Accueil Blog Page 260

Le Premier ministre Kyelem de Tambela procède à l’évaluation semestrielle de ses ministres

Burkina-Gouvernance-Efficacité-Evaluation

Le Premier ministre Kyelem de Tambela procède à l’évaluation semestrielle de ses ministres

Ouagadougou, 07 août 2024 (AIB) – Le Chef du gouvernement burkinabè Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a entamé, ce mercredi à Ouagadougou, l’évaluation de ses ministres au compte du premier semestre de l’année 2024.

Selon le calendrier indicatif, le premier jour sera consacré à l’examen des performances de 11 ministres dont les trois ministres d’Etat.

L’évaluation des ministres n’est un examen de passage mais un exercice qui permet de mesurer au gouvernement de mesurer le chemin parcouru par rapport au contrat d’objectifs fixé pour chaque département ministériel.

Voici le programme de passage des ministres devant le Premier ministre :
Mercredi 7 août 2024 :
09h-9h30 : Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants
9h35-10h05 : Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale
10h10-10h40 : Ministre d’Etat, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du Gouvernement
10h45-11h15 : Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité
11h20-11h50 : Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’Extérieur
11h55-12h25 : Ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective
16h-16h30 : Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux
16h35-17h05 : Ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques
17h10-17h40 : Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques
17h45-18h15 : Ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille
18h20-18h50 : Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique
Jeudi 8 août 2024 :
09h-09h30 : Ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises
09h35-10h05 : Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales
10h10-10h40 : Ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat
10h45-11h15 : Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi
11h20-11h50 : Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière
16h-16h30 : Ministre des Infrastructures et du Désenclavement
16h35-17h05 : Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières
17h10-17h40 : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
17h45-18h15 : Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
Agence d’Information du Burkina

Burkina/PUDTR : Le Pôle de croissance de Bagré doté d’une route bitumée de 47,99 km

BURKINA-BOULGOU-PROJET-INFRASTRUCTURES-REALISATIONS

Burkina/PUDTR : Le Pôle de croissance de Bagré doté d’une route bitumée de 47,99 km

Ouagadougou, 07 août 2024 (AIB)- Le Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), a réalisé,  dans le Pôle de croissance de Bagré, région du Centre-Est, une route bitumée de 47,99 km. La visite de l’infrastructure a eu lieu le 31 juillet 2024, lors d’une caravane de presse.

Dans le cadre du renforcement de la résilience des populations, le Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), a organisé une caravane de presse du 30 juillet au 1er août 2024, pour présenter la réalisation d’une route bitumée.

Cette infrastructure longue de 47,99 km dans le Pôle de croissance de Bagré est située dans la région du Centre-Est, soit 35,85 km pour la RR09, 9,21 km pour la bretelle 1 et 2,93 km pour la bretelle 2.

La réalisation concerne trois routes dont la route nationale n°9 qui relie Bagré à Dindéogo, la bretelle n°1, Bagré village à Bagré ville et la bretelle n°2 Bagré pôle à Bagré ville.

Les routes en revêtement bicouche ont été conçues avec une vitesse de référence de 100 km/h car la RR09 assure la liaison de deux routes nationales (RN16 et RN29) à l’exception de la traversée du périmètre irrigué et des agglomérations importantes.

 

Bagrepole qui est une société d’économie mixte et qui a pour mission l’aménagement et la mise en valeur durable du pôle de croissance de Bagré a été chargée de la construction et du bitumage de la route. Selon le directeur de l’aménagement et du maintien des infrastructures de Bagré pôle, Augustin Tiendrébeogo, ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre de la réalisation du Pôle de croissance de Bagré en plus des aménagements sur lesquels le pôle s’est bâti pour faire une zone économique.

Il a indiqué que les routes vont permettre de faciliter le transport des produits du Pôle de croissance vers les zones de commercialisation.

Un usager de la route, Pascal Ouédraogo, s’est réjoui de la réalisation de la route qui va permettre de faciliter la circulation aux usagers. Il a remercié le PUDTR pour la qualité de l’ouvrage.

Le projet a aussi réalisé des infrastructures connexes dont 14 km  de clôture d’écoles et de centres de santé  qui jouxtent la voie au sein desquels, le projet a mis en terre des plants.

Le PUDTR a aussi réalisé 18 forages équipés de pompes à motricité dans les localités traversées pour les besoins des travaux de la route.

Bagrepole est une société d’économie mixte constituée de fonds publics et de capitaux privés. Elle a pour mission l’aménagement et la mise en valeur durable du pôle de croissance de Bagré.

 

Elle est chargée notamment de la planification, de la gestion et du développement du Pôle de croissance de Bagré : La zone d’intervention du pôle de croissance couvre une superficie de 500 000 ha sur un potentiel aménageable de 30 000 ha

Le PUDTR a hérité d’une partie des activités résiduelles du Projet Pôle de croissance de Bagré qui a pris fin en novembre 2020. C’est ainsi que le bitumage de la route Diendiego-Bagré, longue d’environ 35 km et de voiries dans la ville de Bagré ont été reversées dans le PUDTR sur une demande du gouvernement.

Le coût des travaux est estimé à 14,07 milliards de FCFA.

L’objectif visé étant de désenclaver et moderniser les infrastructures essentielles de la zone du pôle de croissance de Bagré et la relier vers le réseau routier national afin d’améliorer le transport des produits agricoles vers les centres de commercialisation.

En rappel, le PUDTR intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun (16 communes), de l’Est (09 communes) et du Centre-Est avec la prise en charge uniquement des investissements résiduels du projet pôle de croissance de Bagré.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

 

 

 

Kossi : Une journée dédiée à la cohésion sociale et au vivre ensemble

BURKINA-KOSSI-COHESION-JOURNEE

Kossi : Une journée dédiée à la cohésion sociale et au vivre ensemble

Nouna, (AIB)- Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a présidé, ce mardi 6 août 2024 à Nouna, une conférence sur la cohésion sociale, organisée par la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire sur le thème : « Quelle alternative doit-on trouver pour renforcer le vivre ensemble dans la commune de Nouna ».

La direction provinciale en charge de l’Action humanitaire en partenariat avec l’ONG DRC, a organisé le mardi 6 août 2024 à Nouna, une conférence sur la cohésion sociale, le vivre ensemble et des activités sportives entre population hôte et Personnes déplacées internes (PDI).

La commune de Nouna enregistre à la date du 27 juillet 2024, 51 670 PDI dont 7 372 ménages.

Ce nombre, de plus en plus croissant, menace le vivre ensemble et la cohésion sociale au niveau de la population, au regard de la pression socio-économique et la rareté des ressources, a contribué à la vulnérabilité de la population hôte rendant difficile le vivre ensemble.

La conférence se veut un cadre d’échange direct entre les populations hôtes et les personnes déplacées internes, afin de trouver des solutions endogènes, allant dans le sens du renforcement de la cohésion sociale.

Deux communications en lien avec le thème ont été développées par le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, Alassane Kagoné.

Dans sa première présentation sur les conflits communautaires, il a rappelé les causes des conflits et leurs conséquences sur la communauté.

La seconde communication a trait à la résolution des conflits communautaires pour une cohésion pacifique.

Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, représentant le haut-commissaire, a exprimé sa gratitude à l’ONG Conseil danois pour les réfugiés (DRC), pour la tenue effective de cette journée de cohésion sociale.

Les OSC, les CVD, les leaders communautaires, les légitimités coutumières, religieuses et traditionnelles, ont, à travers des échanges directs et des propositions concrètes, exhorté les responsables des sites d’accueils à la sensibilisation sur le vivre ensemble et la cohésion sociale.

Ils ont prôné une solidarité entre les populations hôtes et les PDI, gage d’une cohésion sociale et du vivre ensemble qui a toujours caractérisé la cité du numandou.

Séraphin Simboro a au nom des légitimités coutumières invité les PDI et les populations hôtes à respecter les us et coutumes de la cité.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Léraba : 1 231  plants mis en terre sur le site de réinstallation du village de Samavogo

BURKINA-LERABA-ENVIRONNEMENT-ARBRES-PLANTATIONS

Léraba : 1 231  plants mis en terre sur le site de réinstallation du village de Samavogo

Sindou, (AIB)- Le directeur régional en charge de l’Environnement des Cascades, Hassime Rabo, a lancé, le lundi 05 août 2024, une série de reboisement de 5 630 plants prévus au compte de la société minière Wahgnion gold opérations SA (WGO) dans la commune rurale de Niankorodougou, dont 1 230 plants sur le site de réinstallation des populations de Samavogo.

Suite à la recommandation du ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro, le directeur provincial en charge de l’Environnement de la Léraba, Harouna Sandwidi en collaboration avec la société minière  Wahgnion gold opérations SA (WGO), a mis en terre 1 230 plants sur le site de réinstallation des populations de Samavogo, village situé à 7km de la commune rurale de Niankorodougou.

A cette occasion, le directeur régional (DR) en charge de l’Environnement des Cascades, Hassime Rabo, a lancé, le lundi 05 août 2024, une série de reboisement de 5 630 plants qui sont prévues dans ladite commune.

‘’Une rue, une plantation d’alignement’’, ‘’une institution, un bosquet’’, ‘’un lieu de culte, une plantation’’, tels sont les mots d’ordre de l’Etat dont le DR a fait cas pour expliquer en partie leurs batailles pour la couverture végétale dans la région.

Il faut signaler que c’est lors de son passage le 16 décembre 2023 pour la remise officielle des clés de la réinstallation des populations de Samavogo, que le ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro a instruit ses services techniques de la province, d’effectuer un aménagement paysager en vue de reverdir le site.

Ce sont au total 10 espèces végétales de 1 230 plants qui ont été reboisés en vue d’améliorer le cadre de vie des 181 ménages bénéficiaires.

Au moins 04 km de reboisement d’alignement ont pu être effectués.

Le chef de quartier, représentant le chef du village de Samavogo, Ouattara Wagnirigué, s’est dit satisfait du geste et s’est engagé avec l’ensemble de sa population à œuvrer pour la survie des plantes.

Pour le premier responsable provincial en charge de l’Environnement, Harouna Sandwidi, ses agents effectueront des opérations de suivis réguliers sur le site par rapport à l’évolution de ces plantes.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

UEMOA et sécurité en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

UEMOA et sécurité en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 7 août 2024 (AIB)- Les quotidiens burkinabè commentent l’installation du nouveau directeur général de la Sécurité, Mahamadou Sana et les performances du Burkina Faso au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

«Union économique et monétaire Ouest-africaine : Le Burkina fait une performance de plus de 86% », affiche à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Selon le journal public, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a échangé hier mardi à Ouagadougou avec le président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop.

Le  quotidien d’Etat informe que M. Diop est venu rendre compte au chef du gouvernement burkinabè des résultats de la revue sur les reformes politiques,  les programmes et les projets de l’Union en 2023.

Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, de son côté, souligne que le Burkina affiche plus de 86% de taux d’exécution en matière de performances au sein de l’UEMOA.

Sous un autre chapitre, le journal privé Le pays écrit à sa première page : «  Secteur de la sécurité : Les 6 priorités du ministre Mahamadou Sana ».

Le confrère rapporte que le nouveau ministre de la Sécurité,  le commissaire divisionnaire de police, Mahamadou Sana a été installé hier mardi à Ouagadougou dans ses nouvelles fonctions par le secrétaire général du gouvernement, Mathias Traoré.

Le journal public Sidwaya soutient que le nouveau patron de la Sécurité, nommé le 1er août 2024 par un décret dit mesurer le poids de la responsabilité qui pèse désormais sur ses épaules.

Le même quotidien d’Etat fait remarquer que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré s’est adressé au personnel de la présidence du Faso, le mardi 6 août 2024, lors de la cérémonie de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba.

Pour l’occasion, le capitaine Traoré a noté que « l’indépendance ne se donne pas, ça s’arrache ».

L’Observateur Paalga, pour sa part, s’appesantit sur la nouvelle tentative de déstabilisation de la Transition.

A propos, il révèle que  selon le  président du Faso, des Forces de défense et de sécurité (FDS) sont en complicité avec des terroristes.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata 

 

 

 

 

 

Yatenga : Azara Dramé fait ses adieux au personnel du gouvernorat

BURKINA-YATENGA-GOUVERNORAT-ADIEUX-PERSONNEL

Yatenga : Azara Dramé fait ses adieux au personnel du gouvernorat

Ouahigouya, (AIB)-Après 29 ans de service rendu à la Nation, la conseiller technique du gouverneur de la région du Nord en charge des questions culturelles, Azara Dramé/Sinaré, a fait valoir ses droits à la retraite. La cérémonie d’aurevoir s’est tenue le 31 juillet 2024, en présence du gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo et le personnel.

Dans son message, lors de sa cérémonie d’au revoir le 31 juillet 2024, Azara Dramé/Sinaré, a traduit ses reconnaissances et a loué la qualité des relations de travail et la considération qu’elle a bénéficiée de ses supérieurs et collaborateurs.

« Le moment est solennel pour vous traduire ma sincère gratitude et toute ma reconnaissance à tous et à toutes pour l’accompagnement et le soutien donc j’ai été l’objet pendant mon séjour dans la région du Nord », a souligné Mme Dramé.

Elle s’est réjouie de terminer sa carrière professionnelle à Ouahigouya dans la région du Nord où en août 1988 elle y faisait son stage du service national populaire.

Azara Dramé/Sinaré, a prodigué des conseils à la jeune génération, qui a la charge de poursuivre l’œuvre de service public.

Zongo, puis le gouverneur de la région du Nord n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de Mme Dramé.

Le secrétaire général, Kouilga Albert Zongo, a mentionné la modestie, la simplicité, la disponibilité de Mme Dramé, sont des vertus qui méritent d’être partagées avec la jeune génération.

Il l’a ensuite remercié pour tous les services rendus au gouvernorat et par ailleurs au Burkina Faso avant de lui souhaiter une bonne retraite.

Quant au gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, il a dit avoir un sentiment à la fois de joie mais aussi de peine, celui de voir un bon serviteur de l’Etat s’en aller.

« Vous êtes un modèle de serviteur de l’Etat. Malgré votre âge, vous êtes toujours à l’heure au service et vous vous y investissez convenablement. Nous vous garderons toujours en mémoire», a-t-il indiqué.

Et d’ajouter « Vous partez mais sachez que de votre retraite, nous n’hésiterons pas à vous contactez en cas de besoin».

Mme Dramé a intègré la fonction publique en septembre 1994 comme institutrice adjointe, pour accéder à l’emploi de conseiller des affaires culturelles en 2011.

Après un passage au niveau central, elle a rejoint la région du Nord où elle a pris service le 02 juillet 2018, en tant que conseiller technique du gouverneur de la région du Nord chargé des questions culturelles.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

 

Le 7 août 1960, Houphouët, partisan de la Communauté, proclame l’indépendance de la Côte d’ivoire malgré lui (commentaire)

Le 7 août 1960, Houphouët, partisan de la Communauté, proclame l’indépendance de la Côte d’ivoire malgré lui (commentaire)

Ouagadougou, 07 août 2024 (AIB) – Houphouët-Boigny, défenseur reconnu de l’égalité des droits entre les Noirs exploités et leurs maitres colonialistes Français, n’était pas pour l’indépendance des colonies mais faute d’avoir rallié les leaders indépendantistes au projet gaulliste de la Communauté franco-africaine, il proclama à contrecœur l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 7 août 1960.

Sentant l’empire français d’Afrique se disloquer sous la pression des leaders indépendantistes, le Général De Gaulle soumet aux Africains l’idée de Communauté, introduite dans la constitution française de 1958. Ce projet se propose de donner aux Africains, en tant que peuple, les mêmes droits que les Français. Les colonies auront alors un statut d’Etat autonome, mais sans les attributs d’un Etat digne, c’est-à-dire, sans pouvoir décider des questions de défense, de politique étrangère, économique, de monétaire et même des matières premières.

Félix Houphouët qui avait déjà défendu les droits des planteurs et qui s’était élevé contre les travaux forcés, croit immédiatement en ce projet de Communauté, en devient un fervent défendeur et bat campagne auprès des autres leaders de l’Afrique occidentale française au profit du «oui» au référendum organisé en 1958. Seul le Guinéen Sékou Touré a dit non au projet, préférant la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage.

Et quand bien même les autres dirigeants comme Maurice Yameogo ou Modiba Kéita ont fini par s’aligner derrière le leader ivoirien, ils n’étaient pas si convaincus. En tous les cas, la création de la Fédération du Mali en avril 1959 avec à son bord le Mali, le Burkina Faso, le Bénin et le Sénégal donnait un coup mortel à la Communauté. Sans oublier que son voisin du ghanéen, indépendant de 1957, souhaitait à travers son leader Kwame N’Krumah l’indépendance de toutes les colonies afin d’aller à des unions panafricanistes.

Face à cette donne, et d’autant plus que la France avait déjà ses plans, Houphouët Boigny a du proclamer l’indépendance de son pays, lui qui ne voulait que l’autonomie tout en gardant un lien fort avec la France.
Pierre Nadjui, dans son livre «Houphouët, l’homme de la France en Afrique» explique que Kwame Nkrumah, en visite à son voisin Houphouët en avril 1957, lui propose de réclamer l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Ce à quoi Houphouët aurait répondu que le choix du Ghana, quoi que séduisant n’en était pas mauvais pour le développement du pays.

Dit-il, «en raison des rapports humains qu’entretiennent entre eux Français et Africains et compte tenu de l’impératif du siècle, l’interdépendance des peuples, nous avons estimé qu’il était peut-être plus intéressant de tenter une expérience différente de la vôtre et unique en son genre, celle d’une communauté franco-africaine à base d’égalité et de fraternité».
Agence d’Information du Burkina
Aimé Mouor KAMBIRE

Blé: la récolte française au plus bas depuis 41 ans, selon un cabinet

Blé: la récolte française au plus bas depuis 41 ans, selon un cabinet

Paris, France

La récolte de blé tendre, la céréale la plus produite en France, pourrait chuter cette année à cause des pluies excessives au plus bas depuis 1983, à 25,17 millions de tonnes, selon des estimations du cabinet Argus Media publiées mardi.Si cette prévision se confirme, cela représenterait une baisse de 27% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, précise le groupe, qui a interrogé des opérateurs de la filière début août, selon un échantillon représentatif de plus de 80% de la surface totale de blé tendre.

C’est « la conséquence d’intempéries à répétition des semis à la récolte », analyse Argus Medias dans un communiqué.

Les pluies tombées abondement depuis l’automne dernier dans de nombreuses zones agricoles ont d’une part empêché la bonne réalisation des semis: les surfaces consacrées à la céréale du pain ont reculé de 10,5% sur un an, selon le cabinet.

Les rendements ont d’autre part chuté, à 5,93 tonnes par hectare, d’après les estimations d’Argus Media. Soit une chute de 18,7% par rapport à la moyenne quinquennale.

« Les rendements de blé tendre sous les 60 quintaux par hectare (6 tonnes, NDLR) avaient disparu depuis la fin des années 80 en France. Mais les aléas climatiques nous ramènent en arrière. D’abord avec la très mauvaise récolte de 2016 qui avait enregistré 53,74 quintaux/hectare et aujourd’hui avec celle de 2024 », a commenté le directeur d’Argus Media France, Gautier Le Molgat, dans le communiqué.

Parmi les raisons de ce faible rendement, le groupe avance « une mauvaise implantation, une asphyxie des racines par excès d’eau, une forte pression des maladies et des adventices (mauvaises herbes, ndlr), des températures trop faibles pendant la phase de reproduction et encore le manque d’ensoleillement ».

Le ministère de l’Agriculture doit publier vendredi des estimations sur la production de céréales en France, premier producteur et premier exportateur de blé tendre de l’Union européenne.

Lors d’une visite la semaine dernière dans l’exploitation d’un céréalier de la Beauce prévoyant une moisson pire qu’en 2016, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau avait indiqué que le gouvernement était prêt à activer des dispositifs d’aides exceptionnelles si les moissons se révélaient vraiment mauvaises.

Plusieurs organisations agricoles ont déjà appelé à des mesures d’urgence.

Avec AFP

La Sierra Leone dirige la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU tout le mois d’août 2024

Sierra-Léone-ONU-Sécurité-Administration

La Sierra Leone dirige la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU tout le mois d’août 2024

Ouagadougou, 06 août 2024 (AIB) – La Sierra Léone a pris les commandes de la présidence tournante du Conseil de sécurité des nations Unies pour le mois d’août 2024, succédant à la Russie.

«Après plus d’un demi-siècle, la Sierra Leone présidera l’élaboration de l’ordre du jour, les réunions et les activités du premier organisme mondial de maintien de la paix et de la sécurité internationales », s’est réjoui le chef de l’Etat sierra-léonais, Julius Maada Bio qui arrive demain à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail.

«Notre objectif est de favoriser un dialogue productif entre les parties, fondé sur la confiance et le respect mutuels, qui aboutisse à des résolutions pacifiques et durables des conflits et à une résolution collective d’autres défis mondiaux», a écrit le président sur son compte X.
Le président Julius Maada Bio est annoncé demain mercredi au Burkina pour une visite de travail et d’amitié de 24 heures avec le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon les services de communication de la présidence du Faso, cette visite sera mise à profit pour par les deux Chefs d’Etat pour discuter autour du renforcement de la coopération entre la Sierra-Léone et le Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

Sénégal: la presse alerte sur la « grave crise du secteur »

Sénégal: la presse alerte sur la « grave crise du secteur »

Dakar, Sénégal

L’organisation regroupant les associations des médias au Sénégal alerte sur la fermeture d’entreprises de presse et la perte de dizaines d’emplois à cause de la pression multiforme des nouvelles autorités, dans un communiqué mardi.Deux quotidiens sportifs parmi les plus lus dans le pays, « Stades » et « Sunu Lamb », ont suspendu leur parution après plus de vingt ans de présence dans l’espèce médiatique sénégalais à cause de difficultés économiques, a annoncé le week-end passé leur éditeur.

D’autres médias devraient suivre pour les mêmes motifs, selon la Coordination des associations de la presse (CAP), qui constate « une grave crise du secteur ».

La CAP « est très préoccupée par la situation très difficile que vit le secteur des médias au Sénégal ».

Elle dénonce une pression multiforme sur les entreprises de presse de la part des nouvelles autorités: contrôle fiscal, mise en demeure de paiement de redevances, résiliation et suspension des paiements des conventions commerciales par les structures publiques.

Au Sénégal, le secteur des médias est confronté depuis longtemps à des difficultés économiques, les acteurs dénonçant des conditions de travail précaires.

Les nouvelles autorités « ont certes trouvé un secteur à l’agonie dont le processus de réforme a été volontairement tronqué par les anciens tenants du pouvoir, mais force est de constater que le nouveau régime n’a entamé ni consultations ni concertations afin de relancer la normalisation de ce secteur névralgique pour la démocratie », souligne la CAP.

Le Premier ministre Ousmane Sonko avait dénoncé fin juin les détournements de fonds publics auxquels se livreraient selon lui certains patrons de presse. Il avait également mis en garde les médias qui écrivent selon lui ce qu’ils veulent sur des personnes, au nom d’une soi-disant liberté de la presse, sans aucune source fiable. Des propos que la profession avait jugé menaçants à l’encontre de la presse.

Depuis 2021, le Sénégal a reculé de la 49e à la 94e place au classement mondial de la liberté de la presse de RSF. L’ONG avait exhorté début juin le nouveau pouvoir d’agir en faveur de la liberté de la presse après trois années d’agressions et d’arrestations de journalistes ou de suspensions de médias sous la présidence de Macky Sall.

Avec AFP

Bogandé : Le haut-commissaire Jean Baptiste Béogo a rencontré les corps constitués de la Gnagna

Bogandé : Le haut-commissaire Jean Baptiste Béogo a rencontré les corps constitués de la Gnagna

Bogandé, 6 août 2024 (AIB)- Le haut-commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo a initié une rencontre de concertation le 26 juillet 2024 avec les corps constitués de son territoire administratif.

Les corps constitués de la Gnagna ont répondu ce vendredi 26 juillet 2024 à l’invitation du Haut commissaire Jean Baptiste Béogo. C’est la salle de réunion du haut-commissaire de Bogandé qui a servi de cadre pour cette rencontre de concertation initiée par la première autorité provinciale.

Un tour de table a permis à chaque membre des corps constitués notamment les services techniques et structures associatives de dresser un bilan succinct des activités. Malgré la situation sécuritaire délétère tous les services ont assuré la continuité du service public dans la résilience absolue.

Les examens scolaires se sont bien déroulés et les taux de succès sont en hausse comparativement à la session dernière tant au CEP, au BEPC qu’au Baccalauréat. Au cours de l’année scolaire 2023-2024, deux établissements secondaires fermés ont réouvert les portes à Bilanga et Manni.

Au plan sanitaire des stratégies ont été déployées pour faire face aux besoins pressants en soins sanitaires au regard des déplacements massifs des populations dans les localités d’accueil. En effet, les Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) fermés ont été réouverts dans les centres villes comme des postes avancés de santé afin de satisfaire les nombreux besoins en soins de santé.

La principale difficulté demeure la situation sécuritaire marquée par des attaques terroristes avec des dégâts importants et des pertes en vies humaines. Cela peut inclure des aspects comme des restrictions sur la liberté de mouvement et des impacts économiques.

La direction provinciale de l’action humanitaire a plaidé pour un accompagnement des populations hôtes qui sont durement touchées du fait qu’elles ne produisent plus dans les champs alors que la plupart sont sans source de revenus.

Selon la Direction provinciale des Infrastructures et du Désenclavement de la Gnagna , plusieurs infrastructures routières sont en souffrance par manque d’entretien. Les entreprises commises à la tâche peinent à s’exécuter en raison du contexte sécuritaire. Le tronçon Bogandé -Manni en passant par Thion menace de se couper si rien n’est fait dans les prochains jours.

Les corps constitués ont également émis le vœu de voir réouvrir les institutions financières et le retour des services techniques de finances dans la province afin de faciliter les transactions. Les capacités de transactions des mobiles money les seuls moyens de transfert monétaire sont faibles. Il faut passer plusieurs jours devant les agences avant d’être satisfait.

A tous les acteurs et membres des corps constitués de la province de la Gnagna, le haut commissaire Jean Baptiste Béogo a adressé ses encouragements pour les efforts consentis mais aussi pour leur résilience. Aux Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie il a réitéré ses encouragements tout en les remerciant pour les résultats engrangés dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Puis Il les a exhortés à poursuivre le combat pour la libération totale de la province de la Gnagna du terrorisme.

Les participants ont loué l’initiative et ont sollicité auprès de l’autorité que de telles rencontres soient multipliées pour la mutualisation des forces.

Agence d’Information du Burkina

Bogandé/ Maracana Vacances Culture : FC MAÇON et FC M.A.C.B débutent la compétition avec un nul

Bogandé/ Maracana Vacances Culture : FC MAÇON et FC M.A.C.B débutent la compétition avec un nul

Bogandé, 6 août 2024 (AIB)- La première édition du tournoi de maracana Vacances Culture et sports à Bogandé a été lancée le dimanche 4 août sur le terrain communal de Bogandé. Au match d’ouverture, FC MAÇON et FC M.A.C.B ont fait un match nul et vierge.

Cultiver la paix et la cohésion sociale tout en occupant sainement et utilement les jeunes en ces moments de vacances tel est l’objectif du tournoi de maracana dénommé  » Vacances Culture et sports à Bogandé » (BO.VA.C.S).

Ce tournoi qui regroupe 12 équipes inscrites en cette première édition est une initiative d’un groupe de fils de la commune de Bogandé, tous en service hors de la commune.

Selon Juliano Dinyeri en service à Kaya dans le centre Nord, membre du collectif des promoteurs de BO.VA.C.S, l’organisation d’une telle activité se veut un cadre pour cultiver le vivre ensemble entre les jeunes des différentes communautés de Bogandé en ces périodes difficiles que traverse le Burkina. Il a donc invité les jeunes à une culture de la cohésion , la fraternité et la solidarité gage de paix dans la collectivité.

Au match d’ouverture, les équipes FC MÂCON et FC M.A.C.B ont livré un match plaisant mais nul et vierge de zéro but partout. Il s’est en suivi le second match de la journée, FC Yandouama # Patriotes soldé par un 1 but à zéro en faveur de FC Yandouama. C’était en présence de nombreux supporters, des autorités provinciales et des parrains tous des anciens joueurs de la ville de Bogandé.

Le représentant de Sa Majesté Yempaabou Lankoandé, chef du canton de Bogandé, patron de l’édition , Diayoudi Robert Lankoandé ainsi que le doyen des parrains Ouoba Tianhouri Dimanchi dit Docteur ballon ont unanimement salué cette initiative qui vise à promouvoir la paix et le vivre ensemble harmonieux dans la commune de Bogandé.

Selon le commission technique pilotée par la direction provinciale des Sports et Loisirs de la Gnagna, la finale du tournoi est prévue pour le 09 septembre prochain.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le ministre Sana compte sur ses collaborateurs pour la sécurisation des villes et campagnes

Burkina : Le ministre Sana compte sur ses collaborateurs pour la sécurisation des villes et campagnes

Ouagadougou, 5 août 2024 (AIB)-Le commissaire divisionnaire de police, Mahamoudou Sana, qui a pris en charge le portefeuille de la Sécurité, a sollicité mardi, le soutien de ses collaborateurs pour relever les défis de la sécurisation des villes et campagnes burkinabè.

« Je voudrais solliciter de tous votre accompagnement, pour qu’ensemble nous relevions les défis de la sécurisation de nos campagnes et villes », a déclaré le nouveau ministre de la Sécurité, le commissaire divisionnaire de police, Mahamoudou Sana.

Le nouveau patron de la Sécurité a indiqué que son ministère va également s’atteler à la reconquête de l’intégralité et de l’intégrité territoriale.

Le commissaire divisionnaire de police s’exprimait mardi à Ouagadougou lors de son installation officielle comme ministre de la Sécurité.

« Préparons-nous à la guerre de haute intensité. Cela exige de tous que nous ayons l’intelligence de la situation et que nous soyons des hommes d’action, ingénieux, pragmatiques, mais surtout convaincus de notre appartenance à une seule nation », a-t-il soutenu.

Le commissaire divisionnaire de police Mahamoudou Sana a expliqué qu’il va poursuivre les différents chantiers déjà entamés dans le secteur de la sécurité.

Il s’agit, entre autres, de l’opérationnalisation de la Stratégie de sécurité nationale, du renforcement de la coordination et de la collaboration entre les différentes forces de sécurité intérieure, et de la mise en œuvre des politiques de prévention efficaces.

En rappel, le commissaire divisionnaire de police Mahamoudou Sana a été nommé le 1er août 2024 comme ministre de la Sécurité suite à un remaniement gouvernemental. Il occupait auparavant le poste de ministre délégué à la Sécurité.

Agence d’information du Burkina
OSA/no/ata

Photos: DCRP MATDS

L’UEMOA : Les performances du Burkina jugées très satisfaisantes

L’UEMOA : Les performances du Burkina jugées très satisfaisantes

Ouagadougou, 06 août 2024 (AIB) – Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, a indiqué mardi que les performances du Burkina Faso en matière de transposition et d’application des textes communautaires sont très satisfaisantes, atteignant un taux d’exécution de plus de 86%.

Le taux d’exécution des normes de l’UEMOA par le Burkina Faso est jugé « très satisfaisant » par le président de la Commission, Abdoulaye Diop. Il s’exprimait mardi à Ouagadougou, au sortir d’une audience avec le chef du gouvernement burkinabè, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla.

Selon M. Diop, en matière de mise en œuvre des textes communautaires, le Burkina Faso a toujours respecté ses engagements au niveau communautaire.

Il a précisé que sur chacune des composantes de la revue sur les réformes politiques, de programmes et de projets, le gouvernement burkinabè a réalisé un taux global d’exécution de plus de 80%, pour un seuil de performance fixé à 70%.

En outre, Abdoulaye Diop a affirmé que l’économie des États membres de l’Union est dynamique, en particulier celle du Burkina Faso dont le taux de croissance est supérieur à 5%, malgré le contexte sécuritaire.

Le président de la Commission de l’UEMOA a par ailleurs exprimé la solidarité de l’Union avec le peuple burkinabè face à la situation sécuritaire qu’il traverse actuellement.

Agence d’information du Burkina
BA/OSA/yos/ata

Burkina : Le ministère en charge de l’Agriculture s’engage à apporter un appui-conseil aux militaires retraités pour faciliter leur reconversion

Burkina : Le ministère en charge de l’Agriculture s’engage à apporter un appui-conseil aux militaires retraités pour faciliter leur reconversion

Ouagadougou, 6 juillet 2024 (AIB) – Le ministère en charge de l’Agriculture s’est engagé mardi, dans une convention-cadre, à accompagner le processus de reconversion des militaires retraités dans le domaine agro-pastoral et halieutique.

Dans une convention-cadre signée avec le ministère en charge de la Défense, le ministère de l’Agriculture va, entre autres, former et faciliter l’installation du personnel des forces armées nationales admis à la retraite et souhaitant se reconvertir dans le domaine agro-pastoral et halieutique.

Selon l’article 3 de la convention, tout militaire qui s’oriente vers les activités agro-pastorales et halieutiques, soit deux ans avant sa retraite ou après plus de trois ans de retraite, est bénéficiaire de cet accord.

Pour le ministre d’État en charge de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, cela fait longtemps que le ministère de l’Agriculture accompagne les militaires à la retraite pour leur reconversion dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.

À en croire le ministre en charge de la Défense, il était nécessaire que ce partenariat qui existe déjà soit encadré formellement par une convention en bonne et due forme.

Le général de brigade a par ailleurs saisi l’occasion pour remercier le ministère partenaire pour cet appui considérable qui permettra à ses frères d’armes d’entamer sereinement une nouvelle activité dans leur nouvelle vie.

La convention indique en son article 4 que les domaines de collaboration sont, entre autres, le renforcement des capacités, l’appui-conseil à l’organisation et à la structuration, l’appui à la transformation et à la commercialisation, la facilitation de l’accès au financement et l’accès aux ressources productives.

D’une durée de cinq ans, la convention permettra d’atteindre 1 000 bénéficiaires.

La politique de reconversion des éléments de l’armée a été adoptée en 2008. Elle a pour but de faciliter aux militaires quittant le service, animés d’une réelle volonté de s’intégrer dans le marché du travail, l’accès à un emploi civil correspondant à leurs compétences et à leurs capacités.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Célébration festive du nouvel an Kamite à Ouagadougou

Burkina-célébration-Africain-Kamita

Célébration festive du nouvel an Kamite à Ouagadougou

Ouagadougou, 06 août 2024 (AIB)-Une journée de célébration festive du nouvel an africain 6261, organisé par le cadre Deux Heures pour Kamita s’est tenue hier lundi au mémorial Thomas Sankara au environs de 14h.

Geb Djehouty 6261, c’est le 1er jour de l’an du calendrier kamite qui correspond au 19 juillet 2024, célébré en différé à Ouagadougou par tous ceux qui veulent se reconnecter avec l’histoire ancienne des Africains depuis l’Egypte antique.
«Nous avons initié depuis 9 ans la référence au calendrier africain dont le symbole est de nous inviter à nous donner de la valeur au même titre que les autres races du monde» a déclaré dans son discours monsieur Lianhoué Imhotep Bayala le Coordinateur national du cadre «Deux Heures pour Nous Deux Heures pour Kamita».

Selon M. Bayala, les Africains doivent considérer l’utilisation du calendrier Kamita pour valoriser notre culture et nos traditions en Afrique. Ce calendrier, ancré dans nos racines historiques et spirituelles, reflète notre lien avec la nature et notre patrimoine collectif. En l’adoptant, les africains affirment leur identité et renforcent la richesse de leurs traditions
De l’avis de Bayala, cette fête est pour célébrer l’héritage et l’unité et appeler chaque Africain, chaque personne d’ascendance africaine, à s’unir pour promouvoir leur identité commune, leurs aspirations et leur avenir collectif.

Les organisateurs de la manifestation disent avoir compris que pour que l’Afrique se libère de la domination extérieure, il est essentiel de promouvoir la solidarité entre les nations africaines et leurs diasporas et de remonter le cours de l’histoire jusqu’aux origines de la civilisation kamite.

Agence d’information du Burkina
OSA-BA/ata

Transports  et logistique : Immersion sur le corridor Ouaga-Lomé

Transports  et logistique : Immersion sur le corridor Ouaga-Lomé

Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC)  organise un voyage de presse du 30 juillet  au 7 août, sur le corridor Ouagadougou-Lomé, au Togo, afin de permettre aux hommes des médias de s’imprégner de ses actions, le long du corridor pour un approvisionnement du Burkina Faso en produits et marchandises diverses. La première étape a été la visite de son bureau basé au Poste de contrôle juxtaposé(PCJ) de Cinkanssé, à la frontière avec le Togo.

Le Conseil burkinabè des chargeurs(CBC) veut mieux se faire connaitre du public, notamment, en ce qui concerne ses efforts déployés tout le long des corridors de desserte du Burkina Faso ainsi que dans les différents ports de transit de la sous-région.

Dans cette dynamique, il a convié les hommes de médias, à un voyage d’immersion dans l’optique de les permettre de constater de visu ses actions menées dans le domaine des transports pour desservir le pays. « Ce voyage de presse vise à faire découvrir aux hommes et femmes de médias les actions du CBC à travers ses offres de services, son maillage territorial le long des corridors de desserte et les partenaires coopérant avec lui dans les ports de transit », a expliqué, le chef de service communication du CBC, Judicaël Sawadogo.

C’est le corridor Ouagadougou-Lomé au Togo qui a été choisi pour cette sortie avec les journalistes et le Poste de contrôle juxtaposé(PCJ) de Cinkanssé a été le premier point d’arrêt. Le PCJ, a-t-on rappelé, a été mis en place par l’Union économique et monétaire ouest- africaine(UEMOA) et géré par la société Scanning système.

 

Son objectif est de faciliter les services de contrôle pour l’accomplissement des formalités relatives au transit des marchandises. Là, les journalistes ont pu s’imprégner du bureau du CBC dans ses missions et apprécier, la collaboration existante entre lui et ses partenaires que sont les transporteurs routiers, les services de la Police nationale, la Douane, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) ainsi que les faitières des transporteurs.

« Ici, nous contrôlons les documents que nous appelons Document de suivi de transport (DST). Et, lorsque des camions arrivent sans ce document de transport, nous les régularisons à notre niveau », a affirmé le chef de bureau du CBC, à Cinkanssé, Amadou Geoffroy Ouédraogo.

Le CBC, représentant légal des chargeurs

Ce contrôle, a-t-il détaillé, doit faire ressortir toutes les informations relatives sur la cargaison, la nature de la marchandise, l’immatriculation du camion, le permis de conduire du conducteur et le bon de chargement du port.

« Le CBC est le représentant légal des chargeurs au port et joue le rôle d’interface entre les chargeurs et le gouvernement », a souligné M. Ouédraogo. Et, d’ajouter que la célérité dans le traitement des dossiers (une centaine par jour) est liée à la bonne collaboration entre le service du CBC et ses partenaires dans le PCJ. Pour lui, l’un des principaux partenaires de sa structure est la Douane, considérée comme un acteur majeur dans le transit au PCJ. Toute chose qu’atteste son chef de poste, Adama Ulrich Ouédraogo.

De son point de vue, le CBC, à travers sa plateforme dénommée Bordereau électronique de suivi de cargaison (BESC) facilite les actions de la Douane pour les informations concernant les valeurs des marchandises et du fret. « Nous n’avons pas de moyens pour vérifier ses valeurs. Nous entrons donc dans le site pour vérifier si les factures déclarées sont les vraies. Et, si ce n’est pas le cas, nous les rehaussons pour rentabiliser.

Le CBC est donc notre partenaire privilégié », a-t-il relevé. Le PCJ, a souligné, le chef de poste des Douanes, est la principale porte d’entrée du Burkina Faso, en termes de fret, mais également pour les pays comme le Niger, le Mali, le Tchad et la Guinée, la Sierra Leone, etc.

Plus de 600 véhicules par jour

Il a fait savoir que plus de 600 véhicules traversent le poste par jour. Et face au flux des transporteurs qui s’est considérablement accru, du fait de la fermeture du poste de contrôle de Nadiagou, à la frontière béninoise, et les bisbilles entre le Niger et le Benin, de nombreux défis se sont posés au PCJ de Cinkanssé.

Au nombre des défis à relever, Adama Ulrich Ouédraogo a cité, l’agrandissement du parking de stationnement et l’amélioration de la connexion internet. Pour le représentant de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina(UCRB), Jean Kiema, le CBC joue un rôle considérable dans la conduite de leurs activités. Toutefois, il a exhorté les autorités compétentes à leur trouver un parking assez vaste pour soulager les chauffeurs routiers, au regard de l’étroitesse de l’espace du poste. « Nous souhaitons que ce problème soit résolu au plus vite pour le bien des routiers », a-t-il lancé.

Soumaïla BONKOUNGOU à Lomé

Balé : Les enfants démontrent leurs talents aux parents à l’occasion de la clôture du Camp vacances sports et culture

Burkina-Balé-Clôture-Camp-Vacances-Sport

Balé : Les enfants démontrent leurs talents aux parents à l’occasion de la clôture du Camp vacances sports et culture

Boromo, (AIB) – La sixième édition du camp vacances sports culture de la direction provinciale de la culture et la direction provinciale des sports et loisirs des Balé a clôturé ses activités, le samedi 03 août 2024 à Boromo. La cérémonie de clôture a été présidée par la secrétaire générale de la province des Balé, Asseta Kouanda, en présence des parents des pensionnaires.

La 6ème édition du camp vacances sport et culture a connu son apothéose, le samedi 3 août dans l’après-midi, en présence des autorités administratives et les parents des pensionnaires. Le camp a débuté le 1er juillet sur le thème : «Enfant et écocitoyenneté». Ils sont 106 enfants de 4 à 16 ans à prendre part à cette activité éducative et distractive majeure des vacances à Boromo, selon le comité d’organisation.
Pour la 6e fois consécutives le comité d’organisation a réussi le pari de l’organisation.

Pendant cinq semaines, les campeurs ont été initiés dans plusieurs activités socioculturelles, sportives et de loisirs.
Les pensionnaires disent avoir appris les bases de la pratique du football et handball. Les différentes séances ont été assurées par des encadreurs en service à la direction provinciale des sports et des loisirs et des acteurs culturels locaux.
Le camp vacances sport et culture est une initiative mise en œuvre par ces deux services. Cet espace d’apprentissage, de distraction et d’éveil connait un réel succès au vu du nombre croissant des participants, le programme d’activités et surtout l’enthousiasme des campeurs au fil des différentes éditions.

En Culture, les apprentissages ont porté sur les arts plastiques, culinaires, la musique et la danse. Les campeurs ont eu droit à des excursions touristiques sur des sites emblématiques de la commune de Boromo et le site exploitation pépinière du service de l’environnement.

En art plastique, les campeurs ont été initiés au dessin, à la décoration ainsi qu’à la fabrication et la manipulation des marionnettes géantes au siège des grandes personnes de Boromo. Les enfants ont appris aussi à cuisiner des mets locaux et à faire de jus naturel. En musique et danse, les enfants ont eu le privilège d’être initiés au jeu de Djembé, de Balafon, de Tchèma et des scènes chorégraphiques.

La cérémonie de clôture a permis aux parents de découvrir les talents acquis et les savoir-faire. A cet effet, les enfants ont émerveillé leurs parents par des démonstrations et leurs productions diverses.

Les enfants ont aussi appris des valeurs d’écocitoyenneté des séances sur la protection de la nature. Chaque campeur a reçu dans ce cadre un plant offert par la direction provinciale de l’environnement.
L’innovation majeure de cette 6e édition est l’introduction d’une kermess. Une activité qui a permis aux campeurs de s’égayer toute une journée en s’essayant à divers jeux adaptés à leur tranche d’âge.

Selon le directeur provincial en charge de la culture, Seydou Bagagnan, le comité d’organisation a atteint ses objectifs. Ce fut l’occasion de remercier les parents des pensionnaires pour la confiance et ensemble des acteurs ayant apporté leurs soutiens à ce camp. Quant à la secrétaire générale de la province, Asseta Kouanda, elle a félicité les organiseurs pour cette initiative qui participe à l’éveil et l’épanouissement des enfants.
Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

Ioba : Concertation pour l’ouverture du centre provincial de formation professionnelle de Dano dès la rentrée scolaire prochaine

Burkina – Ioba – Formation – Professionnelle

Ioba : Concertation pour l’ouverture du centre provincial de formation professionnelle de Dano dès la rentrée scolaire prochaine

Dano, (AIB) – La direction générale de Burkina Suudu Bawdè (BSB) ou maison de la compétence du Burkina a organisé un conclave pour échanger sur l’ouverture du centre provincial de formation professionnelle (CPFP) de Dano, le jeudi 1er août 2024, sous la présidence de la haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé.

Construit en 2012 à Dano, le centre provincial de formation professionnelle (CPFP) de la province du Ioba n’a jamais fonctionné normalement jusqu’à nos jours. Ce centre réalisé par le ministère de la jeunesse et de l’emploi a pour but d’améliorer l’accessibilité de l’offre de formation professionnelle aux populations locales.

Selon le conseiller technique du directeur général de Suudu Bwadè (BSB), Boukary Sayaogo, le CPFP devrait permettre de mettre à la disposition de cette localité des compétences dont elle a besoin pour soutenir son développement.

C’est pourquoi BSB est venu faire l’état des lieux du CPFP de Dano, échanger avec les autorités, les structures locales de jeunesse et des professionnels, a expliqué M.Sayaogo.
De cette concertation, des propositions d’actions à mener en vue de redynamiser le centre ont été formulées avec un plan de mise en œuvre.

Le CPFP de Dano dispose des équipements de trois filières de formation depuis sa création. Ce sont la mécanique rurale, la menuiserie bois et la construction métallique.
Le BSB envisage dérouler les formations dans le centre dès la rentrée scolaire prochaine.

L’ouverture pour cette année concernera deux filières parmi les trois dont dispose le centre. Par filière, le centre peut recruter jusqu’à 30 apprenants. La durée de la formation est de un à deux ans selon les filières. Le coût de la formation est de 35 000 FCFA.

A cet effet, les participants ont proposé la mécanique rurale et la construction métallique (ou soudure). La mécanique rurale comprend la réparation des engins à deux roues, des moulins à céréales, des forages à motricité humaine, des motopompes et des groupes électrogènes.
Avant l’ouverture effective du centre des travaux de réfection sont indispensables. En plus, le CPFP de Dano n’est pas viabilisé en électricité et en eau.

Il ne dispose pas non plus de clôture. Toutes ces préoccupations ont été notées par la mission de BSB pour être traitées d’ici à la rentrée. Les participants ont pris deux recommandations à savoir : la sécurisation du domaine foncier du CPFP de Dano par son immatriculation, l’ouverture des filières en électricité bâtiment et de la recherche et du traitement artisanal de l’or.
Au cours de cette rencontre, les participants avec leur tête la première responsable de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, ont montré un intérêt particulier à l’ouverture et au fonctionnement normal du CPFP de Dano au profit des jeunes.

Pour la haut-commissaire, il faut regarder vers l’avenir en s’appuyant sur les difficultés du passé. Elle a invité les participants à être des relais de communication pour porter l’information dans toutes les communes de la province du Ioba.

Mme Adenyo a exhorté BSB à faire de cette perspective d’ouverture du CPFP de Dano, une réalité pour améliorer l’employabilité des jeunes. Elle a remercié le directeur régional en charge de la jeunesse du sud-ouest, Dendéol Imnazy Somda, pour sa disponibilité.

Le directeur inter-régional 2 de BSB, Bakary Millogo, a salué l’implication personnelle de la haut-commissaire du Ioba au projet d’ouverture du centre. Selon lui, tous les acteurs se sont engagés pour relever un défi de l’ouverture du CPFP de Dano à la rentrée prochaine.

M. Millogo a invité les populations et le ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi a accompagné BSB pour l’information, la sensibilisation et la mobilisation des jeunes afin de susciter l’engouement pour les deux filières retenues.
Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Tenkodogo/VBG : Une centaine de personnes vulnérables s’imprègnent des mécanismes de saisine

Tenkodogo/VBG : Une centaine de personnes vulnérables s’imprègnent des mécanismes de saisine

Tenkodogo, 5 août 2024 (AIB) – L’Association d’Appui et d’Éveil Pugsada (ADEP) organise, du 5 au 8 août 2024, une formation au profit d’une centaine de personnes vulnérables sur l’atténuation des risques de violences liées au sexe et les mécanismes d’accès aux canaux de déclaration des Violences Basées sur le Genre (VBG).

L’Association d’Appui et d’Éveil Pugsada (ADEP) organise, du 5 au 8 août 2024, à Tenkodogo, quatre sessions de formation d’une journée chacune au profit des personnes vulnérables sur l’atténuation des risques de violences liées au sexe et les mécanismes d’accès aux canaux de déclaration des Violences Basées sur le Genre (VBG).

Chaque session va réunir 25 participants. Au cours de ces sessions, les participants seront également informés sur les services de soutien pour les survivants. Ces sessions vont concerner 100 personnes vulnérables de la commune de Tenkodogo, notamment des filles, des femmes, des garçons, des hommes et des personnes handicapées.

 

Financé par la Coopération autrichienne pour le développement et Light for the World, ce renforcement de capacités s’inscrit dans le cadre du projet « Mesures inclusives pour les personnes affectées par la crise dans les zones ciblées au Burkina Faso (Impact-BF) ».

Pour la chargée de projet à l’ONG Pugsada, Yvette Tiendrébéogo, cette formation va permettre aux participants de savoir comment s’y prendre en cas de VBG et d’être des relais en termes de sensibilisation dans leurs localités.

« Si chacun arrive à sensibiliser au moins 10 personnes, cela va diminuer, un tant soit peu, les cas de VBG dans la commune », a-t-elle estimé.

Selon Mme Tiendrébéogo, plusieurs modules seront développés au cours de ces sessions. Il s’agira de montrer aux participants la notion et les types de VBG, ses causes et conséquences, et les textes de loi sur les VBG au niveau national et international.

« Ils seront également informés sur les services compétents à saisir en cas de VBG », a-t-elle ajouté. La chargée de projet de l’ONG Pugsada a rappelé que « Impact-BF », développé et mis en œuvre par le consortium Light for the World, l’ONG Pugsada et la Croix-Rouge burkinabè, vise à apporter une réponse humanitaire aux personnes vulnérables et celles affectées par la crise sécuritaire.

« Le Centre-Est a accueilli plus de 66 000 PDI, selon le Plan de réponse humanitaire 2023, et nous avons constaté qu’il y a très peu d’organisations humanitaires qui interviennent dans la zone. Le consortium vient donc en appui à ces personnes », a souligné Yvette Tiendrébéogo.

Le 2e vice-président de la délégation spéciale communale de Tenkodogo, Issa Kéré, a exprimé sa joie de voir sa commune accueillir cette formation.

Pour lui, la question des VBG est une épine pour toute société. Au regard des contenus de la formation qui seront déroulés tout au long de cette session, il a dit nourrir l’espoir que la séance va contribuer à atténuer les risques de violences liées au sexe dans sa commune et, partant, dans toute la région du Centre-Est.

Ce renforcement de capacités concerne les quatre zones d’intervention du projet, notamment Tenkodogo, Bittou, Koupéla et Pouytenga.

Agence d’information du Burkina 

NS/kak/ata

Dernières publications