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Gnagna : 63 apprenantes formées aux métiers reçoivent leurs parchemins

Par
AZ AIB
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Gnagna : 63 apprenantes formées aux métiers reçoivent leurs parchemins

Bogandé, (AIB)- 63 apprenantes des 1ere et 2e promotions du Centre d’Accueil, de formation et d’éducation des jeunes filles/Espoir en Dieu (CAFEJS/ED) de Bogandé, ont reçu leur parchemins de fin de formation aux métiers, ce samedi 27 mai 2023 à Bogandé, sous le patronage du Directeur provincial en charge de l’éducation préscolaire de la Gnagna, Salam Ouédraogo.

63 jeunes filles et femmes soit 19 de la première promotion et 44 de la deuxième formées aux métiers, ont reçu leurs diplômes qui marque la fin de leur initiation aux métiers au Centre d’accueil, de formation et d’éducation des jeunes filles/ Espoir en Dieu de Bogandé.

Elles proviennent des provinces du Yagha, de la Komondjari et de la Gnagna.

La cérémonie a été patronnée par le Directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna, Salam Ouédraogo.

Il a félicité et encouragé la fondatrice du centre pour sa vision, son sens élevé de responsabilité et de solidarité en faveur de la femme.

« Cette formation vous a donné d’importants atouts pour votre vie professionnelle. Au regard de la concurrence, je vous invite au travail afin de mériter la confiance de la clientèle », a-t-il conseillé aux lauréates.

Le patron de la cérémonie a également appelé tous les partenaires à soutenir conséquemment le centre pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixé.

« Je reste entièrement disponible à vous accompagner pour le rayonnement du centre » a-t-il conclu.

 

Pour la fondatrice du Centre d’Accueil, de Formation et d’Éducation des Jeunes Filles/ Espoir en Dieu, Sibdou Douna / Ouoba, la cérémonie a pour objectif de reconnaître le mérite des apprenantes d’une part et d’autres parts les confier au Seigneur pour l’aboutissement de leur futurs projets.

Les besoins pressants du centre selon la fondatrice sont entre autres la dotation en matériels d’apprentissage, la clôture, la réalisation d’un point d’eau et des latrines.

La représentante des apprenantes, Lankoande Banceri a, au nom de toutes ses camarades, traduit leur reconnaissance à la fondatrice, aux formateurs, à leurs parents et à tous les acteurs qui les ont accompagné durant leur séjour au centre.

« Nous vous promettons de nous battre pour ne pas vous décevoir », a-t-elle martelé.

Pour y arriver, la co-marraine Banhala Mano/Tankoano, leur a prodiguer des conseils et les a exhorté à être des partisanes inconditionnelles du travail bien fait et à exercer leur métier avec passion.

Créé le 5 novembre 2020, sur l’initiative d’un couple pasteur, le Centre d’accueil de formation des jeunes filles /Espoir en Dieu (CAFEJS/ED) de Bogandé a accueilli 112 apprenantes issues de milieu défavorisé.

Agence d’information du Burkina

OAYT/hb/dnk

 

Burkina/Eau et hygiène : Des bénéficiaires satisfaits de la mise en œuvre du projet wash dans la région du Nord

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AZ AIB
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Burkina/Eau et hygiène : Des bénéficiaires satisfaits de la mise en œuvre du projet wash dans la région du Nord

 

Ouahigouya (AIB)- L’équipe de mise en œuvre du volet wash du projet de promotion de l’accès des services de nutrition, d’eau, d’hygiène et d’assainissement pour les personnes affectées par la crise sécuritaire dans la région du Nord a organisé des ateliers de capitalisation des acquis à Ouahigouya, à Yako et à Gourcy les 24 et 25 Mai 2023, afin de toucher du doigt les réalités de mise en œuvre du projet.

Les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement sont des préoccupations majeures dans les écoles.

Dans la région du Nord avec la crise sécuritaire et l’afflux de déplacés internes ces dernières années, le gonflement des effectifs a rendu les questions d’eau, d’hygiène et d’assainissement plus délicates.

La forte pression sur l’eau pose des problèmes de cohabitation au sein des communautés.

A la faveur du projet de promotion de l’accès des services de nutrition, d’eau, d’hygiène et d’assainissement pour les personnes affectées par la crise sécuritaire dans la région du Nord, 15 écoles et 7 cellules de dialogue et de gestion de points d’eau du Zondoma, du Passoré et du Yatenga ont été invités à développer des initiatives de sensibilisation sur la préoccupation.

Elles ont organisé à cet effet, des causeries éducatives, des activités de salubrité, des séances de confection de kits de gestion hygiénique des menstrues, au profit des élèves et de la communauté.

En moins de deux mois, ce sont plus de 176 activités soit 127 en milieu scolaire et 49 en milieu communautaire qui ont été menées par les écoles et les membres des Centres de gestion (CDG) à Ouahigouya, Gourcy, Yako et Séguénéga sur une prévision de 50 activités.

Ces résultats ont été salués par le chef de service de l’éducation, en matière de population et de citoyenneté, Augustin Sawadogo.

« Le projet a contribué à changer positivement les habitudes telles que le recours automatique au lavage des mains avant les repas et après les selles, le nettoyage régulier de la cour de l’école, le lavage des latrines. Il y a également une amélioration de la propreté corporelle et vestimentaire des apprenants », a affirmé la directrice de l’école Basnéré de Ouahigouya, Aïssata Diallo.

Dans la communauté, le projet a permis d’opérer des changements de comportement.

Selon le membre de la cellule de dialogue et de gestion des points d’eau de Tamsin, Oumarou Ouédraogo, une femme est venue leur temoigner sa reconnaissance suite aux sensibilisations qui lui ont permis d’améliorer l’hygiène dans son ménage .

Dans les écoles, les enseignants étaient très engagés et les élèves receptifs aux messages. Des changements étaient visibles aussi bien dans les écoles et dans les communautés.

Les élèves ont commencé à intégrer les bonnes pratiques notamment le lavage des mains et l’utilisation des latrines.

« Dans les communautés, les populations ont été également très receptives aux différents messages » a rencheri , le superviseur du projet, Bintou Boro.

Le projet est mis en oeuvre dans les provinces du Yatenga, du Zondoma et du Passoré par le consortium EDUCO-AMMIE-ATL avec l’appui du Fonds Humanitaire Régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC).

 

Agence d’information du Burkina

ASO/ksg/mao/no/ba/ata

Zondoma/Nutrition: Des acteurs communaux formés

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AZ AIB
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Zondoma/Nutrition: Des acteurs communaux formés

Gourcy, (AIB)– L’Association Monde rural (AMR) a organisé le vendredi 26 mai 2023 à Gourcy, une session d’information et de sensibilisation des acteurs communaux sur la budgétisation sensible à la nutrition.

L’activité de l’Association Monde rural (AMR) s’inscrit dans la mise en œuvre du projet  »Right2Grow » qui œuvre dans la lutte contre la malnutrition, à travers des plaidoyers.

L’objectif de la session d’information et de sensibilisation va permettre de renforcer les connaissances des participants sur la budgétisation sensible à la nutrition, en vue de l’appliquer dans leurs projets, programmes, plans stratégiques et locaux de développement.

Les points saillants ont porté sur les défis liés à la nutrition, les enjeux de la budgétisation sensible à la nutrition, les fondements et le processus de prise en compte de la nutrition dans les budgets programmes.

La rencontre a regroupé les présidents de délégations spéciales, les secrétaires généraux de mairies, les comptables, les représentants des services techniques déconcentrés et les Organisations de la société civile (OSC).

Le coordonnateur national de l’AMR, Amadou Wangré a dans un premier temps dépeint la situation nutritionnelle qu’il trouve assez critique au Burkina (près de 8% de taux de malnutrition) mais aussi dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Ensuite, il a relevé la persistance du phénomène et son impact négatif sur le développement des communautés, en dépit des multiples interventions, toute chose selon lui, qui mérite qu’on réadapte les stratégies de lutte.

M. Wangré, s’inscrivant dans la dynamique, du projet Right2Grow a lancé un appel aux collectivités à la base, afin qu’elles prennent à bras le corps la question de la nutrition en affectant les ressources conséquentes nécessaires.

« Nous devons apporter des réponses endogènes à cette question de la nutrition en nous inscrivant résolument dans le processus de la décentralisation et la bonne gouvernance », a-t-il soutenu.

Approuvant cette vision du projet, les participants ont fait des propositions tendant à faciliter la mise en œuvre de la budgétisation sensible à la nutrition.

Il s’agit de l’implication de tous les acteurs du circuit financier, de l’amélioration de l’assiette fiscale, de la sensibilisation au civisme fiscal, des plaidoyers et bien d’autres initiatives endogènes.

Au terme des échanges, les acteurs communaux ont pris l’engagement de jouer leur partition pour l’amélioration significative des ressources consacrées à la nutrition dans leurs collectivités respectives.

Au total, treize communes de la région du Nord ont pris part à cette journée d’information et de sensibilisation.

En rappel, le projet Right2Grow est mis en œuvre par un consortium de structures et d’associations.

Il s’agit de Save the Children International (SCI), de l’Action contre la Faim au Burkina Faso, The Hunger Project (THP) Burkina Faso, the Center for Economic Governance and Accountability in Africa (CEGAA).

Il y a aussi le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) et l’AMR avec l’appui financier du Royaume des Pays-Bas.

Agence d’information du Burkina

AK/ksg/MAO/no/ata

 

 

 

 

Gnagna : Une conférence pour stimuler l’éveil démocratique des scolaires 

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AZ AIB
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Gnagna : Une conférence pour stimuler l’éveil démocratique des scolaires 

Bogandé, (AIB)- Le consortium ICD, IDD, Impact Sahel et CJPD/Est a organisé, le jeudi 25 mai 2023, à Bogandé, une conférence publique sur le thème : «L’éveil démocratique : Promouvoir l’engagement civique dans les établissements scolaires », pour stimuler l’éveil démocratique des scolaires.

Le consortium ICD, IDD, Impact Sahel et CJPD/Est en partenariat avec la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) veut apporter sa contribution à l’éveil démocratique des jeunes scolaires.

C’est dans ce sens qu’il a organisé le jeudi 25 mai 2023 à Bogandé, une conférence publique, marquée par un exposé sur le thème, des échanges et partages d’expériences et bonnes pratiques au profit une centaine de scolaires.

Selon le conférencier, Michel Haro, président du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), la démocratie désigne une forme d’organisation de l’Etat.

Pour lui, elle peut être conçue comme un mode de vie ou une forme de socialisation et d’interaction entre citoyen.

M. Haro a énuméré quelques principes de la démocratie dont la participation, le contrôle social, la liberté économique, l’égalité, l’indépendance des pouvoirs.

A cela s’ajoute la liberté en lien avec la formation des partis politiques, l’organisation des élections et la liberté d’expression.

« On note trois types de démocratie à savoir la démocratie directe, celle dite indirecte et celle appelée la semi-directe », a-t-il indiqué.

Parlant d’indices de la démocratie, le conférencier a retenu entre autres, la séparation des pouvoirs, la souveraineté du peuple, l’élection des représentants et la coexistence de plusieurs partis politiques.

Pour Michel Haro, l’avantage de la démocratie réside dans la sauvegarde de l’intégrité et des droits de l’homme.

Il a ajouté que la démocratie protège ses citoyens des régimes avec un seul dirigeant, empêchant ainsi l’autocratie.

« Les principales obstacles à la démocratie sont l’ignorance de la masse, la pauvreté et le manque de développement social », a dit M. Haro.

Les échanges et les partages d’expériences ont permis aux participants de mieux cerner le sujet.

Au regard de l’importance du thème, ils ont plaidé pour d’autres actions de sensibilisation afin d’atteindre la majorité des élèves qui pour la plupart sont déjà en vacances.

Agence d’information du Burkina

OAYT/hb/dnk

 

Houet/Tournoi international de volley-ball de Bobo-Dioulasso : Les postiers et les Ghanéennes dictent leurs lois

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AZ AIB
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Houet/Tournoi international de volley-ball de Bobo-Dioulasso : Les postiers et les Ghanéennes dictent leurs lois

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Débutées le mardi 23 mai dernier, les compétions de la 2e édition du Tournoi international de Bobo-Dioulasso, ont connu leur apothéose le samedi 27 mai 2023. En finales dames et hommes, les Ghanéennes de El-Wak Wings et les hommes de l’AS Poste du Burkina Faso ont confirmé leur suprématie sur ce tournoi.

La sensation de l’apothéose de la 2e édition de ce Tournoi international de volley-ball (TIV) de Bobo-Dioulasso a été la finale des hommes qui a opposé l’équipe de l’Association sportives Postes du Burkina Faso à celle de El-Wak Wings du Ghana.

Déterminés à conserver le titre de la première édition, les postiers, au coup d’envoi acculent leurs adversaires et remportent très rapidement le 1er set à 25 points contre 17.

Au 2e set, les Burkinabè sont animés par la même ambition mais ils ont en face d’eux une muraille ghanéenne.

Dans une domination à tour de rôle, l’AS Postes finit par avoir le dernier mot sur le score de 25 contre 20.

A 2-0, les Ghanéens mettent toute leur énergie pour réduire cet écart et se donner une chance de remporter cette finale.

Malgré leur volonté, ils n’ont pas pu éviter la défaite soldée par 20 points contre 25 pour les postiers qui remportent ainsi la 2e édition du TIV sans concéder le moindre set à leurs adversaires du jour.

En plus du trophée de la victoire et des médailles en or, les Burkinabè ont encaissé un million F CFA.

Les ghanéens se sont contentés d’un trophée, des médailles de bronze et 800 000 F CFA.

Avant cette opposition des hommes, ce sont les femmes qui ont donné le ton des finales du TIV 2023.

Les filles de l’Association sportive de la Commune 5 de Bamako ont affronté celles de El-Wak Wings du Ghana.

Contrairement à leurs frères, les Ghanéennes ont réussi l’exploit en conservant leur trophée.

Comme les postiers, les Ghanéennes sont rentrées avec le trophée de la victoire, des médailles d’or, et une enveloppe d’un million F CFA.

La commune 5 de Bamako s’est consolée avec le trophée de dauphin, des médailles de bronze, et 800 000 F CFA.

Selon le président du comité d’organisation de cette 2e édition du TIV, Dr Fernand Nana, ces finales satisfont le comité d’organisation malgré les difficultés enregistrées.

« Les choses n’ont pas été faciles dès le départ mais cette belle soirée avec des matchs d’un niveau très bon nous donne raison d’avoir tenu le pari de l’organisation », se réjouit Dr Fernand Nana.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Burkina : Football, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens burkinabè

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SWI AIB
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Burkina : Football, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 mai 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce lundi traitent de la finale de la coupe du Faso 2023, de la célébration de la coopération entre la Chine et le Burkina et de la visite du chef de l’Etat à Fada N’Gourma.

Les quotidiens de ce lundi reviennent largement sur la visite du président de la transition à Fada N’Gourma. Au cours de cette visite, le chef de l’Etat a rencontré la hiérarchie militaire, les forces combattantes, les forces vives de la région et les étudiants de l’université de Fada.

Sur la rencontre avec la hiérarchie militaire le quotidien public Sidwaya titre à sa Une « Le président de la transition, Ibrahim Traoré à Fada : Le chef de l’Etat enjoint la hiérarchie militaire de maintenir le cap ».

Le journal informe que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a échangé le vendredi 26 mai 2023 en début de soirée, avec les chefs des différentes composantes des Forces de défense et de sécurité opérant dans la région de l’Est.

Sidwaya ajoute que le président a décliné de nouvelles orientations pour une meilleure coordination des interventions afin que les efforts des différentes forces combattantes puissent mieux contribuer à la sécurisation de la région.

Sur la rencontre avec les forces combattantes, le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga relate qu’elle s’est déroulée le samedi 27 mai 2023, au sein du 34e Régiment interarmes de Fada N’Gourma (RIA).

Elle a réuni l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la région de l’Est.

L’Observateur Paalga indique que le chef de l’Etat a invité le commandement à créer un nouveau mode de combat pour s’adapter au terrain.

Le journal poursuit qu’il a informé les forces combattantes de la création d’une agence pour la prise en charge des blessés de guerre, des veuves et orphelins des combattants (FDS et VDP) tombés au front.

Dans son Edito intitulé « Autant le dire », le quotidien privé L’Express du Faso informe que le président Traoré a lancé à l’université de Fada « le dispositif d’information et d’orientation des étudiants en matière d’opportunité d’insertion professionnelle ou d’emploi ».

Le journal précise également que « le capitaine Traoré a échangé avec le corps professoral et des étudiants, chauffés à blanc sur sa vision de l’éducation et surtout de l’enseignement supérieur ».

Durant son séjour à l’Est, les échanges entre le chef de l’Etat et les forces vives ont porté sur la question sécuritaire et le développement, rapporte le quotidien public Sidwaya.

Le quotidien privé Le Pays titre à sa Une, « Reprise de la coopération bilatérale : Le Burkina et la Chine célèbrent leurs noces de bois ».

Le journal relate qu’après une vingtaine d’années d’interruption des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la république populaire de Chine, les deux Etats ont repris leur coopération bilatérale. Les 5 ans de cette reprise ont été célébré le 27 mai 2023 à Ouagadougou.

Au cours de la cérémonie de reprise de la coopération bilatérale, la ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Rouamba a affirmé qu’elle « témoigne non seulement du dynamisme de notre coopération retrouvée mais aussi de la fraternité et de l’amitié qui ont toujours caractérisé les relations entre les deux pays », informe le journal.

Le quotidien privé L’Express du Faso souligne que la cérémonie organisée par l’ambassadeur de la Chine Lu Shan a connu la présence du Premier ministre Appolinaire Joachim Kyelem de Tambèla et du président de l’Assemblée législative de transition, Ousmane Bougouma.

Sous un autre angle, Le journal le Quotidien titre à sa manchette « Finale coupe du Faso 2023 : L’EFO accroche un 14e trophée à son tableau de chasse » et Sidwaya affiche « 36e coupe du Faso : L’EFO s’offre un 14e trophée ».

Le journal informe que L’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a remporté, ce dimanche, la 36e édition de la coupe du Faso en battant au stade municipal Issoufou Joseph Conombo, Salitas FC, par le score sans appel de 3 buts à 0.

Sidwaya poursuit que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a assisté à la rencontre de même que le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et icône du football africain et mondiale, Samuel Eto’o Fils.

C’est le chef de l’Etat qui a donné le coup d’envoi du match et qui a remis le trophée au capitaine de l’EFO, l’équipe vainqueur.

Le journal indique que pour sa victoire, les Stellistes empochent la somme de 10 millions de FCFA, repartent avec le trophée, plus 40 médailles d’or et un jeu de maillots.

L’équipe finaliste perdante Salitas FC obtient de son côté, 7,5 millions de FCFA, 40 médailles et un jeu de maillots.

Agence d’information du Burkina

LM-FT-BA/wis

Houet/Promotion de la cohésion sociale : Du théâtre pour une cohabitation pacifique des religions

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AZ AIB
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Houet/Promotion de la cohésion sociale : Du théâtre pour une cohabitation pacifique des religions

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’entreprise culturelle « Charistas évènementiel et culturel » a présenté le samedi 27 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, une pièce de théâtre intitulée « De la croyance du Do à la foi du credo », sur la cohésion sociale et le vivre ensemble à travers les religions.

Un prêtre s’installe dans un village, baptise les jeunes et les somme d’abandonner leurs religions traditionnelles.

Le chef du village, informé, convoque tous les habitants et le prête sous l’arbre à palabre.

Les adeptes de la religion traditionnelle et les convertis au christianisme vont alors défendre chacun sa conviction.

De confrontation en confrontation et de comparaison en comparaison, les deux groupes sont parvenus à la conclusion que les religions adorent le même Dieu, mais que c’est la manière de le faire qui diffère.

Le chef du village a alors invité les habitants à pratiquer chacun sa religion dans le respect de l’autre et à cultiver l’amour, le pardon et le vivre ensemble.

C’est le résumé de la pièce théâtre intitulée « De la croyance du Do à la foi du credo » tirée de l’œuvre, « Tierce Eglise, ma mère, la conversion d’une communauté païenne au Christ » de l’archevêque émérite, Anselme Titiama Sanou.

Ladite pièce, mise en scène par Charistas évènementiel et culturel a été présentée ce samedi 27 mai 2023 à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso.

Les spectateurs ont salué le courage de la structure qui a mis le doigt sur cette question de cohabitation des religions jugée tabou.

Anselme Titiama Sanou s’est réjoui de voir que le combat qu’il mène depuis une cinquante d’années dans la promotion d’une cohabitation pacifique entre les religions soit perpétué par les plus jeunes.

Le responsable de Charistas évènementiel et culturel, Richard Kambou a signifié que la pièce de théâtre est la contribution de sa structure à la promotion de la cohésion sociale et le vivre ensemble au Burkina Faso.

Charistas évènementiel et culturel est une entreprise culturelle qui offre des formations et surtout en théâtre.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Burkina : Des journalistes des Editions Sidwaya se familiarisent avec des termes juridiques

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SWI AIB
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Burkina : Des journalistes des Editions Sidwaya se familiarisent avec des termes juridiques

Ouagadougou, 29 mai 2023 (AIB)-La Direction générale des Editions Sidwaya a organisé du 23 au 26 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, une formation sur le lexique des termes juridiques au profit de ses journalistes afin qu’ils soient davantage aguerris dans le traitement de l’information en lien avec les questions juridiques.

Le Directeur des ressources humaines, Abou Barro, représentant la Directrice générale des Editions Sidwaya, a indiqué le mardi dernier à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture de la formation, qu’elle a pour but de permettre aux journalistes qui animent la rubrique « Au coin du palais » et les procès de justice de se familiariser avec le lexique des termes juridiques pour un meilleur rendu des procès.

La formation s’inscrit dans le plan triennal de formation des Editions Sidwaya qui s’étale sur la période 2022-2024, a fait savoir M. Barro.

Le formateur, par ailleurs substitut du procureur près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Jean Noël Samivo Bonzi, a axé ses communications sur les acteurs judiciaires, l’organisation et le fonctionnement des juridictions et la procédure pénale.

Après avoir présenté l’organisation et le fonctionnement de l’appareil judiciaire au Burkina Faso, M. Bonzi a évoqué la nomenclature de quelques règles appliquées par les juridictions.

Il s’agit entre autres, de la loi, du décret, de l’arrêté, de la circulaire, de la directive, du traité et du règlement.

Au niveau de la procédure pénale, Jean Noël Samivo Bonzi a noté, pour ce qui concerne le déroulement du procès pénal, après avoir recueilli les informations, le procureur du Faso apprécie l’opportunité et la légalité des poursuites qu’il entend engager.

Selon le formateur, lorsque tous ces préalables sont réunis et que le procureur décide de poursuivre, il peut le faire par citation directe devant le Tribunal correctionnel ou suivre la procédure de flagrant délit. Il peut aussi saisir un juge d’instruction d’un réquisitoire introductif s’il s’agit de crime d’un délit complexe.

Il a également fait cas de l’extinction de l’action publique en expliquant que le décès du délinquant, l’amnistie, l’abrogation de la loi pénale, la chose jugée et la prescription sont les raisons de l’extinction publique.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Promotion du football : le Chef de l’Etat échange avec le président de la Fecafoot

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AZ AIB
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Promotion du football : le Chef de l’Etat échange avec le président de la Fecafoot

 

(Ouagadougou, 29 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé ce lundi matin une audience au président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o. Présent à Ouagadougou dans le cadre de la finale de la coupe du Faso, Samuel Eto’o a échangé avec le Chef de l’Etat autour de la promotion du football.

 

« J’ai été agréablement surpris de voir que son excellence le Président de la Transition suit le football de près, d’autant plus qu’il a un agenda très serré. Je voudrais lui dire merci pour tous les efforts fournis pour que le football burkinabè soit à la place qu’il mérite », a déclaré le président de la Fecafoot à l’issue de l’audience.

 

Samuel Eto’o a félicité le Burkina Faso pour sa qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023. Pour lui, le Burkina Faso a une très belle équipe, et ce depuis la dernière CAN au Cameroun.

 

« Le Burkina Faso jouera pratiquement à la maison et il y aura beaucoup de pression, vu qu’ils auront des stades certainement pleins et acquis. Il faudra faire attention à cette équipe burkinabè parce que c’est déjà une belle équipe », a-t-il expliqué.

 

Le président de la Fédération camerounaise de football a précisé que son pays est à une victoire de la qualification et il reste confiant. Il espère que le Burkina Faso et le Cameroun ne seront pas dans la même poule parce que « ce sont deux pays frères et je souhaite qu’ils se rencontrent le plus tard possible dans cette compétition », a conclu Samuel Eto’o.

Direction de la communication de la résidence du Faso

Bola Tinubu prend les rênes d’un Nigeria en pleine crise

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AZ AIB
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Bola Tinubu prend les rênes d’un Nigeria en pleine crise

Par Louise Dewast

 

ABUJA, 29 mai 2023 – Bola Ahmed Tinubu a prêté serment lundi à Abuja pour devenir officiellement le nouveau président du Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique empêtré dans le marasme économique et une grave insécurité.

« En tant que président de la République fédérale du Nigeria, je m’acquitterai de mes devoirs et de mes fonctions honnêtement, au mieux de mes capacités, fidèlement et conformément à la Constitution », a déclaré le nouveau président lors de sa cérémonie d’investiture à Abuja la capitale fédérale.

De nombreux chefs d’Etat africains ont fait le déplacement, comme les présidents Nana Akufo-Addo(Ghana), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) ou Paul Biya (Cameroun). Un important dispositif sécuritaire était déployé dans la capitale.

Âgé de 71 ans, le dirigeant d’ethnie yorouba, originaire du sud-ouest du pays, succède ainsi à Muhammadu Buhari, du même parti que lui. Cet ancien général de 80 ans, un peul du Nord, se retire après deux mandats, comme le prévoit la Constitution, et un bilan jugé très décevant.

L’investiture s’est tenue trois mois après la présidentielle du 25 février, dont le résultat est contesté par les deux principaux candidats de l’opposition, Atiku Abubakar et Peter Obi, qui dénoncent des fraudes massives du parti au pouvoir. Leurs recours en justice sont en cours d’examen.

Surnommé « le faiseur de rois » ou « le parrain », du fait de son immense influence politique, M. Tinubu avait fait campagne en soulignant que c’était « son tour » de diriger la première économie du continent. Il avait mis en avant son expérience à la tête de Lagos, locomotive du Nigeria, qu’il a gouvernée de 1999 à 2007.

Nombreux sont ceux qui affirment que cet habile homme politique et d’affaires a contribué à moderniser et sécuriser la capitale économique de 20 millions d’habitants. Ils espèrent qu’il aura un impact similaire sur le reste du pays.

Le nouveau président est aussi visé par des accusations de corruption, qu’il a toujours niées, mais n’a jamais été condamné. Sa santé est également un sujet de préoccupation.

 

– continuité –

La première élection du sortant, Muhammadu Buhari, en 2015, avait suscité un grand espoir, en termes de lutte contre la corruption et l’insécurité rampante.

Mais il a a largement déçu. Après huit années au pouvoir, il laisse le Nigeria face à d’immenses difficultés économiques (inflation à deux chiffres, explosion de la dette et de la pauvreté) et aux violences massives de groupes jihadistes et criminels.

Sa présidence a montré « qu’il était possible pour un individu perçu par beaucoup comme incorruptible de diriger une administration qui est néanmoins définie par la corruption et l’incompétence », selon le chercheur Ebenezer Obadare, du groupe de réflexion Council on Foreign Relations, basé à Washington. « Avec le nouveau gouvernement de Bola Tinubu, les Nigérians verront bientôt si un dirigeant largement considéré comme corrompu peut présider une administration relativement exempte de malversations et raisonnablement compétente ».

Les deux hommes diffèrent en termes de style et de réputation, mais tous deux sont musulmans dans un pays divisé à parts presque égales entre chrétiens et musulmans, et tous deux ont un âge avancé.

Durant ses deux mandats, M. Buhari s’est rendu à plusieurs reprises au Royaume-Uni pour raisons médicales, et M. Tinubu a passé du temps à l’étranger pendant la campagne électorale et avant son investiture.

Avec les spéculations sur sa santé, les regards se sont tournés vers son vice-président Kashim Shettima, ancien gouverneur de l’État de Borno (nord-est) âgé de 56 ans.

– Dette, insécurité –

M.Tinubu devra s’atteler à redresser l’économie du pays. L’un des principaux défis du Nigeria, riche en pétrole, est qu’il échange du brut valant des milliards de dollars contre du carburant importé (en raison des défaillances de ses raffineries) qu’il subventionne ensuite pour son marché.

 

Cette situation a entraîné une énorme perte de revenus et de devises, contribuant à l’explosion de la dette.

Selon la Banque mondiale, plus de 80 millions des 215 millions de Nigérians vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les Nations unies ont prévenu que plus d’un quart d’entre eux seraient confrontés à un risque élevé d’insécurité alimentaire cette année.

Le géant anglophone a beau être l’un des plus dynamiques du continent, notamment grâce à sa florissante industrie culturelle (entre Nollywood et l’Afrobeats), il fait aussi face à une grave fuite des cerveaux.

Une autre priorité du nouveau gouvernement sera de lutter contre l’insécurité. Le pays fait face à une insurrection jihadiste vieille de 14 ans dans le nord-est, à des bandes criminelles qui ravagent le nord-ouest et le centre, qui pratiquent tueries de masse et enlèvements contre rançon, et à une agitation séparatiste dans le sud-est.

Avec l’AFP

 

 

Un site militaire de l’ouest de l’Ukraine touché par une frappe russe

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BZ2 AIB
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Un site militaire de l’ouest de l’Ukraine touché par une frappe russe

Un site militaire dans l’ouest de l’Ukraine a été touché par une nouvelle vague de frappes nocturnes russes, ont indiqué lundi les autorités ukrainiennes dans une rarissime déclaration publique à ce sujet.

« Les troupes russes ont frappé plusieurs sites dont un militaire dans la région de Khmelnytsky », a indiqué l’administration dans un communiqué publié sur Telegram.

L’administration a fait état d' »incendies dans des dépôts de combustible » et d’équipements militaires, laissant entendre qu’une piste d’atterrissage sur un aérodrome militaire a été endommagée.

« Des travaux en vue de circonscrire les incendies se poursuivent », a-t-elle ajouté.

« Cinq appareils volants ont été mis hors service », a encore dit cette source, sans donner plus de détails.

« Les travaux de réparation sur une piste d’atterrissage ont commencé », selon l’administration.

Elle n’a donné aucun chiffre sur d’éventuelles victimes, se bornant à dit que ces informations étaient « en train d’être clarifiées ».

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’Ukraine a été à nouveau visée par une massive attaque aérienne russe, a par ailleurs indiqué l’armée ukrainienne.

« Cette nuit, les occupants ont attaqué des sites militaires et ceux d’infrastructures essentielles de l’Ukraine » en lançant « jusqu’à 40 missiles de croisière » depuis des avions au-dessus de la mer Caspienne et « environ 35 drones » depuis le Nord et le Sud, a indiqué le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valery Zaloujny, sur Telegram.

Rien qu’à Kiev, la capitale, « plus de 40 cibles aériennes » ont été détruites », selon l’administration militaire de la ville.

Il s’agit de la 15e attaque contre Kiev depuis début mai quand la Russie a commencé à intensifier ses frappes contre l’Ukraine et Kiev en particulier.

 

Avec l’AFP

 

Turquie: liesse dans le camp Erdogan, coup de massue pour l’opposition

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BZ2 AIB
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Turquie: liesse dans le camp Erdogan, coup de massue pour l’opposition

 

par Eylul YASAR avec Marion PAYET

 

Moteurs pétaradants et fumigènes brandis vers le ciel, des milliers de sympathisants du « Reis » ont paradé dimanche en Turquie après la réélection du « guide » Erdogan, assourdissant de leur liesse les partisans de l’opposition.

 

Encore une fois, le dévot musulman a remporté la victoire dans les urnes, avec 52,2% des suffrages reçus lors d’un second tour inédit de la présidentielle selon des résultats quasi définitifs, contre 47,8% à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu qui, à 74 ans, n’a pas apporté le « printemps » démocratique qu’il promettait.

 

L’annonce n’était pas encore officielle que déjà le nom du chef de l’Etat résonnait dans les rues d’Istanbul, scandé par des milliers de supporters spontanément réunis devant le siège de l’AKP et devant sa résidence stambouliote.

 

Trois heures après la fermeture des bureaux de vote à 17H00 (14H00 GMT), Recep Tayyip Erdogan a revendiqué la victoire, triomphant sur le toit d’un bus. Ses sympathisants ont exulté.

 

« On est heureux, Dieu a exaucé nos voeux. Recep Tayyip Erdogan est un très grand leader, un leader très puissant. Et il a beaucoup fait progresser la Turquie », s’est félicité Soner Ceylan, 52 ans, qui travaille dans le marketing.

 

Dans la foule aussi, des enfants et des femmes « très émues » de voir réélu pour cinq ans « le seul guide », comme le dit Semin Uçma.

 

Cette femme au foyer de 44 ans se dit « très fière » de son président qui « n’est pas seulement le leader de la Turquie » mais « un leader du monde », ajoute la partisane fière aussi de mettre en avant ses trois enfants, modèle prôné par Tayyip Erdogan pendant campagne.

 

– « tout ce qu’il a fait » –

« Cet homme est au pouvoir depuis 20 ans. Tout ce qu’il a fait en 20 ans est sous nos yeux: l’industrie de la défense, la voiture (électrique) Togg », se réjouit Burak Durmus, 24 ans.

 

« On est allé au second tour », contrairement à 2014 et 2018 où Erdogan avait été élu président dès le premier tour, dit-il, « mais je savais qu’on allait gagner ».

 

A Kahramanmaras, grande ville la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre du 6 février qui a fait plus de 50.000 morts et des millions de déplacés, des sympathisants agglutinés sur un camion-poids lourds paradaient dimanche dans la soirée.

 

A Ankara, où comme dans la capitale économique l’opposant Kemal Kiliçdaroglu est arrivé en tête dans les urnes, les partisans d’Erdogan jubilent et la victoire s’affiche en grand devant une mer de téléphones portables.

 

Sur l’immense façade du palais présidentiel, deux portraits géants jouxtent le drapeau turc: l’un représente Recep Tayyip Erdogan, l’autre celui de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République turque.

 

– « Trop tôt pour détruire les espoirs » –

Devant le siège stambouliote du CHP, le parti social-démocrate fondé par Atatürk, l’ambiance est amère, comme elle était tendue dans certains bureaux de vote pour le dépouillement où l’opposition avait déployé des milliers d’observateurs.

 

« Lorsque les premiers résultats ont commencé à arriver, bien sûr, notre moral en a pris un coup, bien sûr nous sommes démoralisés », raconte Sena Aykut, professeure d’allemand.

 

« Mais c’est sûr, nous continuerons à travailler avec notre force habituelle (…) parce que nous sommes encore très jeunes et qu’il est trop tôt pour détruire les espoirs », dit cette jeune femme de 25 ans.

 

« Je vis sous l’empire Erdogan depuis ma naissance. Aujourd’hui, nous pleurons, nous sommes démotivés », dit Melis Asya Bozeli. Mais du haut de ses 22 ans, cette avocate stagiaire fait cette promesse: « demain, nous continuerons à travailler, encore ».

 

Avec l’AFP

 

La Reine des stades s’offre le graal

Par
salamberea
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La Reine des stades s’offre le graal

Ouagadougou, 28 mai 2023 (AIB) – L’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a remporté dimanche la 36e édition de la Coupe du Faso, son 14e trophée de l’histoire de la compétition, en battant au stade municipal Issoufou Joseph Conombo, le Salitas FC par le score sans appel de 3 buts à 0. Mi-temps : 0-0.

Entre dame Coupe du Faso et l’EFO c’est le parfait amour. C’est scellé. Ce dimanche 28 mai, elle a une fois de plus fait la démonstration. Mal à l’aise en championnat, l’Etoile a brillé de tout son éclat en coupe, une surprise puisqu’elle a farouchement lutté pour se maintenir dans l’élite.

Face à Salitas pour la coupe du Faso, elle a montré toute sa classe. Après avoir su contenir les assauts répétés des Colombes de Ouaga 2000 à l’entame de la partie jusqu’à la pause, l’EFO a sorti son artillerie lourde en seconde période pour étouffer son adversaire. L’attaquant droit des Stellistes Honoré Camille Yé, par deux fois a su faire la différence.

Après avoir baladé la défense des Colombes, le sérial buteur étoilé a imparablement frappé sur son côté, entre les jambes du gardien de but de Salitas Sibiri Paul Kaganbèga (49e). Après le but de Ange Cyriaque Ouédraogo (67e), Yé est revenu pour tripler la mise, son doublé de la soirée (80e).

C’est le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui a donné le coup d’envoi du match

La messe est dite. Les Colombes ont désormais du plomb dans les ailes malgré les entrées de leur dépositaire de jeu Ali Vital Ouédraogo et le virevoltant Saabane Kaboré. L’équipe dauphine de l’AS Douanes en Ligue 1 cette saison, était méconnaissable sur tous les plans. Pas répondant.

Ni le meilleur buteur de la saison l’Ivoirien Salif Bagaté, ni le Sénégalais Badji Pape Insa n’ont fait le poids.  Les objectifs de Salitas se sont enlisés. Jouer en campagne africaine tombe à l’eau. Son coach adjoint Ambass Ouédraogo n’en revient pas. D’un faible ton , il rassure que son équipe se remettra au travail pour les compétitions à venir. C’est l’EFO qui défendra donc les couleurs du Burkina Faso en Coupe CAF.

Samuel Eto’o en guest-star

Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a assisté à la rencontre. C’est lui qui a donné le coup d’envoi de la partie. Même s’il ne s’est pas exprimé (avant et après le match), le chef de l’Etat a reçu des ovations bien nourries.

De son entrée au stade au coup d’envoi du match en passant par les salutations d’usage des deux équipes, le public massivement sorti n’a cessé d’acclamer le président de la Transition en scandant « IB, IB, IB… ». Ce sont les applaudissements qui l’ont accompagné jusqu’à son fauteuil.

Mais avant que le président de la Transition n’arrive, c’est le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) et icône du football africain et mondial Samuel Eto’o Fils qui a eu les faveurs du public. L’ancien sociétaire du FC Barcelone (Espagne), invité par son homologue burkinabè Lazare Banssé, a remis le prix du meilleur joueur AJSB du mois de mai à Salif Bagaté (Salitas FC) et a fait un tour du stade pour prendre un bain de foule.

Cela a plus créé de la motivation des 22 acteurs à évoluer devant ces personnalités dans ce match d’un bon niveau.

Les joueurs des deux équipes priant avant de fouler la pelouse

L’EFO a été plus efficace que Salitas FC dans le jeu. Pour sa victoire les Stellistes remportent la somme de 10 millions FCFA, le trophée, 40 médailles d’or et un jeu de maillots, laissant 7,5 millions, 40 médailles et un jeu de maillots à son challenger Salitas.

C’est l’AS Douanes qui a remporté la médaille de bronze (3e place) vendredi en battant aux tirs au but l’AS Police par 7 à 6. En plus de la médaille de bronze, les Gabelous ont empoché la somme de 5 millions. L’AS Police classée 4e s’en sort avec 2,5 millions.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Kossi: Pluie de missiles sur des terroristes près de Bourasso

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AZ AIB
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Kossi: Pluie de missiles sur des terroristes près de Bourasso

 

Ouagadougou, 28 mai 2023(AIB)-Des vecteurs aériens de l’armée burkinabè ont craché des missiles meurtrières dans la nuit du 27 au 28 mai 2023, sur un groupe de terroristes qui venaient d’attaquer un convoi près de Bourasso dans la Kossi, a appris l’AIB.

 

Selon le service de communication du gouvernorat de la Boucle du Mouhoun, un groupe armé terroriste a tendu une embuscade dans la soirée du 27 mai 2023 à un convoi de l’armée burkinabè, aux environs de Bourasso dans la province de la Kossi.

 

18 Forces combattantes ont été blessées et reçoivent actuellement des soins appropriés, laisse comprendre la même source.

D’autres sources évoquent des pertes en vies humaines parmis les forces combattantes.

 

L’AIB a par ailleurs appris ce dimanche soir auprès de sources sécuritaires, que les moyens de surveillance ont détecté quelques heures après, la base des malfaiteurs.

 

Ainsi tard dans la nuit, les vecteurs aériens ont envoyé plusieurs missiles sur des tas de terroristes camouflés dans des arbres, au Nord-est de Bourasso, indiquent nos sources.

 

L’armée poursuit aussi le nettoyage des bases terroristes dans la Boucle du Mouhoun et partout ailleurs, rassure -t-on.

 

En outre , les FDS et les VDP se sont battus avec détermination contre les forces du mal dans de nombreux endroits, afin de reconquérir l’intégrité territoriale.

Agence d’information du Burkina

Burkina: L’Observateur Paalga offre des vivres et des kits d’hygiènes 

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AZ AIB
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Burkina: L’Observateur Paalga offre des vivres et des kits d’hygiènes 

 

Ouagadougou, 27 mai 2023(AIB)-L’Observateur Paalga à l’occasion de ces 50 ans, a offert samedi à Ouagadougou, 212 sacs de 25kg de riz, 716 boules de savons et des effets d’habillements à plus de 200 ménages vulnérables dont des déplacés internes.

 

Le don est composé «du riz, du savons parce que l’hygiène corporelle compte beaucoup. Il y a également des effets d’habillement parce que généralement ces personnes déplacées internes ont fui leurs foyers sans rien. Donc certains sont arrivés avec le seul habit qu’ils portaient. Donc c’est très important qu’on puisse leur apporter de quoi se vêtir convenablement », a indiqué le coordonnateur de L’Observateur Paalga, Robert Ouédraogo.

 

Pour M. Ouédraogo, le don vient pour marquer l’anniversaire du quotidien privé qui a eu lieu dans un contexte de crise humanitaire sans précèdent.

 

Pour lui, il s’agit d’un geste de solidarité parce que le temps l’exige.

 

Selon Robert Ouédraogo, le doyen des quotidiens privés du Burkina ne pouvait rester insensible face à ce « drame humain national ». « Ce sont nos frères et nous ne pouvons pas les laisser dans le désarroi », a-t-il insisté.

 

« Cette opération vise à répondre à l’appel à la solidarité lancé par l’Etat pour faire face à la crise humanitaire. Elle vise également à alléger la souffrance de ces ménages vulnérables en leur donnant un kit alimentaire et aider ces déplacés à assurer leur hygiène par le don de savon, symbole de dignité », a souligné Robert Ouédraogo.

 

« C’est un sentiment de soulagement en ce sens que nous avons lancé et nous continuons de lancer l’appel de solidarité nationale et internationale en faveur de la prise en charge de ces populations en détresse », a indiqué le représentant du ministre en charge de l’Action humanitaire, Boureima De Salam Ouédraogo.

 

Le journal L’Observation Paalga est le premier quotidien privé du Burkina Faso.

 

Il a été fondé le 28 mai 1973. Les activités marquant la célébration du jubilé d’argent du doyen des quotidiens privés burkinabè a débuté mardi par un colloque.

 

En rappel, depuis 2015 le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes entrainant des centaines de morts et des déplacement massifs de population.

Agence d’information du Burkina

MAO/dnk/ata

Gayéri : la population de Gayéri manifeste son soutien à la Transition et à l’effort de paix

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AZ AIB
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Gayéri : la population de Gayéri manifeste son soutien à la Transition et à l’effort de paix

Gayéri, le 27 mai 2023 (AIB)-La population de Gayéri s’est mobilisée pour manifester son soutien à la Transition et à l’effort de paix.

Dans la matin du samedi 27 mai 2023, la population de Gayéri dans la province de la Komondjari est sortie massivement pour manifester son soutien au président de la Transition Ibrahim TRAORE dans sa lutte pour la reconquête du territoire nationale, en proie aux menaces terroristes.

 

Pour concrétiser ce soutien, la cellule de veille de la Komondjari a initié une collecte volontaire au sein de la population de Gayéri en vue de participer à l’effort de paix.

 

Au total, une somme de 1 million 405 mille 475 FCFA a été mobilisée dont 1 million 145 mille 975 FCFA sur place et 259 mille 500FCFA de la part des déplacés résidant à Fada N’Gourma.

Agence d’information du Burkina

La population de Dori manifeste sa reconnaissance aux Forces combattantes et interpelle

Par
AB. AIB
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La population de Dori manifeste sa reconnaissance aux Forces combattantes et interpelle

Dori, (AIB)-Le Mouvement D27 a organisé une manifestation de soutien et de reconnaissance aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la matinée du samedi 27 mai 2023 à Dori, chef-lieu de la région du Sahel. Les populations ont aussi soumis des doléances aux autorités pour l’amélioration de la situation sécuritaire.

Dès 8 heures, le rond-point Arba Hama Diallo a commencé à se remplir de monde composé de femmes, jeunes, hommes et mêmes de personnes âgées. Chacun tenait soit un drapeau burkinabè soit un drapeau russe ou encore une pancarte avec des messages de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

A travers cet acte, les populations de Dori ont répondu à l’appel du Mouvement D27 et se sont retrouvées au rond-point Arba Hama Diallo pour manifester leur soutien et reconnaissance aux FDS et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la matinée du samedi 27 mai 2023.

A en croire le secrétaire général du Mouvement D27 Abdoul-Aziz Dicko, il était crucial de rendre un vibrant hommage aux vaillants FDS et VDP qui nuits et jours ne ménagent aucun effort pour sécuriser le territoire burkinabè.

«Ces derniers temps, certaines personnes veulent surfer sur certains événements tragiques pour discréditer les efforts de nos FDS, dirigeants et parfois allant jusqu’à s’en prendre physiquement à nos leaders communautaires. Ces forces du mal sont internes et externes. Et nous ne devons en aucun cas permettre à qui que ce soit de nous détruire en semant la division et le chaos dans notre pays », a-t-il lancé aux manifestants.

A cet effet, M Dicko a estimé que la mission à accomplir est de défendre la patrie.  Pour ce faire, il a cité le médecin psychiatre, essayiste et combattant anticolonialiste martiniquais Frantz Fanon en ces termes « Caque génération doit dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir ».

 En guise de réponse, le secrétaire général du Mouvement D27 a fait savoir que « si certains, en manque d’amour et au nom de leurs intérêts égoïstes sont prêts à trahir, nous camarades patriotes, avons le devoir de la remplir. La remplir vaillamment afin que nos enfants et nos petits enfants puissent vivre sur la patrie de leurs ancêtres en toute sérénité et dignité ».

 Pour atteindre cet objectif, il a demandé aux populations de rester mobilisées, soudées autour du seul combat qui vaille la peine d’être mené, celui de la lutte pour la souveraineté du Burkina Faso.

Autrement dit, il a demandé et souhaité le renforcement de la confiance entre les populations elles d’abord, ensuite entre celles-ci et les FDS, VDP ainsi que les autorités. Pour lui, la confiance entre des différentes entités, garantira le retour de la paix et de la stabilité au Pays des Hommes Intègres.

                                             Connaitre l’ennemi

Face à une foule mobilisée en dépit du soleil ardent, Abdoul-Aziz Dicko a en outre dit aux manifestants de connaitre leur ennemi.  De son avis, l’ennemi n’est ni peulh, ni mossi, ni foulsé, ni bobo, ni gouroussi, ni tamatcket, ni gourmantché, ni ce berger, l’autre en turban, encore moins le soldat ou ce volontaire animé de bravoure et d’amour pour patrie. « Notre seul ennemi, c’est ce terroriste qui arme à la main, veut déstabiliser notre pays et attaque sans distinction toutes les communautés ethniques et religieuses », a précisé le secrétaire général du Mouvement D27.

Il a saisi l’occasion pour faire des doléances qui se résument en 11 points à l’endroit des plus hautes autorités du Burkina Faso.

Il a cité entre autres la réouverture et la sécurisation de RN3, la restauration et la stabilisation de l’électricité dans les villes de la région du Sahel, la disponibilité des hydrocarbures au profit des populations, la bonne collaboration civilo-militaire, la dotation de l’ONEA de matériels adéquats et la dotation en équipements de qualité des FDS et des VDP.

A l’adresse du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, Abdoul-Aziz Dicko a confié que le Mouvement ainsi que les populations sorties nombreuses demeurent à ses côtés, et aux côtés de tous les hommes et toutes les femmes qui luttent pour sauver le Burkina Faso.

«Aucun Etat, aucun individu aussi cynique soit-il ne pourra nous décourager. Même pas ces puissances et leurs supporters. Nous avons engagé la marche radieuse de notre nation et rien ne pourra l’entraver. Cette insécurité sera vaincue et nous faisons confiance à nos vaillants combattants FDS et VDP que nous soutenons » a conclu le secrétaire du Mouvement D27.

Agence d’information du Burkina

SN/ata

 

 

Activisme et veille citoyenne : 30 jeunes formés en mobil journalisme au Zondoma

Par
AB. AIB
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Activisme et veille citoyenne : 30 jeunes formés en mobil journalisme au Zondoma

Gourcy, (AIB)- du 23 au 25 mai 2023 à Gourcy, l’Association Monde Rural (AMR) a outillé  30 jeunes de la Région du Nord en mobil journalisme.

Avec l’accompagnement de l’ONG Belge Broderlijk Delen, l’Association Monde Rural (AMR) met en œuvre le projet dénommé  »Promotion des systèmes alimentaires durables et de la participation citoyenne des femmes et des jeunes pour une gouvernance transparente et inclusive dans la région du Nord ».

C’est donc dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet  issu du programme  »Yooab laada » en langue mooré que s’est déroulé le renforcement de capacité des jeunes en mobil journalisme (mojo) tenu au siège de l’ AMR à Gourcy du 23 au 25 mai 2023.

S’adressant aux participants à l’ouverture de la session, le coordonnateur national de l’AMR Amadou Wangré les  a exhortés  à une attention soutenue afin de bien assimiler les différentes séquences qui seront enseignées.

 »Au terme de cette activité, vous aurez entre vos mains un outil d’interpellation, de dénonciation et de sensibilisation avec lequel vous pourrez faire changer positivement les choses dans votre environnement  » a t-il indiqué.

Le kit mojo, les techniques de prise de vue, le choix des sujets de reportage, ont été abordés dans un premier temps, suivis des reportages proprement dits que chaque apprenant a réalisé sur un sujet de son choix à l’aide de son smartphone.

Les exercices de montage des productions sont venus en dernier ressort sous la supervision des facilitateurs Bertille Koanda/Zoungrana et Ouahabou Ouédraogo.

Tout en témoignant leur satisfaction et leur reconnaissance à L’AMR pour avoir initié cette session, les participants ont pris l’engagement en fin de session, d’investir les connaissances acquises en vue de produire et diffuser des vidéos de qualité.

Venus des provinces du Passoré, du Yatenga et du Zondoma,  ils ont  été sélectionnés principalement à travers  des structures de jeunesse et des coordinations provinciales de l’AMR.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

La caisse populaire de Kongoussi fait don d’un forage aux PDI

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AB. AIB
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1. Le secrétaire générale de la province et les responsables de la caisse populaire ravitaillant les femmes en eau du forage.

La caisse populaire de Kongoussi fait don d’un forage au profit des PDI

 Kongoussi, 27 mai 2023 (AIB)-La Caisse populaire de Kongoussi a offert un forage équipé aux personnes déplacées internes de Kongoussi le 26 mai 2023 dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la faîtière. La cérémonie de remise a été présidée par le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo, représentant le haut-commissaire du Bam.

C’est un forage équipé de deux bornes fontaine et d’un château d’eau de 10 mille litres que la caisse populaire a réalisé au profit des PDI dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de l’institution.

Le forage  est  implanté à Bolga, sis au secteur 2 de la ville de Kongoussi. Le coût total de la réalisation est de 6 millions 734  mille francs CFA.

Selon le directeur de la caisse populaire de Kongoussi, Saïdou Pilabré, l’objectif poursuivi par son institution, c’est de soulager les nombreuses personnes qui vivent dans la zone en les approvisionnant en eau potable.

1. Les autorités inaugurant officiellement le forage.

«A Kongoussi, le problème d’eau se pose avec acuité surtout dans la zone de Bolga. Et avec l’arrivée massive des populations déplacées, la situation s’est encore aggravée. C’est pourquoi avec le conseil d’administration, nous avons décidé de faire ce forage pour la commune au profit des personnes déplacées internes», a-t-il expliqué.

Le représentant du president de la délégation spéciale Vincent Ouédraogo a témoigné  sa gratitude aux responsables de la  caisse populaire.

Pour lui, la réalisation de cette infrastructure hydraulique permettra à la commune de Kongoussi de résorber le besoin d’eau potable dans cette partie du  secteur 2 de la ville. Il a aussi invité les bénéficiaires directs a en faire un bon usage, tout en veuillant à son bon entretien.

Le représentant  des bénéficiaires  Idrissa Ouédraogo a remercié la caisse populaire pour avoir  soulagé leur peine en matière d’accès à l’eau potable.

Pour lui, toutes les dispositions seront prises pour bien entretenir le forage.

«Nous sommes plus que soulagés d’aujourd’hui. Le problème d’eau nous fatiguait beaucoup. Chaque jour, nos épouses et nos enfants parcouraient une certaine distance pour se procurer de ce liquide vital. Mais avec la réalisation de ce forage, nos peines sont finies», a témoigné monsieur Ouédraogo.

En rappel, la crise sécuritaire a occasionné de nombreux  mouvements des populations vers le chef-lieu de la province qui est Kongoussi,  accentuant du même coup les besoins essentiels de base.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

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