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La paix et le vivre ensemble célébrés à Pouytenga

Des élèves ont peint sur les rochers des images et des expressions magnifiant la paix et le vivre ensemble.

La paix et le vivre ensemble célébrés à Pouytenga

Pouytenga, (AIB)- L’Association agissons pour nos villages (AGV) avec l’appui de AISA ONG Internationale a commémoré en différé la 6ème édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) les 21 et 22 juin 2023 à Pouytenga, province du Kouritenga. Plusieurs activités ont marqué la commémoration à laquelle ont pris part des scolaires venus de la commune de Zoungou, province du Ganzourgou voisin.

«A la vie, à la paix », c’est sous ce thème que AGV et AISA ONG Internationale ont célébré la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP) édition 2023.

Faisant de la culture de la paix et du vivre ensemble leur crédo, l’Association agissons pour nos villages et son partenaire AISA ONG Internationale ont décidé de commémorer cette journée en différé dans la commune de Pouytenga les 21 et 22 juin 2023.

Les élèves se sont fortement mobilisés pour prendre part à l’activité.

Plusieurs activités ont meublé ces journées.  Principalement, la soirée du mercredi 21 juin a été marquée par un concours de poésie des scolaires sur la paix, une émission radiophonique sur la paix, un atelier de secourisme au profit des élèves de l’école de Zooré animé par la brigade nationale des sapeurs-pompiers et une remise de latrines réalisées par AISA ONG internationale à cette même école.

La soirée du 22 juin a mobilisé plusieurs centaines d’élèves, d’enseignants, de parents d’élèves et d’autorités communales dans l’enceinte de l’école Pissy « A » de Pouytenga. Elle a été marquée par un atelier de peinture sur les rochers jouxtant cette école.

Des colombes de la paix, « Amour », « Ici nous sommes unis », « Nous aimons le vivre ensemble » sont entre autres images et expressions que les enfants ont peintes  sur les rochers.

Des contes africains sur la paix, des danses exécutées par les élèves et la plantation de l’arbre de la paix ont clos la soirée.

L’artiste musicien Sana Bob a apporté sa touche à cette soirée avec des sonorités tirées de son répertoire, magnifiant la paix et le vivre ensemble.

Pour le Directeur Exécutif de AGV, Sadate BIKIENGA, cette célébration du JIVEP avec les élèves et les populations, vise à inculquer aux jeunes enfants la culture de Paix mais elle témoigne aussi de l’engagement de tous d’aller vers la Paix dans nos actions quotidiennes.

L’arbre de la paix a été planté à l’école Poissy « A ».

«Cette journée JIVEP interpelle toutes les filles et tous les fils du monde entier et particulièrement nos frères burkinabé pour une attitude pacifique pour cultiver la paix, socle de toute vie communautaire en harmonie», a-t-il dit.

Il a remercié le partenaire AISA ONG Internationale qui, à travers son volet humanitaire, a bien voulu accompagner techniquement et financièrement la célébration de la paix dans un pays en proie à l’insécurité.

L’arbre de la paix a été planté à l’école Poissy « A ».

Sadate Bikienga a aussi témoigné sa reconnaissance  aux autorités burkinabè notamment le ministère en charge de l’Action humanitaire pour sa déclaration en faveur de la paix faite le 16 mai 2023. Au regard de l’engouement qu’a suscité cette activité, M. Bikienga s’est dit satisfait et a donné rendez en 2024 pour une autre édition du JIVEP.

Pour mémoire, la Journée Internationale du vivre ensemble en paix est célébrée chaque 16 mai dans le monde. Elle est une résolution des Nations-unies adoptée le 17 décembre 2017 en Assemblée générale par tous les 193 États membres de l’ONU.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

JIV2 :

JIV3 : M. Sadate Bikienga (lunettes) en compagnie de Sana Bob, donne rendez-vous en 2024 pour une autre JIVEP.

JIV4 : L’arbre de la paix a été planté à l’école Poissy « A ».

 

Pouytenga : Trois salles de classes et un forage pour l’école franco-arabe Al Islamiatou

Une vue des salles de classe remises.

Pouytenga : Trois salles de classes et un forage pour l’école franco-arabe Al Islamiatou

Pouytenga, 25  juin 2023(AIB)- Finis les hangars de fortune pour l’école franco-arabe Al Islamiatou sis au secteur N°3 (Hamagarkin) de Pouytenga. Ce dimanche,  le point focal de l’ONG belge H4M, Sadate Bikienga a officiellement remis à ses responsables, les clés de trois salles de classe équipées et un forage fonctionnel, en marge de la clôture de l’année scolaire de cet établissement.

Trois salles de classes flambant neuves équipées en bancs et bureaux, des latrines et un forage d’eau potable, c’est la composition du don qui a été fait à l’école privée franco-arabe Al Islamiatou du quartier Hamagarkin dans la commune de Pouytenga ce 25 juin 2023.

Estimé à plus d’une dizaine de millions de FCFA, ce don provient de l’ONG belge H4M en partenariat avec l’Association Agissons pour nos villages (AGV).

Selon le directeur exécutif de l’AGV, Sadate Bikienga, ce don est la concrétisation d’une promesse faite en mai 2022 par une équipe de H4M lors d’une visite humanitaire dans ce temple du savoir.

En plus des salles de classe, c’est un forage d’eau potable que l’établissement a bénéficié.

Jadis sous des hangars de fortune, l’établissement a fait aujourd’hui peau neuve avec en plus un forage d’eau potable, le tout dans l’objectif de créer un cadre plus commode pour ces centaines d’enfants en quête des savoirs en langue française et arabe.

Pour M. Bikienga, investir dans l’éducation n’a pas de prix. Faisant sien la pensée selon laquelle « éduquer une fille c’est éduquer une nation », il s’est réjoui de voir beaucoup de filles inscrites dans cet établissement. Il a remercié les parents pour leur prise de conscience et félicité le directeur de l’école et ses collaborateurs pour le travail qu’ils abattent au quotidien pour l’éducation des enfants. Il les a invités à bien prendre soin des infrastructures afin qu’elles durent et profitent à beaucoup de générations.

A l’en croire, c’est la deuxième fois que des salles de classes construites par le partenaire H4M sont inaugurées à Pouytenga. La première fois s’étant déroulée l’année passée et ayant concerné deux salles de classe construites, équipées en mobilier et en énergie solaire dans une école primaire publique.

«C’est beaucoup plus qu’un sentiment de satisfaction mais une leçon d’humanité que nos partenaires de Belgique ne cessent de nous donner au moment où nous en avons réellement besoin avec cette crise sécuritaire qui nous impose autant de défis sociaux» a dit Sadate Bikienga.

Le directeur exécutif de AGV Sadate Bikienga et le directeur de l’école Imam Mohamed Sana procédant à la coupure symbolique du ruban marquant l’inauguration des salles de classe.

Selon lui, c’est au total une centaine de millions que H4M a investis ces dernières années dans les provinces du Kouritenga, du Ganzourgou et du Yatenga à travers entre autres, la réalisation de forages d’eau potable, de salles de classes, de latrines, la remise de tonnes de vivres aux PDI et aux veuves et le parrainage d’orphelins.

La joie du directeur de l’école, Imam Mohamed Sana est indescriptible. Après une vingtaine d’année passée dans des abris précaires à éduquer les enfants, c’est un ouf de soulagement qu’il pousse en ce jour.

Pour lui, en plus des infrastructures, les élèves ont bénéficié de la part des partenaires de fournitures scolaires et autres présents qui les galvanisent.

Il a, tout comme le représentant des parents d’élèves, El Hadj Souleymane Sana, remercié H4M et son point focal, M. Sadate Bikienga et souhaité qu’ils aient plus de moyens pour toujours les accompagner. Il a pris l’engagement de faire bon usage des infrastructures pour la postérité.

Pour le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga, Djibrila Bikienga, l’ONG H4M n’est plus à présenter à Pouytenga tant elle a posé beaucoup d’actes au bénéfice des populations.

Il en veut pour preuves la réalisation de forages et la construction de salles de classes dans plusieurs quartiers de la ville. Pour lui, c’est une épine que H4M enlève au pied la délégation spéciale de Pouytenga.

Il a, au nom du président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga, remercié H4M et l’AGV pour toutes les actions qu’elles ont menées dans la commune et souhaité que le partenariat entre les deux structures perdure afin qu’elles puissent continuer à apporter leurs soutiens au développement de la commune.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Burkina : Remaniement du gouvernement: 4 ministres font leurs entrées

Burkina : Remaniement du gouvernement: 4 ministres font leurs entrées

Ouagadougou, 25 juin 2023(AIB)-Quatre ministres ont fait leurs entrées dans le gouvernement remanié dimanche par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré sur proposition du Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Justice: Rodrigue Bayala

Administration territoriale : Émile Zerbo

Agriculture : Ismaël Sombié

Environnement : Roger Barro.

Agence d’information du Burkina

 

Bobo-Dioulasso : La place de la Nation envahie par les eaux 

Bobo-Dioulasso : La place de la Nation envahie par les eaux 

 

BoboDioulasso, 25 juin 2023(AIB)-Après une forte pluie en début d’après-midi de ce dimanche à Bobo-Dioulasso, le rond-point de la Nation communément appelé «Siraba Wolonfila» a été inondé par des eaux de pluies.

L’eau, au constat sur le terrain, provient en quantité importante de la zone industrielle, traversant ainsi le camp Ouezzin Coulibaly, lui-même jouxtant le marigot Houet.

La quantité d’eau est telle qu’il est difficile, voire impossible, pour les motocyclistes de passer au rond-point.

Les plus courageux forcent la traversée et d’autres éteignent leurs engins pour passer en les poussant, alors que de nombreux autres jouent les spectateurs.

Selon plusieurs personnes sur place, il s’agit probablement «d’une eau venue d’ailleurs».

Le rond-point, foi de certaines autres, n’a jamais enregistré un tel passage d’eau.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

JMT/ata

Burkina : Anéantissement d’une soixantaine de terroristes en provenance du Niger

Burkina : Anéantissement d’une soixantaine de terroristes en provenance du Niger

Ouagadougou, 24 juin 2023(AIB)-Les Forces combattantes burkinabè ont neutralisé ces dernières heures, à travers le pays, de nombreux terroristes dont une soixantaine en provenance du Niger, a appris l’AIB samedi auprès de sources sécuritaires.

Les services de renseignements burkinabè ont eu vent de l’arrivée massive de terroristes en provenance du Niger.

Ainsi hier, ils ont pu détecter un groupe d’environ une soixantaine d’assaillants dans un hameau de culture abandonné au niveau de la région de l’Est.

Les vecteurs aériens ont mené des frappes concluantes sur les ennemis, permettant leur anéantissement.

Le même jour, un Bataillon d’intervention rapide a mené une offensive de plusieurs heures contre une base terroriste dans la zone de Comin Yanga dans la région du Centre-est.

La bravoure et la détermination des boys ont permis d’infliger de lourdes pertes aux terroristes au bout de violents combats.

A Boussou dans la région du Nord, les Forces combattantes ont neutralisé plusieurs terroristes, lors d’une riposte. Des armes ont été récupérées pendant les combats.

Selon les informateurs de l’AIB, les opérations se poursuivent à l’échelle du territoire national pour rétablir la paix.

Agence d’information du Burkina

NB: photo d’archive et d’illustration.

Marché central de Kongoussi : Six boutiques parties en fumée

Marché central de Kongoussi : Six boutiques parties en fumée

 

Kongoussi,24 juin 2023,(AIB)-Six boutiques du marché central de Kongoussi sont parties en fumée au petit matin du 22 juin 2023, occasionnant d’énormes pertes pour les propriétaires, a constaté l’AIB sur place.

Six boutiques situées au côté Ouest du grand marché de Kongoussi ont été décimées par un incendie très tôt dans la matinée du jeudi 22 juin 2023.

Les boutiques concernées, contenaient des produits divers comme des céréales, du matériel électroménager et bien d’autres articles.

Selon Prosper Ouédraogo, propriétaire d’une des boutiques, c’est vers 4 heures du matin qu’il a été contacté que sa boutique a pris feu.

«J’’ai dépêché immédiatement un enfant d’aller faire le constat et quand il est arrivé, c’est en pleurs qu’il m’a fait le retour que les dégâts sont énormes. Je me suis déporté sur les lieux et j’ai trouvé que la population se débattait pour arrêter la propagation du feu. Personnellement, j’avais plus de 120 sacs de 100kg de maïs à l’intérieur et tout a été consumé. Vraiment c’est déplorable » a-t-il témoigné, les yeux mouillés.

Vendredi matin, une délégation provinciale conduite par le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo, le premier vice-président de la commune de Kongoussi, Etienne Sawadogo, le président provincial de la chambre de commerce du Bam, Adama Ouédraogo, s’est rendue sur les lieux pour constater les dégâts et apporter du réconfort aux commerçants.

« J’ai pu constater que six boutiques sont parties en fumée. Pour le moment, nous ignorons les causes et je pense qu’a l’issue du constat, nous devrons être situés sur les vraies causes. En attendant, il semblerait que c’est suite à un court circuit. Je dis bien il semblerait. Donc attendons les conclusions des constats pour être situés sur les causes réelles » a déclaré le premier-vice président de la délégation spéciale de Kongoussi.

Les commerçants victimes du sinistre disent compter sur l’accompagnement de la municipalité et des bonnes volontés pour la reprise de leurs activités.

Quant au secrétaire général de la province, il a réconforté les proprietaires des boutiques puis a invité les commerçants à avoir un esprit de solidarité envers les victimes de l’incendie.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Namentenga : Des échanges sur un plan d’actions triennal de la transhumance

Burkina-Province-Namentenga-Concertations

Namentenga : Des échanges sur un plan d’actions triennal de la transhumance

 Boulsa (AIB)- Les membres du Comité provincial de transhumance (COPT) du Namentenga ont échangé le lundi 19 juin 2023, au cours de leur 1ère session, sur l’état de lieu de la transhumance pour l’élaboration d’un plan d’actions triennal répondant aux attentes des acteurs de l’élevage, dans un contexte sécuritaire difficile.

Les couloirs de passage du bétail, les forets protégées, les difficultés d’acquisition du Certificat national de transhumance (CNT) ou du Certificat international de transhumance (CIT) ont été, entre autres, les problèmes évoqués au plan régional que provincial par les acteurs du domaine de l’élevage.

Pour ce faire, les participants ont échangé sur les tenants et les aboutissants de la transhumance pour une bonne gestion du secteur, en vue de mieux répondre aux attentes des acteurs.

Ils se sont également convenus de l’élaboration d’un plan d’actions triennal dont l’avant-projet a été confié aux techniciens du domaine.

Selon le directeur régional des Ressources animales et halieutiques du Centre-Nord, Hamidou Zoungrana, les problèmes liés à la transhumance vont être débattus avec des propositions de solutions.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a salué la tenue de cette première session, qui selon lui, accorde un intérêt particulier au secteur de l’élevage.

M. Conseiga a par ailleurs remercié les communicateurs pour la qualité de leurs exposés, le Projet régional d’appui au pastoralisme dans le sahel (PRAPS) pour son appui financier.

Le premier responsable de la province a aussi sollicité l’accompagnement des autres partenaires au développement pour faciliter le fonctionnement du COPT.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

Des jeunes Africains invités à être aux premiers rangs de la lutte pour la bonne gouvernance

Des jeunes Africains invités à être aux premiers rangs de la lutte pour la bonne gouvernance

Ouagadougou, 23 juin 2023(AIB)-Les ministres Bazolma Bazié et Jean Emmanuel Ouédraogo ont exhorté vendredi,  250 jeunes Africains réunis à Ouagadougou pour la 1ère édition du Forum Africain sur le Leadership et la Gouvernance Démocratique (FALGD), à être aux avants postes de ce combat, également mené par la Transition burkinabè.

Le consortium des organisations de jeunes leaders engagés pour la promotion de la bonne gouvernance au BurkinaFaso, Governance and Leadership by Youth (GOLY), organise les 23 et 24 juin 2023, à Ouagadougou, la 1ère édition du Forum Africain sur le Leadership et la Gouvernance Démocratique (FALGD), sous le thème : «Jeunesse et leadership africain face aux défis de la bonne gouvernance et de la consolidation de la paix : pistes de réflexions ».

Selon le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, patron de la cérémonie, l’Afrique est confrontée à des problèmes économiques, de corruption, à l’insécurité ainsi que d’autres obstacles qui entravent sa progression et qui commandent que l’on s’y penche.

«Cette crise complexe et multidimensionnelle que le Burkina Faso traverse puise ses origines dans la mal gouvernance, la corruption, le pillage et la répartition illégale des ressources», a-t-il déploré.

Face à cela, il a relevé que le leadership et la gouvernance démocratique sont l’un des enjeux les plus pressants de l’Afrique. Et d’ajouter que promouvoir donc ces valeurs, c’est renforcer les fondamentaux de la société burkinabè, créer un environnement propice à la paix, la stabilité et à la prospérité durable.

Jean Emmanuel Ouédraogo a, dans cette dynamique, exhorté les jeunes à être aux premiers rangs de ce combat que mène le gouvernement la Transition, en faisant du Burkina Faso un pays dans lequel la bonne gouvernance sera la chose la mieux partagée.

S’adressant aux jeunes à ce forum de haut niveau, le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, les a rappelés leur rôle combien important dans le devenir du Burkina Faso.

«Notre pays est malade, aujourd’hui, par la faute de la mal gouvernance, l’injustice, le pillage des ressources via la corruption et le chômage de la jeunesse… Vous qui êtes l’avenir du Faso, vous devriez continuer à cultiver les valeurs de patriotisme, d’intégrité, de courage, de solidarité, si chères à notre Nation », a-t-il invité.

Pour le président du comité d’organisation du FALDG, Dr Lassané Zongo, ce forum est créé dans le but de promouvoir les valeurs de bonne gouvernance en Afrique. Deux jours durant, environ 250 jeunes du Burkina Faso et d’autres pays comme le Tchad, le Mali, la Côte d’ivoire, le Niger seront outillés sur des thématiques en lien avec la bonne gouvernance.

Au nombre de ces axes de réflexions, il a cité «Gouvernance socioéconomique : Quels leviers pour l’épanouissement de la jeunesse dans un contexte de crise sécuritaire ?», « Gouvernance administrative :Quels leviers pour booster les performances de l’administration publique?», «Jeunesse, Formation et Emploi : Quels leviers actionner? », «  Gouvernance du secteur de la sécurité : Quelle contribution de la jeunesse pour sortir le pays de l’impasse sécuritaire ? », etc.

Il est également  prévu des ateliers, des sessions B to B, des talks show

Pour Dr Zongo, la jeunesse est la cheville ouvrière du développement de tout pays et elle doit être instruite sur ces questions afin de pouvoir participer activement au développement de la nation par une nouvelle dynamique.

L’ONG Diakonia, Inter peace, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) ont soutenus GOLY dans la mise en œuvre de ce forum.

Agence d’information du Burkina

SB-IB/ata

Médias: 54 stagiaires à la recherche du diplôme d’assistant à l’ISTIC

Médias: 54 stagiaires à la recherche du diplôme d’assistant à l’ISTIC

Ouagadougou, (AIB)-54 stagiaires de L’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) vont défendre du 22 au 27 juin 2023, leurs mémoires en vue de l’obtention du diplôme d’Assistants en Journalisme, en Communication et en Technique et technologie des médias.

C’est l’Assistante en Communication, Reine Edith Compaoré qui a ouvert le bal des soutenances. Elle a soutenu sur le thème : « Analyse des pratiques de communication de la Chambre de commerce et d’industrie du  Burkina Faso portant sur la promotion de la 7e édition de AFRICALLIA ».

Son intérêt, a-t-elle fait savoir,  s’est porté sur le sujet avec le lancement du forum,  les 25 et 26 mai 2023, à Ouagadougou.

«Nous avons décidé d’orienter notre réflexion sur le sujet pour voir dans quelle mesure améliorer davantage ce qui est déjà fait, afin que ce forum demeure le meilleur des forums », a-t-elle soutenu.

Son travail qui a été apprécié par le jury a été sanctionné par la note de 18,50 /20.

Sa camarade Gloria Balo,  Assistante en Journalisme a aussi défendu son travail lors de cette première journée de soutenance. Elle a réalisé un grand reportage de 13 mn 48 secondes sur : «Ouagadougou, la cité du poulet».

Selon, elle le choix de ce sujet est parti d’un constat que le  poulet est prisé par rapport aux autres viandes. Elle a abordé dans son reportage, des sujets tels que le nombre de poulets consommés par jour et les ethnies où les premiers enfants sont interdits de consommer du poulet.

« Je suis contente et je dis merci à tous ceux qui m’ont soutenue notamment à mon directeur de production et à mes camarades. J’ai mérité cette note (16/20) au vu de l’effort que j’ai fourni», s’est-elle réjouie.

La directrice générale de l’ISTIC, Alizèta Ouoba/ Compaoré, qui a lancé les soutenances a vanté les qualités de ses stagiaires.

«Ces stagiaires qui sortent avec le diplôme d’Assistant sont prêts à être employés en tant que journalistes,  techniciens et communicants tant dans le secteur public que dans le secteur privé», a déclaré la directrice générale de l’ISTIC.

Après ses mots d’encouragement, la DG  a demandé aux impétrants d’avoir toujours la sérénité et moins de stress afin de pouvoir réussir cette épreuve de prestation orale.

Aux autorités du pays, particulièrement au  ministère de la Communication, elle a traduit sa reconnaissance pour l’accompagnent et le soutien reçus pour pouvoir fournir une formation de qualité aux étudiants.

Agence d’information du Burkina

WCK/ata

 

CEP 2023 : La province du Sourou engrange un taux de succès global de 91,26%

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CEP 2023 : La province du Sourou engrange un taux de succès global de 91,26%

Tougan, 14 juil. 2023 (AIB)-Les résultats de la session 2023 de l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) proclamés dans la matinée du vendredi 23 juin 2023, donnent 1231 admis soit 635 filles et 591 garçons soit 91,26% de taux de succès.

Les résultats de la session 2023 de l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) ont été proclamés dans la matinée du vendredi 23 juin 2023 en présence du premier vice-président de la délégation Spéciale de la commune de Tougan, Siaka Boro

A cette session, la province a enregistré 1485 candidats inscrits et 1356 ont effectivement composés. De cet effectif, 1231 soit 635 filles et 591 garçons ont été déclarés admis d’où un taux de succès de 91,26%.

A cette session la province a enregistré 1259 candidats inscrits et 1156 ont effectivement composés. Au résultat, on enregistre 1055 admis soit 544 filles et 511 garçons d’où un taux de succès de 91,26%.

Selon le directeur Provincial de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle (DPEPPNF) du Sourou, Hadama Benjamin Kaho, le retard accusé dans la proclamation des résultats a été engendré par le nouveau logiciel. Il a donc sollicité une formation au profit des agents des examens et concours de province.

Il a par ailleurs félicité et remercié l’ensemble des acteurs pour l’engagement dont ils ont fait preuve nonobstant la situation sécuritaire très fragile.

Notons que la première de la province issue de l’école privée catholique Écoles Émile Decaestecker A se nomme Saloua Kinda née le 07 janvier 2011 à Kongoussi. Elle est admise avec 162,50 points sur 170.

Les résultats ont été proclamés en présence, du Chef du service de l’éducation primaire, Adama KY, du Chef de la Circonscription d’Education de Base (CCEB), Aldjouma Soro, des membres du jury, des responsables des examens et concours et de représentants de structures syndicales.

Agence d’information du Burkina

PD/wis

Photo d’archive pour illustration

Burkina: la Voûte nubienne pour résoudre le problème de confort thermique dans l’habitat (Thèse)

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Burkina: la Voûte nubienne pour résoudre le problème de confort thermique dans l’habitat (Thèse)

Ouagadougou, le 23 juin 2023 (AIB)-Construire des maisons durables en utilisant des briques en banco, sans bois ni tôle… La technique ancestrale de la voûte nubienne, vielle de plusieurs millénaires, a été le centre d’intérêt du doctorant en physique appliquée Karim Toussakoé  qui a convaincu le jury, de sa capacité à résoudre le problème du confort thermique dans l’habitat au Burkina, avec en sus, la valorisation des matériaux locaux de construction.

 Karim Toussakoé a défendu le samedi 17 juin 2023 à l’Université Joseph KI-Zerbo de Ouagadougou, sa thèse de doctorat unique en physique appliquée, en proposant la Voûte nubienne comme une alternative qui peut contribuer à résoudre la problématique du confort thermique dans l’habitat au Burkina Faso et à valoriser les matériaux locaux.

Au terme de l’étude, « nous sommes arrivés à montrer qu’avec la voûte nubienne la température est stable à l’intérieur. Le confort y est également bon. Cette technique contribue de ce fait à la diminution de la consommation d’énergie», a indiqué Karim Toussakoé.

Pour lui, cette technique de construction a des avantages concernant le confort thermique et avec elle « on n’a pas besoin d’un système de ventilation encore moins de climatisation».

La thèse de doctorat unique en physique appliquée, spécialité : énergétique/physique du bâtiment, porte le thème : «Etude du confort thermique dans l’habitat voûte nubienne au Burkina Faso».

« La voûte nubienne devient alors une technique à la fois ancestrale et innovante, par ses origines doublées de sa capacité à répondre à de nombreux défis actuels et à venir, notamment celui du confort thermique dans l’habitat», a indiqué Karim Toussakoé.

Selon lui, la voûte nubienne permet également de lutter contre la désertification.

Il a précisé que cette technique constructive, contribue à l’amélioration du confort et de la salubrité, au renforcement des économies et savoir-faire locaux, à l’éco-construction en valorisant les matériaux locaux et à l’adaptation aux changements climatiques.

M. Toussakoé a ajouté que des études ont prouvé que la voûte nubienne permet de conserver des produits périssables comme les oignons avec un taux de «pourrissement nul».

Pour l’impétrant, ce type d’habitat répond également à la pénurie de logements en milieu urbain au Burkina Faso, en permettant de contrer «la hausse vertigineuse des prix de matériaux de construction des ‘’habitats dits modernes’’, ne permettant pas à une large partie de la population d’avoir accès à un habitat décent.

« Aujourd’hui on assiste de plus en plus à une certaine standardisation des constructions qui consiste à construire ‘’en dur’’ et à installer une toiture en tôle ondulée, négligeant les matériaux locaux et ignorant complètement les contraintes climatiques et environnementales », a-t-il souligné.

Cette manière de procéder s’est développée à cause d’un manque de fiabilité dans le traitement des matériaux locaux.

«Par souci d’efficacité, nous devrions réorienter l’effort de nos recherches sur un type d’habitat traditionnel. Ce type d’habitat pouvant répondre à une fraction importante du marché et dont le coût au mètre carré» sera nettement avantageux, a-t-il poursuivi.

La voûte nubienne est un procédé architectural antique, venu du haut Nil et historiquement inconnue dans les autres régions africaines.

Cette technique permet de bâtir avec des matériaux et compétences locaux, des bâtiments de toitures voutées.

C’est un procédé n’utilisant ni le bois, devenu rare, ni la tôle, chère et inadaptée.

Les spécificités de cette technique consistent en l’utilisation de terre crue, matière première abondante, malaxée sous forme de mortier et de briques séchées au soleil et en l’absence de coffrage pour le bâti de la partie voutée.

M. Toussakoé a dit aussi que des recherches ont prouvé que la technologie voûte nubienne est un modèle de construction adapté au climat sahélien qui doit être vulgarisé.

Le jury présidé par Sié Kam, Professeur titulaire à l’Université Joseph KI-Zerbo de Ouagadougou, a reconnu le travail d’actualité, scientifique et digne d’intérêt de l’impétrant et lui a décerné le grade de docteur de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, avec mention très honorable.
Agence d’information du Burkina
DNK/as/ata

 

 

 

Dédougou : Des ex mutualistes réclament près de 300 millions de FCFA

1) Les membres comptent sur la diligence des autorités pour avoir leur argent.

Dédougou : Des ex mutualistes réclament près de 300 millions de FCFA

Dédougou, 23 juin 2023(AIB)-Des membres (clients) de la Mutuelle d’épargne et de crédit des artisans producteurs du Burkina  (MECAP) ont réclamé à nouveau vendredi,  leurs économies de près de 300 millions de FCFA, volatilisés avec la faillite de l’institution de micro finance en 2018.

 Les anciens membres (clients) de la Mutuelle d’épargne et de crédit des artisans producteurs du Burkina  (MECAP) de Dédougou ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, depuis la faillite de l’institution de microfinance en 2018, ces derniers ne sont toujours pas entrés en possession de leur due.

Selon les estimations des membres, cette fermeture de MECAP a emporté avec elle, une somme d’environ 300 millions appartenant aux mutualistes de Dédougou.

De la gendarmerie à la justice, en passant par le trésor, les autorités   administratives, toutes les démarches sont restées vaines.

«En 2020, nous avons rencontré, le ministre en charge des Finances qui nous a rassuré qu’une solution sera vite trouvée. Jusqu’aujourd’hui, c’est silence radio », a regretté le porte-parole, Zakaria Dianda.

En conviant la presse ce 23 juin 2023, a-t-il justifié, il veut inviter les autorités du moment à se saisir du dossier pour que justice soit rendue.

2) Selon le porte-parole Zakaria Dianda, beaucoup de commerçants sont devenus des cas sociaux.

« L’institution avait un agrément. Nous voulons juste que les textes soient appliqués dans pareille circonstance », a-t-il laissé entendre.

Cette fermeture de MECAP a causé beaucoup de préjudices à ses membres. « Il y a des commerçants qui sont devenus des cas sociaux. D’autres sont morts (trois) parce qu’étant tombés malades, ils n’avaient plus les moyens pour se soigner », a-t-il illustré.

Et de rappeler que la MECAP était une institution qui a fait ses beaux jours à Dédougou de 2002 jusqu’à sa faillite. « Les opérations de retrait et de dépôt se faisaient en toute sécurité. L’institution accordait des crédits avec un taux alléchant à ses membres », a-t-il indiqué.

Personnellement, M. Dianda dit avoir perdu 5,8 millions de FCFA. Toute chose qui a entrainé la fermeture de sa ferme agricole. « Mes cinq employés sont au chômage », a-t-il regretté.

Même son de cloche pour Sigrun Spaans, une expatriée néerlandaise, fondatrice d’un lycée technique à Dédougou, pour qui cette faillite lui a fait perdre 4,6 millions de FCFA.

« J’ai poursuivi en vain. Nous sommes au pays des Hommes intègres, et je suis confiante que justice me sera rendue », a-t-elle espéré.

Et à Ousséni  Ouédraogo, boutiquier qui dit avoir perdu 1,05 million de FCFA. « C’est tout mon capital qui est parti. Actuellement c’est la souffrance », dit-il.

3) Sigrun Spaans pense que justice lui sera rendue.

Un membre du conseil d’administration de la MECAP, confirme effectivement les faits.

« Nous relevons d’une union qui est l’U-MECAP. Toutes les démarches ont été entreprises pour rembourser les membres. Aux dernières nouvelles, le dossier se retrouve au Premier ministère (depuis 2021) », a-t-il indiqué.

Mais, il garde toujours espoir que les clients seront un jour, remboursés. « J’ai également perdu de l’argent. On attend toujours. Les clients de Bobo Dioulasso ont dû attendre cinq ans après la faillite de la MECAP avant d’entrer en possession de leurs dus », confie-t-il.

Agence d’information du Burkina

Adama SEDGO

 

CEP 2023 : La province du Namentenga enregistre un taux de réussite de 91 ,12 %

Burkina-Province-Namentenga-Education

CEP 2023 : La province du Namentenga enregistre un taux de réussite de 91 ,12 %

Boulsa (AIB)- La province du Namentenga a enregistré le mardi 20 juin 2023, lors de la proclamation des résultats du Certificat d’études primaire (CEP), un taux de 91, 12% de succès sur 2028 candidats présentés.

Sur les 2028 candidats, qui ont pris part, à l’examen du certificat d’études primaire (CEP) session de 2023, 1850 ont obtenu leur parchemin dont 1056 filles et 794 garçons, faisant ainsi 91,12% de succès dans la province du Namentenga.

La Circonscription d’éducation de base (CEB) de Dargo a fait 100% avec 89 candidats présentés. La CEB de Boulsa 1 qui a présenté 737 élèves s’en sort avec 680 admis soit un taux de 92,27% de réussite.

Selon le directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle, Bernard Kaboré, la stabilité du logiciel et la délocalisation de certains jurys et centres d’examens ont constitué les principales difficultés rencontrées lors de l’examen.

Satisfait des résultats, M. Kaboré a témoigné sa reconnaissance à l’endroit de tous les partenaires, les acteurs notamment les autorités provinciales, communales, les équipes d’encadrement et les enseignants.

Le directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle a également félicité les admis pour leur réussite.

Notons que sur 2316 élèves inscrits en début d’année scolaire pour prendre part au CEP ,878 candidats n’ont pas répondu à l’appel.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

«Nous allons continuer à travailler avec le Burkina pour la paix et la stabilité », Nations-unies

«Nous allons continuer à travailler avec le Burkina pour la paix et la stabilité », Nations-unies

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB)- Le Secrétaire général adjoint (SGA) des Nations-unies, Leonardo Santos Simas, a déclaré jeudi, que son institution va continuer à travailler avec le Burkina Faso pour la paix et la stabilité.

«Nous allons continuer à travailler avec le Burkina pour la paix et la stabilité », a affirmé jeudi, le Secrétaire général adjoint (SGA) des Nations-unies, Leonardo Santos Simas, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre, Me Appolinaire Joachimson Kyèlem de Tambela.

Pour lui, son institution va travailler en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO), l’Union africaine (UA) et d’autres institutions ou organisations sous-régionale pour la paix au Burkina.

Le SGA des Nations-Unies a précisé que les échanges ont porté également sur la situation politique, économique et sociale du Burkina et le soutien de son institution à l’effort de paix.

Il a aussi indiqué le Burkina Faso et les Nations- Unis vont dégager des plans concrets d’intervention sur le terrain au bonheur du peuple burkinabè.

Agence d’information du Burkina

BA/no

Kourwéogo/CCC de Laye : L’apurement du passif foncier au menu des échanges

Burkina- Province- Kourwéogo- Concertations

 

Kourwéogo/CCC de Laye : L’apurement du passif foncier au menu des échanges

 

Boussé, (AIB)- La commune de Laye, dans la province du Kourwéogo (Plateau-central) a tenu le 21 juin 2023, son cadre de concertations dont l’apurement du passif foncier était au menu des débats. La rencontre a été sous la direction du préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Laye, Seydou Millogo.

Pour cette première rencontre de l’année 2023, les forces vives de la commune de Laye ont été invitées à réfléchir sur la question du règlement du passif foncier, en latence dans la commune de laye.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Laye, Seydou Millogo a fait l’état des lieux aux participants à l’ouverture des travaux.

Selon lui, le département de Laye qui s’étend sur une superficie d’environ 306,31 hectares a connu un seul lotissement depuis 1998.

M. Millogo a précisé que cette opération a permis de dégager 3 007 parcelles.

Il a par ailleurs expliqué qu’au cours du processus d’attribution, la commission a rencontré des difficultés sur le terrain, d’où l’annulation de certaines attributions.

A l’en croire, il a été question, entre autres, des cas de multiples attributions (même parcelle), des cas d’opposition à l’identification de parcelles par des riverains à certains endroits et la non prise en compte des lieux des cultes .

Le PDS de la commune de Laye s’est appesanti aussi sur la discordance entre les registres d’attribution détenus par la mairie et ceux des services domaniaux et impôts au sujet de certains terrains.

D’après Seydou Millogo, depuis lors, les nombreuses plaintes et les réclamations enregistrées par l’administration ont conduit à la mise en place d’une commission ad hoc d’apurement du passif.

Il a fait savoir que la présente concertation organisée avec le soutien financier de la grande muraille verte, a pour but d’harmoniser, les points de vue des acteurs et de dégager des pistes consensuelles pour résoudre la crise.

Le facilitateur du jour, Arsène Dabiré, pour une meilleure compréhension de la question de l’aménagement urbain a échangé avec les participants sur les dispositions légales qui autorisent l’apurement du passif foncier, dans les collectivités territoriales.

M. Dabiré a ensuite fait des recommandations pour l’efficacité de la commission mise en place, avant d’indiquer la procédure à suivre pour l’obtention de différents avis et autorisation nécessaires.

Les participants ont salué la démarche entreprise par la délégation spéciale et ont souhaité une issue heureuse au processus, afin de permettre la reprise des activités d’aménagement de la ville de Laye.

Le président du réseau les organisations de la société civile, Léon Sinaré a traduit sa disponibilité à accompagner les autorités communales, dans la sensibilisation des populations pour leur adhésion au processus.

Le représentant le chef de Laye, Zaak naba, a pour sa part, souhaité que cette crise se résolve pour le renforcement de la cohésion sociale dans la commune de Laye.

Agence d’information du Burkina

DB/no/ata

Burkina : Le FMI veut apporter son soutien financier aux urgentes réformes engagées par la Transition  

Burkina- FMI- Soutien- Réformes

Burkina : Le FMI veut apporter son soutien financier aux urgentes réformes engagées par la Transition  

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB)- Le chef de division adjoint du département Afrique, Martin Schindler,a indiqué jeudi, que le Fonds monétaire international (FMI) veut apporter son soutien financier aux urgentes réformes engagées par le gouvernement de la Transiton.

«Nous sommes venus pour discuter avec le gouvernement du Burkina Faso, sur la possibilité de soutenir les réformes du gouvernement avec un programme financière », a déclaré le chef de division adjoint du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Martin Schindler.

D’après lui, le programme financier du FMI vise à faciliter les réformes d’urgences du gouvernement burkinabè.

M. Schindler s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une audience avec le Premier ministre, Me Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla

Il a par ailleurs ajouté que les réformes engagées par la Transition vont assurer la stabilité économique et la création d’un espace budgétaire pour faire face aux défis prioritaires du Burkina.

Créée en juillet 1944 aux Etats-Unis, le FMI a pour mission d’instaurer un cadre de coopération économique visant à créer une économie mondiale plus stable et prospère.

Agence d’information du Burkina

BA/no

Balé/Digitalisation de la Santé : Le haut- commissaire plaide pour un accompagnement des ASBC 

Burkina-Province-Balé-Santé

Balé/Digitalisation de la Santé : Le haut- commissaire plaide pour un accompagnement des ASBC 

Boromo, (AIB)-Le haut- commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, a présidé le jeudi 22 juin à Boromo, la rencontre d’informations des autorités administratives, coutumières et religieuses sur le système de santé « M-health » ou mobile santé utilisé par les agents de santé à base communautaire. Cette rencontre a été une occasion pour l’autorité provinciale de plaider pour un accompagnement ASBC.

Les autorités administratives, coutumières religieuses et de nombreux acteurs de la santé ont participé à cette rencontre d’informations organisée par le district sanitaire de Boromo.

Face aux multiples avantages du système « M-health » le haut- commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly a plaidé pour un accompagnement des agents de santé à base communautaire (ASBC) de la province des Balé.

Il a notamment demandé aux participants de mettre en lumière, les avantages du nouveau mécanisme sanitaire afin de faciliter le travail des ASBC.

Selon le médecin chef du district, Dr Hyppolite Bouda, il s’agit d’expliquer aux autorités le mécanisme de digitalisation de la santé communautaire, mis à la disposition des ASBC de la province des Balé.

Au cours de la rencontre, l’équipe cadre du district a fait un rappel sur la Prise en charge intégrée de la maladie de l’enfant -communautaire (PCIME-C).

Cet exposé a permis de mieux appréhender les enjeux de la nécessité de « la digitalisation de la santé communautaire système M-health », la principale communication de la rencontre.

« M-health ou mobile santé » selon les explications de l’équipe cadre du district est l’utilisation du téléphone mobile pour collecter des informations sanitaires, afin de les envoyer sur la base de données de la direction des systèmes d’information sanitaire du ministère de la Santé.

De l’avis du médecin chef Bouda, les ASBC de la province ont été formés en avril 2023 et sont dotés d’appareils Android pour la réalisation de leurs activités en milieu communautaire depuis le mois de mai dernier.

Selon lui, le « M-health » constitue un nouvel outil facile la prise en charge de l’enfant malade au niveau communautaire en orientant l’agent et en renforçant ses compétences.

Dr Bouda a fait savoir que ce système de santé contribue aussi à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile.

De façon pratique, les participants ont suivi une démonstration de prise en charge d’un exemple de cas de malade.

Ce nouveau mécanisme de prise en charge sanitaire en milieu rural les ont séduit et toutefois, ils ont exprimé leurs inquiétudes tout en faisant des apports, afin de rendre les ASBC plus disponibles et plus efficaces.

Agence d’information du Burkina

OM/no/ata

Burkina: Des syndicats s’accordent avec le gouvernement pour un montant de 45 000 FCFA pour le SMIG 

Burkina-SMIG-Fixation

Burkina: Des syndicats s’accordent avec le gouvernement pour un montant de 45 000 FCFA pour le SMIG 

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB)- Le représentant de l’Unité d’action syndicale(UAS), Moussa Diallo a indiqué jeudi, que des syndicats se sont accordés avec le gouvernement sur un montant de 45 mille FCFA concernant le Salaire minima interprofessionnel garanti (SMIG) au Burkina.

« Nous avons le plaisir d’annoncer que des concertations bipartites entre les Centrales syndicales et le Conseil national du Patronat Burkinabè (CNPB) ont permis aux deux parties de s’accorder sur le montant de quarante-cinq mille (45 000) francs CFA pour la fixation du Salaire minima interprofessionnel garanti (SMIG) », a déclaré le représentant de l’Unité d’action syndicale(UAS), Moussa Diallo.

M. Diallo a précisé que cette somme est en dessous de ce que l’UAS avait demandé en mai 2021 qui était de 60 mille FCFA, mais il reconnait que cette initiative constitue un pas en avant.

Il s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion la première session extraordinaire de la Commission consultative du Travail(CCT) consacrée, à l’examen de deux projets de textes relatifs au SMIG.

A l’en croire, les discussions au sein de la commission nationale du SMIG qui sera mise en place, à la suite de l’adoption du second- projet de décret, permettront d’améliorer cette revalorisation les prochaines années.

«Nous comptons sur le CNPB et le gouvernement pour la prise de dispositions en vue de ces révisions », a renchéri Moussa Diallo.

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a pour sa part, expliqué que le SMIG n’a pas connu d’évolution malgré le renchérissement du coût de la vie depuis sa création le 29 décembre 2006.

«Le salaire est un élément important dans les relations professionnelles. C’est pourquoi la fixation du SMIG fait l’objet de règlementation », a-t-il ajouté.

Le ministre en charge de la Fonction publique a noté que ces textes visent à améliorer les conditions de vie des travailleurs en participant à l’apaisement du climat social, toute chose qui constitue un gage de productivité des entreprises.

M. Bazié, a exhorté les membres de la commission consultative du travail à un examen sans complaisance des textes qui leur sont soumis.

Agence d’information du Burkina

KSG/no/ata

Plainte contre le président sénégalais: « puérile et ridicule » selon une ministre         

SÉNÉGAL-FRANCE-CPI-ÉLECTIONS-PRÉSIDENTIELLE-TROUBLES-JUSTICE

Plainte contre le président sénégalais: « puérile et ridicule » selon une ministre         

PARIS, 23 juin 2023  – La ministre sénégalaise des Affaires étrangères sénégalaise Aïssata Tall Sall a qualifié vendredi de « puérile et ridicule » l’action annoncée auprès des justices internationale et française par l’un des avocats de l’opposant Ousmane Sonko après les troubles de début juin.

M.Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme, ce qui le rend en l’état actuel inéligible à la présidentielle de 2024 et qui a déclenché de violentes contestations, causant 16 morts selon le gouvernement, 30 selon le parti de M. Sonko.

Un avocat de M. Sonko, Me Juan Branco, a présenté jeudi à Paris le contenu d’une plainte déposée en France, ainsi qu’une demande d’enquête à la CPI. Ces actes visent le président sénégalais Macky Sall, son ministre de l’Intérieur Antoine Diome, le général Moussa Fall, commandant de la gendarmerie sénégalaise, ainsi qu’une centaine d’autres personnes selon lui.

La démarche « est à fois puérile et ridicule », a dit la ministre des Affaires étrangères à Radio France Internationale et France 24.

Elle a contesté que la justice française puisse agir au nom du principe de compétence universelle. Quant à la CPI, « la Cour pénale internationale ne peut pas se prononcer tant qu’il y a une justice interne nationale qui suit son cours pour les mêmes faits, et c’est le cas au Sénégal ».

Elle a invoqué la gravité des troubles et le droit des forces de sécurité à se défendre, et assuré que des investigations « indépendantes » étaient ouvertes.

« Cette initiative judiciaire, pour nous, c’est de l’enfantillage et également c’est du ridicule », a-t-elle déclaré.

Avec l’AFP

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