BURKINA-EST-EDUCATION-CONFERENCE
Gnagna : Une conférence pour stimuler l’éveil démocratique des scolaires
Bogandé, (AIB)- Le consortium ICD, IDD, Impact Sahel et CJPD/Est a organisé, le jeudi 25 mai 2023, à Bogandé, une conférence publique sur le thème : «L’éveil démocratique : Promouvoir l’engagement civique dans les établissements scolaires », pour stimuler l’éveil démocratique des scolaires.
Le consortium ICD, IDD, Impact Sahel et CJPD/Est en partenariat avec la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) veut apporter sa contribution à l’éveil démocratique des jeunes scolaires.
C’est dans ce sens qu’il a organisé le jeudi 25 mai 2023 à Bogandé, une conférence publique, marquée par un exposé sur le thème, des échanges et partages d’expériences et bonnes pratiques au profit une centaine de scolaires.
Selon le conférencier, Michel Haro, président du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), la démocratie désigne une forme d’organisation de l’Etat.
Pour lui, elle peut être conçue comme un mode de vie ou une forme de socialisation et d’interaction entre citoyen.
M. Haro a énuméré quelques principes de la démocratie dont la participation, le contrôle social, la liberté économique, l’égalité, l’indépendance des pouvoirs.
A cela s’ajoute la liberté en lien avec la formation des partis politiques, l’organisation des élections et la liberté d’expression.
« On note trois types de démocratie à savoir la démocratie directe, celle dite indirecte et celle appelée la semi-directe », a-t-il indiqué.
Parlant d’indices de la démocratie, le conférencier a retenu entre autres, la séparation des pouvoirs, la souveraineté du peuple, l’élection des représentants et la coexistence de plusieurs partis politiques.
Pour Michel Haro, l’avantage de la démocratie réside dans la sauvegarde de l’intégrité et des droits de l’homme.
Il a ajouté que la démocratie protège ses citoyens des régimes avec un seul dirigeant, empêchant ainsi l’autocratie.
« Les principales obstacles à la démocratie sont l’ignorance de la masse, la pauvreté et le manque de développement social », a dit M. Haro.
Les échanges et les partages d’expériences ont permis aux participants de mieux cerner le sujet.
Au regard de l’importance du thème, ils ont plaidé pour d’autres actions de sensibilisation afin d’atteindre la majorité des élèves qui pour la plupart sont déjà en vacances.
Agence d’information du Burkina
OAYT/hb/dnk