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Sank : L’action majoritaire Boureima Nanema disponible à la médiation avec son frère et associé Jules Kader Khaboré (communiqué)

Sank : L’action majoritaire Boureima Nanema disponible à la médiation avec son frère et associé Jules Kader Khaboré (communiqué)

COMMUNIQUE DE PRESSE

SANK BUSINESS, CE QU’IL FAUT SAVOIR…

1- En Décembre 2022 Monsieur Boureima Namena paie 80% des actions de Sank avec le fondateur Jules Kader Khabore

2- Acte de cession signé par devant notaire et enregistré avec des conditions claires. Une première partie de la somme a été versée au cédant Jules Kader Khabore et le reste devant servir à éponger des dettes de la société auprès d’institutions financières et autres. Une autre partie de la somme sera engagée pour des formalités nécessaires à la mise en service normal de Sank

3- Pour des questions d’incompréhension suite à l’interprétation des clauses de l’acte de cession signé par devant notaire et sans une réelle volonté d’un règlement à l’amiable, Jules Kader Khabore et son conseil saisissent à la surprise générale la justice aux fins d’annulation de la vente avec des motifs divers non fondés

4- La Justice à l’image des documents présentés par les deux parties, rejette leur demande, les déboute aux dépens et confirme bien fondé l’acte de cession. Elle ordonne de ce fait les actionnaires à continuer la collaboration sur la base des clauses de l’acte de cession et la régularisation des documents statutaires de la société

5– L’Actionnaire majoritaire Monsieur Namena engage donc les formalités de régularisation de la société et sa mise en service en injectant de l’argent pour la rendre plus compétitive. D’où la renaissance de Sank avec plus de visibilité et d’engagement. La décision de justice donne quitus au nouvel actionnaire de convoquer une assemblée générale le 08 Septembre 2023 portant modification des statuts et entériner la cession des actions matérialisée par devant notaire.

6– Parallèlement, l’actionnaire majoritaire tente toujours une médiation à l’amiable avec son associé et Frère Jules Kader Khabore résidant aux USA afin qu’ensemble une solution soit trouvée pour le rayonnement de Sank

7- Dans l’attente de la date du 08 Septembre 2023 prévue pour l’assemblée générale de Sank Business autorisée par une décision de justice du Burkina Faso et notifiée au conseil de Jules Kader Khabore, des piques sont lancées dans les réseaux sociaux par le cédant Jules Kader Khabore et une vidéo a finalement été faite et publiée ce lundi 28/08/2023 par Monsieur Jules pour dénoncer le partenariat et semé la confusion et le doute dans l’esprit des consommateurs

8- En tout état de cause et à l’issue de l’assemblée générale prévue de tenir légalement le 08 septembre 2023, l’actionnaire majoritaire Monsieur Namena reste disponible pour toute médiation et conciliation avec son associé Jules Kader Khabore pour la suite de l’exploitation de leur société Sank dans le respect des engagements pris de part et d’autres

Pour l’instant, l’accent est mis sur le repositionnement de Sank dans le marché des transferts d’argent de plus en plus concurrentiels au Burkina Faso et dans la sous-région avec la même volonté affichée dès les premiers contacts avec Monsieur Khabore Jules Kader.

Service de communication de SANK

Kénédougou : La journée internationale de la jeunesse commémorée en différé

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Kénédougou : La journée internationale de la jeunesse commémorée en différé

Orodara, (AIB)-La province du Kénédougou a célébré en différé le Mardi 22 Aout 2023 la journée internationale de la jeunesse sous la présidence du Haut – Commissaire, Saïdou Sakira, en présence de la directrice régionale en charge de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi des Hauts- Bassins, Napon /Sanou Laurentia.

C’est la Mairie de Orodara qui a servi de cadre à cette commémoration. Cette célébration a été placée sous le thème : « Renforcement de l’employabilité des jeunes vivant en milieu rural et lutte contre l’insécurité ».

Selon le Secrétaire général du Conseil provincial de la jeunesse du Kénédougou, Yaya Traoré, ce thème est d’actualité et vient à point nommé. Pour lui, un jeune sans formation, sans emploi, sans revenu est une proie facile à tout potentiel recruteur. Ainsi, il a invité les jeunes à être attentifs pendant les échanges sur cette thématique.

Dans la même veine, le directeur des Finances du premier Ministère, Dramane Traoré et parrain de l’évènement, a exhorté les jeunes du Kénédougou à faire preuve de discipline, de civisme, de combativité, de rigueur, d’honnêteté en tout temps et en tout lieu.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a salué la forte mobilisation des jeunes autour de cette activité

Plusieurs activités ont ponctué la journée internationale de la jeunesse au Kénédougou. Il s’agit, entre autres, des sessions de formation et d’information sur l’entrepreneuriat et le civisme, un don de sang, une séance d’aérobic, un cross populaire, et une journée de salubrité et de reboisement.

Agence d’information du Burkina

AK/dnk

Burkina/ Sport : La 6e édition du marathon des conteurs lancée.

Burkina-Marathon-Conteurs

Burkina/ Sport : La 6e édition du marathon des conteurs lancée. 

Orodara, (AIB)-Le Haut- Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a donné ce lundi 28 Aout 2023 le top départ de la 6e édition du marathon des conteurs organisé par l’Association LamogoyaTaama, Marche des Alliances.

C’est parti officiellement pour la 6e édition du Marathon des conteurs. Une initiative sportive de l’Association LamogoyaTaama, Marche des Alliances. Le top départ a été donné ce lundi par le Haut – Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira. Elle a pour thème : « Marche, résilience et résistance, soutien aux FDS et promotion de l’actionnariat populaire ».

Pour la présente édition, les organisateurs comptent faire, si possible, le trajet Orodara-Bobo-Ouagadougou et Manèga.

Selon le promoteur, Arouna Traoré, le Marathon des conteurs, édition 2023, connaît la participation des marcheurs de Orodara, de Bobo et de Manèga. Pour lui, c’est une innovation.

Tout en saluant à sa juste valeur cette initiative, le Haut-Commissaire, Saïdou Sakira, a invité le promoteur à s’attacher les services des directions provinciales en charge des sports, de la culture et de la jeunesse pour une meilleure organisation de l’événement l’année prochaine afin de lui donner un cachet particulier.

La 6e édition du Marathon des conteurs va se dérouler du 28 Aout au 10 septembre 2023 avec pour point de chute Manèga.

Agence d’information du. Burkina

AK/dnk

Soutien, payement droit d’auteur, visite au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Soutien, payement droit d’auteur, visite au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 août 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce mardi font écho de la visite du ministre en charge de l’Agriculture aux éditions Sidwaya et à l’Observateur Paalga, du payement des droits d’auteur sans oublier le soutien des banques et établissements financiers au chef de l’Etat.

Le journal public Sidwaya affiche à sa Une : « Restauration de l’intégrité du territoire : Les banques et établissements financiers réitèrent leur soutien au chef de l’Etat ».

Le journal informe que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a échangé le lundi 28 août 2023 à Ouagadougou avec une délégation de l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) conduite par son premier responsable, Diakarya Ouattara.

Selon Sidwaya, cette rencontre d’échanges et de concertation voulue par le chef de l’Etat avait pour objectif d’inviter les banques et établissements financiers à jouer pleinement leur rôle dans le financement des petites et moyennes entreprises portées par des jeunes et des femmes.

Sur ce même sujet, le journal privé Le Pays ajoute que l’APBEF-B satisfait de cette première rencontre, s’est engagée à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga laisse voir à sa Une « Payement droits d’auteur : A la caisse à partir du 30 août ».

Le journal renseigne que la 3e répartition de l’année des droits par le bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au profit des créateurs va débuter le 30 août prochain à (Bobo et Ouaga) et prendra fin le 7 septembre.

Selon L’Observateur Paalga, l’annonce a été faite par le DG du BBDA lors d’une conférence de presse qui s’est voulu un exercice de redevabilité.

Dans la même lancée, le quotidien privé Le Pays souligne que pour cette 3e phase, le montant global à repartir est de 1 040 828 704 FCFA selon le DG du BBDA, Hamed Lega.

Il indique que ce montant de droit à repartir qui est en hausse de 28,05% par rapport à 2022 doit bénéficier à 13 346 membres de ce bureau d’auteur.

Sous un autre volet, le journal privé L’Observateur Paalga affiche à sa manchette « Visite ministre de l’Agriculture à L’Observateur : Au pas de charge avec le commandant Sombié ».

Le journal affirme que le commandant Ismaël Sombié, ministre de l’Agriculture est arrivé dans les locaux du doyen des quotidiens en compagnie d’une modeste délégation.

Il est de passage pour saluer l’engagement du journal aux côtés du monde rural et demande son accompagnement.

Selon ce journal, l’objectif du département que le commandant dirige est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de faire en sorte que les Burkinabè puissent retrouver dans leurs assiettes, ce qu’ils ont produit.

Dans le même élan, le quotidien public Sidwaya laisse voir : « Traitement de l’information agro-sylvo-pastorale : Le ministre de l’Agriculture félicite les Editions Sidwaya ».

Le journal relate que le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié a rendu visite aux Editions Sidwaya, le lundi 28 août 2023 à Ouagadougou afin de saluer et d’encourager le travail abattu par « le journal de tous les Burkinabè » en matière d’informations agro-sylvo-pastorales, fauniques et halieutiques.

Dans les colonnes de Sidwaya, le commandant Sombié affirme que le journal étatique est un exemple dans l’accompagnement du gouvernement de Transition. Le ministre a félicité et encouragé le sacrifice consenti par le « journal de tous les Burkinabé ».

Agence d’information du Burkina

AO/SO/wis

Burkina : La CNR-Centre offre des vivres et 300 000 FCFA pour l’effort de paix

Burkina : La CNR-Centre offre des vivres et 300 000 FCFA pour l’effort de paix

 

Ouagadougou,(AIB)-La Convergence nationale de la renaissance (CNR, société civile), à l’ occasion du lancement officiel de sa section du Centre, le samedi 26 août 2023, a offert une tonne de riz, 5 bidons d’huile de 20 litres, 100 imperméables aux FDS et VDP, en plus d’une somme de 300 000 FCFA pour l’effort de paix.

«La CNR a songé à faire un don à l’egard de nos frères qui sont sur le terrain jours et nuits. Ce don est composé d’une tonne de riz de 50 kg, 5 bidons d’huile de 20 litres, 100 imperméables et la somme de 300 000 FCFA pour l’effort de paix», a déclaré la coordinatrice régionale de l’association Convergence nationale de la renaissance (CNR), Fanta Traoré.

Selon elle, la CNR est une association qui a pour objectif d’apporter sa contribution à la réflexion sur les stratégies de reconquête du territoire, à l’analyse de la situation de la Nation et à la conscientisation pour une cohésion véritable des fils et filles de la Nation.

Fanta Traoré s’exprimait, le samedi 26 août 2023 à Ouagadougou, lors du lancement des activités régionales du Centre de la CNR dont l’objectif est d’une part, de contribuer à l’éveil de la conscience citoyenne et à la cohésion sociale et d’autre part d’accompagner les actions de la Transition conduite par le capitaine Ibrahim Traoré.

Elle a par ailleurs déploré qu’après une Transition d’un an, des «valets locaux» cachés sous les couverts d’organisations panafricaines, tentent toujours de renouer avec des dirigeants politiques impérialistes.

«Même si notre histoire doit s’écrire en lettres de sang, cette Révolution que nous avons engagée depuis bientôt un an doit être menée à terme avec vous comme acteurs et actrices mais aussi et surtout comme boucliers », a-t-elle lancé à la jeunesse.

M. Traoré a exhorté la population à souscrire massivement à l’actionnariat populaire pour le développement du Burkina Faso.

Pour sa part, le coordinateur national du CNR, Issa Sawadogo a appelé tous les Burkinabè à s’unir aux entreprises de lutte contre le terrorisme, aux côtés des autorités de la Transition, en particulier le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

«Je saisis cette occasion pour vous exhorter à donner le meilleur de vous-mêmes afin de ne trahir en aucune façon la confiance que la CNR a placée en vous » a-t-il recommandé aux membres du bureau de la coordination de la région du Centre.

Issa Sawadogo a exhorté tous les Burkinabè à s’unir aux peuples africains engagés dans la lutte pour leur autodétermination et leur souveraineté réelles.

On rappelle que la Convergence nationale pour la renaissance (CNR) est une structure à caractère apolitique crée le 21 mai 2023 par des jeunes leaders.

Agence d’information du Burkina

Burkina/cohésion sociale au Sahel : FDS et populations civiles communient au tour du football

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Burkina/cohésion sociale au Sahel : FDS et populations civiles communient au tour du football

Ouagadougou, 29 Août 2023 (AIB) – Le Conseil régional de la jeunesse du Sahel a organisé du 12 au 26 Août à Dori, un tournoi de football dénommé « Djamtan Laafi Bala », (un mélange de fulfuldé et de mooré signifiant la paix) durant lequel les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les civils ont communié autour du football, a-t-on constaté.

Le président du Conseil régional de la jeunesse du Sahel Fayssal Maiga a d’emblée indiqué que le tournoi de football dénommé « Djamtan Laafi Bala », a été organisé pour raffermir la cohésion sociale entre les FDS et les populations civiles.

« Il y a des évènements qui ont contribué a accentué le climat de méfiance entre les FDS et les populations civiles. Il était de notre responsabilité de trouver un cadre pour permettre aux FDS de travailler dans la sérénité mais également aux populations de continuer à leur faire confiance. Ainsi, à travers la collaboration et l’union de tous, nous devons parer au plus urgent qui est d’aider nos FDS à combattre les forces du mal », a-t-il expliqué.

Pour ce faire, 16 équipes dont 5 des FDS ont pris part au tournoi pendant deux semaines sur le terrain du lycée provincial de Dori. A l’issue des deux semaines de compétition, la finale a apposé l’équipe de Panama à celle de l’Islande.

La finale a été remportée par l’équipe de Panama par le score de 2 buts à 0. Elle remporte le trophée, un jeu de maillots, deux ballons et la somme de 100 000 FCFA.  Quant à l’équipe finaliste, à savoir l’Islande, elle s’est consolée avec la somme de 75 000 FCFA, un jeu de maillots et un ballon.

Pour la première édition du tournoi, le président du conseil régional de la jeunesse du Sahel Fayssal Maiga s’est dit satisfait de l’engouement.

La troisième place est revenue à l’équipe de Casamance qui a remporté une enveloppe de 50 000 FCFA plus un ballon. Pour sa part, l’AS Police qui a occupé la quatrième place, s’est contentée de la somme de 25 000 FCFA plus un ballon.

Les deux capitaines ont exprimé leur gratitude aux organisateurs du tournoi qui leur a permis de côtoyer les FDS pendant deux semaines en vue de briser les barrières de la méfiance. A les entendre, la victoire revient à la jeunesse sahélienne qui doit être résiliente pour mieux accompagner les FDS dans leurs missions de sécurisation du territoire.

Le secrétaire général de la région du Sahel Abdoul-Karim Zongo s’est dit émerveillé par les talents en football qu’il a pu observer durant les deux semaines de compétitions. Pour lui, les objectifs du tournoi ont été largement atteints dans la mesure où l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations civiles en particulier les jeunes ont communié autour du football.
Agence d’information du Burkina
SN/as/ata

 

 

Championnat national dames : Sayouba Kiema sur la plus haute marche du podium

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Championnat national dames : Sayouba Kiema sur la plus haute marche du podium

Ouagadougou, 27 Août 2023 (AIB)-Sayouba Kiema du club de damier de Kougrin-Louda de Kaya a été  sacré champion national de jeu de dames, le samedi 26 août 2023 à Ouagadougou, a constaté un journalistes de l’AIB

Le joueur de dames Sayouba Kiéma a enregistré une victoire et deux nuls contre son challenger Ilboudo Maxime de Ouagadougou dans ce championnat. Il succède ainsi à Marc Tieba Ouagadougou, tenant du titre. Son trophée lui a été remis à l’Institut supérieure d’études et de protection civile de Ouagadougou.

Le championnat national individuel du jeu de dames de la saison 2022-2023 s’est déroulé du 14 au 27 août 2023 à Ouagadougou.
Agence d’information du Burkina
AIO/as/ata

Centre hospitalier universitaire de Bogodogo : Environ 12 000 accouchements gratuits dans l’année avec environ 35 % de césarienne grâce à la pharmacie hospitalière

Burkina-Bogodogo-Santé-Pharmacie-Hospitalière-Application-Médias-Constat

Centre hospitalier universitaire de Bogodogo : Environ 12 000 accouchements gratuits dans l’année avec environ 35 % de césarienne grâce à la pharmacie hospitalière

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)-Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo enregistre environ 12 000 accouchements gratuits dans l’année avec environ 35 % de césarienne grâce à la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière, a appris vendredi, l’AIB sur place à Ouagadougou.

« Ici nous réalisons environ 12 000 accouchements dans l’année avec environ 35 % de césarienne et tout cela est gratuit », a indiqué le vendredi 25 août 2023 à des journalistes burkinabè, le médecin en poste au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo et ancien ministre de la Santé, Dr Charlemagne Ouédraogo.

« Nous ne donnons pas ici d’ordonnances complémentaires pour que les femmes aillent en pharmacie chercher les produits parce que cela va être encore du temps perdu et des risques de décès des patients », a ajouté le ministre de la Santé de janvier 2021 au coup d’Etat de janvier 2022.

Plusieurs carton de produits disponible dans le cadre de la mise en oeuvre de la pharmacie hospitalière

Dr Charlemagne Ouédraogo s’exprimait au cours d’une sortie terrain effectuée par des femmes et hommes de médias pour constater la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière au sein du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo.

 Il a informé que la pharmacie hospitalière marche 24 heures sur 24 au sein du CHU de Bogodogo. « Les sages-femmes font régulièrement leur tour de permanence et de garde ici, 24 heures sur 24 toute l’année ».

Dans la pharmacie hospitalière de la maternité du centre hospitalier universitaire de Bogodogo, les journalistes ont constatés, un ballet de va et vient d’agents de santé. Ces derniers viennent présenter des fiches de liaison aux sages-femmes sur lesquelles sont mentionnés les médicaments prescrits par les médecins.

Lorsque le médicament est disponible, la sage-femme note la quantité et puis rempli les différentes informations nécessaires pour le pharmacien et pour le suivi financier de la dépense et elle remet les produits mentionnés à l’agent de santé qui repart pour l’administration des soins aux malades.

Le Dr Charlemagne Ouédraogo a affirmé aux journalistes que ces fiches de liaison sont indispensables et sont suivies par les différents responsables du CHU de Bogodogo, la coordonnatrice de l’unité de soins et les différentes sages-femmes responsables des sous-sections du service.

Le médecin en poste au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo et ancien ministre de la Santé, Dr Charlemagne Ouédraogo

Au sein de la pharmacie hospitalière de la maternité du CHU de Bogodogo, les journalistes ont remarqué plusieurs quantités de médicaments entreposés sur une table. « Ce sont des médicaments que nous donnons pour le traitement des patients dans le cadre de la pharmacie hospitalière », nous apprend Dr Ouédraogo.

Il a précisé que ce sont les médicaments qui sortent le plus rapidement possible, qui sont entreposés sur la table. « Le reste se trouve dans les armoires et dans les cartons et au fur et à mesure qu’on a besoin, on les prédispose sur la table et la sage-femme délivre les produits à l’agent de santé qui est venu ou au parent qui est venu pour faire la liaison entre notre pharmacie hospitalière et le lit du malade pour remettre les médicaments afin qu’on puisse donner les soins aux malades », fait-il savoir aux journalistes.

L’ancien ministre relativise le terme de gratuité des produits. « Quand on donne gratuit, ce n’est pas gratuit, c’est le contribuable qui paye à travers son comportement citoyen. C’est une manière de repartir à chacun les fruits de la croissance économique », clarifie-t-il.

La pharmacie hospitalière est une pharmacie à usage intérieur (PUI) qui est exercée au sein d’un établissement de soins hospitalier public ou privé au bénéfice des patients qui y sont hospitalisés et suivis en ambulatoire.

Sa composante phare est la dispensation au lit du malade. Il s’agit d’un acte pharmaceutique consistant à l’analyse d’une ordonnance médical individuelle et la délivrance de doses individuelles de médicaments et autres produits de santé dans des dispositifs nominatifs prêtes à être administrées aux patients hospitalisées et/ou suivis en ambulatoire par les équipes soignantes.

Selon le chef de service de la pharmacie hospitalière du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo, le pharmacien et clinicien Zakary Kafando, la dispensation au lit du malade est effective dans tous les services cliniques de l’hôpital.

Il a fait savoir que pour la dispensation au lit du malade, le CHU de Bogodogo a défini trois modalités de délivrance du médicament. La première modalité est la dispensation à délivrance globale (DDG), la deuxième modalité est la dispensation à délivrance individuelle (DDI) et la troisième modalité est la rétrocession.

La première modalité consiste à rendre disponible le médicament au niveau du service à travers l’approvisionnement d’une armoire à pharmacie, sur la base d’une liste prédéfinie par le service couramment appelé le livret thérapeutique.

La deuxième modalité consiste à délivrer le médicament aux patients hospitalisés après la préparation des doses individuelles et nominatives qui se fait au niveau de la pharmacie hospitalière.

La troisième modalité appelée rétrocession concerne les patients suivis en ambulatoire. Il y a la rétrocession ordinaire pour les médicaments ordinaires et la rétrocession ARV qui concerne la dispensation des antirétroviraux.

Le chef de service de la pharmacie hospitalière du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo, le pharmacien et clinicien Zakary Kafando

De l’avis du pharmacien et clinicien Zakary Kafando, la pharmacie hospitalière et particulièrement sa composante phare la dispensation au lit du malade présente de nombreux avantages.

« En termes d’avantages, il faut noter la sécurisation du patient à travers le délai de mise en route des traitements plus court, la rationalisation des prescriptions et la réduction du coût du traitement pour le patient et aussi des dépenses pour l’hôpital », a-t-il cité.

La mise en œuvre de la dispensation au lit du malade rencontre néanmoins trois difficultés majeures qui sont l’insuffisance des ressources humaines, les ruptures des médicaments et la lourdeur des procédures, a relevé le chef de service de la pharmacie hospitalière.

« Nous trouvons que les procédures sont lourdes. Il faut donc essayer d’alléger les procédures pour nous permettre de rendre disponibles et de façon permanente les produits de santé au grand bénéfice et bonheur des patients », a-t-il terminé.

Le Centre hospitalier universitaire Bogodogo a constitué la dernière étape de la sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière par les femmes et les hommes de medias.

La sortie terrain a conduit respectivement les femmes et hommes de médias aux Centres hospitaliers régionaux de Tenkodogo (région du Centre Est) et de Ziniaré (région du Plateau central), au Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulles et au Centre hospitalier universitaire Bogodogo (tous deux à Ouagadougou).

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle : La dispensation nominative individuelle permet de sécuriser le circuit du médicament (pharmacienne)

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Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle : La dispensation nominative individuelle permet de sécuriser le circuit du médicament (pharmacienne)

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)-La spécialiste en pharmacie hospitalière au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG), la pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo s’est réjouie le vendredi 25 août 2023 à Ouagadougou, de la mise en œuvre de la dispensation nominative individuelle (DNI) qui permet de sécuriser le circuit du médicament.

Les femmes et hommes de medias ont effectué le vendredi 25 août 2023, une sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière et précisément de sa composante phare, la dispensation nominative individuelle (DNI) au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG) à Ouagadougou.

La spécialiste en pharmacie hospitalière au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG), la pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo a expliqué aux femmes et hommes de médias que la DNI est mise en œuvre dans son hôpital depuis 2019 avec l’ouverture du centre de néonatologie qui sera suivi par celui des urgences médicales.

la DNI est mise en œuvre au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG) depuis 2019 avec l’ouverture du centre de néonatologie

Elle a expliqué que la DNI est un acte pharmaceutique consistant à l’analyse de l’ordonnance médicale et à la délivrance nominative individuelle de produits aux patients. La pharmacienne a exprimé sa satisfaction sur le bilan de la mise en œuvre de la DNI qui de son avis, va les permettre de sécuriser le circuit du médicament et d’avoir un usage rationnel.

Avec la DNI, « on peut utiliser un flacon pour partager les doses entre deux ou trois enfants. Ce qui réduit les coûts pour les soins du patient et c’est un usage rationnel de nos médicaments », a-t-elle signifié. La pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo a retracé aux journalistes, le processus de prise en charge des patients au sein du centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG) dans le cadre de la mise en œuvre du DNI.

Elle affirmé que dès que le patient entre au sein de l’hôpital, d’abord il se dirige vers l’équipe médicale qui va assurer le diagnostic et la prescription. Et la prescription va venir dans le box pharmacie satellite, qui est, elle son service. « Nous allons effectuer l’analyse de cette ordonnance pour vérifier les adéquations avec l’âge, le poids, la posologie. Et s’il n’y a pas de non-conformité, on procède à la dispensation », a-t-elle souligné.

Les femmes et hommes de medias visitant le centre de néonatologie du centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG)

Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo a raconté que « la dispensation va consister à préparer les doses dont le patient a besoin et délivrer au lit du malade. Et une fois qu’on délivre ces médicaments, si le patient est dans la gratuité, on revient retranscrire les doses déposées sur la fiche de gratuité, effectuer la facturation et aller à la caisse pour la validation ». Et s’il s’agit d’un enfant qui est hors-gratuité, ils vont « disponibiliser les doses et revenir faire la facturation » pour que les parents fassent l’exonération.

Pour les patients qui sont déjà hospitalisés, il y a une équipe de la pharmacie assez étoffée avec des antennes qui leur apporte son appui, a-t-elle signifié. Chaque matin, l’inventaire des médicaments auprès du patient, est fait suivi de la visite du jour avec l’équipe médicale et l’équipe soignante et ensuite la prescription du jour est défini pour le malade, a-t-elle fait connaitre.

« Après ces étapes, nous allons déposer les produits du jour prescrits au lit du malade et nous revenons pour faire la facturation. Et s’il y a des questions, en partant déposer les produits au lit du malade, le patient peut émettre des doléances, des doutes, des inquiétudes. On essaie de le rassurer et s’il y a des informations sur le médicament, nous l’apportons », a exposé la pharmacienne.

Dr Ouédraogo a relevé les difficultés dans la mise en œuvre de la DNI qui sont l’insuffisance du budget annuel alloué pour l’approvisionnement des produits de santé au sein de la pharmacie et l’inadaptation de l’hôpital à la mise en œuvre de la DNI. « Le budget s’épuise souvent en milieu d’année, au bout de 6 à 7 mois et cela créé des ruptures de produits. Il y a aussi les ruptures qui ne sont pas liées au manque de fonds, mais peut-être à l’indisponibilité des médicaments auprès de la CAMEG, qui est notre fournisseur principal ».

Les urgences médicales sont le deuxième service du Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle à mettre en oeuvre la DNI

La pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo émet le vœu de l’extension de la DNI à toutes les unités d’hospitalisation du Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle. « Nous avons vu les bienfaits de la DNI et toutes les unités, l’équipe médicale comme l’équipe soignante, nous poursuivent pour qu’on vienne s’installer aussi dans leurs unités », a-t-elle avoué.

La mise en œuvre de la DNI au Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle a été précédé par une étude pilote en 2014 aux urgences qui ont donné un taux de satisfaction de 83%. Une autre étude pilote aux unités d’hospitalisation, a lui donné un taux de satisfaction de 86%.

Après le CHUP Charles de Gaulle, les femmes et les hommes de medias ont terminé leur sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière, au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : L’OJEPC outille une vingtaine de journalistes sur les Droits en santé sexuels et reproductifs

Burkina-Formation-Journalistes-Droits-Sexuels

Burkina : L’OJEPC outille une vingtaine de journalistes sur les Droits en santé sexuels et reproductifs

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)- L’Organisation des jeunes engagés pour la participation citoyenne et le développement durable (OJEPC) a organisé un atelier de formation pour renforcer les capacités de 25 Hommes de médias sur les Droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) et la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), les 22 et 23 août 2023 à Ouagadougou. Ledit atelier a été organisé avec le concours de l’ONG Médecins du Monde (MdM)

«Nous organisons cette formation à l’endroit des hommes et femmes de médias parce que nous estimons que pour faire avancer et faire valoir les droits en santé sexuelle et reproductifs et également la promotion du genre, la lutte contre l’inégalité du genre, il est impératif d’impliquer tout le monde, tous les acteurs », a indiqué la présidente de l’OJEPC, Stevie Reine Yaméogo.

Pour Mme Yaméogo, il serait très efficace de pouvoir atteindre les différents objectifs de promotion à travers justement les différents discours médiatiques et journalistiques.

Selon elle, l’apport et l’engagement des Hommes de médias dans ce combat, vont permettre de briser les préjugés autour de la thématique des DSSR et des VBG.

«On attend des journalistes qu’ils jouent davantage leurs rôles de veille citoyenne dans l’application des textes de lois en matière de santé sexuelle et reproductive et aussi dans la sensibilisation des populations», a indiqué la présidente de l’OJEPC.

De l’avis du coordonnateur de l’OJEPC, David Koné, l’état des lieux des DSSR et des VBG n’est pas tout à fait réduisant au Burkina Faso.

Cela s’est aggravé avec le contexte sécuritaire et les pesanteurs sociaux-culturels où la question tend à être reléguée au second plan voire être oubliée des populations.

Il a appelé à travailler à ce que les gens puissent changer de mentalité sur l’approche.

Le coordonnateur de l’Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJC/PD), Boureima Sanga, a invité ses confrères à impacter à travers leurs productions, pour susciter un changement positif dans la société.

«La communication, c’est de montrer vraiment aux journalistes que nous avons un pouvoir aussi de changer les choses. On a un pouvoir de participer justement aussi au développement» et aussi «en  faisant en sorte que les productions qu’on réalise soient des productions de qualité».

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

 

 

Restauration de l’intégrité du territoire : les banques et établissements financiers réitèrent leur soutien au Chef de l’Etat

Restauration de l’intégrité du territoire : les banques et établissements financiers réitèrent leur soutien au Chef de l’Etat

 

(Ouagadougou, 28 août 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangé ce matin avec une délégation de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B), conduite par son premier responsable, Diakarya OUATTARA.

Cette rencontre d’échanges et de concertation, voulue par le Chef de l’Etat avait pour objectif d’inviter les banques et établissements financiers à jouer pleinement leur rôle dans le financement des Petites et moyennes entreprises portées par des jeunes et des femmes. « Ils ont besoin de financement mais le problème de garantie se pose. Je souhaite que nous puissions réfléchir ensemble pour trouver une formule notamment la mise en place d’un fonds de garantie au niveau du gouvernement devant permettre un financement sain de ces projets », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORE.

 

L’APBEF-BF, qui a salué cette démarche du Capitaine Ibrahim TRAORE, lui a témoigné sa reconnaissance pour l’intérêt porté à leur secteur et a profité lui exposer les difficultés du secteur bancaire. Il s’agit entre autres, du problème d’approvisionnement de certaines agences et des Distributeurs automatiques de billets (DAB), de la suspension des marchés de travaux d’infrastructures financés par les banques, du paiement de la dette intérieure, de la crise de liquidité, de l’impact du contexte socioéconomique difficile sur les activités du système bancaire.

 

A ces préoccupations, le Président de la Transition a promis apporter des solutions, à travers l’amélioration de la mobilité et l’approvisionnement à l’intérieur du pays. Le Chef de l’Etat a également salué la résilience des banques et établissements financiers et les a invités à davantage de sacrifice pour accompagner les actions de développement.

 

L’APBEF-B satisfaite de cette première rencontre, s’est engagée à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement. Le système bancaire a félicité le Chef de l’Etat pour l’ensemble des actions de sécurisation de notre pays et a réitéré sa disponibilité à soutenir les actions de l’Etat pour le retour de la paix.

 

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina : Près de 2 milliards de FCFA seront investi dans l’assurance maladie universelle des travailleurs

Burkina- Lancement- Projet- Protection- Travail

Burkina : Près de 2 milliards de FCFA seront investi dans l’assurance maladie universelle des travailleurs

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)-La deuxième phase de l’assurance maladie universelle des travailleurs du Burkina, sera financée à hauteur de 2 milliards de FCFA et devrait couvrir 3 millions 300 mille travailleurs des secteurs public et privé y compris les acteurs de l’économie informelle, d’ici à 2025, a appris l’AIB lundi.

«D’un coût estimé à 2 600 000 d’euros soit près de deux milliards de FCFA,  la deuxième phase du projet ‘’Bâtir des socles de protection sociale pour tous’’. vise à finaliser les paramètres techniques du régime d’assurance maladie universelle sur la base d’un consensus national et enfin entamer son opérationnalisation», a affirmé la  cheffe de coopération de l’Ambassade du Royaume de Belgique, Marie-Goretti Nyirarukundo.

Selon elle, la protection sociale est un droit humain fondamental et non un privilège réservé à quelques-uns. C’est un des instruments les plus efficaces pour combattre la pauvreté.

«Cette protection sociale ne se limite pas à une simple politique gouvernementale, c’est une fondation solide pour l’égalité des chances, c’est aussi un symbole d’un engagement envers la dignité humaine, la justice sociale et l’équité», a-t-elle ajouté.

Marie-Goretti Nyirarukundo a indiqué que la seconde phase vise à consolider les acquis de la première phase qui a permis d’engranger des résultats importants entre autres les bases solides surtout au niveau juridique sur lesquelles construire un régime d’assurance maladie universelle opérationnel et durable au Burkina Faso.

Marie-Goretti Nyirarukundo s’exprimait, le lundi 28 août 2023 à Ouagadougou, lors du lancement de la deuxième phase du projet «Bâtir des socles de protection sociale pour tous», en présence du ministre de la fonction publique du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié.

«Selon l’esprit de la convention 102 de l’Organisation internationale du travail (OIT), chaque Etat devrait prendre des dispositions visant à protéger ses populations des difficultés économiques et sociales pouvant résulter d’une maladie, de la maternité, d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle, du chômage, de l’invalidité, de la vieillesse et du décès», a renseigné le ministre en charge de la Fonction publique Bassolma Bazié.

M. Bazié a rassuré que l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle reste une priorité pour la Transition, avec comme première cible, 15% de la population soit 3 300 000 travailleurs des secteurs public et privé y compris les acteurs de l’économie informelle, couverts d’ici à 2025.

Il a par ailleurs exhorté toutes les parties prenantes à la mise en œuvre du projet, à s’approprier les différentes articulations des actions du projet et à s’y investir pleinement afin de faire du projet une réussite au Burkina Faso.

«Le Gouvernement ne ménagera aucun effort en vue du renforcement de l’accessibilité des services de santé à tous, notamment par le biais de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et la promotion des mutuelles sociales », a-t-il rassuré.

«Nous avons une responsabilité commune de faire en sorte que l’assurance maladie soit une réalité pour tous les Burkinabè quels que soient leurs niveaux de revenus», a indiqué le directeur de l’Organisation internationale du travail (OIT), Fréderic Lapeyre.

Selon lui, la phase 1 du projet avait pour objectif le renforcement de la protection sociale à travers l’extension de la couverture santé aux travailleurs de l’économie informelle. Il a apporté  un appui pour le démarrage du régime d’assurance maladie universelle.

«Pour la mise en œuvre de cette deuxième phase du projet, il s’agira globalement de finaliser et d’approuver les paramètres techniques et financiers du régime, de développer des outils et procédures adaptés, de renforcer les capacités des acteurs et institutions, d’engager le processus  de contractualisation avec l’offre de soins et d’appuyer la communication et la sensibilisation des acteurs», a-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

LM/ata

 

 

 

Manni (Gnagna): L’électricité rétablie après un mois d’absence

Manni (Gnagna): L’électricité rétablie après un mois d’absence

 

Ouagadougou, 28 août 2023, (AIB)- L’électricité a été rétablie à Manni (Bogandé, Gnagna), hier dimanche 27 août 2023, après près d’un mois d’absence, a appris l’AIB auprès de plusieurs sources locales. La police nationale et les VDP qui ont assuré l’escorte, ont neutralisé plusieurs terroristes sur le chemin du retour aux environs de Bourgou.

 

La population de Manni, localité située dans la province de la Gnagna, peut pousser un ouf de soulagement avec le retour, hier dimanche 27 août 2023, de l’électricité dans la localité.

 

Un retour effectif après une journée de dur labeur d’une équipe de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), venue de Bogandé sous escorte du Groupement d’unités mobiles d’intervention (GUMI) de la Police nationale et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Bogandé.

 

Par la même occasion, a-t-on appris également, la ville de Manni a été ravitaillée en carburant pour le bonheur des habitants de la localité qui manquait de ce combustible précieux, depuis belle lurette.

 

Sur le chemin du retour, les Forces combattantes ont marché sur un groupe armé terroriste, à la hauteur du village de Bourgou, ajoute l’un des interlocuteurs de l’AIB qui précise que de nombreux criminels ont été neutralisés. Quant aux FDS et VDP, ils sont revenus sains et saufs, conclut-il.

Agence d’information du Burkina

Ganzourgou : Les ressortissants du village de Tuiré offrent des vivres et des non vivres  aux PDI de Zorgho

Remise symbolique des vivres et présentation de la quittance de versement du fond patriotique aux autorités.

Ganzourgou : Les ressortissants du village de Tuiré offrent des vivres et des non vivres  aux PDI de Zorgho

Zorgho, (AIB)- Les filles et fils du village de Tuiré, commune de Zorgho ont remis des vivres et des non vivres aux autorités communales de Zorgho pour les Personnes déplacées internes (PDI) dans la commune le vendredi 25 août 2023.

L’élan de solidarité envers les Personnes déplacées internes (PDI) et les Forces de défense et de sécurité (FDS) lancé par le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré a eu un écho favorable dans le village de Tuiré (15 km à l’Est des Zorgho). En effet, les filles et fils du village y résidant ou vivant ailleurs ont cotisé plus de 500 mille franc CFA pour venir en aide aux PDI dans la commune de Zorgho et contribuer à l’effort de paix.

La somme ainsi collectée leur a permis d’acheter 40 sacs de riz de 25kg chacun, soit une tonne, 2 cartons de spaghetti et 240 boules de savons. Ils ont également versé la somme de 200 mille francs CFA au trésor public au compte du fonds de soutien patriotique.

1 tonne de riz, des spaghettis et du savon pour les PDI de Zorgho.

Au cours d’une petite cérémonie, ils ont officiellement remis le fruit de leur cotisation au préfet, Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Zorgho dans la maison des jeunes de Tuiré le 25 août 2023.

Selon le représentant des donateurs, Rasmané Kaboré, les ressortissants de Tuiré ont créé un groupe WhatsApp en juin 2020 pour faciliter les échanges entres les filles et fils du village restés sur place ou vivant ailleurs. C’est dans ce groupe que l’idée de faire des cotisations pour soutenir les PDI a été émise et cela a rencontré l’assentiment de tous les membres.  Selon lui, le chef de Tuiré a été informé et celui-ci a encouragé l’initiative en apportant sa contribution.

Son représentant à la cérémonie, El hadj Hamado Ouédraogo a, au nom du chef félicité les initiateurs du geste. Il a remercié les autorités et les FDS et souhaité que dieu les accompagne dans leur lutte pour le retour de la paix dans le pays.

Le Président de la délégation spéciale communale de Zorgho, Valentin Badolo a témoigné la gratitude des plus hautes autorités pour le geste que les ressortissants de Tuiré ont posé. Pour lui, c’est un très bel exemple qui est donné au reste de la commune.

Quelques membres du groupe WhatsApp ressortissant de Tuiré ont assisté à la remise des vivres.

Avec plus de 600 PDI vivant actuellement dans la commune, ce geste constitue pour le PDS une bouffée d’oxygène dans leur prise en charge. Il a invité les filles et fils de Tuiré à rester unis et solidaires et souhaité que beaucoup d’autres villages suivent leur exemple.

Un ressortissant de Tuiré vivant à Pouytenga, M. Souleymane Kaboré a indiqué que ce geste est le deuxième du genre que les ressortissants de Tuiré ont posé envers les PDI. Il a salué les ressortissants du village vivant à l’extérieur (Ouagadougou, Bobo, Cote d’Ivoire, Guinée, Mali…) pour leur contribution. Il a invité tous les filles et fils du village à rester mobilisés pour d’autres actions.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Burkina/Kossi : « Athlético de Madrid » remporte la 1ère édition du tournoi de la résilience de la Kossi

FOOT-BFA-SPORT-RESILIENCE-KOSSI

Burkina/Kossi : « Athlético de Madrid » remporte la 1ère édition du tournoi de la résilience de la Kossi.

Kossi le 27 Août 2023 (AIB) – L’ « Athlético de Madrid » a remporté dimanche soir à Nouna, la première édition du tournoi de football dénommé Maracana de la résilience en battant en finale Duel FC par la plus petite des marges (1-0), a constaté un journaliste de l’AIB.

Le tournoi de la résilience à débuté le 20 juillet 2023 avec la participation de 24 équipes. La compétition  s’est déroulée en aller-retour. Selon le promoteur Issa Dama, président du conseil provincial de la jeunesse, l’objectif  de cette coupe est de promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble en cette période de double crise sécuritaire et humanitaire qui affectent surtout les jeunes en manque d’emplois.

« Au delà  de la crise sécuritaire et humanitaire le tournoi interpelle la population à l’Union sacrée autour de la Kossi qui reste un bien commun à tous », a souligné le promoteur.

En prélude à la finale tant attendue, un match de gala a opposé la population hôte (civile) aux forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie. L’équipe des civiles l’a emporté par 2 buts à 1.

Après les félicitations des équipes par les autorités provinciales, la finale qui a opposé l’Athlético ( en jaune) et  Duel fc ( en blanc) a débuté sur des chapeaux de roues, avec une domination stérile  de l’athlético Madrid à la première période.

A la  reprise les blancs de Duel fc se montrent plus conquérants mais sans but. A l’issue du temps réglementaire le score est resté nul et vierge. Il a fallu recourir à l’épreuve des tirs au but. Sur les deux tirs pour chaque équipe l’Athlético a réussi à marquer un but pendant que son adversaire n’a pu scorer.

L’Athlético remporte le trophée, un jeu de maillots, deux ballons et la somme de 61 000FCFA, laissant un jeu de maillots, un ballon, un trophée et la somme de 33 000FCFA à son challenger Duel FC. Des prix spéciaux ont été également distribués aux meilleurs acteurs.
Agence d’information du Burkina
AC/as/ata

 Yatenga : Des femmes outillées sur les stratégies et les enjeux du développement local

Yatenga : Des femmes outillées sur les stratégies et les enjeux du développement local

Ouahigouya, (AIB)-Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Gouvernance  locale et cohésion sociale (GoLCos)» l’Association Monde Rural (AMR) a organisé  le jeudi 24 août 2023 à Ouahigouya, une session de renforcement de capacités au profit d’une trentaine de femmes de la région du Nord.

L’objectif général visé à travers cette session de renforcement de capacités est de contribuer à la promotion des droits civils, politiques et économiques de la femme pour une meilleure implication de celle-ci dans le processus de développement local dans la zone d’intervention du projet (Thiou, Zogoré, Boussou, Titao, Namissiguima, Ouahigouya).

Afin de concourir à relever les défis l’Association Monde Rural, en partenariat avec le PNUD se propose de mettre en œuvre une série d’actions à travers le projet « Gouvernance  locale et cohésion sociale (GoLCos) .»

Ce sont au total 30 femmes leaders issues des différentes organisations de la commune de Ouahigouya (ex conseillères municipales, ex maires, députés, responsables de partis ou mouvements politiques, responsables d’associations de développement) qui ont bénéficié de cette formation.

A l’ouverture de l’atelier, Félix Ilboudo, Vice-président du Conseil d’Administration de l’AMR, a invité toutes les participantes à prêter une oreille attentive et à participer activement aux échanges pendant les trois jours de formation.

Au nom des participantes à la formation, Djénéba Bagaya a remercié l’AMR  et son partenaire le PNUD pour avoir œuvré à la tenue effective de la formation.

«J’invite toutes les femmes à participer activement aux échanges afin d’accroitre nos compétences dans la gouvernance locale» a laissé entendre la représentante des femmes de la coordination départementale des femmes de Ouahigouya.

Durant 72 heures ces femmes ont été outillées à travers des modules sur  les mécanismes traditionnels et modernes de redevabilité, la cohésion sociale, le rôle des acteurs dans le renforcement du tissu social, la contribution des acteurs pour une prévention et une gestion inclusive des conflits communautaires.

En outre les participantes ont échangé sur les principes de bonne gouvernance, les généralités sur le Plan Communal de Développement et le Plan Annuel d’Investissement Communal et sur le contrôle citoyen de l’action publique.

Agence d’information du Burkina

PN/Ata 

 

 

 

 

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L’AS Djelgogi remporte la 5e édition de Footfille

Ouagadougou, 28 Août 2023 (AIB) – L’AS Djelgogi a remporté samedi soir à Ouagadougou, la 5e édition du tournoi maracana dame dénommé Footfille, en battant en finale Lipala FC par le score de 2 buts à 1, a-t-on constaté

Les deux équipes sont vite rentrées dans le match dès l’entame. Mais l’AS Djelgogi était plus entreprenante dans la création d’occasions de but. Dans une action de Djelgogi savamment menée, Gloria Zongo ouvre le score à la 5e minute.

Les deux équipes iront à la pause sur ce score partiel de 1 but à 0. A la reprise pour les 15 dernières minutes de la seconde partie, c’est Djelgogi qui a toujours la possession de la balle. L’équipe finie par doubler la mise grâce à Doriane Nayaga (25e). Lipala FC réussie à repousser son adversaire jusqu’à son dernier retranchement et prend la mesure de la situation.

Dan la foulée l’équipe réussira à réduire le score par l’entremise de Djamilatou Derra d’une puissante frappe (27e). Le score restera ainsi jusqu’à la fin du match. Djelgogi remporte le trophée de la compétition, une enveloppe d’argent et des gadgets, laissant à son adversaire Lipala FC, une enveloppe financière, un petit trophée et de gadgets.

C’est Epiphanie Ouédraogo (AS Djelgogi) qui a été la meilleure buteuse de la compétition avec 9 réalisations pendant que Glora Zongo de la même équipe est désignée meilleure joueuse du tournoi.

Dans le match pour la 3e place Aguilas Verdes s’est imposée face aux Etincelles par le score de 1 but à 0. Un match de gala a opposé les anciennes joueuses qui se sont réparties en deux équipes.

Pour la promotrice de la compétition qui n’est autre que Nadège Malo fille de Kamou Malo (actuel entraineur de l’AS Douanes et ancien entraineur des Etalons), satisfaite du déroulement du tournoi, « cette année j’ai vu l’implication des équipes et des coachs notamment le sélectionneur national des Etalons dames Pascal Sawadogo. Il m’a vraiment accompagné avec des innovations : il y a eu un match de classement, chose qu’on n’a pas l’habitude de faire. Il y a eu également l’accompagnement du coordonnateur du mouvement « Plus jamais à moto sans mon casque » qui a accompagné avec des casques ».

C’est la présidente de Rahimo FC Péguy Ouédraogo qui a été la marraine, pendant Denis Ouédraogo en était le patron.

« C’est un devoir pour moi d’accompagner cette initiative parce que quand on parle de football féminin je me lance parce que ça été notre combat (à la fédération : ndlr) et ça continue. Donc tout ce qui est initiative pour accompagner les filles nous sommes toujours partants. Nous allons accompagner l’initiative pour que ça puisse prendre de l’ampleur », s’est prononcé le patron du tournoi Denis Ouédraogo.

8 équipes ont pris part à cette 5e édition de Footfille de Gounghin. La compétition s’est déroulée en deux jours : du samedi 26 au dimanche 27 Août 2023.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

 

Ziro : Une cinquantaine de chefs coutumiers s’engagent fermement  à contrer le VIH/SIDA

Photos de famille des chefs traditionnels du Ziro.

Ziro : Une cinquantaine de chefs coutumiers s’engagent fermement  à contrer le VIH/SIDA

Sapouy (AIB)-Une cinquantaine de chefs coutumiers de la province du Ziro, ont pris l’engagement ferme le 19 juillet 2023, de participer à la lutte contre le VIH/Sida, les IST et les discriminations.

La salle de réunion de la mairie de Sapouy a abrité le mercredi 19 juillet 2023, un atelier de plaidoyer auprès des chefs traditionnels sur la problématique du VIH/SIDA. C’est le Haut-commissaire Saïba Zoromé qui a ouvert les travaux aux côtés du chef de Issouka, le Naaba Saga 1er.

« Nous, chefs traditionnels de la province du Ziro, prenons ce jour (19 juillet 2023) un engagement ferme de lutter contre le VIH/SIDA, les infections sexuellement transmissibles et la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA. »

Tel est l’engagement pris pour lutter contre le VIH/SIDA par la cinquantaine de chefs traditionnels ou représentants de la province du Ziro. Ils ont scandé cet engagement à travers les artères de la ville de Sapouy.

Le chef de Issouka Naba Saga 1er a invité les chefs coutumiers a joué pleinement leur partition dans cette lutte contre le VIH SIDA.

n effet, réunis à la faveur d’un atelier organisé par l’association Rayimi sur la problématique du VIH/SIDA, les chefs coutumiers du Ziro ont renforcé leurs capacités sur les facteurs qui propagent le VIH, ses modes de contamination et les bonnes pratiques pour ne pas se faire contaminer.

Le représentant de l’antenne SP/CNLS du centre ouest, Moussa Kaboré a donné les informations et les conseils nécessaires aux chefs traditionnels afin d’éliminer le VIH à l’horizon 2030 dans la province du Ziro.

Pour ce faire, il les a invités à intervenir auprès des maris afin de se faire dépister ou enrôler dans les formations sanitaires. Pour lui, généralement, les femmes se font dépister lors des consultations prénatales. S’il s’avère qu’une femme est positive, elle est souvent victime de discrimination ou de répudiation de la part de son mari. Dans bon nombre de cas,  ce dernier refuge de se faire dépister.

Les traitements et les examens sont gratuits sur toute l’étendue du territoire national, a-t-il ajouté.

Selon le représentant du médecin chef de Sapouy, la prévalence du VIH/SIDA dans la région du Centre Ouest est de 0,82%. Plus de 200 personnes sont sous traitement ARV dans la province du Ziro. L’ignorance des méthodes contraceptives, la proximité de la ville de Ouagadougou, la position de province carrefour, sont les principaux facteurs de propagation de la pandémie.

Le haut-commissaire Saïba Zoromé (à droite) a salué les actions de l’association Rayimi dans sa province.

Le haut-commissaire Saîba Zoromé a salué l’initiative de l’association Rayimi sur cette problématique de VIH/SIDA. Pour lui, les gens pensent que le SIDA n’est plus d’actualité, alors qu’il demeure toujours un problème de santé publique.

Il a loué les actions du chef de Issouka, le Naba Saga 1er à la tête de l’association Rayimi. Soulignons que depuis 2021, l’association Rayimi avec l’appui de son partenaire ONU-SIDA, œuvre dans le dépistage du VIH/SIDA, la prise en charge des enfants infectés et affectés, la sensibilisation et l’engagement des chefs traditionnels.

Naba Saga 1er a invité les chefs traditionnels du Ziro a mettre l’accent dans le respect des valeurs traditionnelles. Il a insisté sur l’éducation des enfants et  la non exclusion sociale des femmes.

Agence d’information du Burkina

Yassine SIENOU

Ganzourgou : Plus de 56 millions de FCFA de matériels et d’intrants agricoles remis à des maraichers du Ganzourgou

Une vue de quelques matériels remis.

Ganzourgou : Plus de 56 millions de FCFA de matériels et d’intrants agricoles remis à des maraichers du Ganzourgou

Zorgho, (AIB)- L’Association Beoog neere du Ganzourgou (ABN-G) a remis un important lot de matériels et d’intrants agricoles à neuf sociétés coopératives du Ganzourgou le 17 août 2023 à son siège à Zorgho. La cérémonie a été présidée par le préfet du département de Zorgho, Valentin Badolo, représentant la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba.

55 tonnes de compost enrichi au trichodrema, 500 tubes PVC, 21 motopompes, 160 pulvérisateurs de 16 litres, 2,5 tonnes de semence de pomme de terre, 54 kg de semence d’oignon, des rouleaux de grillages, des bottes, de binettes, des pics, des arrosoirs etc.

C’est ce que des membres de neuf sociétés coopératives agricoles des communes de Salogo, Boudry et Zorgho ont reçu le 17 août 2023 au siège l’Association Beoog neere du Ganzourgou (ABN-G) à Zorgho.

Le président de l’ABN-G André Bouga Ouédraogo invite les bénéficiaires à faire bon usage du matériel.

Ce fut au cours d’une cérémonie qui a connu la participation de quelques directeurs et chefs de services provinciaux et de présidents de délégations spéciales communales.

Ce don d’une valeur de 56 millions 451 mille 600 FCFA est le fruit du partenariat entre l’ONG Solidar Suisse et l’ABN-G.

Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet renforcement des moyens d’existence des populations vulnérables (PROREMO-PV) du Ganzourgou et du projet renforcement de l’entrepreneuriat agricole des producteurs du village de Salogo.

Remise symbolique de matériel à des bénéficiaires.

Selon le président de l’ABN-G, André Bouga Ouédraogo, ce matériel permettra, l’aménagement d’au moins 16 ha de périmètres maraichers au profit de 160 maraichers répartis dans les trois communes.

Selon lui, l’objectif visé est d’accroitre la productivité maraichère, de lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et de contribuer à la réduction de la pauvreté.

Spécifiquement, il s’agit de doter 160 maraichers de matériels efficaces de production de l’oignon, de la tomate, du poivron, de l’aubergine de la pomme de terre et du gombo, de parrainer 40 producteurs maraichers grâce à la contribution en espèces de 160 anciens bénéficiaires d’appui à la production maraichère et de doter 136 maraichers d’intrants et de matériels agricoles pour l’entrepreneuriat agricole.

M. Ouédraogo a remercié Solidar Suisse pour sa confiance renouvelée et salué l’accompagnement des autorités locales. Il a invité les bénéficiaires à faire bon usage du matériel.

Valentin Badolo a encouragé les bénéficiaires à redoubler d’effort dans le travail.

Tous les intervenants ont félicité ABN-G et Solidar Suisse pour ce brillant partenariat.

Le Préfet du département de Zorgho, Valentin Badolo, a au nom de la haut-commissaire du Ganzourgou, félicité les bénéficiaires et les a encouragés à travailler davantage pour que les efforts des partenaires ne soient pas vains.

«Il ne faudra pas qu’il y ait un sentiment de regret lorsque l’on viendra pour un suivi» leur a-t-il dit.

Le représentant des bénéficiaires, Yandé Salam Kaboré a traduit la joie de tous les bénéficiaires. Il a remercié les donateurs et a pris l’engagement au nom de tous d’utiliser le don à bon escient.  Personnellement, il a reconnu les bienfaits des actes de l’ABN-G. « J’ai déjà bénéficié d’un premier accompagnement et cela m’a permis de travailler et de faire un bénéfice de près de 500 mille francs CFA. » a-t-il témoigné.

Pour mémoire, depuis une dizaine d’année, ANB-G bénéficie de l’accompagnement technique et financier de Solidar Suisse pour former et équiper chaque année des groupements d’agriculteurs, de maraichers et d’éleveurs du Ganzourgou.

Selon le président Ouédraogo, le bilan est satisfaisant. « Tous ceux qui ont été touchés par les actions de l’ABN-G ne le regrettent pas. » a-t-il dit.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

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