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Burkina : Le gouvernement décline ses projets prioritaires 

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Burkina : Le gouvernement décline ses projets prioritaires 

Ouagadougou, 6 avril 2023 (AIB) – Le gouvernement a décliné hier mercredi aux Burkinabè, les priorités du Programme d’urgence de la Transition.

Selon le chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, chaque ministre va dévoiler, au cours de cette séance de travail, les cinq projets prioritaires à mettre en œuvre par son département.

Me Kyelem a demandé de prendre en compte les projets dont les financements sont déjà acquis et qui doivent être réalisés dans un délai d’au moins un an.

Il s’exprimait hier mercredi à Ouagadougou au cours d’une rencontre sur le Programme d’urgence de la Transition.

A ces échanges, le ministre de l’Education nationale, Joseph André Ouédraogo a rappelé que son département compte intégrer ou réintégrer plus de 2 millions d’élèves qui sont dans la nature, affectés par la crise sécuritaire qui secoue le pays.

Pour son collègue en charge des Affaires étrangères, Olivia Rouamba, a fait cas de l’achèvement des travaux de construction de l’ambassade du Burkina Faso à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le ministre en charge de l’Economie, Aboubacar Nacanabo, s’est appesanti sur l’accélération de la réponse humanitaire dans les zones fragiles.

Il a aussi évoqué le Fonds de soutien patriotique, destiné à la prise en charge des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et le projet de digitalisation des procédures.

M.Nacanabo est revenu sur le projet de consolidation du développement des infrastructures socioéconomiques et celui de réforme de la mobilisation des recettes domaniales.

Le ministre en charge de la santé, Lucien Robert Kargougou, a souhaité la règlementation de la vacation des agents de santé dans le privé.

 

Il a également annoncé la réalisation dans les 12 prochains mois de plusieurs projets de construction d’hôpitaux. Il s’agit des Centres hospitaliers universitaires régionaux (CHUR) de Gaoua et de Fada N’Gourma.

« Il en est de même à Lèna et Karangasso Vigué dans la province du Houet, où seront réalisés des hôpitaux de district», a-t-il soutenu.

De l’avis de Simon Pierre Boussim des mines, le projet de mise en place d’une usine de traitement des résidus miniers tels que le charbon fin, a déjà été mis en route et les travaux de construction sont très avancés.

M. Boussim a évoqué le projet de création d’une raffinerie nationale d’or dans notre pays, ainsi que l’électrification de 95 localités, par raccordement au réseau national interconnecté.

Cette rencontre gouvernementale s’est achevée par deux communications.

Il s’agir de l’organisation des concours directs et professionnels de la Fonction publique, et le « Projet Mémorial Thomas Sankara » qui est en souffrance selon le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo.

 

Agence d’information du Burkina

No/dnk/ata

Gourma : L’IRA rend hommage à un ancien enseignant Fada N’Gourm

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Gourma : L’IRA rend hommage à un ancien enseignant

Fada N’Gourma, 4 mars 2023 (AIB)- L’Institut régional de l’Administration (IRA) de l’Est, a rendu le mardi 4 mars 2023 à Fada N’Gourma, un hommage à son ex-direction admis à la retraite, Labiri Ouali, en baptisant un amphithéâtre en son nom.

L’IRA de l’Est a ouvert ses portes dans la cité de Yendabili depuis 2011 avec comme point focal de l’Ecole nationale de l’Administration et de la Magistrature (ENAM), Labiri Ouali. Cet institut compte environ 3.000 agents qui ont été formés en cycle B et dans plusieurs filières.

« Ainsi, depuis son ouverture, un travail a été réalisé au fil des ans par des hommes et des femmes pleinement engagés dans le combat, celui de donner à l’Etat un personnel qualifié et par ricochet de répondre aux besoins de la nation », a indiqué le directeur général de l’ENAM, Dr Jacob Yarassoula Yarabatiourala.

M. Yarabatiourala a ajouté que parmi les personnes qui se sont battues pour le rayonnement cette prestigieuse école, se trouve l’ex-directeur régional de l’IRA-Est, admis à la retraite depuis décembre 2022, Labiri Ouali.

Pour lui, les acquis de l’IRA-Est sont mettre à la combativité et au leadership de cet homme, qui a passé vingt-huit (28) ans au service de l’ENAM.

« De ces acquis, on pourrait noter l’acquisition du terrain sur lequel est bâti cet institut, son électrification, l’installation d’une ligne téléphonique et de la connexion internet de cette école », a-t-il mentionné.

le directeur général de l’ENAM, l’ex-directeur régional de l’IRA-Est, Labiri Ouali, a également réalisé la construction d’une clôture sur la partie abritant les locaux de l’IRA et des banquettes, la fixation des panneaux signalétiques indiquant les dos d’âne sur la voie menant à l’IRA et la réalisation d’une pompe à eau à motricité humaine transformée en forage électronique avec la contribution de nombreux partenaires comme le conseil régional de l’Est, le FICOD, Coris Bank, ses amis, frères et son carnet d’adresse.

Le ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, accompagné de son homologue en charge de l’enseignement supérieur Pr Adjima Thiombiano a reconnu des valeurs d’humanisme, de bravoure, de combativité, d’humilité et d’intégrité de l’Ex-directeur de l’IRA-Est.

Il a invité les jeunes générations à imiter ce grand homme afin d’être utile plus à « notre nation entière ».

Pour immortaliser les œuvres de l’homme, le ministre en charge de la fonction publique a baptisé un amphithéâtre de l’IRA-Est « Ouali Labiri ».

L’ex-directeur régional de l’IRA-Est, Labiri Ouali, a exprimé sa gratitude aux autorités qui lui ont fait honneur en dédiant une journée spéciale à sa modeste personne.

Il a également donné des conseils à la jeunesse.  « Tentez le maximum d’être en accord avec soi-même, c’est très important. Evitez de paraitre parce que les gens veulent tout et tout de suite. Alors que de fois, il faut être un peu patient », a-t-il exhorté.

Agence d’information du Burkina

AC/dnk/ata/bz

 

 

 

 

Burkina : Les offensives contre les terroristes vont s’accentuer, Armée 

Burkina : Les offensives contre les terroristes vont s’accentuer, Armée 

Ouagadougou, 06 avril 2023(AIB)-Le nouveau chef d’État major général des Armées, le Colonel-major Célestin Simporé a assuré jeudi, que les offensives militaires enclenchées depuis plusieurs jours, vont s’accentuer pour contraindre les groupes armés terroristes à déposer les armes.

Les propos du Colonel-major Simporé, ont été rapportés par le service de communication de l’armée ce jeudi, lors de sa prise de fonction.

Il a placé son commandement sous le signe de la discipline, du patriotisme et de la cohésion des forces armées, rapporte la même source.

Le nouveau CEMGA remplace le Colonel-major David Kabré dont il était le second.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Photos: État-major général des Armées.

L’Iran et l’Arabie saoudite veulent « sécurité et stabilité » au Moyen-Orient

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L’Iran et l’Arabie saoudite veulent « sécurité et stabilité » au Moyen-Orient

 

PÉKIN, 6 avr 2023- Les chefs de la diplomatie d’Iran et d’Arabie saoudite ont convenu jeudi à Pékin de travailler ensemble à « la sécurité, la stabilité et la prospérité » au Moyen-Orient, moins d’un mois après un accord surprise sous l’égide de Pékin pour normaliser leurs relations.

 

Pékin a également affirmé vouloir oeuvrer à ces objectifs au Moyen-Orient. La télévision d’Etat chinoise CCTV a salué « la première rencontre officielle entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays en plus de sept ans », une avancée obtenue « sous la médiation active de la Chine ».

L’Iranien Hossein Amir-Abdollahian et le Saoudien Fayçal ben Farhane ont assuré dans un communiqué commun publié à l’issue de leur rencontre que les deux parties se sont engagées à poursuivre leur travail de rapprochement.

« Les deux parties ont convenu de poursuivre la mise en oeuvre de l’accord de Pékin et son application d’une manière qui accroisse la confiance mutuelle ainsi que les champs de coopération et qui aide à créer la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région », selon le communiqué.

Une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, a indiqué devant la presse que « la Chine travaillera avec les pays (de la région) pour mettre en oeuvre des initiatives (…) afin de promouvoir la sécurité, la stabilité (et) le développement » au Moyen-Orient.

La rencontre des deux ministres à Pékin coïncide avec la venue du président français Emmanuel Macron et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les deux responsables européens souhaitent faire entendre la voix de l’Europe auprès du président chinois Xi Jinping, proche allié de Moscou qu’ils ne désespèrent pas de voir jouer un rôle pour la paix en Ukraine.

L’Arabie saoudite sunnite, premier exportateur mondial de pétrole, et l’Iran chiite, en désaccord avec les pays occidentaux sur ses activités nucléaires, avaient surpris le monde en annonçant le 10 mars vouloir rétablir leurs relations diplomatiques dans les deux mois, à l’issue de pourparlers menés secrètement en Chine.

Les deux pays avaient rompu leurs liens en 2016 après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique, à la suite de l’exécution par Ryad d’un religieux chiite.

Selon le ministère iranien des Affaires étrangères, les deux ministres « ont négocié et échangé des opinions en mettant l’accent sur la reprise officielle des relations bilatérales et les mesures à prendre en vue de la réouverture des ambassades et des consulats des deux pays ». Ils « ont également discuté de questions bilatérales ».

La télévision publique saoudienne Al-Akhbariya les a montrés échangeant une poignée de mains puis se parlant en souriant devant les drapeaux iranien et saoudien.

Ce rapprochement devrait permettre aux deux pays de rouvrir leurs ambassades d’ici mi-mai et de mettre en oeuvre des accords de coopération économique et de sécurité signés il y a plus de 20 ans.

Il devrait être formellement célébré à l’occasion d’une visite du président iranien, Ebrahim Raïssi, à Ryad, à l’invitation du roi Salmane d’Arabie saoudite, un déplacement prévu après le ramadan, fin avril.

– « Pas dérapé » –

Ce climat de détente pourrait avoir des répercussions sur plusieurs conflits régionaux, notamment en Syrie et au Yémen, où les deux pays soutiennent des camps opposés.

L’accord à Pékin en mars marque l’engagement croissant de la Chine au Moyen-Orient, alors qu’elle restait jusque-là perçue comme réticente à s’impliquer dans les dossiers épineux de la région.

L’Iran et l’Arabie saoudite ont remercié en mars la Chine « pour avoir accueilli et soutenu les discussions » entre eux.

Ils ont également souligné le rôle de médiation joué par l’Irak et le sultanat d’Oman à partir du printemps 2021.

Emmanuel Macron a fait valoir que « le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran est à saluer ». « Je vous félicite de cette avancée tout à fait importante », a-t-il réagi.

Les Etats-Unis avaient pour leur part « salué » l’annonce du 10 mars, tout en soulignant qu’il restait « à voir si l’Iran remplirait ses obligations ».

« La Chine étant un solide soutien de l’Iran, l’Arabie saoudite devrait être rassurée sur le fait que l’Iran respectera l’accord », juge Joel Rubin, un ancien sous-secrétaire d’Etat adjoint américain.

La rencontre de jeudi « suggère que le processus n’a pas dérapé depuis l’annonce faite par Pékin le mois dernier », estime Ali Vaez, spécialiste de l’Iran au sein de l’organisation International Crisis Group. « Mais il est encore trop tôt pour savoir s’il s’agit d’une détente tactique ou d’une étape vers un rapprochement stratégique. »

– Egypte et Bahreïn –

Pour certains experts, cet accord pourrait remettre en question la domination traditionnelle au Moyen-Orient de Washington, ennemi juré de l’Iran.

Allié des Etats-Unis et autre adversaire de l’Iran, Israël observe avec inquiétude ce rapprochement irano-saoudien qui pourrait affecter les Accords d’Abraham, le processus de normalisation avec certains pays arabes.

En parallèle des négociations avec Ryad, Téhéran cherche à renouer les liens avec d’autres capitales qui, pour soutenir l’Arabie saoudite, avaient réduit leurs liens diplomatiques depuis 2016.

Ces derniers mois, les Emirats et le Koweït ont ainsi repris leurs relations diplomatiques avec l’Iran. Le processus est engagé avec Bahreïn, et l’Egypte pourrait suivre.

Mardi, Téhéran a nommé un ambassadeur à Abou Dhabi après près de huit années d’absence. Les Emirats avaient annoncé en août l’envoi d’un ambassadeur à Téhéran avec la volonté affichée de « renforcer les relations ».

Avec l’AFP

Burkina : Insécurité et rupture collective du jeûne, au menu des quotidiens burkinabè

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Burkina : Insécurité et rupture collective du jeûne, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 6 avril 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent  de la rupture collective du jeûne et  de la fermeture de plusieurs écoles au Burkina Faso à cause de l’insécurité.

« Insécurité au Burkina : 6 334 écoles fermées à la date du 31 mars 2023 », titre à sa Une le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga.

Le journal informe qu’à la date du 31 mars 2023, 6 334 écoles, réparties dans 11 régions sur les 13 régions du Burkina, sont fermées du fait de l’insécurité, soit une hausse de 200 établissements par rapport aux mois précédents.

Le doyen des quotidiens ajoute que les régions à fort défi sécuritaire actuel sont : le Sahel, l’Est, le Nord, le Centre-nord, la Boucle du Mouhoun, le Centre-est, le Sud-ouest, les Cascades, les Hauts-Bassins, le Centre-sud, et le Centre-ouest (11 régions sur 13).

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie le point de vue du professeur Taladia Thiombiano, sous le titre: « Démocratie et lutte anti-terrorisme: A contexte exceptionnel, comportements particuliers ».

Pendant ce temps, le quotidien d’Etat Sidwaya parle des  »nouvelles du front », mentionnant « plusieurs terroristes foudroyés, du matériel récupéré ».

Sous un autre angle, le même quotidien affiche: « Rupture collective de jeûne : musulmans et catholiques en communion », renseignant que la Ligue islamique pour la paix (LIP) et la communauté catholique ont organisé une rupture collective du jeûne le mercredi 5 avril, à l’archevêché de Ouagadougou.

Le quotidien public rapporte les dires du cardinal qui a affirmé que « nous sommes un pays en quête de réconciliation, de justice et de paix. Un tel geste est un signal fort pour dire que nous sommes un, les grains d’un même panier ».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, donne la parole à Mgr  Lucas Kalfa Sanon, évêque de Banfora qui estime que « nous sommes un et devons s’accepter quelles qu’en soient nos différences ».

Sous un autre volet,  L’Express du Faso  affiche à sa manchette : « Problème récurrent des intrants : il faut sauver les entreprises nationales », faisant observer que que la société de fabrication d’huile et de savons, SN-Citec serait confrontée au problème récurrent des intrants.

Selon le quotidien bobolais, la Société de fibre textile (SOFITEX) n’aurait pas fourni suffisamment de graines de coton pour la production de son huile qui figure parmi les meilleures sur le marché.

L’Express du Faso informe que ce problème d’approvisionnement n’est pas nouveau.

Le quotidien bobolais estime qu’une convention entre la SOFITEX et la SN-Citec devrait lui garantir annuellement le stock de graines dont a besoin cette société.

Agence d’information du Burkina

FD-ft/wis/ak

Burkina: Mise en place d’un Centre national d’appels recevant les alertes sécuritaires

Burkina: Mise en place d’un Centre national d’appels recevant les alertes sécuritaires

Ouagadougou, 6 avril 2023 (AIB)- Les citoyens burkinabè sont invités à joindre gratuitement par appel le 199 et par WhatsApp les numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44 pour informer le Centre national d’appels (CNA) des mouvements des groupes armés terroristes.

L’information a été donnée le jeudi 6 avril 2023 aux journalistes par le Directeur de la communication et des relations publiques de la présidence du Faso, Djourmité Nestor Noufé.

Selon M. Noufé, le centre est également à l’écoute des combattants terroristes désirant déposer les armes pour leur insertion sociale.

Les mêmes numéros vont servir à dénoncer les cas de malversations de ressources publiques et de mal gouvernance, a-t-il ajouté.

Djourmité Nestor Noufé a demandé aux activistes et aux lanceurs d’alerte de désormais privilégier le CNA pour transmettre leurs alertes pour ne pas tomber sous le coup de la loi.

Agence d’information du Burkina

Lancement du Programme de Résilience du Système alimentaire en Afrique de l’Ouest, Composante Burkina Faso (PRSA-BF)

Lancement du Programme de Résilience du Système alimentaire en Afrique de l’Ouest, Composante Burkina Faso (PRSA-BF)

Fada N’Gourma 5 avril 2023 (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo a présidé le lundi 3 avril 2023, le lancement officiel du Programme de Résilience du Système alimentaire en Afrique de l’Ouest, Composante Burkina Faso (PRSA-BF).

L’Afrique en général et sa partie ouest en particulier, est confrontée à des défis complexes pour l’essor d’un secteur agricole performant et résilient. Malgré des acquis importants obtenus dans la mise en œuvre de projets /programmes nationaux et régionaux de développement agricole, cette région reste toujours dépendante des importations alimentaires, avec des franches de populations très importantes frappées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

C’est dans un tel contexte qu’un engagement régional fort s’impose pour transformer l’agriculture et renforcer la résilience du système alimentaire.

Le directeur régional en charge de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques de l’Est , Hamidou Zoungrana a apprécié l’intervention du PRSA dans sa localité.

Dans cette dynamique, les organisations régionales (CEDEAO, CILS/AGRHYMET, CORAF) ont initié le Programme de Résilience du Système alimentaire (PRSA) en Afrique de l’Ouest comme une réponse à la faible productivité du système alimentaire.

Selon le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo, l’accord de financement du PRSA, composante Burkina Faso est intervenue en décembre 2021 et l’entrée en vigueur le 22 juin 2022.

Pour une mise en œuvre efficiente des activités, le PRSA développera des synergies et des complémentarités avec d’autres projets et programmes en exécution ou en préparation dans sa zone d’intervention composée des régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, de la Boucle du Mouhoun , des Hauts bassins et Nord , a indiqué le gouverneur de la région de l’Est.

Aussi, il a ajouté que les bénéficiaires du PRSA sont les acteurs des filières comme le maïs, le riz, le niébé , la tomate, l’oignon, la patate à chaine orange, les fruits et légumes dans les zones d’intervention et les corridors de commercialisation nationaux et inter-régionaux de l’Afrique de l’ouest.

Le directeur régional en charge de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques de l’Est, Hamidou Zoungrana, a laissé entendre que le PRSA qui va s’exécuter de 2022 à 2027, s’inscrit dans les priorités nationales déclinées dans le PNDES pour la période de 2021-2025

Ce projet est le bienvenu «car il intervient au moment où nos vaillantes populations ont abandonné leur terres cultivables ; mais également à un moment où on a mis des longues années à vouloir avoir des bons rendements et à améliorer les conditions de production avec la mécanisation. Ce projet vient avec un objectif de rendre nos producteurs plus résilients», a ajouté M. Zoungrana.

La présidente de l’Association TIN –BUABA pour la promotion et l’autonomisation de la femme rurale dans la région de l’Est, Aminata Natama /Wombo, a émis les vœux que ce nouveau projet intègre dans ses activités l’accompagnement de la femme rurale qui intervient dans le maraichage.

Elle se réjouit du fait que ce projet va intégrer toute la chaine de production car pour elle une chose est de produire mais une autre chose est d’écouler les produits.

Agence d’information du Burkina

KAC/ATA

Burkina : Les Raëliens tiennent à cœur leur projet d’ambassade pour les Extra-terrestres

Burkina : Les Raëliens tiennent à cœur leur projet d’ambassade pour les Extra-terrestres

 

Ouagadougou, 5 avril 2023(AIB)-Le mouvement raëlien a plaidé le 1er avril, pour une accélération du traitement de sa demande d’obtention d’un terrain, en vue de construire une ambassade pour les Extra-terrestres, a appris l’AIB mercredi.

 

Le Guide-Evêque et responsable continental du Projet d’ambassade pour les Extra-terrestres, Dr Ditalamane Hébié, a pressé le 1er avril 2023, le gouvernement burkinabè à céder un terrain pour la construction d’une ambassade pour ces êtres, rapporte mercredi la télévision publique.

 

Le Mouvement raëlien qui a adressé cette requête, une première fois en 2020, assure que le Burkina Faso devrait s’exécuter pour que la bâtisse soit prête avant 2035, date d’arrivée des Extra-terrestres également appelés ‘’Elohims’’.

 

A en croire, l’Evêque Hébié, les Hommes ont été créés par les Extra-terrestres en laboratoire grâce à leur parfaite maitrise de l’ADN.

 

De son avis, le Burkina Faso a beaucoup à gagner, en accueillant sur son sol les ‘’Elohim’’ parmi lesquels, figuraient Moïse, Bouddha, Jésus, Mahomet (PSL), Kimpa Vita et Simon Kimbangu.

 

«Les Elohim veulent nous léguer leur héritage scientifique de 25 000 ans afin de nous aider à faire de la terre, un véritable paradis grâce à la science utilisée avec conscience et pour le bien de tous les humains qui vivront ainsi définitivement en paix», foi de Dr Ditalamane Hébié.

Agence d’information du Burkina (AIB)

ATA/ak

Source : Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB)

Photo d’archive et d’illustration : lefaso.net

Burkina : Plusieurs dizaines de terroristes neutralisés, du matériel récupéré 

Burkina : Plusieurs dizaines de terroristes neutralisés, du matériel récupéré 

 

Ouagadougou, 5 avril 2023(AIB)-Les Forces combattantes ont encore infligé plusieurs revers aux groupes armés terroristes, tuant plusieurs de leurs éléments et récupérant du matériel, a appris l’AIB mercredi, auprès de sources sécuritaires.

 

A Mangodara dans la région des Cascades, les FDS et les VDP ont neutralisé 18 terroristes lors d’un accrochage. Du matériel a été détruit et de la logistique récupérée.

 

Outre les troupes au sol, les vecteurs aériens ont été mis à contribution.

 

Dans le Centre-nord, plusieurs assaillants ont été foudroyés dans les zones de Tougouri et de Taparko.

 

Les Forces combattantes ont ensuite mené des ratissages qui ont permis de tuer de nombreux fuyards et de récupérer du matériel.

 

Dans la région de l’Est, les assaillants qui ont attaqué Kantchari et Foutouri, ont subis une défaite. Plusieurs d’entre eux ont été neutralisés.

 

Selon nos informations, les opérations pour la reconquête du territoire et la stabilité vont se poursuivre et s’intensifier les jours à venir.

Les autorités militaires demandent aux égarés qui ont rejoint les groupes armés terroristes, à déposer les armes, faute de quoi, ils vont tous périr.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le ministère en charge de la santé présente son nouveau guide de gestion des rumeurs

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Burkina : Le ministère en charge de la santé présente son nouveau guide de gestion des rumeurs

Ouagadougou, 5 mars 2023 (AIB)-La direction de la communication et des relations presses (DCRP) du ministère en charge de la santé a présenté mardi à Ouagadougou aux journalistes, aux bloggeurs et aux influenceurs, son nouveau guide de gestion des rumeurs.

Selon la directrice en charge de la communication du ministère de la santé, Raïssa Ouédraogo, « il était impératif de mettre en place un dispositif de gestion des rumeurs afin de réussir toute intervention d’urgence sanitaire. Cela permet d’anticiper et d’exploiter à bon escient le pouvoir de ces rumeurs ».

Le guide parcouru par l’AIB indique qu’il « donne une orientation simple et pratique, pour une meilleure gestion des rumeurs pour permettre aux différents acteurs d’intégrer le mécanisme de gestion des rumeurs face à un problème de santé ».

Le guide a été confectionné par la cellule de veille communicationnelle sur la gestion efficace des rumeurs et l’écoute sociale dans la vaccination contre la Covid 19 de la direction de la communication et des relations presses (DCRP) du ministère en charge de la santé.

Selon le guide, les rumeurs peuvent avoir des effets catastrophiques pour les communautés et les organisations.

« En situation d’urgence, elles peuvent menacer des vies, engendrer la souffrance, la psychose ou la colère et provoquer des comportements préjudiciables ou des réactions violentes », fait savoir le document.

La cellule de veille communicationnelle sur la gestion efficace des rumeurs et l’écoute sociale dans la vaccination contre la Covid 19 est une initiative née pendant la crise du Covid 19 pour lutter contre les rumeurs et les fakes news pendant cette pandémie.

Au cours de la crise du Covid 19, la cellule de veille communicationnelle sur la gestion efficace des rumeurs a permis de donner la bonne information à la population a rappelé le Dr Brice Bicaba.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Burkina: L’association des promoteurs immobiliers plaide pour l’abandon de la réforme foncière 

Burkina: L’association des promoteurs immobiliers plaide pour l’abandon de la réforme foncière 

 

Ouagadougou, 5 Avril 2023 (AIB)-La réforme foncière va faire perdre à l’Etat, près de 500 milliards de FCFA de taxes nécessaires à la lutte contre le terrorisme et menace plus de 46 mille emplois, a assuré mercredi l’association des promoteurs immobiliers, plaidant pour l’abandon du projet décidé par le gouvernement.

 

«L’avant-projet de loi 057 portant promotion immobilière porte en lui même les germes d’une bombe sociale» a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse, le président de l’association des promoteurs immobiliers du Burkina, Sam Roger Nikièma.

 

Il a expliqué que cette loi une fois votée, fera de l’Etat le seul propriétaire des terres, toute chose qui constituera selon lui, une porte ouverte pour les détournements de parcelles.

 

M. Nikièma a rappelé que le lotissement par l’État en collaboration avec les collectivités territoriales, ont montré leurs limites avec son lot de malversations, estimées à 105 408 parcelles (Enquête parlementaire).

 

Le promoteur immobilier appelle les acquéreurs de terrains et de logements auprès de leurs sociétés à la sérénité, car dit-il, le Burkina Faso est un Etat de droit.

 

M. Nikièma a ajouté que cette réforme qui compte réduira les superficies mobilisables de 25 à 5 hectares, plombera les activités des sociétés immobilières et violera le droit de propriété et au logement.

 

Elle provoquera également selon lui, la perte de 500 milliards de FCFA de taxes utiles à la contre le terrorisme et menace 46 635 emplois directs et indirects.

 

Sam Roger Nikièma a invité l’Etat à créer un comité mixte qui intègre les promoteurs immobiliers dans le processus de lotissement.

 

Séance tenante, il a annoncé la création d’un fond qui permettra la restauration de la banque de l’habitat.

 

«Les promoteurs immobiliers ont entrepris de créer désormais le méso finance de l’habitat qui devra aboutir à une banque de l’habitat» a laissé entendre M. Nikièma.

 

Cette banque permettra selon lui, de financer la construction de logement à des taux réduits.

 

Le président de la coalition des associations pour la promotion du droit au logement, Mohamed Sanfo, a exprimé son soutien aux promoteurs immobiliers et demande une prise en compte des sociétés immobilières dans le processus de lotissement.

 

En rappel, face à la croissance exponentielle du nombre de sociétés immobilières et les « dérives constatées », le gouvernement a adopté le 29 mars 2023, un avant-projet de texte portant sur la promotion immobilière.

 

Selon l’exécutif, cette réforme vise à assainir la pratique, à contrer l’accaparement des terres et à préserver des surfaces cultivables pour les générations futures.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

France : échec des discussions syndicats-gouvernement sur la crise des retraites

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France : échec des discussions syndicats-gouvernement sur la crise des retraites

Par Stéphanie LEROUGE, Anne RENAUT

 

 PARIS, 5 avr 2023- Après des semaines d’une mobilisation inédite en France, la rencontre très attendue entre la Première ministre Elisabeth Borne et les syndicats pour tenter de sortir de la crise sociale autour des retraites a tourné court mercredi et s’est soldée par un « échec ».

 

Le gouvernement, qui a fait adopter cette réforme le 16 mars sans passer par un vote à l’Assemblée nationale, espérait renouer le fil du dialogue tandis que les syndicats avaient prévenu qu’ils continueraient de réclamer le retrait de ce texte voulu par le président Emmanuel Macron, qui relève de 62 à 64 ans l’âge de départ à la retraite.

 

L’échange a été bref : la rencontre avec Elisabeth Borne, la première depuis le début en janvier d’une vaste mobilisation contre la réforme, a duré moins d’une heure et s’est conclue par un « échec », selon les huit organisations regroupées en intersyndicale.

 

« Nous avons redit à la Première ministre qu’il ne saurait y avoir d’autre issue démocratique que le retrait du texte. La Première ministre a répondu qu’elle souhaitait maintenir son texte, une décision grave », a déclaré le président du syndicat de la CFTC, Cyril Chabanier, au nom de l’intersyndicale.

 

Les syndicalistes avaient prévenu qu’ils quitteraient la réunion si Elisabeth Borne refusait de parler du recul de l’âge de départ, la mesure-phare de cette réforme qui alimente la colère depuis plusieurs semaines en France et qui sera au coeur d’une 11e journée de mobilisation prévue jeudi.

 

La Première ministre, qui recevait les organisations à Matignon pour la première fois depuis le 10 janvier, avait promis d’être « à l’écoute de tous les sujets », en dépit de « points de désaccord », et espérait pouvoir aborder d’autres réformes à venir, notamment sur la pénibilité au travail ou le partage des richesses.

 

« Nous refusons de tourner la page et d’ouvrir, comme le propose le gouvernement, d’autres séquences de concertation », lui a répondu l’intersyndicale mercredi.

 

A l’issue de de la réunion, Mme Borne a convenu que les « désaccords sur l’âge » n’avaient pas permis de discuter « de façon approfondie » avec les syndicats, mais elle a toutefois salué une « étape importante » et pris l’engagement de ne « pas d’avancer sans les partenaires sociaux » sur d’autres chantiers à venir.

 

– « Déni de réalité » –

Chacun campe donc sur sa position à la veille d’une nouvelle journée d’action dans le pays qui devrait se traduire par de nouvelles perturbations dans certains secteurs-clés de l’économie et dans les écoles et lycées.

 

L’exécutif mise sur la fatigue des manifestants alors que les vacances de printemps débutent le 8 avril. A l’inverse, les syndicats entendent jeudi « montrer que la mobilisation est toujours puissante ».

 

Depuis fin janvier, cette réforme très impopulaire selon les enquêtes d’opinion a généré en France une mobilisation quasi hebdomadaire inédite, poussant dans la rue jusqu’à 1,3 million de personnes le 7 mars (selon les autorités).

 

Et ces manifestations ont connu un regain de tensions après l’adoption sans vote de la réforme au Parlement, via l’article 49.3 de la Constitution, qui symbolise selon l’opposition de gauche et certains syndicats une crise bien plus profonde.

 

Chef de file du parti de gauche radicale LFI, Jean-Luc Mélenchon a ainsi accusé la Première ministre de se « mur(er) dans le déni de réalité » et de transformer, par son « obstination », « une crise sociale en crise politique ».

 

L’entourage d’Emmanuel Macron, en visite actuellement en Chine, a toutefois récusé toute « crise démocratique » dans le pays. « Qu’un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s’appelle pas une crise démocratique », a dit un de ses proches.

 

Syndicats et gouvernement ont désormais les yeux tournés vers le Conseil constitutionnel qui dira le 14 avril si cette réforme est conforme à la loi fondamentale française.

 

Les Sages se prononceront également ce jour-là sur la validité d’un texte déposé par l’opposition de gauche qui pourrait ouvrir la voie à un référendum sur les retraites.

Avec l’AFP

Zoundweogo : 86 000 paquets de cigarette de contrebande estimés à plus de 30 millions de F CFA incinérés

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Zoundweogo : 86 000 paquets de cigarette de contrebande estimés à plus de 30 millions de F CFA incinérés

Manga, 5 avril 2023 (AIB) – La direction régionale des douanes du Centre-sud, en collaboration avec la direction régionale du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises du Centre-Sud et les Forces de Défense et de sécurité locales, a saisi et détruit, jeudi, un lot de 86 000 paquets de cigarette de contrebande d’une valeur estimée à plus de 30 millions de francs CFA.

«La saisie des 86 000 paquets de 20 bâtons de cigarette de marque diverse aux mains de fraudeurs est le fruit de dénonciations et d’opérations menées sur le terrain par les agents », a indiqué jeudi, la directrice régionale des douanes du Centre-sud, Bertille Derra.

Mme Derra s’exprimait à l’issue de la mise en flamme de la saisie, en présence des responsables des services déconcentrés concernés et des autorités administratives locales.

Elle a expliqué qu’en procédant à la destruction de ces cigarettes de contrebande il s’agit d’interpeller les acteurs du commerce et les populations sur le caractère répréhensible de la fraude de marchandises en particulier la cigarette, dont le monopole est assuré au Burkina Faso par la Manufacture burkinabè des cigarettes (MABUGIG).

« Il faut protéger l’industrie nationale », a soutenu Bertille Derra qui a invité les acteurs du monde des affaires à respecter les lois et les règles régissant l’activité commerciale.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma a précisé que dans notre contexte, c’est une source de financement du grand banditisme et du terrorisme qui menace notre survie.

Elle a loué les efforts conjugués des Directions régionales en charge des Douanes et du Commerce du Centre-sud ainsi que des Forces de défense et de securité (FDS) qui ont permis d’incinérer les cigarettes pris aux mains des contrevenants.

« C’est un acte sobre mais dont l’importance pour l’économie n’est plus à démontrer » a insisté la gouverneure du Centre-sud.

Pour assécher la filière et protéger l’industrie nationale, elle a, du reste, appelé la population à une « collaboration soutenue et franche » avec les forces de défense et de sécurité.

Pour le directeur régional en charge du Commerce du Centre-sud, Guillaume Dofini, « C’est une menace pour notre industrie, notre économie et pour la santé de la population.

Agence d’information du Burkina

MZ/hb/bz

 

 

Bam: La population de Sabcé demande à “l’avion sans bruit” de terminer le boulot dans leur commune

Bam: La population de Sabcé demande à “l’avion sans bruit” de terminer le boulot dans leur commune

 

Kongoussi, 5 avril 2023(AIB)- La population de la commune de Sabcé a manifesté ce mercredi matin, pour soutenir la reconquête lancée par le Capitaine Ibrahim Traoré. Elle demande également l’intervention de “l’avion sans bruit’’ (drone de combat, ndlr) pour achever le travail dans certains villages, toujours sous pression des terroristes.

 

Plusieurs centaines de personnes ont arpenté les rues de la commune de Sabcé ce 5 avril 2023 pour soutenir le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré et solliciter la sécurisation de certains villages situés au côté Est de Sabcé qui subissent toujours la pression de groupes armés.

 

Dans un message transmis au préfet Président de la délégation spéciale (PDS) Aristide Bado, les manifestants par l’entremise de Boureima Ouédraogo, ont d’abord soutenu et encouragé les actions du Président Traoré pour la sécurisation du territoire nationale et de la commune de Sabcé en particulier.

 

Ensuite, ils ont demandé un ratissage dans leur commune, l’équipement de leur VDP en moyens logistiques conséquents et une franche collaboration entre les VDP de la commune et le commissariat de police de la localité.

 

«Nous avons organisé cette marche pour reconnaître les efforts et encourager nos Forces combattantes et adhérer à la vision du chef de l’État dans la reconquête du territoire nationale.

 

Mais parallèlement, nous voulons demander aux autorités d’intensifier les ratissages dans les villages situés du coté Est de Sabcé, parce que des hommes armés en cachette font toujours des incursions dans la zone. Vous avez même vu sur les pancartes où nous demandons l’intervention de “l’avion sans bruit “.

 

Nous faisons cette demande parce que là où ces avions sont entrés en action, on ne parle plus de terroristes.

 

Donc, nous voulons l’intervention de l’avion sans bruit pour en finir avec ces petits bandits et permettre à la population de vaquer tranquillement à ses occupations » a confié Boureima Ouédraogo à l’AIB.

 

Après réception du message, le Préfet PDS Aristide Bado a rassuré les manifestants que leur message parviendra à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

Kénédougou : 13 stagiaires évangélistes reçoivent leurs parchemins de fin de formation 

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Kénédougou : 13 stagiaires évangélistes reçoivent leurs parchemins de fin de formation                          

Orodara, (AIB)-13 stagiaires évangélistes issus de la 5e et 6e promotion du Centre international d’évangélisation et d’équipements ecclésiastiques de Sokouraba, ont effectué leur sortie de fin de formation le samedi 25 Mars 2023 à Sokouraba, commune rurale de Kangala, avec pour nom de baptême « Témoins de Jésus ».

La cérémonie de sortie des 13 stagiaires évangélistes de la 5e et 6e promotion du Centre international d’évangélisation et d’équipements ecclésiastiques de Sokouraba, ont reçu leurs parchemins le samedi 25 mars 2023 à Sokouraba, en présence de plusieurs invités parmi lesquels des prophètes et des pasteurs venus d’horizons divers.

La cérémonie a été marquée par des louanges, des témoignages et une imposition des mains sur les nouveaux évangélistes. La promotion sortie avait.

Selon le Promoteur du Centre international d’évangélisation et d’équipements ecclésiastiques de Sokouraba, le Prophète Louis Dopiri Ouattara, c’est un motif de satisfaction au regard de la forte mobilisation de la population et des fidèles autour de cette cérémonie.

Il a ajouté que les stagiaires évangélistes ont bénéficié d’une année de formation dont 10 mois de théorie et 2 mois de pratique.

Pour lui, les résultats auxquels est parvenu son centre sont satisfaisants.

Le parrain de la cérémonie, Seydou Traoré, président du Comité villageois de développement (CVD) de Sokouraba, a félicité et encouragé ses filleuls puis les a invités à emboîter le pas de leur prophète.

Les nouveaux évangélistes se sont réjouis des connaissances acquises lors de cette formation puis se sont dit prêts à servir Dieu.

Le Centre international d’évangélisation et d’équipements ecclésiastique de Sokorouba ouvert en 2017, a formé plus de 64 évangélistes.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Burkina : Des chrétiens et des musulmans prônent le vivre-ensemble

Burkina : Des chrétiens et des musulmans prônent le vivre-ensemble

 

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)- Des musulmans et des chrétiens ont prôné vendredi la cohésion inter-religieuse, la paix et le vivre-ensemble, au cours d’une rupture collective de jeûne et de carême, a constaté l’AIB.

Vendredi soir, des chrétiens qui observent depuis le 22 février 2023 le carême et des musulmans qui respectent le jeûne depuis le 22 mars 2023, ont organisé une rupture commune au stade Réné Monory de Ouagadougou.

«L’organisation de cette rupture collective était de célébrer la coïncidence des périodes de pénitences musulmanes, chrétiennes et ensuite demander aux différents croyants de voir en cette coïncidence quelque chose voulue par Dieu», a fait savoir le responsable de l’organisation, Moumouni Koudougou dit Mouni Mouni.

Pour lui, la promotion du vivre ensemble, l’entente et la tolérance inter-religieuse doivent être l’affaire de tous les Burkinabè.

M. Koudougou a précisé que l’initiative consiste à prier pour le retour de la paix et des personnes déplacées internes dans leurs terroirs.

En rappel, le Burkina Faso subi depuis huit ans, dans plusieurs de ses localités, des attaques terroristes qui ont ôté la vie à des centaines de personnes, causé le déplacement de près de deux millions de personnes et la fermeture de milliers d’écoles et de centres de santé.

Moumouni Koudougou a fait savoir que malgré les différences religieuses dans le pays, les Burkinabè arrivent à s’entendre.

«On est d’abord Burkinabè avant d’être musulman, catholique, protestant ainsi de suite. A travers cette célébration, c’était aussi un moment de partage avec nos frères et sœurs chrétiens », a-t-il soutenu.

M. Koudougou a souligné que cette cérémonie constitue également une occasion de communier ensemble avec les autres confessions religieuses.

Pour lui, cette activité est la première du genre, organisée par les jeunes pour participer à l’œuvre de la recherche de la coexistence pacifique entre les religions au Burkina Faso.

La présidente du réseau de foi au Burkina Faso, Marie Odile Traoré/Dolomwéogo, s’est dite satisfaite de la démarche des jeunes qui favorise la cohésion sociale.

Mme Traoré s’est dit satisfaite d’avoir entendu des chants musulmans et chrétiens entonnés en chœur dans un même lieu, afin de montrer l’acceptation de toutes les religions dans ces différences au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

CI/dnk/ata

Photos: Mdi OUEDRAOGO/Vision associée

Burkina : Zéphirin Diabré offre 25 cartons de sucre aux musulmans

Burkina : Zéphirin Diabré offre 25 cartons de sucre aux musulmans

 

Ouagadougou, 3 avril 2023 (AIB)-L’ancien ministre en charge de la Réconciliation, Zéphirin Diabré, a offert dans la journée du lundi, à Ouagadougou, 25 cartons de sucre au Cercle d’Etude, de Recherche et de Formation islamique (CERFI) dans le cadre du Ramadan.

 

«Je suis ce matin au CERFI, dans le cadre d’une démarche très personnelle, celle de citoyen et de croyant pour témoigner donc ma solidarité envers nos frères musulmans qui sont dans le mois béni du Ramadan», a affirmé lundi Zéphirin Diabré.

 

Zéphirin Diabré venait de remettre 25 cartons de sucre au Cercle d’Etude, de Recherche et de Formation islamique (CERFI).

 

«Ce mois de Ramadan qu’ils ont commencé dans la paix doit se poursuivre dans la paix et se terminer dans la paix. Que Dieu leur donne la force et le courage de pouvoir endurer le jeûne qu’ils ont choisi», a souhaité l’ancien ministre en charge de la Réconciliation nationale.

 

M. Diabré a rappelé l’importance de la religion au Burkina Faso en tant que facteur de sensibilisation, d’éducation, de spiritualité, de cohésion sociale et du vivre ensemble.

 

« Je ne peux que saisir cette occasion pour encourager et féliciter le président du CERFI et l’ensemble de son bureau et ses membres pour l’excellent travail qu’ils font dans ce sens », a-t-il relevé.

 

Le président du CERFI, Hamidou Yaméogo a indiqué que le don sera partagé avec les structures en provinces.

 

«Depuis quelques années, le Burkina est éprouvé dans sa sécurité, dans son vivre ensemble avec le défi sécuritaire et humanitaire que nous connaissons. Il nous a exhortés donc à prier», a mentionné Hamidou Yaméogo.

Agence d’information du Burkina

MAO/ata

Burkina : Santé et coopération  au menu des quotidiens burkinabè

Burkina presse revue

Burkina : Santé et coopération  au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 5 avril 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de la coopération entre les Etats unis d’Amérique (USA) et le Burkina Faso, sans oublier des sujets liés à la santé, notamment, la hausse des prix des consommables médicaux essentiels.

« Santé : hausse des prix des consommables médicaux essentiels », titre à sa Une le journal privé Le Pays qui informe que depuis le 30 mars 2023, un arrêté ministériel conjoint a fixé de nouveaux prix pour la vente des consommables médicaux essentiels au Burkina Faso.

Le Pays indique que les prix des consommables médicaux ont été revu à la hausse mais depuis plusieurs semaines, les officines pharmaceutiques avaient déjà procédé à une augmentation des prix des spécialités.

A ce propos, le journal Le Quotidien laisse lire en première page: « Médicaments essentiels génériques: Les prix de vente officiels fixés ».

Toujours dans le domaine de la santé, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, affiche: « Centre médical urbain de Lafiabougou: Des contrats suspendus, le service au ralenti ».

Pendant ce temps, dans son  »Carnet santé », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso évoque la consommation de sel et de sucre, sous le titre: « Voici les quantités journalières à ne pas dépasser ».

Sous un autre angle, Sidwaya affiche à sa manchette: « Insécurité au Burkina : Les Etats-Unis veulent mieux s’imprégner de la situation ».

Le quotidien public renseigne que le Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla, a reçu en audience, le mardi 4 avril à Ouagadougou, une délégation de Hauts conseillers au Sénat américain.

Sidwaya  relate que les USA veulent mieux comprendre la situation de crise que traverse le Burkina Faso.

« Nous avons fait un tour d’horizon de notre relation bilatérale et expliqué certains aspects de cette relation », a déclaré l’ambassadeur des USA au Burkina Faso Sandra Clark.

Le journal Le Quotidien, image des délégations américaine et burkinabè à l’appui, mentionne que  »les deux pays font le bilan de leur relation ».

« Sidwaya a 39 ans : la vérité est venue », titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Lancé le 5 avril 1984 sous la révolution de Thomas Sankara, Sidwaya, « le journal de tous les Burkinabè », souffle aujourd’hui ses 39 bougies.

Agence d’information du Burkina

FD-FT-MAO/wis/ak

Burkina : Plusieurs terroristes neutralisés dans leur cache au Sahel

Burkina : Plusieurs terroristes neutralisés dans leur cache au Sahel

Ouagadougou, 4 avril 2023 (AIB)- Le rouleau compresseur de l’armée burkinabè ne laisse aucun terroriste sur son passage. Ce mardi 4 avril 2023, des terroristes qui se croyaient à l’abri dans une zone boisée dans le Sahel, ont été anéantis par des frappes de haute précision, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Le mardi 4 avril 2023 les vecteurs aériens de l’armée burkinabè ont repéré une colonne de terroristes sur des motos à hauteur du forage Christine à l’extrême nord de la région du Sahel.

Les assaillants se sont dirigés vers leur base dans une zone boisée où ils se croyaient couverts.

Mais aucun endroit n’est caché pour les Forces combattantes qui disposent de moyens sophistiqués.

C’est à ce moment précis que les vecteurs aériens ont craché du feu sur les cibles, tuant plusieurs terroristes et détruisant leurs logistiques.

Pour les survivants, c’est le sauve-qui-peut. Mais ils n’iront certainement pas loin car, la traque aérienne et terrestre continue.

Les Forces combattantes composées de FDS et de VDP, restent engagées sur plusieurs fronts pour la reconquête de l’intégrité territoriale et de la stabilité.

Les autorités militaires demandent aux égarés qui ont rejoint les groupes armés terroristes de déposer les armes, sans quoi ils vont périr.

Agence d’information du Burkina

Photo d’illustration

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