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Balé : L’association Seindiri célèbre la fête coutumières « Tiimbè » à Yaho

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Balé : L’association Seindiri célèbre la fête coutumières « Tiimbè » à Yaho

Boromo, 28 déc. 2024 (AIB) – L’association Seindira de Yaho a célébré la fête coutumière dénommée « Tiimbé » du village de Yaho sur le thème : « Contribution de la culture traditionnelle à l’unité à la paix et à l’autosuffisance alimentaire », le samedi 28 décembre 2024. Les festivités ont été marqué par la promotion des valeurs culturelles de la danse du Keremou, du Baka, du Foro et du Laboureur et une compétition cycliste.

La population du village de Yaho a célébré dans une ferveur populaire la fin de la fête coutumière du village. Cette initiative qui se veut un retour aux valeurs coutumières et religieuses est de l’association des jeunes du village appelée Seindira, indique son président Maxim Tuina.

De l’avis du représentant des autorités coutumières du village de Yaho, Christophe Tuina, le « Tiimbé » est la fête la plus importante du village. Elle retrace la mise en feu de la vaste clairière qui séparait le quartier Tiézan et Tamani et un pan important de l’histoire de la fondation du village de Yaho.

Pour les anciens, le Tiimbè a un caractère sacré et festif. La cérémonie annuelle de mise à feu de la clairière suivait des rituelles qui se déroulaient pendant plusieurs jours avec des festivités de danses, de célébrations de fiançailles, la lutte traditionnelle et le partage de mets locaux spéciaux à la fin du mois de novembre.

Le dernier jour de la cérémonie était des moments de réjouissance où des danses spécifiques aux jeunes filles de Yaho, les hommes et les laboureurs rassemblaient la population dans l’espace de la clairière.
Cependant depuis quelques années, les festivités du « Tiimbè »ne sont plus célébrées pour plusieurs raisons. C’est ce retour aux valeurs fondamentales du village que veut promouvoir l’association Seindiri le « Tiimbè » avec l’accord des chefs coutumiers et les autorités administratives locales.

Pour y parvenir, les chefs coutumiers ont plaidé auprès des autorités administratives pour que la date du 30 novembre de chaque année soit retenue comme celle de la célébration des festivités marquant la fin du Tiimbé.

Selon le président de l’association Seindira, Maxim Tuina, le « Tiimbé » doit être transmis de génération en génération afin de sauvegarder les valeurs sacrées des rites, des pratiques culturelles authentiques pour la cohésion, la paix, la prospérité et la sécurité au village comme aux temps de leurs aïeuls.
Aussi, c’est l’occasion de faire connaitre l’histoire de la fondation à travers l’unification des quartiers autrefois séparés par la clairière, a-t-il ajouté.

Les autorités administratives présentes à la cérémonie ont félicité l’initiative de l’association Seindira qui a permis l’organisation effective des festivités de la tradition culturelle du « Tiimbè ».
Pour le préfet président de la délégation spéciale de Yaho, Ousmane Zizien, cette cérémonie revêt une signification profonde dans la mesure où elle réunit l’ensemble des fils et des filles de Yaho.

L’autorité a également salué la pertinence du thème, qui de son avis, s’inscrit en droite ligne avec la vision des plus hautes autorités dans la recherche de la tolérance, la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Le préfet a également dit l’engagement des autorités administratives à accompagner les populations pour la promotion des valeurs coutumières et traditionnelles.
Agence d’Information du Burkina

OM/dnk/ata

Burkina : Des anciens étudiants de l’Université de Ouagadougou se retrouvent pour renforcer leurs liens de solidarité

Burkina : Des anciens étudiants de l’Université de Ouagadougou se retrouvent pour renforcer leurs liens de solidarité

 

Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – Les anciens étudiants des promotions 1990 à 2000 de l’Université de Ouagadougou, aujourd’hui Université Joseph Ki-Zerbo, se sont retrouvés ce samedi pour célébrer la troisième édition de leurs retrouvailles. L’objectif est de renforcer les liens d’amitié, de solidarité et de transmettre des valeurs de fraternité et de cohésion sociale aux jeunes générations.

« Le groupe A12 (Academic Twelves) est né d’un besoin de socialisation. L’université nous a appris à bâtir des relations fortes, et nous voulons prolonger cet esprit d’entraide et de cohésion dans la vie active », a déclaré Amadou Drabo, président du comité d’organisation (PCO) de cette édition.

Selon M. Drabo, cette rencontre est une occasion unique de rassembler les anciens étudiants autour d’un moment de convivialité, de partage et de solidarité, afin de promouvoir le vivre-ensemble.

Le PCO s’exprimait samedi à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, à l’occasion de cette journée festive.

Il a précisé que plusieurs activités figuraient au programme, notamment des séances sportives pour renforcer les liens, un repas symbolique au restaurant universitaire pour raviver les souvenirs, des jeux de société, ainsi que des témoignages.

Amadou Drabo a également souligné que cette promotion, qualifiée de « bénie », regroupe plus de 2 000 anciens étudiants évoluant dans divers secteurs tels que l’administration publique, l’entrepreneuriat, les transports et les institutions internationales.

Le représentant du patron de la cérémonie, Bernard Zouma, vice-président chargé des enseignements et des innovations de l’Université Joseph Ki-Zerbo, a exprimé sa joie de voir les anciens étudiants revenir sur les lieux après une trentaine d’années.

« Ces retrouvailles montrent que la solidarité est un pilier essentiel, non seulement à l’université, mais aussi dans la vie active. Cette édition permet de consolider l’esprit d’amitié et de solidarité, tout en célébrant les 50 ans d’existence de l’Université Joseph Ki-Zerbo », a-t-il affirmé.

Ludovic Bakiono, initiateur des retrouvailles et ancien étudiant, a également insisté sur les valeurs d’unité et de travail inculquées par l’université à leur époque.

« Nous étions une génération d’étudiants solidaires et croyants. Aujourd’hui, nous voulons transmettre cet exemple à la jeunesse. Nous souhaitons que les jeunes étudiants comprennent que seul, on progresse, mais ensemble, on avance plus vite », a-t-il déclaré.

Il convient de noter que cette troisième édition des retrouvailles des anciens étudiants a été placée sous le patronage du Pr Pam Zahonogo, président de l’Université Thomas Sankara, et sous le parrainage du gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga.

Agence d’Information du Burkina
OS/NO/ATA

Eliminatoires CHAN 2025 : le Burkina Faso qualifié au dépend de la Côte d’Ivoire

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Eliminatoires CHAN 2025 : le Burkina Faso qualifié au dépend de la Côte d’Ivoire

Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – Les Etalons A’ du Burkina Faso se sont qualifiés samedi soir pour les phases finales du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2025 de football, après leur victoire aux tirs au but devant les Eléphants A’ de la Côte d’Ivoire. Match aller : 2-0 pour la Côte d’Ivoire.

Les Etalons A’ ont vite assiégé le camp des Ivoiriens pour essayer de rattraper leur retard. Aboubacar Traoré a donc montré la voie à suivre en ouvrant le score dès la 30e minute de jeu. Les deux équipes sont allées à la pause sur cette avance des locaux burkinabè.

A la reprise l’équipe burkinabè est plus que décidé à en découdre avec les Eléphants locaux. Dans une bonne combinaison de l’attaque burkinabè Franck Alain Kanté va doubler la mise pour le Burkina Faso. Les poulains de Issa Balboné tiendront le coup malgré la fatigue jusqu’au coup de sifflet final.

C’est à l’issue des épreuves des tirs au but que le Burkina Faso se montrera plus adroit que son adversaire avec 4 tirs réussis contre 2 pour la Côte d’Ivoire. C’est la Côte d’Ivoire qui avait barré la route au Burkina Faso au dernier CHAN.

Le CHAN 2025 se disputera du 1er au 25 février en Ouganda, Kenya et Tanzanie.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Effort de paix : L’Association Comin Yanga Notre Commune mobilise plus de 6 millions en 2024

Effort de paix : L’Association Comin Yanga Notre Commune mobilise plus de 6 millions en 2024

Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – Le président du bureau exécutif de l’Association Comin Yanga Notre Commune (ACYNCO), Nacirou Idani, a annoncé samedi que l’association a mobilisé 6 millions 15 mille FCFA en 2024 pour soutenir les actions de reconquête du territoire national.

« Nous avons remis des motos, du matériel d’information, du carburant et la somme d’un million de FCFA aux forces combattantes de la commune, des vivres aux personnes déplacées internes et contribué à hauteur de 500 mille FCFA au Fonds de soutien patriotique », a déclaré Nacirou Idani.

M. Idani s’exprimait samedi 28 décembre à Ouagadougou, lors d’une rencontre consacrée au bilan des activités de l’association dont il est le président.

Selon lui, la commune de Comin Yanga, située dans la province du Koulpélogo, région du Centre-Est, est l’une des communes du Burkina Faso confrontées à des défis sécuritaires majeurs.

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, les filles et fils de la commune se sont mobilisés pour apporter leur contribution à l’élan de restauration de la paix et pour soutenir les populations victimes de l’insécurité.

Réitérant leur soutien indéfectible au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, les populations de Comin Yanga ont sollicité l’implantation d’un détachement militaire et le lancement d’une opération spéciale dans leur commune.

« Nous sommes également prêts à renforcer les effectifs des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de défendre notre territoire », a ajouté le représentant de l’association, tout en invitant les populations à dénoncer les pratiques nuisibles à la commune et à œuvrer pour son développement.

L’ACYNCO est une association apolitique, laïque et à but non lucratif, reconnue officiellement le 28 septembre 2024. Elle regroupe les populations et les ressortissants de la commune de Comin Yanga.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Soutien à la Transition: Burkina Remparts remobilise à Nagréongo

Soutien à la Transition: Burkina Remparts remobilise à Nagréongo

Nagreongo, 28 déc. 2024(AIB)-Le mouvement « Burkina Remparts » a réaffirmé, samedi, son soutien au Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, lors d’un meeting à Nagréongo, dans le Plateau central.

Les partisans de la fédération des associations « Burkina Remparts » se sont réunis à Nagréongo ce samedi, au cours d’un meeting, pour renouveler leur appui au gouvernement de la Transition.

La foule, acquise à la cause des dirigeants de l’AES, a scandé avec ferveur : « Vive le Capitaine Traoré », « Vive le Général Goïta », « Vive le Général Tiani ».

Elle a également exprimé son adhésion aux actions du Chef de l’État à travers des pancartes arborant des messages tels que : « Avec le Capitaine Traoré, nous irons de l’avant », « Soutien indéfectible à la Transition », « Notre souveraineté est non négociable ».

« Le 24 décembre dernier, les populations du Burkina ont constaté que le président du Faso a remis du matériel lourd composé de chars, de tanks, de porte-chars et de citernes pour l’armée nationale. C’est à cette occasion que la population de Nagréongo est sortie pour exprimer sa joie et soutenir le président dans cette initiative », a expliqué le coordonnateur national de la fédération des associations « Burkina Remparts », Omar Michel Kolia.

Il a ajouté que cette manifestation visait également à féliciter le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour ses nombreuses initiatives en faveur des populations.

Lors du meeting de Nagréongo, les responsables de « Burkina Remparts » ont installé le comité communal de veille citoyenne, remis la photo officielle du Chef de l’État et décerné des attestations de reconnaissance à des jeunes de la localité.

Omar Michel Kolia les a exhortés à « veiller jour et nuit pour accompagner le Capitaine Traoré, qui est de leur génération ». Il a également souligné : « Nous allons laisser la latitude à Ibrahim Traoré de conduire et de guider ce peuple. D’ici 3 à 5 ans, ils verront la différence. »

De leur côté, les jeunes de Nagréongo ont réitéré leur soutien indéfectible aux autorités de la Transition. Ils ont salué les efforts du Capitaine Ibrahim Traoré et des Forces combattantes, qui ont permis le retour des déplacés internes dans leurs localités d’origine.
Agence d’information du Burkina
DS/ata

Tuy: Des journées promotionnelles pour faire connaître la centaine de coopératives promouvant les PFNL

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Tuy: Des journées promotionnelles pour faire connaître la centaine de coopératives promouvant les PFNL

Houndé, le 28 déc. 2024 (AIB)-Le Secrétaire général (SG) de la région des Hauts-Bassins, Abraham Y. Somdo, a procédé, vendredi 27 décembre 2024, à Houndé, à l’ouverture de la 1ʳᵉ édition des Journées promotionnelles des produits forestiers non ligneux (JPPFNL) du Tuy.

L’ouverture de cette première édition a eu lieu au Centre populaire des loisirs (CPL) de Houndé, en présence de la directrice générale de la promotion et de la valorisation des produits forestiers non ligneux, Gertrude Coulibaly/Yaméogo, représentant le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, du Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Y. Somdo, représentant le Gouverneur de la région, ainsi que des autorités provinciales et communales et des acteurs de la filière des produits forestiers non ligneux.

Selon le directeur provincial en charge de l’environnement du Tuy, Paulin Bationo, également président du comité d’organisation, l’idée de ces journées est partie du constat qu’une centaine de sociétés coopératives travaillent dans la valorisation des produits forestiers non ligneux dans la province du Tuy, mais que ces dernières restent méconnues des populations.

« Nous avons estimé qu’il fallait créer un cadre pour, non seulement, faire connaître ces acteurs, mais aussi montrer à la population que nous avons des richesses dans nos forêts, que nous pouvons exploiter pour consolider notre résilience dans une situation socio-économique très difficile », a-t-il expliqué.

Il a précisé que ces journées se veulent un cadre d’échange, de partage et de collaboration pour renforcer les filières des produits forestiers non ligneux et leur intégration dans l’économie locale.

Le directeur général de la mine Houndé Gold Operation (HGO), Adama Savadogo, parrain de la cérémonie, a souligné : « Qui parle de produits forestiers non ligneux parle de manière holistique des questions de développement durable. » Et d’ajouter : « Il était donc naturel pour nous, dans nos principes de développement durable, de soutenir cette activité. »

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Y. Somdo, a salué l’initiative de ces journées. Il a souligné que le développement des produits forestiers non ligneux nécessite une approche concertée et inclusive, impliquant tous les acteurs de la chaîne de valeur.

« J’encourage vivement les acteurs de la filière à renforcer leur collaboration, car il s’agit d’une action concertée non seulement dans la promotion, mais aussi dans l’exploitation des produits forestiers non ligneux », a-t-il indiqué.

La 1ʳᵉ édition des Journées promotionnelles des produits forestiers non ligneux du Tuy se déroule du 27 au 29 décembre 2024 sous le thème : « Rôle et place des produits forestiers non ligneux dans la construction d’une économie locale plus résiliente ».

Pendant ces 72 heures, les visiteurs auront droit à une exposition-vente des produits forestiers non ligneux dans une cinquantaine de stands sur le site du CPL, à un panel sur le thème de l’édition, ainsi qu’à une journée dédiée aux mets locaux et à la parenté à plaisanterie.

Agence d’information du Burkina (AIB)
BEB (AIB-Tuy)

Le ministre Gilbert Ouédraogo à Bamako pour le lancement de la Web TV de la Confédération des États du Sahel (AES)

Le ministre Gilbert Ouédraogo à Bamako pour le lancement de la Web TV de la Confédération des États du Sahel (AES)

Bamako, 29 déc. 2024 (AMAP/AIB)-Le ministre burkinabè de la Communication, des Arts, de la Culture et du Tourisme, Gilbert Pingwendé Ouédraogo, est arrivé, samedi, à Bamako, pour participer au lancement officiel de la Web TV de la Confédération des États du Sahel (AES), dimanche, dans la capitale malienne.

M. Ouédraogo, ses homologues du Niger et du Mali donneront le top départ de cette télévision numérique chargée « de transmettre des informations fiables et instantanées ainsi que des messages de sensibilisation. »

Les ministres en charge de la Communication de l’AES adopteront aussi la charte graphique de la Confédération, les termes de référence des futures stations TV et radio de l’AES.

Le lancement de la plateforme numérique de l’AES (Web TV et site internet) a été précédé des travaux d’un atelier, dans ce sens, ouvert par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, avec à ses côtés le directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), Atéridar Galip Somé et de Saidou Daoura, Conseiller technique du président du Conseil national de salut public (CNSP) du Niger.

En marge de ces travaux, les médias publics des pays de l’AES ont signé un Mémorandum d’entente (MOU) pour renforcer le partenariat et la collaboration dans le domaine de l’audiovisuel.

Le document relatif à la création des chaînes télé et radio de l’AES que les experts ont finalisé sera présenté aux ministres en charge de la Communication de l’AES. Trois projets de charte graphique de l’AES leur seront soumis pour retenir une proposition à l’intention des chefs d’Etat.
AIB avec Agence malienne de presse et de publicité
MD/MD (AMAP)

Déclaration de politique générale du Premier ministre : des citoyens de Batiédonnent leurs points de vue

Déclaration de politique générale du Premier ministre : des citoyens de Batiédonnent leurs points de vue

Batié, samedi 28 décembre (AIB) – Des citoyens ont exprimé leurs points de vue sur l’intervention du Premier ministre Jean Emmanuel Rimtalba Ouédraogo devant l’Assemblée législative de Transition, hier 27 décembre, concernant sa déclaration de politique générale.

Daouda Sankara a déclaré :
« J’ai apprécié sa déclaration de politique générale, notamment sur les secteurs évoqués tels que la santé, l’éducation, l’action humanitaire, la sécurité et l’agriculture. Mais ce qui m’a le plus touché, c’est lorsqu’il a abordé la question de trouver un statut pour la chefferie traditionnelle et coutumière. Trouver un statut pour la chefferie traditionnelle et coutumière résoudrait de nombreux problèmes, notamment liés à la politique politicienne et à la réconciliation. »

Ilboudo Saada, agriculteur, a pour sa part réagi :
« Ce qui m’a le plus marqué dans la déclaration de politique générale du Premier ministre, c’est sa vision pour le secteur de l’agriculture. Doter les agriculteurs d’intrants serait vraiment salutaire et bienvenue, surtout avec la fourniture de 500 000 tonnes d’engrais, du matériel agricole et également de nouvelles technologies pour une production plus large. »

Agence d’information du Burkina (AIB)
HO/ata

Commune de Laye : 1050 nouvelles parcelles nécessaires pour satisfaire les besoins

BURKINA- KOURWEOGO-URBANISATION COMMUNALE-FONCIER

Commune de Laye : 1050 nouvelles parcelles nécessaires pour satisfaire les besoins

Boussé, (AIB)-Le président de délégation spéciale de la commune de Laye, Seydou Millogo, a présenté, le jeudi 26 décembre 2024 à Laye, les conclusions des travaux de la commission ad’hoc d’apurement du passif foncier qui estime 1050 nouvelles parcelles afin  de satisfaire les obligations de compensations.

La commission ad’hoc d’apurement du passif foncier a estimé jeudi 26 décembre 2024 à Laye,  lors des conclusions de ses travaux, le besoin de 1050 nouvelles parcelles  afin  de satisfaire les obligations de compensations.

Pour cela, elle a préconisé un autre lotissement pour faire face à la fois à la forte demande de terres urbaines, mais également en vue de réduire la spéculation foncière dans la localité.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Laye, Seydou Millogo, a indiqué, que la  commission ad’hoc d’apurement du passif foncier a été mis en place en avril 2024 dans le but faire l’état des lieux des litiges et réclamations liés à l’opération d’attribution des parcelles, suite au lotissement de 1999 dans la commune de Laye.

De cette présentation, il ressort que la commission a pu examiner au totale 315 dossiers.

Elle a effectué des sorties de vérification sur le terrain, procédé à l’audition de plaignants ou de mise en cause entre autres.

Pendant ses travaux, la commission a bénéficié du soutien d’un collège de personnes de ressources, ce qui a permis de  relevé des faits portant notamment sur des cas double attributions, de parcelles comportant des tombes ou de sites sacrés.

Outre ses cas, la commission a eu connaissance de situations d’occupation anarchique ou illégales de parcelles, d’inhumation post attribution sur des parcelles privés, de parcelles non attribuées, la discordance entre les PV d’attributions de la mairie et le registre du service des domaines de Boussé.

En vue de résorber de manière définitive et durable cette crise du foncier urbain à Laye, les commissionnaires ont fait des recommandations.

De celles-ci, on peut retenir, la création d’un cimetière municipale, la transformation des parcelles contenants des sites sacrés en espace vert, l’exhumation de sépultures, mais aussi la délocalisation de certaines parcelles situées en zone commerciale et des confirmations d’attribution.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Laye, a noter à la fin de sa communication que la vulgarisation de ce rapport vise à recueillir l’adhésion de tous les acteurs pour la suite à donner à ces recommandations.

Il a invité pour cela l’ensemble des composantes de la commune à s’engager pour l’aboutissement heureux du processus.

Les participants ont salué le travail de la commission qui pour eux trace des sillons d’espoir pour la résolution de cette situation qui dure depuis plus dizaines d’années.

Pour le professeur, Seydou Kaboré et attributaire, aucune œuvre humaine n’est parfaite.

Il a estimé toutefois que la mise œuvre consensuelle des pistes proposés par la commission peuvent concourir au règlement de ces  contentieux.

La leader associatif, Konkobo Juliette Nana, a pour sa part salué les autorités administratives et coutumières pour leur implication dans la bonne marche des travaux de la commission.

Elle a dit fonder l’espoir que la prise en compte des préoccupations exprimées par les et les autres, va permettre de consolider la cohésion sociale dans la commune.

Soumaida Derra, notable à la cour a prôné l’entente, le pardon, la tolérance et le respect mutuel entre les différents acteurs  dans l’intérêt des populations et partant, du  développement harmonieux de la commune.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

 

Banwa : Un agriculteur expérimente la culture du blé

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Banwa : Un agriculteur expérimente la culture du blé

Solenzo, 28 Déc. (AIB) – Plusieurs spéculations dont le blé occupent les champs des agriculteurs à Solenzo, en cette période de culture de cultures de contre saison, a constaté samedi l’AIB.

 Ce samedi matin, plusieurs agriculteurs s’affairent dans leurs périmètres, certains repiquant des tomates et des oignons, d’autres procédant aux labours et aux semis.

Parmi ces braves paysans résilients, Michel Coulibaly, a décidé de s’adonner à la culture du blé et de la pomme de terre en plus du jardinage, en cette période de la saison sèche.

« Le président du Faso a montré que chez nous on peut tout faire. C’est pourquoi, j’ai décidé d’essayer le blé sur 1/4 d’hectare. Si c’est rentable, je vais aller à deux hectares », a indiqué M. Coulibaly.

Pour lui, la principale contrainte demeure le problème d’eau.

Dans son champ, le blé comme le riz ont bien poussé.

Selon lui, dans les prochains jours aura lieu l’ensemencement de la pomme de terre.

De son avis, il peut réaliser un bénéfice de l’ordre de 800 mille à 1 million de FCFA par an dans la culture de contre saison.

Il a exhorté la jeunesse à être courageux, ambitieux et travailleur, gage selon lui, du développement de Solenzo et du reste du pays.

Agence d’information du Burkina

SO/dnk/ata

Sourou: Le MPDS invite les Burkinabé à accompagner le Premier ministre.

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Sourou: Le MPDS invite les Burkinabé à accompagner le Premier ministre.

Tougan, 28 déc. 2024 (AIB)-Le président du Mouvement Patriotique pour le Développement du Sourou(MPDS), Isouf Djibo a invité, ce samedi, tous les Burkinabé à soutenir le nouveau Premier ministre Jean Emanuel Ouédraogo.

Après la Déclaration de politique générale du Premier ministre Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo devant l’Assemblée Législative de Transition le vendredi 27, le Président du Mouvement Patriotique pour le Développement du Sourou(MPDS), également membre de la veille citoyenne du Sourou, Issouf Djibo est convaincu de sa capacité à mener le pays à bon port.

Pour Issouf Djibo, son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré ne s’est pas trompé sur le choix de Jean Emanuel Ouédraogo comme chef du gouvernement.

« Je voudrais dire que le choix porté sur sa personne répond à la dynamique de son Excellence le capitaine Ibrahim Traoré » a-t-il dit, avant d’ajouter que le fait que Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo soit un produit pûr du Burkina est un atoux car il travaillera sans aucune pression extérieure.

Selon Issouf Djibo, les huit(08) points abordés par le nouveau Premier ministre Jean Emanuel Ouédraogo dans sa déclaration touchent toutes les attentes du moment des Burkinabé.

« Je pense qu’à travers ces huit(08) points majeurs, il a presque tout touché, donc il y’a certainement de quoi se réjouir » a ajouté Issouf Djibo.

Pour le Président du Mouvement Patriotique pour le Développement du Sourou(MPDS), également membre de la veille citoyenne du Sourou, Issouf Djibo, le premier ministre a su faire, en priorisant les questions sécuritaire et
humanitaire qui constituent les questions brûlantes.

Il a terminé ses propos en félicitant le tout nouveau Premier ministre, Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo pour sa nomination et en lui souhaitant bon vent dans cette mission.
Agence d’information du Burkina

DPG Rimtalba Ouédraogo : Des citoyens de Léo apprécient

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DPG Rimtalba Ouédraogo : Des citoyens de Léo apprécient

Léo, 28 décembre 2024 (AIB)- Le professeur certifié des écoles, Bouma Alfred Nebié, l’infirmier Bruno Baziomo et le directeur de la radio Tampani de Léo, Idrissa Barry ont livré samedi à l’AIB, leurs impressions au lendemain de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Bouma Alfred Nebié, professeur certifié des écoles :

« J’ai suivi avec intérêt la déclaration de politique générale du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Dans cette déclaration, je trouve que les projets et objectifs déclinés sont réalistes et réalisables, avec un peu de bonne volonté et l’accompagnement des Burkinabè. Cependant, je pense qu’il est nécessaire, pour transformer profondément la société et bâtir un État-nation solide, de miser sur l’éducation, en investissant dans les infrastructures et en améliorant les conditions de vie et de travail des enseignants à tous les niveaux. Cette transition a les capacités et les chances de recréer le Burkina Faso. Bonne chance au président Ibrahim Traoré, au Premier ministre et à son gouvernement. Paix au Burkina Faso et aux Burkinabè. »

Bruno Baziomo, infirmier :
« Je tiens non seulement à féliciter le Premier ministre pour sa nomination, mais aussi pour avoir brillamment réussi l’exercice consistant à se présenter devant les députés pour son discours de politique générale. D’une manière générale, je suis satisfait, et ma satisfaction se résume principalement aux huit points que le gouvernement s’est fixés comme objectifs.

Notamment la sécurité, car il serait utopique de parler de développement dans un pays où il n’y a ni sécurité, ni paix, ni quiétude. J’exhorte le peuple burkinabè tout entier à soutenir le jeune Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, un homme plein d’humilité, d’ambition et de clairvoyance, ainsi que son gouvernement, pour une mise en œuvre réussie de ces objectifs. L’objectif est un Burkina libre, prospère, où il fera bon vivre. »

Idrissa Barry, directeur de la radio Tampani de Léo :

« Le Premier ministre m’a personnellement réjoui en rassurant les Burkinabè que plus de 70 % du territoire est sous contrôle. J’ai également été marqué par le point sur la réconciliation. Le Burkina a véritablement besoin d’une réconciliation vraie et sincère entre ses filles et ses fils, sinon toutes les actions de développement seront vouées à l’échec. »

M. Barry a également félicité le gouvernement pour ses efforts constants en faveur de la souveraineté alimentaire, notamment à travers la mise en œuvre de l’offensive agricole. « Vive la réconciliation et vive l’autosuffisance alimentaire ! », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
OAN/ata

Loroum/Sécurité routière : Une caravane pour sensibiliser les populations

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Loroum/Sécurité routière : Une caravane pour sensibiliser les populations

Titao, (AIB)-La police nationale de Titao en collaboration avec l’Association monde rural (AMR) et le projet communautaire de relèvement et de stabilisation pour le Sahel (PCRSS), a effectué, le vendredi 27 décembre 2024 à Titao, des actions de sensibilisation au profit des populations sur la circulation routière à Titao.

Respect du code de la route, explication du sens des panneaux de signalisation, de la courtoisie dans la circulation routière, du respect des priorités dans une intersection, le port du casque, la limitation de vitesse, les occupations anarchiques des emprises de la chaussée, sont autant de messages que les agents de police ont enseigné aux usagers de la circulation routière vendredi 27 décembre 2024 à Titao.

A travers les artères de la ville des jeunes motorisés portant des casques sur la tête ont scandé des messages prodiguant de bons comportements dans la circulation routière.

A chacune des intersections, les agents de police ont expliqué et ont fait des démonstrations sur la conduite à observer.

«C’est un véritable cours de circulation routière qui nous a été dispensé.  Nous avons eu des informations sur les contraventions sur l’occupation anarchique de la voie, les excès de vitesse, les panneaux de signalisation», a indiqué un usager.

Un autre usager a renchéri que la sensibilisation lui a permis de connaître les différents panneaux de signalisation.

«Désormais nous ne circuleront plus au hasard», a-t-il ajouté.

L’activité trouve tout son sens dans le contexte actuel de Titao marqué par un accroissement de la population ces dernières années.

«Avec le déplacement massif des populations, beaucoup de personnes se sont réfugiés à Titao et cela complique l’exacerbation des problèmes de la circulation routière», a expliqué un participant.

Selon lui, il y a le nombre croissant de la population mais la méconnaissance du code de route.

«Ces genres de séances de sensibilisation contribueront à améliorer le respect des règles de la circulation. Beaucoup de gens ont compris la nécessité de respecter les règles de la circulation», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Burkina : une 1re édition du festival tamasheq pour promouvoir la solidarité entre les communautés

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Burkina : une 1re édition du festival tamasheq pour promouvoir la solidarité entre les communautés

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – La première édition du festival de la culture kal-tamasheq (FECTA), a été ouverte vendredi à Ouagadougou pour promouvoir le savoir-faire, les liens de solidarité entre les communautés et transmettre les valeurs culturelles, a constaté l’AIB.

Selon le président du comité d’organisation, Dicko Issoufa Mouzerata, ce festival vise à surmonter les défis du moment.« En ces temps où les défis sociaux et économiques sont nombreux, le Festival Kal-tamasheq se veut également un outil de développement local.

En valorisant nos savoir-faire, en stimulant l’économie créative et en promouvant le dialogue interculturel, nous participons activement à bâtir un avenir meilleur pour nos communautés », a-t-il indiqué.La première édition du festival de la culture kal-Tamatesheq se déroule à Ouagadougou du 27 au 29 décembre 2024 sous le thème : « Promotion de la culture Kal-Tamasheq: Enjeux, défis et perspectives ».

Ce festival, « au-delà de son caractère festif, est un espace de rencontre et de partage. Il est le symbole vivant de notre attachement à la culture Kal-tamasheq, de nos traditions ancestrales et de notre volonté commune de les préserver, tout en les adaptant à un monde en perpétuel changement », ajouté M. Dicko« C’est pourquoi, nous avons organisé ce festival pour rappeler à ceux qui nous assaillent que nous sommes en vie, et prêts à donner notre sang pour notre patrie bien aimée », a fait savoir le promoteur de l’évènement, El Hadj Oufen Ag Tiwara Il a souhaité que le festival renforce les liens et la détermination collective des différentes communautés à surmonter les défis du moment ».

Cet évènement culturel connait la participation des invités venus du Niger, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Des danses, la poésie, la musique, l’artisanat, des mets locaux ont permis de valoriser les multiples facettes culturelles, historiques et l’identité des différentes communautés invitées à cet évènement.Pour cette première édition du festival, les Sonrai sont la communauté invitée d’honneur.Les organisateurs ont également saisi l’occasion pour reconnaitre le mérite des administrateurs qui se sont distingués de par leur travail au Sahel. Ils ont reçu des attestions de reconnaissance, des turbans et du thé, symbole de la culture tamasheq.

Agence d’information du Burkina

DNK/AS

Bam: Le Haut-commissaire invite les confessions religieuses à la coexistance pacifique

Bam: Le Haut-commissaire invite les confessions religieuses à la coexistance pacifique

Kongoussi,25 dec. 2024,(AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Bam Karim Ouédraogo a invité mardi à Kongoussi, les différentes confessions religieuses à mettre en avant la coexistance pacifique.

Les premières autorités du Bam ont participé dans la nuit du 24 à la messe de Noël à l’Eglise Sainte Thérèse de l’enfant Jésus et à l’Eglise central des Assemblées de Dieu de Kongoussi a constaté l’AIB.

Le Haut-commissaire Karim Ouédraogo était assisté par le directeur provincial de la police nationale du Bam le commissaire Kito Yaya Soulama et du commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de Kongoussi Achile Kouraogo. Il a souhaité bonne célébration aux fidèles chrétiens du Bam, tout en les exhortant à prier pour que le Burkina Faso recouvre définitivement la paix.

« Je suis venu souhaiter bonne célébration de Noël à tous les chrétiens du Bam. J’invite tous les fils et filles de la province, qu’ils soient au Bam ou ailleurs, de toujours cultiver l’amour et l’entente entre eux. J’invite également l’ensemble des confessions religieuses de notre province à mettre en avant la coexistance pacifique » a-t-il véhiculé comme message à l’Eglise Catholique et Evangélique.

Le président de la Fédération des Églises et missions évangéliques (FEME) du Bam Pasteur Bruno Kaboré a exprimé sa joie d’acceuillir le Haut-commissaire et sa délégation parmi eux. « C’est une grande joie pour nous d’acceuillir le Haut-commissaire et sa délégation. Pour nous, c’est une considération pour Dieu et pour nous. Et notre prière est que le Seigneur qu’il a honoré puisse l’aider à réussir sa mission » a-t-il réagi.

L’Abbé Pierre Ouédraogo, vicaire à la paroisse de Kongoussi a, au nom des fidèles catholiques , remercié le Haut-commissaire. Pour lui, cette visite est un signe d’encouragement et de reconnaissance de l’administration à l’endroit de l’Eglise catholique. Il a appelé tous les chrétiens à toujours porter le Burkina Faso en prière.

Rappelons que Karim Ouédraogo avait promis à son entrée en fonction le 4 décembre dernier d’être plus proche des populations.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Burkina : une 1re édition du festival tamasheq pour promouvoir la solidarité entre les communautés

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Burkina : une 1re édition du festival tamasheq pour promouvoir la solidarité entre les communautés

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – La première édition du festival de la culture kal-tamasheq (FECTA), a été ouverte vendredi à Ouagadougou pour promouvoir le savoir-faire, les liens de solidarité entre les communautés et transmettre les valeurs culturelles, a constaté l’AIB.

Selon le président du comité d’organisation, Dicko Issoufa Mouzerata, ce festival vise à surmonter les défis du moment.

« En ces temps où les défis sociaux et économiques sont nombreux, le Festival Kal-tamasheq se veut également un outil de développement local. En valorisant nos savoir-faire, en stimulant l’économie créative et en promouvant le dialogue interculturel, nous participons activement à bâtir un avenir meilleur pour nos communautés », a-t-il indiqué.

La première édition du festival de la culture kal-Tamatesheq se déroule à Ouagadougou du 27 au 29 décembre 2024 sous le thème : « Promotion de la culture Kal-Tamasheq: Enjeux, défis et perspectives ».

Ce festival, « au-delà de son caractère festif, est un espace de rencontre et de partage. Il est le symbole vivant de notre attachement à la culture Kal-tamasheq, de nos traditions ancestrales et de notre volonté commune de les préserver, tout en les adaptant à un monde en perpétuel changement », ajouté M. Dicko

« C’est pourquoi, nous avons organisé ce festival pour rappeler à ceux qui nous assaillent que nous sommes en vie, et prêts à donner notre sang pour notre patrie bien aimée », a fait savoir le promoteur de l’évènement, El Hadj Oufen Ag Tiwara

Il a souhaité que le festival renforce les liens et la détermination collective des différentes communautés à surmonter les défis du moment ».

Cet évènement culturel connait la participation des invités venus du Niger, du Mali et de la Côte d’Ivoire.

Des danses, la poésie, la musique, l’artisanat, des mets locaux ont permis de valoriser les multiples facettes culturelles, historiques et l’identité des différentes communautés invitées à cet évènement.

Pour cette première édition du festival, les Sonrai sont la communauté invitée d’honneur.

Les organisateurs ont également saisi l’occasion pour reconnaitre le mérite des administrateurs qui se sont distingués de par leur travail au Sahel. Ils ont reçu des attestions de reconnaissance, des turbans et du thé, symbole de la culture tamasheq.

Agence d’information du Burkina

DNK/AS

Bam : La police nationale invite la population au respect du code de la route pour réduire les accidents de la circulation

Bam : La police nationale invite la population au respect du code de la route pour réduire les accidents de la circulation

Kongoussi, 27 déc. 2024 (AIB) – Le directeur provincial de la police nationale du Bam, le commissaire principal de police Kito Yaya Soulama, a invité mardi la population de Kongoussi à respecter strictement le code de la route afin d’inverser la courbe des accidents de la circulation, trop nombreux dans la commune.

Le commissaire principal Kito Yaya Soulama a révélé que la police nationale du Bam a recensé 57 accidents de la circulation entre le 1er janvier et le 30 novembre 2024. Parmi ces accidents, 11 décès, 62 blessés et 92 dégâts matériels ont été enregistrés.

« Ces chiffres concernent uniquement les accidents constatés par la police. Certains cas ayant fait l’objet d’un règlement à l’amiable n’ont pas été comptabilisés », a-t-il précisé.

Le commissaire Soulama s’exprimait le 24 décembre 2024 lors du dernier cadre de concertation provinciale présidé par le Haut-Commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo.

Selon lui, la majorité des accidents sont liés au comportement humain, bien que des défaillances techniques des véhicules soient également en cause.

Le responsable de la police a insisté sur l’importance du port du casque et du respect strict du code de la route pour réduire ces incidents.

Le Haut-Commissaire du Bam, Karim Ouédraogo, a également rappelé l’importance du port du casque.

Il a instruit les préfets, présidents des délégations spéciales (PDS) du Bam, de publier des communiqués rappelant aux populations qu’à partir de 2025, le port du casque sera obligatoire pour tous les engins acquis à partir de janvier 2024.
Agence d’information du Burkina
AR/ata

Sanguié/CCP : Les populations se réjouissent des investissements dans plusieurs secteurs clés

BURKINA – CENTRE-OUEST – GOUVERNANCE – DÉVELOPPEMENT LOCAL

Sanguié/CCP : Les populations se réjouissent des investissements dans plusieurs secteurs clés

Réo, 27 déc. 2024 (AIB) – La 3ᵉ session ordinaire du Cadre de concertation provincial (CCP) du Sanguié s’est tenue le 18 décembre 2024 pour examiner les investissements des partenaires au développement dans la province.

Plusieurs partenaires au développement, notamment le projet Terre et Paix, la Croix-Rouge avec le projet ACCORD HABITAT III, le projet Biodigesteur et le projet LUXDEV, interviennent dans la province du Sanguié.

Ces projets concentrent leurs actions dans des domaines variés, tels que le foncier rural, l’agropastoralisme, les ressources naturelles, la gestion des conflits, l’accès à la justice et la cohésion sociale.

La Croix-Rouge, par exemple, œuvre dans les techniques de construction d’habitats durables, l’accès à l’eau potable et l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement.

De son côté, le projet Terre et Paix intervient dans l’accès à la justice, la promotion de la cohésion sociale et la gestion des conflits.

Cette session du CCP a été l’occasion de présenter ces projets et de faire le point sur leur état d’avancement.

Par ailleurs, la situation épidémiologique dans la province est restée calme, selon le médecin-chef du district sanitaire de Réo.

Cependant, il a signalé que les deux districts sanitaires (Réo et Ténado) ont connu une à deux semaines d’épidémies de paludisme, qui ont fort heureusement été maîtrisées.

Concernant la campagne humide de l’offensive agro-pastorale, elle s’est distinguée par des initiatives en accord avec la souveraineté alimentaire prônée par la politique gouvernementale.

Pour le Haut-Commissaire du Sanguié, Talari Germaine Ouoba, de telles rencontres sont essentielles pour discuter des préoccupations majeures et s’assurer du bon déroulement des actions de développement.

Face aux retombées positives des interventions des ONG présentes dans la province, le Haut-Commissaire a exprimé sa gratitude pour leur soutien au développement local.

Elle a également salué la Croix-Rouge et le projet Terre et Paix pour leur contribution à la réussite de cette 3ᵉ session du CCP.
Agence d’information du Burkina
FGB/pb/ata

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