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Burkina : 774 000 PDI ont retrouvé des domiciles permanents

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Burkina : 774 000 PDI ont retrouvé des domiciles permanents

Ouagadougou, 12 juil. 2024 (AIB) – Quelque 744 000 Burkinabè déplacés du fait des attaques terroristes sont retournés chez eux ou réinstallés dans des zones plus sûres, a appris l’AIB vendredi auprès du ministère en charge de la Prospective.

«A la date du 30 juin 2024, les actions de reconquête du territoire national ont permis le retour progressif de 774 002 personnes issues de 122 123 ménages», ont rapporté les services de communication du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, citant la ministre de l’Action humanitaire, Nandy Somé.

«Ce retour, bien que salutaire et encourageant, nous interpelle sur les défis majeurs qui subsistent en matière de réponse humanitaire notamment en ce qui concerne les mesures d’accompagnement dont le logement», a déclaré la ministre Somé au lancement de la construction de 1000 logements au profit des personnes déplacées internes à Nagréongo, à 40 km à l’est de Ouagadougou.

En fin novembre 2023, plus de 340 000 PDI avaient pu regagner des zones débarrassées des terroristes, selon le gouvernement.

Agence d’Information du Burkina
CK/as

Nahouri/Orientation scolaire et professionnelle : Les bacheliers sensibilisés sur les possibilités d’études après leurs diplômes

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Nahouri/Orientation scolaire et professionnelle : Les bacheliers sensibilisés sur les possibilités d’études après leurs diplômes

Pô, (AIB)- Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a présidé ce mardi 9 juillet 2O24 à Pô, dans la province du Nahouri, la cérémonie de lancement d’une journée de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle (JIOSP), au profit des bacheliers de la province.

La journée de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle (JIOSP) organisée le mardi 9 juillet 2024 à Pô, a été initiée par la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nahouri.
Elle a pour objectif d’aider les admis de la province du Nahouri, à faire des choix utiles et avisés pour leurs orientations scolaires et universitaires.
Elle vise également à regrouper les professionnels de plusieurs secteurs d’activités du Nahouri pour des échanges directs avec les élèves et les parents concernant l’accès aux études supérieures.
<<Elle est un ensemble d’activités psychologique, pédagogique, d’éducation, d’information, d’orientation et de stratégies d’insertion socioprofessionnelle organisée à leur intention>>, a indiqué la directrice provinciale en charge des Enseignements secondaires du Nahouri, Noélie Yonli/Tapsoba.
Elle a ajouté que les difficultés d’insertion professionnelle que rencontrent certains jeunes de notre pays notamment ceux du Nahouri s’expliquent par l’inadéquation entre le profil des diplômés et les offres d’emploi disponibles.
Mme Yonli, a expliqué que le taux d’échec et les abandons assez élevé des élèves est parfois dû à une mauvaise orientation.
C’est pourquoi, elle a souhaité que les nouveaux bacheliers de la province saisissent cette opportunité pour choisir les filières de formation et les offres d’emploi disponibles en fonction des profils de formation.
Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a exhorté les lauréats à s’approprier cette journée et à suivre avec grand intérêt les communications des conseillers d’orientation afin d’opérer des choix raisonnables qui leur permettront de poursuivre leur cursus scolaire et universitaire, puis une belle carrière.

Il a aussi invité parents à accompagner les lauréats, de les écouter et de tenir compte de leurs aspirations afin de leur permettre de faire des choix utiles.
La journée a été ponctuée par des conférences sur les possibilités d’études supérieures après le bac, l’utilisation de la plateforme d’inscription en ligne Campus Faso, les avantages de l’enregistrement et de la formation technique et professionnelle et la transition entre l’école primaire et le collège.
Les lauréats ont également salué l’initiative de la JIOSP.
La province du Nahouri a enregistré 686 admis au Baccalauréat toute série confondue soit un taux de succès de 63,52% dont 61,57% pour les filles et 64,08% pour les garçons.
Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Burkina : Des Burkinabè donnent leurs sentiments après les échanges avec le président

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Burkina : Des Burkinabè donnent leurs sentiments après les échanges avec le président

Ouagadougou, 12 juillet 2024 (AIB) – Des participants à la rencontre d’échange entre le Président du Faso, le capitaine Traoré et les forces vives de la Nation ont donné leurs impressions sur le message du président du Faso.

Pour la représentante des étudiants, Afiza Samira Sankara doctorante en médecine à l’Université Joseph Ki Zerbo, les réponses du président Traoré sont satisfaites.

A en croire la représentante des étudiants, les doléances des étudiants se rapportent à l’amélioration des conditions de vie et de travail. Il s’agit notamment de l’insuffisance des infrastructures. De son avis, au niveau des amphithéâtres, les places sont en deçà des attentes. Elle a également souhaité le respect du choix des étudiants dans leur orientation à l’Université.

Samira Sankara

Pour Afiza Samira Sankara, la guerre va aussi se gagner dans la formation de la jeunesse. « Il faut vraiment une jeunesse qui soit bien formée pour pouvoir assurer l’avenir».  De son avis, le chef de l’Etat est à l’écoute de sa jeunesse.

Amadou Guiré, est au secrétariat de la Coordination nationale de l’association de la veille citoyenne du Burkina (CNAVC).

Pour lui, le président a montré aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale que le Burkina Faso est sur la voie de la reconquête de sa souveraineté et de la restauration de sa dignité.

Selon M. Guiré, le message du président est rassurant, « et comme d’habitude, c’est quelqu’un qui a été très direct, franc et sincère avec son peuple. C’est la raison fondamentale pour laquelle nous sommes extrêmement engagés à ses côtés ».

Les doléances du CNAVC ont porté sur le processus de l’industrialisation du pays et l’accélération de la reconquête du territoire national, a affirmé Amadou Guiré.

« Nous tenons à réaffirmer notre engagement aux côtés du capitaine Ibrahim Traoré, parce qu’il répond aux aspirations profondes et réelles du peuple burkinabè ».

Le message du chef de l’Etat a rencontré également l’assentiment du président de l’association « Burkina Rempart », membre de la veille citoyenne, Omar Michel Kopia.

Omar Michel Kopia

Le président de l’association dit adhérer  à la volonté du chef de l’Etat de former les membres de la veille citoyenne. M. Kopia s’est engagé en tant que « doyen », à sensibiliser afin de recadrer et bannir certains actes d’incivisme au sein de la veille citoyenne.

« Nous avons demandé un soutien en termes d’autonomisation des femmes, de formations, du matériel, de la matière première, pour que les femmes puissent vraiment mener à bien leurs activités », a indiqué la représentante des femmes, Pascaline Ouédraogo.

Pour Mme Ouédraogo, l’éducation, la santé et l’hygiène sont des préoccupations pour les femmes.  Pour elle, la résolution de ces contraintes permettra aux femmes de se libérer afin de se consacrer à d’autres occupations.

Pour l’avocat, Me Gilbert Ouédraogo, il s’agit d’un discours « cohérent, qui a indiqué la voie à suivre ».

Me Gilbert Ouédraogo

« Si je devais dire ce que j’ai retenu en une phrase : nous n’avons pas le choix, nous devons nous battre pour libérer notre patrie. Et nous devons travailler à asseoir une véritable cohésion et une base solide pour la souveraineté de notre pays», a résumé Me Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS/ATA

Lancement d’une opération de construction de 1000 logements pour des personnes déplacées internes au Burkina

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Lancement d’une opération de construction de 1000 logements pour des personnes déplacées internes au Burkina

Ouagadougou, 12 juil. 2024 (AIB) – Une opération spéciale de construction de 1000 logements vient d’être lancée ce vendredi, à une quarantaine de kilomètres de Ouagadougou, au profit des personnes déplacées internes (PDI), a appris l’AIB de source officielle.

D’un coût de réalisation de 5,23 millions FCFA, les logements seront érigés dans les régions d’accueil des PDI, soit 800 logements répartis sur 4 sites dans la région du Centre Nord, 100 logements à Ouahigouya au Nord et 50 logements autant à Nagréongo, dans le Plateau Central qu’à Bobo Dioulasso, dans les Hauts Bassins.

La cérémonie de lancement de l’opération, présidée par la ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo a eu lieu dans la commune rurale de Nagréongo, 38 km à l’est de Ouagadougou, en présence du ministre de l’Economie Aboubakar Nacanabo et des notables.
L’objectif de l’opération, selon la patronne de la cérémonie, est d’améliorer les conditions de vie des PDI et des personnes vulnérables.

La ministre Somé a exprimé sa reconnaissance au gouvernement mais aussi aux entreprises privées ayant apporté des contributions pour la concrétisation du projet.

Le Burkina Faso fait face depuis huit ans à des attaques terroristes qui ont causé la perte de plusieurs centaines de personnes et des milliers de personnes déplacées dont une bonne partie a été réinstallée.
Agence d’Information du Burkina
CK/as

Ioba : La province tient la première édition de la foire des produits forestiers non ligneux tenue à Dano

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Ioba : La province tient la première édition de la foire des produits forestiers non ligneux tenue à Dano

Dano, (AIB)- La direction provinciale de l’environnement du Ioba a organisé la première édition de la journée provinciale des produits forestiers non ligneux (PFNL), sous la présidence du haut-commissaire Bernadette Adenyo née Sermé le 08 juin 2024 à Dano.

La direction provinciale de l’environnement du Ioba a commémoré en différé la journée mondiale de l’environnement 2024. C’est une foire dénommée « journée provinciale des produits forestiers non ligneux (PFNL) » qui a marqué cette célébration.

Cette première édition, parrainée par le président de la délégation spéciale de la commune de Dano, Denis Zanré, a été organisée en partenariat avec la fédération des associations de développement féminines du sud-ouest (FADEFSO).
L’ouverture de la première édition de la foire pour la promotion des PFNL a fait l’objet d’une cérémonie officielle au musée de la Femme de Dano.

Plusieurs interventions et des animations culturelles ont ponctuées cette cérémonie. Le directeur provincial de l’environnement du Ioba, Gnindjounté Kambiré, a relevé les difficultés de mobilisation des moyens financiers pour l’organisation de la foire.
Selon lui, c’est grâce à la détermination des autorités provinciales et communales de Dano que l’initiative a été mise en œuvre.
M. Kambiré a annoncé que la journée provinciale des PFNL sera organisée chaque année. Il a remercié les femmes venues des communes du Ioba et des provinces de la Bougouriba et du Poni pour leur participation.

Le PDS de Dano et parrain de cette édition, Denis Zanré a apprécié le caractère symbolique de cette activité dans ce contexte où l’action de l’homme détruit fortement l’environnement.

Cela impacte négativement sur la biodiversité et menace même l’existence de l’espèce humaine, a-t-il poursuivi. Pour le PDS de Dano, la tenue de la foire des PFNL par les femmes va améliorer le pouvoir d’achat de celles-ci.

Le directeur régional de l’environnement du sud-ouest, Ismaël Rouamba, a encouragé la production bio. Pour lui, la production des PFNL ne doit pas affecter les arbres. C’est pourquoi, il les a exhortées à contribuer à la prise en compte de la préservation de l’environnement.

Quant au haut-commissaire, Bernadette Adenyo / Sermé, elle a déclaré que la journée mondiale de l’environnement est célébrée pour interpeller tous les habitants de la terre sur la protection de l’environnement. Cette foire s’inscrit dans le cadre des manifestations de soutien aux producteurs et transformateurs des PFNL du Ioba , a-t-elle soutenu.

Le thème de la première édition de la journée provinciale des PFNL, « rôle des PFNL dans un Burkina résilient » interpelle toute la population. Selon le haut-commissaire, les PFNL jouent un rôle important sur le plan alimentaire et de création d’emplois.

Ils contribuent à la lutte contre la pauvreté. Les PFNL constituent pour les populations surtout en zone rurale, des moyens de subsistance et d’amélioration de leur santé, a poursuivi, Bernadette Adenyo.
Elle a salué la bravoure des femmes qui se battent chaque jour pour s’épanouir à travers la production et la transformation des PFNL.

Mme Adenyo a remercié Plan Burkina / Bureau de Gaoua pour son appui technique, la FADEFSO et les autres coopératives pour leur collaboration.

Elle a félicité la direction provinciale de l’environnement du Ioba et ses partenaires pour cette noble initiative d’organiser une foire pour la promotion des PFNL. Dans les stands d’exposition des PFNL, étaient présentés du soumbala, du beurre de karité, du savon, des huiles essentielles, des jus et du vin de lianes, de raisin, du miel et des liqueurs à base de fruits sauvages.

Les exposantes ont reçu de nombreux visiteurs et acheteurs pendant les 48 heures de la foire.
Agence d’information du Burkina SZ/dnk/ata

Gourma : L’école du secteur 3 A et de Kilin’do de Fada dotées de cuisine et de réfectoire

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Gourma : L’école du secteur 3 A et de Kilin’do de Fada dotées de cuisine et de réfectoire

Fada N’Gourma, (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Fada N’Gourma, Jérôme Idani, a remis officiellement le jeudi, 11 juillet 2024, les clés d’une cuisine et d’un réfectoire d’une capacité de 200 places au profit des écoles du secteur 3 A et de Kilin’do de Fada N’Gourma, au directeur régional en charge de l’Education primaire de l’Est.

La cérémonie de remise des clés de la cuisine et du réfectoire d’une capacité de 200 places des écoles du secteur 3 A et de Kilin’do, a eu lieu le jeudi 11 juillet 2024 à Fada N’Gourma.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Fada N’Gourma, Jérôme Idani, a souligné l’importance de ces nouvelles infrastructures pour améliorer les conditions d’accueil et de restauration des élèves de sa commune.

« Ces équipements flambants neufs vont permettre d’offrir de meilleures conditions de restauration à nos élèves, favorisant ainsi leur épanouissement et leur réussite », a-t-il déclaré.

Les directeurs des deux établissements bénéficiaires, ainsi que le directeur régional en charge de l’Education primaire de l’Est, Yentéma David Thiombiano et les représentants des partenaires sociaux se sont réjouis de l’initiative.

« Nous sommes ravis de pouvoir désormais disposer de ces infrastructures modernes qui vont considérablement améliorer le quotidien de nos élèves », a confié la présidente de l’Association des Mères éducatrices de l’école primaire publique de Kilin’do, Fatimata Yabré.

Tout en exprimant sa gratitude et sa reconnaissance, le PDS de Fada N’Gourma a indiqué la cérémonie marque une étape importante dans les efforts déployés par le généreux donateur pour moderniser les équipements scolaires et offrir de meilleures conditions d’apprentissage aux élèves de la commune.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

 

Gourma : 5 meilleurs élèves de l’école primaire de Tikonti A récompensés

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Gourma : 5 meilleurs élèves de l’école primaire de Tikonti A récompensés

Fada N’Gourma, (AIB)- Les mérites de 5 meilleurs élèves de l’école primaire publique de Tikonti A, ont été récompensés, le mercredi, 10 juillet 2024 à Fada N’Gourma. C’était lors de la clôture des activités pédagogiques de l’année scolaire 2023-2024.

C’est avec fierté que l’école primaire publique de Tikonti A a tenu sa cérémonie de récompense de cinq (05) meilleurs élèves de chaque classe lors de la clôture des activités pédagogiques de cette année scolaire 2023-2024.

L’événement, empreint de joie et d’émotion, a mis en lumière le dévouement et la persévérance des jeunes apprenants, ainsi l’engagement sans faille de l’équipe enseignante.

Sous les applaudissements chaleureux des parents, des enseignants et des camarades de classe, les élèves méritants ont été honorés pour leurs efforts fournis dans le processus d’apprentissage cette année.

La directrice de l’école primaire publique de Tikonti A, Aissatou Koadima, a souligné l’importance de célébrer les succès de chaque élève, quelque soit leur nature et leur ampleur.

Elle a insisté sur le fait que la reconnaissance des efforts fournis, qui conduit à des résultats exceptionnels ou à de simples progrès personnels, est essentiellement pour encourager la confiance en soi et la motivation des apprenants.
Les élèves méritants ont reçu des kits scolaires.

Les parents et les enseignants ont été remerciés pour leur engagement exceptionnel envers la réussite des élèves.
Aissatou Koadima a indiqué que cette année, son école a réalisé un taux de réussite e 92,23% à la session du Certificat d’études primaires (CEP) avec 95 admis soit 46 filles et 49 garçons sur 103 candidats présentés.

Elle a ajouté que le taux de succès au même examen scolaire des élèves déplacés internes est de 90,32%.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

 

Moscou salue la création de la Confédération des États du Sahel

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Moscou salue la création de la Confédération des États du Sahel

Ouagadougou, 12 juil. 2024 (AIB) – La création de la Confédération des États du Sahel aura un impact positif sur la sécurité régionale et devrait contribuer à la lutte contre les groupes terroristes. C’est ce qu’a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, rapporté par Tass.

Le 6 juillet 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont acté la création de la Confédération des États du Sahel pour sceller leurs destins communs sur les questions de défense du territoire et des intérêts stratégiques.

«Nous pensons que cette initiative des dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger répond pleinement aux intérêts des peuples de ces États, et nous sommes convaincus que la création de la confédération aura un impact positif sur la formation d’une nouvelle architecture de sécurité régionale», a-t-elle déclaré à Tass.

Mme Zakharova a noté que la Russie considérait la création de cette confédération «comme une étape importante pour trouver des moyens de résoudre les problèmes communs dans la lutte contre les groupes terroristes dans la bande sahélo-sahélienne ainsi que pour parvenir à un développement durable».

La diplomate russe a ajouté que Moscou confirmait son intention de continuer de fournir le soutien nécessaire aux États du Sahel et de développer une coopération commerciale et économique mutuellement bénéfique avec ces pays.

Le Niger, le Mali et le Burkina ont auparavant décidé de se retirer de la Cédéao, jugeant cette organisation sous régionale écartée de ses missions et instrumentalisées par des puissances étrangères, notamment la France.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Royaume-Uni: le gouvernement va libérer des milliers de détenus pour faire de la place en prison

Royaume-Uni: le gouvernement va libérer des milliers de détenus pour faire de la place en prison

Londres, Royaume-Uni

Le nouveau gouvernement britannique a annoncé vendredi la libération anticipée de milliers de détenus, pour alléger la pression sur des prisons au bord de l’asphyxie.

Une semaine à peine après leur arrivée au pouvoir, les travaillistes sont contraints d’agir face à cette crise dans les prisons qui pourraient ne plus avoir de place disponibles dans les semaines à venir.

Les prisons sont régulièrement remplies à 99% de leur capacité depuis début 2023 et il n’y avait le 8 juillet plus qu’environ 700 places libres pour les hommes, sur un total d’environ 84.000.

« Nos prisons sont au bord de l’effondrement », a déclaré la nouvelle ministre de la Justice Shabana Mahmood, en annonçant ce plan d’action d’urgence.

« Si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons l’effondrement du système de justice criminelle et des troubles à l’ordre public », a-t-elle ajouté, depuis la prison HMP Five Wells, dans le centre de l’Angleterre.

« Les criminels pourraient faire ce qu’ils veulent, sans conséquence. On pourrait voir des pillards se déchaîner, briser des vitrines, braquer des magasins et mettre le feu à des quartiers », a poursuivi la ministre.

L’inspecteur en chef des prisons Charlie Taylor a affirmé que la situation était « à un point de rupture absolu ».

Selon le gouvernement, il pourrait ne plus y avoir de places disponibles en prison « d’ici quelques semaines ».

Les prisons sont régulièrement remplies à 99% de leur capacité depuis début  2023.

Il y a actuellement 83.755 prisonniers hommes pour 84.463 places, selon les chiffres publiés par le ministère de la Justice.

Parmi les mesures annoncées, les détenus éligibles à une libération anticipée sous contrôle judiciaire après avoir réalisé la moitié de leur peine, pourront désormais en bénéficier plus tôt, lorsqu’ils ont réalisé 40% de leur peine.

Les personnes condamnées à plus de 4 ans de détention, ainsi que celles incarcérées pour des infractions sexuelles, sont exclues de ce dispositif.

Les nouvelles mesures annoncées vendredi n’entreront en vigueur qu’en septembre, afin de donner le temps aux services pénitentiaires d’organiser ces libérations anticipées.

Le nouveau Premier ministre Keir Starmer a blâmé les précédents gouvernements conservateurs pour cette situation.

« C’est une irresponsabilité flagrante de la part du gouvernement sortant », a-t-il accusé depuis Washington où il a participé ces derniers jours à un sommet de l’Otan.

« Nous savions qu’il allait y avoir un problème, mais son étendue est pire que nous le pensions », a-t-il ajouté.

Avec AFP

L’AES condamne les propos d’un commissaire de l’Union africaine, les qualifiant d’ingérence

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L’AES condamne les propos d’un commissaire de l’Union africaine, les qualifiant d’ingérence

Ouagadougou, 12 juil. 2024 (AIB)-La Confédération des États du Sahel (AES), qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a dénoncé et condamné les propos du commissaire de l’Union africaine aux affaires politiques, Bankole Adeoye, qui a jugé « inacceptable » pour l’UA, le retrait de la CEDEAO des pays de l’AES, lors de son intervention au dernier sommet de la CEDEAO à Abuja.

Dans un communiqué conjoint daté du 11 juillet 2024, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’AES « désapprouvent et condamnent avec la dernière rigueur cette attitude contraire au devoir de réserve et à l’obligation d’impartialité qui incombent à tout fonctionnaire d’une organisation intergouvernementale ».

Au sommet de la CEDEAO, le 7 juillet 2024 à Abuja, le commissaire de l’Union africaine (UA) en charge des Affaires politiques, paix et sécurité, Bankole Adeoye, a déclaré que « le retrait de trois pays de l’AES est inacceptable pour l’Union africaine, et nous croyons en une seule, la CEDEAO ».

Pour les chefs de la diplomatie de la Confédération des États du Sahel, il s’agit d’un « inhabituel » et « surprenant » « jugement de valeur » venant de la part d’un fonctionnaire de l’Union africaine n’ayant aucun droit d’ingérence dans les affaires des États membres de cette institution.

Ils ont rappelé que le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO est une décision souveraine qui, de plus, est conforme au traité révisé de la CEDEAO de 1993.

En conclusion, ils ont appelé les organes politiques de l’UA à veiller au « respect scrupuleux » de la souveraineté des États membres de l’institution.

Les trois pays de l’AES ont décidé de se retirer de la CEDEAO en janvier 2024, jugeant l’organisation éloignée de ses nobles missions et instrumentalisée par des puissances étrangères. Ils ont acté, le 6 juillet dernier, la création de la Confédération des États du Sahel pour défendre en commun leurs intérêts stratégiques et s’éloigner davantage de la CEDEAO.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Ioba : Une marche de soutien à la lutte contre le terrorisme et au gouvernement prévue le 27 juillet à Dano

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Ioba : Une marche de soutien à la lutte contre le terrorisme et au gouvernement prévue le 27 juillet à Dano

Ouagadougou, 12 juil. 2024 (AIB) – La province du Ioba prépare, pour le 27 juillet prochain, la deuxième édition d’une marche de soutien aux combattants engagés contre le terrorisme et à Transition, a appris l’AIB vendredi, auprès des organisateurs.

Selon les organisateurs, cette initiative s’inscrit dans le cadre du «soutien indéfectible aux forces de défenses et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie et à la transition du Burkina».

La manifestation, en plus de la marche qui sera lancé de la Mairie de Dano, selon un programme indicatif comprendra une conférence publique sur l’intégrité, une collecte de sang et une collecte de fonds pour soutenir la lutte contre le terrorisme.
«D’ores et déjà, je rends un grand hommage aux FDS et aux VDP pour leur bravoure et surtout pour leur sacrifice nuit et jour pour assurer à nos populations la sécurité et la quiétude», a réagi Aristide Y. Dabiré, coordonnateur provincial de soutien aux FDS, VDP et à la Transition dans le Ioba.

A la première édition de cette marche, le 29 juillet 2023, les organisateurs avaient mobilisé 2 millions de francs au profit du Fonds de soutien patriotique.

Agence d’Information du Burkina
CK/as

Corruption en Afrique : prison avec sursis et interdiction de gérer pour le n°1 du groupe maritime français Bourbon

Corruption en Afrique : prison avec sursis et interdiction de gérer pour le n°1 du groupe maritime français Bourbon

Marseille, France

Le numéro un du groupe Bourbon, spécialiste de l’assistance maritime au secteur pétrolier offshore, Gaël Bodénès, a été condamné vendredi par la justice française à deux ans de prison avec sursis et trois ans d’interdiction de gérer une société pour corruption d’agents du fisc dans trois pays africains.L’avocat de M. Bodénès, Me Patrick Maisonneuve a immédiatement annoncé faire appel de cette condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Marseille, siège de la société, ce qui a un effet suspensif. « Même si le tribunal a relativisé beaucoup de choses, les faits sont contestés et nous sommes en désaccord avec cette décision », a expliqué l’avocat à l’AFP.

Avec AFP

Erdogan: « La perspective d’un conflit direct entre l’Otan et la Russie est préoccupante »

Erdogan: « La perspective d’un conflit direct entre l’Otan et la Russie est préoccupante »

Washington, États-Unis

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde jeudi contre un « conflit direct » entre l’Otan et la Russie, déclarant lors d’un sommet de l’alliance visant à soutenir l’Ukraine que la diplomatie devait également être une option sur la table. »J’ai dit franchement que l’Otan ne devrait jamais être autorisée à participer à la guerre en Ukraine », a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse organisée à l’issue du sommet du 75e anniversaire de l’OTAN.

M. Erdogan a déclaré que la Turquie, rare membre de l’OTAN à ne pas s’associer aux sanctions contre la Russie, soutenait « l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine ».

Mais il a « également souligné que la diplomatie ne devait pas être exclue et que les négociations ne signifiaient pas nécessairement une capitulation ».

Les membres de l’Otan, qui étaient réunis jusqu’à jeudi soir dans la capitale américaine en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont décidé de renforcer son aide à Kiev par l’envoi d’avions de chasse et de batteries de défense anti-aérienne.

 

– Ankara à équidistance –

 

Le Kremlin a estimé en réponse que l’Otan était « pleinement impliquée » dans le conflit en Ukraine, ajoutant prévoir des « mesures » pour « contrer » cette « menace sérieuse ».

M. Erdogan avait jugé jeudi la perspective d’un « conflit direct entre l’Otan et la Russie préoccupante », selon des propos rapportés par l’agence officielle turque Anadolu.

Ankara, qui dispose de l’une des principales armées de l’Otan, située sur son front oriental, s’est tenu jusqu’à présent à équidistance de Moscou et de Kiev depuis le début de l’invasion russe en février 2022.

M. Erdogan avait cependant estimé l’an dernier que l’Ukraine « mérite pleinement » d’intégrer l’Otan dont il a souligné jeudi l’importance en tant qu’organisation internationale.

« Nous ne pensons pas que l’Organisation de coopération de Shanghai soit une alternative à l’Otan » a-t-il indiqué. « De même, nous ne considérons pas les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) comme une alternative à toute autre structure », a-t-il également prévenu.

Le président turc avait annoncé en 2022 son intention de rallier l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) qui réunit plusieurs pays aux relations tendues avec l’Occident, dont la Russie, la Chine et l’Iran.

Il a participé la semaine dernière à son sommet à Astana, au Kazakhstan, en tant que « partenaire de dialogue » et y a rencontré le président russe Vladimir Poutine.

Concernant la guerre en cours menée par Israël sur le territoire palestinien de Gaza, M. Erdogan a mis en garde contre une extension du conflit: « Les menaces et les tentatives d’Israël d’étendre le conflit doivent cesser. Sinon, notre région sera confrontée au risque de conflits plus profonds, voire de guerre », a-t-il affirmé.

Avec l’AFP

Manni/Cadre de Concertation Communal : Pour une meilleure coordination des activités socio-économiques

REGION EST-GNAGNA

Manni/Cadre de Concertation Communal : Pour une meilleure coordination des activités socio-économiques

Bogandé, 09 juillet 2024 (AIB)- Les acteurs de développement de la commune de Manni , dans la province de la Gnagna ont tenu, jeudi 13 juin 2024 à Manni, la première session du Cadre de concertation communal (CCC) de ladite localité. Les travaux ont permis de réfléchir à une meilleure coordination des activités socio-économiques et de revisiter le Plan Annuel d’Investissement de l’année en cours.

La toute première session ordinaire du Cadre de Concertation Communal (CCCo) de Manni dans la province de la Gnagna, région de l’Est, s’est tenue le 13 juin 2024 dans la salle de réunion « la sagesse plus » de Manni. Cette session s’est voulue un cadre d’échanges entre les acteurs de développement de la commune pour une meilleure coordination des activités socio-économiques programmées dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’eau et de l’assainissement.

Il ressort de la communication du Secrétaire général de la mairie de Manni, Lazare COULDIATI, que la commune regorge de plusieurs projets et programmes. Ils interviennent principalement dans les domaines de l’éducation, la santé, l’action sociale, l’agriculture et la sécurité alimentaire. La cartographie des partenaires établi fait ressortir une vingtaine de projets et programmes intervenants dans la commune de Manni.

Le plan annuel d’investissement (PAI) 2024 de la commune de Manni se chiffre à 303 millions de nos francs, Outre les acquisitions, on peut citer entre autres la réalisation de 8 forages, la réhabilitation de parc de vaccination, la construction d’un CSPS complet à Tiamgnalgou, la réhabilitation de salles de classe et du bâtiment administratif au lycée départemental Manni et la construction de 25 boutiques de rue à Manni.

Selon Ablassé Nianda du service social de la marie de Manni, on dénombre 9026 personnes déplacées internes soient 803 ménages composés de 1 936 hommes, 2 495 femmes et 4 595 enfants. Des besoins en abris, couvertures, nattes, kits AME, vivres, soins de santé et en Kits de dignité sont à énumérer.

Au plan sanitaire, le district sanitaire de Manni compte 20 CSPS et 01 Centre Medical pour un total de 302.655 habitants. A en croire l’Attaché de Santé en Pédiatrie au CM de Manni, Daniel Tampougou, la situation alimentaire et nutritionnelle de la commune s’est avérée préoccupante au regard du contexte sécuritaire. Les difficultés majeures sont la fermeture des formations sanitaires ou leur fonctionnement à minima, la rupture des intrants. Pour pallier à toutes ces difficultés, Daniel Tampougou a plaidé pour un accompagnement des autorités.

Au terme des échanges, la première vice-présidente de la délégation spéciale de Manni, Viviane Bourgou a exprimé sa satisfaction pour la contribution des membres du cadre aux débats tout en les invitant à plus d’engagement pour l’émergence de la collectivité.

En rappel, le cadre de concertation a été réalisé grâce à l’accompagnement du Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) à travers le programme RIGTH2GROW.

Agence d’Information du Burkina
Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Le président Teodoro Obiang Nguema se dit solidaire de la vision souverainiste de l’AES

Burkina-Guinée équatoriale-AES-Diplomatie

Le président Teodoro Obiang Nguema se dit solidaire de la vision souverainiste de l’AES

Ouagadougou, 11 juil. 2024 (AIB) – Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema a exprimé au chef de la diplomatie burkinabè, sa parfaite compréhension de la dynamique en cours dans l’espace AES et dit partager les ambitions et les visions des pays du Sahel qui se battent contre l’impérialisme occidental et ses relais locaux.

Au cours d’une audience qu’il a accordée au ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, le chef de l’Etat équato-guinéen a également exprimé sa solidarité et celle de son peuple équato-guinéen au Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il a en outre souligné l’intérêt de la Guinée Équatoriale à renforcer la coopération avec le pays des Hommes intègres dans des domaines d’intérêt réciproque.

Toedoro Obiang Nguema est connu pour ses positions anti-impérialistes et contre l’arrogance des puissances colonialistes.
Son pays abrite une importante communauté de Burkinabè très active dans sa contribution au développement du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

Centre médical militaire de Dori: Des infrastructures sanitaires, du matériel biomédical et bureautique réceptionnés

Centre médical militaire de Dori: Des infrastructures sanitaires, du matériel biomédical et bureautique réceptionnés

Dori, 11 juillet 2024 (AIB)- Le 41ème régiment d’infanterie commando (RIC) a organisé, au camp Liptako de Dori, une cérémonie de réception d’infrastructures sanitaires, de matériel biomédical et bureautique en vue de relever le plateau technique du centre médical militaire de Dori, d’améliorer le cadre de travail du personnel soignant et la prise en charge sanitaire des forces de défense et de sécurité (FDS) et des populations civiles.

Financés par la société minière IAMGOLD Essakane SA, les infrastructures et matériels réceptionnés se composent d’un CSPS et de deux salles d’hospitalisation entièrement rénovées, ainsi que d’équipements de laboratoire comprenant deux automates d’hématologie et de biochimie, un analyseur d’ions, deux appareils d’électrophorèse et d’hémostase, une centrifugeuse, un microscope optique, un réfrigérateur et du matériel bureautique.

Cet accompagnement de IAMGOLD Essakane SA est le signe tangible de la bonne collaboration entre cette entreprise minière et les forces de défense et de sécurité engagées dans la recherche d’une paix durable dans la région du Sahel, a affirmé le commandant de la quatrième région militaire, le lieutenant-colonel Bassinga Bapio.

Le commandant de la quatrième région militaire a ajouté que cet acte permettra d’améliorer le cadre de travail du personnel soignant et la prise en charge sanitaire des forces de défense et de sécurité (FDS) et des populations civiles.

Le lieutenant-colonel Bassinga a rassuré son bienfaiteur que le matériel et les équipements reçus seront utilisés à bon escient pour le bonheur des bénéficiaires.

Le commandant de la quatrième région militaire a témoigné toute sa gratitude à IAMGOLD Essakane SA et a remercié les autorités sanitaires de la région du Sahel.

Pour le surintendant des affaires corporatives et de communication de IAMGOLD Essakane SA, monsieur Cheick Sanou, la réfection et l’équipement du centre médical militaire de Dori réduisent les besoins d’évacuation vers Ouagadougou et constituent un signe de responsabilité et de solidarité à l’endroit des communautés hôtes.

Monsieur Cheick Sanou a aussi salué la bonne collaboration entre sa structure et les FDS.

La cérémonie a connu son épilogue avec le lancement d’une opération de collecte de sang au profit du centre hospitalier régional (CHR) de Dori.

Ali Mamoudou Maïga
AIB/Séno

Le Burkina a opté pour le combat pour se libérer des criminels et pour une réelle indépendance, Président

Burkina-Combat-Terrorisme

Le Burkina a opté pour le combat pour se libérer des criminels et pour une réelle indépendance, Président

Ouagadougou, 11 juillet 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué jeudi que son pays a opté pour le combat parce que c’est la seule condition pour être libre et indépendant, soutenant qu’il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes, qui ne respectent aucune règle.

« Nous n’avons pas d’autre choix que de combattre. Et nous avons opté pour le combat parce que c’est par là que nous serons libres et réellement indépendants », a indiqué le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le capitaine Ibrahim Traoré déclinait jeudi à Ouagadougou les grands axes de sa politique durant les cinq années à venir aux forces vives de la nation.

Pour le capitaine Traoré, il n’y a pas d’alliance possible avec les terroristes, avec ces criminels et « il faut les combattre. Un point c’est tout ! ».

Il en veut pour preuve le cas de certains villages qui avaient passé des pactes avec les terroristes et qui « refusaient catégoriquement que des forces de défense et de sécurité foulent leur sol parce qu’ils sont en bonne intelligence avec les terroristes ». Ce, malgré les mises en garde de l’armée.

Selon le président Traoré, mal leur en a pris, car « ces criminels, ces voleurs, ces violeurs, ces trafiquants de drogue » ont rompu ces pactes de non-agression en s’en prenant à la population.

« Peu importe ce qu’ils viendront vous dire, les flatteries possibles, le pacte que vous avez signé avec eux, le jour qu’ils décideront, ils viendront vous tuer et mettre fin à ce pacte », a-t-il soutenu.

Il a également déploré le comportement de certaines personnes qui se plaisent à passer dans les domiciles des FDS et VDP pour leur faire comprendre qu’ils avaient « une solution pacifique avec les terroristes ».

« Détrompez-vous, soit nous les combattons, soit ils nous combattent. C’est tout ! », a-t-il insisté.

Car, de son avis, « si nous ne nous battons pas, ils viendront nous chercher chez nous comme dans un poulailler ou dans une bergerie. Chaque matin, ils choisiront qui ils veulent pour aller exécuter sur la place publique pour faire peur aux autres ».

Pour lui, les gens se cachent derrière un soi-disant dialogue ou négociation. « Encore, ils vont vous traîner dans la boue. C’est cela l’objectif de l’impérialisme : que le fléau perdure dans le temps pour que nos États ne soient pas structurés et qu’on continue de profiter de nos richesses », a-t-il déploré.

Il a mis en garde ces individus d’arrêter ces manigances au risque d’aller « combattre eux-mêmes ».

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le Niger entame déjà les discussions préliminaires pour l’utilisation du pipeline passant par le Tchad

Niger-Tchad-Coopération-Hydrocarbure-Exportation

Le Niger entame déjà les discussions préliminaires pour l’utilisation du pipeline passant par le Tchad

Ouagadougou, 11 juil. 2024 (AIB) – Les autorités nigériennes viennent d’entamer des discussions avec les autorités tchadiennes en vue de l’exportation de son pétrole sur le marché international via le pipeline passant par le Tchad, rapporte ce jeudi l’Agence nigérienne de presse.

Le ministre nigérien en charge du pétrole, Mahaman Moustapha Barké Bako et son homologue du Tchad, Ndolenodji Alixe Naïmbaye, ont lancé les discussions préliminaires sur le projet du pipeline Niger-Tchad-Cameroun, cet après-midi à Niamey, selon l’ANP.

Il s’agit de parvenir à un accord pour relier le site pétrolifère d’Agadem du Niger au pipeline existant du Tchad et allant jusqu’au Cameroun, afin de servir d’alternative au pipeline passant par le Bénin.

«Ce projet d’une importance stratégique indéniable incarne notre engagement collectif vers le développement économique durable et la coopération entre nos deux Etats», a indiqué le ministre Barké Baké, cité par l’ANP.

La ministre tchadienne du pétrole a souligné, pour sa part, que ce projet est en parfaite cohérence avec les politiques régionales en matière d’intégration économique.

A la suite d’incompréhensions et de bouilles sur le pipeline reliant le port Sémè Kodji au Bénin, soldées par un procès et des condamnations de citoyens nigériens par la justice béninoise, le gouvernement nigérien avait évoqué le 24 juin 2024 la possibilité de faire transiter son brut par le Tchad.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

Les autorités maliennes lèvent la suspension des activités politiques des partis et des organisations

Mali-Politique-Partis-Activités-Autorisation

Les autorités maliennes lèvent la suspension des activités politiques des partis et des organisations

Ouagadougou, 11 juil. 2024 (AIB) – Le Gouvernement du Mali autorise à nouveau la reprise des activités politiques des partis et des organisations qu’il avait suspendues depuis le 10 avril 2024, rapportent plusieurs médias maliens consultés ce jeudi par l’AIB.

Au cours de son conseil des ministres du 10 juillet, le gouvernement du Mali a adopté le «décret portant levée de la suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations», peut-on lire dans le compte rendu de la rencontre diffusé par le journal L’Essor.

Le gouvernement explique que la suspension de ces types d’activités avait été prise afin de garantir les conditions sécuritaires dans le cadre du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale, organisé du 13 avril au 10 mai 20214.

Estimant que le dialogue inter-malien s’est tenu dans les meilleures conditions et que l’heure est à la mise en œuvre des recommandations issues de ce dialogue, le gouvernement du Mali a jugé qu’il n’y a plus de raison de maintenir cette suspension.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk
Crédit photo : L’Essor

L’UEMOA satisfaite de ses performances au 1er trimestre 2024

Burkina-UEMOA-Conseil-Ministres

L’UEMOA satisfaite de ses performances au 1er trimestre 2024

Ouagadougou, 11 juil. 2024 (AIB) – Les indicateurs macroéconomiques de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont jugés satisfaisants au premier trimestre 2024, a estimé, jeudi, le président en exercice du conseil des ministres des Finances de l’UMOA, Adama Coulibaly.

 

« L’activité économique dans l’espace est restée dynamique au premier trimestre 2024, avec une progression de 5,1 % du Produit intérieur brut (PIB) réel, en rythme annuel », a déclaré le président du conseil des ministres des Finances de L’UEMOA, Adama Coulibaly, en précisant qu’elle était de 4,8 % à la fin 2023.

Le ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, s’exprimait ainsi le jeudi 11 juillet 2024 à Ouagadougou, au Burkina Faso, à l’occasion de la deuxième session ordinaire du conseil des ministres des Finances de l’UEMOA.

Selon les prévisions de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ce PIB, en termes réels, sera de 6,1 % d’ici à fin 2024, contre 5,3 % en 2023, a laissé entendre le ministre ivoirien des Finances.

Concernant l’inflation au sein de la zone, qui est de 2,8 % au premier trimestre 2024, contre 2,3 % au dernier trimestre de l’année 2023, M. Coulibaly a soutenu que cette hausse s’explique par plusieurs facteurs.

« Cette situation est essentiellement imputable à la hausse des prix des produits alimentaires occasionnée par la baisse de la production céréalière lors de la campagne agricole 2023/2024 dans l’Union », a souligné M. Coulibaly.

Au regard de ces données, le ministre a indiqué que les perspectives économiques de l’Union restent favorables, même si elles dépendent notamment de l’évolution de la conjoncture internationale, de la situation sécuritaire et socio-politique dans l’Union.

C’est pourquoi il a invité les autres membres du conseil, dans le cadre des finances publiques, à renforcer les marges budgétaires afin de contribuer à la stabilité monétaire et financière de l’institution.

À l’issue des travaux, Adama Coulibaly a salué les membres du conseil pour avoir épuisé tous les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre.

Il a, à cet effet, relevé que l’approbation du rapport définitif de contrôle des comptes des organes de l’UEMOA au titre de l’exercice 2022 et l’adoption des guides à l’usage des juridictions financières vont renforcer les mécanismes concourant à l’efficacité de l’action des organes de contrôle des États membres de l’Union.

Les ministres ont également, au cours des travaux, examiné et adopté le rapport de la surveillance multilatérale au titre du premier semestre 2024.

À en croire le ministre en charge des Finances de la Côte d’Ivoire, ce composant constitue un véritable tableau de bord des perspectives économiques et financières des États membres.

Notons que le conseil des ministres des Finances de l’UEMOA est l’organe chargé de la mise en œuvre des orientations générales définies par la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

Le conseil est assuré par un des ministres des finances, élu pour un mandat de deux ans.

Le ministre des finances et du budget de la République de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, assure la présidence de l’institution depuis le 1er janvier 2023.

Notons que plusieurs personnalités ont participé à la cérémonie d’ouverture.

Ce sont notamment le président de l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA), Badanam Patoki, du président de la commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop, du gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou,et du président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekué.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

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