Accueil Blog Page 238

Namentenga : Le bilan des activités de la journée internationale de la jeunesse jugé satisfaisant

Burkina-Namentenga-Bilan-Journée

Namentenga : Le bilan des activités de la journée internationale de la jeunesse jugé satisfaisant

Boulsa, 29 août 2024 (AIB)-  Le rencontre bilan des activités de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) tenue les 12  et 13 août 2024 avec le comité provincial d’organisation a été jugée satisfaisante. Elle a été présidée par le directeur provincial de la jeunesse de la formation professionnelle et de l’emploi, Patrick Batiéno  le jeudi 29 août 2024 à Boulsa.

« Veille citoyenne et lutte contre l’insécurité au Burkina Faso » est le thème de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) tenue les 12  et 13 août 2024 à Boulsa, dans la région du Centre-nord.

La rencontre de la direction provinciale en charge de la jeunesse avec le comité d’organisation sur le bilan des activités de la journée a révélé que le soutien du haut- commissaire, Adama Conseiga et des partenaires au développement a favorisé le succès de l’évènement.

Les questions relatives à la cohésion sociale,  à l’éducation à la vie familiale,  à l’entreprenariat ont respectivement  été animées par le directeur provincial de la jeunesse de la formation professionnelle et de l’emploi Patrick Batiéno, le commandant de l’unité « Guépard » et le directeur provincial des sports et des loisirs, Moussa Ilboudo.

Saisissant l’occasion, les jeunes ont mis en terre une centaine de plants dans  la cour de leur centre en construction au secteur no1 de Boulsa. La soirée du 13 août  2024 a été consacrée à l’animation aérobic.

Selon le président du conseil provincial des jeunes et  de celui de la commune de Boulsa, Wendyam Lucien Ima et Jean Paul Sawadogo, le programme de la JIJ s’est réalisé avec succès tout en déplorant la faible représentativité des jeunes des zones à fort défi sécuritaire et la  coïncidence de la journée avec le déroulement des concours.

Ils ont par ailleurs remercié les partenaires pour leur accompagnement et leurs camarades pour leur participation  aux activités, avant de les  inviter  à plus de patriotisme, de dynamisme et d’engagement pour la paix. M. Batiéno s’est également réjoui de l’ambiance dans laquelle le programmé s’est déroulé.

Il a nourri l’espoir que les thèmes développés pendant les deux jours produiront les effets souhaités à court et à moyen terme pour plus de cohésion sociale, d’engagement patriotique et de dynamisme pour bonheur des jeunes et de l’ensemble des citoyens.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata  

 

 

Sissili: Une délégation gouvernementale à l’écoute des forces vives de la province

Burkina-Sissili-Délégation

Sissili: Une délégation gouvernementale à l’écoute des forces vives de la province

Léo, (AIB)- Une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié s’est rendue le jeudi 29 juillet 2024 à Léo. Ce contact direct avec les forces vives de la province de la Sissili a été l’occasion pour l’équipe gouvernementale de recueillir les préoccupations de la population par rapport aux actions menées dans la lutte contre le terrorisme.

 

L’équipe gouvernementale était composée du ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale,Bassolma Bazié, du ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala et de la ministre délégué chargée de la coopération régionale,  Stella Eldine Kabré/Kaboré.

 

Cette rencontre d’échanges a permis à  la délégation de prendre connaissance des préoccupations, des suggestions et appréciations des populations ainsi que les défis auxquels elles sont confrontées au quotidien.

 

« Aujourd’hui nous sommes venus vous donner la parole, voir comment vous voyez la conduite du pays et l’ensemble des actions que nous sommes en train de mener et ce que vous souhaitez davantage qu’on puisse prendre en compte », a indiqué le ministre d’Etat, Bassolma Bazié.

 

Les préoccupations des forces vives se résument, entre autres, à la mauvaise qualité des différents réseaux de télécommunication, des infrastructures routières ne permettant pas aux forces combattantes de réagir répondre en cas d’urgence les lieux souhaités et à la formation des structures de veilles.

Le renforcement de la sécurité dans les frontières et le maillage de la province en postes de police et de gendarmerie et la dotation de la province en drone de surveillance ont été également évoqués par les forces vives de la province.

 

Elles ont par ailleurs invité le gouvernement à la tolérance zéro contre les ennemis du peuple. Pour certaines, la peine de mort doit s’imposer comme une nécessité dans cette lutte contre l’Hydre terroriste.

 

Les participants ont exhorté l’Etat à renforcer la sécurité autour des institutions et à mettre l’accent sur les renseignements. Les membres du gouvernement ont échangé tour à tour avec les autorités administratives, les notabilités coutumières ainsi que les forces combattantes.

 

Au terme de la rencontre, des vivres ont été remis aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires de la défense pour la patrie (VDP) de la province de la Sissili par la délégation gouvernementale.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lieutenant-colonel Rasmané Wango prend le commandement du GAS des sapeurs-pompiers

Burkina-Armée-Commandant-Installation :

Le lieutenant-colonel Rasmané Wango prend le commandement du GAS des sapeurs-pompiers

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB) – Le lieutenant-colonel Rasmané Wango a été officiellement installé vendredi à la tête du Groupement des appuis et de secours (GAS) de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.

La cérémonie d’installation s’est tenue à l’Institut supérieur d’études de protection civile. Le lieutenant-colonel Wango s’est engagé à travailler « sans relâche, avec loyauté et abnégation afin de servir le Burkina Faso ».

Le GAS a pour mission d’appuyer les groupements d’incendie et de secours lors des interventions nécessitant l’engagement de moyens et d’équipes spécialisés.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina: Des populations brandissent des pancartes de soutien aux VDP et aux FDS

Burkina: Des populations brandissent des pancartes de soutien aux VDP et aux FDS

Agence d’Information du Burkina

Situation sécuritaire : Le gouvernement exhorte les populations à être des VDP et à plus de coopération avec les forces combattantes

Burkina-Gouvernement-Forces-Vives-Echanges

Situation sécuritaire : Le gouvernement exhorte les populations à être des VDP et à plus de coopération avec les forces combattantes

Ouagadougou, 30 août 2024(AIB)- Une délégation gouvernementale de trois ministres conduite par le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, a appelé hier jeudi les populations de la province de la Sissili à être des VDP et à plus de coopération avec les forces combattantes

Une équipe gouvernementale composé du ministre d’État, Bassolma Bazié, du ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala et de celle chargée de la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré/Kaboré, a échangé à Léo avec les forces vives de la province de la Sissili.
Sur le plan de la lutte contre le terrorisme le ministre d’Etat Bassolma Bazié a exhorté les populations à être des VDP et à plus de collaboration avec les forces combattantes.

Cette rencontre a été également une opportunité pour les populations de donner leurs lectures de la situation nationale et pour faire des propositions et critiques que la délégation va transmettre au chef de l’Etat.

Pour leurs parts, les forces vives ont souhaité entre autres le rétablissement de la peine de mort, le renforcement du maillage sécuritaire, le renforcement du contrôle d’identité, le renforcement des renseignements, l’implication des coutumiers dans le règlement de certains conflits sociaux.

Agence d’information du Burkina
BA/yos/ata

L’ambassadeur danois à Ouagadougou, Kristian Kirkegaard Edinger, a indiqué que l’intérêt du Danemark en matière de coopération avec le Burkina portera essentiellement sur l’action humanitaire.

L’ambassadeur danois à Ouagadougou, Kristian Kirkegaard Edinger, a indiqué que l’intérêt du Danemark en matière de coopération avec le Burkina portera essentiellement sur l’action humanitaire.

Bam : La CODEC-Ouahigouya forme des agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles

Bam : La CODEC-Ouahigouya forme des agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles

Kongoussi, 30 août 2024 (AIB) – Plus de 60 personnes de la commune de Sabcé, composées majoritairement de femmes, ont été formées par la Coopérative diocésaine d’épargne et de crédit de Ouahigouya (CODEC-Ouahigouya) du 26 au 28 août 2024 à Sabcé sur les bonnes pratiques agricoles en vue d’améliorer leur production.

Ce sont 67 personnes venues des villages de Nôh, Zandkom, Bissa Sabcé, Ouazelé, Boussouma, Nôh, Souryala, Mafoulou, Lefourba et Ouintini de la commune de Sabcé qui ont bénéficié de cette formation de trois jours.

Selon le directeur général de la CODEC-Ouahigouya, Antoine Ouédraogo, les participants ont été formés sur les nouvelles techniques de production agricole (céréalière et légumineuse) et l’approche chaîne de valeur. « Cette formation vise à outiller les intéressés sur comment améliorer leur productivité agricole à travers les nouvelles techniques de production, le choix des intrants agricoles, les techniques de conservation des récoltes et la recherche des débouchés, tout en espérant une bonne saison », a-t-il précisé.

Pour M. Ouédraogo, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé : « Financement du secteur agricole pour réduire la pauvreté dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso », pour le compte des activités du programme “Africa Trade & Investment”. Il est cofinancé par l’USAID et Feed the Future.

Les participants ont bien assimilé les connaissances acquises, selon leur représentante, Pascaline Sanfo, du secteur 3 de Sabcé.

« Nous avons beaucoup appris et nous sommes très contentes de la CODEC-Ouahigouya et de ses partenaires, en l’occurrence l’USAID et Feed the Future. Nous avons appris les différentes techniques de production agricole et comment conserver les productions après récolte.

Par exemple, nous ne savions pas que les femmes ne devaient pas manipuler les pesticides et autres produits. Avec cette formation, nous avons appris tout cela, et nous allons même partager les acquis avec nos coépouses qui n’ont pas été retenues », a indiqué dame Sanfo.

Cette session de formation, la quatrième du genre, est une des activités spécifiques du projet, parmi lesquelles figurent le financement des microprojets, la couverture du risque de sécheresse à travers la souscription à l’assurance agricole, et l’accompagnement pour la formalisation des entreprises agricoles.

En rappel, la CODEC-Ouahigouya a été créée le 6 septembre 2008 sous le leadership de Monseigneur Justin Kientega, évêque du diocèse de Ouahigouya, et reconnue officiellement le 8 mai 2009.

Elle intervient dans les régions du Nord et du Centre-Nord avec cinq agences, dont une basée à Kongoussi.
Agence d’information du Burkina
AR/ata

Burkina : le gouvernement invite les populations à rester vigilantes

Burkina : le gouvernement invite les populations à rester vigilantes

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale a invité, hier jeudi, les forces vives de la province du Tuy, dans la région des Hauts-Bassins, à rester vigilantes face à l’ennemi.

La délégation gouvernementale, composée du ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro, de la ministre déléguée au Budget, Fatoumata Bako Traoré, et du Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Mathias Traoré, a échangé avec les populations de la province du Tuy.

« Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vous exhorte à la cohésion, à la solidarité et à la coordination pour mener le combat », a déclaré le chef de la délégation, le ministre Baro, à l’endroit des populations.

« Il vous invite également à collaborer avec les FDS, à rester vigilants dans vos entourages et à signaler tout mouvement suspect aux forces de défense et de sécurité », a ajouté le ministre en charge de l’Environnement.

Roger Baro a par ailleurs salué tous les acteurs de la province pour leur contribution « inlassable » à la reconquête de l’intégrité du territoire national. Il les a invités à maintenir le cap pour gagner ce pari.

« C’est dans l’unité, la collaboration et la cohésion que nous pourrons obtenir des résultats satisfaisants », a insisté le Secrétaire général du gouvernement, Mathias Traoré.

Cette rencontre a été aussi l’occasion pour les membres du gouvernement de recueillir les préoccupations des forces vives sur la vie de la nation, qui, de l’avis de Roger Baro, seront transmises au président Traoré.

Les populations ont encouragé le président du Faso pour son leadership et son combat pour un Burkina Faso véritablement indépendant.

Agence d’information du Burkina
YOS-NO/ata

Tuy :Le ministre Baro appelle les FDS et les VDP à l’union et à la cohésion dans la lutte contre l’ennemi

Tuy :Le ministre Baro appelle les FDS et les VDP à l’union et à la cohésion dans la lutte contre l’ennemi

Houndé, 30 août 2024 (AIB)- Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, à la tête d’une délégation gouvernementale en séjour à Houndé, a appelé les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province du Tuy à l’union et à la cohésion dans la lutte contre le terrorisme.

«Sur le terrain du combat, le combat est commun mais les positions sont différentes. Et quand il y a difficultés on fait coalition pour bouter l’ennemi… » a déclaré Roger Baro.

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, à la tête d’une délégation gouvernementale composée de la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie et des finances, chargée du budget, Fatoumata Bako et du Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré, s’adressait aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province du Tuy au cours d’une rencontre le jeudi 29 août 2024 à Houndé.

Roger Baro a traduit aux forces combattantes du Tuy les félicitations et les encouragements du président du Faso et du premier ministre pour leur engagement et leur détermination dans la guerre contre le terrorisme.

« On vous invite à garder le cap et à rester très vigilant. Il faut rester très alerte et solidaire», a-t-il conseillé.

En outre, M. Baro a exhorté les forces combattantes à éviter les actions isolées et à suivre les instructions données par le commandement.

« La coordination et la mise en œuvre des instructions du commandement sont les clés pour la réussite de la mission » a-t-il soutenu.

Le chef de la délégation gouvernementale a par ailleurs, invité les FDS et les VDP du Tuy engagés dans la lutte contre le terrorisme à établir des relations cordiales avec les populations.

Pour sa part, le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré a exprimé sa fierté vis-à-vis des forces combattantes.

« Aujourd’hui, on est sensible au travail que vous avez déjà abattu. (..). Malgré les difficultés vous avez atteint des résultats qui nous permettent aujourd’hui d’être fier de vous » a-t-il indiqué.

Les FDS et VDP de la province, par la voix de leur porte-parole, le Directeur provincial en charge de l’environnement du Tuy, Paulin Bationo ont réaffirmé leur engagement dans la lutte pour la sécurisation de la province et exprimé leurs préoccupations à la délégation dépêchée par les plus hautes autorités du pays.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ATA

Nahouri/Assurance maladie universelle : Leaders d’opinion et acteurs de la santé échangent sur sa mise en œuvre

BURKINA-NAHOURI-SANTE-ASSURANCE-UNIVERSELLE

Nahouri/Assurance maladie universelle : Leaders d’opinion et acteurs de la santé échangent sur sa mise en œuvre

Pô, 29 août 2024 (AIB) – L’association des jeunes pour la promotion des orphelins (AJPO), a organisé le mercredi 28 août 2024 à Pô, dans la province du Nahouri, une rencontre communautaire d’échanges et de visibilité sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). C’était sous la présidence du secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima.

L’Association des jeunes pour la promotion des orphelins (AJPO), membre du secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) en partenariat avec l’UNICEF, a mis en œuvre un projet de contrôle citoyen de l’effectivité de la mesure gouvernementale de gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans dans les centres de santé.

Cette mesure de gratuité des soins et bien d’autres initiatives d’exemption de paiement sont des actions préparatoires tendant vers la mise en œuvre effective de l’Assurance maladie universelle (AMU) et notamment vers la couverture sanitaire universelle.

Aussi, la société civile doit contribuer de façon significative à la mise en œuvre réussie de ce processus.

La veille communautaire dans le domaine de la santé est une occasion pour ces OSC de s’impliquer davantage dans le suivi de l’accès aux services de santé.
La rencontre de ce mercredi 28 août 2024, visait donc à renforcer les connaissances des leaders d’opinion et solliciter leur engagement et accompagnement dans la mise en œuvre du RAMU.

Après une communication sur le projet de veille communautaire et le RAMU faite par le chargé de projet au SPONG, Eugène Bakouan, la trentaine de participants s’est engagée à mobiliser les communautés pour une mise en œuvre réussie du RAMU dans le district sanitaire de Pô.
Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a invité les participants à être des relais auprès des populations pour les sensibiliser à un changement de mentalité et à adhérer à ce régime.

Satisfaction également pour le chargé de programme du SPONG, car selon lui, les participants ont adhéré au processus et se sont engagés à sensibiliser et à mobilier les communautés afin que celles-ci accompagnent la mise en œuvre réussie du RAMU dans le district sanitaire de Pô.
L’activité a été rendue possible grâce au soutien du SPONG et son partenaire l’UNICEF.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

 

Kossi : Une délégation gouvernementale porte le message du président du Faso aux autorités locales et aux FDS

BURKINA-KOSSI-GOUVERNEMENT-DELEGATION

Kossi : Une délégation gouvernementale porte le message du président du Faso aux autorités locales et aux FDS

Nouna, (AIB)-Une délégation gouvernementale conduite par le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, accompagné du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a séjourné dans l’après midi du 29 août 2024 à Nouna, pour porter un message du président du Faso, sur l’union des fils et filles de la province de la Kossi.

Après les étapes de Tougan et Dédougou, c’est au tour de Nouna de recevoir la visite du ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, le jeudi 29 août 2024, pour porter le message du Capitaine Ibrahim Traoré président du Faso, aux autorités locales et aux FDS.
Il s’agit déjà, selon le ministre Zerbo, de féliciter les FDS pour le travail déjà abattu au quotidien au péril de leur vie.

Mais aussi, dira-t-il, de les encourager à continuer le travail pour la libération du territoire.
Il a invité les FDS et la population à la cohésion et entre les populations entre elles et demandé à la population de soutenir les FDS dans leurs activités de tous les jours.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale, a bien insisté sur l’union sacrée de la population en vue de parvenir à l’effort de paix.

Emile Zerbo étant fils de la région de la Boucle du Mouhoun, se voit dans l’obligation de transmettre le message du président du Faso.

Selon lui, le président du Faso suit de près la question sécuritaire de la région et a affirmé qu’aucun village n’est oublié.
«La venue du ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, et sa délégation, constitue un espoir pour les populations résilientes de la Kossi», a affirmé le porte parole des autorités traditionnelles et religieuses, l’évêque Joseph Sama.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a indiqué que des vivres sont en voies d’être acheminés à Nouna au nom du gouvernement pour soulager la peine des déplacées internes.
Les autorités coutumières, religieuses ont exprimé tour à tour leur soutien à la transition et ils ont formulé des bénédictions en faveur du président et du gouvernement pour les sacrifices consentis.

HB/CA

Corruption, football et rencontre gouvernement avec des forces vives, à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Corruption, football et rencontre gouvernement avec des forces vives, à la Une des journaux

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB)- Les quotidiens burkinabè du vendredi font écho de la liste de 25 étalons retenus pour les 2 matchs des éliminatoires CAN Maroc 2025, de La 3e session du comité anticorruption et la rencontre  gouvernement-forces vives des régions du Centre-Est et Centre-Ouest.

« Reconquête du territoire national : des délégations gouvernementales saluent les efforts des forces vives du Centre-Est et Centre-Ouest », affiche à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Selon le journal, deux équipes gouvernementales ont échangé sur la situation nationale, le mercredi 28 août avec les populations du Centre-Ouest et du Centre-Est.

Le quotidien public rapporte que dans le Centre-Ouest la délégation a invité Chaque village ou quartier à s’organiser et avoir son propre plan de riposte face à une attaque.

Dans le centre Est, poursuit Sidwaya, les forces vives ont été sollicitées à resserrer les rangs face aux ennemies de la nation.

Dans un autre registre, les journaux abordent la 3e session ordinaire du cadre de concertation entre le ministre en charge de Finances et les membres du comité anticorruption.

« Lutte contre la corruption : quand les argentiers donnent l’exemple », écrit dans ses colonnes le doyen de quotidiens privés L’Observateur Paalga qui informe que les acteurs de lutte contre ce fléau ont tenu  hier jeudi à Ouagadougou, la 3e session ordinaire de leur cadre de concertation.

A propos, le journal Le Pays, indique que l’objectif de la rencontre  est d’évaluer les progrès enregistrés au cours de l’année 2023, statuer sur les défis et partager les orientations, afin d’accroitre efficacement la lutte contre la corruption au sein du ministère en charge des finances.

Et  le journal public d’informer qu’au cours de la session, il est ressorti que 25 comités anticorruption officialisés, sur 30 ont fait le point de leurs activités réalisées en 2023.

Le confrère soutien 34 cas de dénonciations ont été enregistrés à la présidence du Faso à la date du 29 août 2024.

En sport, la liste des 25 étalons du Burkina devant défier les lions du Sénégal et les Flammes de Malawi été révélé hier par le sélecteur national Brama, lors d’une conférence de presse.

Selon L’Observateur Paalga, le sélectionneur national a encore driblé Bertrand et Dayo. Le journal fait remarquer que depuis sa nomination, le coach a opté une approche résolument différente marquée par l’absence de 2 cadres de l’écurie : Bertrand Traoré et Issoufou Dayo.

Et le pays d’ajouter  que dans cette liste, on note le retour du gardien de but Hervé Kouakou Koffi.

 

Agence d’information du Burkina

YOS/no/ata

Trump a qualifié les armes nucléaires de principal problème des États-Unis et du monde

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-TRUMP-ARMES

Trump a qualifié les armes nucléaires de principal problème des États-Unis et du monde

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB/TASS)- L’ancien dirigeant américain et candidat du Parti républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, considère les armes nucléaires comme le problème clé de son pays et du monde.

« Le plus grand problème de notre pays, le plus grand problème du monde, c’est l’arme nucléaire », a-t-il déclaré.

« C’est une force destructrice que personne n’a jamais vue, et nous devons nous assurer qu’elle ne sera jamais utilisée », a ajouté M. Trump.

L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre. Le Parti démocrate devait être représenté par le dirigeant américain sortant Joe Biden, mais après sa performance ratée lors du débat de juin avec Trump, qui est devenu le candidat du Parti républicain, il a décidé de se retirer de la course et a soutenu la candidature de Harris officiellement approuvée par les délégués de la convention du Parti démocrate à Chicago en tant que candidat à la présidence des États-Unis.

Avec TASS

Yatenga: Des populations impactées par la crise sécuritaire bénéficient de l’appui de FHRAOC III

Yatenga: Des populations impactées par la crise sécuritaire bénéficient de l’appui de FHRAOC III

Ouahigouya, 30 août 2024 (AIB) – L’ONG globale de coopération pour le développement et d’action humanitaire (EDUCO) et ses partenaires ont organisé un atelier de clôture des activités du « Projet intégré d’accès à l’éducation, à la nutrition, à la protection et aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement pour les enfants affectés par la crise sécuritaire dans la région du Nord (FHRAOC III) ». C’était le mardi 27 août 2024 au siège de l’ONG à Ouahigouya, sous la présidence du Gouverneur de la Région du Nord, représenté par M. Kouilga Albert Zongo, Secrétaire Général de la Région.

Ce projet, mis en œuvre sur une durée de 12 mois, visait à améliorer l’accès à l’éducation, à la protection, aux services WASH, ainsi qu’à la couverture et à la qualité de la prise en charge de la malnutrition aiguë pour les communautés déplacées et hôtes de la région du Nord, à travers une réponse multisectorielle et intégrée. Les communes de Séguénéga, Ouahigouya, Kossouka (province du Yatenga) et Titao (province du Loroum) ont été les zones d’intervention du projet.

L’organisation de cette activité de redevabilité, qui a connu la présence effective des autorités régionales, du Directeur Pays de EDUCO, Oscar Palé, et de ses collaborateurs, a permis de partager les résultats du projet et de favoriser des échanges sur les moyens et les stratégies à mettre en œuvre pour garantir la durabilité des acquis obtenus.

Au cours de la présentation des résultats de mise en œuvre par Idrissa Ouédraogo, coordonnateur du projet, il est ressorti qu’en matière d’éducation, FHRAOC III a pu mettre en place 40 clubs d’écoute pour les apprentissages par la radio dans les 4 communes (Kossouka, Ouahigouya, Séguénéga et Titao) et doter 1 334 ménages vulnérables de postes radio et de clés USB pour les apprentissages scolaires à domicile.

En outre, 40 clubs d’écoute, 6 espaces amis des enfants et 1 334 ménages vulnérables ont été dotés de récipients de stockage d’eau, de kits d’hygiène et de prévention contre les maladies, ainsi que de kits de gestion hygiénique des menstrues pour 600 filles vulnérables.

Les activités de protection n’ont pas été en reste, avec la mise en place de 6 espaces amis des enfants dans 4 communes, la prise en charge de 400 enfants en situation d’extrême précarité, l’établissement de 2 000 actes de naissance et de 1 000 CNIB au profit des communautés hôtes et déplacées des communes de Séguénéga et de Titao, ainsi que la prise en charge de 50 survivants de violences basées sur le genre (VBG).

Ce projet a été financé par le Fonds Humanitaire Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC) pour un montant de 420 700 000 F CFA. Il a été mis en œuvre par EDUCO et ses partenaires opérationnels que sont l’Association Appui Moral Matériel et Intellectuel de l’Enfant (AMMIE), l’Association Théâtre du Loroum (ATL) et l’Association Sini Gnassigui (ASG), en parfaite collaboration avec les services techniques de l’État.

M. Kouilga Albert Zongo, au nom du gouverneur de la région, a félicité l’ONG EDUCO et ses partenaires pour le partage des résultats de mise en œuvre du projet, qui a atteint un taux de réalisation physique et financière de 105,5 %.

Il a réaffirmé l’accompagnement de l’administration pour les actions d’EDUCO, qui contribuent à atténuer les peines des populations impactées par la crise sécuritaire et humanitaire dans la région du Nord.
Agence d’information du Burkina
PN/ata

Yatenga: Le PNUD fait don de matériels techniques et roulants au CFPO**

Yatenga: Le PNUD fait don de matériels techniques et roulants au CFPO**

Ouahigouya, 30 août 2024 (AIB) – Dans le cadre de son Programme de Relèvement et de Renforcement de la Résilience (P3R), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a remis, au cours d’une cérémonie, un lot de matériels au Centre de Formation Professionnelle de Ouahigouya (CFPO), anciennement ANPE. C’était ce mardi 28 août 2024 à Ouahigouya, sous la présidence du Gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo.

Ce don s’inscrit dans un programme d’appui aux structures régionales de formation. Le CFPO a ainsi reçu du PNUD un renforcement de ses capacités opérationnelles.

D’un montant de 44 millions de francs CFA pour la région du Nord, le don est composé de deux véhicules didactiques, de motos et d’autres matériels d’équipement pour les ateliers de formation du centre.

En réceptionnant le don au nom des bénéficiaires, le Gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, accompagné du directeur régional en charge de la formation professionnelle, Moussa Tassembédo, s’est réjoui de ce geste du PNUD qui s’aligne sur la vision et les actions concrètes du gouvernement en matière de renforcement des capacités des jeunes.

L’autorité a profité de l’occasion pour inviter toutes les structures à s’inscrire dans la dynamique du PNUD et a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage du matériel.

Célestin Zongo, chargé du programme P3R au PNUD, a souligné dans son discours que, face à la crise que connaît le Burkina Faso, l’agence onusienne de développement se tient aux côtés du gouvernement pour apporter sa contribution en termes de préparation des communautés au relèvement.

« Cette initiative vient renforcer les capacités opérationnelles du CFPO ici, dans la région du Nord, en mécanique auto-moto, en coupe-couture, en électricité, en énergie solaire, etc. Nous osons espérer que cet appui permettra aux apprenants d’acquérir de solides compétences qui feront d’eux des professionnels aguerris et compétitifs, prêts à affronter le monde du travail », a indiqué M. Zongo.

Agence d’information du Burkina
PN/ata

Google annonce la construction d’un centre de données en Uruguay

Google annonce la construction d’un centre de données en Uruguay

Montevideo, Uruguay

Google a annoncé jeudi la construction d’un centre de données en Uruguay, le deuxième du géant américain en Amérique du Sud, représentant un investissement de 850 millions de dollars.Il verra le jour dans le Parque de las Ciencias, à environ 30 km du centre-ville de Montevideo, et sera chargé des services numériques de Google tels que Search, YouTube, Maps et Workspace, selon un communiqué de l’entreprise.

« Nous sommes très heureux d’annoncer cette étape importante qui s’inscrit dans le cadre de trois engagements clés: notre engagement soutenu envers l’Amérique latine, notre objectif en matière de durabilité et notre forte conviction que l’Uruguay est un centre d’innovation dans la région », a déclaré Eduardo Lopez, président de Google Cloud Latin America, dans le communiqué.

Ce centre de données sera le deuxième du géant de la technologie en Amérique du Sud, après celui de Quilicura, au Chili, qui a ouvert ses portes en 2015.

Les négociations pour l’installation de ce siège en Uruguay avaient débuté en 2019, sous le gouvernement de l’ancien président Tabaré Vazquez et Google a annoncé sa construction jeudi, après avoir obtenu les permis environnementaux requis.

La quantité d’eau quotidienne nécessaire à un centre de données de Google a soulevé des questions en Uruguay de la part d’écologistes et d’universitaires, en particulier après la crise d’approvisionnement en eau potable causée par une sécheresse historique en 2023.

Google a déclaré jeudi que ce nouveau centre de données utiliserait une « technologie de refroidissement par air » qui est « respectueuse de l’environnement ».

« La durabilité est au cœur de tout ce que nous faisons, et nos centres de données sont conçus et exploités selon ses principes. Il s’agit d’une valeur partagée avec la communauté uruguayenne, et nous nous engageons à développer nos activités en Uruguay et dans le monde entier de manière responsable », a affirmé M. Lopez.

Google précise qu’une fois opérationnel, le nouveau site uruguayen sera intégré au réseau mondial de l’entreprise, qui compte 28 centres de données dans le monde.

Avec AFP

Le patron de la messagerie Telegram Pavel Durov inculpé, Moscou se dit inquiet

Le patron de la messagerie Telegram Pavel Durov inculpé, Moscou se dit inquiet

Paris, France

Liberté retrouvée pour Pavel Durov après quatre jours de détention en France, mais le patron de Telegram, qui possède des passeports russe, français et émirati, est inculpé pour de nombreuses infractions liées à son application de messagerie et interdit de quitter le pays.Pull à capuche, casquette et lunettes de soleil, vêtu de noir comme à son habitude, Pavel Durov s’est engouffré mercredi soir dans le véhicule qui l’attendait à sa sortie du palais de justice de Paris, après avoir remercié son avocat d’une accolade.

Si le milliardaire de 39 ans a été libéré, il est astreint à un contrôle judiciaire lourd, prévoyant une caution de cinq millions d’euros, un pointage au commissariat deux fois par semaine et l’interdiction de quitter le territoire français.

Personnalité énigmatique, M. Durov fait face à de nombreux chefs d’accusation pour son refus de toute modération sur la messagerie Telegram, qui compte plus de 900 millions d’abonnés actifs.

Selon le parquet de Paris, il est notamment inculpé pour « refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi » et complicité de délits et de crimes organisés via la plateforme: trafic de stupéfiants, criminalité, escroquerie et blanchiment en bande organisée.

« Il est totalement absurde de penser que le responsable d’un réseau social puisse être impliqué dans des faits criminels qui ne le regardent pas, ni directement ni indirectement », a réagi son avocat, Me David-Olivier Kaminski.

A Moscou, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a averti que ces poursuites contre un « citoyen russe » ne devaient pas « se transformer en persécution politique ».

Parmi les soutiens notoires à l’homme d’affaires, on trouve le lanceur d’alerte américain établi en Russie Edward Snowden ainsi que le magnat de la technologie Elon Musk.

 

– Au moins quatre passeports –

Pavel Durov a été arrêté samedi soir à l’aéroport du Bourget, proche de Paris, et sa garde à vue s’est achevée mercredi.

Selon une source proche du dossier, lui et son frère Nikolaï, co-fondateurs de Telegram, faisaient l’objet depuis mars de mandats de recherche émis par la justice française dans le cadre d’une enquête préliminaire.

Une seconde enquête a par ailleurs été ouverte contre le milliardaire pour des « violences graves » commises à Paris sur l’un de ses fils né en 2017, a indiqué une autre source proche du dossier à l’AFP.

Les liens complexes de Pavel Durov – dont la fortune est estimée en 2024 par Forbes à 15,5 milliards de dollars – avec les autorités russes comme avec celles de ses pays d’adoption suscitent de nombreuses interrogations sur les raisons et le timing de son arrestation.

Il a quitté la Russie en 2014, alors en délicatesse avec le Kremlin. Il avait refusé de remettre aux services de sécurité russes (FSB) les données personnelles d’utilisateurs, notamment celles de militants pro-européens ukrainiens, sur un autre réseau social lancé en 2006, VKontakte (VK). VK est devenu le réseau le plus utilisé dans son pays d’origine et a été repris depuis par des proches du pouvoir.

Fondée en 2013, la messagerie Telegram, qui a toujours affirmé respecter les lois européennes , s’est engagée à ne jamais dévoiler d’informations sur ses utilisateurs.

Pavel Durov, installé à Dubaï, a obtenu la nationalité de l’île caribéenne Saint-Kitts-et-Nevis puis des Emirats arabes unis, avant d’y ajouter, en août 2021, la citoyenneté française grâce à une procédure rare sur laquelle Paris reste très discret.

A Belgrade, le président Emmanuel Macron a déclaré jeudi « assumer totalement » cette naturalisation, dans le cadre d’une « stratégie totalement assumée », concernant des personnalités qui « font l’effort d’apprendre la langue française » et « rayonnent dans le monde ».

– Macron « pas au courant » –

 

Son départ de Russie n’aurait pas été un exil brutal : selon le site russophone Vazhnye Istorii, citant des informations ayant fuité des autorités frontalières, il s’y serait rendu plus de 50 fois entre 2015 et 2021.

Selon une source proche du dossier, Pavel Durov a par ailleurs évoqué durant sa garde à vue ses liens avec le président Macron, qui s’était défendu lundi de toute interférence, évoquant une pure « enquête judiciaire ».

Jeudi, le chef de l’Etat a assuré qu’il n’était « absolument pas au courant » de la venue en France du patron de Telegram.

Le quotidien Le Monde a fait état de plusieurs rencontres entre les deux hommes avant l’obtention par le chef d’entreprise de la nationalité française.

Le Wall Street Journal a aussi affirmé que le président lui avait, lors d’un déjeuner en 2018, suggéré d’installer le siège de l’application à Paris. En vain.

Dans une rare interview au journaliste ultra-conservateur américain Tucker Carlson, le libertarien revendiqué louait récemment les Emirats comme « un endroit formidable » pour abriter Telegram, en raison de leur « neutralité ».

Un responsable émirati a assuré à l’AFP être « en contact avec les autorités françaises au sujet de cette affaire et avec les représentants de Pavel Durov ».

bur-cl/cf-dla/dth

 

© Agence France-Presse

Balé : Les corps constitués se concertent sur l’organisation du plan de secours et la situation humanitaire de la province

Burkina-Balé-CCP

Balé : Les corps constitués se concertent sur l’organisation du plan de secours et la situation humanitaire de la province

Boromo, (AIB) – Les parties prenantes ont tenu la première session du cadre provincial de concertation (CCP) de l’année, le vendredi 16 aout 2024 à Boromo, sous la présidence du haut-commissaire, Ibrahim Boly. Ils ont suivi une communication sur le plan d’organisation des secours et la situation humanitaire dans la province.

Le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, a saisi cet espace d’échange pour féliciter tous les acteurs socioprofessionnels, coutumiers et religieux et les forces combattantes pour leur forte implication dans les actions de développement local et sécuritaire.
«La situation sécuritaire s’est améliorée dans notre province grâce l’engagement patriotique, l’esprit de résilience et la contribution de tout un chacun », s’est réjoui M. Boly.

Aussi les efforts de développement continuent à travers la mise en œuvre de différents projets pour le bonheur des populations, a-t-il ajouté.
En outre, il a invité les acteurs à accompagner d’avantage les actions en faveur de la reconquête du territoire et les initiatives du développement.

Puis, les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt deux communications.
La première a porté sur l’Organisation du plan provincial de secours (Plan ORSEC). La communication a été livrée par la brigade des sapeurs-pompiers. Elle a permis aux participants de comprendre les enjeux du plan ORSEC et les responsabilités des acteurs pour une résolution réussite des situations en de secours d’urgence.

La deuxième communication a permis d’informer sur la situation humanitaire dans la province. Elle a été assurée par la directrice provinciale en charge de l’action humanitaire, Lamoussahan Souali. Le flux de personnes déplacées internes connait une baisse considérable, a noté la communicatrice. Les communes de Boromo, Sibi, Poura et Fara sont les communs hôtes.

Selon Mme Souali, il existe un logiciel commun du ministère du ministère de l’action humanitaire qui permet l ’enregistrement et la gestion des personnes déplacées internes.
De son avis, les actions d’assistance sont ainsi mieux coordonnées.

Les différentes communications ont été suivies d’échanges fructueux. Le président du cadre a félicité les communicateurs et les participants pour leur assiduité aux travaux. Aussi, il a exprimé sa joie pour la tenue et le succès de cette première session du cadre de concertation de l’année 2024

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

Transformation et commercialisation des noix de cajou:Une activité à visage féminin

Transformation et commercialisation des noix de cajou

Une activité à visage féminin

Troisième produit d’exportation agricole au Burkina Faso, l’anacarde ou noix de cajou occupe une place dans l’industrialisation du pays. Elle est considérée comme une culture à forte potentialité économique et de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales et urbaines. Les femmes sont de plus en plus actives dans cette filière. Elles constituent le poumon de la transformation et de la commercialisation des noix de cajou.

Vendredi  21 juin 2024. Il est environ 12 heures 30 minutes au secteur n°22 de Bobo-Dioulasso,. Nous sommes à l’entreprise de transformation et de commercialisation de noix de cajou, non loin du Lycée Professionnel Régional Guimbi Ouattara précisément. A peine le seuil du portail franchi, le vrombissement d’une grosse chaudière nous accueille.  « La vapeur quitte cette chaudière pour arriver sur l’autoclave et la chaleur permet de fragiliser l’amande de cajou afin de faciliter le décorticage », confie la promotrice, Kadidia Diallo sur la fonctionnalité de la machine. Etape par étape, Mme Diallo explique le processus de transformation. « Les femmes s’assurent de la qualité des noix en élevant tous les débris qu’elles passent à la machine qui sert à les tamiser en fonction de leurs tailles », poursuit la promotrice.

À l’issue de cette étape, indique-t-elle, les noix passent dans de gros torréfacteurs sous une température « très chaude ». Selon les explications de Kadidia Diallo, cette étape consiste à mettre les noix de cajou propres et décortiqués dans un torréfacteur à sec pendant 20 à 25 minutes exposées à une chaleur intense variante entre 140 à 150°C.  De cette unité sortent des produits comme l’amande crue et des produits dérivés tel que, les amandes grillées, torréfiées, la pâte à tartiner, la pâte à cuisiner, le savon, des biscuits aux amandes, du tourteau à base d’amande huileuse pour les bétails et même du charbon de cuisine faite à base de la coque des noix.

A en croire Kadidia Diallo, cette unité semi-industrielle spécialisée dans la transformation des noix de cajou a été créée en 2017 et emploie aujourd’hui environ 116 personnes dont 109 femmes. A cause de la rareté et cherté des matières premières  sur le marché, l’usine se désole dame Diallo, tourne au ralenti. Selon elle, ces problèmes sont dus à l’exportation abusive des noix brutes de cajou vers des marchés étrangers. « Le second problème est lié à la mauvaise qualité des noix brutes disponibles sur le marché et aux initiatives de contrôle insuffisantes sur marché », fait-elle savoir.

Les femmes actives

 A Diarradougou, quartier situé sur l’avenue de la Liberté au secteur N°1 de la ville de Sya, nous assistons à une chaîne de travaille au bord de deux magasins jumelés. Dans une ambiance favorable, les hommes déchargent des camions remplis de plusieurs tonnes de noix de cajou. Tandis que les femmes s’assurent de la qualité des noix de cajou en les débarrassant des mauvaises graines.

Le triage des noix de cajou nourrit son homme.

 

Du ramassage des noix dans les champs, au triage des graines, en passant par la transformation jusqu’à la commercialisation des noix de cajou, les femmes sont sur toute la chaine. Ces femmes sont actives dans les entreprises formelles et informelles de l’anacarde. Avec un gain de 400 F CFA par sacs, Sali Ouattara s’occupe du triage des noix brute de cajou chez l’un des commerçants de la ville. Dame Ouattara s’occuper d’enlever les débris végétaux et les mauvaises noix tels que, les noix immatures, atrophiées, vides, piquées ou moisies afin d’obtenir un produit de bonne qualité propre à la commercialisation.

A l’écouter, ce travail qu’elle pratique depuis cinq ans lui permet de soulager un tant soit peu quelques dépenses du ménage. « Ce travail nous permet d’avoir un peu d’argent pour prendre en charge quelques besoins du ménage », indique-t-elle sourire aux lèvres. D’un site à un autre site, le même constat. Au secteur n°15, non loin de la station Marodi, à environ 50 mètres de l’avenue Nelson Mandela, dans une unité de transformation de noix d’anacardes les femmes s’adonnent aux mêmes taches : triage, nettoyage, les mises en sac, etc. Pour Aminata Ouédraogo, c’est travail un peu contraignant qu’elles sont obligées de faire, dit-elle, pour espérer avoir encore le renouvellement de leurs contrats. « Le travail est assez pour nous, normalement on devait se limiter au triage seulement, mais on nous demande de ranger ces sacs, c’est très fatigant », affirme-t-elle. Cette chaîne de travail des femmes est loin d’être terminée, car certaines d’entre elles sont spécialisées dans la vente.

Une activité génératrice de revenu

 Des noix de cajou fraîches, grillées et torréfiées dans les emballages avec ou sans les enseignes commerciales, sur les tables au bord de la rue. Nous sommes au côté Est du grand marché de Bobo-Dioulasso. Les femmes sont à la recherche de leur pain quotidien, pour ces dernières, la vente des noix de cajou est « très bénéfique et rentable ». Au-delà de cette richesse que la vente des noix de cajou procure aux femmes, c’est une activité pérenne qui dure depuis des décennies.

Charifatou Sanou, a hérité de la vente des noix de cajou de sa génitrice. « Nous sommes née et grandi dans la vente des noix de cajou, nous avons hérité cela de nos mamans », nous confie-t-elle avec enthousiasme.  Pour Korotimi Manasé, la vente des noix de cajou transformées est très rentable. Sur le boulevard de l’indépendance, les femmes courent derrière les passagers pour proposer leurs différents produits. Parmi ces produits on y trouve aussi des noix de cajou qu’elles vendent au prix de 4 000 et 6 000 F CFA le kilogramme.

Selon Korotimi Manasé, après avoir acheté les noix décortiquées dans les unités, elles les passent à l’huile pour obtenir une couleur rougeâtre et le goût croustillant. C’est après ces étapes qu’elles les mettent dans les emballages pour la vente. Malgré les économies que cette filière génère pour les femmes, ces dernières font face à de gros risques liés au manque de protection au travail. En témoigne les lésions au bout des doigts de certaines femmes et les mains brûlées des écorceuses travaillant dans certaines unités de transformation. Ces lésions sont causées par le contact des mains nues avec la noix de cajou qui contient un liquide dangereux.

Sur les grandes voiries de la ville, les vendeuses de noix de cajou grillées courent encore plus de risques. Elles sont confrontées à des risques d’accidents qui virent souvent à la mort. « Un jour, pendant que je vendais, un client m’as abordée de l’autre côté de la route, en voulant traverser pour le rejoindre une voiture ma renversée », relate Korotimi Manasé, victime d’un accident lors de la vente.  Malgré ces risques énormes, Korotimi Manasé et ses camarades disent n’avoir aucune autre issue et compte rester toujours résilientes pour affronter les difficultés.

 Des initiatives pour Booster la filière

Selon le directeur du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA), Ouéhimié Clément Attiou, il est nécessaire de renforcer la règlementation du circuit de commercialisation de la noix brute de cajou au Burkina Faso et les opérations de contrôles du marché afin de pallier aux problèmes liés à l’exportation abusive et à la mise sur le marché des mauvaises noix brute de cajou.

Pour lui, le dispositif de contrôle du marché sera renforcé à travers la réglementation et un meilleur suivi du circuit de commercialisation de la noix brute de cajou. « C’est pourquoi le CBA a initié une série de formations et de sensibilisations des producteurs sur les bonnes pratiques agricoles et de post-récoltes. Ce qui pourrait contribuer à améliorer la qualité des noix mises sur le marché », souligne-t-il.

Le CBA, poursuit son directeur, contribue à fournir l’appui-conseil dans le domaine de la production, de la transformation, de la commercialisation, et de la promotion de l’anacarde en poursuivant l’opération de regroupement des producteurs en sociétés coopératives pour négocier collectivement les prix avec les commerçants ou les acheteurs pour leur permettre d’avoir plus de pouvoir de négociation et d’obtenir des prix plus justes. « Le CBA entrevoit le développement de marchés alternatifs à travers exploration de nouveaux marchés pour la noix de cajou brute ou transformée, en plus des marchés traditionnels », confie le directeur du CBA.

A l’en croire, le succès de la lutte contre le non-respect du prix de la noix brute de cajou et de l’accompagnement des acteurs de la filière anacarde repose sur une collaboration « étroite » entre les différents acteurs, notamment les producteurs, les commerçants, les transformateurs, les autorités publiques et les partenaires techniques et financiers. Pour mémoire, le prix plancher de la campagne 2023-2024 de l’anacarde a été fixé à 310 F CFA le kilogramme la noix brutes par un arrêté conjoint des ministres chargés du commerce et de l’agriculture.

BS

Dernières publications