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Banwa : Avant la grande marche, une AG pour soutenir la Transition

Banwa : Avant la grande marche, une AG pour soutenir la Transition

 Solenzo, 13 mai 2023(AIB)-La jeunesse de Solenzo a organisé ce samedi, une Assemblée générale pour choisir la date de la marche de soutien de la Transition. Le point à mi-parcours des cotisations pour l’effort de paix est de 1 million 396 mille 500 FCFA.

La libération de la ville de Solenzo par les FDS a été saluée par la population. Tous les services ont rouvert leurs portes et la vie a repris son cours normal. Ainsi pour témoigner leur reconnaissance et leur soutien à la Transition et aux FDS, les responsables des OSC de la province et les responsables des jeunes ont organisé une assemblée générale avec la population pour échanger sur la situation sécuritaire de la province.

En effet la salle de réunion de l’Union des Producteurs de Coton a refusé de monde ce samedi 13 mai matin.

Le Secrétaire Général des OSC a pris la parole au nom de tous les responsables des OSC et expliqué l’objectif de cette assemblée.

« Notre province était tombée et la ville de Solenzo était anéantie. Les FDS ont quitté leurs familles et se sont sacrifiées pour libérer notre province. Le président du Faso nous a encore honorés en faisant le discours de fin d’année chez nous. Alors que pouvons-nous faire pour leur témoigner notre reconnaissance et soutenir la Transition ? », lance le responsable des OSC.

Selon le responsable des jeunes, cette assemblée est de mobiliser les ressources afin de soutenir la Transition et  demander au gouvernement de renforcer la  sécurité.

« Nous voulons que la province soit totalement libérée et que les PDI qui sont à Solenzo retournent chez eux et que l’hivernage puisse se tenir »: renchérit le responsable des jeunes.

Les jeunes avaient lancé une contribution volontaire pour soutenir l’effort de paix et trouver un autre jour pour organiser une marche de soutien à la Transition.

Après des échanges avec la population, le point des contributions a été fait devant l’assemblée.

« À ce jour nous avons pu récolter une somme de Un million trois cents quatre-vingt-seize mille cinq cent francs (1 396 500) FCFA et les contributions continuent jusqu’au samedi 20 mai et ensemble nous allons faire le point final et trouver un jour pour la marche », ajoute le président communal des jeunes de Solenzo.

Un septuagénaire a pris la parole au milieu de la foule pour demander une minute de silence pour les FDS tombées sur le champ de bataille et appeler tous les filles et fils de la province des Banwa à faire parler leurs cœurs pour que la présente mobilisation tienne le pari.

Sous des acclamations des personnes dans la salle et à l’extérieur de la salle, les responsables des OSC et des jeunes ont donné rendez-vous pour le samedi 20 mai afin de trouver un jour pour la marche de soutien aux FDS et à la Transition.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Des terroristes ôtent la vie à au moins 33 paisibles civils dans le Mouhoun

Burkina : Des terroristes ôtent la vie à au moins 33 paisibles civils dans le Mouhoun

Dédougou, 13 mai 2023(AIB)-Des terroristes ont ôté la vie à 33 personnes le 11 mai 2023, dans le village de Youlou, département de Tchériba, province du Mouhoun, selon un bilan provisoire dressé samedi par  le gouverneur Babo Pierre Bassinga, dans un communiqué parvenu à l’AIB.

Selon le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, «l’attaque lâche et barbare» perpétrée le 11 mai 2023 vers 17h, a touché de paisibles populations qui s’adonnaient à des activités de jardinage, le long du fleuve Mouhoun.

Babo Pierre Bassinga rassure que des actions de sécurisation sont en cours.

L’autorité a aussi exhorté les populations à rédoubler de vigilance et à continuer à collaborer avec les Forces combattantes, en vue d’un retour définitif de la paix.

Agence d’information du Burkina

Burkina : L’ONG Compassion international sollicite l’accompagnement des journalistes pour la promotion des droits de l’enfant

Burkina- Promotion-Droits- Enfants

Burkina : L’ONG Compassion international sollicite l’accompagnement des journalistes pour la promotion des droits de l’enfant

Ouagadougou, 12 mai 2023 (AIB)-L’Organisation non gouvernementale (ONG) Compassion international-Burkina Faso (CI-BF) a sollicité jeudi, l’accompagnement de 50 journalistes pour la promotion des droits de l’enfant, dans un contexte sécuritaire difficile du Burkina Faso.

«L’événement qui nous mobilise en ce jour relève de notre devoir de veiller au bien-être et à la protection de l’enfance », a déclaré le Directeur national de l’ONG Compassion international-Burkina Faso (CI-BF), Dr Issaka Kiemtoré.

M. Kiemtoré  s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’ouverture des travaux d’un atelier de formation sur la défense des droits de l’enfant, organisé en partenariat avec la direction générale de la communication et des médias.

L’atelier de formation se déroule pendant 48 heures au profit de cinquante  journalistes venus des régions du Centre, du Centre-nord, de l’Est et de la Boucle du Mouhoun.

Le Directeur national de l’ONG Compassion international-Burkina Faso a demandé à la cinquantaine de journalistes d’accompagner la promotion des droits de l’enfant dans un contexte difficile du pays.

Selon lui, le Burkina Faso traverse depuis 2015, une crise sécuritaire et humanitaire entrainant des mouvements massifs des populations et la précarité des conditions de vie des femmes et particulièrement des enfants vulnérables face aux menaces terroristes.

« Votre métier vous confère une proximité avec les populations pour contribuer aux changements des comportements pour une pleine intégration des enfants dans la société et leur protection contre la marginalisation, la discrimination et toutes les formes de violences », a-t-il dit aux journalistes.

La secrétaire générale adjointe (SGA) du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Mme Adama Sedga a souligné que les médias constituent un maillon important dans la lutte contre les atteintes aux droits de l’enfant.

Mme Segda a déploré le fait que la mission pédagogique de la presse consistant à sensibiliser les populations sur les statuts de l’enfant, ses droits et les mécanismes de protection est reléguée au second plan dans le traitement journalistique.

Elle a aussi souhaité que la collaboration entre son département et l’ONG CI-BF se renforce davantage au bonheur des enfants du pays.

A cet effet, la chargée de relations de CI-BF, Emmanuelle Boco a présenté sa structure, ses missions et son fonctionnement aux participants.

Le formateur par ailleurs directeur de la justice juvénile, Mathieu Lompo s’est appesanti sur les concepts, les différentes formes de violences faites aux enfants qui sont entre autres les violences physiques, morales, la traite des enfants, la prostitution etc.

Le magistrat Lompo a fait cas pendant 48 heures, des droits des enfants, des instruments juridiques nationaux et internationaux notamment la convention africaine du bien-être relative aux droits de l’enfant.

Le communicateur est revenu sur les cas des enfants associés aux groupes armés terroristes et leur réinsertion dans la société.

Pour Mathieu Lompo, le pays doit s’inspirer d’autres expériences en matière de la protection et de la défense des droits de l’enfant comme celles du Mali et du Niger qui se trouvent dans la même situation sécuritaire que le Burkina.

Installée au Burkina depuis 2004, la CI-BF est une organisation confessionnelle de développement et de jeune. Elle travaille avec 444 églises partenaires.

Agence d’information du Burkina

NO/ho/ata/wis

Le Mouhoun apporte son  »indéfectible soutien » au capitaine Ibrahim Traoré

Forte mobilisation de la population de Dédougou à la manifestation.

Le Mouhoun apporte son  »indéfectible soutien » au capitaine Ibrahim Traoré

 Dédougou, 13 mai 2023(AIB)Les Forces vives de la province du Mouhoun sont sorties nombreuses ce samedi 13 mai 2023 pour apporter leur soutien aux autorités de la Transition et aux Forces de défenses et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux volontaires de la défense de la patrie (VDP). Au cours de la forte mobilisation qui a drainé du monde à la « Place Melon Gare » de Dédougou, les manifestants ont, dans un élan de solidarité mobilisé séance tenante, la somme de neuf cent trente mille deux cents 930 200FCFA qu’ils ont remis au représentant du commandant de la 5ème région militaire comme soutien aux FDS et VDP.

C’est par l’exécution de l’hymne national en cœur que les manifestant, drapeaux du Burkina Faso, de la Russie et de la République sœur du Mali en mains, ont commencé le meeting pour montrer leur engagement commun à apporter leur soutien indéfectible au Capitaine Ibrahim Traoré, au gouvernement de la Transition, aux FDS et VDP pour leur lutte contre l’hydre terroriste au Burkina Faso. Bien avant le meeting qui a mobilisé du monde, la jeunesse fait une marche dans certaines artères de la ville avec les différents drapeaux en main tout en scandant des slogans de soutien au « Chef de guerre, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition », aux autorités de la Transition et aux FDS et VDP.

De l’avis de M. Fatin Tébo, Coordonnateur de la manifestation, la mobilisation des filles et fils de la Boucle du Mouhoun montre à souhait leur volonté de faire corps avec l’ensemble des Forces combattantes pour bouter hors des frontières du Burkina, les Forces du mal qui nous endeuillent depuis bientôt une décennie.

Chacune et chacun ont a apporté sa contribution à l’effort de paix  en toute liberté/

«Notre mobilisation témoigne de notre engagement sans faille et avec détermination à manifester notre soutien indéfectible au Capitaine Ibrahim Traoré et à toute la transition dans leur lutte implacable contre l’hydre terroriste. Nous, Forces vives de la Boucle du Mouhoun, avons décidé d’accomplir notre mission, celle qui est d’accompagner sans conditions et à l’union derrière le Commandant en chef, Chef suprême des armées, le Capitaine Ibrahim Traoré et ses troupes dans leur engagement à faire de notre cher pays un havre de paix pour toutes les populations» a-t-il lancé.

Aussi, le coordonnateur de la manifestation a traduit la reconnaissance de la population de la Boucle du Mouhoun au Président de la Transition pour les multiples actions engagées dans la région et qui donnent espoir à tout un chacun.

De même, il a rassuré du soutien de la population aux Forces combattantes engagées dans la reconquête du territoire national.

Les Forces vives toutes catégories ont marqué leur présence à la manifestation.

 

«A vous forces combattantes, soyez rassurés et convaincus de notre soutien et notre engagement à vous accompagner inlassablement sur le chemin de la reconquête de l’entièreté de notre territoire et la quiétude de nos populations. Vous qui êtes engagés jour et nuit au péril de votre vie, votre sacrifice ne sera pas vain» a-t-il dit.

Tous les intervenants du jour à savoir les représentants des  anciens, des jeunes, des femmes, des personnes déplacées internes, chacun a montré son engagement à soutenir les autorités de la Transition sur les différents chantiers de lutte contre le terrorisme, pour la reconquête du territoire et le retour des déplacés internes dans leurs localités.

Fatin Tébo, Coordonnateur de la manifestation.

 

Aussi, une invite a été faite à la jeunesse à s’unir davantage afin de ne pas céder à la corruption et mettre l’accent sur la veille citoyenne afin de signaler tout cas suspect, de faire bon usage des réseaux sociaux pour éviter les informations de déstabilisation du pays.

Au cours du meeting, une contribution volontaire a été ouverte pour soutenir les FDS et les VDP. Le bilan à mi-parcours a permis de mobiliser la somme de neuf cent trente mille deux cents (930 200) francs qui ont été remis au représentant du commandant de la 5ème région militaire comme soutien à l’effort de paix.

Agence d’information du Burkina

Stanislas BADO

Légende des photos

 

 

 

Fatin Tébo, Coordonnateur de la manifestation

 

Solenzo: Un car de transport prend feu (pas de victimes)

Solenzo: Un car de transport prend feu (pas de victimes)

 

Solenzo, 13 mai 2023(AIB)-Un car de transport s’est embrasé samedi, sans faire de victimes, à l’entrée de la ville de Solenzo (route de Bena), a appris l’AIB.

Les passagers ont pu quitter le véhicule à temps, abandonnant leurs bagages à la merci des flammes.

Le car en provenance de Bobo-Dioulasso a pris en cours de route, des bidons de carburant au niveau de Kouka.

L’apprenti a confié à l’AIB que les flammes sont parties d’un bidon placé sur le toit du véhicule,

pendant que son collègue dormait.

Les tentatives de maîtriser l’incendie n’ont pas abouti.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Football : Le président Traoré félicite les Étalons cadets

Burkina/Football : Le président Traoré félicite les Étalons cadets

 

Ouagadougou, 13 mai 2023(AIB)-Le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a félicité l’équipe nationale de football des cadets pour leurs qualifications jeudi aux demies finales de la CAN et pour le prochain mondial de leur catégorie.

Agence d’information du Burkina

Lire le message en intégralité

 

« Fiers Etalons, votre qualification pour le dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 qui assure la présence de notre pays en phases finales de la prochaine Coupe du Monde, est une grande fierté et la marque de la résilience de notre Peuple.

 

Je voudrais donc saisir l’occasion pour vous adresser mes vives felicitations pour cette victoire d’étape et vous transmettre les bénédictions et les prières de l’ensemble de nos Compatriotes des villes et campagnes.

 

Que cet esprit de combativité et de vainqueur qui a toujours accompagné nos devanciers vous guide vers la victoire finale. Victoire pour notre Peuple, Victoire pour nos Forces Combattantes, Victoire Pour Notre Nation, Allez les Etalons. »

Ouagadougou le 13 mai 2023, le capitaine Ibrahim Traoré.

Décès du « Lion »: Le gouvernement burkinabè salue la mémoire d’un officier intègre

Décès du « Lion »: Le gouvernement burkinabè salue la mémoire d’un officier intègre

 

« Le Gouvernement déplore la disparition du Colonel à la retraite Boukary KABORE dit le Lion. Ancien enfant de troupe, compagnon du leader de la Révolution d’août 1983, Homme politique, Boukary KABORE est décédé dans la nuit du 12 au 13 mai 2023 au Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO de Ouagadougou.

 

Le Gouvernement salue la mémoire d’un officier intègre et d’un homme de principe resté constant dans son engagement politique et fidèle à ses convictions.

 

Le Gouvernement est solidaire de la douleur des familles, des proches et des camarades de lutte de l’illustre disparu et leur présente ses sincères condoléances Il formule le vœu que la terre libre du Burkina Faso qui a nourri son engagement patriotique, lui soit légère. »

Ouagadougou, 13 mai 2023, le porte-parole du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Burkina: « Le lion » ne rugira plus

Burkina: « Le lion » ne rugira plus

Ouagadougou, 13 mai 2023(AIB)-Boukary Kaboré dit « Le Lion », ancien compagnon d’armes de Feu Thomas Sankara, est décédé dans la nuit du 12 au 13 mai 2023 de suites de maladie, ont annoncé plusieurs membres de sa famille et des médias.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive: lefaso.net

Gourma : Le PUDTR veut prévenir les violences basées sur le genre  liées à ses activités

Photo de famille des participants à l’atelier de formation sur les VBG à Fada N’Gourma.

Gourma : Le PUDTR veut prévenir les violences basées sur le genre  liées à ses activités

Fada N’Gourma AIB)-Les agents de santé, les travailleurs sociaux et personnels d’association de la région de l’Est  ont été outillés du 4 au 6 mai 2023 sur les violences basées sur le genre qui pourraient survenir dans la mise en œuvre des activités du Projet d’Urgence pour le Développement territorial et Résilience (PUDTR).

La mise en œuvre pratique des activités du Projet d’Urgence pour le Développement territorial et Résilience (PUDTR) sur le terrain nécessite la mobilisation d’une main d’œuvre importante dans les zones d’intervention notamment sur les travaux de génie civil ,avec l’afflux d’une population étrangère sur les sites d’implantation des ouvrages.

Cela pourrait contribuer à augmenter les risques de Violences basées sur le Genre (VBG) à l’endroit des femmes, des filles et mêmes des personnes déplacées internes du fait de leur exposition à d’éventuelles formes  d’exploitation.

Vue des participants à l’atelier de formation sur les VBG à Fada N’Gourma en séance

Pour permettre aux agents de santé, les travailleurs sociaux  et les personnels d’association des zones d’intervention du projet de jouer pleinement leur rôle dans la prévention et la réponse aux VBG liées aux activités du PUDTR, l’Organisation catholique pour le Développement et la Solidarité , Secrétariat exécutif Diocésain de Fada (OCADES SED Fada) a organisé une formation de soixante-douze (72) heures.

Le renforcement de capacités a porté sur les risques d’EAS/HS/VCEVBG liés au PUDTR, sur la prise en charge médicale des survivantes de VBG et sur le protocole de référencement qui a été adopté  par le PUDTR.

Jean Thiombiano de l’OCADES section  Fada N’Gourma a relevé que cet atelier de formation vise à prévenir des VGB liées aux activités du PUDTR dans la région de l’Est pour le bonheur des populations.

Selon le formateur Dr Ousmane Soré de la Direction régionale en charge de la Santé de l’Est, par ailleurs pharmacien, au regard du contexte, les acteurs étaient dans le besoin de pouvoir renforcer leur compétence pour ces cas spécifiques de violences (VGB, harcèlements sexuels…)

Cette formation permettra aux  agents de prendre efficacement en charge  désormais les victimes, a indiqué Dr Soré.

Agents de santé et travailleurs sociaux devraient travailler   main dans la main pour pouvoir assurer  une prise en charge complète de ces victimes, a-t-il  ajouté.

Jean Thiombiano de l’OCADES section Fada N’Gourma premier à partir de la gauche : « cet atelier de formation vise à prévenir des VGB liées aux activités du PUDTR dans la région de l’Est ».

La formatrice Clémentine Koudougou, attachée de santé en sciences obstétricaux-gynécologiques  en service à la direction régionale en charge de la santé de l’Est,  a souligné que durant cette session  de formation,  plusieurs modules  dont ceux liés à la prise médicale  des violences sexuelles, la prise en charge des violences physiques et la prise en charge psychologique  pour favoriser l’insertion sociales des survivants, ont été abordés.

Pour Ramatou Nassoussi, coordinatrice provinciale des femmes du Gourma, cette formation est à saluer.

Elle a soutenu que la famille a un rôle prépondérant à jouer dans la prévention des VBG. Donc, elle interpelle les parents à jouer le rôle qui est le leur.

Cette session de formation a été financée par la Banque mondiale à travers le PUDTR.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Nahouri : 72 heures pour magnifier la culture et l’artisanat Nankana

Les tisserands ont tenu à montrer au public leur savoir-faire.

Nahouri : 72 heures pour magnifier la culture et l’artisanat Nankana

Pô, (AIB)-La coopérative Tong-Bing-Beeré des jeunes artisans de Guélwongo, dans la commune rurale de Ziou, a organisé du 27 au 29 avril 2023 à Guélwongo, la deuxième édition du festival Lang-Goubé, avec pour objectifs de  valoriser   et de promouvoir la culture  et l’artisanat Nankana.  

Initiée par la coopérative Tong-Bing-Beeré «préservons notre culture » des jeunes artisans de Guélwongo, cette deuxième édition du festival Lang-Goubé «unissons-nous» se veut une tribune pour de mobilisation et de sensibilisation des communautés de base.

Ceci, afin de lutter contre la déperdition progressive des valeurs culturelles et d’organiser des réjouissances populaires autour de la culture Nankana dans l’objectif de promouvoir le pagne tissé et le vêtement traditionnel Nankana.

Défilés, expositions et danses traditionnelles ont marqué ces 72 heures de festival dans cette localité située à un jet de pierre du Ghana.

Pour le président de la coopérative Alidou Sia, cette édition, au-delà de son aspect festif, est un cadre de renforcement  de la cohésion sociale  entre fils et filles  de la zone Nankana,  un canal pour la promotion du tourisme et une contribution à la valorisation et  la pérennisation des valeurs culturelles.

Il a saisi l’occasion  pour égrener  quelques difficultés que rencontrent les artisans de la zone.

Entre autres, on note la difficulté d’écoulement des habits traditionnels et pagnes tissés souvent saisis et considérés comme provenant du Ghana, la non reconnaissance au niveau provincial et national et le manque de moyens financiers pour l’installation des apprenants entrainant la migration de certains vers le Ghana.

A cela s’ajoute le manque de facilitation dans l’écoulement des habits traditionnels et pagnes tissés sur toute l’étendue du territoire et l’absence d’un centre professionnel de formation pour artisans.

 

Le parrain du jour Aboubacar Lingani,  PDG de la société de transit du Burkina (STB), a justifié sa présence par sa volonté de soutenir l’artisanat considéré comme un secteur émergent, plein d’opportunité pour les jeunes.

En même temps, il reconnait en ce festival un cadre de promotion de la cohésion sociale indispensable à la restauration de la paix au Burkina Faso.

Le président de la délégation spéciale de Ziou,  Salam Marané  qui a présidé la cérémonie de clôture a salué la grande mobilisation des populations et  a dit toute sa satisfaction pour cette initiative.

Le président de la coopérative a invité les autorités à faciliter l’écoulement des habits traditionnels et pagnes tissés.

Pour lui, l’engouement des populations autour de cette activité montre l’intérêt qu’elles accordent à la culture en général et de  l’artisanat en particulier.

Il a invité les fils et filles de la province du Nahouri à accompagner l’initiative afin de pérenniser cette activité qui sans doute contribuera au rayonnement de   la culture et du pagne tissé Nankana.

L’évènement a connu la présence du directeur régional du commerce de l’artisanat  Guillaume M. Dofini et  de S. Christine Nikiema,  première vice-présidente de la chambre régionale des métiers.

Les différentes autorités sont venues soutenir et encourager les artisans.

Ces personnalités sont venues soutenir et encourager les artisans.  Les responsables de la coopérative ont remis une enveloppe financière au président de la délégation spéciale en vue de soutenir l’effort de paix lancé par le gouvernement de la Transition.

Agence d’information du Burkina

Hamidou K. OUENA

« L’imprimerie de Bobo est composée de trois sections : la photo gravure, l’offset et la finition » (Directeur de l’imprimerie des Editions Sidwaya Abdoulaye Sawadogo)

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« L’imprimerie de Bobo est composée de trois sections : la photo gravure, l’offset et la finition » (Directeur de l’imprimerie des Editions Sidwaya Abdoulaye Sawadogo)

Bobo-Dioulasso, 12 mai 2023 (AIB)-Depuis le mardi 2 mai 2023, la direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya dispose officiellement d’une imprimerie inaugurée par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, les autorités régionales et la directrice générale des Editions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré. Dans cet entretien accordé à l’AIB, le Directeur de l’imprimerie, de la maintenance et de l’informatique des Editions Sidwaya Abdoulaye Sawadogo présente les composantes de l’imprimerie et ses offres à la population et aux entreprises de l’Ouest du Burkina Faso.  

 

Quelles sont les composantes de l’imprimerie de Bobo ?

L’imprimerie de Bobo est composée de trois sections à savoir la photo gravure, l’offset et la finition. Chaque section a un minimum d’équipement en vue de la production des titres Sidwaya. A la photogravure, nous avons deux nouvelles machines, une insoleuse qui sert à imprimer les textes et les images qui parviennent à nous sur des supports plastiques qu’on appelle calques. Ces calques sont montés sur un autre support plus épais et sont disposés sur une plaque. L’ensemble est introduit dans cette machine appelée insoleuse et par exposition à un rayon ultra-violet, les textes et images sont imprimés sur la plaque.

Le Directeur de l’imprimerie, de la maintenance et de l’informatique des Editions Sidwaya Abdoulaye Sawadogo

A la sortie de l’insoleuse, les textes ne sont pas visibles donc nous allons introduire cette plaque dans une machine qu’on appelle la développeuse dans laquelle nous avons des révélateurs, de l’eau et de la gomme. C’est le révélateur qui va rendre les textes lisibles, la plaque sera rincée par l’eau et la gomme sert à protéger la plaque lorsque nous voulons la conserver. Cependant, si nous voulons immédiatement imprimer les plaques, on n’a pas besoin de mettre la gomme.

A l’offset, nous avons une nouvelle machine de dernier cri qu’on appelle la Speed master SX 74. C’est une machine de couleur dont la cadence est de 15 000 feuilles à l’heure et le format de feuille maximale qu’on peut imprimer est de 530 X 740 millimètres.

Le lancement de l’imprimerie de Bobo a été effectué par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo (chemise blanche) avec à ses côtés les autorités régionales de l’Ouest

A la finition, nous avons la machine qu’on appelle le massicot. Il sert à couper le papier en format souhaité. Ici, nous travaillons avec le format 53 X 74 centimètres. Le massicot, c’est une machine programmable. Nous pouvons couper différents types de formats. Avec ces machines, l’imprimerie de Bobo peut produire hormis les journaux, des livres, des flyers, des brochures, des cartes de visite, des cartes de mariage, etc.

Au cours de la cérémonie de lancement, la directrice générale des Éditions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré a remercié le Conseil régional des Hauts Bassins qui a financé la construction du bâtiment et le gouvernement pour les équipements

Comment le travail sera coordonné de Ouagadougou à Bobo-Dioulasso pour imprimer le journal ?

Les éléments seront montés à Ouagadougou et envoyés par fichiers à Bobo-Dioulasso. Celui qui va s’occuper du montage PAO va recevoir les fichiers, les imprimer sur calques et les transférer à la photogravure pour le montage. L’envoi se fera via internet.

Un personnel est-il déjà disponibilisé pour l’imprimerie de Bobo ?

Un personnel est déjà disponibilisé pour le travail ici à Bobo. Bientôt, la note va sortir et ceux qui seront affectés à Bobo, je pense qu’ils seront motivés à venir travailler sur ces nouvelles machines.

Agence d’information du Burkina

Entretien réalisé depuis Bobo-Dioulasso par

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

« Avec l’imprimerie de Bobo, les Editions Sidwaya vont prendre une autre dimension à l’Ouest du Burkina » (directeur régional, Jean Marie Toé)

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« Avec l’imprimerie de Bobo, les Editions Sidwaya vont prendre une autre dimension à l’Ouest du Burkina » (directeur régional, Jean Marie Toé)

Bobo-Dioulasso, 12 mai 2023 (AIB)-A l’occasion des Journées portes Ouvertes (JPO), de sa Direction régionale de l’Ouest (DRO), les Editions Sidwaya ont lancé le mardi 2 mai 2023 dans la ville de Sya, l’imprimerie de Bobo-Dioulasso. L’AIB a tendu son micro au directeur régional de l’Ouest des Editions Sidwaya Jean Marie Toé pour présenter les offres de cette imprimerie à la population de l’Ouest du Burkina Faso.  

Dans quelles conditions le quotidien Sidwaya arrive jusqu’à ce jour à la direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya ?

Jusque-là, le quotidien Sidwaya arrivait à Bobo au plus tôt à 14 heures par les transporteurs. Quand je dis au plus tôt, c’est quand il n’y a pas de retard à l’imprimerie à Ouagadougou ou quand il n’y a pas de retard dans les compagnies de transport. Par moment, on pouvait recevoir le journal le lendemain au regard de ces difficultés. Quand le journal arrive à Bobo à 14 heures, si on considère d’autres villes comme Banfora, Sindou, Niangoloko, c’est carrément en fin de journée que le quotidien arrivait sur place.

Le directeur régional de l’Ouest des Éditions Sidwaya Jean Marie Toé

Qu’est ce qui va changer avec la nouvelle imprimerie qui vient d’être officiellement lancée ici à Bobo-Dioulasso ?

Le lancement de cette imprimerie est un ouf de soulagement pour les travailleurs mais aussi pour nos lecteurs parce que désormais chaque lecteur aura son journal au réveil. Avec l’imprimerie de Bobo, les Editions Sidwaya vont prendre une autre dimension à l’Ouest du Burkina. Quand vous regardez le slogan du journal, on dit le journal de tous les Burkinabè, c’est-à-dire que Sidwaya est censé être un journal de proximité donc proche des populations pour porter leur voix, leurs préoccupations mais aussi les mobiliser à adhérer aux actions publiques de développement. Désormais Sidwaya va davantage aller vers les populations parce qu’on est sûr que ces mêmes populations vont avoir le journal très tôt. A partir de Bobo, le journal sera distribué dans les 15 provinces de l’Ouest qui pourront avoir leurs journaux très tôt le matin et le lire. Avec l’imprimerie de Sidwaya Bobo, il y a aussi une panoplie d’offres qu’on fera aux populations notamment les impressions, les travaux de ville comme la confection des agendas, des calendriers, des imprimés, des factures, des reçues, des cartes d’invitations.

L’imprimerie de Bobo

Le lancement de l’imprimerie est fait mais à quand le début effectif de son fonctionnement et est-ce que les dispositions sont prises pour que ce soit définitif ?

Les premiers responsables des Editions Sidwaya ont donné cette certitude que l’imprimerie va fonctionner de manière permanente et définitive. Déjà le personnel technique a été formé à l’utilisation des machines, les affectations sont en cours et selon les instructions des premiers responsables des Editions Sidwaya, dans un délai très bref, l’imprimerie va être permanemment fonctionnelle.

L’imprimerie a été inaugurée dans le cadre des Journées Portes Ouvertes (JPO) de la direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya. Quel peut être l’apport de ces JPO pour vous ?

Les Journées Portes Ouvertes étaient une sorte de communication parce que cela fait 15 ans que la direction régionale de l’Ouest existe, à savoir depuis 2008 mais elle n’est pas bien connue du public. En organisant ces Journées Portes Ouvertes, Sidwaya voulait mieux faire connaitre sa direction régionale aux populations mais aussi à toute sa clientèle. Au de-là de ses lecteurs, Sidwaya a des partenaires qui font des annonces régulièrement dans ses colonnes. Il fallait donc leur faire connaitre la direction régionale mais aussi leur reconnaitre ce mérite d’être fidèle à Sidwaya. Lors de ces Journées Portes Ouvertes, on a organisé un panel sur la digitalisation de la presse écrite. Le défi est là, les technologies de l’information ont intégrées la presse écrite aussi. Il faut réfléchir à l’avenir de la presse écrite. Le panel a posé le débat entre professionnels avec des pistes d’adaptation de la presse écrite aux nouvelles technologies.

La directrice générale des Éditions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré (à gauche) présentant les produits du « Journal de tous les Burkinabè » aux autorités lors des Journées Portes ouvertes

Quel message avez-vous pour les populations et votre clientèle de l’Ouest du Burkina suite à l’inauguration de l’imprimerie ?

Le message, c’est de dire aux populations de l’Ouest que Sidwaya c’est leur journal car comme le dit le slogan, c’est le journal de tous les Burkinabè. Il faut qu’ils s’approprient le journal, il faut qu’ils cherchent chaque matin leur journal pour le lire. Sidwaya va travailler pour améliorer son contenu afin de le rendre plus attrayant.

Un message à la direction générale des Editions Sidwaya ?

Le message, c’est un merci d’avoir offert cet outil de travail à la direction régionale de l’Ouest mais aussi l’appeler à avoir une oreille attentive à nos prochaines préoccupations pour faire mieux fonctionner l’imprimerie pour la rentabiliser.

Agence d’information du Burkina

Entretien réalisé depuis Bobo-Dioulasso par

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

Burkina : 1 milliard 900 millions FCFA pour le mécanisme régional de stabilisation du Nord

Burkina : 1 milliard 900 millions FCFA pour le mécanisme régional de stabilisation du Nord

Ouahigouya, 10 mai 2023 (AIB)-Le mécanisme régional de stabilisation du Nord, financé à hauteur de 1,9 milliards de FCFA par le PNUD, vise à restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie du Burkina et à améliorer les conditions des vies des populations grâce à plusieurs sous-projets, a appris l’AIB mercredi lors de son lancement.

 La première session du Comité Technique Régional (CTR) s’est tenue le mercredi 10 mai 2023 à Ouahigouya sous la facilitation du Programme des Nations Unis pour le Développement(PNUD). Les membres du comité ses sont penchés sur le  mécanisme régional de stabilisation, sous la présidence de Raymond David Valentin Ouédraogo, gouverneur de la région du Nord.

A travers son programme de stabilisation dans la région du Liptako-Gourma, le PNUD veut contribuer à consolider les investissements du gouvernement burkinabè pour le retour de la paix dans les zones en crise et réduire les risques de violences. Le mécanisme régional de stabilisation du Nord se veut une réponse rapide au profit des zones connaissant de multiples défis.

Les zones dont l’instabilité a été longuement nourrie par  l’escalade de violences  et l’insécurité, la détérioration des conditions de vie et le déplacement de populations de leurs terroirs ont été diagnostiquées pour des interventions du PNUD.

Au cours de la session du mercredi 10 mai, le Gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo, a laissé entendre que le projet de stabilisation dans la région du Nord va concerner les communes de Yako et Gourcy, identifiées comme étant des communes pilotes.

A cela, des analyses  des dynamiques de conflits et des interventions prioritaires seront engagées afin de stabiliser ces zones.

A en croire Raymond David Ouédraogo, ce projet sera axé sur quatre piliers que sont la restauration de l’autorité de l’Etat et de la sécurité, le réhabilitation des services sociaux de bases, la stabilisation des moyens de subsistance et la relance des économies locales  et enfin par l’atténuation des risques de conflits de manière continue dans les zones cibles.

Pour la Représentante Résidente du PNUD au Burina Faso, Dr Elsie Laurence-Chounoune qui a assisté aux travaux de la session, la décision de lancer le mécanisme de stabilisation dans la région du Nord se justifie aisément par le fait que des problèmes de sécurité sont avérés.

« De façon concrète, la stabilisation va concerner tout ce qui est bien-être des populations, surtout le dialogue des communautés, la réconciliation et cohésion social. Il y a aussi la partie visant à renforcer les capacités des Forces de sécurité de manière à ce qu’ils puissent  continuer à renforcer la sécurité des populations et améliorer la collaboration » a-t-elle souligné.

Les actions du mécanisme seront mises en œuvre dans sa phase pilote aucours de la période de mai à septembre 2023 sur deux piliers  très prioritaires  (restauration de l’autorité de l’Etat, et des infrastructures socio-économiques de base) en attendant.

De façon global, le plan d’action qui a été proposé et validé par le CTR sera financé par le PNUD pour un montant de 1 milliard 900 millions de francs CFA.

Au cours de cette session,  les participants ont eu droit à des communications sur l’état des lieux de la situation sécuritaire dans les communes de Yako et Gourcy, la présentation des diagnostiques de stabilisation dans les deux communes cibles, la présentation des résultats des consultations autour des actions prioritaires à mettre en œuvre dans le Nord.

Agence d’Information du Burkina

PN/ata

 

Burkina : L’association  »SOS jeunesse et défis » lance un projet pour l’amélioration de la santé reproductive 

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Burkina : L’association  »SOS jeunesse et défis » lance un projet pour l’amélioration de la santé reproductive 

Ouagadougou, 12 mai 2023 (AIB)- L’association  »SOS jeunesse et défis » a lancé vendredi son projet «nos voix, nos droits », accentué sur la collecte de témoignages sur les prestations sanitaires, afin d’améliorer la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes au Burkina Faso.

«L’objectif est de faire un plaidoyer pour le renforcement à l’accès de services de qualité adaptés aux besoins de santé aux femmes, aux enfants et aux adolescents», a déclaré le directeur exécutif de  »SOS jeunesse et défis »,  Harouna Ouédraogo.

Selon lui, ce projet  s’étendra sur une durée de 12 mois et vise à récolter entre  75 000 à 100 000 témoignages de femmes et de jeunes filles sur les prestations sanitaires en matière de santé sexuelle et reproductive.

Harouna Ouédraogo s’exprimait vendredi à Ouagadougou, lors du lancement du projet « nos voix, nos droits », initié avec la collaboration des associations qui travaillent avec les personnes déplacées internes (PDI) et l’association des personnes handicapées.

Il a indiqué que le projet couvre les régions du Centre, du Centre-Nord et de  la Boucle du  Mouhoun mais pourrais s’élargir à d’autres régions s’il y a des femmes volontaires qui voudront y participer.

Harouna Ouédraogo

Le projet «nos voix, nos droits» est une opportunité pour les femmes d’exprimer leur satisfaction et l’insatisfaction sur l’offre des services de santé et reproduction, a ajouté M. Ouédraogo.

Il a précisé que tout le monde doit s’impliquer pour qu’on puisse récolter des données de qualité qui pourront aider l’autorité en charge de la santé à mettre en place de nouvelles pratiques.

Dr Mathieu Bougma

Le médecin de santé publique en service à la direction de santé de la famille, Dr Mathieu Bougma a affirmé que le projet rentre en droite ligne avec la situation sanitaire du Burkina et que l’intervention va contribuer à améliorer la qualité des services en matière de santé reproductive.

Pour lui, ce projet va contribuer à la régression de la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso.

« Nous souhaitons avoir ces conclusions pour nous permettre, de nous adapter et d’améliorer la prise en charge que ça soit sur la santé de la mère ou de l’enfant et autre aspect de santé qui répondent réellement au besoin du public cible » a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

FT/hb/ata

 

Burkina/Solidarité : l’AFAPSAD offre des vivres et du matériel aux femmes déplacées internes dans l’arrondissement 3 de Ouagadougou

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Burkina/Solidarité : l’AFAPSAD offre des vivres et du matériel aux femmes déplacées internes dans l’arrondissement 3 de Ouagadougou

Ouagadougou, 12 mai 2023 (AIB) – L’Association des femmes en action pour la paix, la santé et le développement (AFAPSAD) a remis jeudi à Ouagadougou, des vivres et du matériel divers aux femmes déplacées internes installées dans l’arrondissement 3 de Ouagadougou, au cours d’une cérémonie.

Cette association de femmes dit répondre à l’appel du chef de l’Etat à participer à l’effort de guerre et à la solidarité. Durant plus d’un mois l’AFAPSAD a mobilisé des vêtements, du détergent, des vivres et autres matériel de première nécessité pour ces personnes déplacées internes.

Selon la présidente de l’association Balguissa Barro/Soulama, « c’est avec le sourire que plusieurs femmes sont venues avec des vêtements et autres matériels pour contribuer à soulager leurs sœurs qui sont dans le besoin ».

Pour elle ce n’est qu’ « une première édition et nous comptons poursuivre dans le même sens pour ne pas laisser d’autres PDI sur leur soif ».

Les bénéficiaires ont remercié les donateurs pour ce geste qui va énormément contribuer à satisfaire leur besoin.

« Nous remercions nos bienfaitrices du jour. Que Dieu leur donne une longue vie afin qu’ils puissent continuer à aider toutes ces personnes qui sont dans la détresseé, a laissé entendre une des bénéficiaires Alima Segueda.

L’activité a été patronnée par Abdoulaye Sourgou, un chef d’entreprise évoluant dans l’immobilier. Il a pris l’engagement de toujours soutenir l’association dans ce sens mais aussi de réfléchir sur un mécanisme d’accompagnement plus conséquent de ces femmes notamment vers des métiers durables.

L’un des co-parrains, l’ancien député du Soum, s’est réjoui du choix de la zone de remise de don, Tampouy (quartier nord de Ouagadougou) qui regorge une grande partie de Personnes déplacées internes (PDI) de sa province natale.

« ça relève de l’humanisme, ma présence ici. Je dirai mon acceptation en tant que patron d’une telle cérémonie. Cette cérémonie regroupe des PDI qui sont dans la douleur. C’est des frères et soeurs car nous sommes du même pays et tout ce qu’on peut faire c’est de les accompagner tant que Dieu nous donnes les moyens », a-t-il mentionné.

l’AFAPSAD appelle toutes les bonnes volontés à leur emboiter le pas
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Trophées de la musique reggae burkinabè : Folio le Nuage sacré Marley d’or 2023

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Trophées de la musique reggae burkinabè : Folio le Nuage sacré Marley d’or 2023

Ouagadougou, 12 mai 2023 (AIB)-La 10è édition de la cérémonie de récompense des meilleurs artistes reggae du Burkina Faso a sacré ce jeudi nuit à Ouagadougou, Folio le Nuage, Marley d’or 2023 avec son 4è album « Aventure ».

« Je suis content. Quand on reconnait votre boulot, cela fait toujours plaisir. Ce prix nous donne la force de continuer à travailler, à maintenir le cap afin de représenter le reggae du Burkina hors des frontières », a indiqué l’artiste reggae man Folio le Nuage jeudi nuit après son sacre en tant que Marley d’or 2023.

Folio le Nuage sacré Marley d’Or 2023

Folio le Nuage remporte aussi le Marley du public. Il a pris l’engagement de donner le quart de ses droits d’auteurs aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) « jusqu’à ce qu’il y ait la paix au Burkina Faso ».

« Ce n’est pas parce que je gagne beaucoup mais c’est ma façon d’apporter ma contribution à l’effort de guerre », a-t-il souligné.

Le commissaire général des Marley d’or, Madess

Le Marley d’Or 2023 a dédié son trophée à ses deux parents qui ne sont plus de ce monde, à sa « fille chérie », à tous ceux qui le soutiennent mais spécialement au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, aux VDP et aux FDS.

« Dans l’album, j’invite les enfants à respecter leurs parents et les parents à comprendre leurs enfants. Je rends un hommage à Victor Démé (célèbre artiste burkinabè disparu en 2015), je parle de l’aventure », a-t-il fait savoir.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, patron de Marley d’or 2023

Le commissaire général des Marley d’or, Madess a exprimé sa satisfaction parce que cette 10è édition a « été l’édition de la résilience ». « C’était l’édition la plus difficile qu’on a organisé. Elle s’est très bien passée grâce à tous », s’est-il réjoui.

Comme prochains défis, le commissaire général compte « grouiller pour faire plus avec le peu » qu’ils auront. « On sait que le sponsoring n’est pas facile dans notre pays et on va demander à ceux qui nous soutiennent de faire plus parce que le peuple veut rêver », a-t-il affirmé.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié, président de Marley d’or 2023

Selon le patron de l’évènement, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, la 10è édition des Marley d’or est « l’occasion de montrer une fois de plus que le Burkina Faso est debout grâce à ses créateurs, ses musiciens, ses hommes de culture, ses reggaemakers ».

« C’est le meilleur pied de nez que nous pouvons faire à tous ceux qui pensent qu’ils peuvent mettre notre pays à terre », a-t-il souligné. Il a déclaré que c’est une soirée de résilience et d’hommage aux FDS et VDP. Il a dédié la soirée à tous les frères et sœurs qui se retrouvent loin du confort de leur concession.

Le public s’est mobilisé pour la 10è édition des Marley d’or

« Nous sommes venus nous armer davantage pour monter au front. La victoire se profile. A la 11è édition, à la même place ici, les mânes et Dieu voulant, ce sera pour célébrer la victoire du peuple burkinabè », a indiqué pour sa part, le président de l’évènement, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié.

Le Marley de la révélation a été remportée par Soom noma et le Marley du meilleur titre roots reggae burkinabè par Sana Bob  avec le titre « diaspora ».

Rickson Dolex Marley d’or 2022 en prestation au Marley d’or 2023

L’artiste reggae Woman Nourat & les Lions remportent deux trophées : le Marley du meilleur concert  et le Marley du meilleur clip vidéo avec le titre « orphelin ».

La cérémonie de récompense a été marquée par des remises de Marley d’honneur à des artistes et des partenaires, de même que des prestations d’artistes reggae en live.

Le reggaeman ivoirien Serges Kassy brandissant son Marley d’honneur

Plusieurs artistes reggaemen burkinabè et africains ont fait danser et chanter le public. Notamment, Rickson Dolex (Marley d’Or 2022), Moa Dadis, Ismo Vitalo (Marley d’Or 2021), Mariah Bissongo, Hervé Et Les Paracetamol, Sams’k Le Jah, Kajeem, Elie Kamano et Serges Kassy.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina: Qualification Etalons cadets et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens

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Burkina: Qualification Etalons cadets et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 12 mai 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent du bilan d’un mois de fonctionnement du Centre national d’appels et de la qualification des Etalons U17 pour les demi-finales de la CAN-Algérie 2023.

« ¼ de finale CAN U17/ Nigeria # Burkina (1-2) : Le coup double des Etalons », affiche à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya, informant que le Burkina Faso s’est qualifié hier 11 mai pour les demi-finales de la CAN-U17 au stade Nelson-Mandela d’Alger en battant le Nigeria sur le score de 2-1.

Le journal renseigne qu’avec cette victoire bien méritée, les jeunes Etalons offrent au Burkina Faso un ticket qualificatif pour la Coupe du monde de la catégorie en novembre prochain au Pérou.

A ce propos, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso montrant l’image des Etalons qui jubilent, arbore en première page : « CAN U17 : Burkina 2-1 Nigéria : demi-finale et mondial validés ».

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés  L’Observateur Paalga  évoque à sa manchette « Cinquantenaire de l’Obs. Entre évolution et révolution ».

L’Observateur Paalga rapporte que le 28 mai prochain, le journal soufflera cinquante bougies. Une longévité record dans la grande famille de la presse privée burkinabè et même sous-régionale.

Le doyen des quotidiens privés indique que le journal entend célébrer aussi utilement que sobrement (contexte national oblige) à travers  une série d’activités prévues pour achalander la dernière semaine de mai.

Sur le même sujet, le journal Sidwaya à travers une interview du directeur de publication de l’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo informe qu’en marge de ce cinquantenaire, il y aura une journée porte ouverte et un geste de solidarité vis-à-vis des premières victimes du terrorisme que sont les familles de ceux qui sont morts, de ceux qui ont versé leur sang sur le champ de la reconquête du territoire et les personnes déplacées internes.

Sur un autre regard, le journal privé Le Pays affiche à sa Une : « Centre national d’appels : Les auteurs des messages polluants mis en garde ».

Le journal indique qu’à travers une conférence de presse le directeur de la communication et des relations publiques  de la Présidence du Faso, Nestor Nouphé Djourmité affirme que les frappes aériennes ont été possibles grâce aux appels enregistrés par ce centre.

Le Pays poursuit à travers les propos du directeur de la communication de la Présidence du Faso, qu’à ce jour ce sont plus de 2000 appels et messages qui ont été enregistrés.

L’Express du Faso, quotidien  privé édité à Bobo-Dioulasso, titre à sa Une : « Centre national d’appels : Des terroristes ont appelé pour déposer les armes ».

Le quotidien bobolais reprenant les propos de Nestor Nouphé indique que des appels ont été émis concernant la bonne gouvernance et le dysfonctionnement de l’administration publique et les détournements de ressources publiques dans six régions par des citoyens.

Agence d’information du Burkina

CI-FD/ak

Les Etats-Unis risquent le défaut de paiement dès début juin, estime le service du budget du Congrès

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Les Etats-Unis risquent le défaut de paiement dès début juin, estime le service du budget du Congrès

WASHINGTON, 12 mai 2023 – Les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès début juin, si aucun accord n’est trouvé entre démocrates et républicains pour relever le plafond de la dette, a indiqué vendredi le service du budget du Congrès (CBO).

Le CBO, agence indépendante politiquement, chargée de fournir au Congrès des analyses budgétaires et économiques, avait auparavant estimé que cela risquait de se produire entre juillet et septembre.

Le département au Trésor avait cependant déjà évoqué la date du 1er juin pour un éventuel défaut de paiement de la première économie du monde, une situation inédite.

« Si le plafond de la dette reste inchangé, il existe un risque important qu’à un moment donné au cours des deux premières semaines de juin, le gouvernement ne soit plus en mesure de payer toutes ses obligations », souligne le CBO dans ce rapport.

« La possibilité pour le Trésor de financer les opérations en cours du gouvernement restera incertaine tout au long du mois de mai, même si le Trésor finit par manquer de fonds début juin », est-il précisé.

Le CBO note que des « mesures extraordinaires supplémentaires » et des recettes fiscales de fin de trimestre pourraient permettre au gouvernement de « financer son fonctionnement jusqu’à au moins fin juillet ».

La dette de la première économie du monde a atteint le 19 janvier 31.000 milliards de dollars, soit le plafond au-delà duquel le pays ne peut plus émettre de nouveaux emprunts pour se financer.

Des mesures d’urgence temporaires ont été prises pour continuer à payer. Démocrates et républicains sont lancés dans un bras de fer sur ce dossier, l’opposition républicaine refusant, pour l’instant, de relever le plafond de la dette sans concessions. Une réunion est prévue en début de semaine prochaine à la Maison-Blanche.

Mais « si le plafond de la dette n’était pas relevé ou suspendu, le Trésor ne serait pas autorisé à émettre de la dette supplémentaire autrement que pour remplacer les titres arrivés à échéance ou remboursés », détaille le CBO.

Cela entraînerait « des retards de paiement pour certaines activités gouvernementales, un défaut de paiement des obligations de la dette du gouvernement, ou les deux », indique encore cette agence.

Cette situation inédite pourrait conduire à de graves conséquences, le CBO évoquant « des difficultés sur les marchés du crédit, des perturbations de l’activité économique et des augmentations rapides des taux d’emprunt pour le Trésor ».

Avec l’AFP

Nord du Niger: le groupe français Orano évacue des expatriés par crainte d’enlèvements

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Nord du Niger: le groupe français Orano évacue des expatriés par crainte d’enlèvements

Par Boureima HAMA

 NIAMEY, 12 mai 2023 – Le groupe minier français Orano (ex-Areva) a annoncé vendredi avoir évacué du nord du Niger « des expatriés » vers la capitale Niamey, craignant des enlèvements à la suite d’une alerte « sécuritaire ».

Une source au sein du groupe a précisé qu’au total, ce sont 16 personnes qui ont été évacuées, 12 Occidentaux et quatre ressortissants d’Afrique de l’Ouest.

Jeudi soir, « la direction d’Orano au Niger a été alertée d’un événement sécuritaire dans un village situé à mi-chemin entre la frontière malienne et la ville d’Arlit », indique le groupe dans un communiqué.

« Immédiatement, des mesures ont été mises en place pour la protection des sites et du personnel » et « la sécurité des installations industrielles a été renforcée », ajoute-t-il.

« Conformément aux procédures du plan de protection et par mesure de précaution, les expatriés » d’Orano et d’autres étrangers en mission, « cibles potentielles identifiées, présents sur la base vie d’Akokan, ont été évacués sous protection vers Niamey par avion ».

Les expatriés d’Orano ou en visite dans la région d’Arlit où le groupe exploite une mine d’uranium, vivent dans un complexe sécurisé appelé « base vie », situé à Akokan à proximité de la ville d’Arlit.

« Le retour des personnels évacués devrait avoir lieu dans les tout prochains jours dès confirmation que tout risque est écarté », ajoute Orano, ex-Areva.

Selon Aïr-info, un media de la région d’Agadez réputé bien informé, « des individus armés » circulant « sur des dizaines de motos » ont été aperçus jeudi près du village d’Inanbagaret et ont « posé des questions à plusieurs éleveurs rencontrés », souhaitant surtout savoir s’il y avait « des citoyens occidentaux dans la ville d’Arlit ».

– Des enlèvements en 2010 –

Cette ville se trouve à proximité des frontières avec l’Algérie et le Mali.

C’est à Arlit que dans la nuit du 15 au 16 septembre 2010, cinq Français – dont une femme, Françoise Larribe -, un Malgache et un Togolais, tous collaborateurs d’Areva, avaient été enlevés à Arlit par des hommes armés.

Après cinq mois de captivité, le 25 février 2011, Françoise Larribe, malade, avait été libérée avec les salariés malgache et togolais.

Les quatre derniers otages avaient été libérés le 29 octobre 2013, après 1.139 jours de détention dans le désert sahélien.

Orano exploitait depuis 50 ans deux mines d’uranium dans le nord du Niger, la Somaïr (Société des mines de l’Aïr) et la Compagnie des mines d’Akokan (Cominak): cette dernière a fermé en 2021.

En vertu d’un accord entre le groupe et le gouvernement nigérien la semaine dernière, la Somaïr va poursuivre ses activités jusqu’en 2040.

Orano mène en outre des études en vue d’exploiter le site d’Imouraren, l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, également dans le nord du Niger, dont les réserves ont été estimées à environ 200.000 tonnes.

Le Niger doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique au Sahel dans l’ouest et, dans le sud-est, à celles de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).

Dans sa lutte contre les jihadistes, ce pays bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux dont la France et les Etats-Unis qui y ont des bases militaires.

Le président nigérien Mohamed Bazoum reste l’un des derniers partenaires de la France dans le Sahel. Paris déploie au Niger quelque 2.000 hommes, alors que le Mali et le Burkina Faso voisins, dirigés par des militaires , les en ont chassés.

Avec l’AFP   

Houet : Soungalo Appolinaire Ouattara « convoque » son parcours dans deux livres

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Houet : Soungalo Appolinaire Ouattara « convoque » son parcours dans deux livres

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’ancien Président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire Ouattara, a dédicacé le mardi 9 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, ses premières œuvres littéraires intitulées « Moments critiques » et « Plaidoyer pour l’Etat ».

Soungalo Appolinaire Ouattara fait partie désormais des écrivains burkinabè. Il a publié deux ouvrages, dont le premier, « Moments critiques », en décembre 2022, et le second, « Plaidoyer pour l’Etat », en avril 2023.

Les deux œuvres ont été présentées au public, le mardi 9 mai 2023 à Bobo-Dioulasso.

Selon l’auteur, ces deux ouvrages sont un regard sur la vie de la société burkinabè et de l’Etat.

Pour lui, ces deux ouvrages sont un appel à la paix, à la concorde, au travail et à l’engagement citoyen pour que le pays puisse aller de l’avant.

« Moments critiques » a été présenté par l’enseignant-chercheur en lettres à l’Université Nazi Boni (UNB), Dr Mahamadou Hassan Cissé.

Il a indiqué que l’œuvre est une autobiographie qui va de son enfance à sa vie politique en passant par l’administration.

Pour Mahamadou Hassan Cissé, sur la forme, c’est une œuvre écrite avec un style novateur qui tranche avec l’autobiographie classique, à l’image d’un scénario filmique, avec un homme qui parle de lui et voit d’autres personnes parler de lui.

« L’œuvre nous enseigne comment un homme peut se construire, être utile à sa communauté, à sa nation », a-t-il soutenu.

Le second ouvrage « Plaidoyer pour l’Etat », a été présenté par l’historien Dr Missa Millogo.

Selon lui, c’est un essai politique qui résulte de l’expérience de l’homme d’Etat qu’a été l’auteur lui-même.

« Il a été dans les arcanes de l’administration du poste de préfet à celui de Secrétaire général de la Présidence de la république. Il a aussi été homme politique, de simple député à Président de l’Assemblée nationale », a rapporté M. Millogo.

Le présentateur a indiqué que le constat qui en découle, après un diagnostic sans complaisance est que l’Etat, tel qu’il est issu du processus colonial est un Etat faillit.

« L’auteur analyse le rôle des partis politiques, des gouvernants, de la société civile dans la première partie de l’œuvre », a-t-il précisé.

M. Millogo a ajouté que dans la deuxième partie, l’auteur dénonce les freins au développement de l’Etat, voire du pays.

A titre d’exemple, il a pris entre autres, la commande publique « qui est en quelque sorte une caverne d’Ali baba » et le parc mobilier de l’Etat « qui n’est pas connu par l’Etat lui-même ».

Dans la troisième partie, il prévoit des réformes nécessaires qu’on a manqué de faire, qu’il a appelées « reformes refoulées », tout simplement parce qu’elles menaceront des intérêts particuliers.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

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