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Gourma : La 6ème région militaire bénéficiera d’un complexe social

Gourma : La 6ème région militaire bénéficiera d’un complexe social

 

Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Hubert Yaméogo a procédé à la pose de la première pierre du complexe social de la sixième région militaire. C’était le jeudi 22 juin 2023 à Fada N’Gourma.

 

C’est dans un contexte marqué par l’hydre terroriste qui a occasionné des victimes tant au niveau civil que militaire qu’intervient le lancement de construction d’un complexe social pour la 6ème région militaire à Fada N’Gourma.

 

La construction de cette infrastructure s’inscrit dans l’élan de solidarité de l’association «GO PAGA» qui signifie Femme, lève-toi et bats-toi.

 

A ce titre, la présidente de cette association madame Fadima Kambou a indiqué que la construction de cette infrastructure s’inscrit dans la dynamique de renforcement des services sociaux de l’armée, la création des conditions d’une meilleure assistance psycho-sociale des hommes engagés en opérations et l’accompagnement des blessés ainsi que la prise en charge de leurs familles.

 

Aussi, a-t-elle ajouté, que ce complexe de la 6ème région militaire qui sera fonctionnel à compter d’octobre 2023 si le facteur temps le favorise, participera à faciliter l’accompagnement des veuves et des orphelins des braves hommes tombés en opérations ainsi que des blessés dans leur processus de réinsertion.

 

Le commandant de la 6ème région militaire, le lieutenant-colonel Éric Dabiré a salué le lancement de la construction de ce complexe.

 

Il a exprimé sa gratitude à la hiérarchie qui a fait de la prise en charge des veuves et orphelins ainsi que des blessés aux combats, une priorité.

 

Poursuivant, le lieutenant-colonel a relevé que c’est à ce prix qu’on aura des soldats plus motivés et engagés pour la défense de la patrie.

 

Car selon lui, ce n’est ni la plénitude ou la mort qui les inquiètent, mais le traitement de leurs proches après leur départ qui les intrique.

 

Le gouverneur de la région de l’Est a au nom des bénéficiaires réitéré sa reconnaissance à l’association « GO PAGA ». Il a soutenu que si cette association n’existait pas, il fallait la créer car son rôle social est combien important dans ce contexte.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Soutenance à l’ISTIC: Issoufou Ouédraogo pose la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des handicapés visuels

Soutenance à l’ISTIC: Issoufou Ouédraogo pose la problématique de l’insertion socioprofessionnelle des handicapés visuels

Ouagadougou, le 25 juin 2O23 (AIB)- L’impétrant handicapé visuel, Issoufou Ouédraogo, s’est intéressé à l’insertion socioprofessionnelle des handicapés visuels pour l’obtention du diplôme d’assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

Isssoufou Ouédraogo a soutenu le lundi 26 juin 2023 à l’ISTIC, en présentant une oeuvre audiovisuelle sur le thème : «Insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées visuelles : Etat des lieux et perspectives».

Selon l’impétrant, plusieurs causes dont l’environnement, l’inadéquation du matériel de travail et les préjugés expliquent la presque absence des handicapés visuels dans de nombreux secteurs de la vie socioprofessionnelle.

Mais pour Issoufou Ouédraogo, de nos jours, beaucoup d’handicapés visuels se sont formés et ont des compétences à revendre.

M. Ouédraogo a alors invité les bonnes volontés à leur ouvrir grandement les portes de leurs entreprises pour voir de quoi ils sont capables.

Issoufou Ouédraogo a affirmé avoir rencontré des difficultés dans la réalisation de sa production tels que l’insuffisance des moyens financiers, l’indisponibilité et le refus de certains acteurs pour se prêter à ses questions.

il a également fait remarquer les difficultés liées à la manipulation des appareils de montage, d’enregistrement, de filmage qui ne sont pas adaptés à la réalité des personnes handicapées visuelles.

«Rien n’est facile dans la formation mais c’est la patience, la détermination qui nous a poussées à achever cette formation», a-t-il ajouté.

Issouf Ouédraogo a reçu une note de 16/20 et est désormais Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication.

Il est le deuxième étudiant malvoyant à soutenir en tant assistant journalisme à l’ISTIC.

Le directeur de production de l’impétrant, Elie Zan, pense qu’au-delà de cette volonté politique de prendre en compte ces handicapés malvoyants, il faut mettre des outils à leurs dispositions et à la disposition des encadreurs.

M. Zan a souligné qu’ils ont rencontré de nombreuses difficultés dans la réalisation de la production mais au vu de la volonté et de la qualité intrinsèque de l’impétrant, ceci ont facilité leur travail.

Agence d’information du Burkina

BA/ho/ata

Football : le Chef de l’Etat félicite les Etalons dames U20 pour la médaille de bronze au tournoi UFOA-B

Football : le Chef de l’Etat félicite les Etalons dames U20 pour la médaille de bronze au tournoi UFOA-B

 

(Ouagadougou, 26 juin 2023). Le Président de la transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience cet après-midi, les Etalons dames U20, qui ont décroché la médaille de bronze (3e place) au tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football, zone B (UFOA-B), à Accra au Ghana.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE a salué cette bonne performance des Etalons dames U20 à cette première édition du tournoi UFOA-B qui s’est tenue du 20 mai au 3 juin 2023 à Accra au Ghana.

« C’est la première fois que le Burkina Faso rayonne dans le domaine du football féminin. Je tiens à dire félicitations aux combattantes qui étaient sur le terrain, à l’encadrement technique pour avoir contribué au rayonnement de l’image du Burkina Faso. Nous souhaitons que prochainement, ce soit la médaille d’Or », a indiqué le Chef de l’Etat aux Etalons dames U20.

Le Président de la Transition a invité la Fédération burkinabè de football (FBF) à travailler à réhausseur le niveau du football féminin au Burkina Faso pour plus de victoires pour les échéances futures. « A notre niveau, nous allons tout faire pour mettre à votre disposition de bonnes infrastructures pour de meilleures conditions. Quand vous jouez, tout le monde vous suit, y compris les combattants qui sont au front. Il y a beaucoup de la joie quand vous avez la victoire et cela change aussi la donne », a ajouté le Chef de l’Etat.

Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), Lazare BANSSE a traduit toute sa reconnaissance au Chef de l’Etat « pour cette attention toute particulière à cette équipe féminine parce que c’est la toute première fois qu’une équipe féminine est reçue par un chef de l’Etat ». Pour lui, le football féminin est en pleine évolution et cette audience est une invite à mieux développer ce football, à travailler plus pour que la prochaine fois les Etalons dames puissent ramener la médaille d’or.

Pour le coach des Etalons dames Pascal SAWADOGO, tous les acteurs du football féminin se sentent honorés avec cette audience accordée par le Chef de l’Etat. « Nous sommes revenus avec la médaille de bronze, pour nous ce sont des sentiments de fierté, des sentiments de travail bien fait même si nous n’avons pas pu remporter le trophée. Ce n’est qu’un début et le meilleur reste à venir », a soutenu le coach SAWADOGO.

La capitaine de l’équipe, Alimata BELEM, a montré quant à elle sa satisfaction sur la prestation de toute l’équipe au Ghana et a promis au peuple burkinabè la médaille d’or pour les compétitions futures. Cette équipe des Etalons Dames peut compter sur la bonne volonté du ministre en charge des sports, Boubacar SAVADOGO qui a indiqué sa disponibilité et sa volonté à accompagner le football féminin à atteindre le sommet.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo lauréate du prix international du journalisme ICFJ Knight 2023

La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo lauréate du prix international du journalisme ICFJ Knight 2023

Ouagadougou, 26 juin 2023(AIB)-La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo, de les Editions Sidwaya, est la lauréate du prix international du journalisme ICFJ Knight 2023, pour ses écrits mettant en lumière les traumatismes des femmes violentées par des terroristes qui attaquent son pays depuis huit ans.

Pour sa couverture des souffrances des femmes violentées par les terroristes, Mariam Ouédraogo a été sacrée lauréate du Knight International Journalism Award 2023, présenté par le Centre international des journalistes (ICFJ) «pour honorer un journalisme exceptionnel qui a un impacté», a écrit l’ICFJ sur son site.

Le Centre a également salué l’intrépidité de la journaliste du quotidien Sidwaya qui a pris des risques énormes dans sa volonté, de montrer la douleur de ces femmes battues et violées par des terroristes.

Certains sont ensuite rejetées par leurs entourages parce que tombées enceintes de leurs criminels de bourreaux.

En octobre 2022, Mariam a été la première journaliste africaine a remporté le Prix Bayeux-calvados-Normandie, des correspondants de guerre, dans la catégorie Presse écrite.

C’est son article «Axe Dablo-Kaya : la route de l’enfer des femmes déplacées internes» qui a retenu l’attention du jury.

Le même mois, elle a décroché le Prix Marie-Soleil FRÈRE de la meilleure Journaliste du Burkina Faso, grâce à son article «Victimes de viol terroristes : des grossesses et des bébés lourds à porter».

Depuis sa sortie de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) en 2012, Mariam Ouédraogo a été lauréate de nombreux prix aux plan national et international.

Bien avant son admission à l’école, elle a travaillé à l’Agence d’information du Burkina (AIB) comme stagiaire puis collaboratrice.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Mise en œuvre de la Transition : le Fonds monétaire international soutient les réformes politiques et institutionnelles

Mise en œuvre de la Transition : le Fonds monétaire international soutient les réformes politiques et institutionnelles

(Ouagadougou, 26 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce matin en audience, une délégation du Fonds monétaire international (FMI). En séjour dans la capitale burkinabè, la délégation conduite par le Chef adjoint du département Afrique du FMI, Martin SCHINDLER, est venue témoigner son soutien à la Transition en cours dans notre pays.

Selon le chef de la délégation, le Fonds monétaire international, est présent à Ouagadougou, pour discuter avec les autorités de la Transition en vue de trouver des mécanismes pour un appui du Fonds au programme du développement de la Transition.

« Avec le chef de l’Etat, nous avons échangé sur les contours d’un programme que nous avons entamé avec les membres du gouvernement et nous avons communiqué notre programme de la semaine au Chef de l’État », a déclaré Martin SCHINDLER à l’issue de l’audience.

Pour le Chef adjoint du département Afrique, des échanges ont déjà été menés sur certains programmes de la Transition qui pourraient bénéficier de l’accompagnement du FMI.

« Nous avons déjà eu des discussions avec le gouvernement sur les réformes entamées par le Burkina Faso avec la possibilité d’un accompagnement financier de notre institution », a-t-il précisé.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Biden assure que les Occidentaux n’étaient « pas impliqués » dans la rébellion de Wagner en Russie

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Biden assure que les Occidentaux n’étaient « pas impliqués » dans la rébellion de Wagner en Russie

 

 WASHINGTON, 26 juin 2023 – Joe Biden a estimé lundi qu’il était « trop tôt pour tirer des conclusions définitives » après la rébellion avortée du groupe Wagner en Russie ce week-end, avec laquelle il a assuré que les Occidentaux n’avaient « rien à voir ».

« Nous n’étions pas impliqués. Nous n’avons rien à voir avec ces événements », a souligné le président américain en faisant référence en particulier à l’Otan, avant d’ajouter: « Il s’agissait d’un problème interne à la Russie. »

Il a assuré que les Américains et leur alliés ne voulaient « donner aucun prétexte (au président russe Vladimir) Poutine pour accuser les Occidentaux et pour accuser l’Otan ».

Il est « important » que les Occidentaux restent « complètement coordonnés », a-t-il d’ailleurs dit, rappelant qu’il s’était entretenu samedi avec plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, et indiquant qu’il comptait leur parler à nouveau lundi.

Joe Biden entend aussi rester en « contact constant » avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à qui il a parlé dimanche pour l’assurer du soutien des Etats-Unis.

La spectaculaire équipée du groupe paramilitaire Wagner entre vendredi soir et samedi soir a ébranlé la Russie.

Pendant 24 heures, les forces d’Evguéni Prigojine se sont emparées de plusieurs sites militaires dans la ville stratégique de Rostov (sud-ouest) et ont parcouru des centaines de kilomètres en direction de Moscou.

Le chef de Wagner a mis fin à sa rébellion samedi soir, en échange d’une immunité promise par le Kremlin pour lui et ses hommes.

Avec l’AFP

Soudan: bataille meurtrière pour le QG de la police, nouveau front dans le sud

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Soudan: bataille meurtrière pour le QG de la police, nouveau front dans le sud

KHARTOUM, 26 juin 2023  – L’armée soudanaise se retrouve lundi en difficulté sur plusieurs fronts: à Khartoum, les paramilitaires lui ont ravi le QG de la police et son arsenal, et dans le sud qui borde l’Ethiopie, un groupe rebelle ouvre un nouveau front contre elle.

 

Dimanche soir, après deux mois et demi de guerre contre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo annonçaient dans un communiqué une « victoire dans la bataille pour le QG de la police ».

 

Et lundi matin, des habitants de Kurmuk, sur la frontière avec l’Ethiopie, rapportent à l’AFP qu’un groupe rebelle a lancé une attaque contre l’armée. La mission de l’ONU au Soudan a jugé les violences « très préoccupantes » et fait état de « la fuite de centaines de civils vers l’Ethiopie ».

 

Ce même groupe avait déjà ouvert jeudi un nouveau front au Kordofan-Sud, frontalier du Soudan du Sud, obligeant l’armée à répondre sur différents fronts, tous dans le sud.

Or, décrypte pour l’AFP un ancien officier de l’armée sous couvert d’anonymat, la prise du QG de la police –en bordure sud de la capitale– change radicalement la donne.

« Nous contrôlons totalement ce QG (…) et nous avons saisi un grand nombre de véhicules, d’armes et de munitions », affirment les FSR, énumérant la prise de dizaines de pick-up, de blindés et de chars.

– Contrôle et menace –

« Ce n’est pas une victoire militaire (…) mais une attaque flagrante contre les institutions de l’Etat qui protègent les civils », a répondu l’armée.

La prise du QG de la police, si elle n’est pas renversée, « aura un impact important sur la bataille de Khartoum », assure l’officier car elle « garantit le contrôle de l’entrée sud de la capitale » aux FSR.

Lundi, « des civils ont été blessés quand leur bus a été touché par une attaque de drone des FSR visant un point de contrôle de l’armée », ont rapporté à l’AFP des habitants du quartier du QG de la police.

La présence des paramilitaires dans cette zone constitue en outre « une menace sérieuse sur le QG du corps blindé mécanisé », l’un des grands atouts de l’armée dans le sud de Khartoum, poursuit l’ancien officier.

Dimanche, « 14 civils, dont deux enfants ont été tués » aux abords du QG de la police, selon un réseau de militants qui tentent d’organiser les secours et les évacuations vers les rares hôpitaux encore en fonctionnement dans la zone.

En outre, « 217 blessés sont arrivés, dont 72 dans un état critique et 147 ont été opérés », touchés par « des balles perdues, les raids aériens ou les tirs de roquettes » au coeur de quartiers résidentiels, poursuit ce comité de militants.

Les vidéos diffusées par les FSR montrent leurs hommes s’emparant d’importants stocks d’armes et de munitions –l’assurance de pouvoir poursuivre encore longtemps la guerre d’usure lancée le 15 avril.

Selon une source au sein de l’armée, les FRS ont perdu « plus de 400 hommes » dans la prise de ce QG.

L’ONG Acled recense plus de 2.800 morts dans la guerre au Soudan, un bilan largement sous-estimé car aucun des belligérants n’a rendu publiques ses pertes et de nombreux corps jonchent encore les rues de Khartoum ou du Darfour (ouest), où les affrontements sont les plus violents.

– « Roquettes sur les maisons » –

Depuis le début de la guerre, deux tiers des établissements de santé sont hors service. Ceux restés ouverts doivent composer avec des réserves de médicaments quasiment à sec, de longues coupures d’eau et d’électricité et des soignants ayant fui ou ayant été emportés par la guerre.

Les combats se poursuivent également à Nyala, chef-lieu du Darfour-Sud, où au moins 12 civils ont été tués dimanche, selon un médecin.

Dans la nuit, des habitants de Nyala ont fait état de tirs intenses de l’artillerie. « Des roquettes tombent sur des maisons de civils », a rapporté l’un d’eux à l’AFP.

Chaque jour, de nouveaux déplacés fuient les combats, mais aussi les violences sexuelles et les pillages devenus légion.

En tout, plus de 2,5 millions de personnes ont quitté leur maison. Plus d’un demi-million ont traversé des frontières, principalement vers l’Egypte, au Nord, et le Tchad à l’ouest, selon l’ONU.

Avec l’AFP

 

France: Une professeure refuse de corriger les copies en raison d’un recours excessif à ChatGPT

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France: Une professeure refuse de corriger les copies en raison d’un recours excessif à ChatGPT

 

 METZ, 26 juin 2023  – Une professeur d’un institut universitaire en France a décidé de ne pas corriger les copies de ses 120 élèves de première année en raison d’un recours excessif des étudiants au logiciel d’intelligence artificiel ChatGPT.

 

« Il s’agit d’une promo d’environ 120 étudiants de première année (…) qui devaient rendre un document écrit sur le thermalisme », a expliqué lundi Samuel Cruz-Lara, le directeur de l’IUT Charlemagne de Nancy (est)

« Au moment de noter les devoirs de marketing, les enseignants chargés de la correction se sont aperçus que les étudiants avaient fait un usage abusif de ChatGPT: leurs copies ne comprenaient pas la moindre faute d’orthographe, ou alors étaient composées de phrases recherchées », a poursuivi M. Cruz-Lara.

« Si nous avions eu plus de temps, nous aurions pu demander aux étudiants de s’expliquer, ce qu’on a fait avec certains qui ont reconnu les choses à demi-mot. Sauf que nous sommes à la fin de l’année universitaire et au niveau du calendrier il est compliqué pour nous de réagir. »

La professeure responsable de la matière a décidé de manière collégiale, avec ses autres collègues correcteurs qui interviennent dans le module, de ne pas corriger l’épreuve écrite litigieuse.

Le directeur de l’IUT s’est voulu toutefois rassurant: « Les élèves auront quand même une note au niveau de cette matière, ils ne seront pas pénalisés ».

Pour l’avenir, il a décidé « de ne pas couper l’accès à ce genre d’outil depuis l’IUT », mais d' »engager avec les étudiants une discussion bénéfices-dangers et de les accompagner dans l’utilisation de ChatGPT ».

Une modification du règlement intérieur de l’IUT est également envisagée: « On avait déjà un paragraphe sur le plagiat, je vais demander à en rajouter un concernant les outils de type intelligence artificielle, dont l’utilisation sera sanctionnée au même titre que le plagiat ».

De son côté, l’Université de Lorraine, dont l’IUT Charlemagne est une composante, « n’a pas encore pris de décision » générale sur l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Avec l’AFP

Sierra Leone: le président sortant largement en tête au 1er tour, selon des résultats partiels

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Sierra Leone: le président sortant largement en tête au 1er tour, selon des résultats partiels

FREETOWN, 26 juin 2023 – Le président sortant Julius Maada Bio est en tête de l’élection présidentielle en Sierra Leone avec 55,86% des voix après 60% du dépouillement, selon les chiffres partiels fournis lundi par la commission électorale.

Si les tendances se poursuivent, M. Bio serait réélu pour un second mandat puisqu’un candidat est élu dès le premier tour s’il recueille plus de 55% des suffrages.

Avec 1.067.666 voix, M. Bio devance Samura Kamara, qui a reçu 793.751 voix, soit 41,53% des suffrages, selon les chiffres donnés par Mohamed Kenewui Konneh, le président de la commission électorale.

Les résultats définitifs seront annoncés dans les 48 heures, a-t-il précisé.

Quelque 3,4 millions de personnes étaient appelées samedi à choisir entre 13 candidats pour la présidentielle, un scrutin aux allures de revanche de 2018 entre M. Bio, ancien militaire à la retraite de 59 ans qui brigue un second mandat, et M. Kamura, technocrate de 72 ans et chef du Congrès de tout le peuple (APC).

En 2018, M. Bio, candidat du Parti du peuple de la Sierra Leone (SLPP), l’avait emporté au second tour avec 51,8% des voix.

Cette année, M. Bio s’est fait le champion de l’éducation et des droits des femmes. Il a dit privilégier l’agriculture et réduire la dépendance de son pays aux importations alimentaires.

M. Kamara, ministre des Finances puis des Affaires étrangères avant l’avènement de M. Bio en 2018, a indiqué vouloir restaurer la confiance dans les institutions économiques nationales et attirer les investisseurs étrangers.

Les forces de sécurité ont violemment dispersé dimanche soir des opposants à Freetown, au siège du parti APC, alors que l’élection s’était déroulée globalement dans le calme.

Une femme a été tuée dans ces troubles, a dit le porte-parole de l’APC. Son fils de 25 ans, Ibrahim Conteh, a reconnu le corps de sa mère à la morgue, a-t-il dit à l’AFP. Il réclame justice. La police n’a pas confirmé le décès.
Avec l’AFP

Burkina : Remaniement ministériel, procès et effort de paix au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Remaniement ministériel, procès et effort de paix au menu des quotidiens

Ouagadougou, 26 juin 2O23 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce  lundi font écho de la contribution pour l’effort de paix, du procès relatif à l’appel à l’incendie du palais du Moogho Naaba et  du remaniement du gouvernement de  transition, intervenu la veille.

Le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : «  Gouvernement de transition : 4 nouveaux ministres font leur entrée », informant que dans un décret  lu, hier dimanche à 20 heures à la télé nationale, le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara a annoncé le remaniement du gouvernement de transition.

Sur ce même sujet, le  doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Léger remaniement ministériel : 4 nouveaux invités à  la table du capitaine ».

Le journal indique qu’on note dans ce remaniement l’arrivée de quatre ministres en remplacement de quatre autres.

Le journal ajoute que Emile Zerbo remplace le colonel Boukaré Zoungrana à l’Administration territoriale. L’avocat Rodrigue Bayala devient ministre de la justice  en lieu et place de Bibata Nébié/ Ouédraogo.

Le ministère de l’Agriculture revient à Ismael Sombié qui prend la place de Denis Ouédraogo. Le département en charge de l’environnement lui sera dirigé désormais par Roger Baro au lieu de d’Augustin Kaboré.

Sous un autre angle, Sidwaya affiche à sa manchette : « Affaire appel à l’incendie du palais du Mogho Naaba : le  verdict est attendu le 7 juillet prochain »

Le journal informe  que l’audience du procès dit «  appel à incendier le palais du Mogho Naaba » s’est poursuivie le samedi 24 juin 2023 au Tribunal de grande instance Ouaga I avec les réquisitions du parquet et les plaidoiries des avocats de la défense des prévenus.

Selon le journal, le verdict est attendu pour le 7 juillet 2023.

Sidwaya indique que le procureur a requis  contre Marcel Tankoano, une peine de cinq ans de prison ferme, assortie d’une amende de 10 millions, une peine de six mois de prison ferme contre Souleymane Belem.

Ttoujours, selon Sidwaya, le parquet a requis contre Pascal Zaïda, Abdoul Karim Baguian dit Lota, Désiré Guinko, Conombo Boukary, Tapsoba Boukary, Lookman Sawadogo, Alain Alain , Karim Koné une peine de cinq ans de prison ferme accompagnée d’une amende de 5 millions FCFA.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays  relate que Abdoul Karim Baguian dit Lota, Pascal Zaïda, Désiré Guinko, Lookman Sawadogo, Alain Traoré  Boukaré Tapsoba et Boukary Conombo, risquent, selon les réquisitions, la déchéance des droits civiques d’associations.

Sous un autre volet, le quotidien privé L’Observateur Paalga affiche : «  Fonds de soutien patriotique : plus de 52 millions de FCFA dans la caisse »

Le journal renseigne qu’en réponse à l’appel du gouvernement, à soutenir l’effort de paix, la mutuelle des agents du trésor du Burkina, de l’amicale des secrétaires du ministère des finances et de la prospective et les distributeurs de la société Forever living products ont procédé à  une remise conjointe de chèques le vendredi 22 juin.

Il s’agit, ajoute le journal, de trois chèques d’un montant total de 52 512 000 FCFA qui ont été réceptionnés par Nicolas Kobiané, secrétaire général du ministère  des en charge des Finances.

Selon le journal la mutuelle des agents  du trésor du Burkina a répondu à l’appel des autorités avec un chèque  de 50  000 000 FCFA,  l’amicale des secrétaires du ministère des finances et de la prospective avec un chèque de 1 000 000 de FCFA et  les distributeurs de la société Forever living products avec une somme de 1 512 000 FCFA.

Agence d’information du Burkina

LM/ak

Nahouri : des journées des communautés pour renforcer le vivre-ensemble

Les danses traditionnelles ont été l’une des attractions du public

Nahouri : des journées des communautés pour renforcer le vivre-ensemble

Pô, (AIB) – La première édition des Journées provinciales des Communautés du Nahouri (JPC-N) célébrant le vivre-ensemble et la cohésion entre les différents groupes ethniques locales s’est déroulée du 23 au 25 juin 2023, à Pô, avec au programme diverses activités socioculturelles, économiques, éducatives et sportives.

L’évènement est une initiative concertée entre l’ONG ‘’Les Anges gardiens de la Nature’’(AGN), le Haut-commissariat du Nahouri, les Amazones de la paix et les communautés de la province.

Quatorze (14) groupes ethniques vivant au sein du territoire provincial et trois autres groupes ethniques des villes ghanéennes frontalières (Nankana, Sissala et kassena) ont pris part aux activités.

Une conférence publique sur la problématique de la valorisation des pratiques culturelles à l’effet de renforcer la paix et la cohésion sociale, une foire de produits artisanaux, des prestations de troupes de danses et d’artistes traditionnels, des matchs de football entre parents à plaisanterie ont constitué, entre autres, les activités qui ont rythmé les journées de l’édition 2023 des JPC-N.

Plusieurs communautés ont pris part à l’évènement

Parallèlement, l’ONG AGN a tenu sur le site des festivités, un espace de rencontres entre transformateurs, collecteurs, exportateurs et consommateurs de Produits forestiers non ligneux (PFNL), un espace gastronomique de valorisation de produits locaux et PFNL, un bureau d’écoute pour jeunes, femmes et personnes vulnérables sur les possibilités d’accompagnement à l’entreprenariat en particulier l’Eco-entreprenariat….

Le directeur exécutif de AGN, Benjamen Bassono, a confié qu’en plus de l’appui à l’organisation des JPC-N, AGN a mené ces activités connexes dans le cadre du projet « Communautés résilientes » qu’elle exécute grâce à l’appui financier de l’Union européenne. Il s’agit d’un projet, a-t-il confié, qui entend relever les défis du renforcement de la cohésion sociale et l’organisation sociale, le développement des Activités génératrices de revenus (AGR) et la mise en place des filets sociaux dans sa zone d’intervention dont figure le Nahouri.

A écouter M. Bassono, à travers cet engagement pour la tenue effective des JPC-N, AGN entend promouvoir la pratique de la parenté à plaisanterie et les mécanismes traditionnels de prévention et de gestion des conflits communautaires, renforcer les relations d’amitié et de fraternité entre les différentes communautés vivant dans la province du Nahouri et soutenir la réflexion sur la valorisation des pratiques culturelles partagées favorisant la cohésion et la paix.

M. Bassono s’est dit convaincu que les résultats des activités de l’évènement contribueront à une meilleure préservation du paysage PONASI, un complexe écologique qui constitue une des zones d’intervention de AGN dans le cadre de sa mission de préservation et de sécurisation de la biodiversité.

Le directeur exécutif de AGN, Benjamin Bassono, a indiqué que AGN veut contribuer à renforcer les relations d’amitié entre les différentes communautés à travers son soutien à la tenue des JPC-N.

La cérémonie officielle de lancement des activités de la première édition des JPC-N, intervenue au deuxième jour, a connu la participation d’une foule nombreuse et d’invités de marque dont une délégation ministérielle conduite par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, des Trésors humains vivants (THV), des autorités administratives, coutumières et religieuses locales et régionales et une délégation des communautés ghanéennes frontalières du Nahouri.

Leurs porte-parole ont soutenu, tour à tour, dans les messages livrés sur l’estrade, que la valorisation des pratiques culturelles partagées est un gage de paix et de vivre-ensemble entre les communautés.

Plusieurs communautés ont pris part à l’évènement.

Pour le ministre d’Etat Bassolma Bazié particulièrement, les JPC-N revêtent un caractère « inédit et fondamental ». Le renforcement des liens communautaires et la promotion des valeurs traditionnelles, a-t-il dit, sont des leviers contre les conflits et l’extrémisme violent. « Si effectivement on arrive à s’asseoir sur ces ressorts, il n’y aura pas d’insécurité dans notre pays », a insisté le ministre d’Etat.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma, s’est dit satisfaite de l’organisation de l’évènement. « Cette première édition, pour un coup d’essai est finalement un coup de maître », a-t-elle relevé.

Mme Nacoulma a rappelé également que l’initiative des JPC-N s’inscrit surtout dans la vision du président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré, qui appelle à développer les initiatives contribuant « à recoudre le tissu social et à rétablir le mieux vivre ensemble ».

Aussi, elle a félicité les organisateurs et les communautés locales en les exhortant à poursuivre dans la dynamique.

Plusieurs communautés ont pris part à l’évènement

Le chef de Pô, Pô Pè, a rassuré ses hôtes que les communautés locales vont s’approprier l’initiative et travailler à la pérenniser en vue de transmettre aux jeunes générations les valeurs culturelles partagées qui constituent le ciment du vivre-ensemble harmonieux entre les communautés vivant au Nahouri.

L’ONG AGN a décerné, à l’occasion des JPC-N 2023, des trophées d’honneur de l’unité et de la cohésion sociale à des personnalités ainsi qu’au président de la Transition.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

 

La paix et le vivre ensemble célébrés à Pouytenga

Des élèves ont peint sur les rochers des images et des expressions magnifiant la paix et le vivre ensemble.

La paix et le vivre ensemble célébrés à Pouytenga

Pouytenga, (AIB)- L’Association agissons pour nos villages (AGV) avec l’appui de AISA ONG Internationale a commémoré en différé la 6ème édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) les 21 et 22 juin 2023 à Pouytenga, province du Kouritenga. Plusieurs activités ont marqué la commémoration à laquelle ont pris part des scolaires venus de la commune de Zoungou, province du Ganzourgou voisin.

«A la vie, à la paix », c’est sous ce thème que AGV et AISA ONG Internationale ont célébré la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) édition 2023.

Faisant de la culture de la paix et du vivre ensemble leur crédo, l’Association agissons pour nos villages et son partenaire AISA ONG Internationale ont décidé de commémorer cette journée en différé dans la commune de Pouytenga les 21 et 22 juin 2023.

Les élèves se sont fortement mobilisés pour prendre part à l’activité.

Plusieurs activités ont meublé ces journées.  Principalement, la soirée du mercredi 21 juin a été marquée par un concours de poésie des scolaires sur la paix, une émission radiophonique sur la paix, un atelier de secourisme au profit des élèves de l’école de Zooré animé par la brigade nationale des sapeurs-pompiers et une remise de latrines réalisées par AISA ONG internationale à cette même école.

La soirée du 22 juin a mobilisé plusieurs centaines d’élèves, d’enseignants, de parents d’élèves et d’autorités communales dans l’enceinte de l’école Pissy « A » de Pouytenga. Elle a été marquée par un atelier de peinture sur les rochers jouxtant cette école.

Des colombes de la paix, « Amour », « Ici nous sommes unis », « Nous aimons le vivre ensemble » sont entre autres images et expressions que les enfants ont peintes  sur les rochers.

Des contes africains sur la paix, des danses exécutées par les élèves et la plantation de l’arbre de la paix ont clos la soirée.

L’artiste musicien Sana Bob a apporté sa touche à cette soirée avec des sonorités tirées de son répertoire, magnifiant la paix et le vivre ensemble.

Pour le Directeur Exécutif de AGV, Sadate BIKIENGA, cette célébration du JIVEP avec les élèves et les populations, vise à inculquer aux jeunes enfants la culture de Paix mais elle témoigne aussi de l’engagement de tous d’aller vers la Paix dans nos actions quotidiennes.

L’arbre de la paix a été planté à l’école Poissy « A ».

«Cette journée JIVEP interpelle toutes les filles et tous les fils du monde entier et particulièrement nos frères burkinabé pour une attitude pacifique pour cultiver la paix, socle de toute vie communautaire en harmonie», a-t-il dit.

Il a remercié le partenaire AISA ONG Internationale qui, à travers son volet humanitaire, a bien voulu accompagner techniquement et financièrement la célébration de la paix dans un pays en proie à l’insécurité.

L’arbre de la paix a été planté à l’école Poissy « A ».

Sadate Bikienga a aussi témoigné sa reconnaissance  aux autorités burkinabè notamment le ministère en charge de l’Action humanitaire pour sa déclaration en faveur de la paix faite le 16 mai 2023. Au regard de l’engouement qu’a suscité cette activité, M. Bikienga s’est dit satisfait et a donné rendez en 2024 pour une autre édition du JIVEP.

Pour mémoire, la Journée Internationale du vivre ensemble en paix est célébrée chaque 16 mai dans le monde. Elle est une résolution des Nations-unies adoptée le 17 décembre 2017 en Assemblée générale par tous les 193 États membres de l’ONU.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

JIV2 :

JIV3 : M. Sadate Bikienga (lunettes) en compagnie de Sana Bob, donne rendez-vous en 2024 pour une autre JIVEP.

JIV4 : L’arbre de la paix a été planté à l’école Poissy « A ».

 

Pouytenga : Trois salles de classes et un forage pour l’école franco-arabe Al Islamiatou

Une vue des salles de classe remises.

Pouytenga : Trois salles de classes et un forage pour l’école franco-arabe Al Islamiatou

Pouytenga, 25  juin 2023(AIB)- Finis les hangars de fortune pour l’école franco-arabe Al Islamiatou sis au secteur N°3 (Hamagarkin) de Pouytenga. Ce dimanche,  le point focal de l’ONG belge H4M, Sadate Bikienga a officiellement remis à ses responsables, les clés de trois salles de classe équipées et un forage fonctionnel, en marge de la clôture de l’année scolaire de cet établissement.

Trois salles de classes flambant neuves équipées en bancs et bureaux, des latrines et un forage d’eau potable, c’est la composition du don qui a été fait à l’école privée franco-arabe Al Islamiatou du quartier Hamagarkin dans la commune de Pouytenga ce 25 juin 2023.

Estimé à plus d’une dizaine de millions de FCFA, ce don provient de l’ONG belge H4M en partenariat avec l’Association Agissons pour nos villages (AGV).

Selon le directeur exécutif de l’AGV, Sadate Bikienga, ce don est la concrétisation d’une promesse faite en mai 2022 par une équipe de H4M lors d’une visite humanitaire dans ce temple du savoir.

En plus des salles de classe, c’est un forage d’eau potable que l’établissement a bénéficié.

Jadis sous des hangars de fortune, l’établissement a fait aujourd’hui peau neuve avec en plus un forage d’eau potable, le tout dans l’objectif de créer un cadre plus commode pour ces centaines d’enfants en quête des savoirs en langue française et arabe.

Pour M. Bikienga, investir dans l’éducation n’a pas de prix. Faisant sien la pensée selon laquelle « éduquer une fille c’est éduquer une nation », il s’est réjoui de voir beaucoup de filles inscrites dans cet établissement. Il a remercié les parents pour leur prise de conscience et félicité le directeur de l’école et ses collaborateurs pour le travail qu’ils abattent au quotidien pour l’éducation des enfants. Il les a invités à bien prendre soin des infrastructures afin qu’elles durent et profitent à beaucoup de générations.

A l’en croire, c’est la deuxième fois que des salles de classes construites par le partenaire H4M sont inaugurées à Pouytenga. La première fois s’étant déroulée l’année passée et ayant concerné deux salles de classe construites, équipées en mobilier et en énergie solaire dans une école primaire publique.

«C’est beaucoup plus qu’un sentiment de satisfaction mais une leçon d’humanité que nos partenaires de Belgique ne cessent de nous donner au moment où nous en avons réellement besoin avec cette crise sécuritaire qui nous impose autant de défis sociaux» a dit Sadate Bikienga.

Le directeur exécutif de AGV Sadate Bikienga et le directeur de l’école Imam Mohamed Sana procédant à la coupure symbolique du ruban marquant l’inauguration des salles de classe.

Selon lui, c’est au total une centaine de millions que H4M a investis ces dernières années dans les provinces du Kouritenga, du Ganzourgou et du Yatenga à travers entre autres, la réalisation de forages d’eau potable, de salles de classes, de latrines, la remise de tonnes de vivres aux PDI et aux veuves et le parrainage d’orphelins.

La joie du directeur de l’école, Imam Mohamed Sana est indescriptible. Après une vingtaine d’année passée dans des abris précaires à éduquer les enfants, c’est un ouf de soulagement qu’il pousse en ce jour.

Pour lui, en plus des infrastructures, les élèves ont bénéficié de la part des partenaires de fournitures scolaires et autres présents qui les galvanisent.

Il a, tout comme le représentant des parents d’élèves, El Hadj Souleymane Sana, remercié H4M et son point focal, M. Sadate Bikienga et souhaité qu’ils aient plus de moyens pour toujours les accompagner. Il a pris l’engagement de faire bon usage des infrastructures pour la postérité.

Pour le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga, Djibrila Bikienga, l’ONG H4M n’est plus à présenter à Pouytenga tant elle a posé beaucoup d’actes au bénéfice des populations.

Il en veut pour preuves la réalisation de forages et la construction de salles de classes dans plusieurs quartiers de la ville. Pour lui, c’est une épine que H4M enlève au pied la délégation spéciale de Pouytenga.

Il a, au nom du président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga, remercié H4M et l’AGV pour toutes les actions qu’elles ont menées dans la commune et souhaité que le partenariat entre les deux structures perdure afin qu’elles puissent continuer à apporter leurs soutiens au développement de la commune.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Burkina : Remaniement du gouvernement: 4 ministres font leurs entrées

Burkina : Remaniement du gouvernement: 4 ministres font leurs entrées

Ouagadougou, 25 juin 2023(AIB)-Quatre ministres ont fait leurs entrées dans le gouvernement remanié dimanche par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré sur proposition du Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Justice: Rodrigue Bayala

Administration territoriale : Émile Zerbo

Agriculture : Ismaël Sombié

Environnement : Roger Barro.

Agence d’information du Burkina

 

Bobo-Dioulasso : La place de la Nation envahie par les eaux 

Bobo-Dioulasso : La place de la Nation envahie par les eaux 

 

BoboDioulasso, 25 juin 2023(AIB)-Après une forte pluie en début d’après-midi de ce dimanche à Bobo-Dioulasso, le rond-point de la Nation communément appelé «Siraba Wolonfila» a été inondé par des eaux de pluies.

L’eau, au constat sur le terrain, provient en quantité importante de la zone industrielle, traversant ainsi le camp Ouezzin Coulibaly, lui-même jouxtant le marigot Houet.

La quantité d’eau est telle qu’il est difficile, voire impossible, pour les motocyclistes de passer au rond-point.

Les plus courageux forcent la traversée et d’autres éteignent leurs engins pour passer en les poussant, alors que de nombreux autres jouent les spectateurs.

Selon plusieurs personnes sur place, il s’agit probablement «d’une eau venue d’ailleurs».

Le rond-point, foi de certaines autres, n’a jamais enregistré un tel passage d’eau.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

JMT/ata

Burkina : Anéantissement d’une soixantaine de terroristes en provenance du Niger

Burkina : Anéantissement d’une soixantaine de terroristes en provenance du Niger

Ouagadougou, 24 juin 2023(AIB)-Les Forces combattantes burkinabè ont neutralisé ces dernières heures, à travers le pays, de nombreux terroristes dont une soixantaine en provenance du Niger, a appris l’AIB samedi auprès de sources sécuritaires.

Les services de renseignements burkinabè ont eu vent de l’arrivée massive de terroristes en provenance du Niger.

Ainsi hier, ils ont pu détecter un groupe d’environ une soixantaine d’assaillants dans un hameau de culture abandonné au niveau de la région de l’Est.

Les vecteurs aériens ont mené des frappes concluantes sur les ennemis, permettant leur anéantissement.

Le même jour, un Bataillon d’intervention rapide a mené une offensive de plusieurs heures contre une base terroriste dans la zone de Comin Yanga dans la région du Centre-est.

La bravoure et la détermination des boys ont permis d’infliger de lourdes pertes aux terroristes au bout de violents combats.

A Boussou dans la région du Nord, les Forces combattantes ont neutralisé plusieurs terroristes, lors d’une riposte. Des armes ont été récupérées pendant les combats.

Selon les informateurs de l’AIB, les opérations se poursuivent à l’échelle du territoire national pour rétablir la paix.

Agence d’information du Burkina

NB: photo d’archive et d’illustration.

Marché central de Kongoussi : Six boutiques parties en fumée

Marché central de Kongoussi : Six boutiques parties en fumée

 

Kongoussi,24 juin 2023,(AIB)-Six boutiques du marché central de Kongoussi sont parties en fumée au petit matin du 22 juin 2023, occasionnant d’énormes pertes pour les propriétaires, a constaté l’AIB sur place.

Six boutiques situées au côté Ouest du grand marché de Kongoussi ont été décimées par un incendie très tôt dans la matinée du jeudi 22 juin 2023.

Les boutiques concernées, contenaient des produits divers comme des céréales, du matériel électroménager et bien d’autres articles.

Selon Prosper Ouédraogo, propriétaire d’une des boutiques, c’est vers 4 heures du matin qu’il a été contacté que sa boutique a pris feu.

«J’’ai dépêché immédiatement un enfant d’aller faire le constat et quand il est arrivé, c’est en pleurs qu’il m’a fait le retour que les dégâts sont énormes. Je me suis déporté sur les lieux et j’ai trouvé que la population se débattait pour arrêter la propagation du feu. Personnellement, j’avais plus de 120 sacs de 100kg de maïs à l’intérieur et tout a été consumé. Vraiment c’est déplorable » a-t-il témoigné, les yeux mouillés.

Vendredi matin, une délégation provinciale conduite par le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo, le premier vice-président de la commune de Kongoussi, Etienne Sawadogo, le président provincial de la chambre de commerce du Bam, Adama Ouédraogo, s’est rendue sur les lieux pour constater les dégâts et apporter du réconfort aux commerçants.

« J’ai pu constater que six boutiques sont parties en fumée. Pour le moment, nous ignorons les causes et je pense qu’a l’issue du constat, nous devrons être situés sur les vraies causes. En attendant, il semblerait que c’est suite à un court circuit. Je dis bien il semblerait. Donc attendons les conclusions des constats pour être situés sur les causes réelles » a déclaré le premier-vice président de la délégation spéciale de Kongoussi.

Les commerçants victimes du sinistre disent compter sur l’accompagnement de la municipalité et des bonnes volontés pour la reprise de leurs activités.

Quant au secrétaire général de la province, il a réconforté les proprietaires des boutiques puis a invité les commerçants à avoir un esprit de solidarité envers les victimes de l’incendie.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Namentenga : Des échanges sur un plan d’actions triennal de la transhumance

Burkina-Province-Namentenga-Concertations

Namentenga : Des échanges sur un plan d’actions triennal de la transhumance

 Boulsa (AIB)- Les membres du Comité provincial de transhumance (COPT) du Namentenga ont échangé le lundi 19 juin 2023, au cours de leur 1ère session, sur l’état de lieu de la transhumance pour l’élaboration d’un plan d’actions triennal répondant aux attentes des acteurs de l’élevage, dans un contexte sécuritaire difficile.

Les couloirs de passage du bétail, les forets protégées, les difficultés d’acquisition du Certificat national de transhumance (CNT) ou du Certificat international de transhumance (CIT) ont été, entre autres, les problèmes évoqués au plan régional que provincial par les acteurs du domaine de l’élevage.

Pour ce faire, les participants ont échangé sur les tenants et les aboutissants de la transhumance pour une bonne gestion du secteur, en vue de mieux répondre aux attentes des acteurs.

Ils se sont également convenus de l’élaboration d’un plan d’actions triennal dont l’avant-projet a été confié aux techniciens du domaine.

Selon le directeur régional des Ressources animales et halieutiques du Centre-Nord, Hamidou Zoungrana, les problèmes liés à la transhumance vont être débattus avec des propositions de solutions.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a salué la tenue de cette première session, qui selon lui, accorde un intérêt particulier au secteur de l’élevage.

M. Conseiga a par ailleurs remercié les communicateurs pour la qualité de leurs exposés, le Projet régional d’appui au pastoralisme dans le sahel (PRAPS) pour son appui financier.

Le premier responsable de la province a aussi sollicité l’accompagnement des autres partenaires au développement pour faciliter le fonctionnement du COPT.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

Des jeunes Africains invités à être aux premiers rangs de la lutte pour la bonne gouvernance

Des jeunes Africains invités à être aux premiers rangs de la lutte pour la bonne gouvernance

Ouagadougou, 23 juin 2023(AIB)-Les ministres Bazolma Bazié et Jean Emmanuel Ouédraogo ont exhorté vendredi,  250 jeunes Africains réunis à Ouagadougou pour la 1ère édition du Forum Africain sur le Leadership et la Gouvernance Démocratique (FALGD), à être aux avants postes de ce combat, également mené par la Transition burkinabè.

Le consortium des organisations de jeunes leaders engagés pour la promotion de la bonne gouvernance au BurkinaFaso, Governance and Leadership by Youth (GOLY), organise les 23 et 24 juin 2023, à Ouagadougou, la 1ère édition du Forum Africain sur le Leadership et la Gouvernance Démocratique (FALGD), sous le thème : «Jeunesse et leadership africain face aux défis de la bonne gouvernance et de la consolidation de la paix : pistes de réflexions ».

Selon le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, patron de la cérémonie, l’Afrique est confrontée à des problèmes économiques, de corruption, à l’insécurité ainsi que d’autres obstacles qui entravent sa progression et qui commandent que l’on s’y penche.

«Cette crise complexe et multidimensionnelle que le Burkina Faso traverse puise ses origines dans la mal gouvernance, la corruption, le pillage et la répartition illégale des ressources», a-t-il déploré.

Face à cela, il a relevé que le leadership et la gouvernance démocratique sont l’un des enjeux les plus pressants de l’Afrique. Et d’ajouter que promouvoir donc ces valeurs, c’est renforcer les fondamentaux de la société burkinabè, créer un environnement propice à la paix, la stabilité et à la prospérité durable.

Jean Emmanuel Ouédraogo a, dans cette dynamique, exhorté les jeunes à être aux premiers rangs de ce combat que mène le gouvernement la Transition, en faisant du Burkina Faso un pays dans lequel la bonne gouvernance sera la chose la mieux partagée.

S’adressant aux jeunes à ce forum de haut niveau, le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, les a rappelés leur rôle combien important dans le devenir du Burkina Faso.

«Notre pays est malade, aujourd’hui, par la faute de la mal gouvernance, l’injustice, le pillage des ressources via la corruption et le chômage de la jeunesse… Vous qui êtes l’avenir du Faso, vous devriez continuer à cultiver les valeurs de patriotisme, d’intégrité, de courage, de solidarité, si chères à notre Nation », a-t-il invité.

Pour le président du comité d’organisation du FALDG, Dr Lassané Zongo, ce forum est créé dans le but de promouvoir les valeurs de bonne gouvernance en Afrique. Deux jours durant, environ 250 jeunes du Burkina Faso et d’autres pays comme le Tchad, le Mali, la Côte d’ivoire, le Niger seront outillés sur des thématiques en lien avec la bonne gouvernance.

Au nombre de ces axes de réflexions, il a cité «Gouvernance socioéconomique : Quels leviers pour l’épanouissement de la jeunesse dans un contexte de crise sécuritaire ?», « Gouvernance administrative :Quels leviers pour booster les performances de l’administration publique?», «Jeunesse, Formation et Emploi : Quels leviers actionner? », «  Gouvernance du secteur de la sécurité : Quelle contribution de la jeunesse pour sortir le pays de l’impasse sécuritaire ? », etc.

Il est également  prévu des ateliers, des sessions B to B, des talks show

Pour Dr Zongo, la jeunesse est la cheville ouvrière du développement de tout pays et elle doit être instruite sur ces questions afin de pouvoir participer activement au développement de la nation par une nouvelle dynamique.

L’ONG Diakonia, Inter peace, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) ont soutenus GOLY dans la mise en œuvre de ce forum.

Agence d’information du Burkina

SB-IB/ata

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