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Drogue en milieu scolaire : Un responsable d’établissement  à Manga déplore la démission des parents

L'intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy appelle les parents à plus de responsabilité vis-à-vis de l'éducation des enfants.

Drogue en milieu scolaire : Un responsable d’établissement  à Manga déplore la démission des parents

Manga, 26 octobre 2023 (AIB) -«Une jeunesse droguée est un avenir hypothéqué», s’est lamenté jeudi, l’intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy, déplorant  la démission des parents dans la lutte contre la consommation des stupéfiants en milieu scolaire.

 « Nous constatons avec amertume que l’éducation familiale a cédé la place à celle des réseaux sociaux et de la télévision. Pourtant, c’est au sein de la cellule familiale qu’on peut bien encadrer et surveiller les enfants quant à la consommation de stupéfiants de toute nature, tels que la drogue », a déclaré jeudi l’intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy.

Le Frère Bruno s’exprimait lors d’une séance de sensibilisation sur les méfaits de la consommation de la drogue, organisée dans son établissement par le Secrétariat permanent du Comité national de Lutte contre la Drogue (SP-CNLD).

Pour le religieux, il revient aux parents d’avoir une présence permanente aux côtés de leurs enfants pour éviter qu’ils ne tombent dans les vices tels que la consommation de la drogue.

Il salue, de ce fait, l’action du SP-CNLD car en rejoignant les élèves dans les structures éducatives pour les sensibiliser, la structure comble, dit-il, le vide laissé par les parents dans l’éducation des enfants.

« Une jeunesse droguée est un avenir hypothéqué », a-t-il soutenu avant d’inviter les élèves de la région du Centre-Sud, et partant de tout de le Burkina Faso, à se démarquer de ce comportement afin de mieux construire leur avenir.

À travers l’organisation de la séance de sensibilisation dans les établissements scolaires, le SP-CNLD entend lutter contre la production, la commercialisation et la consommation de la drogue, a indiqué le chef de département de la prévention et du suivi de la législation du SP-CNLD, Levy Yoda.

Les élèves du lycée privé Saint Gabriel de Manga ont été invités à se départir de la consommation de la drogue.

M. Yoda a expliqué que la drogue se définit comme une substance d’origine naturelle ou fabriquée, qui, lorsqu’elle est consommée par un être vivant, modifie une ou plusieurs de ses fonctions ou modifie son comportement.

Selon la classification légale en vigueur, poursuit-il, il existe deux types de drogue, les drogues licites, telles que la cigarette, le café et le tabac, et les drogues illicites, comme la cocaïne, l’opium et le cannabis, dont la consommation et la vente sont interdites par la législation.

Selon Levy Yoda, la campagne de sensibilisation contre la consommation de la drogue menée par le SP-CNLD dans la ville de Manga durera du 23 au 28 octobre 2023, avec en perspective plus de 1600 élèves à sensibiliser dans sept établissements de la ville, dont quatre du secondaire et trois du primaire. À l’échelle nationale, en 2023, six régions au total bénéficieront de la campagne de sensibilisation, a précisé M. Yoda.

Agence d’information du Burkina

MZ-OR/ata

 

Sannmatenga : L’ONG HELP visite un champ expérimental de sorgho à Boussouma

Sannmatenga : L’ONG HELP visite un champ expérimental de sorgho à Boussouma

Kaya, 27 oct. 2023 (AIB)-L’ONG HELP, accompagnée de son partenaire APIL, a organisé, le jeudi 26 octobre 2023, une visite commentée du champ d’exploitation d’un hectare de sorgho blanc d’Issa Sawadogo, résidant à Guilla, commune de Boussouma, province du Sanmatenga.

Issa Sawadogo figure parmi les 200 producteurs des communes de Boussouma et Korsimoro bénéficiaires de l’accompagnement du projet « Soonré », piloté par l’ONG APIL, avec le soutien financier de l’ONG HELP pour cette campagne agricole.

Pour constater de visu les réalisations faites sur le terrain, une visite commentée a été organisée sur son champ-école d’exploitation de sorgho blanc d’une superficie d’un hectare situé dans le village de Guilla, commune de Boussouma, province du Sanmatenga.

En stade de maturité, le champ d’Issa Sawadogo présente une bonne physionomie avec un rendement prévisionnel de 1,6 hectare en plus de tiges pour l’alimentation du bétail.

À l’entendre, ce résultat a été atteint grâce à la combinaison des techniques culturales (cordons pierreux et zaï) et l’utilisation d’engrais biologiques.

« Le projet a renforcé nos capacités en matière de production agricole. Nous avons également bénéficié de dons de moellons, de semences améliorées (sorgho) et de matériel agricole », a témoigné Issa Sawadogo.

Selon lui, ce soutien constant leur a permis d’augmenter leur rendement agricole et de lutter ainsi contre l’insécurité alimentaire.

« Avec ces récoltes, nous pouvons manger à notre faim et assurer les charges quotidiennes de nos familles », a-t-il rassuré.

« C’est ma première fois de semer cette variété. Mais son rendement me donne de l’espoir, et nous allons partager cette expérience avec les autres producteurs pour qu’ils puissent améliorer leur rendement agricole », a promis Issa Sawadogo.

C’est pourquoi, il a exprimé toute sa reconnaissance envers les ONG HELP et APIL avant de les exhorter à poursuivre le projet.

À l’issue de la visite sur le terrain, Issa Sawadogo a partagé son expérience avec les autres producteurs venus des villages voisins.

Mariam Kouanda est également bénéficiaire du projet « Soonré » pour le compte de Lioutenga. Elle aussi est convaincue que la culture proposée par le projet est une réponse au changement climatique, car elle a un cycle court (90 jours) avec une bonne morphologie, résiste à certaines espèces végétales et n’exige pas trop d’eau.

Selon elle, le renforcement des capacités et le soutien en matériel agricole reçus du projet leur ont permis d’augmenter leur productivité agricole. « Cette année, nos récoltes nous permettront de satisfaire les besoins alimentaires, vestimentaires et sanitaires de nos enfants », s’est-elle réjouie.

Pour le responsable du projet « Soonré » à l’ONG APIL, Inoussa Ouédraogo, l’objectif du projet est, entre autres, de subvenir à l’autosuffisance alimentaire et de réduire la vulnérabilité des bénéficiaires.

Selon lui, le projet « Soonré » est financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement et mis en œuvre opérationnellement par les ONG HELP et APIL au Burkina Faso.

Pour cette campagne agricole, M. Ouédraogo a souligné que 200 producteurs (60% hôtes et 40% PDI) ont bénéficié du soutien du projet, et 400 autres producteurs ont été bénéficiaires lors des campagnes précédentes.

Agence d’information du Burkina

ES/ata

Centre-sud : Incinération de plus de 800 poulets impropres à la consommation

Le stock saisi a été incinéré en présence de plusieurs acteurs.

Centre-sud : Incinération de plus de 800 poulets impropres à la consommation

Manga, 27 octobre 2023 (AIB)- Un lot de plus de 800 poulets importés et impropres à la consommation, a été saisi par la brigade mobile de la direction régionale de l’Environnement du Centre-sud, puis incinéré vendredi à Manga, en présence d’autorités administratives, paramilitaires et d’agents de la direction régionale en charge des Ressources animales du Centre-sud.

« Il s’agit de 67 cartons contenant en moyenne 12 poulets chacun, soit plus de 804 poulets », a précisé le directeur provincial de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Zoundwéogo, Tasséré Kaboré, lors de l’opération d’incinération organisée par la direction régionale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Centre-sud.

La saisie a été l’œuvre de la brigade mobile de la Direction régionale en charge de l’Environnement du Centre-sud, a ajouté M. Kaboré.

« C’est suite à une mission que nous avons organisée (…) au niveau de l’axe Pô-Ouagadougou que les agents ont intercepté cet individu qui transportait ces produits prohibés vers Ouagadougou », a fait savoir le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, au-delà de ses missions liées à la protection de l’environnement, la brigade de sa direction apporte son concours à d’autres forces en raison de la complémentarité existant entre elles.

« Quand nous constatons une infraction lors de nos contrôles, nous saisissons et nous remettons à qui de droit, comme c’est le cas avec cette saisie que nous avons remis à la direction en charge des ressources animales pour la suite de la procédure », a expliqué M. Ouédraogo.

Le Directeur provincial en charge des ressources animales du Zoundwéogo, Tasséré Kaboré, a salué l’action de la brigade à l’origine de la saisie.

Le directeur provincial en charge des ressources animales du Zoundwéogo a souligné que l’axe Pô-Ouagadougou connaît un trafic important de produits prohibés, comme en témoignent les saisies régulièrement menées.

« Ces produits que vous voyez, pourtant comme ces poulets surgelés, sont dangereux pour la consommation car on ignore tout de leur origine, et ils ne sont pas transportés dans des conditions normales, sans oublier qu’ils nuisent à la production locale et au commerce local », a-t-il confié.

Le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, félicite ses agents pour leur travail satisfaisant.

Tasséré Kaboré se réjouit donc de l’opération réussie de la brigade mobile de la direction régionale en charge de l’Environnement du Centre-sud, tout en appelant les populations à collaborer pour stopper ce trafic « nuisible à la santé et à l’économie. »

Agence d’Information du Burkina

MZ/ata

Conférence inaugurale du SITHO-VITHRO :  Reconsidérer l’offre touristique nationale pour une meilleure promotion du tourisme interne (communicateur)

Burkina-Culture-Tourisme- Hôtellerie-Communication

Conférence inaugurale du SITHO-VITHRO :  Reconsidérer l’offre touristique nationale pour une meilleure promotion du tourisme interne (communicateur)

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-La conférence inaugurale sur le thème de l’édition spéciale du Salon  et de la Vitrine International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou « Promotion du tourisme interne : facteur de résilience » a été prononcée ce vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou. Le communicateur Samuel Garané a invité à reconsidérer l’offre touristique pour une meilleure promotion du tourisme interne. 

La communication inaugurale de l’édition spéciale du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO) a porté sur le thème « Promotion du tourisme interne : facteur de résilience ».

Le communicateur Samuel Garané a affirmé que le tourisme interne reste la forme idéale et le moyen efficace pour le développement.

Cependant, il a précisé que nous ne pouvons aller vers un développement du tourisme interne que si nous reconsidérons l’ordre touristique national et cela passe par des actions fortes pour rendre les produits touristiques accessibles, attractifs et innovants.

Concernant l’accessibilité, il a expliqué qu’il s’agit de développer des produits qui soient accessibles au pouvoir d’achat du citoyen moyen.

L’ordre touristique national doit être aussi attractif, c’est-à-dire susciter l’intérêt, donner l’envie de découvrir et cela passe par une bonne stratégie de communication, a-t-il souligné.

M. Garané a aussi relevé que l’offre touristique doit être innovante en utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication comme Facebook pour susciter la vue et inciter les populations à la visite.

Il a également préconisé une bonne communication autour des sites touristiques pour faire disparaitre toute psychose au regard du contexte sécuritaire difficile et en vue de présenter l’intérêt des visites aux populations.

Pour le développement du tourisme interne, Samuel Garané a préconisé à l’administration, d’inculquer la culture du tourisme interne aux populations.

Le public a suivi la conférence inaugurale avec intérêt

« Pour le faire, il faut présenter le potentiel culturel aux populations pour que chaque Burkinabè sache ce qu’il y a dans sa zone, ce qu’il y a au niveau national », a-t-il affirmé.

Il a aussi évoqué l’éducation des plus jeunes pour leur inculquer l’amour de la culture nationale.

« S’ils grandissent avec cet esprit, ils vont pratiquer l’activité touristique. On doit faire de chaque Burkinabè un ambassadeur de la culture.

Chacun doit pouvoir sensibiliser, inviter les autres à fréquenter les sites touristiques », a-t-il fait savoir.

Pour permettre également le développement du tourisme interne, Samuel Garané propose de scruter du côté de la diaspora burkinabè estimée à environ 11 millions qui vivent en Afrique, en Europe et aux Etats unis.

Parmi ces derniers, il a relevé qu’il y a ceux qui ne sont pas nés au pays, qui ne le connaissent pas, qui ne l’ont jamais visité.

« C’est une opportunité pour emmener la diaspora à visiter le pays. Cela peut se faire à travers plusieurs canaux : les associations, les activités culturelles etc. », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

WIS/dz

Zondoma/Sécurité alimentaire Les producteurs sont invités à utiliser des semences améliorées

n dépit des poches de sécheresse enregistrées dans la zone, le champ de Yacouba Savadogo affiche une bonne physionomie grâce au paquet technique appliqué.

Zondoma/Sécurité alimentaire Les producteurs sont invités à utiliser des semences améliorées

 Gourcy, (AIB) – L’ONG Help a organisé le 26 octobre 2023 à Lèba une visite commentée d’un champ de sorgho dans le cadre de la mise en œuvre du paquet technique « Kick Start ». Des producteurs des communes de Bassi et de Lèba dans la province du Zondoma, ainsi que ceux d’Oula dans le Yatenga, ont pris part à cette visite présidée par la présidente de la Délégation Spéciale de la commune de Lèba, Koanfanou Debora Kordiary.

Pour la campagne agricole 2023-2024, l’ONG Help, en collaboration avec la Fédération des Groupements Naam et des agents d’agriculture de la localité, a accompagné 200 producteurs de la Région du Nord pour la mise en œuvre du paquet technique « Kick Start ».

Selon les représentants de l’ONG, cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Soonré », qui a pour objectif « d’assurer les moyens de subsistance et de renforcer la résilience à la crise des Personnes Déplacées Internes (PDI), des retournés et des populations d’accueil dans la Région du Centre-Nord et du Nord ».

Dans la commune de Lèba, située à environ 25 kilomètres de Gourcy, c’est le champ de Sayouba Savadogo qui a fait l’objet de la visite commentée organisée le 26 octobre 2023.

Les bénéficiaires ont suivi avec attention les démonstrations des techniciens.

Selon le chef du projet, Julien Nimbrata Ouédraogo, le principal objectif de cette visite est de convaincre et d’inciter les producteurs bénéficiaires et non bénéficiaires à adopter largement les bonnes pratiques de gestion durable des terres avec l’utilisation de semences certifiées des variétés améliorées.

Sur une superficie de 0,75 hectare, ce déplacé interne venu du village voisin de Bouloulou a semé la semence améliorée de sorgho blanc appelée « Kapèlga » dans la langue locale, en utilisant 3 charretées de fumier, 25 kilogrammes d’engrais chimique et 10 kilogrammes de semences. Avec l’application du paquet technique recommandé, la production attendue est de 1,2 tonnes, selon le technicien d’agriculture Jean Paligdi Savadogo, qui a accompagné le producteur durant tout le processus.

Les semences certifiées améliorées, une solution à l’insécurité alimentaire

Au terme de la visite proprement dite du champ, le spécialiste de l’agriculture de Help, Abdoulatif Kiendrebéogo, et les autres membres de l’équipe ont échangé avec les participants venus des trois communes, à savoir Bassi, Lèba et Oula, sur les avantages et les bénéfices du paquet technique « Kick Start » d’une part, et d’autre part, sur les difficultés rencontrées dans sa mise en œuvre au cours de cette campagne qui en est à sa dernière phase.

La Présidente de la Délégation Spéciale de Lèba Koanfanou Debora Kordiary (gauche) et le chef de projet Julien Nimbrata Ouédraogo (droite) remettant au producteur un prix d’encouragement.

La résistance au stress hydrique, la durée du cycle de production de 90 jours, la forte productivité (1,5 tonnes à l’hectare), la qualité du fourrage, sont, entre autres, les avantages liés à la semence « Kapèlga », a affirmé monsieur Kiendrebeogo, soutenu par certains participants qui ont témoigné de la qualité des graines du « Kapèlga » à la consommation.

« Il est difficile de faire la différence entre ce sorgho et le riz », a renchéri Minata Ouédraogo, une productrice de Lèba, qui a ajouté que la farine de cette céréale s’adapte à plusieurs plats locaux.

Toutefois, quelques préoccupations ont été relevées par les producteurs, notamment l’invasion du striga, cette herbe parasite qui empêche le développement des plantes, et la rareté des sols adaptés à la culture dans certaines localités.

En réponse, la mise en jachère des champs, la rotation des cultures et la pratique de l’agriculture intensive ont été conseillées par les techniciens.

De façon unanime, les participants ont reconnu la nécessité d’utiliser les semences certifiées améliorées, notamment dans le contexte du changement climatique qui caractérise notre époque.

Le technicien d’agriculture Abdoulatif Kiendrebéogo a invité les producteurs à adopter les semences améliorées.

Forts du paquet technique dont ils ont bénéficié du projet, les producteurs se sont engagés à le populariser.

En rappel, le paquet « Kick Start » consiste en un accompagnement dans la récupération des terres dégradées, un appui en matériaux de construction de fosses fumières, un renforcement des capacités en techniques de récupération des terres, en compostage, en itinéraire technique de production des cultures, et en technologie post-récolte et gestion des stocks.

Pour témoigner leur satisfaction quant aux performances de Yacouba Savadogo, l’équipe de Help lui a remis une brouette et un sac de 50 kilogrammes d’engrais.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

La crise sécuritaire bientôt derrière les Burkinabè, reste à consolider les liens sociaux, Diplomate 

La crise sécuritaire bientôt derrière les Burkinabè, reste à consolider les liens sociaux, Diplomate 

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Le consul honoraire de la Gambie au Burkina Faso, Hammadoun Dicko, a affiché samedi sa conviction que la crise sécuritaire sera bientôt conjuguée au passé, mais qu’il faille que les communautés apprennent à vivre à nouveau ensemble, dans le respect de leurs différences culturelles.

« J’ai la ferme conviction que si nous ajoutons l’arme culturelle à l’action de nos FDS et VDP, nous gagnerons plus rapidement la bataille (contre le terrorisme, ndlr). Bientôt nous parlerons de la crise sécuritaire au passé (car) un travail important se fait en ce moment. Nous pouvons tous le constater », a déclaré samedi Hammadoun Dicko.

Le consul honoraire de la Gambie au Burkina Faso s’exprimait à Ouagadougou, à l’ouverture du Festival international Pulaaku dont il est le parrain de la cinquième édition, placée sous le thème : « la contribution de nos expressions culturelles au renforcement de la cohésion sociale et à la lutte contre l’extrémisme violent ».

Toutefois, selon M. Dicko, après la crise, il restera aux communautés d’apprendre à vivre à nouveau ensemble dans leurs différences culturelles, étant entendu que ce qui les unit est plus essentiel que ce qui les divise.

En rappel, le Burkina Faso fait face depuis huit ans à des attaques terroristes qui ont causé la perte de plusieurs personnes, provoqué le déplacement massif de populations et fragilisé dans certaines localités, la légendaire cohésion sociale entre les populations.

« Je voudrais insister sur le fait que dans le sang mossi, se trouve du sang peulh. Dans le sang peulh, se trouve du sang bissa. Dans le sang bissa, se trouve du sang Bobo. Et cela est valable pour toutes les communautés vivant au Burkina Faso », a dit Hammadoun Dicko.

Justement le Festival Pulaaku qui revient après cinq ans d’interruption, se veut un pont pour unir les filles et les fils du Burkina Faso dans la quête de la paix et de la cohésion sociale, dira son promoteur Boureima Barry.

« Nous avons vécu longtemps ensemble (en paix) et aujourd’hui, nous avons intérêt à nous asseoir, à réfléchir et à faire en sorte que la raison revienne en place, au-dessus de l’émotion. Nous devons comprendre, comme l’UNESCO l’a toujours dit : ‘Toute guerre qui prend naissance dans l’esprit de l’homme, c’est dans ce même esprit qu’on peut élaborer et construire les défenses de la paix' », a expliqué M. Barry.

Pour le ministre en charge de la Culture et porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le Festival Pulaaku est une louable initiative car il permet aux populations de resserrer les liens.

« Dans un contexte sécuritaire difficile, ces événements sont des indicateurs de la renaissance de l’espoir des populations et de leur détermination à rester debout, dressées contre les Forces du mal qui tentent vainement de perturber notre vivre-ensemble », a soutenu le ministre.

Selon lui, « ces initiatives culturelles corroborent l’action du gouvernement de la Transition et des Forces combattantes, déterminés à vaincre l’hydre terroriste et à mener à terme la reconquête de notre territoire, en vue de refaire du Burkina Faso un havre de paix ».

Le Festival Pulaaku se poursuit au CENASA jusqu’à dimanche, et est marqué par des panels, des expositions et des prestations artistiques.

Agence d’information du Burkina

ATA/no

SITHO et VITHRO 2023 : Un cross et une séance d’aérobic pour permettre aux Burkinabè de parler le même langage

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SITHO et VITHRO 2023 : Un cross et une séance d’aérobic pour permettre aux Burkinabè de parler le même langage

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-A l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du Tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO), un cross populaire suivie d’une séance d’aérobic a été organisé le jeudi 26 octobre 2023 après midi sur le site du SIAO à Ouagadougou.

Le cross a mobilisé plus de 200 personnes selon les organisateurs. Notamment, les acteurs du Tourisme, les agents du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et le comité national d’organisation.

Il y avait surtout les corps de la police notamment la police nationale, la police municipale, l’école nationale de police qui sont venus en grand nombre.

La secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Adama Segda

Les marcheurs ont entamé le cross devant le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et sont revenus au point de départ après 3 kilomètres de marche.
Parmi les marcheurs, se trouvait la secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Adama Segda.

Selon elle, ce cross vise à permettre aux Burkinabè de se rencontrer pour faire le sport afin de mieux se sentir et mieux se connaître.

Le cross a été suivi d’une séance d’aérobic

« La tenue ce soir du cross et de la séance d’aérobic vise à dire une fois de plus aux Burkinabè qu’ils sont ensemble, qu’ils doivent s’unir, parler le même langage », a-t-elle affirmé.

Selon Adama Segda, le tourisme est un secteur qui permet l’intégration des peuples avec les visites des pays, des régions, des localités, des sites touristiques.

Elle a souligné qu’à travers les voyages, les gens se rencontrent, connaissent mieux leurs différentes cultures et se tolèrent.

Agence d’information du Burkina

WIS/dz

SITHO-VITHRO 2023 : l’édition de la relance touristique

Burkina-Culture

SITHO-VITHRO 2023 : l’édition de la relance touristique

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-L’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) s’est ouverte officiellement le jeudi 26 octobre 2023, à Ouagadougou.

Les plus hautes autorités de la Transition veulent faire du tourisme l’un des leviers du développement économique du Burkina dans un contexte marqué par la crise sécuritaire. C’est pourquoi, après une suspension du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), respectivement en 2017 et 2020, le gouvernement a décidé d’organiser conjointement ces évènements pour dynamiser le secteur.

Le lancement officiel de cette édition spéciale SITHO-VITHRO a eu lieu, jeudi 26 octobre 2023, sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), en présence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela. Cette manifestation qui se tient du 26 au 29 octobre 2023, est une opportunité pour les professionnels du tourisme et des exposants du Burkina et de pays amis de mener la réflexion sur le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ».

Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Emmanuel Ouédraogo, cette thématique est une interpellation et une invitation à développer des stratégies pour une résilience face aux différentes adversités que subit le Burkina. Pour lui, c’est le secteur le plus touché, mais, les entreprises de tourisme restent debout. «Malgré les difficultés du moment et des interprétations qui en sont faites, le Burkina Faso reste un beau pays, fréquentable, la destination à ne pas manquer », a lancé M. Ouédraogo.

Il a assuré que la détente sur le plan sécuritaire va créer un climat favorable à l’épanouissement de l’ensemble des acteurs du tourisme. Mais, de l’avis du patron en charge du tourisme, il est essentiel que les Burkinabè, surtout les jeunes, apprennent à connaître leur pays, à apprécier les diversités naturelles et culturelles qu’il offre. Il a souligné que le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement promeut la mise en œuvre d’un tourisme durable qui crée des emplois et met en valeur la culture et les produits locaux. Il s’est réjoui de la présence des délégations de pays étrangers à savoir le Mali et le Niger à cet évènement.

Deux pays partageant les mêmes défis

Le choix du Niger comme pays invité d’honneur, a-t-il déclaré, est lié au fait que les deux pays partagent les mêmes défis dans tous les secteurs y compris le tourisme. La ministre nigérienne du Tourisme et de l’Artisanat, Guichen Agaichata, s’est dite honorée à travers cette invitation du pays des Hommes intègres.

Elle a apprécié le thème de l’édition qui cadre avec les objectifs des deux Etats de faire du secteur du tourisme un rôle moteur de développement socio-économique. «Nous sommes convaincus que la promotion du tourisme intérieur demeure une alternative privilégiée pour le développement du secteur en Afrique », a-t-elle affirmé. Mme Guichen a également annoncé que les deux pays entendent mettre en œuvre différents projets sur le plan touristique pour rendre les relations fructueuses.

Le président de la Fédération des organisations patronales du tourisme et de l’hôtellerie du Burkina (FOPATH-B), Célestin Zoungrana, a reconnu que la dynamisation du tourisme incombe à tout un chacun. Pour cela, il a félicité l’organisation de cette édition qui témoigne de la qualité de la coopération entre des acteurs publics et privés et de leur engagement à relever les défis auxquels est confronté le secteur.

En effet, a-t-il laissé entendre, le secteur a été éprouvé par la crise sécuritaire et les dommages sont, entre autres, la baisse de l’arrivée de touristes internationaux et de fréquentation de certains sites, la réduction de la rentabilité économique des investissements… Face à ces difficultés, il a invité les Burkinabè à faire preuve d’initiative en vue de soutenir la relance du secteur.

Le porte-parole des parrains de l’édition, Idrissa Nassa, nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè, a aussi appelé le gouvernement à prendre des mesures incitatives pour rendre le secteur profitable pour les promoteurs. Pour cela, il a assuré que sa structure se mettra à la disposition du ministère en charge du tourisme afin de formuler des propositions concrètes pour booster le secteur.

Agence d’information du Burkina 

AS/wis

Le Maroc, le Portugal et l’Espagne partagent leur vision de la Coupe du Monde de la FIFA 2030

Burkina -Maroc-Espagne-Portugal- FIFA-CM2030

Le Maroc, le Portugal et l’Espagne partagent leur vision de la Coupe du Monde de la FIFA 2030

 Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Les présidents des fédérations de football du Maroc, du Portugal et de l’Espagne se sont réunis samedi à Rabat (Maroc) pour signer une lettre confirmant leur intérêt pour la candidature à la Coupe du Monde de la FIFA 2030 et pour partager leur vision du tournoi avec le monde, a-t-on appris de la Fédération royale marocaine de football.

Le processus de candidature ayant été officiellement lancé par la FIFA, les présidents des trois fédérations se sont réunis en personne pour confirmer leur intérêt pour la candidature – la première étape du processus de candidature de la FIFA – et célébrer ensemble cette étape officielle.

Fouzi Lekjaa, Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fernando Gomes, Président de la Fédération Portugaise de Football et Pedro Rocha, Président de la Fédération Royale Espagnole de Football, ont partagé leur vision d’un tournoi qui renforce l’héritage de la Coupe du Monde de la FIFA, développe le football et a un impact dans le monde entier.

100 ans après la première Coupe du Monde de la FIFA, les trois pays souhaitent tirer parti de leur patrimoine footballistique unique, de leurs traditions vivantes et de mille ans de cultures entremêlées et d’histoire commune pour organiser un tournoi inclusif, innovant et durable, dans un véritable esprit de célébration. Pour y parvenir, la Coupe du Monde 2030 sera organisée comme un tournoi accessible et axé sur les supporters, ce qui profitera à l’ensemble de l’écosystème du football.

La Coupe du Monde de la FIFA 2030 au Maroc, au Portugal et en Espagne sera la première Coupe du Monde masculine organisée sur deux continents et sera axée sur le renforcement des liens entre l’Europe, l’Afrique et le reste du monde. La Coupe du monde intercontinentale sera donc l’occasion de mettre en valeur la diversité du football, de favoriser la collaboration entre les nations et de laisser un héritage social fort dans les trois pays, mais aussi dans le monde entier.

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, a souligné les aspects historiques de la candidature commune des deux continents et des trois pays à la Coupe du monde de la FIFA 2030 :

« C’est une Coupe du monde qui nous aidera à unir davantage nos civilisations communes établies il y a plus de dix siècles. Les trois pays partagent une histoire commune, un présent commun et se tournent vers un avenir commun. Tout cela démontre, depuis les deux rives de la Méditerranée, que le succès collectif est possible et que la prospérité peut avoir une perspective partagée et collective ».

Fernando Gomes, président de la Fédération portugaise de football, a souligné l’ambition que représente l’organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2030 et la trace que les trois pays veulent laisser :

« C’est un moment historique car il marque le début officiel de notre processus avec la FIFA pour pouvoir organiser la Coupe du Monde de la FIFA en 2030. C’est un grand moment pour nous, hautement symbolique puisqu’il s’agit du centenaire de la première édition du tournoi. Mais 2030 sera bien plus qu’une célébration du passé ! Grâce à l’ambition et à la compétence de nos trois fédérations, nous pensons que ce tournoi marquera un changement de paradigme dans la manière dont les grands événements seront organisés à l’avenir. Telle est notre ambition ! ».

Pedro Rocha, le président de la Fédération royale espagnole de football, a souligné l’opportunité unique de collaboration entre les différentes fédérations de football, les pays et les peuples :

« Cette candidature est un message d’espoir et d’unité, car cette Coupe du monde sera une démonstration de l’union des cultures et de la promotion de l’inclusion, de la diversité et du respect. Ce sera une Coupe du monde avec un héritage social important qui restera au Maroc, au Portugal, en Espagne et dans le monde entier. Nous avons un projet commun qui suscitera l’enthousiasme partout. Faisons en sorte que ce rêve devienne réalité !

En ce qui concerne les stades des trois pays qui seront inclus dans la candidature finale, les trois présidents ont convenu qu’il était prématuré à ce stade de prendre des décisions à ce sujet, car les études et le travail d’évaluation des équipes techniques sont en cours.

La prochaine étape de la procédure de candidature de la FIFA pour la Coupe du Monde 2030 consistera pour les trois Fédérations à soumettre les accords de candidature à la FIFA à la fin du mois de novembre 2023.

Agence d’information du Burkina

Sources : Fédération royale marocaine de football

alerte tour du faso2023 : Paul Daumont remporte la 2e étape du Tour du Faso dans un sprint massif à Ziniaré, sa 2e victoire dans la compétition. 

#alertetourdufaso2023 : Paul Daumont remporte la 2e étape du Tour du Faso dans un sprint massif à Ziniaré, sa 2e victoire dans la compétition. 

Le Burkinabè a bouclé les 107,2 km en 2h25 mn 45 secondes soit une vitesse moyenne de 43,829km/h devant les Belges Heylen Wannes et Wouters Rutger.

Agence d’information du Burkina

As/ata

Ganzourgou : Le nouveau directeur provincial de l’environnement, Sayouba Sigué installé

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Ganzourgou : Le nouveau directeur provincial de l’environnement, Sayouba Sigué installé

Zorgho, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a installé le jeudi 26 octobre 2023 à Zorgho, le nouveau directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou, Sayouba Sigué, dans ses fonctions. La cérémonie s’est déroulée, en présence des forces vives de la province et des collaborateurs de l’entrant et du sortant.

L’inspecteur des eaux et forêts, Sayouba Sigué a officiellement été installé dans ses fonctions de directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou le 26 octobre 2023 à Zorgho.

Il remplace à ce poste le contrôleur major des eaux et forêts, Pascal Balima qui a assuré les fonctions de directeur provincial pendant 2 ans 11 mois.

Le représentant du personnel de la direction provinciale de l’environnement, Naba Lamourdia François a salué l’esprit de management de M. Balima.

Management qui, selon lui a permis d’engranger des acquis considérables au nombre desquels la réalisation de plus de 100% de recouvrement de recettes chaque année, la mobilisation de plus de 50 millions de francs CFA de taxe agrégat pour la mairie, la réalisation de plus d’une dizaine de bosquets.

Il a au nom du personnel de la direction, remercié le sortant pour sa sociabilité et souhaité plein succès dans ses futures missions. Naba Lamourdia François a également souhaité la bienvenue au nouveau directeur et lui a rassuré de l’engagement de tout le personnel à l’accompagner.

Après son installation solennelle, le directeur entrant, Sayouba Sigué a témoigné sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et particulièrement, au ministre en charge de l’environnement pour la confiance placée en sa modeste personne en le nommant à ce poste de responsabilité.

Dans un contexte d’insécurité marqué par le déplacement de population avec parfois une forte pression sur l’environnement, il dit mesurer la grandeur de la tâche qui l’attend et s’est engagé à travailler pleinement pour mériter cette confiance.

M. Sigué a invité tout le personnel, les autorités administratives et l’ensemble des forces vives à l’accompagner. Le nouveau directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou a félicité son prédécesseur pour le travail abattu et s’est engagé à consolider ses acquis.

Le haut-commissaire, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a salué le sortant pour le service rendu dans la province. Elle a félicité le nouveau directeur et l’a invité à être à l’écoute de ses collaborateurs et de la hiérarchie.

La première responsable de la province a traduit l’engagement de toutes les forces vives de la province à l’accompagner.

En rappel, l’inspecteur des eaux et forêts, Sayouba Sigué a été nommé le mercredi 4 octobre 2023, en Conseil des ministres comme nouveau directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Ganzourgou/Opération ville propre : Le haut-commissariat et le CSPS urbain de Zorgho assainis

Burkina-Ganzourgou-Salubrité-Opération

Ganzourgou/Opération ville propre : Le haut-commissariat et le CSPS urbain de Zorgho assainis

Zorgho, (AIB)- Les forces vives du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central ont assaini le jeudi 26 octobre 2023 à Zorgho, les locaux du haut-commissariat et du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain de ladite ville.

Dans le cadre de la 20ème de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), qui se tient du 23 au 27 octobre 2023, le gouvernement a prévu lorganisation dune journée de salubrité dénommée « opération ville propre » le jeudi 26 octobre 2023 sur toute létendue du territoire national.

A lappel, de Mme le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba, les forces vives de la province ont répondu présent pour rendre effective cette journée de salubrité.

Deux sites ont été retenus  à savoir le haut-commissariat et le CSPS urbain de Zorgho. Munis de dabas, de râteaux, de balais et autres outils de nettoyage, ils se sont attaqués aux herbes, aux feuilles mortes, aux sachets plastiques et autres immondices qui polluent ces lieux.

Mme Sorgho a remercié tout le monde pour la mobilisation et a invité chacun à garder son environnement propre pour prévenir les maladies.

Agence dinformation du Burkina

MS/no/ata

Ganzourgou : Des acteurs des mines artisanales et à petite échelle formés à Zorgho

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Ganzourgou : Des acteurs des mines artisanales et à petite échelle formés à Zorgho

Zorgho, (AIB)- Le consortium d’ONG Caritas-Suisse, Solidar-Suisse et Artisanal Gold Council (AGC) et partenaires de mise en œuvre du « projet Or responsable (OR) » a organisé les 19 et 20 octobre 2023 à Zorgho, une session de formation au profit des acteurs des Mines artisanales et à petite échelle (MAPE) de la région du Plateau central. L’ouverture de la session a été prononcée par le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Zorgho, Valentin Badolo.

Les 19 et 20 octobre 2023, des responsables de sites d’orpaillage, des représentants de faitières d’artisans miniers et des leaders communautaires venus des communes d’Absouya, Mogtédo et Méguet ont bénéficié d’une formation sur la convention de « Minamata ».

« Minamata » est nom d’une ville japonaise qui a connu un drame historique lié à l’utilisation du mercure et la santé sécurité au travail.

Durant les deux jours, il s’est agi spécifiquement de présenter aux participants les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation du mercure sur les sites, de décrire les précautions à prendre pour minimiser les risques, de décrire les différentes opportunités liées à l’application de la convention de Minamata sur l’élimination du mercure.

Il s’est agi lors des échanges de susciter l’adhésion des artisans miniers aux technologies de traitement de minerais sans mercure.

Les thématiques relatifs à la santé sécurité au travail dans la mine artisanale ont été abordées, permettant aux organisateurs d’évaluer la perception des artisans miniers sur la notion de santé, sécurité au travail, de présenter les risques et maladies liés à l’exploitation minière artisanale.

A cette occasion, il a été aussi question de promouvoir une bonne pratique en matière de santé, sécurité au travail sur les sites, d’inciter les participants au port des équipements de protection individuelle et à la pratique des gestes de secourisme de base.

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du projet « Or responsable ». La première phase de ce projet est mise en œuvre dans les régions du Plateau central (communes d’Absouya, Méguet et Mogtédo) et du Centre-ouest (communes de Dassa et Réo).Elle a démarré le 1er mai 2023 pour une durée de 4 ans.

Le projet vise à établir une exploitation responsable de l’or dans les sites miniers artisanaux du Burkina Faso afin que les acteurs de la chaîne de production aurifère artisanale profitent de meilleures services et conditions de travail et contribuent au développement local.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo s’est dit honoré d’accueillir la formation dans sa circonscription administrative.

Il a exprimé sa gratitude au ministère des mines et des carrières, à la direction du développement et de la coopération Suisse au Burkina Faso et au consortium d’ONG que sont Caritas-Suisse, Solidar-Suisse et Artisanal Gold Council (AGC) pour le choix porté sur Zorgho pour abriter cette formation.

Il a remercié les organisateurs pour leur engagement envers les communautés investies dans la recherche de l’or.

Le représentant pays pour l’ONG canadienne Artisanal gold Council (AGC), Saïdou Kabré a apprécié l’engouement des participants pour les différentes thématiques.

Il les a invités à s’approprier les connaissances qui leur ont été transférées et à les partager avec les autres artisans miniers afin d’améliorer les pratiques sur les sites d’exploitation artisanale de l’or.

M. Kabré a remercié le ministère des mines et des carrières, la Direction générale de la préservation de l’environnement et l’ensemble des ONG partenaires pour leur implication.

Le président du syndicat régional des orpailleurs du plateau central, Issa Compaoré a salué la tenue de cette formation. Il a, comme beaucoup d’autres participants, soulevé la question de la consommation des boissons frelatées par les orpailleurs et invité les autorités compétentes à se penchent là-dessus.

M. Compaoré a remercié les organisateurs et souhaité qu’ils poursuivent la sensibilisation sur les sites d’orpaillage.

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Ganzourgou/Formation professionnelle : 65 filles s’initient aux métiers à Zorgho

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Ganzourgou/Formation professionnelle : 65 filles s’initient aux métiers à Zorgho

Zorgho, (AIB)- L’Association cri de cur pour léquité et le développement (ACCED), en partenariat avec les ONG Children Believe (CB), OCED-Ouagadougou, OCADES-Koupéla, OCADES-Fada et CREDO-Zorgho a organisé la 5ème édition de son camp vacance dinitiation de jeunes filles aux métiers. La cérémonie de clôture du camp a eu lieu le jeudi 28 septembre 2023 au siège de lassociation à Zorgho.

Du 19 au 28 septembre 2023, 65 jeunes filles scolarisées âgées entre 14 et 18 ans venues de Fada NGourma, Koupéla, Ouagadougou et Zorgho ont pris part à un camp dinitiation aux métiers au siège de ACCED à Zorgho, province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central ;

Cet atelier, 5ème du genre a permis aux filles de sessayer à un certain nombre de métier pouvant leur permettre dallier école et métier. Le thème retenu est « Entrepreneuriat féminin : quelle contribution pour la consolidation de la paix au Burkina Faso ? ».

Dix jours durant, les jeunes filles ont appris des métiers comme la teinture, la coiffure, le tricotage, le macramé, la saponification et le perlage.

Elles ont aussi eu droit à des communications sur la paix et la cohésion sociale, la sexualité responsable des jeunes en entreprise, la création et la gestion des petites unités de production ponctué de soirées culturelles.

La porte-parole des apprenantes, Zalissa Congo a témoigné la reconnaissance des filles à ACCED et à ses partenaires.

Elle a, au nom de ses camarades, pris lengagement de mettre en pratique les connaissances acquises dans leurs localités respectives. Elle a souhaité que les initiateurs du camp poursuivent linitiative mais aussi accompagnent les jeunes apprenantes avec des kits dinstallation.

Pour le Directeur exécutif de lAssociation cri de cur pour léquité et le développement (ACCED), Dimbessida Augustin Kaboré, il faut que les jeunes apprennent à mêler études et formation professionnelle.

M. Kaboré a salué laccompagnement de la direction provinciale en charge de la jeunesse et a remercié les formatrices, la troupe théâtrale « Le baobab » qui a assuré les animations culturelles, les forces de défense et de sécurité et tous ceux qui ont contribué à la réussite du camp.

Il a invité les apprenantes à mettre en pratique les acquis de la formation et à être entreprenantes. Il a promis de les financer pour lachat de la matière première et la création de leurs unités de production.

La représentante des partenaires, Mme Christine Congo/ Sawadogo, a souhaité que les filles puissent mettre en exergue les connaissances acquises lors de leur formation sur le terrain.

Elle a alors encouragé les apprenantes et remercié lACCED et les autres partenaires pour leur investissement dans la réussite du camp.

Pour la représentante du directeur provincial de la jeunesse du Ganzourgou, Colette Zongo, cest une chance pour les filles de bénéficier de cette formation.

Elle a remercié les initiateurs du camp et traduit la disponibilité des services techniques de la jeunesse à accompagner de telles initiatives pour le développement.

Agence dinformation du Burkina

MS/no/ata

Le nouveau directeur provincial des infrastructures Ousmane Badolo installé. 

 

Burkina-Ganzourgou- Installation

Le nouveau directeur provincial des infrastructures Ousmane Badolo installé. 

Zorgho, (AIB) Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a officiellement installé le mardi 24 octobre 2023 à Zorgho, le nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou, Ousmane Badolo dans ses fonctions. La cérémonie a connu une forte mobilisation de corps constitués, des collaborateurs, et des amis de l’entrant et du sortant.

L’ingénieur en génie civil, Ousmane Badolo est désormais le Directeur provincial des infrastructures et du désenclavement (DPID) de la province du Ganzourgou.

Il a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le 24 octobre 2023 à Zorgho, chef-lieu de la province du Ganzourgou, par la première responsable administrative de la province, Mme Aminata Sorgho/ Gouba.

M. Badolo remplace à ce poste Alidou Zoungrana qui y a passé plus de 4 années. Au cours de la cérémonie, le représentant du personnel de la direction provinciale des infrastructures, Moumini Sinaré a salué l’excellence des rapports que le sortant M. Zoungrana a entretenus avec tout le personnel.

Il a salué sa rigueur dans le travail et quelques acquis engrangés durant son séjour dans la province.

On retient entre autres, la réalisation de plus 265 km de pistes rurales, l’entretien de près de 280 km de routes existantes, le bitumage de plus de 40 km de voirie, la réalisation de plusieurs ouvrages de franchissement, des salles de classes, des forages et des maisons de jeunes et de femmes.

Au nouveau, il lui a souhaité la bienvenue et a traduit l’engagement de tous les agents à l’accompagner dans sa mission.

Le directeur sortant, Alidou Zoungrana a remercié les autorités régionales, provinciales et l’ensemble des corps constitués pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant son séjour dans la province.

Il a félicité son successeur pour sa nomination et a demandé aux autorités et à ses collaborateurs de service de lui réserver le même accompagnement.

Le nouveau directeur, Ousmane Badolo a témoigné sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et particulièrement au ministre des infrastructures et du désenclavement pour sa nomination à ce poste de responsabilité.

Pour lui, dans un contexte d’insécurité, la route doit jouer un rôle stratégique pour permettre aux forces combattantes d’être plus efficaces. « La sortie de cette guerre passe nécessairement par l’entretien du réseau routier afin d’éviter des zones favorables à des poses d’objets explosifs » a-t-il insisté.

Mesurant ainsi la lourdeur de la tâche qui l’attend, il a demandé l’accompagnement de la direction régionale des infrastructures, de toutes les forces vives de la province et de ses collaborateurs directs pour réussir sa mission.

Il a félicité le sortant pour le travail abattu et a pris l’engagement de préserver ses acquis à défaut de les améliorer.

Quant au directeur régional en charge des infrastructures du plateau central, Sombasséré Sawadogo, il a, tout comme la haut-commissaire, salué le dynamisme et le dévouement du sortant et invité le nouveau à l’humilité, à l’écoute et au travail d’équipe avec ses collaborateurs.

Mme Sorgho a traduit sa disponibilité et celle de tous les corps constitués à l’accompagner.

En rappel, l’ingénieur en génie civil, Ousmane Badolo a été nommé en Conseil des ministres du vendredi 20 septembre 2023 comme nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou.

 

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Burkina: Le colonel-major Célestin Simporé élevé au grade de général de brigade

Burkina: Le colonel-major Célestin Simporé élevé au grade de général de brigade

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023(AIB)-Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a élevé hier vendredi, le chef d’état-major général des Armées, le colonel-major Célestin Simporé, au grade de général de brigade pour compter du 1er novembre 2023.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Le ministre de la Défense promu général

Burkina: Le ministre de la Défense promu général

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023(AIB)-Le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a été promu général de brigade, selon un décret signé hier vendredi par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

Tour du Faso 2023 : Les Etalons cyclistes s’emparent des 3 maillots les plus convoités

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Tour du Faso 2023 : Les Etalons cyclistes s’emparent des 3 maillots les plus convoités

Pô, 27 oct. 2023 (AIB) – Les Etalons cyclistes du Burkina Faso Paul Daumont (maillot jaune et vert) et Mohamadi Ilboudo (maillot des points chauds) se sont emparés vendredi des 3 maillots les plus convoités du Tour international du Faso à l’issue de la première étape courue entre Ouagadougou et Pô (144km), a-t-on constaté.

Ce fut une féroce bataille sur cette première étape en ligne entre les favoris burkinabè, belges et marocains aux meilleures tuniques. Et ce sont les Burkinabè qui se sont assumés dès le top de départ donné à Ouagadougou par les membres du gouvernement.

Le premier sprint intermédiaire de Kombissiri au kilomètre 40 a été enlevé par Mohamadi Ilboudo de l’Equipe régionale du centre (ERC) du Burkina Faso, pendant que le 2e point chaud est l’œuvre de Paul Daumont de l’équipe A.

Ces deux victoires sur le circuit et surtout l’implication des coéquipiers de Daumont, ont motivé les Etalons cyclistes à aller chercher le maillot jaune. Salifou Yerbanga et Souleymane Koné ont fait un énorme travail pour préparer le sprint de Daumont.

A quelques 300m de l’arrivée les rouleurs ont fait place aux sprinters. Le Marocain Sabbahi El Houcaine, le Burkinabè Paul Daumont et le Belge Wouters Rutger se sont avancés aux avant-postes pour jouer les premiers rôles.

Le Marocain lance très tôt son sprint à environ 100m de la ligne d’arrivée pendant que Daumont et le Belge Wouters s’observent. Au dernier moment, un coup de pédale rageur du champion national burkinabè dépose les deux concurrents dans ses roues, pour aller chercher la victoire d’étape.

Il boucle les 144km en 3h38mn35sec, soit une vitesse moyenne de 39,527km/h. Il endosse du même coup le maillot jaune du classement au temps et celui vert du classement aux points. Son coéquipier Mohamadi Ilboudo remporte le maillot rose des sprints intermédiaires.

Les Burkinabè ont annoncé les couleurs dans cette compétition et la conservation du maillot jaune s’annonce rude dans les prochaines étapes. La 2e étape sera courue samedi entre Nioryida et Ziniaré, longue de 107,2km.

71 coureurs de 13 équipes (11 pays) ont pris le départ pour cette première étape. L’Algérie qui était pourtant arrivée sur le sol burkinabè, a finalement renoncé à la compétition pendant que le Rwanda qui avait donné son accord n’est pas arrivé.

Le 34e Tour international du Faso se dispute du 26 octobre au 5 novembre avec 1207,800km à parcourir en 10 étapes. C’est l’Allemand Daniel Bichlmann absent qui a remporté la 33e édition du Tour du Faso en 2021.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

L’armée burkinabè sème l’hécatombe parmi les terroristes dans le Sahel

L’armée burkinabè sème l’hécatombe parmi les terroristes dans le Sahel

Ouagadougou, 27 oct. 2023(AIB)-Des vecteurs aériens et des unités au sol de l’armée burkinabè, ont rasé ce vendredi, une très grande base terroriste à Goubedo (Sahel), tuant de nombreux criminels et saisissant une importante logistique, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

Après avoir tué le 26 octobre 2023, à Touka, des dizaines de terroristes qui voulaient attaquer le convoi ayant ravitaillé Arbinda, les vecteurs aériens ont poursuivi les recherches dans la zone.

Ainsi, une grande base terroriste a été découverte tard à Goubedo non loin de l’axe Dori Gorom Gorom

Plusieurs terroristes se la coulaient douce au milieu de leurs dépôts logistiques de carburant et munitions.

Les Forces combattantes vont alors planifier rapidement une opération aéoterrestre.

Très tôt dans la matinée du 27 octobre 2023, les avions de chasse pulvérisent le grand dépôt logistique.

Les hélicoptères d’attaque poursuivent les fuyards et les tuent.

Les unités au sol prennent le relais pour nettoyer la base et neutraliser les poches de résistance.

Elles récupèrent l’armement et la logistique non calcinés et encore utilisables.

Au bilan, l’opération est un franc succès. La base est totalement détruite, plusieurs dizaines de terroristes tués, beaucoup calcinés dans les flammes, des armes et moyens roulants. également calcinés et irrécupérables.

Agence d’information du Burkina

Yatenga : Les femmes s’opposent à la tenue du meeting de la CGT-B

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Yatenga : Les femmes s’opposent à la tenue du meeting de la CGT-B

Ouahigouya, (AIB)- La Coalition des femmes de la région du Nord a animé une conférence de presse le jeudi 26 Octobre 2023 à Ouahigouya, chef- lieu de la région du Nord, pour sopposer à la tenue du meeting de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) du 31 octobre 2023 prochain sur la vie chère. A cet effet, elles ont traduit leur soutien à la Transition dans sa dynamique de reconquête du territoire national.

Le 14 octobre 2023, le secrétaire général du Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo a annoncé la tenue dun meeting contre la vie chère le 31 octobre prochain sur la vie au Burkina Faso.

Les femmes de la région du Nord sont contre la tenue de cette activité. Cest pourquoi elles ont animé le jeudi 26 Octobre 2023 à Ouahigouya, une conférence de presse pour donner les raisons de leur refus.

Selon la porte- parole de la Coalition, Sanata Kaboré/ Ouédraogo, la vie chère est un phénomène international qui touche tous les pays.

« Au Burkina Faso, il fut un temps où lon a constaté une flambée du prix de lhuile, du sucre et du maïs. Mais La CGT-B na fait à lépoque. Pourquoi maintenant où lEtat est plus que préoccupé par le sort des populations qui dorment loin de leurs villages depuis des années  à cause de linsécurité », sest -t-elle interrogé.

Pour elle, lheure nest pas à la lutte contre la vie chère mais plutôt à la recherche de la paix.

« Nous nous voulons la paix car sans la paix il nya pas de meeting, de conférences de presse etc. On ne veut pas quon utilise nos enfants, nos époux comme des boucliers humains pour assouvir leur propre intérêt. Nous navons quun seul pays et nous allons lutter pour ce pays, vaille que vaille », a déclaré Sanata Kaboré/Ouédraogo.

De son avis, ce nest pas au moment où la guerre tire à sa fin et les populations sont réinstallées dans leurs villages que la CGT-B va tenir ce meeting.

«Je dis  non, non et non. Lheure nest pas à ça. La seule lutte qui vaut la peine dêtre mener actuellement est de soutenir la Transition dans sa volonté de reconquérir les espaces perdus. Par conséquent, nous devons rester résilients parce que le pays est sur la voie de la libération définitive », sest-t-elle fustigée.

Et de préciser que si la CGTB maintient son meeting alors la Coalition des femmes de la région du Nord organisera un meeting aussi pour linterpeler car quand les femmes sont engagées, elles ne reculent devant rien.

Agence dinformation du Burkina

FB/no/ata

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