Accueil Blog Page 215

Loroum (Nord): Plus de 400 candidats en lice pour l’obtention du BEPC 2023 

Burkina-Education-Examen-BEPC-Lancement

Loroum (Nord): Plus de 400 candidats en lice pour l’obtention du BEPC 2023 

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé a lancé officiellement le jeudi 1er juin 2023 à Titao, les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2023.

La province du Loroum qui compte deux jurys, enregistre 404 élèves, soit 154 garçons et 239 filles dont 11 candidats libres.

Un jury est basé au Lycée provincial du Loroum avec 100 candidats et un autre au Lycée polyvalent Yamwaya à Ouahigouya avec 304 candidats.

« Je suis beaucoup ému par l’engagement de tous les acteurs de l’éducation au niveau du Loroum. Ça fait un an que nous n’avons pas pu organiser cet examen au Loroum. C’est donc un défi que nous avons voulu relever », a déclaré le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé.

Le président du jury, Mathieu Zoundi, s’est réjoui d’avoir relevé le défi de tenir les examens à Titao.

« Je dis merci aux autorités pour avoir réuni les conditions pour que les élèves de Titao puissent composer sur place », s’est-il exprimé.

Fati Ganamé, candidate à l’examen, a dit être contente de composer même si elle n’est pas admise.

« Le fait de participer à l’examen est déjà une victoire car l’année passée on n’a pas pu s’inscrire au regard de la situation sécuritaire », a-t-elle indiqué.

Dans le jury logé au lycée polyvalent Yamwaya à Ouahigouya, les candidats issus de l’initiative de regroupement des élèves déplacés internes de Ouahigouya ont été accueillis pour les compositions de la session 2023.

Le directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire du Loroum, Souleymane Ouermi a salué la résilience des élèves et des enseignants.

Il a encouragé  les élèves à donner le meilleur d’eux-mêmes et a salué l’ensemble des partenaires de l’éducation au Loroum pour leur accompagnement.

La province du Loroum traverse une situation sécuritaire difficile marquée par des attaques de groupes armés non identifiés.

Les récentes initiatives de l’armée et des Volontaires pour la défense de la patrie, ont permis d’ouvrir un centre à Titao après une année de suspension.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/ak

Le commissaire principal Souleymane Zouri à la tête de la Police nationale du Ioba

Le commissaire principal Souleymane Zouri à la tête de la Police nationale du Ioba

Dano,(AIB)- Le secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé a officiellement installé le nouveau Directeur provincial de la Police nationale, le commissaire principal de police Souleymane Zouri, le vendredi 26 mai 2023 à Dano.

La salle de réunion du haut commissariat de Dano a servi de cadre pour la cérémonie de passation de service entre les directeurs provinciaux entrant et sortant de la police nationale du Ioba, en présence du directeur régional de la police nationale (DRPN) du sud-ouest le commissaire principal de police, Yacouba Ouattara.

C’est au conseil des ministres du 28 avril 2023 que le commissaire principal de police, Souleymane Zouri a été nommé à la tête de la direction provinciale de la police nationale(DPPN) du Ioba.

Avant sa nomination , M. Zouri était en service au commissariat central de police de la ville de Ouagadougou.

Pour sa nouvelle fonction, le DPPN entré a sollicité l’accompagnement de tous les membres des corps constitués de la province.

Il a souhaité organiser des sorties de prise de contact avec les acteurs et les autres services des forces de défense et de sécurité, afin de sauvegarder la synergie d’actions pour le maintien de la paix dans la province.

Il remplace à ce poste le commissaire principal de police Henri Joël Sanou désormais DPPN des Balé, chef-lieu Boromo.

M. Sanou a passé 4 ans 5 mois 23 jours au Ioba.

Il dit avoir traversé des moments difficiles dûs aux crises sanitaire(COVID-19) et sécuritaire.

Néanmoins, il se réjouit d’avoir pu manager toutes ces situations avec le soutien de tous les acteurs concernés.

Le commissaire Sanou a également assuré l’intérim de la direction régionale à Gaoua du 15 avril au 22 décembre 2022 où des services de sécurisation ont été accomplis.

Pour le bonheur des populations, il a demandé d’apporter les mêmes soutiens dont il a bénéficié au DPPN nouvellement installé.

Le représentant du personnel de la police nationale du Ioba assure avoir appris les bonnes manières auprès du DPPN sorti.

Il s’engage à accompagner le nouveau pour la réussite de sa mission dans le Ioba.

Quant au DRPN du sud-ouest, Yacouba Ouattara, il a salué les mérites du DPPN sorti Henri Joël Sanou.

Au directeur entré, il l’a conseillé d’être à l’écoute de tous et disponible.

Le secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé a félicité M. Sanou pour la franche collaboration et le travail abattu.

Il a rassuré M. Zouri de la disponibilité de toute l’administration à le soutenir.

M. Lankoandé a invité les autres forces de défense et de sécurité à l’accompagner pour le succès de sa mission dans le Ioba.

L’amicale des directeurs et chefs de services, le personnel de la police nationale du Ioba et sa majesté Naonfa 2, chef de canton de Dano ont dit au revoir au DPPN sorti en lui remettant chacun un présent.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE

AIB / Dano

Burkina: Examens scolaires, déplacés internes et Ousmane Sonko  au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Examens scolaires, déplacés internes et Ousmane Sonko  au menu des quotidiens

Ouagadougou, le 2 juin 2O23 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi  font echo de la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, de  la prise en charge des Personnes déplacés internes (PDI) et du lancement de la composition des examens scolaires au Burkina Faso.

« Premières épreuves du BEPC session 2023 : Des candidats optimistes », titre à sa Une le journal privé Le Quotidien qui présente également l’image d’élèves en pleine composition.

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya affiche à sa manchette : « Examen session 2023 : Le ministre Joseph André lance les épreuves du BEPC ».

Le journal informe que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo a donné, jeudi 1er juin 2023, au lycée provincial Naaba Baongho de Manga, dans la région du Centre-sud, le top départ des épreuves écrites de la session 2023 du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC).

Sidwaya ajoute que dans la région du Centre-sud, 8 772 candidats dont 5 127 filles composent les épreuves du BEPC de la session 2023, précisant qu’à l’échelle nationale, 216 284  candidats sont en quête de leur parchemin.

Selon lui, le chiffre est en deçà de celui de la session 2022 qui était de 260 058 candidats.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè  arbore : « BEPC, BEP, et CAP : 239 879 candidats dans les salles d’examen ».

Le journal indique que dans la commune de Ouagadougou, c’est le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, avec à ses côtés une forte délégation qui a procédé au lancement officiel des épreuves du BEPC session 2023, au lycée Marien N’Gouabi.

Le doyen des quotidiens privés relate les propos du président du jury 30 qui se dit satisfait de l’innovation majeure  de la présente section qui est l’utilisation pour la première fois du nouveau logiciel dénommé SIGEC (Système intégré de gestion des examens et concours).

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il fait savoir à travers sa Une que  pour le  BEPC 2023, ce sont « 35 255 candidats en lice dans les Hauts-Bassins ».

Sous un autre angle, le journal Le Pays informe que  la ministre en charge des actions humanitaires a annoncé que déjà, environ 5 milliards de FCFA  ont été utilisés  pour la prise en charge des  personnes déplacés internes.

Selon ce quotidien privé, la ministre a confirmé et rassuré sur le chiffre de 125 000 personnes déplacés internes  qui auraient regagné leur terre d’origine.

A ce sujet, L’Observateur Paalga  renseigne que l’assistance alimentaire s’élève à plus de 21 milliards de FCFA et les abris à 630 millions  de FCFA.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya met en exergue : « Gestion de la crise humanitaire : 20 457 ménages de retour au bercail, selon la ministre Nandy Somé ».

Le journal Le Quotidien se contente de reprendre à sa Une, les propos de la ministre en charge des actions humanitaires qui déclare : « plus de 21 000 tonnes de vivres livrées aux populations de plusieurs localités ».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga rapporte qu’au Sénégal, l’opposant Ousmane Sonko a écopé de deux ans de prison ferme, d’une amende de 600 mille FCFA et de 20 millions de FCFA pour dommage et intérêt à payer  solidairement avec Mme Ndèye Khady Ndiaye à la plaignante Adji Sarr.

Pour le journal, avec cette situation le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) ne pourra pas être candidat à la prochaine présidentielle fixée pour février 2024.

D’où le titre interrogatif : « Ousmane Sonko : Echec et mat pour 2024 ? ».

Sidwaya rappelle que le tribunal criminel a condamné jeudi   l’opposant sénégalais, accusé de viol  à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », compromettant encore davantage sa candidature à la présidentielle de 2024 dans un contexte de vives tensions.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, croit savoir que « tout compte fait, Sonko est Djerna Tak reck ! (c’est fini ! en wolof) en tout cas momentanément et surtout pour 2024. A moins d’un arrangement politique… ».

Agence d’information du Burkina

 LM/FT/ak

Sénégal: le pouvoir déploie des forces armées dans Dakar

SÉNÉGAL-PROCÈS-TROUBLES-FEMMES-ÉLECTIONS-VIOLS-PRÉSIDENTIELLE,PREV

Sénégal: le pouvoir déploie des forces armées dans Dakar

Par Laurent LOZANO

 DAKAR, 2 juin 2023 (AFP) – Les autorités sénégalaises ont déployé vendredi des forces armées dans Dakar, au lendemain d’un déchaînement de violence qui a fait neuf morts après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024 plus que jamais menacé d’inéligibilité.

 

« Tout en appelant au calme et à la sérénité de nos concitoyens, l’Etat du Sénégal a pris toutes les mesures pour garantir la sécurité des personnes et des biens », a déclaré dans la nuit le ministre de l’Intérieur Antoine Diome au terme de l’une des journées de contestation politique les plus meurtrières depuis des années dans le pays.

 

Des hommes portant treillis et fusils de guerre ont été positionnés en différents points de Dakar, capitale habituellement grouillante aux rues à présent désertées et à l’activité quasiment paralysée, ont constaté les journalistes de l’AFP.

L’AFP n’a pu identifier dans un premier temps leur corps d’appartenance.

Dans la crainte des saccages, les magasins sont restés fermés le long de rues entières portant encore les traces des violences de la veille. L’université en particulier a été le théâtre d’affrontements prolongés et d’importantes destructions.

Des étudiants ont rapporté avoir reçu la consigne de quitter le campus et cherché à grand-peine à rassembler leurs affaires avant de trouver un moyen de transport pour les emmener ailleurs.

De très nombreux Dakarois ont décidé de ne pas se déplacer par peur pour leur sécurité ou faute de pouvoir trouver un moyen de transport.

Le gouvernement a reconnu avoir restreint les accès aux réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp ou Twitter pour faire cesser selon lui « la diffusion de messages haineux et subversifs ».

Plusieurs quartiers de Dakar, la Casamance (sud) et différentes villes ont été en proie jeudi à une nouvelle flambée causée par la situation de l’opposant Ousmane Sonko, le plus farouche adversaire du président Macky Sall, engagé depuis deux ans dans un bras de fer acharné avec le pouvoir pour sa survie judiciaire et politique.

Avant les évènements de jeudi, une vingtaine de civils avaient été tués depuis 2021 dans des troubles largement liés à la situation de M. Sonko. Le pouvoir et le camp de M. Sonko s’en rejettent mutuellement la faute.

– Populaire chez les jeunes –

Le Sénégal a connu jeudi des affrontements entre jeunes et forces de sécurité, des saccages de magasins et d’équipements publics et un envahissement de l’autoroute entre Dakar et l’aéroport international.

Le ministre de l’Intérieur Antoine Diome a fait état de neuf morts sur la télévision nationale.

M.Sonko, troisième de la présidentielle de 2019, a été condamné jeudi par une chambre criminelle à deux ans de prison ferme pour avoir poussé à la « débauche » une jeune femme de moins de 21 ans.

La cour l’a en revanche acquitté des charges de viols et menaces de mort contre cette employée d’un salon de beauté où il allait se faire masser entre 2020 et 2021, charges pour lesquelles il était jugé.

La décision paraît, au vu du code électoral, entraîner l’inéligibilité de M. Sonko.

Ce dernier n’a cessé de nier les accusations en criant à la machination du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle.

Le pouvoir réfute et le ministre de l’Intérieur a répété dans la nuit que l’affaire était un « différend » d’ordre privé.

M.Sonko était absent au prononcé de l’arrêt. Il est présumé bloqué par les forces de sécurité chez lui dans la capitale, « séquestré » selon lui.

Mais, après deux ans d’une confrontation avec les autorités qui a tenu le pays en haleine, il peut désormais être arrêté « à tout moment », a dit à des journalistes le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall.

Une telle arrestation est susceptible d’enflammer les esprits.

Le relativement jeune âge de M. Sonko, son discours souverainiste et panafricaniste, sa défense des valeurs religieuses et des traditions, ses diatribes contre « la mafia d’Etat », les multinationales et l’emprise économique et politique exercée selon lui par l’ancienne puissance coloniale française lui valent une forte adhésion dans une jeunesse en quête de perspectives et d’espoir dans un environnement économique et social difficile. Les moins de 20 ans représentent la moitié de la population.

Un autre facteur de tension est le flou entretenu par le président Sall sur son intention de briguer ou non un troisième mandat en 2024.

Avec l’AFP

 

En Ukraine, les mafieux priés de choisir leur camp

UKRAINE-RUSSIE-CONFLIT-CRIMINALITÉ,PREV

En Ukraine, les mafieux priés de choisir leur camp

Par Joshua MELVIN

 

 ODESSA (Ukraine), 2 juin 2023 – Kirim tire sur sa cigarette en expliquant qu’il a décidé de rompre tout lien avec les criminels russes. La guerre a poussé ce contrebandier ukrainien à mettre fin à son implication dans l’un des réseaux mafieux les plus puissants au monde.

 

Formé sur les ruines de l’Union soviétique, ce trafic transfrontalier de drogue, d’armes et d’êtres humains entre la Russie et l’Ukraine a été chamboulé par l’invasion russe lancée en 2022.

 

« La grande majorité des criminels ukrainiens ont pris le parti de l’Ukraine, mais il y a aussi ceux qui continuent à collaborer avec la Russie », explique Kirim, 59 ans, dans un café de la ville portuaire d’Odessa, dans le sud du pays.

 

En attaquant l’Ukraine, les troupes russes ont coupé une route de contrebande qui s’étendait sur des centaines de kilomètres depuis la Russie en direction de l’Europe.

 

Le crime organisé des deux pays, qui partagent des liens historiques, linguistiques et culturels, a prospéré dans les tumultueuses années 1990, profitant d’une corruption très répandue.

 

« Il s’agissait de l’un des écosystèmes criminels les plus soudés d’Europe. Ils ne faisaient qu’un », souligne auprès de l’AFP Tuesday Reitano, directeur adjoint de l’ONG Global Initiative Against Transnational Organized Crime.

 

La guerre a cependant dressé des barrières physiques au trafic, entre combats sur le front et postes de contrôle. Sans compter les énormes souffrances causées par l’invasion.

 

– Gangsters « patriotes » –

Un sentiment de « nous contre eux » s’est ainsi développé chez les mafieux ukrainiens, de sorte que « même les criminels se sentent patriotes », explique M. Reitano.

 

Kirim se présente ainsi comme un patriote et assure avoir mis fin à la totalité de ses contacts de contrebande avec les Russes, tout en assurant que des criminels ont financé l’effort de guerre ukrainien et des oeuvres de charité.

 

Certains auraient, selon lui, également participé aux combats sur le front.

 

Selon M. Reitano, il se peut que les criminels utilisent l’état de guerre pour tenter de se refaire une image ou d’obtenir l’indulgence des autorités en échange de leur soutien.

 

Un autre membre de la pègre d’Odessa, qui s’exprime sous le pseudonyme d’Alexandre, a aussi assuré être un patriote refusant de travailler avec les Russes.

 

Ce recouvreur de dette âgé de 40 ans souligne toutefois que le code de conduite des gangsters interdit toute coopération avec l’Etat ukrainien, qu’il a décrit comme fondamentalement corrompu.

 

« Je ne veux pas me battre pour eux, mais je me battrai pour ma ville », proclame-t-il en sirotant sa deuxième bière de fin de matinée.

 

Les deux gangsters racontent que les services de sécurité ukrainiens ont donné l’ordre à la mafia de cesser ses activités lorsque Moscou a envahi le pays, et qu’ils voulaient toute information sur les Russes.

 

Les services de sécurité ukrainiens ont affirmé à l’AFP avoir « neutralisé » au printemps 2022 un puissant groupe criminel à Odessa, qui coopérait avec Moscou et « terrorisait et intimidait les habitants ».

 

– Pas de scission –

Aussi patriotiques qu’ils se disent être, les criminels ukrainiens locaux peuvent aussi profiter des territoires laissés par les Russes chassés par la guerre.

 

Lorsque la guerre a éclaté, des membres de groupes criminels organisés internationaux de haut niveau ont quitté la Russie et l’Ukraine pour des régions moins agitées telles que l’Asie centrale et les Etats du Golfe.

 

« Nous savons qu’il y a encore beaucoup de coopération entre la pègre russe et la pègre ukrainienne, en dehors de l’Ukraine », révèle ainsi Tuesday Reitano.

 

Selon l’agence de police européenne Europol, il est très probable que les gangsters des deux pays continuent à travailler ensemble.

 

Les criminels utilisent en effet différentes routes de contrebande et l’arrêt de l’une d’entre elle ne stoppe pas le trafic. Ils s’adaptent et diversifient leurs opérations.

 

« Ils font attention aux profits et, malgré la guerre, continuent leurs activités criminelles, tout en cherchant les meilleures opportunités », explique Catherine De Bolle, directrice d’Europol.

 

« Nous ne voyons pas pour l’instant de scission entre la mafia russe et la mafia ukrainienne », tranche-t-elle.

 

A Odessa, que ce soit avec les Russes ou non, et malgré les obstacles imposés par la guerre, les gangsters sont toujours à l’oeuvre.

 

« Malgré tout, ça continue. Odessa reste Odessa », lance le contrebandier Kirim, en haussant légèrement les épaules.

Avec l’AFP

 

Bittou (Centre-est): 441 candidats dont 29 élèves déplacés en lice pour le BEPC 2023

Burkina-Education-Examen-BEPC-Lancement

Bittou (Centre-est): 441 candidats dont 29 élèves déplacés en lice pour le BEPC 2023

Bittou, (AIB)- Le Président de la délégation spéciale de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté a lancé officiellement, le jeudi 1er juin 2023 à Bittou, les épreuves écrites du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023 auxquelles prennent 441 candidats parmi lesquels 29 élèves déplacés internes de la localité située dans la province du Boulgou, région du Centre-est.  

Les candidats de Bittou composent les épreuves écrites du BEPC au lycée départemental de Bittou où le Président de la délégation spéciale de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté a lancé les compositions.

Sur les 441 candidats inscrits répartis dans deux jurys, l’on note 19 abandons et 29 élèves déplacés internes.

Pour des raisons de sécurité, tous les candidats composent à Bittou.

Le président du jury I, Oumarou Balima, s’est dit satisfait du déroulement des épreuves.

Wenambo Doumbia, un élève du collège privé Somdela de Sangabouli, candidat au BEPC, trouve les épreuves peu abordables.

Les autorités locales, sécuritaires et la population, sont venus encourager le personnel enseignant et les élèves et les rassurer de leur disponibilité.

Agence d’information du Burkina

IZ/hb/ak

Sourou/BEPC session 2023 : 1 561 candidats à la conquête du premier diplôme secondaire

Burkina-Education-Examen-BEPC-Lancement

Sourou/BEPC session 2023 : 1 561 candidats à la conquête du premier diplôme secondaire

Tougan, (AIB)- Le Vice-président de la délégation  spéciale de la commune de Tougan, Siaka  Boro a lancé officiellement le jeudi 1er  juin 2023, l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC)  session  2023. La province a enregistré 1 705 candidats mais ce sont  1 561 dont  879 filles et 682 garçons qui prennent part à l’examen.

Le vice-président de la délégation spéciale de la commune de Tougan, Siaka Boro, représentant le haut-commissaire, a procédé le jeudi 1er juin 2023,  au lancement  officiel  des épreuves du  Brevet d’études du premier cycle (BEPC),  session  2023, au lycée provincial  de Tougan.

Il est accompagné du directeur provincial en charge de l’éducation  primaire, Benjamin Kaho et des agents de la sécurité.

Selon le directeur provincial des enseignements post-primaires et secondaires du Sourou, Mamadou Ky, tous les candidats composent dans la ville de Tougan compte tenu de la  situation sécuritaire.

« Les épreuves  ont démarré  sans difficultés  majeures et toutes les dispositions ont été prises pour que la session se déroule dans de meilleures  conditions », a déclaré  M. Ky.

Le nombre de candidats est en baisse comparativement  à  la session de 2022 qui avait enregistré  2 118 candidats.

La ville de Tougan  est sous blocus depuis janvier 2023 et les élèves  qui sont allés pour les congés  du premier trimestre n’ont pas pu rejoindre leurs établissements.

Agence d’information du Burkina  

PD/hb/ak

Sanguié/Examens scolaires 2023 : 23 261 candidats sur la ligne de départ 

Burkina-Education-Examen-BEPC-Lancement

Sanguié/Examens scolaires 2023 : 23 261 candidats sur la ligne de départ 

Réo, (AIB)-Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubakar Nouhoun Traoré, a donné le top de départ des examens du BEPC, du BEP et du CAP session de 2023, le jeudi 1er juin 2023 à Réo. La province enregistre au total 23 261 candidats.

C’est le centre d’examen de deux jurys au lycée provincial de Réo, qui a accueilli les officiels pour le top de départ des examens scolaires, le jeudi 1er juin 2023.

21 944 candidats sont inscrits au BEPC soit 12 148 filles et 9 796 garçons, 1 057 candidats au BEP soit 264 filles et 793 garçons et 260 candidats au CAP soit 63 filles et 197 garçons.

Le gouverneur de la région, Boubakar Nouhoun Traoré, avant l’ouverture de la première enveloppe, a encouragé les candidats à travers des conseils dignes d’intérêt.

La sérénité se lisait sur les visages des candidats qui semblaient confiants avec les mots d’encouragement du gouverneur et déterminés à affronter les épreuves dont la première, la dictée titrée ‘’Une candidate confiante’’.

Les résultats du premier tour du BEPC sont attendus le 9 juin 2923 et les délibérations des examens du CAP et du BEP sont prévues respectivement le 11 juin et le 12 juin 2023 au plus tard.

Au regard du contexte difficile, le gouverneur a exhorté les acteurs du terrain à une capacité de résilience pour une issue heureuse de la session.

Agence d’information du Burkina

PB/hb/bz

Sénégal: neuf morts dans des troubles après la condamnation de l’opposant Sonko

SÉNÉGAL-PROCÈS-TROUBLES-FEMMES-AGRESSION-ÉLECTIONS,PREV

Sénégal: neuf morts dans des troubles après la condamnation de l’opposant Sonko

Par Malick ROKHY BA avec Laurent LOZANO

 DAKAR, 2 juin 2023 – Neuf personnes ont été tuées jeudi au Sénégal dans les violences qui ont éclaté après la condamnation à deux ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024 et plus que jamais menacé d’inéligibilité.

 

« Nous avons constaté avec regret des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et, malheureusement, neuf décès à Dakar et à Ziguinchor » (sud), a dit le ministre de l’Intérieur Antoine Diome dans un court message diffusé par la télévision nationale dans la nuit.

 

Il a aussi confirmé que les autorités avaient restreint l’accès aux réseaux sociaux, ce qui a été constaté par exemple pour Facebook, WhatsApp ou Twitter.

 

« Ayant constaté sur les réseaux sociaux la diffusion de messages haineux et subversifs, l’Etat du Sénégal en toute souveraineté a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales », a-t-il dit. Il a appelé au calme et assuré que l’Etat prenait « toutes les mesures » de sécurité nécessaires.

 

Le service de surveillance d’internet Netblocks a dit dans un message à l’AFP observer une « situation (qui) ressemble à celle observée en 2021 ». Le Sénégal avait alors été en proie à des émeutes meurtrières, qu’une interpellation de M. Sonko avait déjà contribué à déclencher.

 

  1. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et adversaire le plus farouche du président Macky Sall, a été condamné jeudi par une chambre criminelle à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », délit qui consiste à favoriser la « débauche » d’un jeune de moins de 21 ans.

 

Il était accusé de viols et menaces de mort contre une employée d’un salon de beauté où il allait se faire masser entre 2020 et 2021. L’employée, Adji Sarr, avait moins de 21 ans au moment des faits qu’elle dénonce.

 

La cour a acquitté M. Sonko des accusations de viols et menaces de mort.

 

L’enjeu était autant pénal que politique. La décision paraît, au vu du code électoral, entraîner l’inéligibilité de M. Sonko.

 

  1. Sonko était absent au prononcé de l’arrêt, tout comme lors de son procès. Il est présumé bloqué par les forces de sécurité chez lui dans la capitale, « séquestré » selon lui.

 

Mais, après deux ans d’une confrontation avec les autorités qui a tenu en haleine le pays, il peut désormais être arrêté « à tout moment », a dit à des journalistes le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall.

 

Sans attendre une telle arrestation, les troubles redoutés avant le délibéré ont éclaté à Dakar et dans plusieurs villes.

 

L’université de Dakar a pris des airs de champ de bataille. Des groupes de jeunes ont affronté à coups de pierres les policiers ripostant avec des gaz lacrymogènes.

 

Plusieurs cars de la faculté de médecine, du département d’histoire et de la principale école de journalisme du pays ont été incendiés et des bureaux saccagés.

 

En dehors de ces foyers de violence, les rues de Dakar ont été désertées.

 

Des affrontements et des saccages de biens publics, de magasins et de stations essence ont été rapportés à Dakar et dans sa banlieue, mais aussi à Ziguinchor (sud), où plusieurs personnes ont été tuées, à Mbour et Kaolack (ouest) ou Saint-Louis (nord).

 

– « Séquestré » –

  1. Sonko n’a cessé de nier les accusations en criant à la machination du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle.

 

« Ce verdict sur commande est l’ultime étape du complot ourdi par Macky Sall et ses sbires », a réagi dans un communiqué le parti de M. Sonko, Pastef, qui a appelé les Sénégalais à « descendre dans la rue » et les forces de l’ordre à se joindre à eux.

 

La patronne du salon de beauté Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, a été également condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche, mais acquittée de complicité de viols.

 

« Nous sommes satisfaits de la culpabilité de Sonko », a dit à la presse Me El Hadji Diouf, avocat d’Adji Sarr. Mais 20 millions de FCFA (30.000 euros) de dommages et intérêts, c’est peu pour les « souffrances » qu’elle a endurées, a-t-il déploré.

 

L’éligibilité de M. Sonko est déjà compromise par une récente condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation contre un ministre.

 

« Que tous les Sénégalais le sachent: Ousmane Sonko ne peut plus être candidat », a dit un de ses conseils, Me Bamba Cissé.

 

Depuis février 2021 que l’affaire de viols présumés défraie la chronique, M. Sonko est engagé dans un bras de fer avec le pouvoir pour sa survie judiciaire et politique.

 

Avant les évènements de cette semaine, une vingtaine de civils avaient été tués depuis 2021 dans des troubles largement liés à sa situation. Le pouvoir et le camp de M. Sonko s’en rejettent la faute.

 

Un autre facteur de tension est le flou entretenu par le président Macky Sall sur son intention de briguer ou non un troisième mandat.

Avec l’AFP

 

Embuscade dans le Loroum: Une grande raclée infligée aux terroristes 

Embuscade dans le Loroum: Une grande raclée infligée aux terroristes 

 

Ouagadougou, 1er juin 2023(AIB)-Les terroristes qui ont tendu une embuscade hier mercredi au convoi de ravitaillement à destination de Sollé (Loroum), ont chèrement payé leur affront. En effet, les vecteurs aériens ont poursuivi ce jeudi, les frappes contre ces malfaiteurs dans leurs derniers retranchements et pendant l’enterrement de leurs complices, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

 

Dans la nuit du lundi au mardi, un convoi de ravitaillement en produits de première nécessité est arrivé à Titao, à la grande joie des populations.

 

Mercredi soir, le deuxième bataillon d’intervention rapide appuyé des hommes du 12e Régiment inter armes, escortaient des camions de vivres et des populations de Titao à Sollé, quand des terroristes leur ont tendu une embuscade vers Tibou.

 

L’assaut a coûté la vie à deux civils et a fait huit blessés, d’après l’armée.

 

Mais grâce à la bravoure des Forces combattantes, ces crimes ne sont pas restés impunis pendant longtemps.

 

Elles ont livré bataille avec les terroristes, en tuant au moins une cinquantaine, précise l’armée dans un communiqué.

 

Selon les sources de l’AIB, les opérations ont continué ce jeudi et les images aériennes montrent des cadavres de l’ennemi jonchés sur le champ de bataille.

 

Nos interlocuteurs parlent maintenant d’une centaine de terroristes envoyés aux enfers.

 

Aussi les moyens de surveillance ont localisé dans le hameau abandonné de Derpon, des terroristes en recueillement sous un grand arbre, après l’enterrement de leurs compères.

 

Un missile envoyé avec précision les a décimés. Les malfaiteurs qui assuraient la sécurité des lieux pendant l’enterrement, ont subi le même sort.

 

Les rescapés vont prendre la fuite pour se réfugier dans une maison. Mais peine perdue, une autre missile va régler leur cas pour de bon.

 

Outre la raclée du Loroum, les Forces combattantes ont neutralisé des terroristes dans le Centre-nord.

 

En effet, les vecteurs aériens ont suivi une colonne de criminels depuis Kelbo à Silgadji où ils ont débuté une rencontre sous un hangar.

 

C’est là qu’ils seront frappés avec précision et avec succès.

 

Selon les informateurs de l’AIB, les Forces combattantes ont mené ces dernières heures, une dizaine de combats à travers le territoire, pendant lesquels de nombreux terroristes sont passés de vie à trépas.

 

Les opérations de restauration de l’intégrité territoriale et de la paix, se poursuivent, assurent nos sources.

Agence d’information du Burkina

NB: photo d’archive et d’illustration

Burkina : La journaliste Alice Thiombiano fait un don aux veuves et orphelins de gendarmes tombés

Burkina : La journaliste Alice Thiombiano fait un don aux veuves et orphelins de gendarmes tombés

 

Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)-La journaliste Alice Thiombiano du media en ligne Faso7 , a fait un don financier, jeudi, aux veuves et aux orphelins des gendarmes tombés sur le théâtre des opérations.

«J’ai profité de cette occasion pour faire un don symbolique à l’Action sociale de la gendarmerie nationale, parce qu’étant journaliste sur le terrain, nous voyons les difficultés auxquelles font face les veuves et orphelins des FDS tombées», a indiqué Alice Thiombiano.

La journaliste du média en ligne Faso7 s’exprimait jeudi, après avoir présenté son trophée Galian au chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale du Burkina, le lieutenant-colonel Evrard Somda.

En rappel, Alice Thiombiano a été récompensé le 2 juin 2023, au concours annuel de meilleures productions journalistiques (Galian) du prix du meilleur portrait en presse en ligne, grâce à deux articles illustrant le sacrifice suprême de cinq gendarmes sur le champ de la lutte contre le terrorisme.

 

«C’est grâce à l’accord du chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale que j’ai pu écrire ces deux articles qui ont prévalu ce prix», a indiqué Mme Thiombiano, dédiant à nouveau son prix aux Forces combattantes et aux gendarmes en particulier.

 

Le Directeur général de Faso 7 Armel Somé qui était de la délégation, a affirmé que le lieutenant-colonel Evrard Somda a apprécié la démarche de la journaliste et leur a exhortés à toujours les accompagner et aussi à toujours venir vers eux pour les informations.

Agence d’information du Burkina

BA-LM/ata/ak

Burkina: Le gouvernement met en place des bureaux de compétences et accompagnement au profit des étudiants

Burkina-Installation-Bureaux-

Burkina: Le gouvernement met en place des bureaux de compétences et accompagnement au profit des étudiants

Ouagadougou, 1er juin 2023 (AIB)- Le gouvernement  de la Transition burkinabè a indiqué jeudi, qu’il a mis en place un dispositif dénommé les Bureaux de compétences et accompagnement (BCA), destinés à soutenir les étudiants, dans la construction et la réalisation de leurs projets professionnels ou d’emplois.

Selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Dr Aboubacar Sawadogo, le président  de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a lancé le 26 mai dernier à Fada N’Gourma, l’installation de bureaux de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) au sein des universités publiques du Burkina Faso.

Dr Sawadogo a précisé que cette initiative du président Traoré, à travers les Bureaux de compétences et accompagnement (BCA) a pour but de soutenir les étudiants dans la construction et la réalisation de leurs projets professionnels ou d’emplois.

Le ministre en charge de l’Emploi a expliqué que l’idée de mise en place des BCA est née des constats et des échanges entre le chef de l’Etat,  les étudiants et les enseignants de l’université Josep Ki- Zerbo, le 17 janvier 2023.

Pour lui, les BCA seront des locaux ou des espaces qui vont être mis à la disposition de l’ANPE par l’université au sein de laquelle se trouvent les étudiants.

Aboubacar Sawadogo a souligné que ce  dispositif va  permettre d’évaluer les étudiants et de les réorienter, afin qu’ils puissent apprendre un métier et s’insérer « dignement » et « rapidement » dans le  monde du travail.

D’après Dr Sawadogo, trois étapes sont à observer dans l’accès au BCA.

Il s’agit  d’une première phase qui consiste à diagnostiquer ou  à recueillir les besoins de l’étudiant,  d’une deuxième phase portant sur les possibilités qui lui sont offertes sur le marché du travail.

Quant à la troisième phase, elle porte sur la description du parcours de l’étudiant dans son domaine souhaité.

« Nous allons avoir des conseillers en emploi et formation. Ces conseillers auront pour  tâches d’accueillir volontairement les étudiants qui souhaitent faire un point sur leur parcours », a fait savoir le ministre de l’Emploi.

Agence d’information du Burkina

BA /no/ak

Boucle du Mouhoun/Examens scolaire session 2023: Les autorités régionales lancent les épreuves à Dédougou

Burkina-Examens-BEPC-Lancement

Boucle du Mouhoun/Examens scolaires session 2023: Les autorités régionales lancent les épreuves à Dédougou

Dédougou, 1er juin (AIB)- Les candidats de la Boucle du Mouhoun ont commencé le jeudi 1er juin 2023 les épreuves écrites du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

Ils sont 16 339 candidats répartis dans 63 jurys et 74 centres secondaires. C’est le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, qui a procédé à l’ouverture officielle des épreuves au Jury 8 sis au Lycée communal de Dédougou.

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, ils sont 16 339 candidats dont 15 593 candidats pour le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) qui composeront dans 59 jurys et 746 candidats pour le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le Brevet d’études professionnelles (BEP) qui composeront dans quatre jurys.

La répartition des jurys par province donne vingt et un pour le Mouhoun, dix-sept pour les Balé, neuf pour la Kossi, six pour le Nayala et également six pour le Sourou.

Le cas spécifique de la province des Banwa est lié au long moment d’arrêt des cours dans cette province où le nombre de candidats est relativement réduit et délocalisé. La session mobilise 63 présidents de jurys, 63 vice-présidents de jury, 74 présidents de centres secondaires, 252 secrétaires de jurys, 1059 surveillants, 1008 correcteurs et 108 agents de santé.

Le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué a rassuré que les dispositions ont été prises de concert avec les autorités régionales pour le bon déroulement des épreuves écrites de ces examens scolaires.

« Grâce aux efforts des responsables de la sécurité, toutes les cantines sont parvenues dans les centres d’examen à temps. Quant aux candidats déplacés internes, des mesures ont été prises pour leur assurer de bonnes conditions de composition », a indiqué M. Vimboué.

Le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga a encouragé les différents acteurs à faire preuve de rigueur et de probité dans le travail afin de permettre un bon déroulement de l’examen dans la région. Il a invité les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de décrocher leur diplôme.

Agence dinformation du Burkina

SB/dnk/ak

Burkina: Le gouvernement a investi 21 milliards de FCFA dans l’alimentation des déplacés internes (ministre)

Burkina-Insécurité-Gestion-PDI

Burkina: Le gouvernement a investi 21 milliards de FCFA dans l’alimentation des déplacés internes (ministre)

 Ouagadougou, 1er juin 2023 (AIB)- La ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo a indiqué jeudi,  que le gouvernement a investi  21  milliards de francs CFA , dans l’assistance alimentaire des Personnes déplacées internes (PDI), face aux exactions terroristes au Burkina Faso.

Selon la ministre de la Solidarité nationale, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et  de la Famille, Nandy Somé/Diallo, le gouvernement a injecté plusieurs milliards de francs CFA dans la prise en charge des Personnes déplacées internes (PDI) au Burkina Faso.

Selon elle, 21 milliards FCFA  ont été investis dans l’assistance alimentaire des PDI, face aux exactions des groupes  terroristes dans le pays.

Mme Somé était jeudi à Ouagadougou devant les journalistes pour un exercice de redevabilité de la gouvernance publique.

La ministre en charge de l’Action humanitaire a revélé que les abris des PDI ont coûté à l’Etat, la somme de 630 millions FCFA, les articles ménagers 402 millions FCFA et 4 milliards FCFA pour les transferts monétaires.

« Si on fait la sommation, cela nous amène à près de 5 milliards FCFA que l’Etat a déjà déboursé pour l’accompagnement des personnes déplacées internes »,  a -t- elle soutenu.

Nandy Somé/Diallo a fait savoir que la Transition est soucieuse de la situation du pays et reste très sensible à la question de la prise en  charge des frères et sœurs déplacés internes et des communautés hôtes.

Pour elle, 21 494 tonnes de vivres,  ont été livrées par voie  aérienne et  terrestre aux populations de plusieurs localités du Burkina.

De son avis, les autorités ont également soutenu les PDI avec des Activités génératrice de revenus (AGR), des formations professionnelles, des cultures de contre-saison, des intrants agricoles.

La ministre en charge de l’Action humanitaire a fait cas de la réhabilitation des infrastructures, de l’apport et du réconfort moral de solidarité  de l’Etat à l’endroit des personnes déplacées et des communautés hôtes.

D’après Mme Somé, les sorties de la délégation gouvernementale dans les différentes régions du pays lui ont permis de toucher du doigt les conditions de vie difficiles des PDI, afin de faire un réajustement de leurs besoins sur le terrain.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont causé la mort de centaines de personnes, occasionné plus de 2 millions de déplacés internes et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

BA/no/ak

OSEP/Gourma : L’école du secteur 1 C remporte le trophée en football

SPORT-CULTURE-BFA-EDUCATION-FINALE

OSEP/Gourma : L’école du secteur 1 C remporte le trophée en football

Fada N’Gourma, 29 mai 2023 (AIB)- La finale des activités culturelles et sportives de l’édition de 2023 de la Circonscription d’Education de Base (CEB) de Fada N’Gourma N°I s’est jouée le samedi 27 mai 2023 avec la victoire de l’école du secteur 1 C sur l’école de Kompouoli en football.

Dans les premiers instants, l’école de Kompouoli semblait dominer la partie. Mais, contre toute attente, l’école du secteur 1 C a changé la physionomie du match par des dribbles et des passes par ci et par là.

Après sept (07) minutes de jeux, un attaquant du secteur 1 C marque un but.  A 10 minutes de jeu, Samuel Lompo de l’école du secteur 1C marque un second but. Le score était de 2-0 à la première partie.

De retour pour la seconde partie, l’école du secteur 1 C marque successivement deux buts. Dans la dernière minute du jeu, l’école de Kompouoli réduit le score en marquant un joli but. Le score final est de 4 à 1 en faveur de l’école du secteur 1 C.

L’équipe victorieuse est rentrée avec le trophée du vainqueur, un jeu de maillots plus la somme de cinquante mille francs.

Durant quatre (04) mois, les différentes écoles de la CEB de Fada N’Gourma N°I ont rivalisé d’ardeur pour cette édition de 2023 des activités culturelles et sportives dans les compétitions. Le thème de cette édition est «le sport et la culture, facteurs de résilience ».

Le chef de la Circonscription de Fada N’Gourma, Ahadi Idani a indiqué que le choix de ce thème se justifie au regard de l’importance du sport et de la culture dans un contexte sécuritaire difficile. Ainsi, il a soutenu qu’organiser les activités culturelles et sportives dans ce contexte marqué par la rareté des ressources financières et à l’aggravation du phénomène du terrorisme, c’est aussi faire preuve de participer à l’effort de paix.

Monsieur Idani a salué tous ceux de près comme de loin ont facilité l’organisation de cette édition. Il a également salué le parrain de cette édition, le promoteur du centre médical Laafi Ziinga de Fada N’Gourma Zakaria Sana qui n’a ménagé aucun effort pour accompagner les écoliers.

En culture, les écoles se sont disputées en ballet, en récital, en danse traditionnelle. Après les différentes compétitions  acharnées en football,  la finale a mis aux prises l’école de Kompouoli et celle de l’école du secteur 1 C.
Agence d’information du Burkina
KAC/ata/as

 

 

Léraba : 2 037 candidats en quête du BEPC 

Burkina-Education-Examen-BEPC-Lancement

Léraba : 2 037 candidats en quête du BEPC 

Sindou, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a procédé le jeudi 1er juin 2023 à Sindou, à l’ouverture de la première enveloppe des sujets du BEPC, session 2023. La province enregistre 2 037 candidats soit 975 filles et 1062 garçons.

Les épreuves du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) ont été lancées ce jeudi 1er juin 2023 à Sindou par le Haut-Commissaire de la province, Mahamadi Congo accompagné d’une délégation composée des premiers responsables et chefs de service provinciaux.

La province de la Léraba compte 12 centres secondaires rattachés à 8 jurys dans 6 départements.

Au total 2 037 candidats soit 975 filles et 1 062 garçons sont en course pour le premier diplôme de l’enseignement secondaire.

« Cette baisse du nombre des candidats s’explique par le taux élevé du succès des candidats de l’année dernière et le départ de certains autres à Banfora », a expliqué le directeur provincial de l’enseignement poste primaire et secondaire (DPEPPS) de la Léraba, Mamadou Koné.

Le Haut-Commissaire a encouragé les candidats avant de procéder à la vérification et à l’ouverture de l’enveloppe du sujet de dictée.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

Le Maroc, berceau des mouvements de libération africains

BFA-MAR-AFR-LIBERATION-MOUVEMENT

Le Maroc, berceau des mouvements de libération africains

Ouagadougou, 1er juin 2023 (AIB) – La contribution historique du Maroc sous le règne de feu SM Mohammed V et de feu SM Hassan II à la lutte des pays africains contre le colonialisme a été soulignée, jeudi à Rabat, à l’occasion des célébrations marquant le 60ème anniversaire de la libération du continent africain.

Cet anniversaire, qui a coïncidé cette année avec la commémoration de la Journée de l’Afrique (25 mai), a été l’occasion pour les participants à une cérémonie organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, de s’attarder sur le rôle fédérateur de feu SM Mohammed V pendant cette période décisive ayant mobilisé les ressources du Royaume immédiatement après son indépendance en 1956 au service des mouvements de libération des pays africains frères, dans une ambiance de communion et de solidarité panafricaine.

Dans une allocution à cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné que « le règne fondateur de feu Sa Majesté Mohammed V – Que Dieu L’ait en Sa sainte miséricorde – était en phase avec les luttes pour la libération, au Maroc et en Afrique ».

« Le défunt Souverain – Père de la Nation –avait fait du Royaume, aussi, une terre d’accueil et de ralliement des Mouvements de libération et des leaders d’indépendance africaine », a-t-il rappelé, précisant que Berkane, dans l’oriental marocain, était le sanctuaire des mouvements de libération des pays africains les plus lointains. Il a rappelé que Nelson Mandela, Samora Machel, Agostinho Neto, Amilcar Cabral – entre autres, y avaient leurs quartiers.

« Héritier et Compagnon de lutte de Son illustre Père, feu Sa Majesté Hassan II – Que Dieu ait Son âme – n’a, à Son tour, ménagé aucun effort au service de la stabilité et de l’indépendance des pays africains frères », a poursuivi le ministre, faisant savoir qu’à plusieurs occasions, des soldats marocains ont combattu aux côtés de pays africains frères, et versé leur sang sur leur terre, au service de l’indépendance et de la préservation de l’intégrité territoriale.

« Les Pères Fondateurs du panafricanisme et des indépendances de l’Afrique, ont toujours su que pour avancer, l’Afrique devait savoir d’où elle venait », a-t-il dit, expliquant que « c’est pourquoi, le Maroc a décidé, pour rendre hommage à cette histoire partagée et à notre destinée commune, de finaliser l’un des plus importants chantiers de mémorialisation de la période des indépendances africaines, en tissant le fil d’Ariane entre l’Histoire et le Présent qui lie les 54 États du Continent. »

« Nous pensons, en effet, qu’il est important pour l’Afrique de se réapproprier son +Narrative+ ; de valoriser son patrimoine culturel et d’entretenir son identité collective », a-t-il soutenu.

« Pour y prendre part, le Maroc a mis en place une série d’initiatives mémorielles, destinées à ne jamais laisser s’éteindre la flamme du souvenir des luttes et des combats communs pour la liberté et l’indépendance de notre continent », a relevé M. Bourita.

Intervenant également à cette occasion, le Haut Commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, Mustapha El Ktiri a affirmé que l’histoire retient qu’au lendemain de son indépendance, le Royaume a mis en œuvre la dimension africaine à travers le projet pionnier auquel avait appelé feu SM le Roi Mohammed V, en accueillant en janvier 1961 la Conférence de Casablanca et en créant le Groupe de Casablanca pour élaborer une politique africaine commune, une unité politique et une intégration économique, politique et sociétale sous le signe du Panafricanisme.

Il a souligné que cette vision prospective de feu SM Mohammed V repose sur le capital historique, commercial, spirituel, culturel et politique des relations du Maroc avec de nombreux pays africains qui venaient d’obtenir leur indépendance.

  1. El Ktiri a ajouté que feu SM Hassan II a continué d’appuyer ce projet de libération en soutenant des pays africains dans leur lutte pour l’indépendance, rappelant dans ce sens que le Royaume est l’un des membres fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).

Sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a maintenu ses positions et principes envers le continent africain, a-t-il poursuivi, notant que le Souverain, depuis Son accession au Trône de Ses glorieux ancêtres n’a ménagé aucun effort dans la signature de conventions et de partenariats avec les pays africains et dans l’établissement de relations diplomatiques et économiques solides.

Cette cérémonie, tenue en présence de membres du gouvernement, ainsi que de nombreux ambassadeurs de pays accrédités au Royaume, a été marquée par la projection d’un documentaire sur “Le Maroc et les mouvements de libération en Afrique”.

Les participants à cet évènement ont également assisté à l’inauguration de l’exposition « Frères d’armes, du combat pour l’Indépendance africaine au serment du co-développement » qui met aux cimaises, entre autres, plusieurs clichés du photographe Mohamed Maradji.
Agence d’information du Burkina
Source : la MAP

Sénégal: des violences éclatent après la condamnation de l’opposant Sonko condamné à deux ans ferme

SÉNÉGAL-PROCÈS-TROUBLES-FEMMES-AGRESSION-ÉLECTIONS

Sénégal: des violences éclatent après la condamnation de l’opposant Sonko condamné à deux ans ferme

 

Par Malick ROKHY BA

 DAKAR, 1 juin 2023  – Des violences ont éclaté jeudi dans différents quartiers de Dakar après la condamnation de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », une peine qui compromet encore davantage sa candidature à la présidentielle de 2024.

Des groupes de jeunes ont attaqué des biens publics en plusieurs points de la capitale, brûlé des pneus et disposé des obstacles dans les rues, a constaté un photographe de l’AFP.

Des heurts ont mis aux prises des groupes et les forces de sécurité à coups de pierres et de gaz lacrymogènes.

Des troubles ont été rapportés sur les réseaux sociaux ailleurs dans le pays. Mme Satire Mbaye, une responsable du parti présidentiel à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a indiqué que le siège du parti avait été « saccagé ». « Ils ont cassé les vitres et détruit le matériel qui était à l’intérieur. Ils ont demandé où se trouve la maison de Assome » Diatta, responsable local du parti, a-t-elle dit.

 

L’autoroute conduisant à l’aéroport a été coupé par des manifestants, ont rapporté les médias. Le nouveau train desservant la cité nouvelle de Diamniadio à partir de la capitale a cessé de circuler.

 

Ces violences font suite au délibéré rendu jeudi par une chambre criminelle de Dakar contre Ousmane Sonko, le plus farouche adversaire du président Macky Sall, accusé de viols et de menaces de mort.

 

Le tribunal l’a condamné pour « corruption de la jeunesse », qui consiste à favoriser la « débauche » d’un jeune de moins de 21 ans. Elle l’a en revanche acquitté des des accusations de viols et menaces de mort.

La plaignante, Adji Sarr, ancienne employée du salon de beauté où M. Sonko allait se faire masser, avait moins de 21 ans au moment des faits qu’elle dénonce.

La décision du tribunal a soulevé de bruyantes manifestations de réprobation dans la salle du tribunal placé sous forte protection policière, sans qu’apparaisse clairement si elles étaient dues à la sympathie pour la plaignante ou pour M. Sonko.

Adji Sarr a quitté le tribunal sans s’exprimer. Menacée et insultée depuis que le scandale a éclaté, placée sous protection policière, elle a toujours persisté dans ses accusations. Elle a dit au procès que M. Sonko avait abusé d’elle à cinq reprises entre fin 2020 et début 2021.

Elle n’est jamais devenue la figure d’un combat contre les violences faites aux femmes, le dossier étant trop politisé par la présidentielle et la société ne facilitant pas un tel engagement.

– « Séquestré » –

  1. Sonko n’a cessé de nier les accusations et de crier au complot ourdi par le pouvoir pour l’écarter de la présidentielle. La patronne et des témoins ont contesté les dires d’Adji Sarr au procès.

La patronne du salon Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, a été également été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche, mais acquittée de complicité de viols.

Elle et M. Sonko doivent payer chacun 600.000 francs CFA (900 euros) d’amende et conjointement 20 millions de FCFA (30.000 euros) de dommages et intérêts à la plaignante.

« Nous sommes satisfaits de la culpabilité de Sonko », a dit à la presse Me El Hadji Diouf, avocat d’Adji Sarr. Mais 20 millions de FCFA de dommages, c’est peu pour les « souffrances » qu’elle a endurées, a-t-il déploré

La décision paraît au vu du code électoral maintenir la menace sur l’éligibilité de M. Sonko et sur sa faculté à concourir à la présidentielle de l’an prochain.

Le tribunal ne s’est pas prononcé sur une éventuelle arrestation de M. Sonko.

« La décision de l’arrêter ou pas dépend du ministère public », a dit un des avocats de M. Sonko, Me Djiby Diagne. « Que tous les Sénégalais le sachent: Ousmane Sonko ne peut plus être candidat », a dit un autre de ses conseils, Me Bamba Cissé.

Au moment de la décision de justice, M. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes et troisième de la présidentielle de 2019, était présumé se trouver chez lui à Dakar, bloqué depuis dimanche par un important dispositif policier, « séquestré » selon ses mots.

Les forces de sécurité ont repoussé, y compris par la force, toute tentative de l’approcher de la part de ses avocats ou de ses sympathisants.

L’enjeu est autant criminel que politique. L’égibilité de M. Sonko, 48 ans, est déjà compromise par une récente condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation contre un ministre.

Depuis février 2021 que l’affaire de viols présumés défraie la chronique, M. Sonko est engagé dans un bras de fer forcené avec le pouvoir pour sa survie judiciaire et politique.

Une vingtaine de civils ont été tués depuis 2021 dans des troubles largement liés à sa situation. Le pouvoir et le camp de M. Sonko s’en rejettent la faute.

Avec l’AFP

 

Burkina: « 88% des déplacés internes souhaitent retourner dans leurs localités d’origine », ministre

Burkina-Insécurité-PDI-Retour

Burkina: « 88% des déplacés internes souhaitent retourner dans leurs localités d’origine », ministre

Ouagadougou, 1er juin 2023 (AIB)- La ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo a souligné  jeudi, que selon des indicateurs, 88% des Personnes déplacées internes (PDI) souhaitent repartir dans leurs localités d’origine, dans le cadre de la reconquête du territoire nationale, engagée par la Transition burkinabè.

« Les indicateurs que nous avions aujourd’hui montrent qu’il y a 88% des Personnes déplacées internes (PDI) qui souhaitent retourner dans leurs localités d’origines », a déclaré la ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé / Diallo.

Mme Somé qui s’exprimait jeudi, à Ouagadougou, au cours d’un point de presse du gouvernement sur la gestion des PDI relative au contexte sécuritaire, a précisé que seulement 11% des PDI souhaitent rester dans leur communauté d’accueil et 1% veulent aller ailleurs.

D’après elle, le gouvernement est en phase avec les PDI dans la dynamique de la reconquête du territoire nationale.

Mme Nandy Somé a expliqué que les autorités sont en train d’évaluer leurs besoins pour que les déplacés puissent se réinstaller sereinement dans leurs localités respectives.

« Dans le cadre de la prise en charge des PDI, nous avons privilégié le relogement par les familles d’accueil, mais avec la saison des pluies qui s’annonce,  cela nécessite le renforcement des capacités des familles en tentes et à ce sujet, nous sommes dans la dynamique d’une acquisition urgente de tentes, car le besoin est énorme à l’heure actuelle », a- t- elle dit .

La ministre a noté que l’Etat va renforcer  l’assistance alimentaire par l’accroissement et la régularité des ravitaillements en vivres, en équipements divers et en produits nutritionnels dans les zones à fort défis sécuritaires du pays.

Au sujet du retour des PDI, Mme Somé a signifié  qu’une nouvelle dynamique s’observe dans la reconquête progressive du territoire nationale par des forces combattantes sur le terrain (FDS et VDP).

A l’en croire, des actions de collectes et de gestion des informations relative au retour des PDI ont  été engagées pour non seulement permettre la mise en œuvre des activités de prélèvement et de relèvement prévu mais aussi faciliter les analyses croisées sur leur effectif.

« A la date du 23 mai 2023, ce système de décompte  a permis d’enregistrer 20 457 ménages  retournés soit 125 227 personnes qui sont reparties dans leurs localités », a-t-elle renchéri.

Le mardi 30 mai 2023, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyèlem de Tambèla, lors de son discours sur la situation nationale, a signalé que près de 125 000 PDI ont rejoint leurs localités respectives.

Agence d’information du Burkina

BA/no/ak

BEPC/Nahouri (Centre-sud): Un candidat fraudeur appréhendé au lycée municipal de Pô

Burkin-Éducation -Examens-BEPC

BEPC/Nahouri (Centre-sud): Un candidat fraudeur appréhendé au lycée municipal de Pô

Pô, 1er juin 2023 (AIB)- Un candidat pris, ce jeudi matin à Pô, province du Nahouri, région du Centre-sud, en flagrant délit de tricherie, lors de la composition de l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) a été remis à la gendarmerie, a appris l’AIB, auprès de l’autorité provinciale en charge de l’éducation, peu après le début des compositions. 

Selon les informations confirmées par des sources sécuritaires, le candidats fraudeur serait âgé de 15 ans et composait au jury N° 3 de Pô, logé au lycée municipal de la ville.

Il aurait été pris « la main dans le sac » puisque l’on aurait trouvé en  sa possession  une page  d’un livre de biologie pendant  l’épreuve de Science de la vie et de la terre (SVT).

« Il a été  immédiatement remis à la gendarmerie présente sur les lieux », précise la source.

C’est le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda qui a lancé la première épreuve du BEPC, session 2023, ce jeudi 1er  juin 2023 à Pô.

Au niveau provincial, ce sont 2 433 candidats qui sont en lice pour la conquête du parchemin.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/ak

Dernières publications