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Burkina : L’association  »SOS jeunesse et défis » lance un projet pour l’amélioration de la santé reproductive 

Ouagadougou, 12 mai 2023 (AIB)- L’association  »SOS jeunesse et défis » a lancé vendredi son projet «nos voix, nos droits », accentué sur la collecte de témoignages sur les prestations sanitaires, afin d’améliorer la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes au Burkina Faso.

«L’objectif est de faire un plaidoyer pour le renforcement à l’accès de services de qualité adaptés aux besoins de santé aux femmes, aux enfants et aux adolescents», a déclaré le directeur exécutif de  »SOS jeunesse et défis »,  Harouna Ouédraogo.

Selon lui, ce projet  s’étendra sur une durée de 12 mois et vise à récolter entre  75 000 à 100 000 témoignages de femmes et de jeunes filles sur les prestations sanitaires en matière de santé sexuelle et reproductive.

Harouna Ouédraogo s’exprimait vendredi à Ouagadougou, lors du lancement du projet « nos voix, nos droits », initié avec la collaboration des associations qui travaillent avec les personnes déplacées internes (PDI) et l’association des personnes handicapées.

Il a indiqué que le projet couvre les régions du Centre, du Centre-Nord et de  la Boucle du  Mouhoun mais pourrais s’élargir à d’autres régions s’il y a des femmes volontaires qui voudront y participer.

Harouna Ouédraogo

Le projet «nos voix, nos droits» est une opportunité pour les femmes d’exprimer leur satisfaction et l’insatisfaction sur l’offre des services de santé et reproduction, a ajouté M. Ouédraogo.

Il a précisé que tout le monde doit s’impliquer pour qu’on puisse récolter des données de qualité qui pourront aider l’autorité en charge de la santé à mettre en place de nouvelles pratiques.

Dr Mathieu Bougma

Le médecin de santé publique en service à la direction de santé de la famille, Dr Mathieu Bougma a affirmé que le projet rentre en droite ligne avec la situation sanitaire du Burkina et que l’intervention va contribuer à améliorer la qualité des services en matière de santé reproductive.

Pour lui, ce projet va contribuer à la régression de la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso.

« Nous souhaitons avoir ces conclusions pour nous permettre, de nous adapter et d’améliorer la prise en charge que ça soit sur la santé de la mère ou de l’enfant et autre aspect de santé qui répondent réellement au besoin du public cible » a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

FT/hb/ata

 

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