Gourma/Université de Fada N’Gourma : Sortie de la première promotion de l’UFR-SH/LAC
Fada N’Gourma 4 mars 2024 (AIB) –La première promotion de l’Unité de Formation et de Recherche –Sciences humaine /Lettres Arts et Communication (UFR-SH/LAC) de l’Université de Fada N’Gourma a fait sa sortie officielle, le samedi 02 mars 2024 dans ladite ville.
Entrée à l’Université de Fada N’Gourma au cours de l’année académique 2020-2021, la première promotion de l’UFR-SH/LAC a fait sa sortie avec 556 impétrants.
Ce cursus académique d’une durée de trois années n’a pas été du tout repos, selon le délégué de cette promotion, Philippe Idani. Ainsi, il a affirmé que les impétrants ont bravé les intempéries, les tracasseries du restaurant universitaire pour parvenir à ces résultats.
Aussi, a-t-il ajouté, ces années de cours ont été partagées entre les amphithéâtres de l’Institut national de Formation du Personnel de l’Education (INFPE) de Fada N’Gourma et les locaux de Mariam Djoli.
Le délégué de cette promotion a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités du Burkina Faso qui ont facilité l’ouverture de ces filières (Lettre moderne, Histoire et Archéologie) dans la cité de Yendabili, à la communauté universitaire qui les a accompagnés de bout en bout tout au long de leur cursus et aux différents parrains de cette cérémonie de sortie.
Philippe Idani a saisi l’opportunité décliner un certain nombre de doléances qui vont améliorer les conditions de travail des étudiants. Parmi celles-ci on retient entre autre l’ouverture dès la rentrée prochaine des masters en lettre moderne et en histoire et archéologie, l’achèvement et l’équipement de la bibliothèque et installation du wifi haut débit.
Le parrain de cette promotion, Pr Alkassoum Maïga a transmis son message à ses filleuls par le truchement du président de l’Université de Fada N’Gourma.
Dans ce message, il a salué la résilience de ces impétrants car malgré les adversités, ils sont parvenus à décrocher leurs parchemins (la licence).
Poursuivant, le parrain a prodigué des conseils à ses filleuls. Ainsi, il a déclaré : « Le diplôme est certes important, toutefois, il ne s’agit que d’un outil, mais le plus important est ce que l’on secrète avec l’outil ».
Pr Alkassoum Maïga a invité ses filleuls à agir, à créer et à développer des projets concrets utiles pour eux-mêmes et utiles pour la société.
Agence d’information du Burkina
Kanliéyama Aboubakar COMBARY