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Burkina : Le  festival KIFIFE veut inculquer la passion du cinéma aux enfants, Directrice

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Burkina : Le  festival KIFIFE veut inculquer la passion du cinéma aux enfants, Directrice

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-La 4e édition du festival KIFIFE, prévue du 20 au 24 juin 2023 au village opéra de Ziniaré, vise à inculquer la passion du cinéma aux enfants, a affirmé jeudi, la directrice et programmatrice de l’évènement, Laurentine Bayala.

«Le festival KIFIFE est un festival dédié aux enfants car la grande partie de la programmation est focalisée sur des films à destination des enfants », a déclaré la directrice et programmatrice de la manifestation culturelle, Laurentine Bayala.

Selon elle, il faut travailler à inculquer le désir de consommer du cinéma aux enfants et préparer la relève, puisque le Burkina Faso est un pays de cinéma.

Laurentine Bayala s’exprimait  jeudi à Ziniaré, localité situé à 35km de Ouagadougou, à l’occasion de l’annonce de la 4e édition du festival KIFIFE.

Mme Bayala a annoncé que 18 films (animations, fictions, documentaires) sont au programme.

Selon elle, la tenue du festival donnera l’occasion aux élèves du Village Opéra ainsi que des écoles environnantes, de se former dans des domaines en lien avec le cinéma.

Laurentine Bayala  a précisé qu’en plus des projections, trois formations seront dispensées à savoir une formation à l’image, à la vidéo et aux jeux d’acteur.

«Le Pocket Film, animée par le réalisateur-monteur Ismaël Tall et les techniques de peinture et d’animation 2D par le peintre Fidèle Kabré » sont au programme, a-t-elle ajouté.

Le directeur de l’école village opéra et superviseur des cours d’arts, Ouédraogo Abdoulaye, a laissé entendre que l’importance de ce festival est d’amener l’enfant à connaitre le métier du cinéma car même s’il ne sera pas réalisateur, il sera un bon cinéphile.

Il a indiqué que les projections cinématographiques ne  sont pas dédiées uniquement aux enfants car il y aura également des projections sur différents sites des villages environnants (Laongo, Pousgziga, Tamissi) et dans la ville de Ziniaré.

M. Ouédraogo a interpelé les réalisateurs des films à revoir le contenu de leur productions et également invité les autorités à penser à des programmes pour enfants.

Le village opéra est un projet qui est né en octobre 2011 sous la volonté du réalisateur cinématographique allemand, Feu Christoph Schlingensief qui a voulu installer en Afrique, un village artificiel où il y aurait beaucoup d’éléments sur la nature.

En 2023, l’école du village d’opéra compte 163 élèves. L’enseignement comprend  80% de cours classiques et  20% de cours artistiques.

Agence d’information du Burkina

 

 

Pour les 75 ans des Casques bleus, leur chef fustige les « divisions » au Conseil de sécurité de l’ONU (ENTRETIEN-ACTUALISATION)

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Pour les 75 ans des Casques bleus, leur chef fustige les « divisions » au Conseil de sécurité de l’ONU (ENTRETIEN-ACTUALISATION)

Par Nicolas REVISE

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis), 25 mai 2023 – Le patron des opérations de paix des Nations unies, incarnées par les Casques bleus, fustige les « divisions » entre grandes puissances au Conseil de sécurité de l’ONU, fragilisant ces forces de maintien de la paix qui auront 75 ans lundi.

Dans un entretien accordé à l’AFP à New York, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies depuis 2017, vante toutefois « la longue liste » de pays, en Afrique surtout, qui ont bénéficié du « million d’hommes et de femmes ayant servi sous le drapeau de l’ONU » depuis 1948.

Chaque 29 mai marque la « Journée internationale des Casques bleus des Nations unies » créée en 2002 par l’Assemblée générale car, le 29 mai 1948, le Conseil de sécurité avait établi la première opération de maintien de la paix: l’Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve au Moyen-Orient (Onust).

– 4.200 soldats de la paix tués –

Cette année, en raison du long week-end férié aux Etats-Unis pour Memorial Day, l’ONU a célébré jeudi ce 75e anniversaire en mémoire des « plus de 4.200 (Casques bleus) tués pour la cause de la paix » depuis 1948, selon le secrétaire général Antonio Guterres.

Il a fait observer une minute de silence également pour les « 103 noms de plus qui se sont ajoutés en 2022 à cette liste ».

Mais 75 ans après la création de ces Casques bleus — dans la foulée de la fondation des Nations unies à la fin de la Seconde guerre mondiale, « nous pâtissons du fait que nos Etats membres sont divisés », déplore Jean-Pierre Lacroix, en allusion à la paralysie du Conseil de sécurité par les antagonismes entre Etats-Unis, Russie et Chine depuis plus de dix ans.

Et même si le Conseil renouvelle régulièrement les mandats des missions de maintien de la paix, le diplomate onusien réclame « davantage d’unité des Etats membres afin qu’ils puissent peser de manière active et unie sur la mise en oeuvre d’accords de paix et de processus politiques ».

Car l’ONU a maintenant « plus de difficulté à atteindre les objectifs ultimes du maintien de la paix: se déployer, appuyer la mise en oeuvre d’un accord de paix et ensuite partir graduellement », regrette cet ancien ambassadeur de France de 63 ans.

Plus de 87.000 personnes de 125 pays sont actuellement dépêchées sur 12 opérations de paix à travers le monde: Liban, Mali, République démocratique du Congo, Chypre, Inde et Pakistan, entre autres.

Et, fait valoir M. Lacroix, « la liste des pays qui ont retrouvé la stabilité est longue », citant la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, l’Angola et le Cambodge dans les années 1990 et 2000.

Mais, souffle-t-il, « la communauté internationale était à l’époque beaucoup plus unie et les processus politiques dans ces pays avaient été mis en oeuvre avec l’appui actif et uni de nos Etats membres ».

Coûteuses et de plus en contestées, particulièrement en Afrique, les missions de maintien de la paix peuvent être aussi extrêmement périlleuses militairement et diplomatiquement, à l’instar de la Mission de stabilisation au Mali (Minusma).

– Mission au Mali menacée? –

Dans ce pays du Sahel, les militaires français de l’opération Barkhane sont partis en 2022 sous la pression d’une junte hostile qui, même si elle s’en défend, a fait appel aux mercenaires russes du groupe Wagner.

L’Allemagne, plus grande contributrice à la Minusma avec un millier de Casques bleus, a confirmé début mai le retrait de ses troupes d’ici un an.

Avec au total quelque 12.000 soldats de la paix déployés, cette mission de l’ONU a subi le plus de pertes dans le monde ces dernières années. Depuis sa création en 2013, 185 de ses membres sont morts dans des actes hostiles.

Alors, la Minusma est-elle menacée?

Jean-Pierre Lacroix « ne le pense pas », mettant en avant les « relations régulières et transparentes avec les autorités maliennes » et des « manifestations de soutien à la Minusma dans des régions » du Mali.

Pour le chef des opérations de paix des Nations unies, « la grande majorité des Etats » voisins et des 15 membres du Conseil de sécurité « considèrent que la Minusma continue de jouer un rôle important qu’il s’agisse du soutien au processus politique de transition (…) ou de la protection des civils ».

Avec l’AFP

La recherche effrénée des enfants de sexes différents augmenterait la fécondité dans la capitale burkinabè (Etude)

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La recherche effrénée des enfants de sexes différents augmenterait la fécondité dans la capitale burkinabè (Etude)

Ouagadougou, 25 mai 2023(AIB)- A Ouagadougou, les femmes font davantage d’enfants que prévu, parce qu’elles veulent coûte que coûte, avoir au moins un garçon et une fille parmi  leurs progénitures ; une situation qui pourrait expliquer le maintien de la fécondité à un niveau relativement élevé dans la capitale burkinabè, révèle une étude.

Plus de 70% des femmes de la ville de Ouagadougou, ayant des enfants de mêmes sexes, désirent des enfants supplémentaires contre près de 40% ayant les enfants des deux sexes (mixité).

Il est aussi dit que plus de trois femmes sur cinq (64,8%), préfèrent avoir des enfants des deux sexes  dont 33,9% aspirent à avoir autant de garçons que de filles.

Les proportions de femmes qui désirent uniquement des garçons ou uniquement des filles ou qui sont indifférentes aux sexes de leurs enfants, ne dépassent guère 20%.

Dr Moussa Bougma

Ces situations expliquent chez des couples à Ouagadougou, «la recherche effrénée des enfants de sexes différents», objet d’une étude dont les résultats saillants ont été présentés jeudi, à des journalistes membres de l’Association des Journalistes et Communicateurs en Population et Développement (AJCPD).

Des chercheurs de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP, Université Joseph Ki-Zerbo) avec à leurs têtes, Dr Moussa Bougma, ont mené des enquêtes entre septembre et novembre 2021, auprès de 2824 femmes de la ville de Ouagadougou dont 1 339 vivant en zone lotie et 1 485 en zone non lotie.

Selon Dr Moussa Bougma, «il apparait clairement que la recherche effrénée de la mixité de sexes au sein de la progéniture, pourrait être un facteur déterminant du maintien de la fécondité à un niveau relativement élevé au Burkina Faso».

Dr Georges Guiela,

A titre d’exemple, les femmes ayant atteint la mixité utilisent davantage les méthodes contraceptives que leurs camarades, mères uniquement de garçons ou de filles.

Le démographe explique que le garçon comble le besoin d’un héritier ou d’un représentant du mari pour perpétuer la lignée familiale ; d’un futur soutien dans la vieillesse ou d’un appui financier pour ses frères et sœurs.

Le besoin de la fille se fait sentir pour avoir une représentante de la mère, une aide dans les travaux domestiques, du soutien financier et pour s’occuper des personnes âgées, avance Dr Moussa Bougma.

Le chercheur a invité à réduire les inégalités de genre entre les enfants et de sensibiliser les parents sur la partition sexuée des rôles sociaux ; à accélérer l’alphabétisation et l’instruction des femmes pour réduire rapidement la demande d’enfants.

Il suggère d’axer les politiques de maitrise de la fécondité sur le changement des perceptions sur la recherche effrénée de la mixité de sexe des enfants.

Bassiahi Abdramane Soura,

Les recherches présentées jeudi, ont aussi porté sur l’engagement des collectivités territoriales pour la prise en compte de la planification familiale, le changement de la perception des parents sur la gestion de leur vieillesse pour une maitrise de la fécondité et l’intégration socioéconomique des femmes migrantes en milieu urbain comme alternative pour une maitrise de la fécondité à Ouagadougou.

Pour le Directeur adjoint de l’ISSP, Dr Georges Guiela, les questions démographiques sont des questions centrales dans toute la planification urbaine.

Il a pensé qu’au-delà de la vulgarisation des résultats demandée aux journalistes, ces «primeurs» servent à leurs formations.

Le Directeur général de l’ISSP, Bassiahi Abdramane Soura, a remercié l’union internationale pour l’étude scientifique de la population (UIESP) pour l’appui financier.

Il s’est félicité du partenariat stratégique qui existe entre l’ISSP et l’AJCPD pour la diffusion des résultats de la recherche.

Boureima Sanga

Le coordonnateur de l’AJCPD, Boureima Sanga, s’est réjoui de la confiance renouvelée et a exhorté ses confrères à utiliser ces résultats pour produire des articles de fond et qui impactent.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 La Russie a commencé à transférer des armes nucléaires vers le Bélarus (Loukachenko)

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 La Russie a commencé à transférer des armes nucléaires vers le Bélarus (Loukachenko)

 

MOSCOU, 25 mai 2023 – Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a indiqué jeudi que la Russie avait commencé à transférer des armes nucléaires vers son pays, concrétisant le déploiement annoncé en mars par Vladimir Poutine.

 

« Le transfert des charges nucléaires a commencé, ça a déjà comencé », a indiqué M. Loukachenko, répondant à une question d’un journaliste dans une vidéo diffusée par la chaîne Telegram officieuse de la présidence bélarusse, Pul Pervogo.

Avec l’AFP

Forum Africallia au Burkina : Le Premier ministre souhaite de fructueuses rencontres pour un meilleur rayonnement de l’Afrique

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Forum Africallia au Burkina : Le Premier ministre souhaite de fructueuses rencontres pour un meilleur rayonnement de l’Afrique

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a présidé ce jeudi matin à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 7è édition du Forum Africallia. Il a souhaité de fructueuses rencontres aux hommes d’affaires pour un meilleur rayonnement de l’Afrique.

« Je vous souhaite de fructueuses rencontres pour un meilleur rayonnement de l’Afrique. Vive l’Afrique des hommes d’affaires conscientes et patriotes, vive le panafricanisme des affaires », a déclaré ce jeudi matin à Ouagadougou, le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla

Le chef du gouvernement s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture de la 7è édition du forum Africallia.

Il a salué la réalisation par l’homme d’affaire nigérian Ali Dangoté de la grande raffinerie de Lagos. Cette raffinerie sera sans doute selon lui, « un facteur important pour un nouveau départ du Nigéria ». Il  a donc invité les hommes d’affaires africains « à être tous des Dangoté, chacun dans son domaine au bénéfice de l’Afrique ».

Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a souligné que « le secteur privé est le moteur de l’économie et se dit convaincu que les africains peuvent « trouver des solutions pour l’Afrique et pour les africains ». « Ce qu’il faut, c’est peut-être de l’engagement, du patriotisme et du leadership », a-t-il recommandé.

Le chef du gouvernement a souhaité que « cette 7ème édition du forum Africallia soit « une rencontre pour un nouveau départ afin de donner un sens noble aux affaires au profit de l’Afrique et des africains ».

Selon la représentante du directeur du groupe Vista Bank et parrain de cette 7è édition de Africallia Yassin Bayo, le forum multisectoriel de développement des entreprises « est devenu (aujourd’hui) un cadre idéal d’établissement de partenariat d’affaires à ne pas manquer ».

La représentante du parrain Yassin Bayo

Elle a soutenu que « grâce à la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et de ses partenaires, Africallia est devenu un rendez-vous incontournable des acteurs du monde des affaires africaines ».

C’est pourquoi, le directeur de Vista Bank Simon Tiemtoré, n’a pas hésité à associer son image et celle de son groupe à l’évènement, a souligné Mme Bayo.

Elle a donc exhorté les hommes et femmes d’affaires burkinabè « à saisir cette occasion offerte pour conclure des partenariats d’affaires solides et durables avec des hommes et des femmes venus de divers pays du monde ».

La cérémonie d’ouverture a été marqué par la signature d’accords de coopération

Le président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso Mahamadi Savadogo a lui souhaité que ces deux jours du forum Africallia « soient un moment fort d’échanges et de partage couronnés par des partenariats de qualités mutuellement avantageux ».

La cérémonie d’ouverture a été marqué par la signature d’accords de coopération entre la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et quatre autres chambres de commerces sœurs.

Il s‘agit de la chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun, de la chambre de commerce, d’industrie et de l’artisanat de la Guinée, de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des services de la Guinée Bissau et de la chambre de commerce de la république démocratique du Congo.

La cérémonie d’ouverture a pris fin par la visite des stands. A l’issue de la visite, le ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, Monsieur Serge Gnaniodem Poda a salué les produits africains dans les stands et invité les africains à la consommation de ces produits.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : Nouvelles du front et timbres fiscaux se déportent à la Une des quotidiens

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Burkina : Nouvelles du front et timbres fiscaux se déportent à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement la réaction, la veille, du président du Faso au sujet de la production d’un nouveau timbre, sans oublier l’actualité relative au terrorisme.

Le journal privé Le Pays revient sur la libération du Dr Kenneth Elliott en mettant en exergue, les propos de la ministre en charge des Affaires étrangères, Olivia Rouamba qui déclare que «Le Burkina a joué un grand rôle ».

A en croire la cheffe de la diplomatie burkinabè, le processus qui a abouti à la libération du Dr Kenneth Eliot a débuté en 2022 et le Burkina Faso a joué un grand rôle dans ladite libération.

Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, informe que dans la région du Centre-est du Burkina, « plusieurs dizaines de terroristes ont été  tués dans des frappes aériennes ».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, sous le titre : « Mané : Une attaque repoussée », parle d’une attaque terroriste repoussée, hier mercredi, dans une localité située à une trentaine de kilomètres de Kaya, au Centre-nord du pays.

Le journal Le Quotidien, pour sa part, donne la parole à Raphaël Koama, présenté comme étant un ancien député et écrivain, qui affirme ceci : « Mobilisons toutes les énergies pour reconquérir notre Nation ».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, à travers ‘’Les nouvelles du front’’, renseigne que « des terroristes (ont été) neutralisés dans la forêt de Tiourel ».

Le même journal titre à sa Une : « Conseil des ministres : +Le timbre sera bel et bien un produit national+, Bassolma Bazié, ministre en charge  de la Fonction publique ».

Selon le ministre Bassolma cité par Sidwaya, le président de la Transition, Ibrahim Traoré félicite l’ensemble Burkinabè pour « le courage, l’abnégation, mais aussi l’attitude de franchise qu’ils  constatent dans le comportement vis -à–vis des gouvernants ».

A ce propos, Le Pays laisse lire à sa Une : « Nouveau Timbre : Le président Ibrahim Traoré rejette son impression à l’étranger ».

Le journal qui se réfère à une dépêche de l’agence d’information, mentionne que le président Ibrahim Traoré a rejeté le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger et invite  les techniciens à présenter à court terme, « une solution burkinabè » à cette situation.

Le pays rappelle que des voix ce sont levées sur la toile pour critiquer cette externalisation, car selon elles, l’expertise nécessaire existe au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

BA/ak

Burkina : Après 21 ans de fonctionnement, la cour des comptes ouvre ses portes au grand public

Burkina-Commémoration- Cour des comptes

Burkina : Après 21 ans de fonctionnement, la cour des comptes ouvre ses portes au grand public

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)- Le premier président de la cour des comptes, Latin Poda a procédé au lancement, ce mercredi, des journées portes ouvertes de sa structure après 21 ans de fonctionnement au profit du grand public.

« C’est l’occasion pour la Cour de donner à tous les citoyens l’opportunité d’interagir, de partager des connaissances et d’échanger des idées sur la manière d’améliorer davantage notre système de gestion financière », a déclaré le premier président de la cour des comptes, Latin Poda.

Selon lui, ces journées permettront à la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques de communier avec les justiciables et de rappeler leur rôle essentiel dans le système judiciaire.

Le premier président de la cour des comptes, Latin Poda (au micro)

Latin Poda s’exprimait le mercredi, à Ouagadougou lors de la cérémonie de lancement des journées portes ouvertes de la cour des comptes du Burkina Faso placée sous la présidence de madame la ministre en charge de la justice.

Ces journées portes ouvertes se tiennent sous le thème « rôle et place de la cour des comptes dans la gestion des fonds publics au Burkina Faso ».

M. Poda a indiqué que la transparence et la reddition des comptes sont des éléments essentiels pour promouvoir le développement économique et social du pays.

« C’est grâce à la Cour des Comptes que nous pouvons garantir la bonne utilisation des ressources publiques, encourager l’investissement national et étranger, et assurer une répartition équitable des richesses » a-t-il ajouté.

De son côté, la conseillère technique de la ministre en charge de la justice, Wend-zoodo Julie Rose Ouédraogo, a rappelé que la Cour des Comptes, joue un rôle fondamental dans la démocratie, car elle veille à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière responsable.

« Votre présence témoigne de l’importance que vous accordez à la transparence, et à la quête de l’excellence dans la gestion des finances publiques de notre pays, surtout en ces moments difficiles émaillés par la crise sécuritaire » a-t-elle noté.

Mme Ouédraogo a salué le dévouement et le professionnalisme de toutes les équipes de la structure et a invité la population à visiter les stands, à poser des questions, à explorer, à échanger des idées et à partager leurs réflexions avec la Cour des comptes.

Le porte-parole des anciens premiers présidents de la Cour des comptes du Burkina Faso, Pierre Nebié a encouragé les membres de l’institution à rester fidèles aux principes qui fondent l’exercice de leurs missions et à « jouer leur rôle de gardiennes des deniers publics avec intégrité, impartialité et professionnalisme ».

M. Nebié a également fait remarquer que dans le contexte actuel, marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, il est impératif de renforcer l’engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité financière.

Au cours de la cérémonie, plusieurs anciens responsables de la cour des comptes du Burkina Faso ont vu leurs efforts récompensés par des trophées.

Agence d’information du Burkina

FT-LM/wis

Burkina : Des scientifiques réunis pour proposer des solutions à la lutte contre la crise sécuritaire

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Burkina : Des scientifiques réunis pour proposer des solutions à la lutte contre la crise sécuritaire

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-Des chercheurs du département de sociologie se sont réunis, le mardi à l’occasion d’une journée d’étude pour réfléchir sur la crise sécuritaire au Burkina Faso afin de proposer des solutions opérationnelles.

« A la sortie de cette journée, nous espérons disposer de solutions endogènes qui peuvent être opérationnelles, ce qui nous permettra d’apporter notre pierre à la lutte (contre le terrorisme) », a déclaré l’enseignante chercheur au département de sociologie à l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Valérie Rouamba.

Selon elle, le rôle du sociologue est de descendre auprès des populations qui vivent les crises et d’échanger avec eux sur les réalités auxquelles, ils sont confrontés.

L’enseignante chercheur au département de sociologie à l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Valérie Rouamba

Valérie Rouamba, par ailleurs responsable du laboratoire genre et développement s’exprimait, le mardi à l’occasion de la journée d’étude organisée en collaboration avec le Programme « pilot africain postgraduate academy » (PAPA) sous le thème « le Burkina Faso face à la crise sécuritaire : dynamiques sociopolitiques, mutations sociales et résistance ».

La responsable du laboratoire genre et développement a indiqué que d’éminents chercheurs de par le monde s’attarderont sur les questions des fondements de la crise, de comment la population vit cette crise et comment créer une résilience.

Le Pr Alkassoum Maïga, ancien ministre de l’Enseignement supérieur

Mme Rouamba a renseigné que les solutions seront portées aux autorités mais pas « qu’aux autorités parce qu’il y a des niveaux d’action dans cette lutte, a savoir les actions institutionnelles, les actions portées par le plus haut sommet et les actions portées par les populations ».

Pour sa part, le Pr Alkassoum Maïga a précisé que « le rôle majeur d’un intellectuel est sa capacité à utiliser sa réflexion au service de ceux qui en ont besoin ».

Il a affirmé que les stratégies et les réflexions constructives ne peuvent venir que du milieu des laboratoires, des universités et des centres de recherches.

« Nous ne pouvons pas nous assoir pour regarder notre nation dans le péril et ne rien faire vue que non seulement nous avons les capacités mais nous pouvons décupler ces capacités » a-t-il ajouté.

La portée majeure pour nous, c’est de mettre à la consommation du grand publique et surtout à la consommation des grands décideurs, les réflexions qui ont été mené dans le cadre du laboratoire, a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

FT-LM/wis

Burkina : Le président Traoré rejette le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger

Burkina : Le président Traoré rejette le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger

Ouagadougou, 24 mai 2023 (AIB)- Le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rejeté le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger, invitant les techniciens à présenter à court terme, « une solution burkinabè », a appris l’AIB mercredi, auprès de sources introduites.

La Direction général des impôts (DGI) a présenté le mardi 23 mai 2023, un nouveau timbre « physico-numérique » de 200F CFA, imprimé à l’étranger.

Mais très vite, des voix se sont levées sur la toile pour critiquer cette externalisation, car selon elles, l’expertise nécessaire existe au Burkina Faso.

Le même jour, la DGI a rectifié en disant que les nouveaux timbres seront produits au pays d’ici à sept mois.

Ce mercredi soir, l’AIB a appris auprès de sources bien informées, que le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a instruit de résilier le contrat.

Ainsi, il est demandé aux techniciens de proposer « une solution burkinabè dans un court délai ».

Nos sources croient savoir qu’un timbre fiscal numérique est envisagé.

Agence d’information du Burkina

Le Burkina Faso atomise le Niger par 8 buts à 0

Alerte UFOA-B U20

Le Burkina Faso atomise le Niger par 8 buts à 0

Ouagadougou, 24 mai 2023 (AIB) – Les Etalons dames (U20) du Burkina Faso ont étrillé mercredi soir au Babayara Stadium de Kumassi (Ghana), leurs homologues le Mena dames (U20) du Niger par le score sans appel de 8 buts à 0, comptant pour les matchs de poule du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football de la zone B (UFOA-B).

Dimanche, l’équipe burkinabè avait déjà battu le Togo par 2 buts à 0.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Gourma : Des acteurs réfléchissent sur la situation nutritionnelle dans la région de l’Est

Burkina-Gourma-Nutrition

Gourma : Des acteurs réfléchissent sur la situation nutritionnelle dans la région de l’Est

Fada N’Gourma , (AIB)- La 2e Assemblée générale (AG) du conseil régional de nutrition de l’année 2022, présidée par le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Hubert Yaméogo s’est tenue le mardi 23 mai 2023 à Fada N’Gourma. Cette rencontre a pour but de réfléchir sur la situation nutritionnelle dans la région de l’Est.

« Situation nutritionnelle dans la région de l’Est : Etat des lieux et perspectives »tel est le thème de réflexion de la 2ème Assemblée générale (AG) du conseil régional de nutrition de l’année 2022.

Selon, le gouverneur de la région de l’Est, le thème de cette AG se justifie au regard des résultats révélés par le rapport de l’enquête nutritionnelle nationale (ENN) 2022 réalisée en urgence dans les régions à forts défis sécuritaires dont la région de l’Est.

Il a précisé que les résultats du rapport final de juin 2022 des communes de Fada N’Gourma, de Gayéri et de Kompienga qui regroupent le plus des Personnes déplacées internes (PDI) depuis le début de la crise sécuritaire.

Ces résultats ont fait ressorti respectivement des prévalences de malnutrition aiguë global (MAG) de 15,2%, de 12,1% et de 9,6%. Cette situation reste cependant préoccupante, car ces indicateurs demeurent élevés par rapport à la moyenne nationale et aux normes de l’OMS, a soutenu le Colonel Hubert Yaméogo.

Comme réponse à la malnutrition, plusieurs recommandations ont été formulées.

Pour le chef de service de la lutte contre la maladie et la protection des groupes spécifiques de la direction régionale en charge de la santé de l’Est, Dr Tougri Lendé, la malnutrition a des facteurs multisectoriels qui touchent l’agriculture, l’élevage, l’eau et l’assainissement.

Dr Tougri l’assemblée a noté que l’AG a été unanime aux recommandations dans la prise en compte des produits forestiers non ligneux au profit des populations vulnérables.

Il a recommandé le transfert des vivres de la cantine scolaire destinés initialement dans les zones à forts défis sécuritaires vers les zones accessibles.

Les acteurs ont, à cet effet, dressé une cartographie de l’ensemble des partenaires qui interviennent dans le domaine de la malnutrition dans la région de l’Est afin d’harmoniser les pratiques et de toucher plusieurs bénéficiaires.

Ils ont aussi apprécié la tenue de cette assemblée qui a regroupé les différents secteurs de la région intervenant dans la lutte contre la malnutrition.

Le président de la Chambre régionale de l’Agriculture et par ailleurs Champion de nutrition régional, Philippe Yonli a salué la tenue de l’AG pour réfléchir sur la question de la nutrition dans la région de l’Est.

« Je trouve que cette rencontre est très importante parce qu’elle a permis de dépeindre la situation nutritionnelle de la région .Une bonne alimentation aide le corps à réduire le maximum les maladies cardio-vasculaires. Nous encourageons la population à manger de manière saine », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

KAC/ksg/

no/ata

Burkina : Plus de 100 femmes sensibilisées sur le cancer du sein et du col de l’utérus

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Burkina/Tuy : Plus de 100 femmes sensibilisées sur le cancer du sein et du col de l’utérus

Tuy, 24 mai 2023 (AIB)- Le Collectif femme et solidarité (CFS) des Hauts-Bassins a organisé, le samedi 20 mai,  une campagne de sensibilisation au cours de laquelle plus de 100 femmes de la province du Tuy ont été sensibilisées et dépistées gratuitement sur le cancer du sein et du col de l’utérus.

« L’objectif de cette campagne est d’amener les femmes à s’auto-entretenir pour éviter les cancers féminins afin de réduire le taux de décès dus à ces pathologies dans le Tuy voire les Hauts-Bassins », a déclaré l’un des membres du CFS, Cécile Bognini.

La campagne de sensibilisation a été organisée avec la collaboration du district sanitaire de Houndé et visait principalement les femmes âgées de 25 à 55 ans.

Pour sa part, l’attachée de santé en soins obstétricaux et gynécologiques du district sanitaire de Houndé, Bibata Cissoko, a expliqué que les cancers gynécologiques sont des pathologies dues à un germe appelé le papillomavirus.

Elle a indiqué que ces pathologies sont favorisées par les infections sexuelles transmissibles (IST), les partenaires sexuels multiples, l’activité sexuelle précoce ou non protégée et à la consommation des stupéfiants.

Mariam Sankara, l’une des bénéficiaires de cette campagne s’est réjouie, de s’être faite dépistée sans payer un sou et a remercié les initiateurs de la campagne.
Agence d’information du Burkina
LM/FT/BA/BE/AS

Ganzourgou : Cinq producteurs semenciers de Sanbrando reçoivent un chèque de 9 millions 700 mille FCFA 

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Ganzourgou : Cinq producteurs semenciers de Sanbrando reçoivent un chèque de 9 millions 700 mille FCFA 

Zorgho, (AIB)- La Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a remis aux producteurs semenciers de Sanbrado, un chèque d’une valeur de 9 millions 700 mille FCFA , le vendredi 19 mai 2023 à Sanbrado, dans la province du Ganzourgou.

Cinq producteurs semenciers ont reçu de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) le vendredi 19 mai 2023 à Sanbrado, dans la province du Ganzourgou (Plateau-central) un chèque d’une valeur de 9 millions 700 mille francs CFA représentant le prix de vente de leurs récoltes semencières de la campagne agricole 2022.

Cette cérémonie vise à acheter les semences certifiées des cinq producteurs pour les distribuer à l’ensemble des 178 agropasteurs affectés par le projet aurifère de Sanbrado.

Cet achat d’un montant total de 9 millions 700 mille Francs CFA a été rendu possible grâce à un partenariat avec l’Entreprise des services agricoles (ESA) qui a acheté 11,95 tonnes de semences certifiées de maïs de variété SR21 et 8,2 tonnes de semences de sorgho de variété Soubatimi

Ce fut au cours d’une cérémonie sobre présidée par le deuxième vice-président de la délégation spéciale de la commune de Boudry, Gueswendé Blaise Soudré, en présence des agropasteurs des villages impactés par le projet aurifère de Sanbrado.

Selon le représentant de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA), Hugues Kambiré, cette action est l’aboutissement d’un long processus.

M. Kambiré a expliqué que la SOMISA est soucieuse du bien-être des agriculteurs impactés par les travaux de la mine, c’est elle a mis en œuvre un programme de restauration des moyens de subsistance au profit de ces producteurs.

C’est dans ce cadre qu’elle a entrepris de former et d’accompagner des agriculteurs pour la production de semences de variétés améliorer en vue de les racheter pour distribuer aux autres producteurs pour favoriser l’amélioration des productions agricoles.

Ainsi, en 2021, la SOMISA a formé 28 producteurs à la production de semences améliorées. Pendant la campagne agricole de 2022, 14 producteurs parmi les 28 formés ont décidé de se lancer dans l’activité, mais dès la première inspection des parcelles semencières, 7 parcelles ont été acceptées et 7 autres refusées.

Les 7 producteurs retenus ont bénéficié de l’accompagnement de la SOMISA, à travers la dotation en semences, le labour, la dotation en engrais, le suivi des agents de l’agriculture et l’inspection faite par les inspecteurs semenciers.

Toujours selon M. Kambiré, après la première étape de production et d’inspection des parcelles semencières, plusieurs autres étapes ont suivi, dont celle du prélèvement et l’analyse des échantillons des productions, effectuées par le Laboratoire national des semences.

A l’en croire, cette phase d’analyse au laboratoire a certifié les semences de 5 producteurs semenciers conforme aux normes de production semencière et deux producteurs ont vu leurs semences rejetées pour problème de germination.

A travers cette cérémonie, le représentant de la SOMISA Hugues Kambiré a traduit sa reconnaissance à tous les acteurs qui ont œuvré pour la réussite du projet.

Il alors a invité les producteurs semenciers bénéficiaires du projet à garder la dynamique afin de booster la productivité agricole pour s’adapter au changement climatique et assurer la sécurité alimentaire.

Pour le deuxième vice-président de la délégation spéciale de la commune de Boudry, Gueswendé Blaise Soudré, la SOMISA a posé un geste très louable, à l’endroit des producteurs semenciers, car selon lui, beaucoup de producteurs ont bénéficié de cette initiative.

Il a plaidé pour l’augmentation du nombre de producteurs semenciers pour impacter l’ensemble de la commune de Boudry. M. Soudré a remercié la SOMISA et encouragé les producteurs à s’investir davantage les saisons à venir.

Le secrétaire général de la coopérative de producteurs semenciers « Namalgbzanga », Adama Benoit Ouédraogo s’est réjoui de la formation sur la production semencière et de l’ensemble de l’accompagnement dont ils ont bénéficié durant la campagne agricole passée.

Il a, au nom de tous les producteurs semenciers, remercié la SOMISA, les agents d’agriculture et les inspecteurs semenciers pour l’accompagnement. M. Ouédraogo a traduit leur joie de recevoir le chèque et se dit prêt à continuer dans la production semencière.

Agence d’information du Burkina

MS/ksg/no/ata

 Sanmatenga : Le directeur provincial de la police nationale officiellement installé 

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 Sanmatenga : Le directeur provincial de la police nationale officiellement installé 

Kaya, 24 mai 2023, (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Sanmatenga, Abraham Yiyé Somdo a officiellement installé le mercredi 24 mai 2023 à Kaya, le directeur provincial de la police nationale, le commissaire principal de police, Babiwéfouga Aboubacar Tietiembou dans ses nouvelles fonctions.

La fonction du directeur provincial de la police nationale du Sanmatenga est désormais une fonction à part entière, car elle a été longtemps occupée par le directeur régional de la police nationale du Sanmatenga.

Le commissaire principal de police, Babiwéfouga Aboubacar Tietiembou, nommé le vendredi 28 avril dernier, en Conseil des ministres a été officiellement installé ce mercredi 24 mai 2023 à Kaya, dans ses nouvelles fonctions de directeur provincial de la police nationale du Sanmatenga.

La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence des corps constitués de la province, du directeur régional de la police nationale du Centre-Nord, des amis et de ses parents.

 

Le haut-commissaire de la province, Abraham Yiyé Somdo, a salué le courage et l’abnégation au travail qui a valu la confiance des plus hautes autorités au nouveau directeur provincial de la police nationale du Sanmatenga.

M. Sondo par ailleurs a appelé l’ensemble du personnel de police de son ressort à être solidaire avec le nouveau directeur provincial de la police nationale dans la lutte contre le terrorisme et le banditisme, dans un contexte sécuritaire difficile.

Le commissaire principal de police, Babiwéfouga Aboubacar Tietiembou était auparavant chef de service régional de la police judiciaire depuis 2017. Il maitrise bien le terrain et les défis du moment auxquels il va faire face.

Mesurant l’immensité de sa mission, il dit ne pas douter de l’accompagnement de toutes les couches socioprofessionnelles de la province dont lui et son équipe vont bénéficier pour l’atteinte des objectifs fixés.

« Prenons dès à présent l’engagement à regarder ensemble dans la même direction, la direction du progrès, afin de restaurer un climat de sécurité et de paix au bénéficie de nos paisibles populations. » a-t-il exhorté.

Le directeur régional de la police nationale du Centre-Nord , Oumar Soulama a conseillé le nouveau directeur provincial de la police nationale du Sanmatenga de manager ses hommes en bon père de famille et il verra que les résultats seront au rendez-vous.

« Faites des chefs de circonscriptions administratives vos partenaires privilégiés, restez à leur écoute également, accompagner les dans toutes vos possibilités et vous recevrez le meilleur de ces derniers. » a-t-il insisté.

 

Agence d’information du Burkina

AIO/ksg/no/ata

Xi Jinping promet à Moscou son « ferme soutien » sur les « intérêts fondamentaux »

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Xi Jinping promet à Moscou son « ferme soutien » sur les « intérêts fondamentaux »

 

 PÉKIN, 24 mai 2023 – Le président chinois Xi Jinping a promis mercredi au Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine en visite à Pékin son « ferme soutien » en matière d' »intérêts fondamentaux » et appelé à « renforcer » la coopération économique avec Moscou, frappé de sanctions occidentales.

Anciens rivaux durant la Guerre froide, la Chine et la Russie renforcent leurs relations diplomatiques et commerciales depuis une dizaine d’années, une tendance qui s’est accélérée depuis l’invasion russe de l’Ukraine.

Se disant neutre dans le conflit, Pékin appelle au respect de la souveraineté des Etats, mais n’a jamais condamné publiquement l’opération militaire menée par le président russe Vladimir Poutine depuis février 2022.

Mikhaïl Michoustine est le plus haut responsable russe à se rendre en Chine depuis le début de l’invasion. Arrivé lundi en Chine, il a rencontré mercredi à Pékin son homologue Li Qiang ainsi que le président chinois.

« La Chine est disposée à poursuivre le ferme soutien mutuel avec la Russie sur les questions relevant des intérêts fondamentaux de chacun », a indiqué Xi Jinping à son hôte, selon l’agence de presse Chine nouvelle.

Cette formulation vague est souvent utilisée par Pékin dans le cadre de rencontres bilatérales avec des dirigeants étrangers et fait souvent référence côté chinois à la question de Taïwan.

Xi Jinping a également plaidé pour le « renforcement de la coordination dans les enceintes multilatérales telles que les Nations unies, l’Organisation de coopération de Shanghai, les Brics et le G20 », selon Chine nouvelle.

La Chine et la Russie doivent « porter la coopération dans divers domaines à un niveau plus élevé », a souligné M. Xi, qui a appelé à « renforcer le niveau de la coopération économique, commerciale et en matière d’investissement ».

– « Illégitimes » –

Plus tôt mercredi, Mikhaïl Michoustine avait salué devant son homologue chinois Li Qiang des relations bilatérales « d’un niveau sans précédent » lors d’une rencontre au monumental Palais du Peuple à Pékin.

« Elles se caractérisent par un respect mutuel des intérêts de chacun, le désir de répondre ensemble aux défis, qui sont liés à une turbulence accrue sur la scène internationale et à la pression de sanctions illégitimes de la part de l’Occident collectif », a-t-il ajouté.

La Chine est le premier partenaire commercial de la Russie, avec des échanges qui ont atteint en 2022 les 190 milliards de dollars (176 milliards d’euros), selon les Douanes chinoises.

Li Qiang a souligné que le montant des échanges avait déjà atteint les 70 milliards de dollars (64 milliards d’euros) sur les quatre premiers mois de l’année – une hausse annuelle de plus de 40%.

« L’ampleur des investissements entre les deux pays continue d’augmenter. Les grands projets stratégiques progressent également de façon stable », s’est félicité le Premier ministre chinois.

Mikhaïl Michoustine est accompagné de plusieurs hauts responsables russes, notamment le vice-Premier ministre chargé de l’Energie, Alexandre Novak.

– Poutine invité –

La Chine est devenue l’an dernier le premier client de la Russie dans le secteur énergétique, permettant à Moscou, sous le coup de sanctions occidentales liées à la guerre en Ukraine, de ne pas voir s’effondrer ses exportations de gaz.

Alexandre Novak a déclaré que les livraisons russes d’énergie à la Chine augmenteraient de 40% en 2023, selon les agences de presse russes.

Selon des analystes, la Chine, eu égard à son poids économique et diplomatique, a désormais l’ascendant dans sa relation avec la Russie, un déséquilibre croissant à mesure que l’isolement international de Moscou grandit.

Les dirigeants des deux pays se sont « davantage rapprochés en raison de griefs et d’inquiétudes communes qu’en raison d’objectifs communs », déclare à l’AFP Ryan Hass, membre du cabinet de réflexion américain Brookings Institution.

« Ils sont irrités et se sentent menacés par le leadership occidental dans l’actuel système international et estiment que leurs pays devraient être davantage respectés sur les dossiers où leurs intérêts sont en jeu. »

En février, le gouvernement chinois avait publié un document qui appelait à un « règlement politique » du conflit russo-ukrainien et à respecter l’intégrité territoriale de tous les pays – sous-entendu Ukraine comprise.

Lors d’un sommet en mars à Moscou, Xi Jinping avait invité son homologue Vladimir Poutine à venir à Pékin.

Avec l’AFP

Chine: un escroc vole 570.000 euros grâce à… l’intelligence artificielle

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Chine: un escroc vole 570.000 euros grâce à… l’intelligence artificielle

 

 PÉKIN, 24 mai 2023  – Un escroc en Chine a utilisé l’intelligence artificielle pour modifier son apparence et se faire passer pour l’ami d’un homme d’affaires à qui il a soutiré plus d’un demi-million d’euros, ont indiqué les autorités.

 

La victime, dont seul le nom de famille a été donné, M. Guo, dit avoir reçu en avril un appel vidéo d’une personne dont le visage et la voix ressemblaient à s’y méprendre à celle d’un proche.

 

Mais la personne en face était en fait un escroc « utilisant une technologie d’intelligence artificielle pour modifier son visage », selon un article publié lundi par un média lié aux autorités de Fuzhou (est).

 

Comme prétexte, l’escroc a assuré qu’un autre ami avait un besoin urgent d’argent pour payer le dépôt de garantie d’un appel d’offres.

 

Il a ainsi réussi à convaincre M. Guo de transférer 4,3 millions de yuans (570.000 euros) depuis le compte bancaire de son entreprise.

 

« Pendant l’appel vidéo, j’étais persuadé d’avoir reconnu le visage et la voix de la personne qui m’appelait, donc je ne me suis pas méfié », a déclaré l’homme d’affaires, cité dans l’article.

 

Le virement effectué, M. Guo a envoyé un message à l’ami dont l’identité avait été usurpée.

 

Devant la réaction d’incompréhension de son ami, qui n’était évidemment pas au courant de la transaction, l’homme d’affaires a compris son erreur et a contacté la police.

 

Cette dernière a ordonné à la banque de ne pas effectuer le virement et M. Guo a pu récupérer 3,4 millions de yuans (450.000 euros), selon l’article.

 

Les auteurs de l’escroquerie n’ont pas été identifiés.

 

L’utilisation de l’intelligence artificielle, parfois à des fins malveillantes, fait l’objet d’une attention accrue dans le monde, notamment depuis que la société américaine OpenAI a lancé en novembre ChatGPT, un robot conversationnel pouvant imiter la voix humaine.

 

L’interface n’est pas accessible en Chine. Mais ChatGPT fait l’objet d’innombrables discussions sur les réseaux sociaux et les géants chinois de la tech rivalisent d’efforts pour concevoir des outils équivalents.

 

Le pays a durci en janvier l’encadrement de l’hypertrucage (« deepfake »), ces manipulations numériques des images de plus en plus réalistes et qui présentent un défi en matière de lutte contre la désinformation.

 

Les autorités vont également imposer une « inspection de sécurité » aux outils développés en Chine et reposant sur l’intelligence artificielle comme ChatGPT, selon un projet de réglementation dévoilé le mois dernier.

Avec l’AFP

Burkina: Les quotidiens évoquent les concours 2023 et la lutte contre les fausses informations

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Burkina: Les quotidiens évoquent les concours 2023 et la lutte contre les fausses informations

Ouagadougou, le 24 mai 2023 (AIB)- La presse burkinabè de ce mercredi évoque le cinquantenaire du confrère L’Observateur Paalga, la session 2023 des concours professionnels et direct, ainsi que la lutte contre les fausses informations.

Le quotidien Sidwaya titre à sa Une : « Lutte contre les fake news : Les +10 conseils+ du CSC présentés », informant que le Conseil supérieur de la communication (CSC), en partenariat avec les Organisations de la société civile (OSC), a présenté les dix règles de bonne conduite sur les différentes plateformes numériques, le mardi 23 mai  2023 à Ouagadougou.

Le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, ajoute  que dans cette situation que traverse notre pays, le CSC a constaté que l’information non professionnelle, à travers les fake news et les discours haineux menacent dangereusement la paix et le vivre ensemble.

Le journal bobolais reprend les propos du président du CSC, Abdoulaziz Bamogo qui estime que « c’est dans cette perspective que l’instance de régulation a élaboration une liste de dix conseils adressés à nos citoyens  en vue d’amener à adopter un comportement responsable sur les réseaux et dans les émissions d’expression directe ».

Sous un autre registre Sidwaya laisse lire :  « Concours direct et professionnels 2023 : Des innovations annoncées  »

Le journal renseigne que le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a animé, le mardi 23 mai à Ouagadougou, une conférence de presse sur le lancement des concours professionnels et direct de la fonction publique, session 2023.

Pour sa part, le journal privé Le Pays renchérit que les concours de  la fonction publique de l’année 2023 sont déjà à la phase d’inscriptions, notamment pour les concours professionnels depuis le 22 mai dernier.

Il  explique que pour l’organisation de ces concours, le ministère compte mobiliser plus de 2 milliards de F CFA.

Pendant ce temps, L’Express du Faso fait remarquer qu’au titre de l’année 2023, le ministère de la fonction publique entend pouvoir 5 383 postes en concours professionnels et 7 218 postes en concours direct.

Le journal relate qu’en ce qui concerne les concours directs, il est prévu 127 et que les inscriptions se feront du 5 au 14 juin 2023 pour les concours de niveau supérieur ou égal au Baccalauréat, et du 15 au 24 juin 2023, pour ceux de niveau BEPC.

Les épreuves écrites des concours directs sont prévues pour le mois d’aout, a souligné le journal.

De son côté, le journal privé Le Quotidien se contente de titrer : «Concours directs de la Fonction publique session 2023: Les inscriptions prévues du 15 au 24 juin ».

Sous le titre « 50 ans de L’Observateur Paalga : Un colloque science pour débuter les activités » Sidwaya mentionne que c’est dans le cadre de la commémoration de son jubilé d’or que le quotidien  L’Observateur Paalga organise les 23 et 24 mai 2023 à Ouagadougou, un colloque scientifique sur le thème « Les médias africains face au développement du numérique : résilience, opportunité et défis ».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso affiche : « Les médias traditionnels face à l’émergence du numérique : le décryptage au cinquantenaire de L’Observateur Paalga ».

Parlant de ce colloque, L’Observateur Paalga note que durant les deux jours, c’est une quinzaine de communications d’universitaires et de professionnels d’ici et d’ailleurs qui seront sous le regard d’environ 200 participants.

Agence d’information du Burkina

KSG/ak

Bazèga : La commune de Kombissiri engagée contre l’insalubrité

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Bazèga : La commune de Kombissiri engagée contre l’insalubrité

Kombissiri, (AIB)- La commune de Kombissiri, en collaboration avec ses partenaires a lancé le lundi 22 mai 2023 à Kombissiri, la 4è édition de la semaine communale de l’assainissement pour assainir la ville, à travers des actions de nettoyage et d’évacuation des déchets.

C’est en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses, de la population et des partenaires que le top de départ de la 4è édition de la Semaine communale de l’assainissement (SCA) de la commune de Kombissiri a été donné.

L’objectif visé à travers l’organisation de cette activité, selon le 2è vice-président de la délégation spéciale de Kombissiri, Séni Compaoré vise à renforcer la concertation entre les autorités et les citoyens pour une gestion participative et communautaire des déchets solides de la ville.

M. Compaoré a précisé que le niveau de salubrité des espaces publics, des tas sauvages ainsi que la mobilisation sociale autour de la gestion des déchets solides n’est pas reluisant, selon l’état des lieux.

A l’en croire, cette situation a amené les autorités municipales a mettre en œuvre des activités d’information, d’éducation et de communication parmi lesquelles, la semaine communale de l’assainissement prévue du 22 au 30 mai 2023.

La conduite de cette activité qui se fera avec l’adhésion et l’implication de la population, permettra de débarrasser la ville de Kombissiri des déchets solides, à travers le nettoyage des lieux publics, et des rues.

À la place du 2 juin où s’est déroulée la cérémonie de lancement, les autorités de la ville ont donné le top de départ de la 4è édition de la SCA 2023 sous le thème :‹‹ Propreté et cohésion sociale dans la commune de Kombissiri : contribution des forces vives››.

La Secrétaire générale (SG) de la province du Bazèga, Wossolème Clarisse Denni qui a présidé la cérémonie, a invité l’ensemble de la population à adhérer totalement à la politique de gestion des déchets solides de la commune.

Elle a précisé que la population doit travailler en synergie d’actions avec les associations chargées de la pré-collecte et adopter des comportements citoyens pour rendre la ville propre et agréable à voir.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata.

Mouhoun : LAssociation « Déli Fara Mandi » sensibilise ses membres sur la paix et la cohésion sociale

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Mouhoun : LAssociation « Déli Fara Mandi » sensibilise ses membres sur la paix et la cohésion sociale

 

Dédougou, 21 mai (AIB)- Lassociation « Déli Fara Mandi » a organisé le dimanche 21 mai 2023 à Dédougou une journée de partage et denseignement autour de la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Elle a offert à cette occasion des vivres aux veuves déplacées internes à Dédougou.

Cette journée se voulait un cadre de solidarité et dentraide pour plus dengagement des membres de lassociation « Déli Fara Mandi » pour la promotion de la tolérance et la préservation de la paix dans la ville de Dédougou.

Pour la présidente de lassociation, Téné Kam, linitiation dune telle journée est relative à la situation sécuritaire que vit le pays avec son cortège de pertes en vie humaines, de déplacements forcés des populations, de fermetures de nombreuses écoles et centres de santé, de destruction de biens et dinfrastructures vitales.

« En tant que femme, nous avons un rôle à jouer pour la promotion de la paix, de la solidarité pour une cité de justice et de paix », a-t-elle indiqué.

Cette deuxième journée de réflexion de lassociation sest tenue sous le thème : « Rôle et place de la femme dans la consolidation de la paix ».

Pour le directeur régional en charge des droits humains et de la promotion civique de la Boucle du Mouhoun, Diapoba Diarra, lorganisation de cette journée entre en droite ligne avec les orientations de « nos plus hautes autorités ».

Pour M.Diarra, lactualité nationale ne cesse de « nous rappeler que la préservation de la paix est une quête permanente ».

« Il est largement reconnu que le développement national avec ses nombreuses facettes dans le monde actuel, ne peut se réaliser sans une participation totale et active des femmes. En plus de leur principal rôle de gestionnaire de ménage, les femmes contribuent invariablement et d’une manière significative à la stabilité et à l’harmonie de la société, un aspect souvent négligé », a-t-il ajouté.

De son avis, il est nécessaire de conjuguer les efforts en vue de résoudre les difficultés inhérentes « à notre vie en communauté ». Selon lui, il est alors important que les hommes et les femmes puissent, chacun à sa manière contribuer à cet effort de prévention et de résolution des conflits au Burkina Faso.

« Dans ce combat pour la défense de la paix, les femmes en leur qualité de mères, ont un rôle de premier plan à jouer. Cest pourquoi limplication pleine et entière des femmes, aux processus de paix est la condition sine qua non dune pacification progressive des relations sociales », a-t-il conclu.

En marge de la cérémonie, les femmes de lassociation ont exprimé leur solidaire à lendroit des veuves déplacées internes de la commune de Bourasso. En effet, elles ont offert des vivres composés de riz, du maïs et du mil à ces veuves. Le geste a été apprécié par les bénéficiaires qui ont traduit leur reconnaissance aux donatrices.

 

Lassociation « Déli Fara Mandi » est née en 2019 de la volonté dune quinzaine de femmes. Elle a pour objectif, la solidarité et lentraide entre les membres, lautonomisation et la responsabilisation de la femme, la promotion de la femme, de la jeune fille et de lenfant et la promotion de la paix. Elle totalise à ce jour plus dune cinquantaine de membres. A long terme, lassociation souhaite acquérir une unité de transformation de produits locaux afin daider ses membres et la communauté. Pour ce faire, elle compte sur tout partenaire pouvant laccompagner dans ce domaine.

 

Agence dinformationdu Burkina

SB/dnk

 

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