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Burkina : Des journalistes des Editions Sidwaya se familiarisent avec des termes juridiques

Ouagadougou, 29 mai 2023 (AIB)-La Direction générale des Editions Sidwaya a organisé du 23 au 26 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, une formation sur le lexique des termes juridiques au profit de ses journalistes afin qu’ils soient davantage aguerris dans le traitement de l’information en lien avec les questions juridiques.

Le Directeur des ressources humaines, Abou Barro, représentant la Directrice générale des Editions Sidwaya, a indiqué le mardi dernier à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture de la formation, qu’elle a pour but de permettre aux journalistes qui animent la rubrique « Au coin du palais » et les procès de justice de se familiariser avec le lexique des termes juridiques pour un meilleur rendu des procès.

La formation s’inscrit dans le plan triennal de formation des Editions Sidwaya qui s’étale sur la période 2022-2024, a fait savoir M. Barro.

Le formateur, par ailleurs substitut du procureur près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Jean Noël Samivo Bonzi, a axé ses communications sur les acteurs judiciaires, l’organisation et le fonctionnement des juridictions et la procédure pénale.

Après avoir présenté l’organisation et le fonctionnement de l’appareil judiciaire au Burkina Faso, M. Bonzi a évoqué la nomenclature de quelques règles appliquées par les juridictions.

Il s’agit entre autres, de la loi, du décret, de l’arrêté, de la circulaire, de la directive, du traité et du règlement.

Au niveau de la procédure pénale, Jean Noël Samivo Bonzi a noté, pour ce qui concerne le déroulement du procès pénal, après avoir recueilli les informations, le procureur du Faso apprécie l’opportunité et la légalité des poursuites qu’il entend engager.

Selon le formateur, lorsque tous ces préalables sont réunis et que le procureur décide de poursuivre, il peut le faire par citation directe devant le Tribunal correctionnel ou suivre la procédure de flagrant délit. Il peut aussi saisir un juge d’instruction d’un réquisitoire introductif s’il s’agit de crime d’un délit complexe.

Il a également fait cas de l’extinction de l’action publique en expliquant que le décès du délinquant, l’amnistie, l’abrogation de la loi pénale, la chose jugée et la prescription sont les raisons de l’extinction publique.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

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