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Bazèga: Plus de 200 élèves et enseignants de Gana sensibilisés à la gestion hygiénique des menstrues 

Bazèga: Plus de 200 élèves et enseignants de Gana sensibilisés à la gestion hygiénique des menstrues 

 

Kombissiri, (AIB)-La coalition burkinabè pour les droits des femmes (CBDF) a sensibilisé le samedi 18 mars 2023 à Gana dans la commune de Doulougou , plus de 200 élèves et enseignants à l’autonomisation économique de la jeune fille par la gestion hygiénique des menstrues.

 

Dans le cadre de l’exécution de son projet  »Paga Viim », la coalition burkinabè pour les droits de la femme (CBDF) a initié une activité de sensibilisation au profit des jeunes filles et des enseignants du village de Gana dans la commune rurale de Doulougou.

 

Cette activité selon la coordinatrice de la CBDF, madame Issiatou Sawadogo, vise à accompagner les élèves à mieux gérer de façon hygiénique leurs menstrues et renforcer leur scolarité.

 

« On est parti du constat que les filles n’arrivent pas à gérer leurs menstrues et sont amenées quelques fois à abandonner la scolarité », a-t-elle précisé.

 

Elles sont 200 filles du lycée et de l’école primaire du village à bénéficier de cette séance de sensibilisation menée en deux étapes.

 

En effet, un premier groupe composé de 15 enseignants et une dizaine d’élèves dont 2 au primaire identifiées comme des ambassadrices ont échangé avec la mission de la CBDF sur la question de la gestion des menstrues, notamment sur la définition des menstrues, l’utilisation et l’entretien des serviettes hygiéniques lavables et comment s’en débarrasser après 6 mois d’utilisation au maximum.

 

Ces élèves ambassadrices sont invitées à leur tour à relayer les informations reçues à leurs camarades.

 

Les enseignants sensibilisés quant à eux sont invités à être désormais plus attentifs sur la question afin de mieux accompagner leurs élèves qui rencontrent des difficultés pendant leurs cycles menstruels.

 

L’autre phase de la sensibilisation a concerné le grand groupe des filles ciblées, à travers une animation par des questions- réponses sur la gestion des menstrues.

 

À cette phase des kits de protection en période menstruelles, ont été remis à l’ensemble des 200 filles dont 50 de l’école primaire.

 

Sanlé Jean Barthélémy Ouattara, directeur pays par intérim du centre d’études et de coopération internationale (CECI), partenaire de la CBDF, s’est dit satisfait de voir les filles et les enseignants de Gana très intéressés par la thématique abordée au regard de l’engouement et de leur implication.

 

Le proviseur du lycée de Gana Issiaka Compaoré a salué l’initiative de la CBDF à accompagner les filles et du choix porté sur son établissement.

 

Cette activité a été l’occasion pour la délégation de la CBDF et du CECI de constater l’état de délabrement des latrines de l’établissement et de promettre leur rénovation pour permettre aux élèves de les utiliser dans de bonnes conditions.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

Maroc : Roots Rabat vient féliciter, honorer et célébrer les autres festivals de cinéma (promoteur Marwane Fachane)

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Maroc : Roots Rabat vient féliciter, honorer et célébrer les autres festivals de cinéma (promoteur Marwane Fachane)

Rabat, 18 mars 2023 (AIB)-La 1ere édition de Roots Rabat-Festival du Cinéma Panafricain a pris fin jeudi soir à Rabat après cinq jours d’intenses activités. A l’heure du bilan, le promoteur et directeur général de la Fondation Hiba, Marwane Fachane a exprimé sa satisfaction au micro de l’AIB. Pour lui, ce nouveau rendez-vous de cinéma vient honorer et célébrer ses aînés. Entretien…

Agence d’information du Burkina (AIB) : Qu’est ce qui a motivé l’organisation de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain ?

Le directeur général de la Fondation Hiba, Marwane Fachane : Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain a été créé dans le cadre de Rabat, capitale africaine de la culture. Il manquait un élément cinématographique à cette célébration et Roots Rabat vient justement répondre à un besoin de rencontres professionnelles, de réseautage, de constructions de synergies sud-sud panafricaine.

AIB : Quel a été l’apport des autorités nationales à l’organisation de Roots Rabat ?

Cet évènement a été porté par la Fondation Hiba mais avec un partenariat du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication que je remercie. La cérémonie d’ouverture a été faite en présence du ministre en personne. C’est notre principal partenaire et porteur de cet évènement aujourd’hui. L’apport des autorités a été remarquable au niveau de la sécurité, au niveau du soutien financier et technique et au niveau de l’organisation de cet évènement.

Quel est le plus que Roots Rabat vient apporter aux Festivals de cinéma déjà existants notamment le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) ?

Les Festivals de Cinéma sont des festivals qui décernent des prix, nous ne sommes pas dans cette logique-là, en tout cas pas pour cette édition. Le plus de Roots Rabat comme les invités, l’ont eux-mêmes remarqués, c’est de créer un espace à taille humaine de discussions, de débats, de rencontres, de tables rondes, d’ateliers de formations et de master class. La taille de l’évènement était son plus gros atout.

A taille humaine, une centaine de personnes était présente à chaque fois aux différentes composantes de Roots Rabat et de plus, cet évènement vient féliciter, honorer, célébrer les autres festivals en leur amenant un maillon de la chaine de valeur qui manquait, c’est-à-dire des rencontres professionnelles qui permettent un réseautage, de vrais espaces de travail en aparté et une garantie d’échanges et de coopération.

Le directeur général de la Fondation Hiba et promoteur de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain, Marwane Fachane

Quels seront les rapports futurs entre Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain et le FESPACO ?

Le rapport avec le FESPACO est déjà établi intrinsèquement car beaucoup de films que nous avons programmés, nous les avons sélectionnées à partir de ce que nous avons vu au FESPACO en y assistant cette année.

Nous avons aussi rencontrés beaucoup d’intervenants de Roots Rabat durant le FESPACO. C’est vrai qu’on n’a pas signé un quelconque partenariat mais de fait, Roots Rabat vient compléter des évènements comme le FESPACO et le Festival International du Cinéma Africain de Khouribga du Maroc et tous les autres Festivals au Maroc et ailleurs.

Quel bilan global à chaud, vous pouvez faire de cette 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain ?

Un bilan très positif avec notamment beaucoup de projets actionnables rapidement sur les prochains mois qui permettront de concrétiser les visions et les ambitions de plusieurs acteurs du cinéma panafricain. Ce Festival a permis à beaucoup de producteurs et de réalisateurs de se rencontrer à Roots Rabat et d’avoir des séances de travails et de discussions.

Le public marocain et les professionnels du cinéma n’avaient pas accès au réseau panafricain et aujourd’hui, cela est à portée de main et c’est Roots Rabat qui a permis cela. C’est une plateforme de rencontre et de réseautage.

Un dernier message à tous vos invités ? 

Je les remercie de leur présence à l’invitation. Je les remercie pour leur engagement et présence à toutes les tables rondes, ateliers et participations intenses et sérieuses de cet évènement et je leur souhaite la bienvenue, d’ores et déjà, à l’édition 2024 dont nous allons très vite commencer les préparatifs.

Agence d’information du Burkina

Entretien réalisé à Rabat par l’envoyé spécial de l’AIB Ibrahima SANOU

Roots Rabat : « Taane», un film malien qui met en avant une femme battante

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Roots Rabat : « Taane», un film malien qui met en avant une femme battante

Rabat, 18 mars 2023 (AIB)-Le dernier évènement de la 1ere édition des Journées du Cinéma Panafricain a été la projection du film « Taane » jeudi soir au cinéma la renaissance de Rabat. Un film qui met en exergue une femme battante qui va se battre pour que son fils se marie à la fille qu’il aime.

Le film « Taane » du réalisateur malien Alioune Ifra N’Diaye raconte l’histoire d’une brave dame connaissant bien ses droits et devoirs dans la ville de Sélingué dont le fils tombe amoureux de la fille unique de « Monsieur aigri ».

Ce dernier va s’opposer à l’union de ces deux amoureux, sous prétexte que le garçon est un handicapé. Contre vents et marées, « Taane » parvient à percer le mystère de « Monsieur aigri » et mit  tout en œuvre pour que Foussyni et Zeina se marient. Ce qui fut fait, au grand bonheur de tous.

L’Ambassadeur du Mali au Maroc Mohamed Mahmoud Ben Labat

Le film a été suivi par le public marocain, les participants à Roots Rabat mais également par une forte communauté malienne vivant à Rabat avec à leur tête l’Ambassadeur du Mali au Maroc Mohamed Mahmoud Ben Labat.

Ce dernier a félicité le réalisateur en estimant qu’il y a beaucoup de leçons à tirer du film. « Au Mali, nous faisons un art engagé qui permet toujours de mettre en exergue notre identité, de préserver notre indépendance », a-t-il affirmé.

Le réalisateur du film Alioune Ifra N’Diaye

Le réalisateur Alioune Ifra N’Diaye a exprimé sa satisfaction sur la forte mobilisation et la bonne réaction du public comprenant une forte communauté malienne résidant à Rabat.

« Nous devons renouveler nos récits. Le monde d’aujourd’hui demande qu’on se réinvente et le personnage principal est un citoyen modèle réinventé et adapté aux enjeux du monde d’aujourd’hui » a-t-il souligné.

L’actrice principale du film Fatoumata Coulibaly

M. N’Diaye a expliqué que « le financement de ce film a été réuni à 80% par financement participatif des maliens qui ont donné de l’argent entre 10 000 FCFA et 5 millions de FCFA pour pouvoir subventionner le film ».

« Je n’ai pas eu beaucoup de problèmes dans la réalisation parce que la jeune génération de cinéastes m’a accompagné en termes de techniciens et autres métiers de cinéma », a-t-il fait savoir.

Photo de famille

L’actrice principale du film Fatoumata Coulibaly joue le rôle d’une femme modèle et battante dans le film qui motive les autres femmes à se battre. Elle a expliqué que c’est son combat de tous les jours même en dehors des écrans. « Dans ma vie de tous les jours, je sensibilise les femmes sur leurs droits et devoirs », a-t-elle déclaré.

Agence d’information du Burkina

Envoyé spécial de l’AIB à Rabat Ibrahima SANOU

Roots Rabat : La délégation burkinabè rend une visite de courtoisie à l’Ambassade du Burkina au Maroc

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Roots Rabat : La délégation burkinabè rend une visite de courtoisie à l’Ambassade du Burkina au Maroc

Rabat, 18 mars 2023 (AIB)-La délégation burkinabè présente à Rabat au Maroc dans le cadre des Journées du Cinéma Panafricain, a rendu jeudi après-midi, une visite de courtoisie à l’Ambassade du Burkina au Maroc.

La délégation conduite par Michel Saba, en service au secrétariat général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso  a été reçu par le ministre-conseiller de l’Ambassade Souleymane Daboné, représentant l’Ambassadeur absent.

L’entretien entre la délégation d’une part et le ministre conseiller et ses collaborateurs d’autre part, s’est déroulé de façon conviviale.

Le ministre-conseiller de l’Ambassade du Burkina au Maroc Souleymane Daboné

M. Daboné a affirmé à ses visiteurs que l’Ambassadeur est rentré à Ouagadougou au Burkina Faso et qu’il assure l’intérim depuis seulement quelques mois.

Au sortir de la visite, le chef de la délégation Michel Saba a indiqué qu’il  s’agissait d’une visite de courtoisie qui a permis à la délégation d’expliquer au ministre-conseiller et ses collaborateurs, « le contenu du programme » qui a emmené  la délégation au Maroc « afin que cela soit capitalisé dans la coopération entre le Burkina Faso et le Royaume du Maroc ».

Le chef de la délégation du Burkina Faso Michel Saba

La délégation burkinabè composée de réalisateurs, de directeurs d’école de cinéma et centre de théâtre,  de responsables du FESPACO et du ministère en charge de la Culture et de journaliste est présente au Maroc dans le cadre de la 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain qui s’est tenue du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.

M. Saba a profité de l’occasion pour expliquer que « sur le plan culturel, le Burkina Faso et le Royaume du Maroc entretiennent des relations excellentes » dans plusieurs domaines notamment celui du cinéma.

Le bâtiment de l’Ambassade du Burkina au Maroc

« Quand vous regardez, du point de vue du cinéma, il y a beaucoup de Festivals marocains qui permettent à des professionnels burkinabè de venir ici et le FESPACO est en rapport avec la plupart de ces Festivals de cinéma marocains », a-t-il souligné.

Il a aussi fait savoir que la délégation a visité la cinémathèque nationale du Maroc et il y a eu des échanges entre les responsables de cette infrastructure et les responsables de la cinémathèque du Burkina Faso.

« Au  niveau des écoles de cinéma, l’Institut supérieur de l’image et du son/ Studio-Ecole (ISIS-SE) est en relation avec les écoles de référence du Maroc dont l’École supérieure des arts visuels (ESAV) de Marrakech et l’Institut supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC) de Rabat dont nous avons visité », a-t-il relevé.

Les drapeaux burkinabè et marocain côte à côte au sein de l’Ambassade

De l’avis de Michel Saba, « ces partages d’expériences entre écoles du Burkina et du Maroc contribuent au renforcement de la formation et renforcent la coopération culturelle ».

Il a aussi évoqué le Centre régional pour les Arts Vivants en Afrique qui est basé à Bobo-Dioulasso. Il s’agit selon, ses dires, d’un centre de catégorie 2, qui à une vocation régionale et qui a été mis en place avec l’UNESCO.

Photo de famille au terme de la visite

Il a déclaré que «depuis la création de ce centre, le Royaume du Maroc adhère au conseil d’administration et actuellement siège pour un 2è mandat ».

« L’occasion nous a été donné de saluer la disponibilité des autorités du Royaume chérifien qui ont accompagné le Burkina Faso pour l’opérationnalisation de cette structure régionale qui s’occupe du suivi de la convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles », a-t-il rappelé.

Agence d’information du Burkina

Envoyé spécial de l’AIB à Rabat Ibrahima SANOU

Roots Rabat : La Fédération Panafricaine des Ecoles de Cinéma et de l’Audiovisuel présente ses initiatives

Maroc-Culture-Cinéma-Roots-Rabat-Atelier

Roots Rabat : La Fédération Panafricaine des Ecoles de Cinéma et de l’Audiovisuel présente ses initiatives

Rabat, 17 mars 2023 (AIB)- La Fédération Panafricaine des Ecoles de Cinéma et de l’Audiovisuel a présenté mercredi à Rabat, au terme de deux jours d’ateliers, des initiatives qu’elle a pris « pour montrer la vivacité de l’institution », créé, il y a juste quelques semaines.

Selon le président du comité provisoire Dr Bangbi Francis Frédéric Kaboré, les initiatives prises par la Fédération visent à « montrer la vivacité de l’institution » qu’ils ont créé lors de la 28 édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO).

« Il s’agit par exemple, de nous retrouver entre novembre et décembre 2023, à Marrakech  pour organiser un atelier d’écriture documentaire, en février 2024 à Rabat pour la formation des formateurs et en septembre 2024 à Bamako pour une formation en écriture fiction destinée aux étudiants », a-t-il énuméré.

Le président du comité provisoire de la Fédération Panafricaine des Ecoles de Cinéma et de l’Audiovisuel Dr Bangbi Francis Frédéric Kaboré

M. Kaboré s’exprimait à Rabat au terme de deux jours (lundi et mercredi) d’un atelier de la Fédération Panafricaine des Ecoles de Cinéma et de l’Audiovisuel.

L’atelier s’est déroulé en marge de la 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain qui s’est tenue du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il a expliqué que « ce sont des activités que nous (la Fédération) avons voulu vite développer pour montrer notre capacité à collaborer ensemble de sorte à jauger nos capacités de mise en commun, pour qu’au bout d’une année, c’est-à-dire d’ici le mois de mars 2024, nous puissions faire le bilan de ce que nous sommes devenus ».

La Fédération a aussi prévu, de l’avis de son président provisoire, d’écrire ses statuts et son règlement intérieur d’ici le 15 avril 2023 et de les mettre à la disposition de tous ses membres fondateurs pour appréciation et amendements éventuels.

L’atelier de la Fédération Panafricaine des Ecoles de Cinéma et de l’Audiovisuel à Rabat au Maroc

Elle prévoit aussi une rencontre zoom le 11 mai 2023 à 9 heures pour acter ses documents et voter le bureau de la fédération de manière à pouvoir introduire au niveau de l’administration du pays d’accueil, la reconnaissance officielle en tant que Fédération.

Le président du comité provisoire Dr Bangbi Francis Frédéric Kaboré est le directeur général de l’Institut supérieur de l’image et du son/ Studio-Ecole (ISIS-SE) du Burkina Faso. La Fédération comprend à ce jour 11 écoles africaines.

Au cours de ces mêmes deux jours, a également eu lieu, l’atelier du Réseau Panafricain des Centres Cinématographiques.

Agence d’information du Burkina

Envoyé spécial de l’AIB à Rabat Ibrahima SANOU

Roots Rabat : La distribution est faible en Afrique mais nous avons commencé à la parfaire (distributeur de film)

Maroc-Culture-Cinéma-Roots-Rabat-Entretien

Roots Rabat : La distribution est faible en Afrique mais nous avons commencé à la parfaire (distributeur de film)

Rabat, 17 mars 2023 (AIB)-La distribution est faible en Afrique mais nous exploitants avons pris nos responsabilités et commencé à la parfaire en nous mettant en réseau, a souligné mercredi à Rabat, le directeur d’exploitation des salles Majestic Cinéma à Abidjan Sylvain Agbré.

« Au cours des échanges, nous avons montré que la distribution est très faible. Cependant, nous exploitants avons pris nos responsabilités, nous avons commencé à travailler à parfaire la distribution, en nous mettant en réseau », a affirmé ce mercredi à Rabat, le directeur d’exploitation des salles Majestic Cinéma à Abidjan Sylvain Agbré.

M. Agbré s’exprimait au terme d’une table ronde axée sur le thème « Distribution et exploitation : Quelles synergies pour une diffusion consolidée de la production africaine ? ».

Le secrétaire général du réseau des exploitants et distributeurs du cinéma africain (REDA) et directeur d’exploitation des salles Majestic Cinéma à Abidjan Sylvain Agbré

La table ronde s’est déroulée en marge de la 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain qui s’est tenue du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le secrétaire général du REDA a expliqué qu’au vu du peu de salles de cinéma dans les pays africains,  les distributeurs ont décidé de se mettre en réseau de sorte à connecter leurs différentes salles et à faciliter l’accès des films dans ces différentes salles.

Ils ont donc créé le réseau des exploitants et distributeurs du cinéma africain (REDA) dont il est le secrétaire général.

Le REDA est implanté dans sept pays qui sont la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal, le Niger, le Tchad (qui n’a plus de salle) et le Cameroun.

Il a indiqué que certes, les distributeurs internationaux leurs fournissent des films mais qu’il y a nécessité que des distributeurs locaux fassent le travail à savoir, prendre un film, aller communiquer autour du film, aller chercher un partenaire, investir sur la sortie du film, ce qui n’existe pour le moment pas.

La table ronde sur le thème « Distribution et exploitation : Quelles synergies pour une diffusion consolidée de la production africaine ? »

« Nous sommes en train de travailler sur une formule économique de sorte que nous fassions des partenariats avec les télévisions, les radios, la presse écrite pour communiquer autour des œuvres qu’on veut faire sortir et les faire circuler dans l’ensemble des sept pays africains », a-t-il fait savoir.

Il a affirmé que les choses s’annoncent bien et l’idée de venir ici à Roots Rabat, leur a permis d’avoir un accord avec le cinéma la renaissance ici.

Le rendez-vous de Rabat « permet de consolider les acquis, de les parfaire et de trouver d’autres réseaux qui peuvent intégrer le REDA », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

Envoyé spécial de l’AIB à Rabat Ibrahima SANOU

Maroc : Les écoles africaines de cinéma invitées à ouvrir des départements de promotion, de distribution et de vente de films africains

Maroc-Culture-Cinéma-Roots-Rabat-Entretien

Roots Rabat : Les écoles africaines de cinéma invitées à ouvrir des départements de promotion, de distribution et de vente de films africains

Rabat, 17 mars 2023 (AIB)-Il faut que les écoles africaines de cinéma ouvrent des départements de promotion, de distribution et de vente pour vendre et faire vivre les films africains, a préconisé mercredi à Rabat, le directeur du Fond Panafricain pour le Cinéma documentaire Mohamed Saïd Ouma.

« Il faut que toutes les écoles africaines de cinéma ouvrent des départements de promotion, de distribution et de vente de films pour former des jeunes qui vont vendre et faire vivre les films africains », a préconisé ce mercredi à Rabat, le directeur du Fond Panafricain pour le Cinéma documentaire Mohamed Saïd Ouma.

M. Ouma s’exprimait au micro de l’AIB en marge de la 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain qui s’est tenue du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le directeur du Fond Panafricain pour le Cinéma documentaire Mohamed Saïd Ouma

Prenant l’exemple sur le Burkina Faso, il a affirmé qu’il n’y a pas « meilleur qu’un agent de vente international burkinabè pour vendre du contenu burkinabè dans le monde parce que ce dernier sait comment positionner la culture à travers le cinéma du Burkina dans le monde ».

Il a estimé que « c’est bien beau de former des cinéastes, des producteurs et des techniciens » mais s’est interrogé sur ce qu’on « fait de ces films après » s’il n’y a personne pour les vendre, les restaurer et les archiver.

Il a fait savoir que « si on n’a pas de promoteurs, de distributeurs, de vendeurs, d’archivistes, de restaurateurs, nos nombreuses productions actuelles sur le continent ne vont pas survivre ».

« Et ce n’est pas un Festival qui va faire ce travail, ni les Fonds de financement de films mais c’est plutôt une tâche pédagogique que les écoles de cinéma doivent s’atteler à faire de façon systémique et vraiment progressive », a-t-il conseillé.

Mohamed Saïd Ouma a aussi déploré le fait que son Fonds reçoit des plans de demande de financements de films africains qui sont irréalistes. « On voit qu’il y a des manques sur les stratégies de productions ».

Ses stratégies selon lui, « devraient être nationales, régionales et sous régionales » mais pas axées sur les réalités d’autres continents.

Il a aussi conseillé aux acteurs du cinéma africain d’identifier et chercher leurs Fonds auprès de privés africains et non au niveau des fonds internationaux où il y a une énorme concurrence avec les producteurs et les cinéastes documentaristes du monde entier.

Atelier de la Fédération panafricaine des écoles de cinéma et de l’audiovisuel (FEPECA) africaine en marge de la 1ere édition des Journées du Cinéma Panafricain à Rabat au Maroc

Ces fonds internationaux, a-t-il poursuivi, « ne sont pas seulement spécialisés sur l’Afrique mais sur le monde de façon globale ».

M. Ouma a aussi déploré chez les cinéastes africains, « le manque de culture cinématographique sur le genre documentaire ».

« Nous ne demandons pas qu’un cinéaste du Burkina, nous donne des références de cinéastes russes ou autre mais il doit au moins avoir une culture sur le cinéaste burkinabè », a-t-il souligné.

Il a fait remarquer qu’on a l’impression « que les jeunes cinéastes ne savent pas qu’il y a une histoire de cinéma dans leur pays alors qu’il y a eu des cinéastes avant eux, plusieurs générations de documentaristes avant eux ».

Le Directeur du fond panafricain pour le cinéma documentaire Mohamed Saïd Ouma a donc encouragé les écoles africaines de cinéma à prendre en compte ses différentes préoccupations dans leur formation.

Agence d’information du Burkina

Entretien réalisé par l’envoyé spécial de l’AIB à Rabat Ibrahima SANOU

Burkina : Plusieurs terroristes tués dans la destruction de deux bases

 

Burkina : Plusieurs terroristes tués dans la destruction de deux bases

Ouagadougou, 17 mars 2023 (AIB)-Plusieurs terroristes ont été tués et de la logistique détruite par l’armée burkinabè, dans la destruction de deux bases au Sahel , a-t-on appris.

 

Tard dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mars 2023, les recherches de l’armée burkinabè ont permis d’identifier une base terroriste près de Falangountou, a appris vendredi l’AIB, auprès de sources sécuritaires.

 

Plusieurs terroristes y ont été tués et une importante logistique détruite, ajoutent-t-elles.

Les mêmes sources indiquent que dans la journée du vendredi, beaucoup de terroristes et leurs moyens d’attaques, ont subi le même sort, dans une base aux environs de Touriel, toujours dans le Sahel.

Agence d’information du Burkina

NB : photo d’archive et d’illustration

La population burkinabè invitée à se méfier des produits dits naturels aux effets aphrodisiaques

Burkina-Santé-Médicaments-Interpellation

La population burkinabè invitée à se méfier des produits dits naturels aux effets aphrodisiaques

Ouagadougou, 17 mars 2023(AIB)-L’Agence nationale en charge de la sécurité sanitaire (ANSSEAT, ex LNSP), invite les populations burkinabè, à une «vigilance accrue» face aux médicaments dits naturels, censés améliorer la performance sexuelle et booster l’effort physique, au risque de contracter des maladies cardiovasculaires.

La prolifération de certains produits dits naturels, à usage thérapeutique,  censés booster l’effort physique et surtout améliorer l’activité sexuelle, représenterait une des causes de l’augmentation des maladies notamment cardiovasculaires au sein des jeunes et des personnes âgées, lit-on dans un communiqué publié vendredi par le quotidien public Sidwaya.

Il s’agit d’un texte du Pr Elie Kabré, Directeur général de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire, de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT, ex Laboratoire national de santé publique).

Les investigations  menées par l’ANSSEAT,  ont révélé la présence de principes actifs de médicaments pharmaceutiques en quantité importante, notamment d’hormones à effet dopant, d’anti-inflammatoires à effet antalgique (antidouleur) et de sildenafil (molécule chimique du « Viagra »), indique le communiqué.

«Ces formulations qui se font sans déclaration, ni enregistrement, ni contrôle auprès des autorités sanitaires habilitées, constituent un danger pour les consommateurs», martèle Pr Elie Kabré.

«Face à cette tromperie servie aux consommateurs, l’ANSSEAT (ex LNSP) reste disponible à recueillir pour exploitation toutes informations relatives à ces pratiques frauduleuses et compromettantes pour la santé des Burkinabè», conclu son Directeur général.

Agence d’information du Burkina

CI-FT-FD/no/ata

Photo d’archive et d’illustration/lefaso.net

 

 

 

Roots Rabat : « En Afrique, la musique est le répertoire qui est le plus protégé » (responsable des sociétés d’auteurs)

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Roots Rabat : « En Afrique, la musique est le répertoire qui est le plus protégé » (responsable des sociétés d’auteurs)

Rabat, 17 mars 2023 (AIB)-En Afrique, au sein des sociétés de droits d’auteurs, la musique est le répertoire qui est le plus protégé, a indiqué mardi à Rabat, le responsable régional Afrique des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) Samuel Sangwa.

Le directeur Régional Afrique de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) Samuel Sangwa a souligné mardi à Rabat que la quasi-totalité des 54 pays africains ont des sociétés des Droits d’auteurs.

Au sein de ces sociétés des Droits d’auteurs, « la musique est le répertoire qui est le plus protégé. L’audiovisuel n’est qu’un répertoire qui vient en second plan », a-t-il informé.

Il a ensuite précisé que 37 de ces sociétés des Droits d’auteurs sont membres de la CISAC. « Sur les 37 sociétés de droits d’auteurs, 33 gèrent à titre principal, le répertoire musical. Il n’y en a que 10 qui gèrent le répertoire audiovisuel ».

Le directeur Régional Afrique de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) Samuel Sangwa

M. Sangwa s’exprimait mardi à Rabat au cours d’une table ronde axée sur le thème « Droits d’auteurs et droits voisins : Modalités de fonctionnement et situations post-crise sanitaire ».

La table ronde s’est déroulée en marge de la 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain qui s’est tenue du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le directeur Régional Afrique du CISAC a affirmé que c’est en « Afrique de l’Ouest, qu’on trouve des sociétés multidisciplinaires qui gèrent à la fois, la musique, l’audiovisuel, les arts visuels et autres ».

« En Afrique anglophone, à part le Botswana, il n’y a aucune autre société qui gère les droits audiovisuels c’est-à-dire qu’on se retrouve avec des exploitations mais aucun mécanisme qui permet de rémunérer les créateurs or les exploitations explosent en salles, en streaming et autres », a-t-il déploré.

Pour le directeur Régional Afrique du CISAC Samuel Sangwa, la question économique est centrale dans ces pays car les créateurs n’ont pas d’outils qui leur permettent de capter la valeur économique ni d’être dans une position de négocier avec soit des producteurs, soit des plates-formes.

« Et même dans les pays, où il y a une société de gestion collective, qui d’une manière ou une autre, protège les créateurs, les montants sont très faibles », a-t-il signifié.

Et c’est le cas, a-t-il cité au « Burkina Faso, au Benin, en Guinée, au Mali, au Congo, au Sénégal, à Madagascar, en Egypte, au Botswana et au Maroc ». « Ce sont des montants qui ne vont pas au de-là de 500 000 euro », a-t-il fait savoir.

De son avis, « cela est dû au manque à la fois d’une législation et des infrastructures mais aussi des pouvoirs de négociations lorsqu’on se réunit dans le cadre de corps de métiers (associations audiovisuelles) ».

La directrice générale par intérim du Bureau marocain des droits d’auteur (BMDA) Dalal Mhamdi Alaoui à elle, déploré le fait que les salles de cinéma marocaines ne payent pas les droits d’auteurs.

La directrice générale par intérim du Bureau marocain des droits d’auteur (BMDA) Dalal Mhamdi Alaoui

« Si les salles de cinéma ne payent pas les droits d’auteurs pour la projection des films, il y aura une faible collecte et cela va se transformer en faible répartition », a-t-elle fait savoir.

Cependant, grâce à la copie privée, le Bureau marocain des droits d’auteur a pu faire des collectes depuis 2017, a informé  Mme Dalal Mhamdi Alaoui. Les collectes selon ses dires, ont permis de rémunérer le domaine de l’audiovisuel conformément à la loi.

Elle a rappelé que la  loi a décidé concernant la rémunération pour les copies privées, 35% pour les droits d’auteurs et 35% pour les droits voisins (les interprètes et les producteurs).

Mme Alaoui a souligné que pendant le Covid-19, malgré que tout fût fermé et qu’il n’y avait aucune manifestation artistique, le BMDA a procédé à des répartitions qui étaient presque régulières.

« Cela a permis aux auteurs de continuer des créations audiovisuelles grâce à ce qu’ils touchaient du BMDA. Les répartitions les aidaient à survivre sur le plan social et artistique », a-t-elle affirmé.

La directrice générale par intérim a indiqué que cette année 2023, sa structure « a fait un programme pour inciter les exploitants à payer les droits d’auteurs pour ne pas tuer la créativité et pour que l’artiste interprète, le scénariste ou le réalisateur puisse vivre de ses créations ».

Agence d’information du Burkina

Envoyé spécial à Rabat Ibrahima SANOU

Education : La CEB Ouaga 1 relance ses activités sportives

Education : La CEB Ouaga 1 relance ses activités sportives

 Ouagadougou,(AIB)-La Circonscription d’éducation de base de Ouaga 1 a relancé ses activités sportives, le vendredi 17 mars 2023 à l’école Kamsaoghin  de l’arrondissement 1.

Le terrain des écoles primaires de Kamsonghin dans l’arrondissement 1 de Ouagadougou a connu une grande effervescence dans la matinée du vendredi 17 mars 2023.

Autorités, enseignants et élèves se sont donné rendez-vous pour le lancement des activités de l’année 2023 de l’organisation du sport à l’école primaire (OSEP) pour le compte de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Ouaga 1.

Selon l’inspecteur en chef de la CEB Ouaga1, Alexandre Yaméogo, il s’agit en réalité d’une relance après quelques temps de léthargie.

Défilé des écoles en lice, récital, play-back, danses et match de gala, ont constitué les moments forts de la cérémonie.

Le match a opposé le bloc Samandin au bloc Kamsaoghin. Après avoir dominé la première partie et le début de la seconde partie, Kamsaoghin a fait trembler les filets de son adversaire.

La marraine Thérèse Kafando et l’inspecteur en chef Alexandre Yaméogo ont présidé au lancement de l’OSEP de Ouaga 1.

Ce but a fouetté l’orgueil de Samandin qui s’est battu pour égaliser et prendre l’avantage à la fin de la confrontation.

Passé le match de gala, la compétition va démarrer en mi-avril et s’étendra sur un mois.

Pour l’inspecteur Yaméogo, l’organisation du tournoi de football vise à créer un espace de brassage et de partage des valeurs culturelles entre apprenants et éducateurs des différentes écoles de la CEB Ouaga 1.

Samandin et Kamsonghin ont croisé les crampons avant le début prochain de la compétition.

Selon Alexandre Yaméogo, le sport véhicule des valeurs de fair-play, de paix, de solidarité et de cohésion sociale. Mais au regard de la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso, il est temps de son avis, d’intégrer la résilience et de cultiver le patriotisme.

«Oui, nous devons continuer de vivre. C’est à travers nos activités de vivre ensemble et de distraction collective que nous prouverons à l’ennemi invisible que le Burkina Faso reste un et indivisible», a-t-il clamé.

La marraine  Thérèse Kafando, a affiché sa disponibilité à continuer  à donner de la joie aux tous petits. A l’écouter, sport et école vont de pair car il faut un corps sain dans un esprit sain.

Le coparrain Augustin Sakandé dit avoir vécu des moments heureux qui lui ont rappelé les 20 années pendant lesquelles, il a organisé l’OSEP avant d’aller à la retraite.

M. Sakandé a félicité l’inspecteur en chef Alexandre Yaméogo et les différents acteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour la relance des activités sportives.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

Maracana de la jeunesse, 3e édition : «Awoua FC » sur la plus haute marche du podium

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Maracana de la jeunesse, 3e édition : «Awoua FC » sur la plus haute marche du podium

Pô 17 mars 2023 (AIB) – L’équipe Awoua FC a remporté le samedi 11 mars la 3e édition du tournoi maracana de la jeunesse de Zecco (dans la province du Nahouri, région du Centre Sud) en battant en finale l’équipe des Fonctionnaires de Ziou par le score de 2 buts à 0.

Awoua FC a été plus réaliste que les Fonctionnaires dans cette finale âprement disputée, en témoigne ce score de 2 buts à 0. Ce trophée de la jeunesse de la commune de Zecco trônera dans les armoires de l’équipe vainqueur en attendant la 4e édition.

En plus du trophée, Awoua FC reçoit une enveloppe de 50 000 francs et deux ballons. La formation des Fonctionnaires de Ziou empoche quant à elle, 40 000 francs et  deux ballons. Les équipes classées troisième et quatrième ont reçu respectivement 30 000 francs et 25 000 francs et un ballon.

Avant le coup d’envoi, une minute de silence a été observée en mémoire des forces de défense et de sécurité tombées pour la défense de la patrie. Les autorités coutumières et religieuses de la commune ont aussi prié pour les FDS et les VDP engagés sur les théâtres des opérations.

les autorités coutumières,  religieuses  et administratives sont venues soutenir l’initiative des  jeunes

Cette troisième édition a connu la présence effective du parrain,  Ahmed Karfo, directeur de SILICON –BF et fils de la localité.  Le préfet de Zecco, président de la délégation spéciale de la commune de Zecco Etienne Sanglan qui a présidé la cérémonie a saisi l’occasion pour féliciter les organisateurs pour le thème choisi, car selon lui sans  l’implication effective de la jeunesse dans cette lutte contre  l’insécurité, les efforts vont rester vains.

Débuté le 11 décembre 2022, le tournoi a connu la participation de 16  équipes des communes de Zecco et Ziou qui ont rivalisé de talent durant trois mois dans un esprit  de fraternité et de fair-play.

Selon  le promoteur Alidou Bakiéka, une telle activité, troisième du genre, est une invite aux  fils et filles des communes de Zecco et Ziou  à s’unir  afin que chacun apporte sa contribution pour un retour de la paix au Burkina Faso, d’où le thème : « rôle et place de la jeunesse dans la lutte contre  l’insécurité ». 

Bakiéka a indiqué que durant la compétition, les populations ont été sensibilisées sur  le thème, la cohésion sociale, le vivre ensemble,  la collaboration étroite avec les forces de défenses et de sécurité et à soutenir les Volontaire pour Défense  de la Patrie (VDP).

Rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la quatrième édition.
HKO/as

 

 

Mandat d’arrêt contre Poutine: Moscou dénonce une décision « insignifiante » et « dénuée de sens »

RUSSIE-UKRAINE-CONFLIT-JUSTICE-DIPLOMATIE,LEAD

Mandat d’arrêt contre Poutine: Moscou dénonce une décision « insignifiante » et « dénuée de sens »

 

 MOSCOU, 17 mars 2023 – La diplomatie russe a dénoncé vendredi les décisions « dénuées de sens » et « insignifiantes » de la Cour pénale internationale, après l’annonce de l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crime de guerre.

 

« Les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour notre pays, y compris d’un point de vue juridique », a écrit sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.

 

« La Russie n’est pas partie prenante du statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci », a souligné Mme Zakharova, ajoutant que Moscou « ne coopère pas » avec la cour.

 

Elle a averti que « les (mandats) d’arrêt émanant de la Cour pénale internationale seront juridiquement insignifiants » pour la Russie.

 

Le statut de Rome est le texte fondateur de la Cour pénale internationale, qui siège à La Haye aux Pays-Bas.

 

Avec l’AFP

La Cour pénale internationale a émis vendredi, un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans la guerre en Ukraine.

La Cour pénale internationale a émis vendredi, un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans la guerre en Ukraine.

Agence d’information du Burkina

Source : AFP

Burkina : La politique domine le menu des quotidiens des burkinabè

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Burkina : La politique domine le menu des quotidiens des burkinabè

Ouagadougou, 17 mars. 2023 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent essentiellement de questions politiques, notamment, la contestation de l’audit de l’Assemblée nationale par des avocats de l’ex-président de l’hémicycle et  la  dépolitisation dans l’administration publique.

« Loi sur la neutralité politique et de la méritocratie : Et Bassolma mit tout le monde d’accord ! », s’exclame L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui informe que le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, porteur du dossier, a su convaincre les députés dont la caution a été unanime.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso laisse lire en titre : « Dépolitisation de l’administration publique : la loi adoptée à l’unanimité par les députés ».

Pour sa part, Le Pays, autre journal privé, fait remarquer que plusieurs amendements ont été apportés par la loi votée à l’unanimité.

Le quotidien national Sidwaya informe que les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, hier jeudi, à l’unanimité le projet de loi portant sur le renforcement de la neutralité politique et la méritocratie dans  l’Administration publique.

Le journal relate que la neutralité politique dans l’administration stipule à l’article 5 que  l’espace administratif est neutre  et  il est interdit d’installer dans l’Administration publique, toute forme de formations politiques et des groupements à caractère religieux, ethnique ou régionale à des fins politiques dans  l’Administration publique.

Sous un autre angle et à travers le titre : « Audit de l’Assemblée nationale : Le mémoire en défense des avocats de Bala», L’Observateur Paalga rapporte que les conseils de l’ex-président de l’Assemblée nationale (AN), Allassane Bala Sakandé, ont animé hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse.

Selon le journal, la réaction des avocats de M. Sakandé intervient  une semaine après la sortie de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) sur les audits qu’elle a menés à la présidence du Faso, à la Primature et à l’AN.

De son côté, le journal privé Le Quotidien affiche à sa manchette : « Audit de l’Assemblée nationale : ce n’est qu’un plan pour liquider politiquement Alassane Bala Sakandé ».

Pendant ce temps, Le Pays arbore : «  Audit de l’Assemblée nationale : les avocats de  Alassane Bala Sakandé dénoncent +une affaire ourdie par Damiba+ ».

A ce sujet, le journal privé L’Express du Faso note que les conférenciers ont rappelé, « les harcèlements physiques et moraux qu’a subi leur client sous le règne du colonel Paul Henri Sandaogo Damiba », avant de souligner que « cet audit limité aux exercices de 2018/2021 n’est qu’un plan pour liquider politiquement Bala Sakandé ».

A en croire le quotidien, l’un des avocats, Me Willy Dieudonné a expliqué que les fonds étaient encore bien en place quand Alassane Bala Sakandé quittait ses fonctions, en janvier 2022 à la suite du coup d’Etat.

Quant à Sidwaya, il rappelle que l’ASCE-LC a chiffré le montant des irrégularités recensées dans la gestion d’Alassane Bala Sakandé à 13 milliards 616 millions 28 mille 630 F CFA.

Agence d’information du Burkina

FT-FD/ak

 

Nahouri : Des acteurs de la santé à l’école de la veille communautaire 

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Nahouri : Des acteurs de la santé à l’école de la veille communautaire 

Pô, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé le 13 mars 2023 à Pô, une rencontre d’orientation sur la veille communautaire et la labélisation au profit des agents de santé et les leaders d’opinion de la province du Nahouri.

Le district sanitaire de Pô en collaboration avec le réseau d’accès aux médicaments essentiels (RAME) a organisé le 13 mars 2023, une rencontre d’échange sur l’orientation de la veille communautaire et la labélisation au niveau des centres de santé communautaires.

Selon Dr Daouda Bamba, médecin chef du district sanitaire de Pô, cette rencontre vise d’une part à responsabiliser les communautés dans la gestion des ressources humaines, matérielles et financières misent à la disposition des services de santé.

« D’autre part il s’agit de organiser au niveau de la base pour un suivi du fonctionnement des centres de santé et surtout interpeler l’autorité sur les disfonctionnements qui viendraient à être constater dans les centres de santé », a indiqué Dr Bamba.

Ont pris part à cette rencontre, les autorités administratives, les agents de santé, les leaders d’opinions, l’équipe cadre du district sanitaire de Pô et les organisations à Base communautaires (OBC).

Pour le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, ce projet permettra une bonne implication des communautés dans la gestion des services publiques notamment dans le domaine de la santé.

Il a invité les participants à partager avec les populations les expériences acquises au cours de ces échanges avec le Réseau d’accès aux médicaments essentiels (RAME) afin que la veille communautaire et la labélisation au niveau local soit une réalité.

Les participants se sont dits satisfaits des outils reçus et se sont engagés à être des relais auprès de la communauté pour les sensibiliser sur la veille communautaire et la labélisation au sein des centres de santé.

Il faut rappeler que dix-sept (17) communes du Burkina bénéficient de ce projet dont trois communes de la province que sont Guiaro, Pô et Tiébéle.

Cette activité a été financée par l’UNICEF dans le cadre de la communauté amie des enfants.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

Radio Bobo fait une halte pour célébrer ses noces de diamant 

Radiodiffusion télévision du Burkina

Radio Bobo fait une halte pour célébrer ses noces de diamant 

Bobo,(AIB)Mars 2023.La Radio Bobo a commémoré, le vendredi 17 mars 2023, ses 60 ans dexistence à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Quelle radio pour quel public, à lère du numérique » ?

1963-2023. Cela fait 60 ans que la Radio Bobo émet dans la région des Hauts-Bassins. Pour marquer dune pierre blanche ces noces de diamant, la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) a organisé, le vendredi 17 mars 2023 à Bobo-Dioulasso, une cérémonie commémorative. La célébration de ces six décennies est placée sous le thème : « 60 ans de Radio Bobo : Quelle radio pour quel public à lère du numérique ? ». Selon le représentant du ministre en charge de la communication, le colonel Moussa Diallo, par ailleurs gouverneur des Hauts-Bassins, ce thème est à la fois évocateur et interpellateur. « Evocateur, en ce sens quil appelle tout un chacun à une véritable réflexion sur lavenir de cette radio dans un contexte où les technologies de linformation et de la communication explosent à un rythme effréné. Interpellateur, face à une nouvelle donne qui impose nécessairement une autre manière de faire les choses si la radio tient à continuer dexister », a-t-il soutenu. Pour sa part, le directeur général de la RTB, Rabankhi Abou-Bakr Zida a affirmé que la célébration de ces 60 ans est loccasion dune rétrospective de ce que Radio Bobo a été, de ce quelle a fait et continue de faire par linformation, léducation et la distraction des populations. Après 60 ans dexistence, a ajouté M. Zida, il sied de marquer une véritable halte pour une auto-évaluation, non pas pour se satisfaire des acquis et dormir sur ses lauriers, mais pour en tirer de véritables leçons et mieux les projeter. Au cours de la cérémonie, six agents ont été décorés pour service rendu à la Nation.

Boudayinga J-M THIENON

Zila Philipe NEBIE

(Stagiaire)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nahouri : Des acteurs se concertent sur les enjeux de la mobilité du bétail au Burkina 

BURKINA-NAHOURI-ELEVAGE-PASTORALISME-RENCONTRE

Nahouri : Des acteurs se concertent sur les enjeux de la mobilité du bétail au Burkina 

Pô, (AIB)-Le Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA) a organisé du 13 au 17 mars 2023 à Pô, un atelier-débat sur les enjeux de l’agro-pastoralisme au profit des Forces de défense et de sécurité, des services techniques en charge du monde rural et des leaders d’opinion des communes de Pô et de Nobéré. Il a été présidé par la secrétaire générale de la région du Centre-Sud, Ouo Abibata Bamouni/Traoré.

L’activité pastorale est confrontée depuis un certain temps à des perturbations liées aux contraintes climatiques et démographiques.

Cela entraine un disfonctionnement dans la mobilité du bétail avec pour conséquence des conflits communautaires de nature à compromettre l’activité pastorale et la cohésion sociale.

Aussi, les activités agropastorales deviennent de plus en plus difficiles pour les pasteurs et agropasteurs à cause de la rareté du pâturage, de l’obstruction des pistes d’accès aux zones de pâture, du coût élevé des sous-produits agro industriels.

A cela s’ajoute la dégradation de la situation sécuritaire qui conduit la fermeture de certains marchés à bétail et des frontières des pays d’accueils.

La rencontre de Pô avait donc pour objectif de présenter les activités du projet et de débattre autour d’un atelier enfin de permettre aux participants d’appréhender les relations existant entre les différents segments de la chaine de valeur bétail viande.

Elle permettra aux participants de développer une vision stratégique dont la finalité est d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement du système pastoral au sahel et indirectement renforcer la cohésion sociale.

Selon le chargé de projet du RECOPA, Youmandia Fréderic Thiombiano, il est important d’agir pour la stabilité sociale au regard du contexte socio sécuritaire difficile que connait le Burkina Faso.

« D’où la création des cadres d’échanges qui permettent de promouvoir le dialogue intercommunautaire, de valoriser le rôle de chaque acteur dans le processus de maintien de la paix et de la cohésion sociale », a-t-il indiqué.

Pendant cinq jours, les participants venus des communes de Nobéré et Pô, bénéficiaires du projet, ont échangé sur la dynamique de la végétation, le portrait d’un agro-pasteur et les enjeux liés à la mobilité du commerce du bétail.

Ont pris part à cette rencontre, les forces de défense et de sécurité, les chefs coutumiers, les services techniques déconcentrés de l’Etat, les responsables religieux, les organisations des jeunes et des femmes et les acteurs du monde rural des communes concernées.

La secrétaire générale de la région Centre-Sud, a salué les responsables du projet pour le choix porté sur les deux communes de la région pour consolider les acquis de la phase 1.

Elle a invité les participants à mettre au profit de la communauté les expériences acquises au cours de cette rencontre.

Le projet intervient dans les communes de Pô et Nobéré dans la région du Centre-Sud et les communes de Tenkodogo, Bitou et Zoaga dans le Centre-Est.

Le chargé de projet a indiqué des motifs de satisfaction se dégagent de la rencontre car la qualité des débats et l’engagement de chaque acteur démontre que la question du pastoralisme, de la paix et la cohésion sociale préoccupe tous les Burkinabè.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

Yako: Des évanouissements de filles provoquent la suspension des cours dans un lycée

Yako: Des évanouissements de filles provoquent la suspension des cours dans un lycée

Yako, 16 mars 2023(AIB)-Les cours ont été suspendus ce jeudi au lycée municipal Toussaint Louverture de Yako, à cause de l’évanouissement non encore expliqué de neuf filles.

Neuf filles dont deux de la classe de terminale et sept de la classe de 4, se sont évanouies brusquement entre 10h et 11h au lycée municipal Toussaint Louverture de Yako, dans le Nord du Burkina, a appris l’AIB auprès de témoins.

Des cris assez mystérieux suivis de courses poursuites, ont précédé  ces pertes de conscience, provoquant la panique, ajoutent-ils.

Les évènements ont contraint l’administration du lycée à suspendre temporairement les activités pédagogiques pour le compte de la journée de la journée du 16 mars 2023.

Les témoins de l’AIB attribuent la cause de ces évanouissements de filles, à des forces surnaturelles.

Joint au téléphone par l’AIB, le proviseur du lycée, Mamadi Kéré, dit souhaiter l’implication des coutumiers par l’entremise de l’Association des parents d’élèves( APE) de l’établissement pour résoudre le problème.

En rappel, une situation similaire s’était produite le lundi 20 février 2023 au lycée provincial polyvalent de Yako et a concerné au moins cinq filles issues des classes de troisième.

Agence d’information du Burkina

Photo: Tripadvisor

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