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Burkina : Des scientifiques réunis pour proposer des solutions à la lutte contre la crise sécuritaire

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-Des chercheurs du département de sociologie se sont réunis, le mardi à l’occasion d’une journée d’étude pour réfléchir sur la crise sécuritaire au Burkina Faso afin de proposer des solutions opérationnelles.

« A la sortie de cette journée, nous espérons disposer de solutions endogènes qui peuvent être opérationnelles, ce qui nous permettra d’apporter notre pierre à la lutte (contre le terrorisme) », a déclaré l’enseignante chercheur au département de sociologie à l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Valérie Rouamba.

Selon elle, le rôle du sociologue est de descendre auprès des populations qui vivent les crises et d’échanger avec eux sur les réalités auxquelles, ils sont confrontés.

L’enseignante chercheur au département de sociologie à l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Valérie Rouamba

Valérie Rouamba, par ailleurs responsable du laboratoire genre et développement s’exprimait, le mardi à l’occasion de la journée d’étude organisée en collaboration avec le Programme « pilot africain postgraduate academy » (PAPA) sous le thème « le Burkina Faso face à la crise sécuritaire : dynamiques sociopolitiques, mutations sociales et résistance ».

La responsable du laboratoire genre et développement a indiqué que d’éminents chercheurs de par le monde s’attarderont sur les questions des fondements de la crise, de comment la population vit cette crise et comment créer une résilience.

Le Pr Alkassoum Maïga, ancien ministre de l’Enseignement supérieur

Mme Rouamba a renseigné que les solutions seront portées aux autorités mais pas « qu’aux autorités parce qu’il y a des niveaux d’action dans cette lutte, a savoir les actions institutionnelles, les actions portées par le plus haut sommet et les actions portées par les populations ».

Pour sa part, le Pr Alkassoum Maïga a précisé que « le rôle majeur d’un intellectuel est sa capacité à utiliser sa réflexion au service de ceux qui en ont besoin ».

Il a affirmé que les stratégies et les réflexions constructives ne peuvent venir que du milieu des laboratoires, des universités et des centres de recherches.

« Nous ne pouvons pas nous assoir pour regarder notre nation dans le péril et ne rien faire vue que non seulement nous avons les capacités mais nous pouvons décupler ces capacités » a-t-il ajouté.

La portée majeure pour nous, c’est de mettre à la consommation du grand publique et surtout à la consommation des grands décideurs, les réflexions qui ont été mené dans le cadre du laboratoire, a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

FT-LM/wis

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