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Burkina : La police épingle 18 personnes pour détournement d’engrais subventionnés par l’Etat dans la région de l’Est

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Burkina : La police épingle 18 personnes pour détournement d’engrais subventionnés par l’Etat dans la région de l’Est

Ouagadougou, 06 mars (AIB) – Suite à des dénonciations, la police judiciaire a interpelé 18 personnes dont 10 agents du ministère de l’Agriculture et 8 commerçants, dans une affaire de détournement d’engrais destinés aux producteurs de la région de l’Est.

Le chef de service régional de la police judiciaire de l’Est, Zakaria Traoré, au cours d’un point de presse a expliqué que 723 sacs d’une valeur de plus de 21 millions FCFA, ont été saisis, après enquête et suite à des cas de dénonciations de vente d’engrais subventionnés par l’Etat au grand marché de Fada N’Gourma notamment.

Selon l’officier de police, le mode opératoire des détourneurs consiste à rassembler des cartes d’identité de quidams qui seront utilisées comme celles de producteurs demandeurs d’engrais. D’autres acteurs et complices permettent ensuite de soutirer les intrants agricoles puis de les vendre à un prix plus élevé au marché.

Cette interpellation a été rendue possible grâce au système de contrôle mis en place par le ministère de l’Agriculture, a rappelé le directeur général des productions végétale, Prosper Zemba.

«Après notre diagnostic, nous avons mis en place un système de suivi, avec un numéro vert qui a permis de collecter un certain nombre d’informations que nous avons portées aux autorités judiciaires de Fada», a-t-il dit.
Le gouvernement burkinabè est engagé dans une offensive agro-pastorale pour permettre au pays d’atteindre au plus vite l’autosuffisance alimentaire et renforcer la résilience de la population face aux attaques terroristes.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Les pratiques coutumières et traditionnelles seront célébrées chaque 15 mai

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Burkina : Les pratiques coutumières et traditionnelles seront célébrées chaque 15 mai

Ouagadougou, 6 mars 2024 (AIB) – Le gouvernement a institué la célébration des pratiques coutumières et traditionnelles chaque 15 mai, journée déclarée fériée pour réaffirmer la laïcité de l’Etat et de permettre à la religion traditionnelle de retrouver sa place dans la société.

« Désormais, toutes les journées de 15 mai seront consacrées à la commémoration de nos coutumes et traditions », a indiqué le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi.
Selon le ministre en charge des affaires religieuses, Emile Zerbo, le décret vise à réaffirmer la laïcité de l’Etat et de permettre à la religion traditionnelle de retrouver sa place dans la société.

« Le 15 mai est désormais déclaré férié », a ajouté M. Zerbo
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Immobilier au Burkina: En attendant la restructuration des « non-lotis » (Papier d’angle)

Immobilier au Burkina: En attendant la restructuration des « non-lotis » (Papier d’angle)

Ouagadougou, 6 mars 2024 (AIB)-Une enquête parlementaire sur l’immobilier au Burkina Faso est en vue. En effet, le jeudi 29 février 2024, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté une résolution portant création d’une commission d’enquête parlementaire sur le passif de la promotion immobilière.

Pendant une période de deux mois, cette commission d’enquête parlementaire devrait permettre de dresser un état des lieux de la promotion immobilière dans notre pays, renseigne le document de l’ALT.

Cette commission parlementaire devrait recenser et classer les dossiers en cours relatifs à l’entrée en vigueur de la loi sur la promotion immobilière, votée en juin 2023.

Aussi, toujours selon l’ALT, «il reviendra à cette commission d’estimer les impôts et taxes dus, de proposer un plan pour régler les problèmes passés, et de déterminer les responsabilités des différents acteurs, y compris celles de l’État».

L’adoption de cette résolution intervient deux années après l’annonce, par le gouvernement burkinabè, d’un programme de restructuration des habitats spontanés communément appelés non-lotis.

En effet, en septembre 2021, le ministère en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat avait présenté aux journalistes et à la société civile, ledit programme. Ce projet, avait-on annoncé, a pour ambition d’aménager quatorze localités des treize chefs-lieux de régions du Burkina et celle de Pouytenga.

Plus de deux ans après l’annonce de cet ambitieux programme, les habitants des non-lotis attendent toujours, impatiemment, de voir sa concrétisation. Surtout qu’il a été avancé que cette restructuration devrait améliorer leurs cadres de vie.

Des explications, il ressort que «la restructuration dont il est question vise à aménager, à créer un cadre de vie agréable dans des espaces déjà habités et qui sont difficilement accessibles».

En termes clairs, le représentant du ministère en charge de l’habitat avait déclaré que dans le cadre de ce projet, «les zones concernées vont bénéficier d’un niveau de viabilisation, notamment la construction de routes, la fourniture en électricité et en l’eau potable, l’installation d’équipements et bien d’autres commodités, afin de garantir les conditions de vie décentes à ces populations».

Si telle est l’objectif humanitaire du programme, mais pourquoi traine-t-on pour le rendre effectif ? Est-on tenté de se demander.

La mobilisation des ressources financières nécessaires pourrait expliquer la lenteur dans la mise en œuvre du programme de restructuration des non-lotis. A ce sujet, l’on avait déclaré qu’une enveloppe de 882 milliards 956 millions 154 mille 080 francs CFA devrait être mobilisée.

Pour récolter ces fonds, le ministère, en plus de sa contribution, avait demandé l’accompagnement du secteur privé et des Partenaires techniques et financiers (PTF).

Ainsi, il est attendu 60% comme part contributive du secteur privé, des PTF et les 40% devraient être supportés par l’Etat et les résidents, soit 20% pour chacune des deux parties.

Dans un contexte où la mobilisation des ressources est orientée à juste raison vers la lutte contre le terrorisme, l’on comprend aisément que le programme soit mis en attente, mais sûrement pas aux oubliettes.

Il convient de signaler qu’avec l’annonce de la restructuration, certains résidents des non-lotis sont inquiets et un peu freinés dans leur élan d’améliorer leur cadre de vie. Ils évitent, par exemple, pour ceux qui sont sceptiques, d’utiliser les matériaux définitifs pour les constructions, car ne sachant pas que leur habitat est situé dans l’emprise d’une voie.

SI l’enquête parlementaire annoncée aborde la question, elle permettra de rassurer les millions de citoyens visés par le programme de restructuration des non-lotis. L’on avait annoncé au moment de sa présentation, que cette opération de restructuration devrait toucher au total 4 380 800 habitants sur une superficie de 21 904 hectares. Des chiffres pas du tout négligeables.

Agence d’Information du Burkina

Alban KINI (alban_kini,@yahoo.fr)

Burkina Faso : Un nouveau foyer de grippe aviaire découvert et éteint à Ouagadougou

Burkina Faso : Un nouveau foyer de grippe aviaire découvert et éteint à Ouagadougou

 

Ouagadougou 6 mars 2024(AIB)-Le Ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié a annoncé mercredi dans un communiqué l’apparition d’un nouveau foyer de grippe aviaire qui a aussitôt été éteint à Ouagadougou.

Dans un communiqué de presse, le Ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié a informé à travers un communiqué en date du 6 mars 2024, de l’apparition de nouveaux cas de grippe aviaire le 1er mars dernier à Ouagadougou.

Cependant, la note précise qu’à la date du 23 janvier 2023, tous les foyers étaient entièrement éteints et les déclarations d’infection ont été levées dans les régions.

Alors que le Burkina Faso a entamé le processus d’auto déclaration de pays indemne, lit-on dans le communiqué, un nouveau foyer est apparu le 1er mars 2024 au secteur 23 de l’arrondissement 5 de la commune de Ouagadougou, province du Kadiogo, région du centre.

La réaction des vétérinaires a permis de mettre en œuvre des mesures de riposte adéquates qui ont conduit à l’éteinte du foyer.

Le Ministre appelle toutefois, les éleveurs à la vigilance maximale, au regard de la gravité de la maladie.

Il rassure par ailleurs que les mesures idoines ont été prises pour la surveillance dudit foyer en vue de d’endiguer toute résurgence de la maladie et prévenir l’apparition d’éventuels nouveaux foyers.

Aussi, invite-t-il , les acteurs de la filière avicole et l’ensemble des populations à signaler dans les meilleurs délais, tout constat de mortalité massive d’oiseaux domestiques et sauvages aux services compétents.

En rappel, un foyer de grippe aviaire avait occasionné la mortalité de 681 450 volailles dans 12 régions du pays en 2022.

Agence d’Information du Burkina

Burkina: cinq personnes mortes dans un crash d’aéronef

Burkina: cinq personnes mortes dans un crash d’aéronef

Diapaga, 6 mars 2024(AIB)- Cinq personnes ont été tuées mercredi et deux autres blessées, dans un crash d’aéronef à Diapaga à l’Est du Burkina, a appris l’AIB sur les lieux.

Selon les témoignages recueillis par l’AIB, l’avion a raté son décollage et a fini dans un arbre.

L’appareil appartient à la compagnie Lead Air qui rallie Ouagadougou à Diapaga depuis près de trois mois.

On rappelle que l’axe Fada N’Gourma -Diapaga est difficile d’accès à cause de l’insécurité.

L’armée organise régulièrement des convois de ravitaillement et de transport au profit des populations.

Agence d’information du Burkina

Arabie Saoudite : L’Organisation de la coopération islamique appelle à une augmentation du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient 

Arabie-Saoudite-OCI-Coopération-Palestine-Réfugiés

Arabie Saoudite : L’Organisation de la coopération islamique appelle à une augmentation du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient 

Ouagadougou, 6 mars 2024 (AIB)-Le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), M. Hissein Brahim Taha, a appelé mardi, dans un communiqué parvenu à l’AIB, tous les pays à accroître le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Selon M. Hissein Brahim Taha, l’accroissement du financement permettra de continuer à jouer un rôle vital dans la fourniture de services humanitaires et essentiels aux réfugiés palestiniens, et contribuer à renforcer la stabilité dans la région.

Le Secrétaire général a indiqué que l’augmentation du financement de l’UNRWA confirmerait l’engagement de la communauté internationale à protéger les droits des réfugiés palestiniens et sa responsabilité d’apporter une solution juste à leur problème.

 

Cet appel a été lancé dans sa déclaration lors de la séance d’ouverture de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, tenue le mardi 05 mars 2024 au siège de son secrétariat général à Djeddah. Un communiqué de presse de cette séance est parvenue à l’AIB.

M. Hissein Brahim Taha a souligné que la réunion se tient à la lumière de l’escalade de l’agression israélienne en cours, «qui viole toutes les normes, lois et normes internationales et commet d’horribles massacres, crimes de guerre et crimes contre l’humanité, dont le dernier en date a été le ciblage de centaines de civils alors qu’ils attendaient de recevoir une aide alimentaire».

Il a souligné que «ces crimes ont jusqu’à présent coûté la vie à plus de 30 000 civils palestiniens, blessés près de soixante-dix mille personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et déplacé près de deux millions de Palestiniens à l’intérieur de la bande de Gaza».

M. Hissein Taha a remercié les participants à la session extraordinaire, qui a des connotations politiques essentielles, en particulier l’accent mis sur la place centrale de la question palestinienne.

Il a également remercié les États membres qui ont appelé à cette réunion pour renforcer et coordonner les efforts entrepris par l’OCI dans la mise en œuvre de la résolution du Sommet extraordinaire arabo-islamique organisé par l’Arabie saoudite à Riyad le 11 novembre 2023.

 

Le Secrétaire général a confirmé le succès des efforts du Groupe de contact ministériel arabe et islamique issu du Sommet, y compris les visites qui ont ciblé des pays influents, en particulier les États membres du Conseil de sécurité de l’ONU et les organisations internationales.

 

Le Secrétaire général a également indiqué l’activation de l’unité de surveillance des médias créée en vertu de la résolution du Sommet en lançant une fenêtre sur le site Web de l’OCI qui publie tous les documents médiatiques.

Il a également entamé une coordination avec les États membres pour activer l’observatoire juridique mis en place dans le cadre de la résolution du Sommet, en formant un comité interne de suivi.

M. Hissein Taha a expliqué que le Secrétariat général, ainsi que 25 États membres, ont soumis des informations écrites à la Cour internationale de Justice et ont participé aux plaidoiries qui ont eu lieu du 19 au 26 février 2024, concernant les conséquences juridiques découlant de «l’occupation par Israël de la terre palestinienne depuis 1967 et de sa violation continue du droit du peuple palestinien à l’autodétermination».

La séance d’ouverture a été marquée par les discours de Mohamed Marzouk, ministre des Affaires étrangères de la République islamique de Mauritanie, président de la réunion, de Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan, ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, président de la session actuelle du Sommet islamique, et de Riyad Al-Maliki, ministre des Affaires étrangères de l’État de Palestine.

Agence d’information du Burkina

WIS/no

Ganzourgou/Montée des couleurs : Le SG de la province invite les élèves au civisme

Le secrétaire général de la province a félicité les enseignants pour le travail qu’ils abattent.

Ganzourgou/Montée des couleurs : Le SG de la province invite les élèves au civisme

Zorgho, (AIB)- Le secrétaire général (SG) de la province du Ganzourgou, Harouna Karambiri, a présidé le mardi 5 mars 2024, la montée des couleurs à l’école Kambambori « A » de Zorgho. Il a, au nom de Mme le haut-commissaire, encouragé les enseignants et invité les élèves au sens du civisme.

C’est devenu maintenant une coutume à Zorgho. En effet, chaque premier mardi du mois, les directeurs et chefs de services provinciaux se rendent dans un service pour cette cérémonie symbolique. Ce mois-ci, conformément à l’annonce de la haut-commissaire le mois précédent, l’école Kambambori « A » a eu l’honneur d’accueillir cette tradition.

Sous la présidence du secrétaire général de la province, Harouna Karambiri, représentant Madame la haut-commissaire, et en présence d’une foule impressionnante composée d’élèves, d’enseignants, de membres du personnel de la Circonscription d’éducation de base de Zorgho, de la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou, ainsi que de tous les directeurs et chefs de service, le rituel s’est déroulé avec une solennité exemplaire.

Le secrétaire général de la province a exprimé l’objectif de cette initiative, soulignant qu’il s’agit non seulement d’encourager les enseignants dans leur noble mission mais aussi d’inculquer aux enfants le respect des couleurs, symboles de notre nation. Il s’est particulièrement réjoui de l’exécution de l’hymne national par les élèves et a tenu à féliciter les enseignants pour leur dévouement quotidien.

La présence des autorités à la montée des couleurs à l’école Kambambori « A » insuffle un sens du patriotisme aux élèves.

Le chef de la Circonscription d’éducation de base de Zorgho, Raogo Jean Claude Ouédraogo, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour cette initiative louable. Selon lui, cette action marque profondément les enfants et contribuera à la culture du civisme. Pour lui, le civisme, plus qu’un simple mot, est un comportement à incarner au quotidien.

Pour mémoire, l’école Kambambori « A » a une histoire riche, ayant été créée en 1929. Elle a porté différentes appellations avant d’être baptisée du nom de son premier directeur lors de son 80e anniversaire. Actuellement dirigée par Maliki Daouda Guiro, elle occupe une place prépondérante dans le paysage éducatif de la province, comme l’a souligné son directeur.

Cette montée des couleurs à l’école Kambambori « A », symbole d’une communauté éducative unie et déterminée à inculquer les valeurs fondamentales aux tout-petits, restera gravée dans les mémoires des écoliers.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

Gnagna/ 167e journée internationale de la femme : Début des activités par une journée de salubrité

Gnagna/ 167e journée internationale de la femme : Début des activités par une journée de salubrité

Bogandé, 06 mars 2024 (AIB)- Les femmes de la province de la Gnagna ont marqué, mercredi 6 mars 2024, le top départ des activités entrant dans le cadre de la commemoration de la 167e journée internationale de la femme par une journée de salubrité. Plusieurs lieux publics ont été nettoyés .

La Coordination provinciale des femmes de la Gnagna a organisé le 06 mars 2024, une journée de salubrité dans certains lieux publics de la ville de Bogandé. Cette activité selon les organisatrices marque le début des activités entrant dans de cadre la commemoration de la 167e journée internationale de la femme prévue pour le 8 mars prochain.

Du grand marché en passant par le siège des groupes d’auto-défense kolgweogo, le haut commissariat puis la gendarmerie, tous ses lieux ont été débarrassés de leurs ordures grâce aux coups de balais et de râteaux des femmes de la Gnagna réuni au sien de la coordination provinciale des femmes .

La suite des activités prévoit entre autres une rue marchande et une séance d’aérobic le jeudi 7 mars. La journée du 8 mars 2024 est réservée à une collecte de poche de sang au plateau omnisports de Bogandé au profit des banques de sang.

Agence d’Information du Burkina

Trump grand gagnant de la journée électorale du « Super Tuesday »

Trump grand gagnant de la journée électorale du « Super Tuesday »

Washington, États-Unis

Donald Trump est quasiment assuré d’un match retour avec Joe Biden après sa victoire triomphale lors des primaires du « Super Tuesday » face à sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley.

L’ancien président (2017-2021) et candidat à l’élection de novembre a raflé quasiment tous les Etats – 13 sur 15 pour le moment – en jeu mardi lors de cette grande journée électorale. Parmi eux la Californie, la Caroline du Nord, le Texas et l’Alaska.

Entouré de ses partisans réunis dans sa luxueuse résidence de Floride, Donald Trump a salué « une soirée formidable, une journée incroyable ».

Il n’a pas mentionné une seule fois Nikki Haley, la dernière républicaine à lui barrer la route vers l’investiture de son parti, consacrant toutes ses attaques à son rival probable à l’élection présidentielle, l’actuel président Joe Biden.

La quinquagénaire a toutefois privé Donald Trump, 77 ans, d’un grand chelem en remportant le Vermont, un Etat peu peuplé frontalier du Canada.

Les résultats de la dernière primaire républicaine, dans l’Utah, devraient être connus dans la nuit de mardi à mercredi aux Etats-Unis.

– « Détruire notre démocratie » –

Côté démocrate, le président Joe Biden, 81 ans, brigue un second mandat et ne fait face à aucune opposition sérieuse.

Il a sans surprise remporté mardi tous les Etats en jeu pour son parti, concédant une défaite anecdotique à un illustre inconnu dans les Samoa américaines, territoire du Pacifique.

Déjà lancé, lui aussi, vers son duel attendu avec Donald Trump, Joe Biden a assuré que son rival était « déterminé à détruire notre démocratie », l’accusant d’être « focalisé sur sa propre revanche et sa vengeance, pas sur le peuple américain ».

Le match retour de 2020, qui n’enthousiasme pas les Américains selon les sondages, est quasiment confirmé, même si la course chez les républicains n’est pas formellement terminée.

Depuis le 15 janvier et en dépit de ses ennuis judiciaires, Donald Trump a remporté presque toutes les primaires organisées par son parti.

Nikki Haley, son ancienne ambassadrice à l’ONU, se pose comme la candidate qui saura rétablir la « normalité » face au « chaos de Trump ». Mais la plupart des électeurs républicains font la sourde oreille à son plaidoyer.

Restera-t-elle dans la course après ses mauvais résultats?

La candidate ne s’est pas exprimée mardi soir, alimentant les spéculations sur son avenir.

Dans un communiqué, son équipe de campagne a toutefois estimé qu’il existait encore « un grand nombre d’électeurs républicains exprimant de profondes inquiétudes vis-à-vis de Donald Trump ».

– « Dernier debout » –

A la soirée organisée chez M. Trump en Floride, la victoire finale de ce dernier ne faisait aucun doute.

Dans la salle de bal de Mar-a-Lago, sous les immenses lustres et les ornements dorés, beaucoup d’invités arboraient fièrement leurs casquettes rouges estampillées « Make America Great Again » (« Rendre à l’Amérique sa grandeur »).

« Je m’attends à ce que Nikki Haley abandonne », a dit Kenny Nail, chef d’une antenne locale du Parti républicain. « Le président Trump sera le dernier à rester debout dans la primaire républicaine ».

Les primaires peuvent en théorie s’étirer jusqu’à l’été. Mais l’équipe Trump prévoit de déclarer victoire « le 19 mars » au plus tard, après des scrutins notamment en Géorgie et en Floride.

– Biden face aux Américains jeudi –

Donald Trump veut pouvoir se concentrer dès que possible sur son duel avec le président Biden, avant d’être aspiré par ses rendez-vous judiciaires.

Son premier procès pénal débute le 25 mars, à New York.

Donald Trump assure être « bien plus populaire » depuis qu’il a été inculpé au pénal à quatre reprises, mais nombre de sondages montrent que le soutien à sa candidature s’effriterait considérablement s’il était condamné dans l’une de ses affaires pénales.

A la peine dans les sondages, Joe Biden défendra quant à lui son bilan et déroulera sa vision pour l’Amérique jeudi lors du traditionnel discours sur l’état de l’Union au Congrès.

Le président sortant « doit utiliser cette dernière occasion de s’adresser à des millions d’Américains pour présenter le contraste entre sa vision et ce que sera la vie sous Donald Trump », estime la politologue Wendy Schiller.

Avec AFP

L’harmonie dans la vie du couple, un intérêt pour la région de l’Est qui a déjà lancé les activités du 08 Mars

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L’harmonie dans la vie du couple, un intérêt pour la région de l’Est qui a déjà lancé les activités du 08 Mars

Ouagadougou, 05 mars 2024 (AIB) – Les organisations faitières des femmes du Centre-Est, sous l’égide de la direction régionale en charge de la promotion de la Femme, ont procédé hier lundi à Tenkodogo, au lancement des activités commémoratives de la journée du 08 Mars avec un intérêt particulier pour l’harmonie au sein des couples dans un contexte national anxiogène dû au terrorisme.

La région du Centre Est a déjà entamé les activités commémoratives du la journée internationale dédiée à la promotion de la femme, placée cette année 2024 sous le thème : «Promotion de l’entreprenariat communautaire : quelle contribution des femmes ?»
«Ces activités dont certaines ont déjà débuté depuis le 1er mars 2024 connaitront leur apothéose le 08 mars avec une conférence publique sur l’harmonie dans la vie du couple», rapporte les services de communication du ministère ne charge du Genre.
La cérémonie a été présidée par le Gouverneur de la région, le Colonel Aboudou Karim Lamizana et sera suivie tout au long de la semaine par des séances de sensibilisation, des activités sportives, des journées de salubrité, des séances de dépistage des lésions précancéreuses, précise la même source.
Après la cérémonie de lancement, les autorités et les participants ont visité les classes pour s’imprégner des filières de formation qui existent au niveau de la Maison de la femme.
La crise terroriste que traverse le Burkina Faso depuis 2016 génère des difficultés qui peuvent affecter l’équilibre social et la vie des couples.
Agence d’Information du Burkina

Kaya/Soins mère et enfant : Des acteurs de santé mutualisent leurs efforts

Le médecin-chef du DSK, Dr Lamine Ouédraogo (au milieu) a salué l’initiative de l’APSCD/CN.

Kaya/Soins mère et enfant : Des acteurs de santé mutualisent leurs efforts

Kaya, 29 fév. 2024 (AIB)-L’Association pour la promotion en santé communautaire et de développement du Centre-Nord (APSCD/CN) a organisé, le jeudi, une rencontre d’échange sur la veille communautaire sur l’accès aux services de santé des groupes vulnérables.

Le conclave entre les acteurs de la santé communautaire a permis de formuler des recommandations pour un meilleur fonctionnement des formations sanitaires.
Ainsi, l’on peut citer le renforcement de la sensibilisation de la communauté en mettant à contribution les agents de santé à base communautaire (ASBC), leaders communautaire dans les recherches de perdus de vue.

La dénonciation systématique de tout acte de raquette, de vente ou paiement de toute offre de prestations de soins au profit de la mère et de l’enfant est aussi souhaitée par les participants.

L’amélioration de la qualité de l’accueil des clients dans les formations sanitaires est l’une des recommandations phares des acteurs de santé communautaire.

A l’issue des échanges, le président de l’APSCD/CN, Camille Sawadogo s’est dit satisfait des résultats atteints eu égard à l’esprit participatif des acteurs de santé.
«Ce cadre a permis d’impliquer les communautés dans les propositions de solutions aux obstacles à l’accès des femmes et des enfants aux services de santé dans leurs centres de santé», s’est-il réjouit.
Même motif de satisfaction pour le médecin-chef du District sanitaire de Kaya, Dr Lamine Ouédraogo.

Pour lui, la démarche de l’APSCD/CN s’inscrit dans la dynamique de la couverture de sanitaire universelle tant prônée par les autorités du Burkina Faso.
Dans la dynamique de l’accès aux services de santé de qualité pour tous, le Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG), en partenariat avec l’UNICEF, a appuyé des Organisations de la société civile (OSC) à jouer leur rôle de veille communautaire dans 31 communes du Burkina Faso dont Kaya.

Agence d’information du Burkina
AIO/es/ata

Burkina : Les OPUIS AWARDS vont distinguer des citoyens modèles le 27 avril prochain

Burkina- OPUIS AWARDS-Distinction-Patriotisme

Burkina : Les OPUIS AWARDS vont distinguer des citoyens modèles le 27 avril prochain

Ouagadougou, 5 mars 2024 (AIB)-L’Observatoire panafricaine pour l’unité, l’intégrité et la souveraineté (OPUIS Awards) va distinguer le 27 avril 2024 prochain à Ouagadougou, des citoyens modèles reconnus pour leurs engagements dans divers domaines de la vie de la Nation burkinabè, a appris l’AIB mardi auprès des organisateurs.

La première édition des OPUIS Awards, organisés de l’Observatoire panafricaine pour l’unité, l’intégrité et la souveraineté va se tenir le 27 avril 2024 à Ouagadougou.
Pour le représentant du président du comité d’organisation des OPUIS Awards, Maxime Ouédraogo, cette initiative exceptionnelle vise à célébrer et à honorer les leaders émergents et communautaires qui incarnent les valeurs fondamentales du Burkina Faso.
« Les OPUIS Awards sont nés de la volonté de reconnaître et de saluer ces acteurs dévoués qui œuvrent jour après jour pour le bien être de notre nation dans les domaines aussi variés que les politiques publiques, la culture, l’éducation, les droits de l’homme ou encore la justice », a-t-il poursuivi.

Il a également souligné que les principes d’unité, d’intégrité et de souveraineté qui sont les valeurs républicaines fondatrices Burkina, guident la vision et inspirent les actions de l’OPUIS.
Les partenaires de l’OPUIS Awards, le vice-président de Sigma Corporation, Donis Ayévi, et l’administrateur de Valium, Aboul Rachid Dera, étaient également présents lors de la conférence de presse.

M. Ayévi a annoncé que cinq catégories de prix seront décernées lors de l’OPUIS Awards à savoir le prix OPUIS Joseph Ki-Zerbo pour l’éducation et la culture, le prix Marie-Jacqueline Ki-Zerbo pour le progrès et la promotion de la femme, le prix OPUIS Yacouba Sawadogo pour la protection de l’environnement.

Il s’agit également du prix OPUIS Norbert Zongo pour l’intégrité, la paix, la justice sociale et la liberté de la presse, et enfin le prix OPUIS Guimbi Ouattara d’excellence artistique et culturelle pour la promotion du Burkina Faso.
Les objectifs principaux des OPUIS Awards est de susciter la prise de conscience de ces valeurs républicaines fondatrices du pays, et de défendre l’intérêt national, de favoriser le vivre-ensemble.
Cette initiative vise également à informer à sensibiliser et à former les participants, les invités et l’opinion nationale sur les valeurs citoyennes, la préservation de la souveraineté du pays et de ses richesses.

Le vice-président de Sigma Corporation ajoute que pour être éligible, les candidats doivent, entre autres, avoir au moins 25 ans, avoir apporté une contribution significative au développement du pays et bénéficier d’une reconnaissance par leurs pairs ou leur corporation.
Les candidatures seront soumises soit par recommandation de pairs ou de la corporation, soit par identification par le comité de conformité et d’évaluation.
Dans le deuxième cas, les individus identifiés soumettront leur propre candidature en fournissant des informations détaillées sur leurs réalisations et contributions via une plateforme en ligne dédiée.

Après la publication des nominés, les votes se dérouleront de manière anonyme, préservant ainsi l’anonymat des votants. La cérémonie de distinction des lauréats est prévue pour le 27 avril 2024.

Les OPUIS Awards est une initiative panafricaine qui fait ses premiers pas à Ouagadougou.
« Selon la vision du comité, elle aura lieu tous les deux ans mais dans des pays différents de l’Afrique où les prix seront domestiqués », a précisé M. Ayévi.

Agence d’information du Burkina
AMZ/ata

Zoundwéogo/Santé : un dialogue communautaire pour sensibiliser sur le paludisme

Une foule nombreuse a assisté à la rencontre

Zoundwéogo/Santé : un dialogue communautaire pour sensibiliser sur le paludisme

Manga, 01 mars 2024 (AIB)- Les associations Zak La Yilguemdé (AZLY) et Teel Taaba, en collaboration avec le Secrétariat permanent des Organisations Non gouvernementales (SPONG) ont organisé, vendredi à Dirzé, dans la commune rurale de Gon-Boussougou (Province du Zoundwéogo), un dialogue communautaire pour sensibiliser les populations aux bonnes pratiques en matière de prévention du paludisme.

 

C’est l’enceinte du Centre de Santé et de Promotion sociale (CSPS) du village de Dirzé (commune de Gon-Boussougou) qui a servi, vendredi, de cadre à ce dialogue communautaire, en présence d’une forte mobilisation locale des différentes couches sociales, d’autorités coutumières et de responsables de services sanitaires.

Initiée par les associations AZLY et Teel Taaba, en collaboration avec le SPONG et avec l’appui technique et financier de l’UNICEF, la séance, selon les organisateurs, vise à mieux éclairer les populations sur les causes et les moyens de lutte contre le paludisme.

« Cette activité entre dans le cadre du projet ‘’veille communautaire’’ qui intervient dans 31 communes à travers le pays. Nous avons institué ce dialogue communautaire pour sensibiliser et créer des échanges autour d’une pathologie qui sévit actuellement dans cette localité parce que nous avons constaté, selon nos enquêtes, que cette zone enregistre un taux de mortalité élevé du paludisme », a confié la chargée du projet « veille communautaire pour l’amélioration de l’accès des couches vulnérables aux services de santé » au niveau du SPONG, Nadine Oubda.

Selon le médecin-chef du district (MCD) de Manga, le docteur Inoussa Sawadogo, le dialogue communautaire est « un processus participatif et interactif qui peut engendrer de façon endogène et durable un changement de comportement et des normes sociales ».

« Avec cette approche communautaire, la lutte contre le paludisme peut être encore plus efficace car c’est une méthode qui met en relation les prestataires et les communautés en vue d’identifier des solutions pérennes dans la lutte contre le paludisme », a-t-il soutenu.

Le docteur Inoussa Savadogo a également rappelé que cette activité qui a lieu à Dirzé, une localité frontalière de la région du Centre-est, est fort salutaire car elle enregistre l’un des taux les plus élevés de cas de paludisme dans le district sanitaire de Manga.

Aminata Zanré, à l’instar d’autres participants, se réjouit de la tenue du dialogue

Les échanges à bâtons rompus entre les organisateurs et les populations ont été animés de multiples interventions notamment autour des questions et des réponses sur les causes, les conséquences et les moyens de préventions du paludisme.

Pour faire face efficacement à la maladie, le MCD de Manga a surtout préconisé à ses hôtes d’anticiper par la prévention. « Il faut œuvrer à avoir un environnement sain, détruire les gîtes larvaires et dormir sous une moustiquaire », a insisté le docteur Inoussa Sawadogo.

A l’instar d’autres participants, Aminata Zanré a promis respecter les conseils prodigués par le MCD de Manga qu’elle a trouvés « très utiles » pour leur bien-être.

Elle a, d’ailleurs, plaidé pour la tenue d’autres activités du genre dans le but de bouter le paludisme hors de Dirzé.

MZ-ro

Burkina : La Grande chancellerie célèbre le patriotisme, la citoyenneté et les symboles nationaux

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Burkina : La Grande chancellerie célèbre le patriotisme, la citoyenneté et les symboles nationaux

Ouagadougou,5 mars 2024 (AIB)-La Grande chancellerie des ordres burkinabè a célébré lundi, le patriotisme, la citoyenneté et les symboles nationaux à l’arrondissement n°2 de la commune de Ouagadougou, a appris l’AIB.

Dans un contexte national où les défis sécuritaires sont omniprésents, chaque citoyen doit valoriser les symboles de l’Etat et connaître la signification des décorations.
C’est dans ce sens que la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè a organisé une cérémonie de montée des couleurs dans l’Arrondissement n°2 de la commune de Ouagadougou, le lundi 4 mars 2024, rapporte le Service d’information du gouvernement (SIG).

Cette initiative de la Coordination communale Droits et civisme en collaboration avec l’Arrondissement n°2 de la commune de Ouagadougou a rassemblé un éventail de participants.

Pour le président de la délégation spéciale de l’arrondissement n°2, Wendouaoga Jonas Savadogo, cette cérémonie constitue un acte d’affirmation de la souveraineté et de renforcement de la citoyenneté.
« Face aux défis sécuritaires, cette cérémonie vient rappeler à chacun son devoir de citoyenneté, vis-à-vis de la nation. Cela appelle les Burkinabè à revoir leur comportement et s’engager dans la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.
Les élèves de l’école Baoghin A, qui participent activement à cette tradition depuis l’année précédente, sont sensibilisés non seulement aux valeurs républicaines, mais également au respect des symboles de l’État

La cérémonie a eu lieu en présence du Secrétaire général de la Grande chancellerie des ordres burkinabè, Emmanuel Sorgho, ainsi que des représentants des autorités coutumières, religieuses et des étudiants de l’Institut Supérieur de Technologie (IST).
En parallèle à la cérémonie de montée des couleurs, la Grande chancellerie a organisé une rencontre d’échanges avec les députés, les autorités coutumières et religieuses, ainsi que les élèves.

Au cours de cette session, le Secrétaire général de la Grande Chancellerie, M. Sorgho, a présenté une communication approfondie sur les différents symboles de l’État et leurs significations.
Il a mis en lumière l’importance de l’emblème national, les armoiries, l’hymne national « Di-Taa-Niyè », ainsi que la devise du Burkina Faso, comme des éléments fondamentaux de l’identité nationale et du sentiment d’appartenance.

Agence d’information du Burkina
AMZ/ata
Source : Service d’information du Burkina(SIG)

Burkina : Un nouveau péage pour améliorer les recettes et faciliter le passage des véhicules

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Burkina : Un nouveau péage pour améliorer les recettes et faciliter le passage des véhicules

Ouagadougou, 5 mars 2024 (AIB)-Le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho, a indiqué mardi, que la mise en service du nouveau péage moderne, à la sortie Est de Ouagadougou, va permettre d’améliorer les recettes, faciliter le passage des véhicules et également aider dans la surveillance du territoire.

Le nouveau péage moderne va « permettre d’améliorer les recettes, de faciliter le passage des véhicules et également aride dans la surveillance (du territoire) », a indiqué le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho.

Selon M. Sorgho, le péage moderne est équipé de caméras qui permettent de scanner les immatriculations des véhicules et aussi l’identité des usagers.

Le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho, s’exprimait mardi à Ouagadougou à l’occasion d’une sortie pour constater l’état d’avancement des travaux du nouveau péage moderne à de Boutenga, à la sortie Est de Ouagadougou.

Selon le ministre, il était prévu que le péage soit réceptionné au mois de décembre dernier. Mais, il y a eu des problèmes techniques notamment au niveau de l’automatisation.
Il fondé l’espoir que d’ici à deux mois, tous les travaux soient terminés et l’ouvrage mis en service pour le grand bonheur des usagers.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Gourma/Université de Fada N’Gourma : Sortie de la première promotion de l’UFR-SH/LAC

La première promotion de l’UFR-SH/LAC de l’Université de Fada N’Gourma est en fin du cycle Licence.

Gourma/Université de Fada N’Gourma : Sortie de la première promotion de l’UFR-SH/LAC

Fada N’Gourma 4 mars 2024 (AIB)La première promotion de l’Unité de Formation et de Recherche –Sciences humaine /Lettres Arts et Communication (UFR-SH/LAC) de l’Université de Fada N’Gourma a fait sa sortie officielle, le samedi 02 mars 2024 dans ladite ville.

Entrée à l’Université de Fada N’Gourma au cours de l’année académique 2020-2021, la première promotion de l’UFR-SH/LAC a fait sa sortie avec 556 impétrants.

Ce cursus académique d’une durée de trois années n’a pas été du tout repos, selon le délégué de cette promotion, Philippe Idani. Ainsi, il a affirmé que les impétrants ont bravé les intempéries, les tracasseries du restaurant universitaire pour parvenir à ces résultats.
Aussi, a-t-il ajouté, ces années de cours ont été partagées entre les amphithéâtres de l’Institut national de Formation du Personnel de l’Education (INFPE) de Fada N’Gourma et les locaux de Mariam Djoli.

Le délégué de cette promotion a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités du Burkina Faso qui ont facilité l’ouverture de ces filières (Lettre moderne, Histoire et Archéologie) dans la cité de Yendabili, à la communauté universitaire qui les a accompagnés de bout en bout tout au long de leur cursus et aux différents parrains de cette cérémonie de sortie.
Philippe Idani a saisi l’opportunité décliner un certain nombre de doléances qui vont améliorer les conditions de travail des étudiants. Parmi celles-ci on retient entre autre l’ouverture dès la rentrée prochaine des masters en lettre moderne et en histoire et archéologie, l’achèvement et l’équipement de la bibliothèque et installation du wifi haut débit.

Le parrain de cette promotion, Pr Alkassoum Maïga a transmis son message à ses filleuls par le truchement du président de l’Université de Fada N’Gourma.
Dans ce message, il a salué la résilience de ces impétrants car malgré les adversités, ils sont parvenus à décrocher leurs parchemins (la licence).
Poursuivant, le parrain a prodigué des conseils à ses filleuls. Ainsi, il a déclaré : « Le diplôme est certes important, toutefois, il ne s’agit que d’un outil, mais le plus important est ce que l’on secrète avec l’outil ».
Pr Alkassoum Maïga a invité ses filleuls à agir, à créer et à développer des projets concrets utiles pour eux-mêmes et utiles pour la société.

Agence d’information du Burkina
Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Banwa : Près de 200 femmes dont des PDI reçoivent des formations en saponification

Fatimata Bintou Wibga coordinatrice provinciale des femmes des Banwa

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Banwa : Près de 200 femmes dont des PDI reçoivent des formations en saponification

Solenzo, (AIB) – Dans le cadre des activités du 8 mars, près de 200 femmes dont 100 femmes déplacées internes sont formées à dans la technique de fabrication du savon liquide, du foyer amélioré et du soumbala à la maison de la femme de Solenzo.

Ces activités ont démarré le 1er mars. Selon la coordinatrice provinciale des femmes des Banwa, Fatimata Bintou Wibga, cette formation vise à apprendre aux femmes déplacées internes «à faire quelque chose avec les dix doigts de la main car cela leur sera bénéfique».

Ce mardi 5 mars matin toutes ces femmes ont suivi la formation sur la fabrication des foyers améliorés dispensées par les agents du service de l’environnement.

Le chef de service départemental de l’environnement, le lieutenant Honoré Koudougou, a expliqué aux femmes les avantages du foyer amélioré.

Selon M. Koudougou, le foyer amélioré économise le bois, fait cuire la nourriture avec peu de bois, protège l’environnement et surtout diminue la coupe abusive du bois.

Après les foyers améliorés, la production du soumbala a également été enseignée aux femmes.

« Les difficultés des femmes sont énormes pour laver les habits, il faut le savon. C’est pourquoi ensemble, nous fabriquons du savon liquide », rappelle la coordinatrice provinciale des femmes des Banwa, Fatimata Bintou Wibga.

Agence d’information du Burkina

SO/dnk

 

 

 

Le Niger est prêt à coopérer avec l’Italie en matière de sécurité (Zeine)

NIGER-ITALIE-COOPERATION-INTERVIEW

Le Niger est prêt à coopérer avec l’Italie en matière de sécurité (Zeine)

Ouagadougou, 05 mars 2024 (AIB/TASS) – Le Niger est en contact avec différents pays, dont l’Italie, en vue d’établir une coopération mutuellement bénéfique dans le domaine de la sécurité. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre Ali Lamine Zeine dans une interview à La Repubblica.

Dans le passé, nous avons activement coopéré avec les États-Unis dans le domaine du renseignement dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, mais je pense qu’il est possible d’aller plus loin. Notre ministre de la Défense a déjà contacté les pays concernés, y compris l’Italie, pour définir des accords bilatéraux”, a-t-il déclaré. Et de rajouter: “Je crois qu’avec l’Italie nous parviendrons à un accord mutuellement avantageux sur votre présence militaire au Niger.”

Il a également expliqué que la nouvelle alliance du Niger, du Mali et du Burkina Faso est « une tentative de retour à l’indépendance et à la pleine souveraineté ». « L’alliance avec le Mali et le Burkina Faso nous a permis de progresser dans la lutte contre le terrorisme djihadiste (dont Boko Haram) », a affirmé le premier ministre nigérien. Concernant la France, il a noté que ce n’est pas son gouvernement, que Paris ne reconnaît pas, qui a pris la décision de mettre les Français à la porte. « La France, comme toujours, a voulu gérer les processus internes au Niger, et nous avons tous dit que cela suffisait », a-t-il expliqué. En ce qui concerne les relations avec la Fédération de Russie et lorsqu’il a été interrogé sur « l’inquiétude croissante de l’Europe face à l’influence grandissante de Moscou au Sahel », le premier ministre nigérien a déclaré: « Nous décidons des migrants et de la Russie, l’Europe ne nous donne pas de leçons ».

Il faut rappeler qu’en début d’année, Ali Lamine Zeine s’était rendu en Russie, où il a tenu plusieurs réunions de haut niveau.

Agence d’Information du Burkina

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