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Boulgou : La veille citoyenne de Bittou sensibilise les villages de la commune

Boulgou : La veille citoyenne de Bittou sensibilise les villages de la commune

Bittou, 12 août 2024(AIB)-La coordination de la veille citoyenne de Bittou a effectué des tournées dans les villages de la commune pour mettre en place les comités villageois.

Dans la dynamique de répondre à l’appel du président du Faso, la coordination de la veille citoyenne de Bittou a entrepris des tournées dans les villages de la commune de Bittou afin d’y installer des cellules de veille citoyenne.

L’installation de ces structures villageoises vise à motiver les populations des villages à s’unir pour collaborer avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la lutte contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina
IZ/dnk/ata

Léraba : Le camp vacances environnement lancé au profit des élèves en vacances

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Léraba : Le camp vacances environnement lancé au profit des élèves en vacances

Sindou, (AIB)- Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a donné, le mercredi 07 août 2024 à Sindou, le top de départ des activités de la 10e édition du camp vacances environnement organisé par la direction provinciale en charge de l’Environnement au profit des jeunes.

C’est parti pour l’éducation environnementale pour la frange jeune dans la Léraba.

La direction provinciale en charge de l’Environnement de la Léraba, organise chaque année depuis 2015, des camps vacances environnement, avec pour objectif de susciter chez les plus jeunes une prise de conscience des réalités des problèmes environnementaux et de donner des bases solides pour sauvegarder et/ou restaurer l’environnement.

Cette année, le top de départ des activités de la 10e édition du Camp vacances environnement, a été donné, le mercredi 07 août 2024 à Sindou.

Le haut-commissaire de la province de a Léraba, Mahamadi Congo, est venu encourager les apprenants et donner des conseils pour les apprentissages qui vont durer un mois.

Les campeurs seront outillés entre autres, sur la notion de Produits forestiers non ligneux (PFNL), leur transformation en soumbala, beurre de karité, jus de teedo, savon, la mise en place et la gestion d’un jardin nutritif et la gestion des déchets dans leur environnement immédiat ainsi que des sorties d’étude et touristique.

Le directeur provincial en charge de l’Environnement de la Léraba, Harouna Sandwidi, par ailleurs promoteur de l’activité, s’est dit heureux de se voir plus de 200 élèves occupés utilement pendant les vacances.
Agence d’information du Burkina
MK/hb/yo

Les victimes d’accidents graves et de maladies chroniques vont bénéficier d’une prise en charge sanitaire gratuite, ministre

Burkina-Santé-Gratuité-Soins

Les victimes d’accidents graves et de maladies chroniques vont bénéficier d’une prise en charge sanitaire gratuite, ministre

Ouagadougou, 12 août 2024 (AIB)-Le ministre en charge de la santé, Robert Jean-Claude Lucien Kargougou, a annoncé, lundi qu’en plus des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, la prise en charge des accidents graves, des maladies chroniques et sévères seront gratuites au Burkina Faso en 2025.

«En plus des soins réservés aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, les cas d’accidents dont les coûts de soins sont chers seront incluent dans la politique de gratuité de soin», a déclaré le ministre Lucien Kargougou.

Le ministre s’exprimait ce lundi 12 août 2024 à Ouagadougou, lors d’un atelier d’élaboration et de finalisation des supports de communication sur les maladies à potentiel épidémique.
Selon le Dr Kargougou les cas concernés par la gratuité sont, entre autres, le cancer, le diabète, l’hypertension artérielle, la drépanocytose et l’albinisme.

«Les soins de ces maladies coûtent chers pour de nombreuses familles burkinabè, et leur inclusion dans la politique de gratuité pourrait alléger ces charges», a-t-il soutenu.

Pour lui, cette mesure va permettre d’élargir l’accès aux soins gratuits à d’autres groupes vulnérables et d’alléger les charges de leurs familles.
Le ministre a également relevé la nécessité de rendre accessible les soins d’urgence à tous, selon la capacité financière des individus affectés.

L’État burkinabè consacre entre 28 et 30 milliards FCFA par an pour soutenir la gratuité des soins de santé.

Pour prendre en compte les nouvelles cibles, le besoin financier supplémentaire est estimé entre 10 et 15 milliards de francs CFA par an, a indiqué le Robert Lucien Kargougou.

Selon lui, ce complément budgétaire permettra d’introduire de nouvelles prestations de soins, d’inclure de nouveaux médicaments et de nouvelles cibles à partir de 2025, en fonction des ressources disponibles.

Le ministre a soutenu que cette initiative est conçue pour être alignée avec les efforts vers une assurance maladie universelle, où chaque citoyen pourra accéder à des soins gratuitement.
Dr Kargougou a par ailleurs réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec les partenaires internationaux, les ONG et les acteurs locaux pour mobiliser les ressources nécessaires pour la réussite de cette politique.

Le Burkina Faso a instauré la gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans depuis 2016. Cette mesure a couté à l’Etat plus de 232 milliards FCFA, selon les données du ministère en charge de la santé.
Agence d’information du Burkina
OSA/oz/ck

L’absence de membre africain permanent au Conseil de sécurité est inacceptable (Guterres)

SÉCURITÉ: ONU-AFRIQUE-CONSEIL-GUTERRES

L’absence de membre africain permanent au Conseil de sécurité est inacceptable (Guterres)

ONU, 12 août. /TASS/. L’Afrique, dont la population dépasse le milliard d’habitants, n’est pas représentée par un membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, et cette situation est inacceptable, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

« Le Conseil de sécurité a été créé par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et reflète la structure du pouvoir de l’époque. Le monde a changé depuis 1945, mais la composition du Conseil de sécurité, à l’exception de petites transformations, n’a pas suivi le rythme de ces changements », a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à l’augmentation de la représentation africaine au sein du Conseil.

« Nous ne pouvons accepter que la plus haute instance responsable de la paix et de la sécurité ne dispose pas d’une voix permanente d’un continent qui compte plus d’un milliard d’habitants, une population jeune et en croissance rapide. »

M. Guterres a ajouté que « l’Afrique est sous-représentée dans les structures de gouvernance mondiale » mais « surreprésentée dans les problèmes que ces structures sont censées résoudre ». « Près de la moitié des conflits nationaux ou régionaux inscrits à l’ordre du jour du Conseil de sécurité concernent l’Afrique », a-t-il fait remarquer, soulignant que plus de 40% des Casques bleus de l’ONU sont des ressortissants africains.

« Il ne peut y avoir de sécurité mondiale sans sécurité en Afrique », a conclu le chef de l’organisation mondiale.

Le Conseil de sécurité des Nations unies est composé de quinze pays, dont cinq (Russie, Royaume-Uni, Chine, États-Unis et France) sont des membres permanents et dix des membres non permanents élus pour deux ans. Pour rappel, le secrétaire général de l’organisation mondiale, Antonio Guterres, avait déclaré que la majorité des pays de l’ONU admettaient la nécessité de réformer le Conseil de sécurité. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU devrait être élargi non pas en incluant davantage de pays occidentaux, mais plutôt des représentants de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine.

Avec TASS

Super Coupe AJSB : les Gabelous de l’AS Douanes remportent leur 3e titre d’affilé

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Super Coupe AJSB : les Gabelous de l’AS Douanes remportent leur 3e titre d’affilé

Bobo-Dioulasso, 11 Août 2024 (AIB) – L’association sportive des Douanes (AS Douanes) a remporté samedi la 31e édition de la super coupe de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB), leur 3e titre de suite, en battant au stade Wobi de Bobo-Dioulasso l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) par la plus petite des marges (1-0). Mi-temps : 0-0.

Alors que la première période a vu l’EFO, la Reine des stades, mettre le pied sur le ballon sans pouvoir trouver le chemin des filets, les Gabelous de l’AS Douanes ont plutôt observé et résisté pour mettre leur plan de riposte en place, annihilant toutes les velléités offensives des Stellistes.

La grosse pluie tombée sur la ville de Sya a-t-elle été pour quelque chose dans cette domination étoilée dans la première moitié du temps? C’est tout comme. En tous les cas, la seconde période a été celle des Gabelous qui ont retrouvé du répondant.

Leur remuant attaquant droit Drissa Banao fini par découvrir qu’il y avait de l’espace favorable de son côté pour les incursions. Après une première tentative infructueuse, le feu follet revient pour une seconde fois avec une frappe sèche pour l’ouverture du score (69e).

L’EFO tente de réagir mais trouve une équipe de l’AS Douanes qui a retrouvé son rythme avec comme chef d’orchestre Clément Pitroipa. Celui-ci prend à son compte toute la gestion du milieu de terrain. Ses crochets cassent les lignes et créent des espaces exploitables.

Mais les avant-centres ne trouvent pas la justesse technique pour marquer le second but qui mettrait à l’abri l’équipe de Kamou Malo. Seule la tentative de Houzaitfat Compaoré a donné des sueurs froides dans le camp « bleu et blanc » où le gardien Philippe La Paix Maré tremble et commet une erreur de main, laissant filer un ballon impuissant entre ses jambes et heureusement sauvé par son latéral gauche qui veillait aux grains (90+5).

C’est après cette action que l’arbitre central Benoît Bado a sifflé la fin des hostilités, donnant la victoire aux Douaniers qui soulèvent leur 3e titre d’affilé. L’équipe d’Ali Guissou (président) remporte donc le trophée, la médaille d’or, un jeu de maillots et la somme de 3 millions de FCFA, laissant la médaille d’argent, un jeu de maillots et la somme de 2 millions de FCFA à son challenger l’EFO.

Dès le weekend prochain les deux équipes entrent en compétition africaines. L’AS Douanes championne du Burkina en ligue des champions sera face au Coton Sport du Bénin pendant que l’EFO affrontera le Hafia FC de Guinée.

En marge de la 31e édition de la Super Coupe, l’AJSB a mené d’autres activités: un don de sang et la mise en terre de près de 100 plants. L’innovation de cette année c’est la création d’un village de la super coupe AJSB pour mettre en lumière les partenaires de la faîtière des journalistes sportifs.

La campagne africaine en ligne de mire

Après un second échec d’affilé le coach de l’EFO Cheick Hamidou Ouattara a expliqué que « une finale ne se joue pas. Elle se gagne. On était venu pour gagner en mettant beaucoup de choses en place. Malheureusement on n’a pas été efficace en première mi-temps. Mais l’un dans l’autre, on est satisfait de l’intensité, de l’envi et de la détermination des joueurs car on n’a pas eu assez de temps dans la préparation »

Pour les préliminaires de la CAF la semaine prochaine M. Ouattara trouve que « il y a beaucoup d’espoir. Notre objectif dans cette finale c’était de préparer les jeunes pour gagner les matchs aller et retour des préliminaires en coupe CAF (contre Hafia FC: ndlr) et se projeter contre Enyimba (Nigeria) pour le tour suivant ».

Quant à Kamou Malo, entraineur de l’AS Douanes qui s’est réjoui d’avoir remporté le trophée de la Super coupe AJSB, « je fais partie de ceux qui sont chanceux en compétition. L’expérience a aussi fait la différence. Les autres n’ont pas démérité parce que ce n’était pas un boulevard pour gagner. L’EFO était dans son élément dans les longues balles et ça nous a empêché de jouer en première mi-temps. Mais il fallait déjà contenir l’EFO et c’est ce qu’on a fait ».

Il explique que « en 2e mi-temps le terrain s’est asséché au fur et à mesure et vous avez vu qu’on a posé le ballon et gagner cette bataille au milieu de terrain. C’est ce qui a fait qu’on a gagné le match. Quand vous voyez la construction du but, ce n’est pas du hasard ».

Pour ce qui est de la campagne africaine, le double champion du Burkina Faso mentionne que « sans espoir nous cessons de vivre. Prions Dieu que ça marche pour nous. C’est le football burkinabè qui gagne ».
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : «La création des VDP constitue une réponse communautaire dans la lutte contre le terrorisme» (enseignant-chercheur)

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Burkina : «La création des VDP constitue une réponse communautaire dans la lutte contre le terrorisme» (enseignant-chercheur)

Bobo-Dioulasso, 12 août 2024 (AIB)- Les VDP constituent une réponse endogène que la communauté burkinabè a donné en réaction aux exactions des groupes terroristes, c’est l’avis de Dr Missa Millogo enseignant-chercheur en Histoire contemporaine, point de vue qui tranche avec certaines accusations qui ont accompagné la création des VDP au Burkina Faso.

Traités de milices, de mercenaires voire de hors-la-loi, les VDP répondent plutôt au besoin de la communauté de s’attaquer soi-même et de manière organisée aux groupes terrorismtes qui les assaillent, de l’avis de l’Enseignant chercheur en Histoire contemporaine Dr Missa Millogo intervenant mardi 6 août dernier à Bobo-Dioulasso, au cours d’une conférence publique.

«La création des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui combattent depuis quelques années aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS), constitue une réponse communautaire dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso», a déclaré Dr Missa Millogo par ailleurs Chef du département Histoire de l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso
Il a animé une communication sur le thème «le rôle des dialogues inter-religieux et intercommunautaires dans la prévention et dans la lutte contre l’extrémisme violent», au sein de la cité universitaire de Koubawé à Bobo-Dioulasso

C’était dans le cadre d’une conférence publique sur le renforcement des capacités des élèves, des étudiants et des stagiaires en vue de leur contribution efficiente à la lutte contre l’extrémisme violent pour une contribution efficace à la cohésion sociale au Burkina Faso.
La conférence a été organisée par l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI).

Le Dr Missa Millogo a indiqué que la création des VDP, notamment au niveau communal constitue une forme de reconnaissance des communautés et surtout révèle une nécessité impérieuse de les impliquer dans la résolution des défis de la nation dont le plus urgent reste aujourd’hui la lutte contre le terrorisme .
«Dans un village, les membres d’une communauté se connaissent, si vous leur donnez leur propre sécurité, ils peuvent s’organiser car ils savent qui est étranger, et qui fait quoi, ils savent qui est voleur ou terroriste. C’est pourquoi, s’ils prennent leur propre sécurité, ils peuvent y arriver. Il faut décentraliser la lutte, il faut responsabiliser jusqu’au dernier échelon de la communauté à savoir la famille», a-t-il recommandé.

En effet, les VDP ont été créés en janvier 2020 comme des auxiliaires des FDS servant de façon volontaire, les intérêts sécuritaires de leur village ou de leur secteur de résidence.

Dès son arrivée au pouvoir le 30 septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a augmenté l’effectif en lançant le recrutement de 35 000 VDP communaux et 15 000 nationaux.

Dr Millogo a souligné qu’une communauté est un groupe uni par une conscience commune et dont les membres ont les mêmes intérêts vitaux.

Il a regretté que les communautés ethniques et religieuses ne soient pas reconnues de façon formelle par la constitution à cette étape de la construction de l’Etat-nation du fait de la diabolisation, de la stigmatisation intellectuelle et de l’instrumentalisation politique.

Une analyse sérieuse et froide montre que les communautés constituent le soubassement réel du pays et la première référence identitaire contrairement aux partis qui sont en réalité des fictions politiques, a-t-il estimé.
L’Enseignant-chercheur a affirmé que de façon informelle, les communautés depuis la période coloniale ont structuré et ponctué l’organisation administrative territoriale et politique.

A l’entame de la conférence, le président de l’ATR/DI, Issaka Sourwema a défini les concepts de la radicalisation et de l’extrémisme violent et présenté leurs conséquences néfastes sur la société.
La conférence rentre dans le cadre de la mise en œuvre du «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso».

Le projet est une sous composante du projet «Espace civique» qui est mis en œuvre par un consortium d’organisations de la société civile dont le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Genève (DCAF) assure le lead.
Agence d’information du Burkina
WIS/ck

Zondoma/Chefferie coutumière : Des blessés et des dégâts matériels importants enregistrés suite à un affrontement à Bassi

Zondoma/Chefferie coutumière : Des blessés et des dégâts matériels importants enregistrés suite à un affrontement à Bassi

Gourcy, 12 août 2024(AIB)-Un affrontement entre deux clans se disputant la chefferie de Bassi, a causé 9 blessés, l’incendie d’une quinzaine de maisons et a entraîné le déplacement de populations le 3 août 2024, a appris l’AIB.

Dans la matinée du 3 août 2024, aux environs de 7 heures, la cour royale de Bassi a été le théâtre d’un affrontement entre deux groupes se disputant le trône du canton de Bassi.

Selon des sources concordantes, tout a commencé dans la nuit du vendredi 2 août 2024, lorsqu’un groupe de personnes a procédé à l’enlèvement de l’occupant actuel du palais, qu’ils ont conduit à la gendarmerie de Gourcy.

Informés de la situation, les partisans de la victime ont effectué une descente musclée sur le palais, où ils ont trouvé certains membres du groupe des ravisseurs, armés principalement de gourdins.

D’après les témoignages, ce sont les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui sont arrivés à temps pour éviter le pire. Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, néanmoins, au moins 9 blessés ont été enregistrés et pris en charge au centre de santé de Bassi.

En guise de représailles, les concessions et les biens appartenant au groupe des ravisseurs ont été saccagés, les obligeant à se réfugier dans un village voisin.

Plus tard, les forces de sécurité de Gourcy, renforcées par des éléments venus de Ouahigouya, sont intervenues pour calmer la situation et procéder à des interpellations.

Mais avant leur arrivée, 16 maisons avaient déjà été touchées.

Selon d’autres sources, un autre chef intronisé par le roi du Yatenga en juillet 2023 n’a pas pu accéder à la cour royale, car devancé par son rival.

Pour l’instant, la victime de l’enlèvement a regagné le palais et des négociations sont en cours pour permettre aux déplacés de rejoindre leurs domiciles en toute sérénité.

Actuellement, le calme est revenu, et les auteurs présumés des violences, qui ont été interpellés, attendent de connaître leur sort au tribunal de grande instance (TGI) de Ouahigouya.

Bassi est le chef-lieu de la commune du même nom, située à environ 25 kilomètres au nord-est de la ville de Gourcy.
Agence d’Information du Burkina

Banfora ; réhabilitation du pont de takaledougou sur la RN7 enregistre un taux d’exécutions de 30%.

Burkina-Kenedougou-Rehabilitation-RN7

Banfora ; réhabilitation du pont de takaledougou sur la RN7 enregistre un taux d’exécutions de 30%.

Le Directeur General de l’entretien routier, Salfo Paceré, représentant le ministre en charge des infrastructures a procédé à une visite le vendredi 9 août 2024 des travaux d’aménagement du pont de Takaledougou dans la commune de Banfora sur la RN7, l’axe Banfora-Bobo.
Le directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré, après avoir passé en revue l’ensemble du chantier, a exprimé sa grande satisfaction qu’au taux d’avancement des travaux, estimé à ce jour à 30%, une semaine après le lancement des travaux.
Selon le directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré, les travaux consistent à la reconstruction d’une digue qui a cédé et à la reconstruction du talus suivi de sa protection.
« La difficulté que nous rencontrons est d’abord la pluviométrie. Dès qu’il y a la pluie, nous sommes obligés de suspendre les travaux et la deuxième difficulté concerne les sites d’emprunts », a-t-il expliqué.
Le directeur général a rassuré que des solutions ont été déjà trouvés et il n’y a plus de soucis quant aux prélèvements de ces emprunts.
C’est suite à une pluie diluvienne que la digue routière a cédé, ce qui a entrainé l’érosion du Talus. Le ministre en charge des infrastructures nous a donné des instructions pour que nous puisons trouver rapidement une entreprise pour reprendre la digue et reconstituer le Talus afin que le trafic reprenne normalement», a-t-il ajouté.
« Dans un premier temps, nous avons trouvé une entreprise qui est entrain de réaliser ces travaux et nous sommes très satisfaits. Il n’y a pas d’interruption de trafic, c’est une circulation alternée et nous demandons aux usagers de la route beaucoup de patience et de suivre les consignes donnés par les agents qui sont chargés de règlementer la circulation », a-t-il expliqué.
A en croire, M. Paceré, l’objectif recherché dans cette reconstruction, c’est de maintenir le trafic et de faciliter l’écoulement des produits qui sont en transit sur cette route nationale n°7.

« Il faut noter qu’il y a des axes prioritaires, qui sont les routes nationales, communautaires et bitumées sont pour nous des prioritaires. C’est pourquoi, nous procédons chaque fois à des prospections sur ces routes et dès lors que nous constatons des dégradations ou des urgences, nous n’hésitons pas à intervenir », a-t-il rassuré.
Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Veille citoyenne: Le CDVC-Houndé fait le bilan de ses activités aux Forces vive

Veille citoyenne: Le CDVC-Houndé fait le bilan de ses activités aux Forces vive

Houndé, 12 août 2024 (AIB)-Le Comité de dialogue et de veille citoyenne (CDVC) de Houndé a organisé, le vendredi 9 août 2024, un forum à l’intention des forces vives de la ville de Houndé. À cette occasion, il a fait le bilan des causeries-débats menées avec les populations de la ville sur le Fonds minier de développement et ses projets.

Le Comité de dialogue et de veille citoyenne (CDVC) de Houndé a présenté le bilan des causeries-débats organisées avec les populations de la ville dans le cadre du projet : « Pour un climat apaisé d’exploitation minière dans la commune de Houndé, vulgarisons les sept (7) tranches du Fonds minier de développement et ses projets ».

C’était au cours d’une rencontre tenue le vendredi 9 août 2024 à Houndé avec les Forces vives de la ville.

Le président du CDVC-Houndé, Adama Traoré, a remercié le Soutien aux Initiatives de la Paix au Sahel (SIPaS) et l’Association pour la Promotion de l’Éducation Non Formelle (APENF) dont le soutien et l’accompagnement ont permis au projet de voir le jour.

Selon lui, les causeries-débats avec les populations ont consisté à présenter, dans les cinq secteurs de la ville, les différentes tranches du Fonds minier de développement reçues par la commune et les projets réalisés.

Il a indiqué que ces causeries-débats ont suscité beaucoup d’engouement et ont été l’occasion de recueillir les besoins prioritaires des populations.

Parmi tous les besoins exprimés, le problème de l’eau est celui qui est revenu le plus fréquemment. Cependant, il a déploré la méconnaissance des projets du Fonds minier par les populations.

Dans le bilan qu’il a présenté, il ressort qu’au total, 123 projets ont été proposés par le Fonds minier de Houndé de 2020 à 2024. Il a cité, entre autres, la construction de 120 classes, de 4 centres de santé et de promotion sociale (CSPS), de 30 postes d’eau autonome (PEA), de 253 boutiques, de 3 marchés, de périmètres aménagés, de l’installation de lampadaires, de feux tricolores, et d’un parking.

À cela s’ajoutent des projets tels que la construction de caniveaux et d’une gare routière.

M. Traoré a souligné que parmi ces projets, certains ont été réalisés et d’autres sont en cours de réalisation.

Concernant les insuffisances, il a relevé le non-démarrage de certains projets, le faible suivi des chantiers, et l’abandon de certaines infrastructures.

Quant aux perspectives, Adama Traoré a évoqué le bitumage de la route départementale Houndé-Sara-Békuy, la restructuration des zones non loties des cinq secteurs de la ville, et l’information sur la patente minière.

Au cours des échanges, les forces vives ont félicité le CDVC pour ses actions de veille citoyenne et la recherche d’un climat apaisé à Houndé.

Le président du CDVC-Houndé a invité les populations à faire de la veille citoyenne une réalité.

« Il faut que les populations, individuellement ou en groupe, par village ou par secteur, puissent veiller sur ce qui se fait dans leur cité. Qu’elles puissent veiller pendant et après les réalisations, qu’elles soient faites sur Fonds minier ou sur fonds propres, pour que la veille citoyenne soit une réalité », a-t-il soutenu.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

Yatenga : Le RASD réaffirme son soutien aux autorités de l’AES

Yatenga : Le RASD réaffirme son soutien aux autorités de l’AES

Ouahigouya, 12 août 2024 (AIB)-Le Réseau Africain pour la Solidarité et le Développement (RASD), en collaboration avec la coordination provinciale de la veille citoyenne du Yatenga, a réaffirmé son soutien aux autorités de l’Alliance des États du Sahel (AES). C’était au cours d’une conférence de presse tenue le dimanche 11 août 2024 à Ouahigouya.

Face aux médias, trois points principaux ont été abordés : la réaffirmation de leur soutien indéfectible aux autorités de la Transition des pays de l’AES, la mise en garde contre toute ingérence occidentale dans l’espace AES, et enfin, l’invitation des populations des villes et campagnes du Burkina à se mobiliser à travers la veille citoyenne pour défendre les intérêts des pays membres de l’AES.

Selon le vice-président du RASD, Souleymane Sawadogo, « l’Alliance des États du Sahel (AES) est une organisation récemment créée pour renforcer la coopération entre les pays du Sahel face aux défis sécuritaires et économiques. La vision des trois chefs d’État de l’AES nous donne l’espoir d’un avenir meilleur pour les peuples. Nous réaffirmons notre soutien total à ces trois chefs d’État dans leur combat pour une souveraineté totale. Nous mettons en garde contre toute ingérence, d’où qu’elle vienne, notamment celle des pays occidentaux dans ces trois États. »

Par ailleurs, les conférenciers n’ont pas manqué de condamner fermement la prise de position de l’Ukraine, qu’ils considèrent comme une forme d’ingérence dans les affaires internes du Mali et de tous les pays membres de l’AES.

En ce qui concerne la situation sécuritaire, les conférenciers ont assuré qu’il y a eu de nombreuses améliorations dans la région du Nord. Plusieurs villages ont été réinstallés et les populations de ces villages vaquent paisiblement à leurs occupations.

Pour les conférenciers, l’AES représente une opportunité significative pour les pays membres du Sahel, car elle leur permet de travailler ensemble pour surmonter les défis communs que sont la sécurité et le développement économique. C’est également un moyen de bâtir un avenir plus sûr et plus prospère dans l’espace AES, au grand bonheur des peuples.

« Nous devons tous rester unis et mobilisés autour de ces autorités de la Transition, surtout à travers la veille citoyenne, pour faire échouer toute tentative de déstabilisation », a dit Souleymane Sawadogo.
Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Kénédougou/MEADO : La coupe du directeur général relancée

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Kénédougou/MEADO : La coupe du directeur général relancée

Orodara, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a donné dans l’après-midi du samedi 10 août2024 à Orodara, le coup d’envoi du match d’ouverture de la coupe du directeur général de la Maison de l’enfance André Dupont de Orodara (MEADO), édition 2024.

La Coupe du directeur général de la Maison de l’enfance André Dupont de Orodara (MEADO) vient d’être relancée après plusieurs années de suspension pour des raisons diverses.

La cérémonie de lancement de l’édition 2024 a été présidée par le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, le samedi 10 août 2024, en présence des deux parrains, Pascal Kaboré et Soumaïla Sako, sous le thème «Jeunesse unie et engagée pour un Burkina Faso de paix et de cohésion sociale».

Selon le président du comité d’organisation,Guy Edgar Korogo, la compétition sportive vise entre autres, la promotion du sport, l’esprit de solidarité, de cohésion, de création de lien entre les jeunes de la commune et ceux des villages environnants et à la découverte de talents cachés en matière de sport.

La présente édition a enregistré la participationde 08 équipes de la ville de Orodara et des villages environnants.

Le directeur général de la MEADO,  Ali Koné,a rappelé l’historique de l’activité initiée 20ans en arrière par l’ancien directeur général de l’institution, Pascal Kaboré et le directeur de cabinet du ministère en charge de l’Action Humanitaire, Soumaïla Sako.

M.  Koné a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance aux parrains pour leur disponibilité à les accompagner.

Il a invité l’ensemble de la population en particulier la jeunesse de la commune de Orodara, à s’approprier l’activité et contribuer au renforcement de lien déjà solide entre les différentes composantes de notre société.  

Le porte-parole des parrains, Pascal Kaboré, afélicité le comité d’organisation pour l’initiative puis a demandé à la population de lasoutenir afin que la relance soit une réussite.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Le génie militaire, nuit et jour, pour le rétablissement de l’axe Bama-Badara

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Le génie militaire, nuit et jour, pour le rétablissement de l’axe Bama-Badara

Ouagadougou, 12 août 2024 (AIB) – L’armée burkinabè à travers le génie militaire a travaillé inlassablement à bâtir le pont mobile le Badara, dans la commune de Bama, endommagé par une pluie fin juillet.

«Les sapeurs mineurs ont grandement contribué au rétablissement de la circulation sur-l’axe Badara-Bama par la mise en œuvre d’un pont mobile», a rappelé l’Etat-Major général des Armées sur sa page facebook.

Agence d’Information du Burkina

Mouhoun/Campagne de reboisement : Une soixantaine de plants mis en terre au CMA Mgr Zéphyrin Toé

BURKINA-MOUHOUN-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT

 

Mouhoun/Campagne de reboisement : Une soixantaine de plants mis en terre au CMA Mgr Zéphyrin Toé

 

Dédougou, (AIB)-Les agents du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) Mgr Zéphyrin Toé de Dédougou, se sont mobilisés, le samedi 10 août 2024, pour améliorer leur cadre de vie à travers la mise en terre d’une soixantaine de plants et le nettoyage de la cour dudit centre. Cette activité, deuxième du genre, a pour objectif d’offrir un cadre convivial à tous les usagers du CMA.

 

Pour la deuxième fois, le Centre médical avec antenne chirurgical (CMA) Mgr Zéphyrin Toé de Dédougou, a initié une campagne d’assainissement et de reboisement avec pour objectif d’asseoir une dynamique d’auto promotion sanitaire durable d’hygiène, de propreté en son sein ainsi que la mise en terre de plants afin de générer au fil des années un écosystème clé pour un mieux-être au centre.

 

Pour ce faire, en cette matinée du samedi 10 août, les agents, loin des blouses et autres matériels de consultation, se sont mobilisés pour la plantation d’une soixantaine de plants composés de manguiers, de flamboyants et d’autres espèces ainsi que le nettoyage dudit centre.

 

Pour le Directeur du CMA, Abbé Jean Zougouri, l’activité vise d’une part à donner un autre aspect à la nature selon les orientations des premiers responsables du pays à travers la journée nationale de l’arbre, et d’autre part, de créer un environnement sain, paisible pour les malades du centre.

 

« Nous savons que la santé n’est pas seulement question de médicaments mais tout un conditionnement à travers l’environnement et un cadre sain pour aider le malade à avoir un apaisement, un soulagement, bref, à avoir la tranquillité », a expliqué l’Abbé Zougouri.

En effet, l’environnement a un impact indéniable sur la santé. La présence d’espaces verts est associée à plusieurs effets significativement positifs sur la santé physique et mentale des populations en réduisant les symptômes de dépression et de stress.

 

La mise à disposition des aires de repos végétalisées dans les hôpitaux permet à la fois aux employés et visiteurs de se retrouver dans un endroit apaisant et ressourçant.

 

Ces lieux constituent alors des endroits d’amélioration de la qualité des contacts humains entre les usagers de l’hôpital, car ils y passent du temps et donc se sentent plus à l’aise dans ce milieu.

 

« C’est ce cadre que nous voulons créer à l’intérieur de notre structure sanitaire et permettre à tout patient ou accompagnant d’être en contact avec la nature, l’admirer dans le but d’un apaisement total », a souligné le directeur du CMA.

 

Pour la réussite de ce projet, Abbé Jean Zougouri, a expliqué que la plantation d’arbres est fondée sur une participation entreprenante à l’échelle communautaire.

 

« L’entretien des arbres incombe aux agents qui sont regroupés en binômes par plants. Ils ont doc le devoir et l’obligation d’entretenir leur arbre de sorte que celui-ci croisse bien et qu’il puisse refléter l’image de ceux qui ont la charge de son entretien », a-t-il poursuivi.

 

Avant la plantation, les techniciens du service départemental de l’environnement de Dédougou ont fait un bref cours sur la technique de plantation avant d’inviter les agents à en faire autant.

 

La plantation effectuée en août 2023 au sein du CMA a un taux de succès autour de 90%. Ces arbres bien entretenus contribuent à donner un autre aspect du centre médical qui est en pleine croissance.

 

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

 

Netanyahou interdit aux ministres de commenter les questions de sécurité (média)

SÉCURITÉ: COMMENTAIRES-MINISTRES-ISRAËL

Netanyahou interdit aux ministres de commenter les questions de sécurité (média)

TEL AVIV, 12 août. /TASS/. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a ordonné à ses ministres de s’abstenir de tout commentaire sur la situation sécuritaire « dans les prochains jours », dans un contexte d’une éventuelle attaque de l’Iran et du mouvement chiite libanais Hezbollah, informe la radio Kan.

Selon la radio, M. Netanyahou a qualifié les prochains jours de « fatidiques », soulignant que le débat public sur les questions liées à la sécurité pourrait avoir des « conséquences fatales ». Kan note que, selon les dernières évaluations en Israël, Téhéran est déterminé à lancer une attaque.

La situation au Moyen-Orient s’est fortement aggravée après l’assassinat à Téhéran du chef du bureau politique du mouvement radical palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, et l’élimination à Beyrouth de l’un des commandants de la branche militaire du mouvement chiite Hezbollah, Fouad Chokr. L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont imputé la responsabilité de ce qui s’est passé à Israël et ont déclaré qu’ils ne le laisseraient pas sans réponse.

Avec TASS

Le taux de chômage mondial des jeunes au plus bas depuis 15 ans, selon l’OIT

Le taux de chômage mondial des jeunes au plus bas depuis 15 ans, selon l’OIT

Genève, Suisse

Le taux de chômage des jeunes dans le monde, au plus bas depuis 15 ans, devrait encore baisser, mais la précarisation du travail est à l’origine d’une « anxiété croissante », relève l’Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport publié lundi.

L’OIT met aussi en garde contre le nombre préoccupant de jeunes de 15 à 24 ans qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation (NEET).

Elle avertit de plus que la reprise de l’emploi après la pandémie de Covid-19 n’est pas universelle.

« Les jeunes de certaines régions et de nombreuses jeunes femmes ne profitent pas de la reprise économique », indique l’OIT dans un communiqué.

Le taux de chômage des jeunes en 2023, qui est de 13%, est le plus bas depuis 15 ans et représente une baisse par rapport au taux de 13,8% enregistré en 2019 avant la pandémie. Il devrait encore diminuer pour s’établir à 12,8% en 2024 et 2025. Quant au nombre total de jeunes chômeurs, il s’élevait à 64,9 millions, l’effectif le plus bas depuis 2000.

« La situation n’est toutefois pas la même dans toutes les régions. Dans les États arabes, en Asie de l’Est et en Asie du Sud-Est et du Pacifique, les taux de chômage des jeunes étaient plus élevés en 2023 qu’en 2019 », observe l’OIT.

Le rapport souligne aussi que la « tendance mondiale à la précarisation du travail est à l’origine d’une anxiété croissante pour des jeunes qui aspirent à acquérir leur indépendance financière et à passer aux prochaines étapes de leur vie d’adulte ».

« Aucun d’entre nous ne peut espérer un avenir stable alors que des millions de jeunes dans le monde n’ont pas d’emploi décent et, par conséquent, se sentent en insécurité et incapables de construire une vie meilleure pour eux-mêmes et leurs familles », souligne le directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo, dans le communiqué.

Au niveau mondial, plus de la moitié des jeunes travailleurs occupent des emplois informels, observe l’OIT, selon qui « les possibilités d’accès à des emplois décents restent limitées dans les économies émergentes et en développement ».

Le rapport indique également qu’en 2023 un jeune sur cinq, soit 20,4% de la population mondiale, appartenait à la catégorie des NEET. Deux sur trois de ces jeunes sont des femmes.

Et les jeunes hommes ont davantage bénéficié de la reprise du marché du travail que les jeunes femmes : les taux de chômage des jeunes femmes (12,9%) et des jeunes hommes en 2023 étaient presque égaux (13%), contrairement aux années précédant la pandémie, au cours desquelles celui des jeunes hommes était plus élevé.

Avec AFP

Banfora : La réhabilitation de la route de Takaledougou sur la RN7 enregistre un taux d’exécution de 30 %

Banfora : La réhabilitation de la route de Takaledougou sur la RN7 enregistre un taux d’exécution de 30 %

Banfora, 11 août 2024 (AIB)-Le Directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré, représentant le ministre en charge des infrastructures Adama Luc Sorgho, s’est rendu le vendredi 9 août 2024 sur le chantier de réhabilitation de la route  de Takaledougou dans la commune de Banfora, sur la RN7, l’axe Banfora-Bobo.

Après avoir passé en revue l’ensemble du chantier, le Directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré, a exprimé sa grande satisfaction concernant le taux d’avancement des travaux, estimé à 30 %, une semaine après le lancement des travaux.

Selon le Directeur général de l’entretien routier, Salfo Paceré, les travaux consistent en la reconstruction d’une digue qui a cédé et en la reconstitution du talus, suivie de sa protection.

« Nous sommes à un taux d’exécution de 30 %, et les difficultés que nous rencontrons sont principalement liées à la pluviométrie. Dès qu’il pleut, nous sommes obligés de suspendre les travaux. La deuxième difficulté concerne les sites d’emprunt », a-t-il expliqué.

Le Directeur général a rassuré que des solutions ont déjà été trouvées et qu’il n’y a plus de souci quant aux prélèvements sur ces sites d’emprunt.

« C’est suite à une pluie diluvienne que la digue routière a cédé, entraînant l’érosion du talus.

Cela a conduit le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho, à nous donner des instructions pour trouver rapidement une entreprise afin de reprendre la digue et de reconstituer le talus, afin que la route ne soit pas coupée », a-t-il ajouté.

« Dans un premier temps, nous avons trouvé une entreprise qui est en train de réaliser ces travaux, et nous en sommes très satisfaits. Il n’y a pas d’interruption du trafic, c’est une circulation alternée. Nous demandons aux usagers de la route de faire preuve de prudence, de beaucoup de patience et de suivre les consignes données par les agents chargés de réglementer la circulation », a-t-il expliqué.

À en croire M. Paceré, « L’objectif recherché dans cette reconstruction est de maintenir le trafic et de faciliter l’écoulement des produits qui transitent par cette route nationale n°7.

Il faut noter qu’il y a des axes prioritaires : les routes nationales, les routes communautaires et les routes bitumées. Ces axes sont pour nous des priorités, c’est pourquoi nous procédons régulièrement à des inspections sur ces routes, et dès que nous constatons des dégradations ou des urgences, nous n’hésitons pas à intervenir », a-t-il expliqué.
Agence d’information du Burkina
Jean Paul YEKPAYE-AIB/Comoé

Banfora : 1 075 plants mis en terre dans le bosquet de Siniena

Banfora : 1 075 plants mis en terre dans le bosquet de Siniena**

Banfora, 11 août 2024(AIB)-Le service départemental de l’Environnement de Banfora a organisé, sous le patronage du Directeur régional en charge de l’environnement, Hassim Rabo, le vendredi 09 août 2024, une journée de reboisement pour renforcer le couvert végétal du bosquet de Siniena, un village rattaché à la commune de Banfora, situé à 10 kilomètres.

Le service départemental de l’environnement de Banfora, en collaboration avec les habitants du village de Siniena, a mis en terre 1 075 plants dans le bosquet de Siniena, composés de 1 000 Acacia nilotica, 25 Baobabs, 25 Ceiba pentandra, et 25 Pterocarpus.

Selon le Directeur du service départemental de l’Environnement Banfora, Adrien Wobama Nabié, l’objectif de ce reboisement est d’abord de lutter contre la déforestation, et ensuite de faire de ce bosquet un jardin botanique de référence avec l’introduction d’espèces d’arbres en voie de disparition et médicinales.

« Les difficultés que nous rencontrons dans la sauvegarde, la protection et l’entretien de ce site sont, entre autres : les feux de brousse, le manque de moyens financiers et de matériel », a-t-il indiqué.

Quant au Directeur régional de l’Environnement, Hassim Rabo, patron de cette édition, il a encouragé et salué le service départemental pour cette belle initiative.

Il a invité tous les agents des services de l’environnement, que ce soit au niveau de la direction régionale, provinciale ou départementale, à rester mobilisés pour qu’ensemble ils puissent lutter contre la déforestation et planter utilement pour reverdir l’environnement.

M. Rabo a également invité les habitants de Siniena à se mobiliser pour accompagner les services de l’environnement dans l’entretien et la protection de ce site, parce que c’est eux qui sont sur place. Il a demandé à chacun de jouer sa partition dans un élan éco-citoyen et patriotique pour faire du Burkina Faso un beau pays.

Agence d’information du Burkina
Jean Paul YEKPAYE – AIB/Comoé

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