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Développement durable : Le 7e SIAEL innove pour mieux magnifier les acteurs du monde rural

Développement durable : Le 7e SIAEL innove pour mieux magnifier les acteurs du monde rural

Ouagadougou, 14 juin 2023(AIB)-Les organisateurs de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Elevage (SIAEL), prévue en février 2024, ont exhorté les plus autorités du Burkina Faso et les bonnes volontés, à accompagner leur initiative qui vise à mettre en exergue, les braves femmes et hommes qui nourrissent le pays, malgré un contexte sécuritaire très difficile.

 A huit mois de la tenue de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture de l’Environnement, de l’Elevage (SIAEL), ses promoteurs, regroupés au sein de l’Association pour le Développement du Monde Rural (ADMR), ont organisé le 09 juin 2023 à Komsilga, un atelier d’échanges avec les acteurs du monde rural.

L’objectif principal de cette rencontre était de porter à la connaissance des participants, les innovations majeures apportées au Salon.

Cette réunion est le point de départ du lancement par l’ADMR, de six ateliers dans les six communes rurales de la région du Centre, avec le soutien du Fonds National pour la Finance Inclusive (FONAFI).

Il a été marqué par deux communications. La première communication a porté sur « les défis et les opportunités du 7e SIAEL ».

La seconde a consisté à présenter le Fonds National pour la Finance Inclusive (FONAFI), comme «une opportunité aux problèmes financiers des acteurs du monde rural ».

Dans son discours, le Secrétaire Exécutif de l’ADMR, Jean Victor OUEDRAOGO, a salué la résilience des acteurs du monde rural qui continuent de mener leurs activités dans leurs secteurs respectifs (agriculture, environnement, élevage), malgré la crise sécuritaire qui secoue notre pays.

«Depuis le début de cette crise, beaucoup d’entre vous ont dû abandonner leurs champs, leurs forêts ainsi que les zones réservées à l’élevage. Pourtant, nous savons tous que l’économie de notre pays repose principalement sur ces trois secteurs que sont l’agriculture, l’environnement et l’élevage», a-t-il expliqué.

Il a également dit avoir accueilli avec une joie immense, l’initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024, annoncée en Conseil des ministres, le 31 mai 2023.

Jean-Victor OUEDRAOGO a invité tous les acteurs du monde rural, à soutenir la réalisation de cette décision importante du Président du Faso, qui vise non seulement à combler le déficit agricole créé par la crise, mais aussi à favoriser l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire par le Burkina Faso.

Pour le Secrétaire exécutif de l’ADMR, les acteurs du monde rural, à l’image de ceux de plusieurs domaines, doivent être aussi célébrés à leur juste valeur.

De son avis, si des millions de francs CFA peuvent être distribués gracieusement chaque année pour récompenser les lauréates des élections Miss dans notre pays, il doit en être de même pour ceux qui se battent pour nourrir la population et préserver notre environnement.

C’est pourquoi, il a lancé un appel solennel aux autorités de la Transition, en particulier le Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem  de TAMBELA, le président de l’ALT Dr Ousmane Bougma et les ministères sectoriels, les ONGs et Associations internationales de Développement, les partenaires techniques et financiers du Burkina, à appuyer cette initiative lancée par l’ADMR, un regroupement de 64 associations et coopératives.

En ce qui concerne les innovations apportées à la 7e édition du SIAEL, M. OUEDRAOGO a révélé que la première est relative au changement de dénomination de l’événement qui s’appelait jusqu’à la 6e édition Foire Internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM).

Ce changement permet entre autres, de prendre en compte plusieurs secteurs comme l’Agriculture, l’Environnement et l’Elevage, d’accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, de mettre en valeur l’interdépendance et susciter la compétitivité entre les différents secteurs socio-professionnelle du monde rural et d’assurer plus d’engagement et de réussite aux jeunes et aux femmes dans les secteurs productifs.

Pour l’édition 2024 du SIAEL qui se tiendra à Komsilga, du 20 au 24 février 2024, d’autres innovations ont été introduites.  Il s’agit de l’institution d’un prix dénommé « kûuri d’or » qui signifie «daba» en français.

Le Kûuri d’or met en exergue, les efforts des acteurs du monde rural. Il permettra de décerner des trophées aux acteurs dans les trois secteurs que sont l’Agriculture, l’Environnement et l’Elevage. Une des innovations concerne également la création d’un prix de la diaspora.

Il a pour but, d’encourager les Burkinabè vivant à l’extérieur, surtout sa frange jeune, à investir dans le domaine agro-sylvo-pastoral. Le SIAEL 2024 connaîtra aussi la Nuit des récompenses des acteurs du monde rural, ainsi qu’une grande rue marchande qui va mobiliser plus de 400 exposants nationaux et internationaux durant une semaine.

Le président de la délégation Spéciale de Komsilga, monsieur Antarest Batiana a annoncé pour sa part, le soutien physique, matériel et financier de sa commune à la 7ème édition du SIAEL.

Il a invité les éleveurs, les agriculteurs, les protecteurs de l’environnement, les transformateurs et transformatrices de la Commune de Komsilga à s’impliquer et participer massivement au niveau des stands d’exposition et dans les différentes compétitions.

Agence d’information du Burkina

 MN-JO/ata

 

 

 

Sissili/Sécurité routière : Une association sensibilise la population sur la sécurité routière

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Sissili/Sécurité routière : Une association sensibilise la population sur la sécurité routière

Léo, (AIB)- Une association de deux clubs motards à savoir Motard club du Burkina et Wca a effectué le samedi 10 juin 2023 une sortie de sensibilisation sur la sécurité routière et le port du casque à Léo.

Deux clubs motards composés de 60 motoristes ont organisé samedi à Léo, une journée de sensibilisation sur la sécurité routière et le port du casque.

Le haut- commissaire de la province, Téwendé Isaac Sia, a salué les organisateurs pour « cette initiative louable qui contribue au respect du civisme mais aussi pour le choix porté sur la ville de Léo pour la tenue de cette activité ».

Les caravaniers ont aussi rendu une visite de courtoisie à sa majesté le chef de canton de Léo où ils ont reçu sa bénédiction.

Une remise symbolique de casques aux forces de défenses et de sécurités de Léo et un don de vivres et d’effets d’habillement aux personnes déplacées internes ont mis fin à la rencontre avec les autorités administratives et coutumières locales.

Pour le directeur du centre médico-chirurgical allemand de Léo, Dr Omar Ouédraogo, membre du club motard du Burkina, le port du casque doit être obligatoire parce qu’il permet de sauver des vies. « Nous faisons du respect du code de la route et du port du casque notre cheval de bataille », a-t-il indiqué

Agence d’information du Burkina

OAN/dnk/ata

Kossi : Les forces vives se concertent sur les réformes administratives et politiques

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Kossi : Des forces vives se concertent sur les réformes administratives et politiques

Nouna (AIB)- Les forces vives de la province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun ont échangé les 13 et 14 juin 2023 à Nouna, sur les projets de réformes administratives et politiques pour la promotion de la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Les forces vives de la province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun ont organisé les 13 et 14 juin 2023 à Nouna, une journée provinciale de concentrations sur les projets de réformes administratives et politiques pour la promotion de la bonne gouvernance.

Ces journées d’échanges ont été présidées par le représentant du haut-commissaire, le président de la délégation spéciale de la commune de Barani, Apollinaire Koné.

Ces réflexions de 48 h visent à informer l’ensemble de la population Burkinabè et recueillir leurs points de vue sur les réformes politiques envisagées par le gouvernement de la Transition.

Le Secrétaire général (SG) de la Mairie de Nouna, Harouna Zerbo, à travers une communication détaillée sur les réformes a éclairé la lanterne des participants.

A cet effet, des groupes d’échanges ont été constitués en fonction des spécificités des thématiques pour faire des propositions.

Le représentant du haut- commissaire, Apollinaire Koné a invité les participants à s’approprier du contenu des réformes politiques et administratives pour leur présence effective aux travaux.

Agence d’information du Burkina

AC/mao/no /ata

Entretien Poutine-Goïta sur la sécurité, l’économie et les céréales

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Entretien Poutine-Goïta sur la sécurité, l’économie et les céréales

 

 DAKAR, 14 juin 2023 – Le président russe Vladimir Poutine et le chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta, se sont entretenus des relations sécuritaires et économiques entre les deux pays, ont rapporté leurs services mercredi.

Lors de cet entretien « à l’initiative de la partie malienne », les deux dirigeants ont accordé une « attention particulière » aux relations commerciales et économiques, dont la livraison de céréales, d’engrais et de carburant par la Russie au Mali, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Le président Goïta a, selon le Kremlin, « remercié Vladimir Poutine pour l’aide humanitaire apportée, ainsi que pour l’aide fournie pour assurer la sécurité, neutraliser la menace terroriste et stabiliser la situation » dans son pays, pauvre et enclavé et plongé depuis 2012 dans une profonde crise multiforme.

Le colonel Goïta  qui a pris le pouvoir  en août 2020 a rompu en 2022 l’ancienne alliance contre les djihadistes avec la France et se sont tournés militairement et politiquement vers la Russie.

« Très satisfait de mon entretien téléphonique avec @KremlinRussia_E Vladimir @Poutine », a écrit le colonel Goïta sur son compte officiel Twitter.

« Nous avons eu des échanges directs et sincères sur des sujets d’intérêt commun et sur notre volonté de renforcer nos relations diplomatiques, économiques et sécuritaires », a-t-il dit.

Avec l’AFP

Burkina: Efforts de paix, contenus médiatiques et questions sanitaires, au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Efforts de paix, contenus médiatiques et questions sanitaires, au menu des quotidiens

Ouagadougou, le 14 juin 2023 (AIB)- La presse burkinabè de ce mercredi évoque la remise du guide de gestion des contenus médiatique, les réponses aux questions sanitaires du ministre de la santé à l’Assemblée nationale et la contribution à l’effort de paix.

Le quotidien national Sidwaya sous le titre « Effort de paix : La FAIB apporte 500 millions F CFA», informe que la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a remis, hier mardi 13 juin à Ouagadougou, un don en espèce et en nature d’une valeur d’un demi-milliard F CFA au gouvernement.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore en manchette: « Fond de soutien patriotique : La FAIB apporte une contribution de 500 000 000 F CFA ».

L’Observateur Paalga ajoute que les représentants de la FAIB ont été reçus par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), le colonel Boukaré Zoungrana, avec à ses côtés la ministre en charge de l’Action humanitaire, Mme Nandy Somé/Diallo.

Le journal écrit que ce geste de la FAIB fait suite à l’appel à la solidarité lancé par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il continue en mentionnant que cette contribution vise à soutenir les efforts du gouvernement de la Transition dans sa lutte pour la reconquête de l’intégrité territoriale.

Sous un autre registre,  le journal privé Le Pays écrit en première page : « Gratuité des soins sanitaires au Burkina: Des arriérés de plus de 30 milliards de F CFA à payer ».

Le quotidien privé relate que le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Robert Kargougou était face aux députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), le 13 juin 2023, pour répondre à deux questions orales.

Le journal précise que l’une des questions est relative à la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes débutée depuis 2016.

Il mentionne que la deuxième question porte sur les difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médecine physique et réadaptation.

A ce propos, Sidwaya rapporte que le ministre Kargougou a indiqué que le Centre national de référence en médecine physique et  réadaptation, connait des difficultés dans le démarrage effectif de ses activités.

En ce qui concerne l’état de la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes, le ministre en charge de la santé a soutenu que la mesure est appliquée actuellement dans toutes les 2 328 formations sanitaires publiques fonctionnelles au Burkina Faso.

Sous un autre angle, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, parle de « deux outils du CSC pour accompagner les médias  ».

Selon le journal bobolais, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a remis, hier mardi, le guide de gestion des contenus médiatiques à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels, suivi de la signature de la charte de bonne conduite des médias confessionnels.

Le journal Le Pays renchéri que c’est pour jouer sa partition que cette institution, en collaboration avec l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), a travaillé avec d’autres acteurs et a mis sur pied un guide de gestion des contenus médiatiques à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels.

Agence d’information du Burkina

KSG/ak

 

BEPC session de 2023: La province de la Sissili obtient un taux de réussite de 35,75%

Burkina-Centre-Ouest-BEPC-Résultats

BEPC session de 2023: La province de la Sissili obtient un taux de réussite de 35,75%

Léo, 14 juin 2023 (AIB)-La proclamation des résultats de l’examen du BEPC dans la province de la Sissili a donné un total de 929 candidats définitivement déclarés admis soit un taux de réussite global de 35,75%.

Sur un total de 2768 candidats inscrits soit 1540 filles et 1228 garçons, 2598 ont effectivement pris part à cette session normale répartis dans les 12 jurys et 16 centres de la province la sissili, soit 1453 filles et 1145 garçons.

170 candidats soit 83 garcons et 87 filles n’ont pas répondu à l’appel depuis le premier jour de composition.

La proclamation des résultats a donné un total de 929 candidats définitivement déclarés admis, soit 499 filles et 430 garçons.

Le taux de réussite des filles est de 34,34% tandis que celui des garçons est de 29,75%, soit un taux de réussite global de 35,75%.

Il faut souligner que pour cette session, le nombre de candidats ayant effectivement pris part aux épreuves de l’examen du BEPC session de 2023 a baissé par rapport à l’année dernière ou cela était de 3407 candidats.

Pour le directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo, les résultats de cette session sont en baisse par rapport à la session de 2022 ou le taux de réussite était de 38,22%.

Cependant, les activités scolaires se sont déroulées normalement sans trop de perturbations.

Il a enfin lancé un appel afin que chaque acteur puisse jouer le rôle qui est le sien dans l’éducation des enfants.

Ce qui permettra selon lui, d’obtenir des résultats satisfaisants dans l’intérêt de tous.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis 

Info et réseaux sociaux: chez les jeunes, les journalistes en perte d’influence

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Info et réseaux sociaux: chez les jeunes, les journalistes en perte d’influence

Par Paul RICARD

 

 PARIS, 14 juin 2023- Influenceurs et célébrités, meilleures sources d’information que les journalistes aux yeux des jeunes? C’est ce que tend à montrer un rapport mondial qui pointe l’importance croissante du réseau social TikTok comme canal d’accès à l’info.

« Les plus jeunes générations, qui ont grandi avec les réseaux sociaux, accordent souvent davantage d’attention aux influenceurs ou aux célébrités qu’aux journalistes, même quand il s’agit d’information », souligne le rapport 2023 de l’institut Reuters pour l’étude du journalisme, rattaché à l’université anglaise d’Oxford.

Ce rapport annuel sur l’information numérique, publié mercredi, s’appuie sur des sondages en ligne menés par la société YouGov auprès de 94.000 personnes dans 46 pays.

Fait marquant cette année: la majorité des utilisateurs de TikTok, Snapchat et Instagram dit accorder son attention aux influenceurs ou aux célébrités en matière d’info. A l’inverse, sur Facebook (qui, comme Instagram, appartient au groupe américain Meta) ou Twitter, moins utilisés par les jeunes, les journalistes jouent les premiers rôles.

Interrogé par l’AFP, l’auteur principal du rapport, Nic Newman, cite l’exemple du jeune Anglais Matt Welland, qui passe en revue des sujets d’actualité ou de vie quotidienne sur TikTok pour ses 2,8 millions d’abonnés.

– Facebook dévisse –

« Ça peut aussi être une célébrité qui parle d’un fait d’actualité », poursuit M. Newman, en évoquant la campagne numérique du footballeur anglais Marcus Rashford en 2020 en faveur des repas gratuits pour les enfants pauvres.

Car pour la génération TikTok, le terme « information » a un sens bien plus large que dans son acception traditionnelle, où l’on pense d’abord politique ou relations internationales.

Pour ces jeunes, l’info « désigne toute chose nouvelle, tous secteurs confondus: sport, divertissement, potins people, actualité, culture, arts, technologie, etc. », relevait l’institut Reuters dans une étude distincte l’an passé.

Cette prise de pouvoir des influenceurs est l’effet le plus spectaculaire d’un bouleversement de la hiérarchie entre réseaux sociaux: les traditionnels comme Facebook sont en perte de vitesse, ringardisés par ceux qui sont fondés sur la vidéo, comme TikTok, YouTube (qui appartient au groupe Alphabet, maison-mère du géant américain Google), Instagram et Snapchat.

C’est vers ces derniers que les jeunes se tournent, y compris pour l’info.

En 2023, seuls 28% des sondés indiquent accéder aux infos via Facebook, alors qu’ils étaient 42% en 2016.

 

C’est en partie dû à son « désengagement » du secteur de l’info, qui ne semble plus être une priorité stratégique, et en partie au fait que les réseaux fondés sur la vidéo « accaparent de plus en plus l’attention des plus jeunes ».

Parmi eux, le Chinois TikTok est « celui qui connaît la plus forte croissance »: il est utilisé par 20% des 18-24 ans comme source d’accès à l’info (5 points de plus qu’en 2022).

 

– Critiques d’une Nobel –

Fréquemment accusé en Occident d’être un outil d’influence, voire d’espionnage, de Pékin (ce dont il se défend), TikTok est selon l’étude particulièrement utilisé en Asie, en Amérique Latine et en Afrique.

Plus largement, en raison des habitudes des jeunes générations nées sous les réseaux sociaux, « notre dépendance à ces intermédiaires » dans l’accès à l’info « continue à augmenter ».

Il est de moins en moins fréquent que le public arrive directement sur un site d’info: la plupart du temps, il passe d’abord par un réseau social, malgré le risque de désinformation.

Considéré comme un outil de référence pour analyser les mutations des médias, ce rapport a toutefois été critiqué par la journaliste philippine Maria Ressa, prix Nobel de la paix 2021.

Dans des propos rapportés par le quotidien britannique The Guardian, elle a contesté la méthodologie de l’étude, qui établit un indice de confiance dans les médias, pays par pays.

 

Cette méthodologie ne prend pas en compte la « désinformation » des gouvernements autoritaires au sujet des médias indépendants, qui peut nuire à l’image que les sondés ont de ces derniers, a-t-elle estimé.

Selon la prix Nobel, la mauvaise note du média qu’elle a fondé, Rappler, dans l’édition 2022 du rapport a servi l’argumentaire hostile du régime philippin contre lui.

 

En réponse à ces critiques, le directeur de l’institut Reuters, Rasmus Kleis Nielsen, a jugé que les « attaques » envers Mme Ressa et ses collègues procédaient d’une « déformation » du rapport et salué « le travail important » de Rappler.

Avec l’AFP

Balé: Les forces vives apportent leurs contributions aux réformes proposées par la transition 

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Balé: Les forces vives apportent leurs contributions aux réformes proposées par la transition 

Boromo, le 13 juin 2023 (AIB)-Les forces vives de la province des Balé dans la région de la Boucle du Mouhoun ont apporté leurs contributions aux réformes proposées par la transition au cours des participé journées provinciales de concertation tenues à Boromo du 9 au 10 juin . La rencontre a été précisée par le Haut-commissaire, Ibrahim BOLY.

Les forces vives de la province des Balé ont proposé trois nouvelles réformes, ‘’jugées pertinents’’ par les participants, aux journées provinciales de concertation.

Il s’agit d’un statut formel sur la notabilité traditionnelle et coutumières, la création d’un parc automobile au niveau déconcentré et la création des hôtels administratifs dans les provinces.

Dans l’ensemble, tous les points soumis à l’ordre du jour ont connu un consensus malgré quelques divergences aux cours des travaux en atelier.

Selon le haut-commissaire, Ibrahim BOLY, les participants ont apprécié et formuler des attentes sur les 21 reformes proposées par l’État.

Pour M. BOLY, les points de discordes notables ont été la révision de la constitution et les réformes portant sur les partis politiques. Sur ces points, « les débats ont ente houleux », a-t-il souligné.

Toutefois, il s’est réjoui de la forte mobilisation des forces vives, de l’intérêt porté par ceux-ci pour la vie de la nation et leurs contributions lors des échanges.

La synthèse des travaux sera transmise au niveau régional pour les journées régionales de concertation. La province des Balé a également choisi ses représentants pour ces concertations régionales.

Agence d’information du Burkina

OM/dnk

 

 

 

 

Homosexualité : le Cameroun menace de suspendre des chaînes TV

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Homosexualité : le Cameroun menace de suspendre des chaînes TV

 

 DOUALA, 13 juin 2023 – Le régulateur des médias au Cameroun a menacé mardi de suspendre les distributeurs de chaînes de télévision, en particulier étrangères, qui diffusent « des scènes d’homosexualité », dans un pays qui punit d’emprisonnement les rapports entre personnes du même sexe.

Dans un texte intitulé « Mise en garde », daté de lundi et diffusé mardi dans les médias, le Conseil National de la Communication, un organe gouvernemental, assure avoir noté « la prolifération de programmes faisant la promotion des pratiques homosexuelles », « généralement diffusés par des éditeurs étrangers ».

Ces programmes « se retrouvent de plus en plus dans les dessins animés destinés à l’enfance et aux mineurs », affirme, sans plus de précision sur ces contenus, ce texte dont l’AFP a obtenu une copie.

« Le CNC demande aux promoteurs des chaînes diffusant au Cameroun des programmes laissant apparaître des scènes d’homosexualité (…) de retirer sans délai ces programmes qui violent la loi, les bonnes moeurs et les coutumes de notre pays, sous peine (…) de la suspension pure et simple des médias concernés ».

Le CNC ne nomme aucun de ces médias qu’il incrimine. Mais un responsable de cet organe, qui a requis l’anonymat, a assuré à l’AFP qu’il « n’est pas question pour le moment de telle ou telle entreprise car le volume des programmes concernés est trop important pour les nommer tous ».

Le Cameroun, comme de nombreux autres pays africains, reçoit de très nombreuses chaînes étrangères via notamment les abonnements aux bouquets des groupes français Canal+ et sud-africain DStv, ou quelques autres petits opérateurs privés vendant des accès à des chaînes étrangères par satellite.

Les neuf membres du CNC sont nommés directement par décret du président Paul Biya, 90 ans, qui dirige le pays d’une main de fer depuis plus de 40 ans.

Les rapports sexuels entre personnes du même sexe sont punies de peines allant de six mois à cinq ans d’emprisonnement au Cameroun.

En mai 2022, l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé les « violences et abus » dont sont régulièrement victimes les personnes LGBTI (lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres et intersexes) dans ce pays d’Afrique centrale.

« La criminalisation de l’homosexualité y a créé un climat dans lequel des Camerounais et les forces de sécurité se permettent d’agresser et d’abuser de personnes LGBTI en toute impunité », déplorait HRW.

Avec l’AFP

 

Energie hors réseau: Le ROGEAP, un ambitieux projet de la CEDEAO lancé au Burkina

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Energie hors réseau: Le ROGEAP, un ambitieux projet de la CEDEAO lancé au Burkina

Ouagadougou, 13 juin 2023 (AIB)- La commission de la CEDEAO a lancé mardi à Ouagadougou, son projet régional d’accès à l’électricité hors réseau (ROGEAP), avec une durée de cinq ans, afin de favoriser un accès durable des populations burkinabè à l’énergie.

«406 millions de personnes résidant en Afrique et dans la région du Sahel, soit environ 208 millions n’ont pas accès à l’électricité et 70% de ces personnes vivent en zone rurale », a déclaré le spécialiste en suivi-évaluation du Projet régional d’accès à l’électricité hors réseau (ROGEAP), Bah Arnaud Kouadio de la CEDEAO.

C’est au regard de ce triste constat et de l’importance de l’énergie dans les projets de développement durable et de la réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel, que  la CEDEAO a mis en place son projet ROGEAP, en vue de favoriser l’accès des populations aux énergies renouvelables.

M. Kouadio s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours d’un atelier national de lancement et sensibilisation sur les technologies solaires et de mise en place du cadre politique favorable, au développement du marché des systèmes hors réseau au Burkina Faso.

Il a expliqué  que le projet ROGEAP financé par la Banque mondiale et le Fonds pour les technologies propres de la direction générale  de la coopération internationale des Pays-Bas, est mis en œuvre par la commission de la CEDEAO, en partenariat avec   la Banque Ouest africaine de développement (BOAD).

Bah. Kouadio a précisé que ledit projet contribue directement aux objectifs politique de la région, en matière d’énergies renouvelables qui consiste à fournir un accès à l’électricité d’ici 20230.

D’après M. Kouadio, le projet va couvrir les 15 pays membres de la CEDEAO avec quatre autres pays à savoir le Cameroun, la Centrafrique, la Mauritanie et le Tchad.

« Ce projet vise à accroitre l’accès à l’électricité  des ménages, des entreprises mais aussi des établissements, des institutions et autres par l’utilisation des technologies solaires modernes », a-t-il soutenu.

A l’écouter, deux volets d’intervention s’imposent dans  la mise œuvre sur le terrain.

M.Kouadio a fait savoir qu’il s’agit  dans un premier temps de développer un marché régional et dans un deuxième la mise en place  d’un système de financement au profit des entreprises exerçant dans le domaine du solaire.

Le répresentant du Secrétaire général (SG) du ministère burkinabè en charge de l’Energie, Boubakar Thierry Ouédraogo,  a pour sa part, indiqué que  le projet ROGEAP  représente une étape cruciale pour rendre l’énergie accessible aux populations burkinabè surtout celles vivant en milieu rural.

M. Ouédraogo par ailleurs Directeur général adjoint (DGA) chargé de la Transition énergétique, a déploré l’accès limité de l’énergie dans les pays africains et surtout au Burkina.

Pour lui, l’énergie joue un rôle fondamental dans le développement socioéconomique de toute nation et pourtant elle n’est seulement accessible qu’en milieu urbain.

« Le secteur de l’énergie au Burkina est caractérisé par un faible taux d’électrification à l’échelle national, une offre insuffisante  et un coût élevé de la production d’électricité, ce qui nuit à la compétitivité économique », a-t-il renchéri.

Il a traduit les remerciements des plus hautes autorités à la CEDEAO de Ouagadougou pour l’initiative du ROGEAP qui permettra  d’intensifier l’électricité hors réseau au Burkina Faso, pour un bien-être des populations rurales.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

Le Premier ministre burkinabè veut une autre Constitution, autre qu’une «copie» française 

Le Premier ministre burkinabè veut une autre Constitution, autre qu’une «copie» française 

Ouagadougou, 13 juin 2023(AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a exhorté lundi, à écrire une autre Constitution en phase avec les réalités burkinabè, autre que celle calquée sur le modèle français.

«Les Occidentaux ont construit leurs Constitutions en fonction de leur histoire. Il nous faut donc un retour à nos racines. Nos intellectuels, plus particulièrement nos pseudos constitutionnalistes sont incapables d’innover car ils pensent que tout doit se faire selon le canevas imposé par les Occidentaux», a déclaré lundi le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, selon son service de communication.

Le chef du gouvernement venait de recevoir les rapports 2021 et 2022 du Médiateur du Faso des mains de Fatimata Sanou/Touré.

Il a souhaité que l’institution aille au plus près des populations pour recueillir leurs aspirations afin d’écrire une nouvelle Constitution.

«Au niveau de chaque ethnie, il y a la notion de Constitution. Jusque-là, nous avons une vision carrée car notre Constitution est une copie de la Constitution française. La Constitution actuelle est en déphasage de nos réalités. La démocratie diffère d’un Etat à un autre», a expliqué Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Zondoma : Une association sensibilise les producteurs sur la mauvaise utilisation des pesticides

Burkina-Province-Zondoma-Utilisation-Intrants

Zondoma : Une association sensibilise les producteurs sur la mauvaise utilisation des pesticides

Gourcy, (AIB)- Une équipe de l’Association monde rural (AMR) a animé un théâtre forum le vendredi 9 juin 2023 à Zindiguessé , afin de sensibiliser les populations sur le danger de la mauvaise utilisation des produits chimiques dans l’agriculture.

L’utilisation des produits chimiques comme les pesticides et les herbicides est en train de gagner du terrain dans la province du Zondoma, à l’instar des autres localités du pays.

Pour s’attaquer aux dangers que présente la mauvaise utilisation de ces produits sur la santé et la vie des populations, l’Association monde mural (AMR s’est engagée à sensibiliser les producteurs, à travers des théâtres fora.

C’est dans ce cadre que la troupe « Vénégré » est allée ce vendredi 9 juin 2023, à la rencontre des populations de Zindiguessé, un village situé à environ 10 kilomètres au Nord de Gourcy.

Choisir un produit homologué, porter du matériel de protection, mettre les emballages hors de portée des enfants après utilisation, éviter de consommer les produits immédiatement après le traitement, se faire assister au besoin par un agent technique d’agriculture etc. sont entre autres les messages qui ont été véhiculés à la population, à travers la prestation de la troupe.

Elle (troupe) a montré clairement les conséquences dramatiques qui peuvent survenir lors d’une mauvaise utilisation des produits comme l’intoxication et la destruction de l’environnement.

Prenant la parole à leur tour, les participants ont reconnu l’existence des risques dans l’utilisation des pesticides et ont énuméré les bons comportements à adopter.

Saisissant l’occasion, la participante, Kalizèta Ouédraogo a conseillé ses coépouses, d’éviter de récolter les feuilles pour la consommation peu de temps après le traitement des champs.

« Nous allons respecter les conseils pour notre santé et la protection de nos terres»; a précisé un autre participant, Soumaila Ouédraogo.

La commune de Gourcy, dans la province du Zondoma, celles de Kirsi et de Gomponsom dans le Passoré sont concernées par ses activités de sensibilisation mises en œuvre par l’AMR.

Celles-ci rentent dans le cadre du projet « Promotion des systèmes alimentaires durables et de promotion de la participation citoyenne des femmes et des jeunes pour une gouvernance transparente et inclusive dans la région du Nord » financé par l’ONG Belge Broderlijk Delen.

Agence d’information du Burkina

Ak/no/ata

 

 

 

 

Banwa : La situation des PDI au cœur des échanges

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Banwa : La situation des PDI au cœur des échanges

Solenzo, (AIB)- Les membres du Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) ont échangé le lundi 12 juin 2023, sur la situation des Personnes déplacées internes (PDI) à Solenzo.

Le haut-commissaire de la province des Banwa (Boucle du Mouhoun) et président du Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) a échangé le lundi 12 juin 2023 à Solenzo, avec les membres de la structure sur la situation des Personnes déplacées internes (PDI), en vue de trouver des solutions pour leur venir en aide.

A cet effet, le premier responsable de la province a invité le directeur provincial de l’Action humanitaire, de la solidarité nationale, du genre et de la famille des Banwa à présenter la situation des déplacés internes et exprimer leurs besoins.

Le directeur provincial a expliqué que depuis le retour de l’administration publique, un travail de dénombrement suivi d’enregistrement se fait chaque jour à Solenzo.

Selon toujours ses explications, le total des PDI dénombrées dépassent largement celui des personnes enregistrées, car selon lui, compte tenu de la complexité du travail et du manque de personnel, il est difficile pour un agent d’enregistrer plus de 30 personnes par jour.

« À ce jour le service de l’Action humanitaire a pu dénombrer 33 772 personnes mais nous avons pu enregistrer 4 356 personnes, mais il faut savoir que plusieurs personnes n’ont ni été enregistrées, ni été dénombrées. Certaines personnes aussi refusent notre service, car même étant PDI elles se suffisent », a-t-il ajouté.

Pour lui, les membres du COPROSUR se posent la question sur un tel effectif du fait que certaines communes et certains villages ont été déguerpis.

« Quand une PDI arrive dans une localité d’accueil elle est considérée comme une PDI de cette localité et non là où elle a quitté, c’est pourquoi nous avons ce nombre et il faut sensibiliser les gens à venir se faire dénombrer », a-t-il renchéri.

D’après le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, plusieurs besoins ont été cités, à savoir le besoin alimentaire, car plusieurs personnes ont fui les villages laissant les vivres derrière elles.

A ses dires, 3 ménages de plusieurs personnes se retrouvent souvent dans des chambres- salons, les effets et les enfants sont dedans et les adultes dorment dehors, toute chose, qui traduit un problème criard d’abris pour les PDI.

Les membres du COPROSUR ont également appelé les Organisations non gouvernementales (ONG) et les bonnes volontés soutenir les PDI de la province des Banwa qui traversent des moments difficiles.

Agence d’information du Burkina

SO/no/ata

Feux au Canada: des centaines de pompiers sud-africains à la rescousse

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Feux au Canada: des centaines de pompiers sud-africains à la rescousse

 

MBOMBELA (Afrique du Sud), 13 juin 2023 (AFP) – Sous un soleil de plomb, 200 pompiers Sud-Africains amorcent un ultime entraînement: ils font partie du prochain contingent qui partira mercredi en renfort au Canada, endeuillé par des incendies de forêt tenaces et sans précédent.

Au Canada, plus de 4,6 millions d’hectares boisés ont déjà été dévorés par les flammes et des dizaines de milliers de personnes ont dû être évacuées. Après une accalmie, les feux qui touchent plusieurs provinces ont redoublé d’intensité au cours du weekend.

Un groupe de 200 pompiers sud-africains est déjà parti en renfort la semaine dernière dans l’Alberta (ouest). Les 200 prochains les suivront dans la même province. Ce soutien s’inscrit dans le cadre d’un accord d’entraide entre les deux gouvernements en cas d’incendies de veld (steppe herbeuse en Afrique du Sud) ou de forêt.

A la veille du départ, à Mbombela (nord-est), le groupe de pompiers sud-africains en uniforme bleu et jaune entonne un chant pour encourager deux collègues qui entament l’escalade d’un mur de combat. D’autres s’entraînent à enrouler rapidement la lance à incendie ou courent chargés de sacs de vingt kilos remplis d’équipement.

« Go Mbokodo! » (femme forte, en langue zouloue) hurle l’un d’entre eux, pour encourager sa collègue qui déploie avec énergie un tuyau à travers les buissons.

Ces contingents sud-africains sont issus d’un programme mis sur pied par le ministère de l’Environnement dans les zones à fort risque d’incendie, baptisé « Working on Fire », qui recrute et forme de jeunes chômeurs de 18 à 35 ans.

Avec l’AFP

Ukraine: la Russie envisage de quitter l’accord céréalier, dit Poutine

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Ukraine: la Russie envisage de quitter l’accord céréalier, dit Poutine

 

MOSCOU, 13 juin 2023 – La Russie envisage de quitter l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes en raison notamment du non-respect, selon Moscou, de clauses sur l’exportation des engrais russes, a affirmé mardi le président Vladimir Poutine.

« Nous réfléchissons maintenant à nous retirer de cet accord céréalier (…) De nombreuses conditions qui devaient être appliquées n’ont pas été respectées », a déclaré M. Poutine lors d’une réunion télévisée avec des correspondants de guerre russes.

Le président russe a aussi accusé Kiev d’utiliser les couloirs maritimes prévus par cet accord pour attaquer la flotte russe avec des drones.

Un navire russe en mer Noire « a été attaqué par un drone hier ou avant-hier », a-t-il assuré, semblant faire référence à une attaque contre un navire russe avec des vedettes téléguidées que Moscou a affirmé dimanche avoir déjouée.

Pour les militaires russes qui combattent au front, « ce n’est sans doute pas clair pourquoi on maintient cet accord », a dit M. Poutine.

La Russie menace régulièrement de se retirer de cet accord sur les céréales ukrainiennes conclu en juillet 2022 avec le parrainage des Nations unies et de la Turquie.

Lundi, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « inquiet » pour l’avenir de l’accord, assurant « travailler dur » pour sa prolongation au-delà du 18 juillet.

Cet accord crucial qui a permis de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par le conflit en Ukraine a été prolongé plusieurs fois depuis, la dernière en mai, pour deux mois, à l’issue d’intenses négociations.

Moscou réclame notamment le respect d’un deuxième accord signé en même temps avec l’ONU pour faciliter ses propres exportations de produits alimentaires et d’engrais.

 

La Russie exige en particulier la reprise du fonctionnement du pipeline Togliatti-Odessa pour les livraisons d’ammoniac, un composant chimique essentiel de l’engrais minéral.

Mais une explosion sur une portion de cette infrastructure la semaine dernière dans le nord-est de l’Ukraine, dont Moscou et Kiev s’accusent d’être responsables, risque d’avoir un « impact négatif » sur l’avenir de l’accord céréalier, a prévenu le Kremlin.

Avec l’AFP

Nouvelle aide militaire américaine à l’Ukraine de 325 millions de dollars

USA-UKRAINE-RUSSIE-CONFLIT-ARMES-INDUSTRIE-DÉFENSE

Nouvelle aide militaire américaine à l’Ukraine de 325 millions de dollars

 WASHINGTON, 13 juin 2023  – Les Etats-Unis ont annoncé mardi une aide militaire supplémentaire de 325 millions de dollars à l’Ukraine, visant notamment à renforcer sa défense aérienne face à la Russie.

Il s’agit principalement d’équipements de défense aérienne, de munitions d’artillerie, d’armes anti-chars et de véhicules blindés, selon un communiqué du département d’Etat américain.

Premier pays donateur à l’Ukraine, les Etats-Unis ont livré ou promis plus de 39,7 milliards de dollars d’armements divers aux forces de Kiev depuis l’invasion russe le 24 février 2022.

Cette nouvelle tranche d’aide intervient au moment où Kiev a lancé une offensive contre les forces russes dans l’est et le sud du pays afin de libérer les territoires occupés par la Russie.

Washington avait déjà annoncé vendredi une enveloppe d’aide militaire d’environ 2 milliards de dollars, concernant principalement des équipements de défense antiaérienne, sous la forme de commandes diverses à l’industrie de défense.

Avec l’AFP

Effort de paix: La FAIB contribue à hauteur d’un demie milliard de FCFA Ouagadougou

 

Effort de paix: La FAIB contribue à hauteur d’un demie milliard de FCFA

Ouagadougou, 13 juin 2023(AIB)-La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB)

a contribué à hauteur de 500 millions de FCFA au compte de l’effort de paix, renseigne mardi le site islam.bf

 

Selon le média, 400 millions de FCFA ont été mobilisés en espèces et 100 millions de FCFA en nature, représentant près de 50 tonnes de vivres et de vêtements.

 

Le point de la collecte a été fait en présence du ministre en charge de l’Administration territoriale Boukaré ZOUNGRANA, de sa collègue en charge de l’Action humanitaire, Nandy SOME/DIALLO et du président de la FAIB, El Hadj Oumarou ZOUNGRANA.

Agence d’information du Burkina

Source et photos : islam.bf

Léraba/Journée africaine des frontières : La cohésion sociale au cœur de la commémoration

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Léraba/Journée africaine des frontières : La cohésion sociale au cœur de la commémoration

Sindou, (AIB)-La Commission nationale des frontières de la Côte-d’Ivoire et celle du Burkina Faso, ont conjointement organisé les 8 et 9 juin 2023 à Laléraba, en terre ivoirienne, la 13e journée africaine des frontières, qui vise à faire des zones frontalières des espaces de paix, de sécurité et d’intégration.

C’est sous le thème « les frontières face aux défis de la coopération transfrontalière, de la cohésion sociale et de la cohabitation pacifique », que la Journée africaine des frontières a été organisée dans la localité de Laléraba, en Côte d’Ivoire.

Le village de Laléraba est situé de part et d’autre du fleuve éponyme, qui constitue la frontière naturelle entre le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire.

Il y a ainsi Laleraba Burkina Faso relevant de la région des Cascades et Laleraba Côte d’Ivoire qui dépend de la région du Tchologo.

C’est ce village (partie ivoirienne), symbole du lien fort entre peuple burkinabè et ivoirien, que la Commission nationale des frontières de la Côte-d’Ivoire (CNF-CI) et le Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières du Burkina Faso (SP/CNF) ont choisi, pour commémorer les 8 et 9 juin 2023, la 13e édition de la Journée africaine des frontières.

Le chef de village de Laleraba Côte-d’Ivoire, Oumar Koné, a remercié les donateurs pour ces infrastructures sociales qui profitent à l’ensemble de la population de Laleraba sans distinction de nationalité.

Il a souhaité d’autres réalisations au profit du village dont le nombre d’habitants a augmenté à cause du terrorisme que vit le Burkina Faso.

Pour le secrétaire exécutif de la CNF-CI, Djakalia Konaté, le choix de Laleraba n’est pas fortuit.

« Il s’agit pour lui de témoigner la solidarité du peuple ivoirien aux Burkinabè et d’encourager la population à davantage œuvrer dans le sens de la fraternité, de la cohésion et de solidarité envers le voisin secoué par une vague terroriste », a-t-il indiqué.

Selon M. Konaté, la célébration de la journée des frontières vise alors à renforcer la fraternité entre les deux peuples, à éliminer les zones de tension, à marquer la présence de l’Etat et à renforcer la résilience des populations.

« Les deux commissions, travaillent à atteindre ces objectifs. C’est pour cela qu’elles ont doté avec l’aide des partenaires, la localité d’infrastructures sociales », a précisé le secrétaire exécutif de la CNF-CI.

La CNF-CI a offert à Laléraba Côte d’Ivoire des infrastructures socio-économiques et organisé des séances de consultation gratuites et de dépistage volontaire des maladies chroniques cardiovasculaires.

Quant au Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières du Burkina Faso, à son tour, a également fait don de réalisation sociale à Laleraba Burkina.

Diakalia Konaté reste optimiste quant à une normalisation de la vie autour du fleuve.

« Nous disons à tous les entrepreneurs de la violence que tous les Etats sont là pour lutter contre la fragilité, la violence, la vulnérabilité. Nous sommes convaincus qu’ensemble le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire viendront à bout de la violence pas forcément militairement, mais du point de vue social et civil à travers nos actions de coopération transfrontalière », s’est convaincu le secrétaire exécutif de la CNF-CI.

La SP/CNF, Salimata Dabal, partage la même vision a expliqué que la coopération transfrontalière demeure un maillon essentiel dans la gestion des frontières.

« Aujourd’hui il faut mettre l’accent sur la coopération transfrontalière qui peut nous permettre de résoudre beaucoup de tensions à nos frontières. Notre accompagnement est de permettre aux populations de vivre dans la cohésion, la tranquillité pour pouvoir aller ensemble vers un développement harmonieux », a-t-elle fait savoir.

Les premiers responsables des régions des Cascades, au Burkina Faso, et du Tchologo, en Côte d’Ivoire, ont remercié les acteurs frontaliers des deux pays pour les efforts qu’ils déploient pour renforcer cette coopération transfrontalière, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Le gouverneur des Cascades, Jean Charles Somé, reste pour cela persuadé que la journée africaine des frontières va renforcer davantage les relations entre ces pays frères.

Le préfet de la région du Tchologo, Jean pierre Sori, a invité les populations de Laléraba à être des ambassadeurs de la solidarité entre les deux peuples.

Le même message a lancé par le premier vice-président du conseil régional du Tchologo, Moussa Koné, représentant le parrain de la 13e journée africaine des frontières, le ministre ivoirien de la défense, Téné Birahima Ouattara.

M. Koné a appelé les peuples qui partagent les mêmes frontières à promouvoir le dialogue afin de faire de ces espaces communautaires non pas des obstacles, mais des opportunités.

Un défilé des différentes couches sociales, des matchs de football entre habitants du village, sont venus témoigner de l’excellence des relatons entre Laléraba Cote d’ivoire et Laléraba Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Burkina : Election, diplomatie et entrepreneuriat au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Election, diplomatie et entrepreneuriat au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 13 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce jour traitent de la réflexion sur les élections et les partis politiques, de la diplomatie et de l’entrepreneuriat communautaire au Burkina.

Le journal de tous les burkinabè, Sidwaya titre à sa Une « Entrepreneuriat communautaire : Le chef de l’Etat lance le processus de souscription ».

Le journal informe que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré », a souscrit au programme de l’entrepreneuriat communautaire par l’actionnariat populaire, le lundi 12 juin 2023 à Ouagadougou.

Sidwaya précise que c’est une initiative des autorités de la Transition pour assurer un développement endogène et inclusif au Burkina Faso.

Sur ce même sujet, le quotidien privé L’Express du Faso titre « L’entrepreneuriat par actionnariat populaire : Le chef de l’Etat a lancé les souscriptions ».

Le journal édité à Bobo-Dioulasso renseigne que le programme de l’entrepreneuriat populaire, vise à promouvoir la création d’entreprises communautaires dont le seul promoteur est le peuple burkinabè.

L’Express du Faso souligne que le lancement s’est déroulé sous le thème : « L’actionnariat populaire pour un développement endogène et inclusif ».

Pour le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga, le programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire est un instrument efficace pour relever les défis économiques, sociaux et politiques auxquels notre pays est confronté.

Selon le même journal, l’ambition est de produire et de consommer burkinabè et à terme pouvoir exporter nos productions.

Le quotidien privé Le Pays rapporte les propos du président du conseil d’administration de la société coopérative Bâtir l’avenir Aziz Nignan.

Ce dernier a déclaré que sa société coopérative s’engage aux côtés de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat (APEC) pour mobiliser l’ensemble des composantes de la société burkinabè à une adhésion massive à cette initiative.

Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya affiche à sa Une : « Diplomatie : Le président de la Transition décoré de la Médaille des BRICS ».

Le journal relate que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a été décoré, le lundi 12 juin 2023 à Ouagadougou, de la Médaille des BRICS par la présidente de l’Alliance internationale des projets stratégiques BRICS, Mme Larisa Zelentsova.

Le journal ajoute que cette décoration salue la détermination et le courage du capitaine Ibrahim Traoré dans son combat.

Sous un autre volet, le journal privé L’Observateur Paalga titre « Réflexion sur les élections politiques : L’ex-APMP renvoie le MATDS à ses contradictions ».

Le quotidien indique que dans le cadre de la relecture du code électoral au Burkina et des textes régissant les partis politiques, l’ex-APMP a été invitée à apporter ses réflexions et avis.

Sur ce même sujet, le journal privé Le Pays informe que dans une lettre datée du 9 juin 2023 et adressée au ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation, et de la sécurité, les partis de l’ex majorité demandent au ministre colonel Boukaré Zoungrana de s’impliquer pour « la levée » de la mesure portant suspension des activités des partis et formations politiques.

Agence d’information du Burkina

MAO/wis 

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