Accueil Blog Page 189

𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 : 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐬𝐢𝐠𝐧é 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭è𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐧𝐭é 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐡𝐢𝐧𝐞

𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 : 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐬𝐢𝐠𝐧é 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭è𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐚𝐧𝐭é 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐡𝐢𝐧e

Le Secrétaire général du Ministère de la Santé, Dr Issa Ouédraogo, a présidé, ce mercredi, 04 décembre 2024, la cérémonie de signature de mémorandum d’entente entre le Ministère de la Santé, Shanghai CDC et l’Institut national des maladies parasitaires de Shanghaï, à Ouagadougou.

La signature de mémorandum a concerné deux structures du ministère de la Santé du Burkina Faso et deux structures de la région Shanghaï de Chine.

Il s’est agi premièrement de la signature de mémorandum entre le Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/palu) et l’Institut national des maladies parasitaires. Deuxièmement, la signature a concerné l’Institut national de Santé publique (INSP) et le Centre de contrôle et de prévention des maladies de la municipalité de Shanghaï.

Au cours de cette signature, un important lot de matériels médico-techniques, estimé à plus de 20 millions de francs CFA a été remis au ministère de la Santé. Ce don est essentiellement composé de kits de dépistage du VIH, de masques, de kits de protection individuelle, de tensiomètres, de glucomètres et des médicaments pour lutter contre certaines maladies.

Pour le Secrétaire général, Dr Issa Ouédraogo, ce mémorandum va contribuer à accélérer le processus de contrôle et d’élimination du paludisme au plan national, d’échanger des expériences antipaludiques et de transférer des échanges de technologies appropriés dans le domaine du contrôle et de l’élimination du paludisme.

Quant au vice-président du comité permanent de l’Assemblée populaire municipale de Shanghaï, Chen Jing, il a soutenu que cette coopération va permettre de mener des recherches conjointes sur le contrôle et l’élimination du paludisme. Elle va également servir de boussole pour promouvoir la coopération sud-sud, multilatérale et trilatérale tout en renforçant les capacités à travers les séminaires et les cours de formation dans les deux pays. Ce qui, selon lui, permettra de favoriser le développement des ressources humaines.

En remerciant les acteurs chinois pour l’intérêt porté au ministère de la Santé, Dr Issa Ouédraogo, a exhorté les responsables des structures bénéficiaires à s’impliquer davantage pour une mise en œuvre effective de ces mémorandums.

𝘿𝘾𝙍𝙋-𝙈𝙎

France : 331 députés font tomber le gouvernement Barnier

France-Gouvernement-Parlement-Censure

France : 331 députés font tomber le gouvernement Barnier

Ouagadougou, 4 déc. 2024 (AIB) – La motion de censure déposée par le parti d’opposition, le Nouveau Front populaire, a été adoptée mercredi avec 331 voix, provoquant la chute du gouvernement de Michel Barnier, trois mois seulement après la nomination du Premier ministre, rapportent plusieurs sources médiatiques.

La motion de censure déposée par l’opposition française a mis fin au mandat du gouvernement Barnier.

Une situation sans surprise, tant la tentative du Premier ministre, Michel Barnier, 62 ans, de faire adopter par la force le projet de budget 2025 via l’activation de l’article 49.3, avait suscité le courroux de l’opposition.

Michel Barnier doit présenter sa lettre de démission au président Emmanuel Macron, seulement trois mois après sa prise de fonction.

Le sort du président Macron reste également incertain, la gauche réclamant sa démission.

Cependant, face à l’imminence de la chute du gouvernement, le président français avait anticipé les événements, déclarant qu’il ne démissionnerait en aucun cas, quelles que soient les circonstances.

Agence d’information du Burkina

DN/ATA

Sahel :Parmi les faits marquants de novembre, le ravitaillement de Arbinda et Gorgadji, gouverneur 

Sahel :Parmi les faits marquants de novembre, le ravitaillement de Arbinda et Gorgadji, gouverneur

Dori, 4 déc. 2024 (AIB)- Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel, Fabien Rodolphe Sorgho, a indiqué hier mardi que le ravitaillement des villes de Dori, Arbinda et Gorgadji ont été les événements marquant du mois de novembre 2024.

Selon le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, au cours du mois de novembre de l’année 2024 le ravitaillement de certaines villes de sa région et la commémoration du 64e anniversaire de la création des Forces armées nationales, ont été les faits marquants.

Le premier responsable de la région s’exprimait hier mardi 3 décembre 2024 à Dori à l’issue de la montée des couleurs nationales.

Selon lui, cette fête de l’armée nationale a été ponctuée par un cross populaire civilo-milimaire, une cérémonie de prise d’armes, une collecte de sang, un don de vivres et de matériels de nettoyage.

Il a saisi l’occasion pour souhaiter un joyeux anniversaire à l’ensemble des forces de défense et de sécurité et aux volontaires pour la défense de la patrie qui veillent sur la sécurité et l’intégrité du territoire burkinabé.

A ces événements s’ajoutent l’organisation des journées communales des commautés par la mairie, du 21 au 24 novembre 2024 et la nomination du gouverneur attaché de défense près de la mission permanente auprès des nations unies.

Aussi, la direction régionale des sports et loisirs du Sahel a organisé la rentrée sportive, couplée à un tournoi inter-service, remporté par l’équipe de la gendarmerie a-t-il ajouté.

Les corps constitués de la région du Sahel sacrifient chaque mois, la cérémonie de montée des couleurs nationales. Pour décembre, c’est la direction régionale de l’enseignement secondaire de la formation professionnelle et technique (DRESFPT) qui a accueilli les forces vives.

La prochaine séance se déroulera à la direction régionale de l’environnement en janvier 2025.

Agence d’information du Burkina

AMM/YOS/ata.

France: L’Assemblée nationale renverse le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier (médias)

France: L’Assemblée nationale renverse le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier (médias)

Ouagadougou, 4 déc. 2024(AIB)-L’Assemblée nationale française a voté mercredi soir, la chute du gouvernement Barnier, trois mois à peine son installation, à cause des divergences liées à sa politique budgétaire avec les partis de Jean Luc Mélenchon et de Marine Le Pen, rapportent plusieurs médias de l’hexagone.
Agence d’information du Burkina

Burkina : L’hôpital de Bogodogo veut réduire la mortalité maternelle 

Burkina-Santé-Mortalité-Réduction

Burkina : L’hôpital de Bogodogo veut réduire la mortalité maternelle

Ouagadougou, 4 déc. 2024 (AIB)- Le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU- B) a initié, un audit des décès maternels et périnatals, en vue de prendre des mesures pour réduire la mortalité des femmes, lors des accouchements dans l’établissement sanitaire.

« L’objectif de notre audit de décès maternels et périnatals est d’améliorer la prise en charge des femmes enceintes, des accouchés et de leurs nouveau-nés », a indiqué mercredi, le Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU- B), Seydou Nombré, au cours d’une séance de restitution dudit audit.

Selon M. Nombré, ces échanges vont déboucher sur de nouvelles recommandations pour la prise en charge des femmes qui veulent donner la vie.

Le DG du CHU-B a également salué les membres du comité de l’audit qui ont examiné les causes et les facteurs liés aux décès maternels et périnatals dans sa structure sanitaire.

A l’écouter, sa structure s’engage à mettre en œuvre toutes les mesures issues de la rencontre pour renforcer la qualité de la prise en charge des femmes enceintes.

«  L’amélioration de la prise en charge des femmes à terme résulte de la mise en œuvre de recommandations pertinentes et bien formulées », a-t-il soutenu.

Le gynécologue, Pr Charlemagne Ouédraogo en service au CHU-B a, par sa part, souligné que l’audit des décès maternels et périnatals est un exercice obligatoire pour les services de référence du pays.

«Nous sommes très contents qu’il soit institutionnalisé pour l’ensemble des CHU et des centres de références du Burkina Faso. Aujourd’hui, le CHU- B inaugure la mise en œuvre de cet arrêté du ministère de la santé et de l’hygiène publique », a-t-il poursuivi.

Pour le gynécologue et ancien ministre de la Santé sous le régime de Roch Marc Christian Kaboré, il s’agira au cours des échanges, d’analyser deux cas de décès maternels avec la prononciation des membres statutaires sur lesdits cas.

Il a signalé que le CHU-B réalise 13 milles accouchements par an dont 6 milles césariennes en moyenne relevant de la politique de gratuité mise en œuvre depuis 2016 au Burkina Faso.

L’ancien patron du département de la Santé a déploré le taux d’occupation de 130%, car explique-t-il que de fois des patientes n’ont pas de lits et se retrouvent, à même le sol dans les couloirs.

A ses dires, cette situation se justifie par le fait que le CHU-B fait l’objet d’une attraction particulière au regard de la qualité des soins et de la politique de la gratuité des soins.

Le gynécologue Ouédraogo a fait remarquer que le pays pourra atteindre l’objectif 203O, à savoir réduire le taux de mortalité maternelle en dessous de 70 pour 100 milles naissances vivantes.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina : Le ministre Somda salue l’engagement des volontaires pour le développement du pays

Burkina-journée-Internationale-Volontariat-Encouragement

Burkina : Le ministre Somda salue l’engagement des volontaires pour le développement du pays

Ouagadougou, 4 déc. 2024 (AIB)-Le ministre en charge de la jeunesse, Roland Somda a salué mardi, l’ensemble des organisations de volontariat pour leurs efforts en faveur du développement du Burkina Faso.

« Votre engagement est une preuve tangible de patriotisme et de dévouement, et le gouvernement, à travers le ministère que j’ai l’honneur de diriger, salue votre contribution inestimable au développement du pays », a affirmé le ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi, Roland Somda.

Le ministre s’exprimait mardi 3 décembre lors du lancement de l’édition 2024 de la journée internationale des volontaires célébrée cette année sur le thème : « Volontariat : pilier de résilience et d’engagement patriotique au service de la nation».

Pour le premier responsable du département en charge de l’emploi, les volontaires sont un pilier essentiel de résilience en ce sens que leurs nombreuses actions sur le terrain et au sein des communautés sont déterminants dans diverses secteurs de développement notamment l’éducation, la santé, l’agriculture etc.

« Le Burkina Faso est fier de chacun de vous, et vous pouvez être assurés que notre gouvernement continuera de vous soutenir et de valoriser votre contribution », a lancé le ministre Somda.

A l’en croire, soutenir le volontariat, c’est investir dans la construction d’une société plus résiliente, plus inclusive et plus équitable, c’est pourquoi poursuit le ministre, le gouvernement s’engage à le promouvoir tout en le dotant d’outils et de moyens adéquats.

Plusieurs activités sont au programme de cette commémoration prévue du 3 au 5 décembre 2024. Il s’agit entre autres de la nuit du Volontaire, la coupe de football du volontaire, et les Journées portes ouvertes pour honorer et valoriser le travail des volontaires.

Agence d’information du Burkina

OZ-YOS/ata

Tuy : Les forces vives appelées à soutenir les agents de santé pour des soins de qualité

Tuy : Les forces vives appelées à soutenir les agents de santé pour des soins de qualité

Houndé, 3 déc. 2024, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a appelé les forces vives de la province à soutenir le personnel de santé pour assurer des soins de qualité à la population, ce lundi 2 décembre 2024 au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

« Le patriotisme exige de nous deux choses à savoir la veille citoyenne et la veille communautaire. La veille communautaire au niveau de la santé, nous interpelle premièrement à soutenir nos populations pour qu’elles aient une très bonne santé », a déclaré le Haut-commissaire, Issiaka Segda.

M. Segda s’adressait aux forces vives de la province à l’issue de la montée des couleurs nationales, ce lundi 2 décembre 2024 dans l’enceinte du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

Le haut-commissaire a saisi l’occasion pour féliciter le personnel de la santé pour le travail abattu quotidiennement pour assurer des soins de qualité à la population et appelé les forces vives à les soutenir dans cette mission.

Il les a exhorté à proscrire des pratiques telles que le mauvais accueil des patients, les discriminations basées sur l’ethnie, le statut social des patients, l’indisponibilité dans les services, etc.

Le chef de la circonscription administrative a également appelé les agents de santé à traiter les usagers de leurs services sur un pied d’égalité.

Le haut-commissaire a par ailleurs exhorté les populations à bannir les trois vices que sont la traîtrise, l’incompétence et la lâcheté.

Pour sa part le médecin-chef du district sanitaire de Houndé, Youssouf Ouédraogo a invité le personnel de la santé à garder le même dynamisme et rester uni pour pouvoir surmonter les obstacles.

La prochaine montée des couleurs nationales est prévue pour le lundi 06 janvier 2025 à l’école primaire publique « A » de Houndé.

Agence d’Information du Burkina

BEB/yos/ata

Nahouri/Cadre de concertation provinciale : La gestion des aires protégées du complexe PONASI au menu des échanges

BURKINA-NAHOURI-CONCERTATION-CADRE

Nahouri/Cadre de concertation provinciale : La gestion des aires protégées du complexe PONASI au menu des échanges

Pô, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé, le 3 décembre 2024 à Pô, 1ère session ordinaire de l’année 2024, du Cadre de concertation provinciale (CCP). les participants ont échangé sur le Projet de gestion intégrée et durable du paysage de l’aire protégée du complexe Pô-Nazinga-Sissili (PONASI).

Les membres du Cadre de concertation provinciale (CCP) ont tenu le 3 décembre 2024 à Pô, leur 1ère session ordinaire de l’année 2024.

Pour le haut-commissaire de la province, Auguste Kinda, les cadres de concertation sont des espaces propices d’échanges d’expériences entre acteurs du développement rural décentralisés en vue d’une harmonisation de leurs actions quotidiennes sur le terrain.

Les participants ont échangé sur le Projet de gestion intégrée et durable du paysage de l’aire protégée du complexe Pô-Nazinga-Sissili (PONASI), l’état des lieux des ressources naturelles du complexe PONASI, le civisme fiscal et un nouveau projet dénommé « la terre en voie de disparition ».

Ces communications ont été présentées respectivement par Diakouba Sirima, coordonnateur de PONASI, Kévin Tiendrébéogo, directeur de Nazinga, San Drissa Traoré, directeur provincial des impôts et Arnaud Y. Bado, animateur à Gamo wi gnan.

Les échanges ont permis de connaitre les activités qui seront menées dans le cadre des projets PONASI, « la terre en voie de disparition » et des informations sur le civisme fiscal.

Les activités qui seront réalisées dans le cadre de ces deux projets sont entre autres, la préservation et la restauration des ressources naturelles et faunique et le renforcement des capacités des acteurs.

Les participants ont salué le choix de la province du Nahouri pour la mise en œuvre des deux projets et se sont s’engagés à être des relais pour sensibiliser la population à accompagner leur mise en œuvre.

Ils ont également indiqué être des bons contribuables afin d’améliorer l’assiette fiscale.

Le haut-commissaire du Nahouri, s’est dit satisfait des échanges, contributions et engagements pris.

Pour lui, la session a permis aux membres de s’imprégner sur les contenus des projets et programmes qui seront mis en œuvre dans la province.

M. Kinda a formulé des recommandations pour leur bonne mise en œuvre.

Il a indiqué que la communication sur le civisme fiscal permettra aux membres d’être des relais auprès des populations pour les sensibiliser afin qu’elles soient des bons contribuables.

La rencontre a été rendue possible grâce à l’appui du projet PONASI, le PNUD et le Fond mondial pour l’environnement.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

Sissili/ Cadre de concertation provincial : L’offensive agro- pastorale et halieutique au centre des échanges

Burkina-Sissili-Cadre-Concertation

Sissili/ Cadre de concertation provincial : L’offensive agro- pastorale et halieutique au centre des échanges

Léo, 2 déc. 2024 (AIB)-Les membres statutaires du Cadre de concertation provincial (CCP) de la Sissili se sont réunis le lundi 2 décembre pour leur troisième session ordinaire de l’année 2024 sous la présidence du haut-commissaire de la province, Tewindé Isaac Sia. L’offensive agro- pastorale et halieutique a été menu des échanges.

Au cours des travaux, les participants ont échangé notamment sur la contribution de l’offensive agropastorale et halieutique dans l’atteinte de la sécurité alimentaire, dans la province de la Sissili.

Selon le responsable du service provincial des études sectorielles et des statistiques de la direction provinciale de l’agriculture et des ressources halieutiques de la Sissili, Lévi Kabré, la mise en œuvre de l’offensive agro-pastorale et halieutique (OAPH) permet de combler les besoins de consommation de la population et lever la dépendance à l’importation des produits alimentaires de grande consommation.

M. Kabré a indiqué que depuis le début de cette opération, des actions ont été menées dans la province de la Sissili, en vue d’atteindre les objectifs.

Il s’agit, entre autres, des réalisations des forages à gros débit, de l’augmentation des appuis aux producteurs tels que les engrais, les semences améliorées, les aliments pour bétail, les aménagements des bas- fonds en cours, la création de brigade de mécanisation agricole et de la réalisation des champs MARAH.

Lévi Kabré a également fait aux participants, le bilan de la mise en œuvre de la campagne agricole sèche 2023-2024 et de celle humide 2024-2025 dans la province de la Sissili.

De son avis, des efforts sont déjà consentis mais beaucoup restent à faire en matière de maîtrise de l’eau, de la quantité des intrants, des sensibilisations, de l’organisation des producteurs pour la production du riz, la poursuite des aménagements des bas-fonds et l’intensification de la production.

Pour lui, la contribution des actions des deux campagnes est considérable dans l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Les participants ont également eu droit à deux communications relatives aux indicateurs en S1 2024 sur la santé reproductive et à la situation des travaux des infrastructures routières dans la province de la Sissili.

Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a remercié l’ensemble des membres du cadre de concertation provincial pour leur pleine participation aux échanges.

M. Sia a aussi traduit tous ses remerciements et toute sa reconnaissance à l’Union des groupements de gestion forestière du Sud-Ouest-Sissili (UGGF/SOS) dont l’accompagnement financier a permis la tenue de cette session.

Agence dinformation du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

Soutien des veuves et orphelins des sapeurs-pompiers : l’ANASAP fait parler son cœur

Burkina-Pompiers-Veuves-Soutien-ANASAP

Soutien des veuves et orphelins des sapeurs-pompiers : l’ANASAP fait parler son cœur

Ouagadougou, 4 déc. 2024 (AIB)-L’Amicale nationale des anciens sapeurs-pompiers (ANASAP) a organisé mercredi à Ouagadougou, une cérémonie de remise de dons aux veuves et orphelins des militaires sapeurs-pompiers tombés sur le champ d’honneur pour la défense de la patrie, a constaté l’AIB.

La cérémonie placée sous la présidence du commandant de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et le parrainage du ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale a été une occasion pour l’amicale d’exprimer sa compassion et sa solidarité aux familles de leurs jeunes frères d’armes morts pour la patrie.

Ce sont deux tonnes de maïs et des pâtes alimentaires que l’ANASAP, grâce à la  contribution volontaire de ses membres et à l’apport de bonnes volontés, a pu mobiliser pour apporter un peu de réconfort aux familles de sapeurs-pompiers disparus du fait de la lutte contre le terrorisme.

« Nous anciens, on aurait souhaité être avec nos jeunes frères au front mais physiquement, on ne tient plus. Nous venons avec ce don pour les soutenir et les encourager à continuer le combat pour que l’on puisse récupérer tout notre territoire » a soutenu le président de l’ANASAP, l’adjudant-chef à la retraite, Arzouma Gouba. Il a tenu à remercier le commandant de la BNSP, le colonel Daba Naon pour son soutien et sa présence effective à la cérémonie. Il a également traduit sa reconnaissance à la marraine pour l’accompagnement.

Le Directeur général de la famille et de l’enfance, Sibiri Ouédraogo, représentant la marraine, la ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale a traduit les félicitations et les encouragements du ministre à l’ANASAP pour cette action de solidarité et de compassion en faveur des familles des sapeurs-pompiers tombés au front.

Le Directeur de l’action sociale et des blessés en opération de la BNSP, le Capitaine Gustave Bambara a, au nom du commandant de la BNSP, salué l’initiative de la création de l’ANASAP, cette structure associative qui permet aux anciens sapeurs-pompiers d’être toujours membres de la famille de la BNSP. « Rien que le fait d’avoir pensé à cibler les familles endeuillées prouve que c’est une solidarité de corps qui s’exprime et cet élan de solidarité est à saluer » a souligné le Capitaine Gustave Bambara.

Quant à la représentante des familles bénéficiaires, Mme Kaboré née Ouédraogo Martine,  elle a traduit ses remerciements à l’ANASAP pour cet élan de solidarité.

Le vice-président de l’Association unique des anciens combattants, anciens militaires, veuves, orphelins et victimes de guerre du Burkina Faso, le commandant Jean-Pierre Kaboré, tout en saluant l’initiative louable de l’ANASAP, a invité les autres amicales à s’inscrire dans cette dynamique et à faire comme l’ANASAP.

Créée en 2018, l’ANASAP a pour missions de promouvoir la solidarité et l’entraide entre les sapeurs-pompiers.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Uranium: La société française Orano accuse le Niger d’avoir pris le contrôle d’une filiale

Niger-Contrôle-Société-Orano

Uranium: La société française Orano accuse le Niger d’avoir pris le contrôle d’une filiale

Ouagadougou, 4 déc. (AIB) – Les autorités nigériennes ont pris sous leur contrôle la société Somaïr, filiale du groupe industriel français Orano, s’occupant du traitement de l’uranium, rapporte un communiqué du groupe, relayé mercredi par plusieurs sources médiatiques.

« De fait Orano constate aujourd’hui que les autorités nigériennes en [de la Somaïr] ont pris le contrôle opérationnel », note le texte.

D’après le communiqué, lors d’une réunion d’administration d’Orano, tenue le 3 décembre, les représentants du Niger ont annoncé leur refus d’exporter les produits de l’entreprise.
Selon les estimations des experts du groupe français, les dépenses liées à la production aggravent quotidiennement la situation financière de la Somaïr. À cet égard, Orano entend « protéger ses droits auprès des autorités compétentes ».

Selon l’Association nucléaire mondiale (ANM), en 2022, le Niger représentait environ 4% de la production mondiale d’uranium.

Selon d’autres sources médiatiques se référant à Orano l’année dernière, la France utilisait le Niger pour couvrir 15% de ses besoins en uranium pour les réacteurs nucléaires, qui représentent 65% de la production électrique du pays.

Les sociétés énergétiques de l’Union européenne (UE) dépendaient également du Niger, septième producteur mondial d’uranium, selon l’agence d’approvisionnement de la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom).

Agence d’information du Burkina

DN/BZ/ATA

Burkina : le 6e Festival Tam Tam de Zoula se tient du 6 au 8 décembre prochain

Burkina-Réo-Zoula-Festival-Tamtam

Burkina : le 6e Festival Tam Tam de Zoula se tient du 6 au 8 décembre prochain

Réo, 4 déc. 2024 (AIB) – L’Association « dui-nye » de Zoula (ADZ) organise du 6 au 8 décembre prochain, la 6e édition du Festival Tam Tam de Zoula (dans la commune de Réo), a appris l’AIB des  organisateurs de cet événement culturel.

« Du 6 au 8 décembre 2024, le village de Zoula, commune de Réo, vibrera au rythme du Festival Tam Tam de Zoula. Organisée par l’Association DUI-NYE de Zoula (ADZ), cet événement culturel majeur en est à sa sixième édition et promet un week-end riche en découvertes et en émotions », a mentionné l’association ADZ.

Le rendez-vous est donné « sur le terrain de l’école catholique pour une immersion totale dans la culture locale. Au programme : des danses traditionnelles envoûtantes, des chants traditionnels porteurs d’histoire, des contes et légendes qui fascineront petits et grands, des formations enrichissantes, des démonstrations de lutte traditionnelle, des matchs de football palpitants, une course cycliste féminine pleine de suspense, une rue marchande animée et des expositions captivantes ».

Les organisateurs ont également fait savoir qu’il y aura « de nombreuses prestations artistiques pour compléter ce programme déjà alléchant ».

« Le Festival Tam Tam de Zoula est bien plus qu’un simple événement. C’est un véritable témoignage du riche patrimoine culturel de la province du Sanguié. Une occasion unique de découvrir la vitalité et la diversité des traditions de Zoula, tout en partageant des moments conviviaux et festifs », conclut le document de référence de l’événement.

Tout en invitant la population à sortir nombreux, les organisateurs ont également remercié les partenaires qui les accompagnent pour la réussite du Festival.
Agence d’information du Burkina
pb/as/ata

Sahel/CCR : Les innovations de la loi sur la sécurité sociale des agents publics expliquées aux acteurs

Sahel/CCR : Les innovations de la loi sur la sécurité sociale des agents publics expliquées aux acteurs

Dori, 4 dec. 2024 (AIB)-La deuxième session du cadre de concertation régional (CCR) du Sahel s’est tenue hier mardi à Dori, au de laquelle, les innovations majeures de la loi portant régime de sécurité sociale des agents publics ont été expliqué aux acteurs.

Les innovations majeures de la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’État au Burkina Faso a été expliquées aux participants, a confié le directeur régional en charge de l’économie, M Harouna Kaboré.

Outre cela, cette session a été l’occasion de faire le bilan des projets communautaires, de relèvement et de stabilisation pour le Sahel (PCRSS) a fait savoir M. Kaboré.

Les participants ont également pris connaissance des acquis de la mise en œuvre du projet « prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Sahel et du Nord », a-t-il ajouté.

A en croire le directeur régional de l’économie, ce projet est mis en œuvre par l’Union Fraternelles des Croyants (UFC) de Dori.

Rappelant qu’une telle rencontre vise à renforcer la concertation entre les différents acteurs de développement en vue d’une harmonisation des différentes interventions, le gouverneur de la région, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a appelé les membres statutaires du CCR  à une participation active.

 

Agence d’information du Burkina

AMM/yos/ata

 

Pagne du 8-mars 2025 : La FENAKOD reconnaissante du choix de kôkô dunda

Pagne du 8-mars 2025 : La FENAKOD reconnaissante du choix de kôkô dunda

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Fédération nationale des acteurs de kôkô dunda (FENAKOD) a animé un point de presse le mardi 3 décembre 2024 à Bobo-Dioulasso pour exprimer sa reconnaissance au gouvernement pour le choix du pagne kôkô dunda comme pagne officiel de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2025. Elle a également demandé des mesures énergétiques pour lutter contre la contrefaçon.

Le nouveau bureau de la FENAKOD, élu le 30 octobre dernier et dirigé par Maminata Sanon, a saisi cette occasion pour saluer cette décision.

Selon la présidente, les motifs et les couleurs du pagne kôkô dunda pour cette édition ont été pensés en fonction des défis actuels.

Elle a expliqué que le vert militaire (ou kaki militaire) rend hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS), le rouge honore les martyrs tombés pour la patrie, tandis que le fond blanc symbolise la quête de paix.

Maminata Sanon a lancé un appel à l’union sacrée et à l’engagement de tous les acteurs du secteur afin de s’approprier pleinement ce motif local et de célébrer la femme burkinabè, qui sera mise en valeur lors de cet événement.

Cependant, la présidente a souligné les défis auxquels fait face le pagne kôkô dunda, notamment la contrefaçon.

Elle a annoncé que la FENAKOD, avec l’appui de la brigade de lutte contre la fraude, intensifiera ses actions pour éradiquer ce fléau.

« Après trois années de sensibilisation, le temps est venu de passer à la répression. Dès janvier 2025, la FENAKOD, en collaboration avec la brigade, traquera les auteurs de cette pratique nuisible au développement du kôkô dunda », a déclaré Mme Sanon avec fermeté.

La présidente a également rappelé que le kôkô dunda, avec ses 400 motifs, est l’un des cinq produits phares protégés par la propriété intellectuelle grâce à une labellisation.

Agence d’information du Burkina
KF/ata

FESPACO 2025 : Le comité d’organisation dévoile officiellement le visuel de la biennale

FESPACO 2025 : Le comité d’organisation dévoile officiellement le visuel de la biennale

Ouagadougou, 3 déc. 2024 (AIB)-Le comité d’organisation de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a dévoilé, mardi, le visuel officiel de la biennale, prévue du 22 février au 1er mars 2025.

C’est « une femme africaine, fière, décomplexée, avec une mosaïque de tissus africains qui traduit la notion des identités culturelles », que donne à voir ce visuel, a expliqué son concepteur, Gidéon Vink.

À l’en croire, le tissu, tout comme le cinéma, la danse ou le théâtre, où chaque couleur et chaque motif renvoient aux régions d’Afrique, exprime une richesse culturelle. On peut y voir « le Koko donda » du Burkina Faso, « le beau gala » du Mali, entre autres.

Pour M. Vink, cette femme cachée derrière le mur FESPACO illustre bien l’image du cinéma, où se mêlent le visible et l’invisible.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

FESPACO 2025 : Le comité d’organisation prêt à plus de 75 % à J-81

Burkina-Cinéma-FESPACO-Organisation

FESPACO 2025 : Le comité d’organisation prêt à plus de 75 % à J-81

Ouagadougou, 3 déc. 2024 (AIB)- Le comité d’organisation de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a affirmé mardi être prêt à plus de 75 % pour l’organisation, à un peu plus de quatre-vingts jours de l’ouverture de l’événement.

« À J-81, nous sommes techniquement prêts à plus de 75 % pour l’organisation de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) », a déclaré le directeur général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo.

M. Sawadogo s’exprimait ce mardi 3 décembre 2024 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de dévoilement du visuel officiel de la biennale du cinéma et de la télévision africains, prévue du 22 février au 1er mars 2025, sous le thème « Cinémas d’Afrique et identité culturelle ».

« Je pourrais même dire que nous frôlons les 80 %, mais la sélection et la recherche de partenaires continuent. Les salles ont été ciblées, les membres des jurys ont confirmé leur présence, les lettres d’invitation sont en cours d’envoi et nous sommes très enthousiastes quant au déroulement des préparatifs de l’événement », a fait savoir le directeur général.

À l’en croire, à ce jour, 1 351 films ont été reçus, 9 sites de projection retenus et de nombreuses demandes d’accréditation enregistrées, provenant non seulement de personnalités du cinéma, de la culture et des médias, mais aussi de personnes souhaitant participer à cette fête du cinéma africain.

Selon Moussa Alex Sawadogo, les innovations de cette édition incluent l’institution du Prix du président Thomas Sankara pour le panafricanisme, le Prix du public décerné par la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et une exposition dédiée aux personnalités inspirantes du cinéma africain.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Les populations de Diapaga invitées à plus de patriotisme

Burkina-Tapoa-Diapaga-Civisme-Montée-Couleurs

Les populations de Diapaga invitées à plus de patriotisme

Diapaga, 4 nov. 2024 (AIB)-Les populations de Diapaga dans la province de la Tapoa à l’est du Burkina ont été invitées mercredi à plus de patriotisme, à la faveur de la traditionnelle montée des couleurs qui a lieu au haut-commissariat de ladite localité sous l’égide du haut-commissaire Réné Karambiri, a constaté l’AIB sur place.

Cette montée des couleurs a eu lieu en présence des autorités provinciales, des Forces armées nationales (FAN), des Forces de sécurité intérieure (FSI), des Forces vives de la province et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Prise d’armes, montée des couleurs, adresse du haut-commissaire à la population, ont constitué les temps forts de cette cérémonie solennelle qui une fois de plus, à aiguiser la fibre patriotique des Topoalais.

Après les formalités de respect à l’endroit de tous ceux qui ont fait le déplacement du haut-commissariat ce mercredi 4 novembre 2024 pour communier avec les autorités provinciales, Réné Karambiri a invité les populations à plus de patriotisme et au respect des symboles de l’Etat.

« Votre présence en ces lieux aujourd’hui témoigne de l’intérêt que vous accordez à la patrie et surtout la fierté d’appartenir au pays des hommes intègres » a-t-il dit.

« Aux FDS et aux VDP je ne doute pas un seul instant de la hauteur de vue qui vous a toujours aminé lorsqu’il s’agit de questions relatives à la sécurité des personnes et des biens. Votre courage, votre bravoure auxquelles s’ajoute votre professionnalisme font que la Tapoa reste toujours débout malgré les multiples tentatives de déstabilisation des adeptes de la violence. Je vous exhorte à continué dans ce sens jusqu’à la victoire finale du bien sur le mal ».

Aux populations de Diapaga, Réné Karambiri les a exhortés à plus de vigilance et à dénoncer tout cas suspect pouvant troubler la quiétude des populations. Il les a invités à s’engager aux côtés des FDS et VDP dans cette guerre qui nous est imposée pour la survie de la nation. La cohésion sociale, le vivre ensemble, l’acceptation de l’autre malgré la différence, sont les ciments d’une société harmonieuse prospère digne et souveraine.

« J’invite donc chacun à faire de ces valeurs, un réflexe de tous les jours » a-t-il conclu.

Rendez-vous a été pris pour la prochaine montée des couleurs le premier mardi de janvier 2025.
Agence d’information du Burkina
LKB/AS/ATA

Faso Dan Fani: Une association sensibilise les Gaoualais sur l’utilisation du fil local

Faso Dan Fani: Une association sensibilise les Gaoualais sur l’utilisation du fil local

Gaoua, (AIB)-L’Association Éduquer pour Développer – Éveil de Conscience (EDEC-Burkina/Afrique) a organisé, les 29 et 30 novembre 2024, à Gaoua, une campagne de sensibilisation sur la promotion du fil local. L’objectif était de promouvoir le Faso Dan Fani, le tissu traditionnel du pays, et de réduire la dépendance aux fils et pagnes importés.

L’Association Éduquer pour Développer – Éveil de Conscience (EDEC-Burkina/Afrique) a fait de la promotion du Faso Dan Fani son cheval de bataille. C’est dans cette optique qu’elle a organisé, les 29 et 30 novembre 2024, à Gaoua, une campagne de sensibilisation sur la promotion du fil local.

La cérémonie d’ouverture, présidée par Robert Zoungrana, secrétaire général de la région du Sud-Ouest, a rassemblé des autorités locales, des tisseuses et des commerçants.

Robert Zoungrana a rappelé l’importance de soutenir la production locale, notamment dans le secteur textile, pour renforcer la souveraineté économique du Burkina Faso.

« Nous sommes engagés dans une dynamique de reconquête de notre souveraineté, et cela passe par des actions concrètes comme celles d’EDEC », a-t-il ajouté. Selon lui, l’utilisation du fil local pour la confection du Faso Dan Fani est essentielle pour soutenir l’économie nationale et préserver l’identité culturelle du pays.

« Promouvoir le Faso Dan Fani, c’est promouvoir notre identité nationale et soutenir notre économie », a fait savoir le représentant du gouverneur.

Abdoulaye Koanda, président de l’association EDEC-Burkina/Afrique, a souligné que l’usine FILSAH, spécialisée dans la production de fil de coton, possède les capacités nécessaires pour répondre aux besoins du marché local.

Il a également insisté sur l’importance de privilégier le fil local pour réduire les importations et stimuler l’économie nationale.

« EDEC est présent à Gaoua pour partager son expérience et promouvoir l’utilisation du fil local afin qu’un fil étranger ne vienne plus habiller les Burkinabè. Avec FILSAH, notre usine nationale de production de fil de coton, nous avons les capacités nécessaires pour répondre à la demande », a-t-il laissé entendre.

Mariam Poda, présidente de l’Union des Tisseuses du Sud-Ouest, a exprimé les préoccupations des artisans concernant la qualité et la disponibilité du fil.

Elle a demandé à FILSAH d’améliorer la qualité du fil, de le teindre et de garantir une meilleure distribution pour faciliter le travail des tisseuses.

Agence d’information du Burkina

BJMT/ata

Le procès du détournement des 3 milliards, et la souscription à l’assurance maladie universelle, traités par les quotidiens 

Burkina-Presse-Revue

Le procès du détournement des 3 milliards, et la souscription à l’assurance maladie universelle, traités par les quotidiens

Ouagadougou, 04 dec. 2024(AIB)-Les parutions de ce mercredi font écho du procès du détournement des 3 milliards F CFA et de la souscription à l’assurance maladie universelle.

« Souscription à l’assurance maladie universelle : le Premier ministre donne l’exemple », titre à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal indique que le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla a désormais un numéro d’immatriculation à l’Assurance maladie universelle (AMU).

Selon le chef du gouvernement c’est un minimum qui va aider ceux qui vont souscrire à se prendre en charge en cas de maladie, rapporte le confrère.

A propos, le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga précise que selon le premier responsable de la structure, Soumaila Gansonré, les travailleurs du secteur formel se verront prélever mensuellement 5% de leur salaire brut à raison de 2,5% pour les travailleurs et de 2,5% pour les employeurs.

Dans un autre registre évoque procès du détournement des 3 milliards F CFA au ministère en charge de l’action Humanitaire.

Sidwaya que rapporte que le tribunal a ordonné le principal prévenu, Amidou Tiégnan de s’attacher des services d’autre avocat après que ses conseils l’ont l’abandonné.

Pour le quotidien d’Etat, les raisons qui ont conduisent les avocats de M. Tiégnan à se déporter sont consécutives à l’exception d’inconstitutionnalité soulevé à l’audience.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina, souligne que Amidou Tiégnan a lui-même a demandé deux à trois semaines pour s’attacher les services d’un autre avocat mais s’est buté à un renvoi ferme du dossier au 9 décembre 2024 à 9h.A

Agence d’information du Burkina

YK/yos/ata

La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo remporte le Prix RSF du journalisme d’investigation africain-Mohamed Maïga

La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo remporte le Prix RSF du journalisme d’investigation africain-Mohamed Maïga

Ouagadougou, 3 déc. 2024(AIB)-La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo (Sidwaya) a reçu mardi à Washington,  le 32e Prix du journalisme d’investigation africain-Mohamed Maïga, du nom du regretté journaliste malien qui avait mis sa plume au service de la Révolution sankariste jusqu’à son décès le 1er janvier 1984 à Ouagadougou, dans des circonstances non encore élucidées.

« C’est avec un immense plaisir et un grand honneur que j’accepte ce trophée. J’espère incarner les valeurs de Mohamed Maïga et poursuivre son combat en donnant de la voix aux sans-voix et en amplifiant les cris de détresse des femmes meurtries par le terrorisme », a déclaré avec émotion lors de la remise de son prix, Mariam Ouédraogo.

«Ce prix, en plus d’honorer la mémoire de Mohamed Maïga, encourage les journalistes africains à poursuivre un travail d’investigation rigoureux sur des enjeux essentiels pour le continent », a-telle ajouté.

Elle a rendu un vibrant hommage « à toutes les femmes et filles utilisées comme armes de guerre dans les conflits au Sahel et ailleurs dans le monde. »

Dans la guerre qui secoue le Burkina Faso depuis une dizaine d’années, Mariam Ouédraogo a mis en lumière dans plusieurs reportages, les femmes maltraitées et violées par les terroristes puis rejetées par leurs proches avec les bébés de leurs bourreaux.

Le prix, décerné par l’Association Mohamed Maïga en collaboration avec Reporters sans frontières (RSF), récompense « le travail exemplaire d’un journaliste d’investigation africain, œuvrant sur des thématiques chères à Mohamed Maïga, notamment les droits humains, l’environnement, l’éducation et le droit à l’information. »

Reporter au quotidien d’État burkinabè Sidwaya, Mariam Ouédraogo a remporté ce prestigieux trophée lors de la 32e édition des Prix RSF.

Seule femme nominée dans cette catégorie, elle a surpassé des journalistes de renom tels que David Dembélé (Mali), Stephen Nartey (Ghana), Noël Konan (Côte d’Ivoire) et Bakare Majeed (Nigeria). Sa distinction couronne l’ensemble de ses enquêtes sur les violences sexuelles liées au terrorisme.

Connue pour son engagement envers les personnes vulnérables, notamment celles affectées par la crise sécuritaire, Mariam Ouédraogo met en lumière les souffrances des femmes, des enfants et des communautés marginalisées.

Avec cette distinction, Mariam Ouédraogo totalise désormais 21 prix nationaux et internationaux.

En 2023, elle était devenue l’une des rares Africaines à recevoir le prestigieux Knight International Journalism Award aux États-Unis, présenté par le Centre international pour les journalistes (ICFJ).

Ce prix reconnaît un journalisme exceptionnel ayant un impact significatif. En 2022, elle avait également été la première femme africaine à remporter le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.

Au Burkina Faso, Mariam Ouédraogo a obtenu le Prix anti-corruption du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) en 2019, ainsi que le Prix Galian de la meilleure enquête en 2020.

En 2023, elle a remporté, pour la troisième fois consécutive, le Prix Marie-Soleil-Frère de la meilleure journaliste burkinabè.

La 32e édition des Prix RSF pour la liberté de la presse comprend cinq distinctions majeures : le Prix du courage, le Prix de l’impact, le Prix de l’indépendance, le Prix de la photo Lucas Dolega – SAIF et, depuis 2023, le Prix du journalisme d’investigation africain – Mohamed Maïga.

Dix-huit journalistes et groupes de journalistes, deux médias et cinq photojournalistes issus de 22 pays ont été mis à l’honneur cette année pour leur contribution exceptionnelle à la défense de la liberté de la presse.

Les travaux du jury ont été dirigés par Pierre Haski, président de RSF et chroniqueur français.

Parmi les membres figuraient des personnalités reconnues comme Rana Ayyub, journaliste indienne au Washington Post, Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde, Mazen Darwish, avocat syrien et défenseur de la liberté d’expression, ou encore Frederik Obermaier (DER SPIEGEL) et Patrick Chauvel, reporter de guerre renommé.

Karine Pierre, lauréate 2023 du Prix Photo Lucas Dolega, et Sadibou Marong, responsable du bureau Afrique de RSF, ont également contribué aux délibérations pour cette nouvelle catégorie dédiée au journalisme d’investigation africain.

Agence d’information du Burkina

ATA/as

 

Dernières publications