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Bazèga/Forum sur l’éducation : Les acteurs prennent des engagements pour une éducation de qualité dans la province

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Bazèga/Forum sur l’éducation : Les acteurs prennent des engagements pour une éducation de qualité dans la province

Kombissiri, (AIB)-Les leaders d’opinion et les acteurs de l’éducation de la province du Bazèga, se sont réunis le mardi 19 septembre 2023 à Kombissiri, pour prendre des engagements sur les stratégies à développer pour une éducation de qualité, pour le forum sur l’éducation. Les activités du forum ont été présidées par la Secrétaire générale de la province du Bazèga, Wossolème Clarisse Denni.

La province du Bazèga a enregistré en cette fin d’année scolaire 2022-2023, un taux de succès de 76,73% au certificat d’études primaires (CEP).

Cette performance a conduit les autorités en charge de l’éducation d’organiser un forum ayant pour thème ‹‹ Renforcement des stratégies de maintien ou d’amélioration du taux de succès de 76,73% au CEP dans la province du Bazèga en 2024››.

Cette activité se tient dans le cadre du projet d’amélioration de la qualité de l’éducation par le renforcement de la collaboration école-communauté (PAQER-CEC), mis en place par le ministère en charge de l’éducation nationale avec le soutien de l’agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Le forum a permis aux acteurs de l’éducation de revenir sur les bonnes pratiques qui ont concouru au taux de succès au CEP en 2023 au Bazèga et d’élaborer des stratégies de consolidation et d’amélioration des bonnes pratiques à mettre en œuvre pour maintenir ou améliorer le taux de succès de 76,73%.

Les travaux du forum ont également permis aux différents acteurs de l’éducation de prendre des résolutions et des engagements pour la mise en œuvre des stratégies ainsi définies.

A ce titre, ils se sont engagés à promouvoir la cantine endogène à travers les champs et jardins scolaires avec l’implication des communautés et des autorités locales, renforcer l’encadrement pédagogique des enseignants tout en créant des cadres de partage d’expériences et de bonnes pratiques et sensibiliser la communauté éducative pour sa pleine implication dans le suivi des activités scolaires, entre autres.

La Secrétaire générale de la province du Bazèga, Wossolème Clarisse Denni, a salué la tenue du forum qui a permis de trouver des solutions endogènes pour maintenir ou améliorer les résultats du CEP en 2024 dans la province.

Des recommandations ont été faites pour un suivi des engagements pris.

Agence d’information du Burkina

TPT/hb/bz

Les « lêkê », chaussures du pauvre devenues symbole de la culture ivoirienne

Les « lêkê », chaussures du pauvre devenues symbole de la culture ivoirienne

ABIDJAN, 19 sept 2023- A Abidjan, la saison des pluies prend fin mais on ne range jamais ses « lêkê », ces chaussures ouvertes en plastique, résistantes à l’eau et à bas prix, sont devenues un symbole de l’identité culturelle ivoirienne.

« Tout le monde a porté des +lêkê+ », lance Rokia Daniogo, commerçante de 33 ans, assise au coin d’une rue dans l’immense marché du quartier de Treichville, où sont accolées des centaines d’étals surchargés de marchandises et objets divers.

« Tous les enfants portent (les) lêkê, même les bébés », ajoute-t-elle. « Ils s’en vont jouer au ballon avec ça, ils s’en vont à l’école avec ça », explique cette mère de quatre enfants qui en portent « tous », depuis qu’ils savent marcher. Et « ils aiment bien », insiste-t-elle.

« On portait ça déjà tout petits », confirme Patrick Nguessan, déambulant entre les stands, même s’il les trouve « inconfortables » aujourd’hui.

A quelques mètres de Rokia Daniogo, Ousmane Kaba en vend et porte une paire blanche « chaque jour ». « Je me sens à l’aise dedans », dit-il, et « ça se vend bien », surtout aux jeunes « de 18 à 35 ans » comme lui, « et pendant la saison pluvieuse ».

De mai à septembre, de violents orages font parfois tomber des pluies torrentielles, rendant certaines rues impraticables.

                                        – Identité ivoirienne –

Les « lêkê » – chaussures de conception française nées après la Seconde Guerre mondiale dont une partie est fabriquée en Côte d’Ivoire et l’autre importée – sont vendues sur les marchés ivoiriens « depuis 30 ou 40 ans », avant l’arrivée des tongs dans le pays, selon Mounir Ben, commerçant.

Mais le succès mondial des tongs n’a pas réussi à détrôner les « lêkê », devenus un symbole de l’identité du pays.

« Au Sénégal, au Mali, il y en a, mais en Côte d’Ivoire ça marche fort », confirme un commerçant sénégalais, Samba Basse.

La critique de mode ivoirienne Emmanuelle Keïta trouve également l’origine des « lêkê » dans les années 1980, aux pieds de ceux qui « disposaient de peu de moyens » financiers.

« Les gens qui faisaient du zouglou (genre musical urbain, dont les premiers chanteurs dénonçaient la précarité de la vie estudiantine) avaient des +lêkê+ aux pieds, et le zouglou reste l’identité musicale la plus connue » du pays, dit-elle.

« Pour moi c’est un accessoire de mode incontournable pour le +grouilleur+, pour le gars qui se bat, qui travaille beaucoup », mais qui est pauvre, explique la styliste.

Comme les apprentis des « gbaka », les minibus qui desservent Abidjan et ses alentours.

Ces jeunes hommes formés par les chauffeurs passent les trajets accrochés aux portes arrières des véhicules, dont ils descendent régulièrement pour courir après des clients à chaque arrêt, « lêkê » aux pieds.

                                           – « Lêkê » de luxe –

« Les lêkê, ça facilite tout », elles « sont légères » assure Seydou Sow, qui les utilise sur son lieu de travail, un magasin dans lequel il transporte des charges lourdes.

Leur prix est le premier facteur de succès: elles coûtent en moyenne 1.000 francs CFA, soit 1,50 euro.

Les modèles sont variés: chaussures unies, transparentes, à motifs, aux couleurs nationales (orange, blanc et vert), affichant des noms de footballeurs comme le Français Basile Boli ou l’Argentin Lionel Messi. Et toutes les classes sociales en portent.

« Quand tu es pauvre, on se dit que tu n’as que ça », mais « quant tu es riche, ça te fait passer pour un mec cool, humble », explique Emmanuelle Keïta.

Les « lêkê » les plus chères que vend Mounir Ben coûtent 2.000 francs (3 euros). Ce sont les « benguistes », nom moqueur dont les Ivoiriens affublent les Africains expatriés en Europe, censés avoir de l’argent. Leur semelle est plus épaisse, adaptée à la courbe des pieds, « plus résistante », et « ne glisse pas » selon lui.

Mais des marques de luxe sont allées bien plus loin: Gucci en propose une paire à 400 euros, quand la version compensée de Prada coûte 500 euros.

AFP

Namentenga : L’ex-maire de la commune de Boulsa offre des vivres aux PDI 

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Namentenga : L’ex-maire de la commune de Boulsa offre des vivres aux PDI 

Boulsa, (AIB)- Le président du Conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Namentenga, le Haut-Commissaire de ladite province, Adama Conseiga, a présidé ce mercredi 20 septembre 2023, la cérémonie de remise de 3 tonnes de maïs, offerts par l’ex maire de la commune de Boulsa, Régis Aimé Roger Kaboret, en soutien aux Personnes déplacées internes (PDI).

En recevant ce don, le président du Conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Namentenga, Adama Conseiga, a, au nom du gouvernement et de celui du gouverneur de la région du Centre-Nord, salué le geste du donateur.

Il a saisi l’occasion pour inviter les filles et fils de la province à maintenir le geste de solidarité dont ils ont toujours fait montre.

Selon le Directeur provincial en charge de l’action humanitaire, Noregma Ouédraogo, à la date du 28 aout 2023, sa direction dénombrait 81 525 Personnes déplacées internes.

« La récente dotation du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) en vivres a permis de regarnir un tant soit peu les magasins qui auparavant, étaient vides », a-t-il indiqué.

Régis Aimé Kaboret a ajouté que c’est au regard de cette situation malheureuse, qu’il a mis sa main à la pâte pour soulager un tant soit peu la souffrance de ses parents déplacés internes par des vivres.

Le Haut-Commissaire de la province du Namentenga a au nom de sa hiérarchie, salué vivement le geste du donateur et lui a rassuré que le don parviendra à qui de droit.

Il a saisi également l’occasion pour renouveler ses remerciements aux filles et fils de la province qui, depuis, manifestent leur solidarité agissante aux PDI par des dons divers avant de les inviter à n’avoir de cesse d’apporter son soutien car, selon lui, les besoins sont toujours énormes.

Agence d’information du Burkina

JBD/hb/bz

 

 

 

Burkina : La Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme dénonce le « gangstérisme économique » des opérateurs de téléphonie mobile

Burkina-Communiqué

Burkina : La Plateforme des associations de défense des droits de l’Homme dénonce le « gangstérisme économique » des opérateurs de téléphonie mobile

Ouagadougou, 20 sept. 2023 (AIB)- La Plateforme des associations de défense des droits de l’Homme (PADDH) a dénoncé dans un communiqué de presse parvenue ce mercredi à l’AIB, « avec la dernière énergie, des pratiques commerciales à la limite du gangstérisme économique » des opérateurs de téléphonie mobile du Burkina.

Dans un communiqué de presse parvenu ce mercredi à l’AIB, la Plateforme des associations de défense des droits de l’Homme (PADDH) dit constater « avec stupéfaction que les opérateurs de téléphonie mobile ont refusé d’appliquer la décision de l’Autorité de régulation des communications et des postes (ARCEP) portant fixation des conditions et des modalités de fourniture de services ».

Ces derniers, indique le communiqué, « reprochent à l’ARCEP d’avoir pris une mesure contre les intérêts des consommateurs et fixé les prix en détails des services. A l’approche du délai de mise en œuvre de la décision, ils ont introduit un recours en annulation de la mesure auprès du Conseil d’état et un référé en sa suspension ».

Selon le porte-parole de la Plateforme, Adama Bayala, « l’on constate manifestement que les opérateurs refusent d’appliquer la décision, entré en vigueur, ce 13 septembre 2023 à 00H ».

Il a souligné que « cette décision offre la possibilité (aux clients) d’émettre des appels sur tous réseaux avec des bonus ; d’envoyer des SMS sur tous réseaux avec des bonus ; de fixer un délai minimum d’un mois pour toute suscription supérieure ou égale à 1 giga ; de couper les bonus les plus courts, avant de s’attaquer aux bonus les plus longs ; de rembourser les bonus coupés, après la souscription d’une offre similaire ».

La Plateforme par la voix de son porte-parole « dénonce avec la dernière énergie des pratiques commerciales à la limite du gangstérisme économique (des opérateurs de téléphonie mobile) ».

Elle dénonce également « la violation de nos lois, le mépris de nos institutions et de la décision de l’ARCEP qui a un  caractère exécutoire et elle dénonce enfin la voracité des opérateurs de téléphonie mobile, incapables d’établir des relations partenariales gagnant-gagnant avec les consommateurs qu’ils perçoivent tout simplement comme des vaches à lait à pressurer ».

La PADDH dit ne pas comprendre « le rétropédalage des opérateurs de téléphonie mobile qui s’étaient engagés pourtant, le 14 avril dernier, à envisager la révision du délai de validité des offres ; du coût de la connexion ; d’une meilleure gestion des bonus des consommateurs ; d’une meilleure lisibilité des services payés (offres) ».

Adama Bayala « appelle les autorités gouvernementales à veiller au respect des lois » et « surtout l’ARCEP à déclencher le mécanisme de sanctions disciplinaires ».

De son avis, « la décision de l’ARCEP est une avancée à la petite semelle qui devrait être suivie par d’autres plus importantes pour des prix abordables et des services de qualité ».

Pour finir, le porte-parole de la PADDH « appelle les consommateurs à RESTER MOBILISES et DETERMINES, en attendant les mots d’ordre à venir ».

La Plateforme « se réserve le droit de faire valoir ses droits auprès du juge, non sans noter que la saisine du juge n’exonère pas les opérateurs d’appliquer la décision. Aussi se réserve-t-elle le droit d‘organiser des actions plus vigoureuses pour assurer le respect des droits du consommateur burkinabè », affirme-t-il.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Le président rwandais Kagame a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle en 2024

POLITIQUE: RWANDA-ÉLECTION-PRÉSIDENT-CANDIDAT

Le président rwandais Kagame a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle en 2024

PRETORIA, 20 septembre. /TASS/. Le président rwandais Paul Kagame, qui est au pouvoir depuis 23 ans, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle en 2024. C’est ce qu’il a déclaré dans une interview au magazine Jeune Afrique.

« Je suis effectivement candidat, a-t-il lancé. Désolé pour l’Occident, mais ce que pensent ces pays n’est pas notre problème », a ajouté M. Kagame, commentant la réaction de l’Occident à sa décision de participer à l’élection.

« Je suis heureux de la confiance que les Rwandais m’accordent. Je les servirai toujours, autant que je peux et quand je peux », a promis le président rwandais.

Kagame a 65 ans. Il a été élu président du Rwanda pour la première fois en 2000. Quinze ans plus tard, un référendum, qui a aboli la disposition constitutionnelle qui limitait à deux les mandats d’une personne à la tête de l’État, avait eu lieu. Lors de la dernière élection présidentielle en 2017, M. Kagame avait obtenu 98,8% des voix.

Avec TASS

Burkina : Ringo club, une structure qui promeut le sport et les études

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Burkina : Ringo club, une structure qui promeut le sport et les études

Ouagadougou, 20 sept. 2023 (AIB) – La présidente de Ringo club Gloria Guissou a organisé le vendredi 15 septembre 2023 à Ouagadougou, une conférence de presse pour présenter officiellement sa structure qui accompagne les jeunes Burkinabè à travers le sport et les études.

En trois années de vie Ringo club c’est 22 bourses octroyées (2022-2023). Pour le programme de bourse sport-étude dans la cohorte 2023-2024, c’est 133 candidatures examinées sur 136 dossiers reçus, 93 candidats admissibles dont 10 à Ouagadougou et 7 à Bobo-Dioulasso (collège et lycée), 18 candidats à Ouagadougou et 8 à Bobo-Dioulasso (pour les Universités) et au niveau de la formation professionnelle c’est 25 candidats à Ouagadougou et 13 candidats à Bobo-Dioulasso.

Enfin Ringo a reconduit 12 bourses sur 15. Pour le programme Ringostar, 15 athlètes ont été enregistrés. Dans la catégorie Ringo Self Défense spécial 300 femmes et filles participent.

« Le bilan est satisfaisant », se réjouie la présidente de Ringo club Gloria Guissou. « Je ne dirai pas très (satisfaisant), parce que nous voulons aller plus loin ».

Toutes ces performances ont été réalisées grâces à l’accompagnement des partenaires de la structure. L’objectif de la conférence de presse était non seulement de présenter la structure qui travaillait pratiquement dans l’ombre depuis trois ans pour se faire une image au-delà du monde sportif, mais également de faire le bilan de ces trois années.

Comme dans bien de structures, Ringo club connait des difficultés qui « sont d’ordre financier (il faut gérer les équipes, il faut que les programmes fonctionnent…) », a mentionné la présidente Gloria Guissou. Elle appelle les partenaires ouverts aux propositions pour accompagner les jeunes car pour elle au vue de « notre situation sécuritaire, ils font partie de ceux qui vendent positivement notre image et qui vont embellir la presse par leurs médailles etc. ».

Gloria Guissou explique également que sa structure fait contribuer les bénéficiaires « parce que généralement ce qui est gratuit n’est pas très entretenu. Il faut qu’il y ait de la redevabilité sur le plan sportif, sur le plan des médailles mais qu’ils contribuent pour le suivi pour permettre que nous puissions aller plus loin avec eux ».

Un des bénéficiaires depuis 3 ans, de la bourse sportive Ringostar Ousséni Tapsoba (pratiquant le tennis de table) clame sa satisfaction.

« Je bénéficie du programme Ringo qui me permet en tant que sportif de vraiment performer dans le haut niveau. Grâce à Ringo j’arrive à participer à des compétitions de haut niveau et j’arrive à m’imposer. A travers le programme Ringo nous avons eu la chance de participer à des programmes de préparation physiques à Slamazone gym qui nous permet d’être au top niveau. J’ai déjà remporté la médaille d’or de la coupe de l’ambassadeur de Chine ensuite je suis allé remporter une médaille pendant le stage international à Lomé et je suis revenu remporter mon 10e titre de champion national de tennis de table. Le programme Ringo m’a beaucoup aidé », dit-il.

Ringo club est une organisation éduco-sportive dont le rôle est d’accompagner le développement socio-éducatif des jeunes Burkinabè à travers le sport.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Le Système des Nations Unies réitère son engagement à accompagner le Burkina Faso dans le domaine de la Sécurité, le nucléaire et la protection de l’enfance, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU 

Le Système des Nations Unies réitère son engagement à accompagner le Burkina Faso dans le domaine de la Sécurité, le nucléaire et la protection de l’enfance, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU 

( New York, mercredi 20 septembre 2023)

La Cheffe de la diplomatie burkinabè, son excellence Mme Olivia Rouamba a rencontré ce mardi 19 septembre 2023 à New York des personnalités du système des nations Unies en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Sur la question des violences à l’égard des enfants, la représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Nagat Maal, a dit toute la disponibilité de sa structure à soutenir le Burkina Faso dans l’optique de  »mettre fin aux violences à l’égard des enfants ».

Avec le Secrétaire général de l » Organisation du traité pour l’élimination des essais nucléaires ( OTIS) Monsieur Gilles Michaud, il a été question de la coopération entre le Burkina Faso et l’OTIS, dont un centre est basé au pays des hommes intègres. Du reste, le patron de l’OTIS aura marqué son accord pour une visite de terrain au Burkina Faso dans l’optique de consolider cette coopération a souligné Mme la Ministre, Son Excellence Olivia Rouamba.

Quant au Sous-secrétaire général pour la sécurité et la sûreté, Monsieur Gilles Michaud, il a surtout été question de voir dans quelle mesure l’ONU peut continuer à apporter son soutien au Burkina Faso dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme.

Sur ce volet, la cheffe de la diplomatie burkinabè a loué  »des échanges salutaires qui dénotent de la bonne volonté du système des nations unies à accompagner le Burkina Faso pour une sortie de crise ».

DCRP/MAECR-BE

Burkina: Le quitus des députés pour l’envoi d’un contingent au Niger monopolise la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Le quitus des députés pour l’envoi d’un contingent au Niger monopolise la Une des journaux

Ouagadougou, 20 sept. 2023 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée essentiellement par le vote, la veille,  à l’Assemblée législative de transition (ALT), de la loi autorisant le Burkina Faso à envoyer un contingent militaire en république du Niger.

Le quotidien national Sidwaya laisse lire en première page : « Envoi d’un contingent militaire au Niger : Les députés donnent le feu vert  ».

Le journal rapporte que l’Assemblée législative de transition (ALT), au cours de sa séance plénière du mardi 19 septembre 2023 à l’hémicycle, a adopté quatre projets de loi parmi lesquels, celui portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè en République du Niger.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien affiche : « Envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger : la représentation nationale donne son quitus », là où Le Pays, autre quotidien privé, mentionne : « L’ALT donne son feu vert ».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore en manchette : « Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : Les députés ouvrent la voie ».

« Quitus du parlement burkinabè pour l’envoi d’un corps expéditionnaire au Niger : Parce que c’est Niamey, parce que c’est Ouaga ! », titre, pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui consacre  son éditorial à cette actualité.

Le journal rappelle qu’« annoncé à grands coups médiatiques, répété comme un mantra par le capitaine IB (Ibrahim Traoré, président de la Transition, Ndlr) et plusieurs de ses proches collaborateurs, le soutien militaire au Niger est devenu un impératif catégorique pour le Burkina Faso ».

De l’avis de l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, sur le plan de la casuistique et bien d’autres considérations, d’aucuns peuvent trouver à redire.

« C’est un choix d’un pouvoir de Transition, militaire de surcroit et qui a opté de faire dans le changement, quitte à casser des codes, à rebuter, à créer des inimitiés inextinguibles, mais le MPSR 2 semble décider à faire ce qu’il estime être son devoir, et bénéfique pour le Burkina Faso », s’empresse-t-il d’ajouter.

Et de conclure que « les Burkinabè jugeront l’Histoire surtout seul maître in fine, portera sa sentence sans appel et sans repentir ! ».

Agence d’information du Burkina

Zondoma/Energie solaire : 40 jeunes prêts à l’emploi dans le Nord

1-Les participants ont été invités à réinvestir leurs savoir-faire pour les communautés.

Zondoma/Energie solaire : 40 jeunes prêts à l’emploi dans le Nord

Gourcy,(AIB)-L’Association Monde Rural (AMR) a organisé le samedi 16 septembre 2023 à Gourcy, la cérémonie officielle marquant la fin de formation de 40 jeunes de la Région du Nord en énergie solaire et en technique d’installation de kits solaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS), l’Association Monde Rural (AMR)  a organisé une session de formation au bénéfice de 40 jeunes dont 27garçons et 13 filles.

La cérémonie officielle marquant la fin de cette session s’est déroulée le samedi 16 septembre 2023 au siège de l’association à Gourcy.

2 Sylvie Ouédraogo de la commune de Gourcy, compte se mettre immédiatement au travail avec les connaissances et le matériel reçus.

Placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Zondoma, elle a connu la présence des présidents de délégations spéciales des communes bénéficiaires du projet , des directeurs et chefs de services provinciaux, des responsables d’organisations de la société civile, etc.

Le Directeur de la vie associative de l’AMR Abdoulaye Savadogo a indiqué que cette session a ciblé des jeunes de neuf communes de la région du Nord à savoir Arbollé, Yako, Gourcy , Ouahigouya,  Thiou, Namissiguima, Barga,Titao et Ouindigui. Elle vise à  accroitre  les capacités des collectivités territoriales à développer une résilience dans le domaine de l’énergie domestique en exploitant les potentialités du solaire.

3-Pour Issa Yabré qui a conduit la formation, l’installation, l’entretien et le développement des systèmes photovoltaïques, n’ont plus de secrets pour ses élèves.

C’est donc une satisfaction pour lui de voir ces apprenants prêts à contribution à la production d’une énergie propre et accessible à leurs communautés.

La représentante du Président de la délégation spéciale de Gourcy, Djéneba Ouédraogo, a salué cette initiative qui, selon elle, est une bénédiction pour toute les communes bénéficiaires qui disposent désormais de compétences à même de participer au développement et à l’épanouissement des populations.

« Je vous invite à utiliser ces compétences pour la création de nouvelles opportunités d’emplois » a t- elle conseillé aux jeunes.

Par la voix de leur représentant Jecolia Zoungrana, les bénéficiaires ont traduit leurs reconnaissances à l’AMR, aux formateurs et aux autorités locales pour l’effectivité et la qualité de la formation qu’ils ont reçue.

4- Le représentant du Haut-commissaire Tasséré Porgo (droite) remettant un kit à un apprenant.

 »Nous sommes prêts à mettre en pratique ce que nous avons appris et à travailler main dans la main avec les communautés pour un avenir meilleur  » a-t-elle déclaré.

 »L’énergie solaire est une ressource abondante dans notre pays, et votre formation ouvre des portes vers un avenir prometteur tant pour vous que pour les communautés », a reconnu Tasséré Porgo, s’exprimant au nom du Haut-commissaire de la province Zondoma.

Il a par ailleurs exhorté les jeunes à inspirer les autres par la mise en œuvre des compétences acquises. Des cours théoriques et pratiques sur les systèmes d’électrifications photovoltaïques, le dimensionnement suivi d’un cas pratique d’installation effectué sur un bâtiment de l’AMR ont constitué l’ossature des dix jours de formation, à l’issue de laquelle chacun des apprenants a reçu un kit complet  et une attestation de participation.

Il faut rappeler que l’AMR a été retenu pour la mise en œuvre de la composante3 du PCRSS dans  les régions du Nord et Sahel sur financement de l’État burkinabè et de la Banque Mondiale.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

 

 

 

 

 

Burkina/Région du Nord: 698 salles de classes seront rouvertes à la rentrée, Resp

Burkina/Région du Nord: 698 salles de classes seront rouvertes à la rentrée, Resp

Ouahigouya, 18 sept.2023 (AIB)-Le Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire, et non formelle de la région du Nord, Rémi Sawadogo, a confié à l’AIB dans un entretien, que grâce aux retours progressifs des populations dans certaines localités,  698 salles de classes seront rouvertes à la rentrée scolaire 2023-2024, dans sa circonscription éducative.

Agence d’information du Burkina (AIB) : La rentrée administrative a eu lieu il y a quelques jours pouvez-vous faire le point sur la situation dans la région du Nord ?

Rémi Sawadogo (R.S) : La rentrée administrative est effective depuis le 15 septembre 2023. C’est le constat que nous avons fait en visitant tour à tour les écoles primaires et les centres d’éveil et d’éducation préscolaires des provinces du Passoré, du Yatenga, du Zondoma et les sites d’accueil des élèves déplacés internes (EDI) du Loroum. A toutes les étapes c’est avec joie et espoir que nous avons constaté que le personnel administratif et pédagogique est prêt pour accueillir les apprenants.

(AIB) : Est-ce que l’on peut dire que tous les enfants de la région iront à l’école cette année ?

(R.S) : Nous pouvons dire que le maximum d’enfants de la région reprendra le chemin de l’école au regard des dispositions prises pour favoriser les inscriptions et réinscriptions des enfants dans les écoles du primaire et du préscolaire.

(AIB) : Y a-t-il des initiatives locales qui sont prises pour le personnel passif et les élèves déplacés internes de la région compte tenu de la fermeture de certaines écoles du fait de l’insécurité ? 

(R.S) : Il faut signaler qu’en raison effectivement de la situation sécuritaire et humanitaire dans la région du Nord, plusieurs classes du public et du privé ont été fermées avec pour conséquence un flux important d’EDI dans les chefs-lieux de provinces, avec un nombre important d’enseignants mis au «chômage».

Pour cette rentrée scolaire, en termes d’initiatives locales nous confirmons la dotation gratuite de kits scolaires par des ONG et associations, le maintien de la dotation des écoles en vivres etc. Du côté du personnel passif, au regard du retour progressif des populations dans les villages environnants des villes comme Ouahigouya, Gourcy et Yako, nous comptons rouvrir cette année, 698 salles de classes.

Nous avons prévu aussi la construction des espaces temporaires d’apprentissage (ETA) et les sites d’accueil des écoles délocalisées ; ce qui va permettre une utilisation rationnelle du personnel passif pour équilibrer le ratio enseignant/élève dans les classes.

(AIB) : Quelles sont les difficultés particulières que vous rencontrez à l’orée de cette   rentrée, et comment comptez-vous les résoudre?

(R.S) : Les difficultés que nous rencontrons sont de plusieurs ordres. En effet outre les menaces sécuritaires persistantes dans certaines localités de la région, nous remarquons l’occupation de certaines écoles des provinces du Zondoma et du Yatenga par des personnes déplacées internes, des salles de classes endommagées, l’insuffisance de salles de classes pour accueillir les EDI, l’insuffisance de moyens logistiques et de carburant dans les CEB, provinces et la direction régionale.

Pour résoudre un tant soit peu ces difficultés, les premiers responsables en charge de l’éducation au Nord avec le concours du MENAPLN, des autorités locales et certaines ONG sont à pieds d’œuvre pour reloger les PDI dans de nouveaux sites d’accueil afin de libérer les salles de classes pour les apprenants et apporter des solutions aux difficultés rencontrées.

(AIB) : Votre message de rentrée scolaire 2023-2024 

(R.S) : Nous tenons de prime abord à remercier le ministère de l’Education nationale et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), qui en dépit des difficultés rencontrées à travers les fermetures des classes, travaille pour assurer la continuité éducative des enfants de notre région.

Nous avons une pensée particulière pour nos FDS et VDP dont l’action sur le terrain, nous permet d’assurer l’offre éducative.  Nous félicitons et encourageons le personnel enseignant, encadreurs pédagogiques, élèves et partenaires de l’éducation pour les résultats engrangés au cours de l’année écoulée.

Nous souhaitons pour terminer une bonne rentrée administrative, pédagogique à toutes et tous sous la protection divine et appelons à la cohésion sociale et à une synergie d’actions pour relever les défis d’une éducation de qualité dans la résilience face aux menaces d’insécurité.

Agence d’information du Burkina

PN/ata

 

Burkina : Le CSC souhaite que les prédicateurs réligieux disposent d’un mandat pour intervenir dans les médias

Burkina-CSC-Faîtières-Religieuses -Encadrement

Burkina : Le CSC souhaite que les prédicateurs réligieux disposent d’un mandat pour intervenir dans les médias

Ouagadougou, 19 sept. 2023 (AIB)- Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a demandé mardi, aux différentes faitières religieuses, de délivrer un mandat aux prédicateurs qui doivent s’exprimer dans les médias, afin de minimiser d’éventuels discours de haine.

«L’objectif général de la rencontre est de faire un plaidoyer auprès des faitières religieuses afin de permettre aux prédicateurs de disposer d’un mandat pour communiquer dans les médias », a déclaré, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulaziz Bamogo.

Selon lui, deux documents ont été élaborés pour la gestion et la bonne conduite des émissions à caractère religieux dans les médias confessionnels et non confessionnels.

Il s’agit de « la charte de bonne conduite des médias confessionnels dans le contexte de crise sécuritaire et de tension sociale, et d’un Guide de gestion des émissions à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels ».

Abdoulaziz Bamogo s’exprimait mardi 19 septembre 2023, à Ouagadougou lors d’une rencontre d’échanges avec les faîtières religieuses sur l’encadrement de leurs intervenants dans les médias.

Il a, par ailleurs, indiqué que les documents visent à renforcer l’encadrement des émissions à caractères confessionnels en raison de la sensibilité du phénomène religieux dans la gestion de la crise sécuritaire en cours.

Pour lui, la délivrance d’un mandat permettra aux faitières de mieux contrôler les propos de leurs représentants et de minimiser également la diffusion des messages de haine et de violence dans les médias.

Il a également précisé que la délivrance de ces mandats permettra de renforcer la qualité du discours à caractère confessionnel dans les médias.

« Ce serait, en outre, une manière pour nous de donner plus de crédit aux messages confessionnels et faire d’eux de véritables vecteurs d’une cohésion sociale forte, d’une tolérance réelle et d’un vivre ensemble paisible », a-t-il conclu.

Pour sa part, la présidente de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), Abibou Ouattara, a indiqué qu’il y a des discours qui sortent carrément du cadre  religieux.

Selon elle,  les faîtières religieuses seront heureuses d’accueillir ces instruments car c’était une préoccupation pour elles de canaliser ces discours et de pouvoir donner des visas à leurs représentants.

Agence d’information du Burkina

LM-JEN/ata

Burkina : Le parlement autorise l’envoi d’un contingent militaire au Niger

Burkina : Le parlement autorise l’envoi d’un contingent militaire au Niger

Ouagadougou, 19 sept. 2023(AIB)- Le projet de loi portant autorisation de l’envoi d’un contingent militaire en République du Niger a été voté mardi à Ouagadougou, à l’unanimité des 71 membres de l’Assemblée législative de Transition (ALT), a constaté l’AIB.

L’Assemblée législative de Transition (ALT) a donné à l’unanimité des 71 voix, un quitus ce mardi 19 septembre 2023, au gouvernement burkinabè d’envoyer un contingent militaire en République du Niger.

Le ministre de la Défense, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a précisé que la mission du  contingent militaire a une durée de trois mois renouvelable en terre nigérienne dans le but de lutter contre le terrorisme et de contribuer à stabiliser les Etats de la région du Liptako-Gourma.

Le mercredi 30 août 2023, en Conseil des ministres, le Burkina Faso a décidé d’envoyer des soldats, en soutien au peuple  nigérien, face à l’ultimatum de la CEDEAO, le dimanche 7 août 2023  de rétablir  l’ex-président, Mohamed Bazoum dans ses fonctions au besoin par la force.

Celui-ci  a été renversé le 26 juillet 2023 par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) dirigé  par le général Abdourahamane Tchiani.

Pour le colonel- major Kassoum Coulibaly, une seule main ne peut construire une maison, il faut donc donner des mains. C’est dans ce sens que, selon lui,  le Burkina Faso et le Niger se donnent la main pour bâtir  leurs pays.

« Notre paix surtout pour le pays et aussi pour la sous-région,   passera obligatoirement par ce don de mains entre nous, par cette volonté de solidarité que nous agissions ensemble », a-t-il soutenu.

A l’écouter,   le Burkina  ne va pas accepter une intervention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) au Niger, car selon lui, les deux nations ont un ennemi commun  qui est le terrorisme.

«Si toutefois, certains gouvernants arrivaient à enfreindre à l’article 2 de la charte des Nations Unies et aux traités qui concernent la CEDEAO pour s’attaquer à un pays voisin pour des raisons quelconques où nous savons très clairement que ce n’est pas bien défini, nous réagirons en conséquence », a-t-il prévenu.

Notons que le samedi 16 septembre 2023, les trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont mis en place une Alliance des Etats du Sahel afin de mutualiser  leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme et parer à toute  intervention militaire contre l’un d’entre eux.

 Cette séance plénière de l’ALT a  porté également sur la  ratification des accords de crédits entre  le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique.

Il a  été question aussi des accords de crédits pour le financement du Programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services de base (PREGOLS) et celui du Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL).

Agence d’information du Burkina

SO-JEN/no/ata/ak

SM le Roi reçoit un appel téléphonique du Président Biden

SM le Roi reçoit un appel téléphonique du Président Biden

Rabat – SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, ce jour 18 septembre, un appel téléphonique du Président des Etats-Unis d’Amérique, Joseph R. Biden.

Au cours de cet entretien, le Président américain a exprimé ses condoléances personnelles, ainsi que celles du peuple et gouvernement américains, à Sa Majesté le Roi, et au peuple marocain, suite au tremblement de terre douloureux qui a frappé plusieurs provinces du Royaume.

Le Président Biden a, à cette occasion, salué la rapidité et l’efficacité de la gestion, conformément aux Hautes Instructions Royales, des conséquences de cette catastrophe naturelle d’ampleur.

Son excellence Monsieur Biden a également exprimé la disposition des Etats-Unis d’Amérique à apporter l’aide et le soutien nécessaires au Royaume sur la base des besoins identifiés par les autorités marocaines et tels qu’ils s’inscrivent dans le cadre du plan d’action multiforme déployé par le Royaume pour faire face à cette tragédie.
Cabinet Royale

Présentation de lettres de créances : l’Ambassadeur Bonkoungou reçu au palais royal de Noordeinde aux Pays-Bas

Présentation de lettres de créances : l’Ambassadeur Bonkoungou reçu au palais royal de Noordeinde aux Pays-Bas

L’Ambassadeur du Burkina Faso en Belgique, Léopold Tonguenoma Bonkoungou, a présenté ses lettres de créance à Sa Majesté Willem-Alexander, roi des Pays-Bas, le mercredi 13 septembre 2023, à La Haye. La cérémonie, qui s’est déroulée dans la pure tradition du palais royal de Noordeinde, était empreinte de solennité. La cour royale a assuré le déplacement de l’Ambassadeur burkinabè depuis son hôtel au Palais. Deux carrosses royaux encadrés de la cavalerie ont été affrétés pour escorter le diplomate burkinabè et sa délégation.

Au perron du palais, l’Ambassadeur a eu droit aux honneurs de la garde royale. Après l’exécution de l’hymne national burkinabè, savamment orchestré par la fanfare de la garde royale, le diplomate burkinabè a été invité à faire la revue de troupe.

Au terme de ce protocole honorifique, l’Ambassadeur et son équipe ont été introduits auprès de Sa Majesté Willem-Alexander, pour la remise des lettres de créance. Cet acte marque l’accord officiel du souverain des Pays-Bas au nouvel Ambassadeur burkinabè pour agir dans ses attributs.

Sa Majesté Willem-Alexander et l’Ambassadeur Bonkoungou ont eu un tête-à-tête au cours duquel ils ont échangé et partagé des points de vue sur la situation sécuritaire au Burkina Faso et dans la région du sahel, les récents développements de l’actualité politique en Afrique de l’Ouest et sur l’état de la coopération bilatérale.

Evoquant les défis sécuritaires auxquels le Burkina Faso fait face, l’Ambassadeur Bonkoungou a fait part des efforts déployés par les autorités burkinabè pour, entre autres, rétablir la sécurité, restaurer l’intégrité territoriale et apporter des réponses adéquates à la crise humanitaire qui prévaut dans certaines régions du Burkina Faso. Il a souhaité l’appui du Royaume des Pays-Bas dans la mise en œuvre des actions prioritaires de la Transition.

S’informant de l’évolution de la situation sécuritaire au Burkina Faso et le dialogue politique entretenu entre le Burkina Faso et la CEDEAO dans le cadre de la conduite de la Transition, Sa Majesté le Roi a exprimé l’attachement de son pays au renforcement des relations de coopération entre le Royaume des Pays-Bas et le Burkina Faso.

En marge de la cérémonie au Palais royal de Noordeinde, l’Ambassadeur du Burkina Faso a déroulé un programme ponctué de visites de courtoisie et d’audiences. Ainsi, il a eu trois séances de travail au ministère des affaires étrangères de la Hollande avec Mme Martine Van Hoogstraten, directrice adjointe du département Afrique, Mme Nathalie Olijslager, directrice de la stabilité et de l’aide humanitaire et M. Joost Flamand, directeur des politiques de sécurité.

Au titre du carnet d’audience, l’Ambassadeur a mis à profit son séjour pour échanger avec des Ambassadeurs en poste à La Haye. Au terme d’un séjour de 96 heures, il a regagné Bruxelles.

Jérémie NION

Attaché de presse à Bruxelles

Coopération bilatérale: La Serbie veut nouer de solides relations économiques avec le Burkina Faso.

Coopération bilatérale: La Serbie veut nouer de solides relations économiques avec le Burkina Faso.

 

(New-York, 19 septembre 2023)

En marge de la 78è session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient à New-York sous le thème « Paix, prospérité, progrès et durabilité » la ministre en charge des affaires étrangères et de la coopération SEM Olivia ROUAMBA a reçu en audience ce lundi 18 septembre 2023, SEM Ivica DAVIÇ, Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères de la Republique de Serbie. Les échanges ont essentiellement porté sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays dans les domaines de l’agriculture, la sécurité et l’industrie. Le Ministre Serbe, magnifiant les relations entre le Burkina Faso et la Serbie, a exprimé sa disponibilité à œuvrer pour dynamiser la coopération dans divers domaines. Dans cette perspective, il a invité formellement Madame le Ministre a visiter son pays en compagnie d’experts burkinabè. Il a également émis le souhait de voir les relations se renforcer entre la chambre de commerce et d’industrie de la Serbie et celle du Burkina Faso.

 

À toutes ses doléances, Madame le Ministre, tout en remerciant son homologue pour l’invitation faite, s’est réjouie des perspectives de coopération dans les domaines de la sécurité, de l’agriculture et de l’industrie. Elle a fait le point de la situation nationale du Burkina en insistant sur les besoins et les attentes du Gouvernement. Elle a fait noter son homologue que le Burkina Faso est un pays agricole et que le Président de la Transition. ambitionne de mettre en œuvre un vaste programme dans ce domaine afin de résorber le désœuvrement des jeunes et d’assurer la sécurité alimentaire.

 

Sur le volet du renforcement des liens entre les deux chambres de commerce, Madame le Ministre a rassuré son homologue que des initiatives seront prises pour assurer le rapprochement des deux structures.

Ministère des Affaires étrangères

Entreprenariat communautaire : Bientôt une usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso.

Entreprenariat communautaire : Bientôt une usine de transformation de tomate à Bobo-Dioulasso.

 

Communiqué de presse

(Ouagadougou, 19 septembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, présidera ce samedi 23 septembre 2023, la cérémonie de pose de la première pierre d’une usine de transformation de tomate à Bindougousso, dans la ville de Bobo-Dioulasso, région des Hauts-Bassins.

 

Piloté par l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC), le projet de construction de cette usine de transformation de tomate traduit la mise en œuvre du Programme de l’Entreprenariat Communautaire (PEC) par actionnariat populaire lancé par le Chef de l’Etat, le 12 juin dernier à Ouagadougou.

 

Les statistiques récentes donnent plus de 60 000 souscripteurs pour un montant récolté de près de 2 milliards 500 millions de Francs CFA. A termes, 100 milliards de francs CFA sont attendus pour le financement d’un premier pack de quatre (04) projets portant notamment sur la mécanisation et l’intensification agricole, sur la mise en place de deux (02) unités de transformation de tomate (Bobo Dioulasso et Tenkodogo), la mise en place d’une Centrale d’achat pour la commercialisation des produits locaux et enfin la création d’une unité d’exploitation semi-mécanisée de l’or.

 

Le programme de l’entrepreneuriat communautaire est la traduction de la vision des autorités de la Transition qui est d’assurer un développement harmonieux à l’ensemble des couches sociales qui seront par ailleurs, au centre du processus de production, de transformation et de commercialisation de produits locaux. Désormais, nos populations seront les principaux bénéficiaires des richesses créées à travers le financement domestique et participatif d’un développement économique endogène et inclusif.

 

L’APEC créée en février 2023 a donc pour mission principale d’assurer la mobilisation de l’épargne populaire pour le financement des entreprises communautaires par actionnariat populaire.

 

Les différents secteurs d’activités concernés sont notamment l’agriculture, l’élevage, l’agro-alimentaire, le textile et les mines sur toute l’étendue du territoire national dans la perspective de réaliser la politique volontariste du président de la Transition, Chef de l’Etat.

 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina: Procès charbon fin, saisi de faux billets et coopération à la Une des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

 Burkina: Procès charbon fin, saisi de faux billets et coopération à la Une des quotidiens

Ouagadougou, le 19 sept. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè  de ce mercredi traitent de la 78e Assemblée générale (AG) de l’ONU, de la saisine de faux billets de banque à Ouagadougou et du renvoi du procès charbon fin en octobre prochain. 

« Procès charbon fin : Rendez-vous à la rentrée judiciaire », titre le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Selon ce quotidien, l’audience relative à l’affaire dite charbon fin à repris au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga I, hier lundi 18 septembre 2023. Mais aussitôt ouvert, poursuit le même journal, le dossier a été renvoyé car vacances judiciaire obligent.

« Affaire charbon fin : Le procès renvoyé au 3 octobre prochain », titre à sa Une le quotidien privé Le Pays.

Selon ce journal, le procès de l’affaire dite charbon fin a une fois de plus été renvoyé, cette fois-ci, au 3 octobre 2023 par le Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI Ouaga I).

Le même quotidien précise que ce renvoi du procès de l’affaire dite charbon fin est dû à l’absence des avocats de la société Iamgold Essakane SA et ses employés impliqués dans l’affaire.

« Ouagadougou : 1875000 FCFA de faux billets saisis des mains de délinquants », titre à sa Une le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso.

Selon ce journal, une importante quantité de faux billets de banque composée, entre autres, de 87 000 billets noirs en FCFA, 3 921 billets noirs en dollar, 39 billets de dollar et des billets d’une valeur de 1 875 000 FCFA, a été saisie par le Service régional de la police judiciaire du Centre (SRPJ-C) des mains d’un réseau de présumés délinquants.

Le journal ajouté que ce réseau s’adonnaient à plusieurs activités illicites, dont le faux monnayage et l’escroquerie dans la ville de Ouagadougou et ses environnants.

Le quotidien Le Pays précise à ce sujet que les membres du groupe s’étaient spécialisés dans l’arnaque des citoyens, reposant sur la promotion d’un liquide spécial qui permettrait de laver des billets noirs pour leur donner l’apparence de vrais billets de banques.

« 78 AG de l’ONU : La Serbie et le Burkina Faso renforcent leurs liens d’amitié », annonce le quotidien national Sidwaya.

Selon ce quotidien, la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, en marge des travaux de la 78e Assemblée générale de l’ONU, a été reçue en audience par son homologue de la République de Serbie, Ivica Dacis, hier lundi à New York.

Ce journal ajoute que ces deux personnalités ont échangé sur les perspectives du renforcement de la coopération bilatérale entre leurs pays.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : « Sommet ODD 2023 à l’AG de l’ONU : L’Afrique loin, très loin des 17 points à mi-parcours ».

A en croire l’éditorialiste du journal, c’est le diagnostic sur la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) qui donnera le «la» de l’Assemblée générale des Nations unies dans la Maison de verre à New-York.

« Adoptés, il y a 8 années, par la planète pour permettre aux Etats d’aller vers le développement par l’atteinte de certains objectifs, les OMD devenus ODD, concernent 17 points qui sont autant de stations d’un chemin escarpé qu’il faudra emprunter pour espérer atteindre ce développement, gap d’existants supposés améliorer le vivre des populations », rappelle Aujourd’hui au Faso.

Agence d’information du Burkina

DNK/ak

Ziro : Passation de service à la DPEPPNF

Burkina-Education-Passation-Charge

Ziro : Passation de service à la DPEPPNF

Sapouy, (AIB)-La nouvelle directrice de l’éducation, Sidbéninwendé Compaoré, succède à Assata Bationo à la tête de la Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de la province, au cours d’une cérémonie de passation de charge, le 15 septembre 2023.

Après avoir donné le meilleur d’elle-même en plus de 7 ans à la tête de la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro, Assata Bationo, a officiellement cessé service le vendredi 15 septembre 2023. Ses collaborateurs, partenaires et amis se sont mobilisés massivement à la mairie de Sapouy pour lui rendre un hommage mérité.

Tous les intervenants à la tribune n’avaient que des mots de félicitations, de reconnaissance, de gratitude et de remerciement pour le travail abattu durant les 7 ans de fonction de Assata Bationo. Le représentant du personnel de la DPEPPNF, Larba Samsungou, a salué les énormes efforts fournis pour hisser la province du Ziro au premier rang et cela durant 6 années consécutives dans la région du Centre Ouest, pour ce concerne l’examen du Certificat d’études primaires (CEP).

Le représentant des structures syndicales, Jacques So, a salué ses qualités managériales, son ouverture d’ouverture d’esprit et de dialogue facilitant ainsi un climat apaisé de travail des acteurs de l’éducation.

« Nous avons beaucoup appris à vos côtés », a soutenu le représentant des chefs de circonscriptions, Rosaire Bama.

Toute émue, la directrice Bationo a rendu toute la gloire à Dieu qui lui a permis de mener à bien sa mission.

« Il n’y a pas d’héro solitaire », a-t-elle laissé entendre. Elle a exprimé toute sa gratitude et remerciements à tous les acteurs de l’éducation, aux autorités locales, aux partenaires sociaux, aux ONG et associations.

Le tout nouveau directeur provincial, Sidbéninwendé Compaoré, a pour sa part traduit toute sa gratitude et reconnaissance à sa hiérarchie pour la confiance placée en lui.

Après avoir félicité la directrice sortante pour les meilleurs résultats engrangés à la tête de la direction, M. Compaoré, a souhaité bénéficier des tous les accompagnements nécessaires pour l’accomplissement de sa mission. Pour ce faire, il a invité les acteurs de l’éducation à rester mobilisés pour consolider voir améliorer les performances déjà engrangées.

Le secrétaire général de la province, Adams Davou, qui présidait la cérémonie, a rendu un vibrant hommage à Assata Bationo et salué la collaboration fructueuse qu’elle a su entretenir. Il a prodigué des conseils au nouveau directeur provincial et lui a assuré de la disponibilité de toute l’administration à l’accompagner dans sa mission.

Agence d’information du Burkina

YS/dnk

 

Sanmatenga : La DSR veut faciliter un accès à leau potable pour tous.

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Sanmatenga : La DSR veut faciliter un accès à l’eau potable pour tous.

Kaya, (AIB)- La délégation spéciale régionale (DSR) du Centre-Nord, lors de sa troisième session ordinaire de l’année 2023, a pris une délibération portant autorisation de raccordement du forage du stade régional du Centre-Nord au réseau de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA ). Cette démarche de la DSR vise à faciliter un accès à l’eau pour tous.

Cette délibération vise à autoriser le raccordement du forage du stade régional de Kaya au réseau de l’ONEA, en vue de contribuer à résoudre le problème d’eau dans la ville de Kaya (Centre-nord).

Il s’agit de permettre à l’ONEA d’utiliser le forage du stade régional de Kaya dont le débit est de 10m3/h environ pour assurer non seulement la continuité du service, mais aussi d’atteindre le maximum d’usagers de la ville, à savoir les PDI et les populations hôtes.

Le dispositif qui sera mis en place par l’ONEA permettra de pomper l’eau de plus de 6 heures avec une quantité de 54.000 litres/jour.

Ce point d’eau est capable de desservir environ 2.500 personnes supplémentaires pour une consommation spécifique de 25 litre/jour/habitant.

Cette décision de la délégation spéciale régionale du Centre-Nord s’inscrit dans la Stratégie nationale de l’eau (2016-2023) qui encourage la mobilisation de l’eau et sa mise à la disposition de tous les usages.

Agence d’information du Burkina

AIO/no/ata

Léraba : Les femmes soutiennent les femmes PDI avec des vêtements et des vivres

Burkina-Léraba-Soutien-PDI

Léraba : Les femmes soutiennent les femmes PDI avec des vêtements et des vivres

Sindou (AIB)- Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo a remis le jeudi 14 septembre 2023 à Sindou, des vêtements et des vivres offerts par les femmes de la localité aux femmes déplacées internes, en présence du directeur provincial de l’action sociale, Ousmane Ouédraogo.

Une vingtaine de femmes regroupées en une association féminine dénommée « Femme et vie» ont décidé de soutenir les femmes déplacées internes de la ville de Sindou (Cascades) avec des vêtements et des sacs de maïs.

Le don est le fruit des cotisations individuelles des membres de ladite association.

Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo a remercié les donatrices pour leur don et a promis d’accompagner l’association « Femme et vie » pour sa bonne marche.

Selon la responsable, Agnès Karama, sa structure œuvre dans la transformation des produits forestiers non ligneux tels que les pattes d’arachides, le soumbala, le beurre de karité et la saponification.

Mme Karama a précisé que l’initiative de son association vise à assurer une autonomie économique des femmes dans la province de la Léraba.

Agence d’information du Burkina

MK/no/ata

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