Accueil Blog Page 467

Banfora : L’incendie à l’usine de la SOFITEX sous contrôle

Banfora : L’incendie à l’usine de la SOFITEX sous contrôle

 

Banfora, 7 févr. 2024(AIB)-L’incendie qui s’est déclaré la nuit écoulée à l’usine SOFITEX Banfora I, est sous contrôle, a constaté sur place mercredi matin un journaliste de l’AIB.

Aux environs de 8h, les soldats du feu s’employaient toujours à éteindre les dernières poches d’incendie.

Plusieurs balles de coton sont parties en fumée.

Durant la nuit, le gouverneur de la région des Cascades Florent Bazié et ses collaborateurs ont fait le déplacement pour encourager les différents acteurs.

Les causes de l’incendie ne sont toujours pas connues.

Agence d’information du Burkina

MY-ATA

Maroc/Dakhla : coup d’envoi de la 10ème édition du Raid Sahraouiya

SPORT-BFA-MAR-AFR-RAID-SAHRAOUIA
Maroc/Dakhla : coup d’envoi de la 10ème édition du Raid Sahraouiya
Ouagadougou, 6 fév. 2024 (AIB) – Le coup d’envoi de la 10ème édition du Raid solidaire Sahraouiya, organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a été donné, dimanche à Dakhla, pour une aventure féminine inédite qui se poursuit jusqu’au 10 février, a-t-on appris de sources proches des organisateurs de la compétition.

Organisée par l’Association du Lagon de Dakhla pour le développement du sport et l’animation culturelle, l’édition de cette année connaît la participation de 50 raideuses de différentes régions du Maroc, mais également du continent africain et de l’Europe, notamment de France qui sera représentée par 11 groupes, soit le plus gros contingent par pays jamais mobilisé.

La 10ème édition est marquée également par la participation de huit étudiantes du Rwanda, du Ghana, de Madagascar et du Cap-Vert, représentant l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI).

Cette manifestation sportive exclusivement féminine se déroule en binôme, du début à la fin, pour une expérience de partage et de coopération entre les eaux turquoise de l’Océan Atlantique et les dunes de sable doré.

A cette occasion, Leila Ouachi, présidente de l’Association Lagon Dakhla, initiatrice de l’évènement, a affirmé à la MAP que le Raid Sahraouiya se veut une occasion pour célébrer les valeurs de solidarité et d’engagement en faveur d’une cause humanitaire, en l’occurrence le soutien aux habitants des zones défavorisées.

Dans ce cadre, a-t-elle fait savoir, un gala caritatif sera organisé pour la collecte de fonds en vue de l’ouverture d’une maison d’accueil SOS Village à Dakhla destinée aux orphelins, y compris les enfants affectés par le séisme d’Al Haouz survenu en septembre dernier.

Mme Ouachi a également précisé que le Raid vise à faire du sport un vecteur d’émancipation et d’autonomisation des femmes tout en les encourageant à s’impliquer dans l’action sociale et solidaire, puisque toutes les participants représentent des associations de la société civile.

De même, le Raid Sahraouiya contribue au rayonnement de la ville de Dakhla au niveau international en permettant aux participantes étrangères de découvrir de près les paysages naturels uniques de la région Dakhla-Oued-Eddahab, combinant mer et désert, a souligné Mme Ouachi, mettant également en exergue l’aspect culturel de cette manifestation qui fait connaître le riche patrimoine Hassani.

Les participantes, débutantes ou athlètes professionnelles, s’affrontent sur différentes épreuves (Boot camp, canoë, run & bike, trail, course d’orientation VTT) réparties sur quatre jours. Ce défi sportif est tout aussi un raid d’exploration de paysages marocains inédits.

La cérémonie d’ouverture de la 10ème édition de Sahraouiya s’est déroulée en présence de la secrétaire générale du Département de la Culture au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Samira Malizi, et du secrétaire général de la Wilaya de la région Dakhla-Oued Eddahab, Karim Anzali.
Agence d’information du Burkina

½ finales CAN2023 : face à la RDC, la Côte d’Ivoire veut profiter de sa confiance retrouvée

FOOT-BFA-CIV-RDC-NGA-AFSUD-AFR-SPORT-CAF-CAN2023

½ finales CAN2023 : face à la RDC, la Côte d’Ivoire veut profiter de sa confiance retrouvée

Abidjan, 7 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire « ressuscités » affrontent ce mercredi, les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) au stade Alassane Ouattara d’Ebempé d’Abidjan et voudraient profiter de sa confiance retrouvée pour s’offrir un des deux tickets pour la finale de la 34e CAN sur leur terre.

L’entraineur des Eléphants de Côte d’Ivoire Emerse Faé en conférence de presse ce mardi, a déclaré que pour « les deux derniers matches, on a eu du mal à l’entame. On a concédé le premier but et on a eu du mal à revenir au score. Face à la RDC, on va profiter de la confiance ».

Pour lui, « l’état d’esprit du groupe est bien. On va aborder le match dans de bonnes conditions. Je pense que chaque génération vit son temps. La génération actuelle est en train d’écrire son histoire. C’est la même famille. Il est important de mettre la tête à l’endroit. Ça va aller très vite. On s’est reconcentré très vite ».

Prenant l’exemple sur le Nigeria, coach Faé a conseillé ses joueurs « d’être solidaires. Quand on regarde les équipes encore en compétition, par exemple le Nigeria, elle a un groupe solide. La Côte d’Ivoire a individuellement des joueurs de talents mais c’est dans la solidarité que nous pouvons gagner ».

Il mentionne que c’est à « chaque fois que nous faisons des changements, les joueurs ont été décisif. Quand c’est ainsi, on dit que l’entraîneur a fait un coaching gagnant. Mais il n’en sera pas tout le temps ». Après avoir évité de peu à une précoce élimination dans leur CAN, les Pachydermes ivoiriens sont entrain dorénavant de viser une 3e étoile après celles de 1992 et 2015.

« On veut aller en finale »

De son côté, l’équipe de la RD Congo dit être sereine. « C’est une belle compétition et nous sommes des compétiteurs. C’est un match que nous attendons avec calme », a déclaré le coach des Léopards Sébastien Desabre, expliquant que ça sera « un match indécis avec deux équipes qui ouvrent le jeu ».

Sébastien Desabre

Les fauves de la RD Congo désormais en position d’outsiders visent également un 3e sacre après ceux de 1968 et 1974 et promettent passer sur les Eléphants pour aller le chercher.

Sur les cinq dernières confrontations entre les deux nations, la Côte d’Ivoire a enregistré deux victoires, autant de nuls et concédé une défaite.

La deuxième demi-finale va se jouer au stade de la paix de Bouaké entre les Super-Eagles du Nigeria et les Bafana Bafana d’Afrique du sud. Cette rencontre promet également de belles empoignades.

Des quatre équipes de ce carré d’as, seul le Nigeria a déjà remporté trois trophées de CAN (1980, 1994 et 2013). La Côte d’Ivoire et la RD Congo ont remporté à deux reprises pendant que l’Afrique du sud n’en compte qu’un seul dans son armoire à trophée, celui de 1996.

Débuté le 13 janvier 2024 dernier la 34e CAN Côte d’Ivoire 2023 prendra fin le 11 février prochain.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Banfora: Incendie en cours à l’usine de la SOFITEX (23h15mn)

Banfora: Incendie en cours à l’usine de la SOFITEX (23h15mn)

 

Banfora, 6 février 2024(AIB)-Les soldats du feu aidés par de nombreux autres citoyens luttent depuis près de trois heures pour venir à bout d’un incendie qui s’est déclaré à la SOFITEX , a constaté sur place un journaliste de l’AIB.

A l’heure où nous tracions ces lignes, quatre mille balles de coton seraient parties en fumée.

Trois engins s’activaient à mettre les autres balles en sécurité.

C’est l’usine Banfora I qui a été touchée et on ignore pour l’heure, les causes de l’incendie.

Agence d’information du Burkina

MY-ATA.

Cascades/Montée des couleurs : Le gouverneur exhorte ses collaborateurs à s’inscrire dans la lutte contre la corruption, l’absentéisme et les lourdeurs administratives 

Burkina-Montée-Couleurs

Cascades/Montée des couleurs : Le gouverneur exhorte ses collaborateurs à s’inscrire dans la lutte contre la corruption, l’absentéisme et les lourdeurs administratives   

Banfora, 5 fév. 2024 (AIB)- Le gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè BAZIE, a exhorté lundi à Banfora ses collaborateurs à s’inscrire dans la dynamique de lutte contre la corruption, l’absentéisme et les lourdeurs administratives engagés par le chef de l’Etat. C’était au cours de la cérémonie de montée des couleurs.

 

 

Cette deuxième cérémonie de montée des couleurs au titre de l’année 2024 a eu lieu dans la cour du Haut-commissariat de Banfora. Elle a réuni autour du Gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè BAZIE, les corps constitués.

A la fin du cérémonial militaire, le Haut-commissaire a exprimé sa fierté de recevoir l’ensemble des corps constitués et les a remercié pour leur mobilisation.

Selon Idrissa Hamidou MASSA, cette montée des couleurs n’est pas seulement une affaire de fonctionnaires mais une affaire de tous.

« C’est pourquoi, j’ai trouvé nécessaire d’inviter tous les voisins du Haut-commissariat de Banfora qui ont répondu massivement à mon invitation ».

M. MASSA a soutenu l’idée du Gouverneur qui est de trouver une place pour le drapeau au QG des VDP, dans les marchés et Yaar et partout là où les burkinabè se retrouvent quotidiennement pendant plus de 8h dans la journée.

« C’est en faisant cela que nous allons pouvoir amener toutes les populations à honorer nos couleurs nationales », a- t-il soutenu.

Il a également souhaité que la montée des couleurs soit organisée dans les deux plus grands établissements de la place.

Le Gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè BAZIE, a remercié les corps constitués pour leur mobilisation autour de cette activité importante qui est la montée des couleurs nationales.

De son avis, le drapeau qui flotte en ce moment est le signe parlant que « notre pays tient et tiendra debout malgré l’adversité ».

Pour lui, le cérémonial « nous rappelle notre devoir de citoyen à nous engager constamment pour placer notre pays à la hauteur des défis qui se présentent à lui. Affichons constamment notre fierté d’être Burkinabè en œuvrant, par nos actions individuelles et collectives, à élever d’avantage notre nation ».

Pour le premier responsable de la région, ils ont été instruits par le Chef de l’Etat pour lutter farouchement contre la corruption, l’absentéisme et les lourdeurs administratives.

Pour ce faire, il a invité ses collaborateurs à inscrire résolument dans cette dynamique.

« Je vous exhorte à accomplir vos missions avec détermination pour la satisfaction des populations et à prendre, chacun des initiatives pour marquer positivement notre passage dans la région des Cascades », a-t-il poursuivi.

Le gouverneur a souhaité que la montée des couleurs ne soit pas perçue comme une affaire des agents publics seuls.

Par conséquent, Il a invite les structures qui recevront les prochaines montée des couleurs, à impliquer les voisinages autour de ce symbole « de notre unité ».

Agence d’information du Burkina

JPP/dnk

 

Namentenga : Les femmes se concertent pour la réussite de deux évènements   

Burkina-Namentenga-Forum-Concertation

Namentenga : Les femmes se concertent pour la réussite de deux évènements   

Boulsa, (AIB)- Dans le cadre de lorganisation conjointe de la 167e journée internationale des droits de la femme et du 7e forum national des femmes, celles de la province du Namentenga (Centre-Nord) se sont concertées le lundi 6 février 2024 à Boulsa, pour la réussite des deux évènements. Cette rencontre de concertation provinciale des femmes a été présidée par le haut-commissaire, Conseiga Adama.

Dans le cadre de lorganisation conjointe de la 167e journée internationale des droits de la femme et du 7e forum national des femmes, celles de la province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord ont échangé le lundi 6 février 2024 à Boulsa, pour la réussite des deux évènements.

A cet effet, les membres de la coordination provinciale des organisations des femmes ont formulé trois doléances pour leur épanouissement en particulier et de celui de la population de la province en général.

Après lexamen des acquis et des faiblesses du 6e forum tenu en 2020, les femmes ont reconduit leurs doléances sur la réhabilitation, léquipement et la clôture de la maison de la femme.

Deux nouvelles autres ont été faites sur les formations spécifiques au profit des femmes et la réalisation des crèches pour la prime enfance.

Le 7e forum national des femmes sera placé sous le thème «Promotion de lentreprenariat communautaire: quelle contribution des femmes ? ».

Agence dinformation du Burkina

JBD/no/ata

 

 

Kénédougou/Montée des couleurs : Lécole primaire C de Orodara abrite la cérémonie

BURKINA-KENEDOUGOU-MONTEE-COULEURS

Kénédougou/Montée des couleurs : Lécole primaire C de Orodara abrite la cérémonie

Orodara, (AIB) : Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a présidé le lundi 5 Février 2024 à l’école primaire  »C » de Orodara, la cérémonie tournante de montée des couleurs, en présence des acteurs du monde éducatif.

L’école primaire  »C » de Orodara était à l’honneur ce lundi 5 février 2024 à l’occasion de la cérémonie tournante de montée des couleurs, sous la présidence du Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira.

L’objectif recherché par les autorités en associant les élèves à cette cérémonie, est de les inviter à prendre conscience de la nécessité de « nous rassembler autour de la mère patrie », au regard du contexte sécuritaire actuel que vit notre pays.

Les acteurs ont exprimé à l’unisson leur appartenance à la nation.

Le Chef de la circonscription d’éducation de Base (CEB) de Orodara, Cyrille K. Somda, a, au nom du directeur provincial en charge de l’Education primaire, remercié les autorités provinciales, pour le choix porté sur l’école primaire  »C » de Orodara, pour abriter cette cérémonie.

Il a salué la forte mobilisation des acteurs de l’éducation autour de lactivité.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, a rappelé que la montée des couleurs est une initiative de promotion du civisme et du patriotisme, à travers les couleurs nationales.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Burkina : L’ASCE-LC révèle des irrégularités au niveau du ministère en charge de la défense

BURKINA-CORRUPTION-BILAN-ASCE-LC

Burkina : L’ASCE-LC révèle des irrégularités au niveau du ministère en charge de la défense

Ouagadougou, 6 fév. 2024 (AIB)- L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a révélé, mardi, plusieurs irrégularités au sein du ministère de la Défense et des anciens combattants dans son rapport annuel général d’activités 2020-2022.

« De façon générale, il a été relevé que le cumul des fonctions incompatibles d’ordonnateur, de directeur de l’administration et des finances et de contrôleur financier par la seule personne de directeur central de l’intendance militaire (DCIM), dans la chaîne de mise en œuvre des marchés publics, est susceptible d’entrainer des pertes financières », a révélé Urbain Milogo.

Le contrôleur d’Etat par intérim, M. Milogo a indiqué que le contrôle de la gestion financière et comptable du Ministère en charge de la Défense, a couvert la période de 2016 à 2021.

Le contrôleur par intérim de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), s’exprimait mardi, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, sur le rapport annuel général d’activités 2020-2022.

Il a poursuivi qu’au niveau des armements, munitions et optiques (AMO), sur 14 contrats, 8 ont été attribués à plusieurs entreprises appartenant à une même personne physique.

« L’ensemble de ces contrats est estimé 83 507 507 233 Francs CFA et les 8 contrats sont estimés à 75 106 677 520 FCFA, soit un taux de 89,94% », a-t-il ajouté.

M. Milogo a précisé que la gestion matérielle des stocks des AMO est caractérisée par le non-respect des normes de sécurité en matière de stockage des matériels AMO, comportant ainsi de nombreux risques.

Il a également souligné que les indemnités spéciales ainsi que la prime globale d’alimentation des hommes sur le théâtre des opérations intérieures, sont payées dans les délais prescrits.

« L’armée n’est pas aussi opaque et n’échappe pas aux règles qui sont mises en place pour encadrer la gestion financière et tout autre gestion », a fait savoir l’inspecteur général des Forces armées nationales, le Général de brigade, Mady Savadogo.

Le 30 janvier 2024, l’ASCE-LC a remis son rapport annuel général d’activité 2022, au chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

 

AMZ/mjr/ata

 

Nahouri: un étudiant se donne la mort par pendaison 

Nahouri: un étudiant se donne la mort par pendaison 

 

Pô, 6 février 2024 (AIB) – Un étudiant s’est pendu dans la nuit du 5 au 6 février 2024 au secteur N°3 de la ville de Pô, a appris le correspondant de l’AIB sur place.

 

Un étudiant scolarisé à Ouagadougou et ressortissant du village de Songo 2, à une dizaine de km au Sud-Est de la ville de Pô, s’est suicidé par pendaison.

 

L’horreur a eu lieu au secteur 3 de la ville dans la nuit du 5 au 6 février 2024.

 

Informés, les services de la santé, la police nationale et municipale se sont rendus sur les lieux pour les constats d’usage après que les propriétaires terriens du secteur N°3 de Pô aient procédé aux rites coutumiers.

 

Les populations riveraines se sont mobilisées pour lui donner une dernière demeure.

 

La victime a garé une moto avant de se donner la mort .

 

Selon ses proches, il aurait perdu la raison il y a près d’un mois.

 

Ayant constaté qu’il a quitté le domicile familial dans la journée du 5 février et n’étant pas joignable, la famille avait diffusé un communiqué de recherche à la radio Goulou de Pô dans la matinée de ce 6 février.

 

La victime laisse derrière elle, une veuve avec deux garçonnets (4 ans et 8 mois), des parents et amis inconsolables.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata

« Pour développer l’énergie nucléaire, un pays doit d’abord investir dans une solide formation de ses ressources humaines » (physicien-chercheur) Ouagadougou,

Burkina-Energie-Nucléaire

« Pour développer l’énergie nucléaire, un pays doit d’abord investir dans une solide formation de ses ressources humaines » (physicien-chercheur)

Ouagadougou, 6 fév. 2024 (AIB)-Dans une interview parue ce mardi dans le quotidien public Sidwaya, le physicien-chercheur Dr Ahmed Diallo affirme que « pour développer l’énergie nucléaire, un pays doit d’abord investir dans une solide formation de ses ressources humaines ».

Selon Dr Diallo, « cela inclut des spécialistes en électromécanique, électricité, chimie et ingénierie mécanique ».

Il a aussi affirmé que « la physique nucléaire et les compétences en régulation sont également cruciales pour la gestion sûre d’une centrale ».

De son avis, « il est essentiel d’établir une infrastructure réglementaire robuste, avec des autorités indépendantes capables de légiférer et de contrôler les installations pour prévenir les accidents ».

Dr Ahmed Diallo est physicien-chercheur depuis une dizaine d’années au laboratoire de physique des plasmas de Princeton. Il s’agit d’un laboratoire national du département de l’énergie aux Etats-Unis.

Il a indiqué que « l’emplacement des centrales doit être choisie avec soin, en tenant compte des risques environnementaux et de sécurité ».

Il a souligné que « la collaboration internationale est indispensable, tant pour le partage des connaissances que pour l’accès aux ressources matérielles et technologiques ».

Pour Ahmed Diallo, « il est primordial que le Burkina investisse dans la recherche et le développement de la fusion nucléaire dès maintenant ».

Cela contribuera, a-t-il poursuivi, « non seulement à notre autonomie énergétique mais également à une croissance économique durable et respectueuse de l’environnement ».

M. Diallo a assuré que « la possession de l’uranium sur son propre sol n’est pas une nécessité car on peut l’acquérir grâce à la collaboration internationale ».

« De nombreux pays comme la France démontrent que l’on peut efficacement gérer un programme nucléaire sans disposer de ressources d’uranium nationales, en l’important pour répondre à leurs besoins », a-t-il soutenu.

Le 13 octobre 2023, le Burkina Faso et la Russie ont signé à Moscou, un mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.

Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré fin juillet 2023 au sommet Russie-Afrique au président russe Vladimir Poutine, l’importance pour lui, d’avoir une centrale nucléaire au Burkina Faso, à même de couvrir les besoins énergétiques de la sous-région.

Agence d’information du Burkina

WIS  /no/bz

Pèlerinage musulman, décès et présidentielle sénégalaise à la Une des journaux 

Burkina-Revue-Presse

Pèlerinage musulman, décès et présidentielle sénégalaise à la Une des journaux 

Ouagadougou 6 fév. 2024 (AIB)- Les parutions de ce mardi font écho, des élections présidentielles au Sénégal, du pèlerinage musulman et du décès de l’ex président de l’assemblée des députés du peuple Arsène Bongnessan Yé.

« Décès Arsène Bongnessan Yé : Hommage national à un réformateur » titre à sa manchette L’Observateur Paalga.

Le doyen des quotidiens privés rapporte que c’est l’une des figures marquantes de la vie nationale qui s’en est allée car pour certains, il était un baobab politique et pour d’autres, il est une bibliothèque au regard de son parcours.

Le quotidien privé, Le Pays rappelle que c’est hier lundi, que l’Assemblée législative de transition (ALT) a rendu hommage à l’ancien président de l’assemblée des députés du peuple, Dr Bongnessan Arsène Yé, décédé le 30 janvier 2024.

Le journal informe que, connaissances, amis, compagnons de lutte ont effectué le déplacement pour lui dire au revoir. On a enregistré la présence du Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambèla, du président de l’ALT, Ousmane Bougouma et de l’ancien président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le journal de tous les Burkinabè, Sidwaya a lui rapporté le discours d’hommage du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, prononcé par le président de l’ALT.

Le président Traoré a rendu hommage à un « grand homme, leader visionnaire, serviteur dévoué du peuple, qui a marqué l’histoire de la nation par son engagement, sa sagesse, son courage et sa générosité».

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga informe sur le coût du hadj 2024 en s’appuyant sur un communiqué du gouvernement.

Selon ce communiqué publié par le journal, les candidats au pèlerinage à la Mecque devront débourser chacun 3 275 000 FCFA pour le hadj 2024.

Sur l’actualité internationale, le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga titre « Quelle sale mouche a bien pu piquer Macky Sall ? » pour s’interroger sur les raisons qui ont motivé le président sénégalais a décidé du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

Sur le sujet, le journal a recueilli les réactions de sénégalais vivants au Burkina. « C’est un mal nécessaire » estime Mor Sall, « Macky Sall n’a pas l’intention d’organiser les élections » affirme Adama Thiam et pour Pape Seck « les arguments avancés ne tiennent pas ».

Sur le même sujet, le journal Le Pays rapporte les propos de Abdou Latif Coulibaly sur RFI après sa démission de son poste de ministre, secrétaire général du gouvernement suite à la décision de report. « Il y a des moments de l’histoire où on ne doit pas se taire », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WJ/wis

 

Burkina : « Les services de la Clinique juridique sont gratuits et confidentiels », Dr Kassabo

BURKINA-JUSTICE-CLINIQUE-INTERVIEW-COORDONNATEUR

Burkina : « Les services de la Clinique juridique sont gratuits et confidentiels », Dr Kassabo

Ouagadougou, 06 fév. 2024 (AIB)-Le Coordonnateur de la Clinique juridique de l’Université Thomas Sankara, l’enseignant-chercheur, Dr Léon Dié Kassabo, a indiqué que les services offerts par la clinique juridique sont gratuits et bénéficient d’une garantie de confidentialité exclusive. Dr Kassabo, revient sur les enjeux de la structure, à travers une interview accordée à l’AIB.

 

Agence d’information du Burkina (AIB) : Une clinique juridique, cest quoi ?

Dr Léon Dié Kassabo : Il ne faut pas voir dans le sens de la médecine, mais ce nest pas aussi loin de là ! Une clinique juridique vise la formation pratique des étudiants de droit. On a estimé que les formations en amphithéâtre sont assez théoriques et de ce point de vue, on veut y associer une formation pratique qui va consister pour les étudiants de faire face à des cas réels, de les traiter et proposer des solutions.

AIB : Pourquoi avoir décidé de créer une clinique juridique ?

Dr Kassabo : Deux aspects ont milité dans ce sens. Cest une tendance aujourd’hui dans les universités. C’est une ancienne pratique dans certaines universités occidentales mais assez nouveau ou récent plus ou moins en Europe. En Afrique, cela s’enracine petit à petit et de ce point de vue, il ne faut pas rester en marge de cette tendance.

Deuxièmement, c’est contribuer à former de façon pratique les étudiants. On a estimé que la formation théorique est bien, mais elle a aussi ses limites. Aujourd’hui, il est difficile pour les étudiants de trouver des stages dans des cabinets ou dans des structures externes. Cela peut aider à la formation de l’étudiant mais aussi et surtout permettre à l’université de s’ouvrir sur la société, d’être en contact avec la population pour pouvoir les aider à résoudre leurs problèmes.

AIB : Qui travaille dans la clinique juridique ?

Dr Kassabo : D’abord ce sont les enseignants qui vont animer, qui seront les encadreurs au niveau de la clinique ensuite les étudiants seront des acteurs-clés dans l’animation. Ils vont étudier des cas et proposer des solutions qui seront examinées par les enseignants. Nous avons déjà entrepris des démarches pour faire intervenir les avocats, les magistrats et l’ensemble des auxiliaires de justice.

AIB : Combien coûtent les prestations ?

Dr Kassabo : Les conseils donnés par la clinique ne sont pas payants. Le service est totalement gratuit et bénévole. Cest pour accompagner la société et en même temps profiter renforcer la formation des étudiants. On ne paye rien en venant consulter à la clinique juridique.

Au-delà de la gratuité, il y a la confidentialité. Toutes les personnes vulnérables qui viendront dans cette clinique, la confidentialité est garantie. Nous garantissons la confidentialité exclusive des cas auxquels nous serons confrontés ou qui seront soumis à la clinique juridique. Une Charte sera élaborée et soumise à tout étudiant et à toute personne qui va intervenir en son sein.

AIB : Qui peut bénéficier des prestations de la clinique juridique ?

Dr Kassabo : Le premier objectif, ce sont les étudiants. Comme cette formation est pratique, bien évidemment ça va s’ouvrir sur la société.

Nous n’allons pas aller vers les entreprises pour conseiller, cela dépasse un peu nos compétences. Cest surtout orienter les personnes en difficulté qui n’ont pas les moyens pour aller devant une juridiction, qui peuvent venir pour solliciter les services et les conseils de la clinique, qui va les orienter vers les organes compétents. Un fonds d’assistance judiciaire a été mis en place au Burkina Faso. Nous allons les orienter vers ce fonds pour que leurs causes soient entendues par les instances compétentes.

AIB : Où se trouve la clinique juridique?

Dr Kassabo : La clinique juridique a son siège au sein de l’université Joseph Ki-Zerbo. Elle est déjà équipée, il reste à adapter les textes de l’université et l’intégrer dans son fonctionnement.

AIB : Avez-vous envisagé des campagnes de sensibilisation sur la clinique?

Dr Kassabo : Nous n’allons pas nous limiter seulement à la consultation à la clinique au sein de l’université. Nous allons aussi organiser des caravanes juridiques. Il s’agira pour la clinique, d’aller vers les personnes vulnérables, les personnes déplacées internes et toute personne qui aura besoin de nos services. Nous allons aller les rencontrer dans leur environnement pour échanger, les orienter, les sensibiliser ou leur donner des informations sur leurs droits.

AIB : Avez-vous des partenaires qui vous accompagnent ?

Dr Kassabo : Pour le moment, ce nest pas totalement fonctionnel mais nous avons approché quelques partenaires. L’université va prendre en charge le fonctionnement. Nous avons échangé avec la Cour de justice de l’UEMOA pour voir dans quelles mesures nous pouvons opérationnaliser un projet ou une activité avec l’UEMOA dans le cadre de la promotion du droit communautaire. Nous avons également pris langue avec le Barreau et nous avons rencontré le Bâtonnier pour signer une Convention qui va permettre l’intervention des avocats. Nous avons rencontré le ministère de la Justice, les magistrats, pour aller dans le même sens. Il y a certaines ONG qui ont été approchées notamment le PNUD qui est un organe subsidiaire des Nations Unies.

Agence dinformation du Burkina

Propos recueillis par Haoua BABA et Désiré NIKIEMA

Fête du Printemps de Chine : L’évènement sera diffusé le 9 février prochain

Burkina-Coopération-Chine-Fête

Fête du Printemps de Chine : L’évènement sera diffusé le 9 février prochain

Ouagadougou, 6 fév. 2024 (AIB)- Le gala de la Fête du Printemps de la Chine sous le nom de « Chunwan » sera diffusé le 9 février prochain dans plus de 100 villes chinoises et 34 pays de cinq continents, a appris mardi, l’AIB.

Le gala de la Fête du Printemps, également connu sous le nom de « Chunwan », est diffusé en direct chaque année depuis 1983. Cette année, l’événement sera diffusé le 9 février, à la veille du Nouvel An chinois.

Il sera retransmis sur plus de 100 écrans extérieurs à ultra-haute définition dans plus de 100 villes chinoises et sur plus de 3 000 écrans publics dans 34 pays de six continents.

Le gala est considéré comme un symbole culturel majeur des célébrations traditionnelles du Nouvel An lunaire en Chine.

Le gala de la Fête du Printemps 2024 de China Media Group (CMG) constitue une importante plateforme pour promouvoir l’innovation intégrée « idées + art + technologie » et un « dîner de réveillon » avec un plaisir audiovisuel immersif et un sens de la technologie pour le public.

Le gala de cette année introduit de manière innovante le mode de production cinématographique PV (production virtuelle), créant un système de production ultra-haute définition RE (réalité étendue) + fusion physique et virtuelle PV.

Grâce à de nouvelles techniques de tournage telles que le story-board dynamique et les liens entre ombres et lumières virtuelles et physiques, le système transformera le studio en un espace virtuel et physique magnifique et réaliste.

Pour la première fois, un système immersif d’interaction scénique a été déployé dans le studio du gala, qui peut recueillir tous les aspects des mouvements des acteurs en ultra-haute définition, capturer les moments merveilleux des programmes et fournir au public une perception visuelle unifiée grâce à la production AI et au rendu artificiel en temps réel.

Le studio est équipé de centaines d’écrans LED et d’un système de gestion et de contrôle vidéo ultra-haute définition développé par l’entreprise elle-même. Ils permettent des transitions fluides entre les scènes pendant le gala. Le studio dispose également d’un total de 1 462 lumières de scène, ce qui constitue un record historique.

Les chaînes en anglais, espagnol, français, arabe et russe de CGTN, ainsi que les plateformes de nouveaux médias en 68 langues, diffuseront le gala dans le monde entier, avec plus de 1 500 médias dans plus de 200 pays et régions.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/bz

Houet/40 ans de la Bank of Africa : L’institution reconnaissante des clients de l’Ouest 

BURKINA-HOUET-ECONOMIE-BANKOFAFRICA-CELEBRATION

Houet/40 ans de la Bank of Africa : L’institution reconnaissante des clients de l’Ouest 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Dans le cadre de la commémoration des 40 ans de son existence, le groupe Bank of Africa (BOA) a organisé une soirée de reconnaissance à ses clients de l’Ouest, le vendredi 2 février 2024 à Bobo-Dioulasso. A l’occasion, 150 entreprises, associations et particuliers ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur constance, fidélité et confiance à BOA Burkina.

Après la « semaine client » tenue à Ouagadougou du 22 au 27 janvier dernier, la Bank of Africa (BOA) était à Bobo-Dioulasso le vendredi 2 février 2024 pour une soirée d’hommage à ses clients du grand Ouest.

Cette soirée de reconnaissance rentre dans le cadre de la commémoration des 40 ans d’existence du groupe BOA.

Pour leur fidélité, leur constance, et leur confiance à la marque BOA Burkina, 150 entreprises, associations, et particuliers ont été distingués sur la base de leur « forte contribution » à la construction de la banque depuis sa création en 1984 au Mali.

Ainsi, ils ont reçu des attestations de reconnaissance et des gadgets de la banque au cours de cette soirée d’hommage.

Aux dires du représentant du directeur général de BOA, Christian Zongo, par ailleurs directeur général adjoint en charge de l’exploitation de BOA Burkina, la soirée de distinction a permis à la banque de marquer une halte et de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour scruter les forces et les faiblesses quarante années après.

« Sans vous (ndlr les clients), les quelque 600 agents de la marque BOA de la zone Ouest ne sont rien.

Il était de bon ton que 40 ans après nous marquions un arrêt pour voir ensemble ce qui a marché, et ce qui ne l’a pas été », a justifié, Christian Zongo la tenue de cette soirée.

Par cette commémoration, a-t-il indiqué, la banque entend se questionner sur l’amélioration des conditions de prise en charge de sa clientèle du Pays des Hommes intègres.

Dans les perspectives, la banque prévoit s’orienter vers les petites et moyennes entreprises et les petites et moyennes industries (PME/PMI).

« Nous avons au cœur de notre stratégie la satisfaction du client. Au-delà de la satisfaction du client, nous avons toute cette offre de produits et de services qui accompagnent le développement et les activités de nos partenaires. Aussi avons-nous une offre digitale très innovante avec des produits qui doivent faciliter le quotidien de notre clientèle », a indiqué M. Zongo.

Client de BOA en 1999, un an après son implantation au Burkina Faso, Aboubacar Toguyeni est ravi d’être sélectionné parmi la centaine de clients pour cette soirée de reconnaissance.

« La banque a ouvert ses portes au Burkina Faso en 1998, et je suis client depuis 1999. C’est donc une grande joie pour moi qu’elle puisse reconnaitre ma fidélité. Si la banque a grandi, c’est parce qu’il y a des clients fidèles. Nous sommes ravis qu’elle ait organisé cette soirée en notre hommage, et nous lui souhaitons bon vent », s’est satisfait Aboubacar Toguyeni.

Ce sont aussi des sentiments de joie qui animent Salamata Aboubacar Sidik, partenaire de BOA, après avoir reçu son attestation de reconnaissance de fidélité à la banque.

« Nous sommes très émerveillés parce que c’est grâce à nous que cette banque a eu ces 40 ans aujourd’hui. Nous ne pouvons que remercier cette banque pour tout ce qu’elle fait pour ses clients. Nous en sommes émus, et espérons faire beaucoup plus d’autres affaires avec elle dans les années à venir », a soutenu Salamata Aboubacar Sidik.

Né au Mali il y a 40 ans, le groupe Bank of Africa est implanté dans 19 pays d’Afrique ainsi qu’en France à travers un réseau de 17 banques commerciales, une société holding, 2 holdings régionales, une société d’investissements, 2 filiales d’assistance technique, 2 autres sociétés de traitement et d’assistance informatique, et d’un bureau de représentation à Addis Abeba.

Agence d’information du Burkina

KF-LZ/hb/bz

Sénégal : Macky Sall obtient un bonus de 10 mois

Sénégal : Macky Sall obtient un bonus de 10 mois

 

Ouagadougou, 6 février 2024(AIB)-La présidentielle au Sénégal initialement prévue le 25 février a été reportée au 15 décembre 2024, a voté l’Assemblée nationale, prorogeant ainsi le mandat de Macky Sall de 10 mois.

 

Le 3 février 2024, Macky Sall a annoncé un report de la présidentielle pour dit-il, permettre à l’Assemblée nationale d’enquêter sur les soupçons de corruption qui pèsent sur des juges constitutionnels, après le recalement de certains candidats dont Karim Wade.

 

Pour le chef de l’État sortant, il est important de vider cette saisine, afin d’organiser des élections libres, inclusives, transparente et dans un climat de paix.

 

Cependant dès le lendemain de son annonce, des heurts ont débuté dans la capitale Dakar par le fait de citoyens qui crient à la dictature.

 

Dès mesures telles que la restriction de l’internet, de la vente de carburant et de la circulation des motos, ont été décidées à Dakar pour endiguer les contestations.

 

La CEDEAO et l’Union africaine avaient également exhorté les autorités sénégalaises à organiser les élections dans les meilleurs délais.

Agence d’information du Burkina

CAN 2023 : « cette compétition est la meilleure CAN de tous les temps », selon les experts de la CAF

FOOT-BFA-CIV-AFR-SPORT-CAF-CAN2023

CAN 2023 : « cette compétition est la meilleure CAN de tous les temps », selon les experts de la CAF

Abidjan, 6 fév. 2024 (AIB) – Le président de la commission technique du groupe d’étude technique de la Confédération africaine de football (CAF) Raoul Chipenda a déclaré lundi au cours d’une conférence de presse à Abidjan que la 34e Coupe d’Afrique des nations de football Côte d’Ivoire 2023 « est la meilleure de tous les temps ».

« Je pense que cette compétition est la meilleure CAN de tous les temps en raison des résultats, des surprises  et des buts qui sont marqués dans les dernières minutes », a déclaré le président de la commission technique du groupe d’analyse de la CAN Raoul Chipenda.

Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse de restitution des travaux de la commission technique de la CAN au centre principal de médias au palais de la culture d’Abidjan. Pour lui, dans cette CAN, « les joueurs n’ont pas peur de se battre jusqu’à la dernière minute. Les coaches jouent un rôle importants ».

Cette rencontre qui a réuni des experts et légendes du football africain a permis de donner les statistiques de la compétition. Ils ont observé qu’au stade des quarts de finale, « les huit équipes de la dernière édition ne sont pas en Côte d’Ivoire. 60% des joueurs viennent de l’Europe, Afrique, 20%. La Ligue française bien représentée et 39 joueurs évoluant en Afrique. La moyenne d’âge est de 28. Les plus jeunes équipes sont la Côte d’Ivoire et la Gambie. Le Système utilisé par les entraîneurs est le 4-3-3 flexible ».

L’ancien gardien de but des Lions indomptables du Cameroun Joseph Antoine Bell a salué la performance des derniers remparts dans les équipes. « On a cru qu’on pouvait mépriser le gardien de but. Le gardien de but est le premier joueur auquel pense un entraîneur. En 93, la FIFA a organisé un task-force pour mettre le gardien en avant. Nos gardiens de but peuvent aujourd’hui rivaliser avec les gardiens du monde entier. Un travail spécifique est fait pour implémenter la tactique de jeu. Les gardiens sont en plénitude de leurs moyens à cette compétition. Ils sont le prolongement de l’entraîneur sur  le terrain », a-t-il dit, ajoutant que « cette compétition est vraiment le sommet ».

Pour le groupe d’étude, « on vit une compétition exceptionnelle en Côte d’Ivoire. Le gap entre les équipes est en train de se réduire. La qualité des entraîneurs. Il y a dans leur coaching, un réel impact, des équipes plus disciplinées, plus consistantes dans leurs plans de jeu. Ce qui faisait défaut de par le passé. Les staffs techniques utilisent les outils pour analyser les performances des joueurs ».

Selon Raoul Chipenda, « une de nos préoccupations à ce tournoi était le climat et la température. Nous avons des idées claires pour apprécier cela. Si la température passe à 28 degrés, nous avons une pause rafraîchissement. Dans les conditions extrêmes, nous pouvons avoir deux pauses par mi-temps. Heureusement, cela n’est pas arrivé. »

Le Groupe d’étude technique de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF Côte d’Ivoire 2023 a donné les chiffres, le bilan, les aspects techniques du tournoi. L’équipe technique a travaillé tous les jours, avec des outils pour donner les éléments au département technique.

La CAN Côte d’Ivoire 2023 qui joue ses demi-finales à partir de demain 7 février, a débuté le 13 janvier dernier pour se terminer le 11 février prochain avec la finale au stade Alassane Ouattara d’Ebempé d’Abidjan. C’est le Sénégal éliminé qui est le détenteur du titre de la 33e édition.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Montée des couleurs tournante dans la commune de Laye : Tracer le chemin pour la jeune génération

Montée des couleurs tournante dans la commune de Laye

 Tracer le chemin pour la jeune génération

Le préfet, Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune rurale de Laye, Seydou Millogo a présidé la montée des couleurs le lundi 5 février 2024 à l’école primaire publique Boulala dans la commune de Laye. Une initiative qui a permis aux autorités administratives et aux ressortissants du village de partager avec les élèves des valeurs pour faire d’eux, des Burkinabè dignes.

La tradition de la montée mensuelle et tournante des couleurs dans la commune de Laye a été respectée. Le village de Boulala qui a accueilli la cérémonie solennelle ce lundi 5 février 2024 a été une tribune pour les ressortissants et les autorités administratives de montrer la voie patriotique et civique aux jeunes élèves de l’école de Boulala. Pour l’occasion, élèves, les populations, le corps enseignant ainsi que les corps constitués ont chanté à l’unisson l’hymne de la victoire.

Pour cette rencontre mensuelle, les ressortissants du village ont tracé la voie pour faire des élèves issus de cette école, des hommes responsables, civiques et qui portent en eux ; l’amour de leur patrie dans le cœur. En effet, l’espace dédié au drapeau ainsi que le mat ont été aménagés et décorés aux couleurs nationales pour montrer aux enfants toute l’importance du drapeau.

Pour le directeur de l’école, Adama Ouédraogo la montée des couleurs nationales avec les élèves ainsi que les autorités revêtent une importance pour l’amour que l’on développe pour son pays. «  Cette éducation par l’exemple est unique, symbolique et porteur de germe pour que les enfants soient de vrais burkinabè dans le vrai sens. Cet espace aménagé par les fils du village conduite par le Pr Elie Kabre et Etienne Kabré permettra d’enseigner le beau, l’amour de la patrie, la protection du bien commun et la culture du travail bien fait. » a indiqué M. Ouédraogo.

Les ressortissants du village de Boulala ont insisté que la construction d’une nation passe par la culture du civisme, le patriotisme et le respect des couleurs nationales. Pour les ressortissants, le Pr Elie Kabré et Etienne Kabré l’initiative de faire des élèves des citoyens complets de demain est porteuse d’espoir. Le Préfet, PSD de Laye a rappelé pour sa part que cette tournée mensuelle de montée des couleurs dans les villages est tout un symbole. La culture du civisme et du patriotisme chez les élèves ainsi qu’au sein de la population est la voie pour construire une nation forte. Il a par ailleurs félicité les ressortissants pour avoir accompagné cette initiative, car leur contribution dans la construction d’une génération de patriote et civique va sans doute impacter et inspirer les autres villages qui recevrons la visite des corps constitués de la commune.

Moussa CONGO

 

Concertations provinciales du Tuy : Les femmes formulent leurs doléances à Houndé  

Concertations provinciales du Tuy

Les femmes formulent leurs doléances à Houndé

Houndé, (AIB)- Le Secrétaire général de la province, Bassidiki Ouattara a présidé, le vendredi 2 février 2024, à Houndé, la rencontre de concertations provinciales du Tuy. A l’occasion, les femmes ont formulé leurs doléances en vue de renforcer leur autonomisatio

Des rencontres de concertations provinciales et des conférences régionales ont lieu en prélude au 7e forum national des femmes et la 167e journée internationale de la femme au Burkina qui se tiendra sous le thème : <<Promotion de l’entreprenariat communautaire : quelle contribution des femmes ?>> Dans la province du Tuy, les femmes se sont concertées sur leurs préoccupations, le vendredi 2 février 2024 à Houndé. Les travaux de concertations ont été présidés par le Secrétaire général de la province (SGP), Bassidiki Ouattara, représentant le Haut-commissaire du Tuy. Selon le SGP cette rencontre a pour objectif de recueillir les préoccupations des femmes en vue de renforcer leur autonomisation. Il s’est agi pour les femmes de formuler trois (3) doléances que nous allons transmettre à l’autorité régionale a-t-il indiqué. Au cours de la rencontre, d’abord, la direction provinciale en charge de l’action humanitaire du Tuy a présenté le bilan du 6e forum national des femmes tenu en 2020 qui a été suivi d’échanges. Ensuite, les femmes ont échangé sur leurs préoccupations dont la synthèse a permis de formuler les trois (3) doléances qu’elles ont unanimement adopté. Ces doléances ont trait à la construction d’une maison de la femme et un centre de transformation des produits agricoles non ligneux dans chaque commune, la facilitation des conditions d’accès aux crédits et à la terre des femmes et la formation des femmes en entrepreneuriat et gestion des ressources humaines et financières.

Au sortir de la rencontre, le SGP Bassidiki Ouattara, s’est dit satisfait au regard de la qualité des échanges. Il a, par ailleurs, salué la forte participation des femmes aux échanges qui dénote de l’intérêt de l’activité.

Pour sa part, la coordinatrice provinciale des femmes du Tuy, Aminata Lamien a jugé les échanges <<très fructueux >>. Elle a salué la mobilisation des femmes et les a exhorté à persévérer dans le travail notamment l’entrepreneuriat.

Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

Gourma : A la recherche d’un bébé volé il y a près d’un mois

Gourma : A la recherche d’un bébé volé il y a près d’un mois

Fada N’Gourma 5 fév.2024 (AIB)-Des Fadalais sont toujours à la recherche d’un nouveau-né, volé il y a près d’un mois par une inconnue dans un centre de santé, a appris l’AIB.

Le 8 janvier 2024 aux environs de 13 heures, une femme a utilisé la ruse pour voler le bébé d’une autre qui venait d’accoucher dans un centre de santé de Fada N’Gourma.

En effet, pendant que la maman attendait des soins, la voleuse qui s’est montrée très gentille, a proposé à l’accompagnante de prendre le bébé, le temps qu’elle aille se chercher à manger.

Mais au retour de l’accompagnante, la bonne samaritaine et le bébé avaient disparu.

Le hic, c’est qu’au moment des faits, la voleuse s’était revêtue d’un voile intégral rendant son identification difficile.

Des témoins affirment avoir vu une femme très accueillante, répondant à la description, roder dans ledit centre de santé, plusieurs jours avant le vol.

Mais près d’un mois après, malgré les recherches, la dame demeure toujours introuvable, selon les sources de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

ATTENTION : photo d’archive et d’illustration

Dernières publications