Accueil Blog Page 17

Burkina/Fonds de soutien patriotique : Une Camerounaise contribue pour 300 000FCFA

Burkina/Fonds de soutien patriotique : Une Camerounaise contribue pour 300 000FCFA

Ouagadougou, 14 avril 2025(AIB)-Mme  N’TABE EDITH EGEBE surnommée « la maman camerounaise de IB », a fait parvenir lundi à Dakar, la somme de 300 000FCFA, comme contribution au Fonds de soutien patriotique.

L’enveloppe a été remise à l’ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal Saïdou Maïga par l’entremise de sa petite sœur HILDA N’TABE FASON, citoyenne camerounaise vivant à Dakar.

« La maman camerounaise de IB, la donatrice réaffirme ainsi son attachement à la cause du Burkina Faso et sa solidarité avec le peuple burkinabè en ces temps d’épreuve », informe l’ambassade dans un compte rendu.

L’Ambassadeur Saïdou Maïga a salué cet acte d’une grande portée, rappelant que chaque appui, aussi modeste soit-il, est une victoire dans la marche vers la paix et la souveraineté.

Il a chaleureusement remercié Madame EGEBE pour ce témoignage de fraternité africaine et a assuré que sa contribution sera dûment transmise aux autorités compétentes.

« Solidarité des peuples, engagement pour la paix. Le Burkina Faso n’est pas seul », conclut l’ambassade du Burkina Faso au Sénégal.

Agence d’information du Burkina

Lutte contre l’insécurité et la dépravation des mœurs : La gendarmerie interpelle 70 personnes à « Allah Ti Kouman »

Lutte contre l’insécurité et la dépravation des mœurs : La gendarmerie interpelle 70 personnes à « Allah Ti Kouman »

Ouagadougou, 15 avril 2025 (AIB) – La Gendarmerie nationale a interpellé, dans la nuit du 12 au 13 avril 2025, 70 personnes et saisi 201 motos ainsi que dix machines à sous dans le quartier Zongo de Ouagadougou, plus précisément à « Allah Ti Kouman », une zone réputée pour la dépravation des mœurs et l’insécurité.

Agence d’information du Burkina

Lire communiqué gendarmerie nationale 👇👇👇👇👇

Mission de bouclage dans le quartier Zongo/Ouagadougou : plus d’une soixantaine de personnes interpellées par la gendarmerie

Le calme apparent du quartier Zongo précisément dans les environs de la zone dénommée ‘‘Allah Ti Kouman’’ a été momentanément interrompu dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril 2025 par une opération de bouclage menée par les unités du Centre des Opérations de la Troisième Légion de Gendarmerie.

Objectif : rétablir l’ordre, rassurer les populations et dissuader les comportements déviants.
Nantis d’informations précises et des plaintes récurrentes enregistrées ces dernières semaines, les gendarmes ont procédé à un bouclage suivi d’une fouille systématique de la zone.

Cette opération méthodique, rigoureusement exécutée, s’inscrit dans une stratégie globale de sécurisation du territoire en cette période où l’État intensifie la lutte contre toutes les formes d’insécurité, y compris la criminalité urbaine.

Les résultats sont sans appel : soixante-dix (70) personnes interpellées, deux cent une (201) motos saisies pour vérification et dix (10) machines à sous extraites des lieux.

Un bilan révélateur du niveau de dérive qui gangrène certaines zones urbaines.

Au-delà de l’action répressive, la mission s’est voulue pédagogique. Des échanges directs ont eu lieu avec les habitants.

La Gendarmerie en a profité pour sensibiliser sur les méfaits de certains comportements marginaux, en particulier ceux liés à la dépravation des mœurs ; un phénomène de plus en plus préoccupant et contre-productif dans un contexte national marqué par une mobilisation générale contre le terrorisme.

La Gendarmerie Nationale exprime sa gratitude envers les populations qui, dans leur grande majorité, ont collaboré de manière franche et constructive.

Elle appelle cependant à une vigilance accrue et surtout, à une dénonciation systématique de tout comportement ou individu suspect.

C’est ensemble, unis et solidaires, que le Burkina Faso triomphera des menaces qui pèsent sur sa stabilité.

Pour tout signalement, les numéros verts restent accessibles 24h/24.

•1010 pour le Centre National de Veille et d’Alerte,
•16 pour la Gendarmerie Nationale,
•17 pour la Police Nationale.
La sécurité est l’affaire de tous. Ne soyons pas complice par notre silence !

Nahouri : Les acteurs de la transhumance transfrontalière se concertent pour renforcer leur coopération

BURKINA-NAHOURI-ELEVAGE

Nahouri : Les acteurs de la transhumance transfrontalière se concertent pour renforcer leur coopération

Pô, 13 avril 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a présidé ce jeudi 10 avril 2025 à Pô, une rencontre de concertation transfrontalière sur la transhumance entre les acteurs des régions de Upper East et Upper West du Ghana et les provinces du Nahouri et de la Sissili du Burkina, pour renforcer la coopération entre les acteurs en charge de la transhumance dans lesdites régions.

Cette rencontre entre dans le cadre des activités du projet de gestion consensuelle des ressources naturelles partagées dans les zones frontalières des provinces de la Sissili et du Nahouri et deux régions du Ghana (Upper East et Upper West), initié par le projet DINADANE.

Aussi, la rencontre du jeudi 10 avril 2025 à Pô, vise à renforcer la coopération entre les acteurs en charge de la transhumance afin de prévenir et gérer les tensions liées à la transhumance transfrontalière dans les zones d’intervention du projet.

Des communications sur les dynamiques agro-pastorales dans la zone transfrontalière du Burkina et du Ghana, la législation en matière de gestion de la transhumance et les difficultés liées à la transhumance, ont été appréciées par les différents acteurs venus du Ghana et du Burkina.
La rencontre leur a permis de poser les bases d’une collaboration pacifique dans la zone.

Pour le coordonnateur du projet, Issaka Kaboré, et le responsable en charge de la cohésion dans le cadre du projet, Beore Somda, cette conclave a été plus bénéfique pour tous les acteurs vu les échanges, les contributions et l’engagement pour une bonne cohabitation des différentes communautés des deux pays.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a salué l’esprit de fraternité qui a prévalu tout au long des échanges.
Pour lui, les enjeux sont importants, « mais ensemble, à travers le dialogue, la concertation et l’engagement mutuel, la transhumance sera un facteur de cohésion sociale et non de division ».

Il faut noter que le projet est financé par la fondation PATRIP et mis en œuvre par le consortium, HELP, RECOPW, la fédération NUNUNA au Burkina et l’ONG Clip au Ghana.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Ziro (Centre-ouest) : Lancement de la 3e édition de « A nous les scolaires »

Burkina-Art-Culture-Evènement

Ziro (Centre-ouest) : Lancement de la 3e édition de « A nous les scolaires »

Sapouy, 12 avril 2025 – La troisième édition de l’événement artistique et culturel en milieu scolaire, dénommé « À nous les scolaires (ANLES) », a été officiellement lancée ce samedi 12 avril 2025 à la Maison des jeunes de Sapouy, a constaté l’AIB.

Cette édition a rassemblé plusieurs établissements primaires et secondaires de la commune de Sapouy.
Les participants sont inscrits dans diverses disciplines telles que : le dessin (pour le primaire), le portrait (pour le secondaire), le play-back, le conte, le ballet (au choix ou traditionnel), le sketch, le récital (pour le primaire) et le slam (pour le secondaire).
Pour cette première phase éliminatoire, les établissements en lice se sont affrontés dans les disciplines du dessin, du portrait, du play-back et du sketch.
Sur scène, chaque groupe a démontré son talent artistique devant un jury attentif et un public enthousiaste composé majoritairement d’élèves venus encourager leurs camarades.
Le thème retenu pour cette troisième édition est : « Diversité culturelle et cohésion sociale pour l’excellence scolaire ».

L’événement est organisé par l’Association pour la promotion des valeurs citoyennes (APVAC). La deuxième manche éliminatoire est prévue pour le samedi 26 avril 2025, toujours à la Maison des jeunes de Sapouy.
Le samedi 12 avril au matin, les membres du comité d’organisation de l’ANLES se sont réunis dans l’enceinte de la Maison des Jeunes de Sapouy pour une opération de salubrité.

« Nous avons jugé nécessaire, et même très important, de venir nettoyer ce lieu afin de pouvoir tenir sereinement l’activité », a déclaré Dino Konaté, promoteur de l’ANLES.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
AK/ak

Namentenga/Education : La 2e édition de la journée culturelle se tient sous le signe de la cohésion sociale

Burkina-Namentenga- Education-Culture-Journée
Namentenga/Education : La 2e édition de la journée culturelle se tient sous le signe de la cohésion sociale

Boulsa, 14 avril 2025 (AIB)- La circonscription d’éducation de base (CEB) Boulsa I a tenu le samedi 12 avril 2025, sa 2e édition de la journée culturelle,sous le parrainage de l’artiste musicien Hato Ima avait pour thème « Promotion du sport et de la culture à l’école primaire : Facteur de cohésion sociale dans un contexte de résilience ».
La deuxième édition de la journée culturelle de La circonscription d’éducation de base (CEB) Boulsa I s’est déroulée le samedi 12 avril 2025, dans la province du Namentenga, de la région du Centre-Nord.
Placée sous le thème « Promotion du sport et de la culture à l’école primaire : Facteur de cohésion sociale dans un contexte de résilience », cette journée a vu la présence des corps constitués de la province , plusieurs troupes culturelles des écoles de la CEB
44 prestations artistiques se sont exprimées en danse traditionnelle, 3 en théâtre, 7 en danse tradi-modernes, 9 en récital, 1 en conte, 7 en défilé de mode et 4 en humour.
D’une manière ou d’une autre, les prestataires ont fustigé la stigmatisation, la haine et l’exclusion sociale.
Ils ont également rendu hommage aux responsables du pays notamment au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré tout en appelant à la cohésion sociale et à la mobilisation générale pour la défense de la patrie.
Satisfait de l’engouement des partenaires autour de la culture et du sport, le Chef de circonscription d’Education de base (CCEB) de Boulsa I, l’inspecteur Charles Zongo a remercié le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Boulsa et les membres des corps constitués pour leur presence et pour leurs soutiens à la réussite de la journée.

M. Zongo a aussi fait une mention spéciale au parrain natif de Boulsa pour son accompagnement, au président de l’association Wendkouni Dieudonné Nonaba, aux encadreurs des troupes, aux élèves artistes et aux enseignants pour leur soutien inestimable à l’éducation,
Pour lui, les élèves se sont bien défoulés pendant la journée culturelle et l’objectif recherché a été atteint.

Le président du jury, Amédée Marcel Tarniesga a fait remarquer que les résultats des différentes compétitions seront connus au regard de l’importance du travail qui lui était dévolu.
Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

 « Nous devons être des ambassadeurs d’un Burkina en marche vers sa libération et sa souveraineté» (diplomate Coulibaly)

Maroc-Burkina-Patriotisme-Conférence

 « Nous devons être des ambassadeurs d’un Burkina en marche vers sa libération et sa souveraineté» (diplomate Coulibaly)

Casablanca, 14 avril 2025 (AIB) – Le Représentant du Burkina au Maroc, Mamadou Coulibaly, a invité samedi ses compatriotes vivant dans le Royaume à « être des ambassadeurs d’un Burkina Faso nouveau, debout, rassemblé et en marche vers sa libération et sa souveraineté pleine et entière ».

« Nous devons être des ambassadeurs d’un Burkina Faso nouveau, un Burkina Faso debout, rassemblé et en marche vers sa libération et sa souveraineté pleine et entière », a affirmé, samedi, dans la salle de conférence de l’arrondissement d’Anfa de Casablanca, l’Ambassadeur Mamadou Coulibaly à ses compatriotes.

Le diplomate burkinabè accrédité auprès du Royaume du Maroc s’exprimait au cours d’une grande conférence organisée par l’Ambassade dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, sur le thème « Pour l’ordre et la discipline, je m’engage ».

Il a lu le discours du président du Faso, Ibrahim Traoré, prononcé le 26 mars dernier lors du lancement des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Selon lui, le message du président Traoré « nous interpelle tous sur nos responsabilités et surtout sur le rôle de chacune et de chacun de nous dans la construction d’un Burkina Faso débarrassé du fléau du terrorisme et de l’insécurité, d’un Burkina Faso libéré du joug de l’impérialisme, d’un Burkina Faso stable, sécurisé et béni, qui vit et coexiste pacifiquement avec les autres peuples ».

Le président Ibrahim Traoré a appelé chaque Burkinabè à se questionner sur son comportement, à travers le prisme du thème principal, à savoir : « Pour l’ordre et la discipline, je m’engage », a rappelé le diplomate, avant de souligner que le chef de l’État a interpellé « le peuple burkinabè à ne pas perdre de vue que la révolution est à la fois un état d’esprit, l’ordre et la discipline ».

Mamadou Coulibaly a rappelé les propos du chef de l’État invitant la jeunesse « à ne pas sombrer dans l’attentisme, mais à devenir des bâtisseurs de notre destin commun ».

À la suite du président, Mamadou Coulibaly a exhorté ses compatriotes résidant au Royaume du Maroc à être « un maillon essentiel de la chaîne d’espoir ». « Vos idées, vos compétences, vos réseaux, vos actes, aussi modestes soient-ils, participent à l’édification du Faso nouveau. Le Faso vaincra », a-t-il ajouté.

Il a souligné que « l’ordre et la discipline, ce n’est pas la rigidité », mais plutôt « le cadre qui permet à la liberté de s’épanouir », citant le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a affirmé qu’ « il faut que chacun comprenne qu’il est soldat dans cette lutte pour la survie de la nation. Et être soldat, c’est être discipliné, engagé et prêt au sacrifice ».

« C’est dans cet esprit que nous devons continuer à œuvrer. Notre engagement ici, au Maroc, sera un prolongement de cette dynamique nationale. Nous devons incarner les valeurs de prospérité, d’intégrité, de solidarité », a poursuivi Mamadou Coulibaly.

L’Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc a salué « avec respect les Forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les agents de santé et les enseignants qui exercent souvent dans des conditions périlleuses ». Leurs bravoures et leurs sacrifices, a-t-il dit, forcent l’admiration.

Le parrain de la Conférence, Issa Tago, par la voix de son représentant Ousséni Darankoun, a indiqué que l’ordre et la discipline sont les fondements de toute société prospère, car ils nous permettent de vivre en harmonie, de respecter les lois et les règles qui régissent notre vie quotidienne.

« En nous engageant pour ces valeurs, nous contribuons à la stabilité et à la sécurité de notre pays. Plantons des arbres pour notre environnement, respectons les biens publics, payons nos impôts et soutenons les efforts de paix et de reconstruction », a-t-il recommandé.

Le président du Haut Conseil des Burkinabè de l’Extérieur, Issa Bamogo, a souligné que « s’engager pour l’ordre, c’est respecter les lois de la République et promouvoir une gouvernance responsable. S’engager pour la discipline, c’est cultiver la rigueur dans nos actes, l’exemplarité dans nos comportements et la constance dans nos engagements. C’est faire preuve de patriotisme ici, au Maroc ».

La grande conférence sur le thème « Pour l’ordre et la discipline, je m’engage » a été animée par l’Ambassadeur Mamadou Coulibaly et deux autres panélistes : Dr Anselme Poda et le Père Pierre Claver Belemsigri.

Ce dernier a décortiqué le thème sous l’angle de l’Islam et du christianisme. Il a indiqué que « la société islamique, sans ordre, ne parviendra pas à atteindre son objectif », précisant qu’en Islam, « l’une des conditions pour réussir est d’avoir un comportement discipliné fondé sur la planification et l’ordre ».

« La discipline dans le système religieux exige la priorisation, la répartition optimale du temps, la planification des affaires, l’appréciation des moyens et l’ordre économique », a-t-il poursuivi.

S’appuyant sur des versets bibliques, le Père Pierre Claver Belemsigri a relevé « la régularité des saisons, le flux et le reflux des marées, la danse des planètes autour du soleil, la structure de nos cellules », qui témoignent de ce que le créateur de l’univers est un Dieu parfait. « Prions ensemble pour que Dieu apporte cet ordre dans nos vies, comme il l’a fait à l’aube de la création », a-t-il souhaité.

La conférence publique s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur du Mali auprès du Royaume du Maroc, Fafré Camara, du chargé d’affaires de l’Ambassade du Niger au Royaume du Maroc, Boubacar Seyni, et du président de la commission de partenariat et de coopération internationale à la Chambre de commerce, d’industrie et des services Casa Settat, l’honorable Benzouina Brahim.

Cette conférence marque la fin d’une série d’activités entrant dans le cadre de la première partie de la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, organisées par l’Ambassade du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc.

Ces activités ont démarré le 2 avril dernier par la montée des couleurs nationales et la lecture du message du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, suivies de journées de port de tenues traditionnelles et de consommation des produits burkinabè, d’une séance d’aérobic, d’une journée de salubrité et d’une journée de réflexion.

Agence d’information du Burkina

WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB au Maroc

 

Nahouri/Sport : La première édition de la coupe de la directrice de la maison d’arrêt de Pô lancée

BURKINA-NAHOURI-SPORT

Nahouri/Sport : La première édition de la coupe de la directrice de la maison d’arrêt de Pô lancée

Pô, 13 avril 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien, a lancé ce vendredi 11 avril 2025 à Pô, la première édition de la coupe de la directrice de la maison d’arrêt et de correction de la localité, sous le thème : « Sport, facteur de résilience et de solidarité pour une réinsertion réussie ».

Pendant deux semaines, 8 équipes des Forces de défense et de sécurité (FDS), de Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) et 6 équipes de civils, vont s’affronter pour décrocher le trophée de cette première édition de la coupe de la directrice de la maison d’arrêt de Pô.

Selon la promotrice par ailleurs directrice de la maison d’arrêt et de correction, Absetou Ouattara, cette compétition résonne comme un appel à l’espoir et à l’action dans un Burkina Faso confronté à de nombreux défis.

Mme Ouattara a indiqué qu’à travers le sport, elle veut cultiver la résilience, renforcer les liens sociaux et semer les graines d’une véritable solidarité, y compris derrière les murs d’un établissement pénitentiaire.

« Ce tournoi, qui rassemble 14 équipes venues de divers horizons symbolise notre volonté d’ouvrir les portes de la prison à la société, de briser les préjugés, et de dire haut et fort que la détention ne doit pas être une fin en soi », a-t-elle dit.

La directrice de la maison d’arrêt et de correction de Pô, a confié que ce moment est une invitation à venir découvrir sa structure, à porter un autre regard sur les personnes détenues, à dépasser la stigmatisation et à croire que tout être humain mérite une seconde chance.
Pour le match d’ouverture, l’équipe du secteur N°6 a fait jeu égal de 1 but partout contre l’AS Justice.

La finale est prévue pour le 26 avril 2025 sur le terrain du centre pénitentiaire.
La maison d’arrêt et de correction de Pô, a officiellement ouvert ses portes en novembre 2024.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Nahouri/Enseignement secondaire : Le nouveau directeur provincial s’engage à accomplir sa mission avec loyauté

BURKINA-NAHOURI-EDUCATION-INSTALLATION

Nahouri/Enseignement secondaire : Le nouveau directeur provincial s’engage à accomplir sa mission avec loyauté

Pô, 13 avril 2025 (AIB)-Le nouveau directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire, Malick Simporé, s’est engagé, le vendredi 11 avril 2025 à Pô, à accomplir sa mission avec courage et loyauté, lors de son installation, par le secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien, en présence de la directrice régionale et des acteurs de l’éducation.

Nommé en conseil des ministres du 9 avril 2025, l’inspecteur de l’enseignement secondaire, Malick Simporé, a été installé le vendredi 11 avril 2025 à Pô, dans ses fonctions de directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire du Nahouri.
Le nouveau directeur a témoigné sa gratitude auprès de sa hiérarchie pour la confiance placée à sa modeste personne pour conduire la politique du département en charge de l’enseignement secondaire dans le Nahouri.

« Je m’engage solennellement à accomplir ma mission avec courage et loyauté dans une franche collaboration », a déclaré Malick Simporé.
Il a dit mesurer la lourdeur de la tâche qui l’attend, mais compte travailler avec l’ensemble des acteurs dans une franche collaboration pour relever les défis.

La directrice sortie Noélie Yonli/Tapsoba, a salué l’accompagnement de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative qui ont permis à la direction de relever les défis durant son séjour dans le Nahouri.
Le secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien et la directrice régionale en charge de l’Enseignement secondaire du Centre-Sud, Djénéba Ouédraogo/Belemviré, ont félicité la sortie qui a imprimé sa marque à la tête de cette direction pendant 6 ans et 5 mois.
Les deux responsables ont rendu un vibrant hommage à Mme Yonli et félicité le nouveau directeur provincial pour sa nomination.
Ils ont indiqué leur disponibilité à l’accompagner afin qu’il relève les défis qui se présenteront à lui.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Ganzourgou : Barthélémie Boudaoné installé à la tête de l’enseignement secondaire du Ganzourgou

Burkina-Ganzourgou-Enseignement-Secondaire-Installation

Ganzourgou : Barthélémie Boudaoné installé à la tête de l’enseignement secondaire du Ganzourgou

Zorgho, (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a officiellement installé, vendredi 11 avril 2025 le nouveau directeur provincial de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Ganzourgou, Barthélémie Boudaoné, La cérémonie s’est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie de Zorgho, en présence des acteurs de l’éducation des autorités et des partenaires sociaux.

La direction provinciale de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique du Ganzourgou a un nouveau directeur. L’inspecteur de l’enseignement secondaire, Barthélémie Boudaoné, nommé dans cette fonction en conseil des ministres du 3 avril 2025 a été officiellement installé le 11 avril. Il remplace Salifou Séré appelé à d’autres fonctions.

Dans son allocution, M. Boudaoné a exprimé sa reconnaissance envers le ministre pour « la confiance renouvelée », avant d’appeler à une « collaboration franche » avec les chefs de services, les enseignants et les encadreurs. Il a sollicité leur engagement à accompagner la mission collective tout en insistant sur la nécessité de privilégier « l’intérêt supérieur des élèves ».

Le nouveau directeur a également promis d’être à l’écoute des partenaires sociaux et des autorités administratives. Il a rendu hommage à son prédécesseur, M. Salifou Séré, pour l’héritage fructueux qu’il laisse dans la province.

En effet, M. Séré a dirigé la structure provinciale en charge de l’enseignement secondaire pendant 2 ans, 7 mois et 11 jours. Dans son allocution, celui-ci a évoqué les réalisations de son mandat : amélioration de la gouvernance par des réunions régulières et des procès-verbaux systématiques, acquisition d’un bâtiment annexe pour désengorger les bureaux, dotation en matériel informatique, et organisation sans incident des examens de 2023-2024.

« Ces efforts ont hissé le Ganzourgou au rang de meilleure province éducative du Plateau Central », a-t-il rappelé, précisant que la meilleure enseignante de la région de l’année 2024 vient du Ganzourgou.

Représentant le personnel, Mariam Ouattara a salué chez M. Seré « un leadership éclairé, marqué par l’écoute, le respect et la convivialité ». Elle a également rassuré M. Boudaoné. « Vous pouvez compter sur une équipe solidaire pour relever les défis à venir » a-t-elle dit. De son côté, le haut-commissaire, Sorgho/Gouba a loué « la dynamique édifiante » impulsée par le directeur sortant, tout en exhortant son successeur à « cultiver le dialogue » et à rester attentif aux préoccupations du terrain.

M. Seré a symboliquement confié à son successeur trois chantiers prioritaires : la bonne tenue des examens scolaires imminents, la pérennisation des lettres de félicitation aux agents méritants et la gestion de la coupe de football de la direction provinciale. La cérémonie s’est achevée par une remise de cadeaux au directeur sorti et des félicitations au nouveau venu.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

1/2 finale CAN U17: Burkina # Mali: coach Barro a son « petit plan » pour aller en finale

FOOT-BFA-MAL-MAR-AFR-SPORT-CAF-CANU17

1/2 finale CAN U17: Burkina # Mali: coach Barro a son « petit plan » pour aller en finale

Casablanca, 14 avr. 2025 (AIB) – L’entraîneur des Etalons cadets du Burkina Faso Oscar Barro a déclaré lundi à Casablanca (Maroc) en conférence de presse d’avant-match, à 24h du derby ouest-africain qui les oppose aux Aiglonnets du Mali, avoir son « petit plan » pour battre son adversaire et filer en finale de la CAN des U17 qui se dispute dans le Royaume Chérifien, a constaté l’AIB sur place.

Les dés ont été jetés dans cette conférence de presse d’avant-match de cette première demi-finale de la CAN U17 qui oppose les deux pays voisins, le Burkina Faso et le Mali. C’est l’entraineur du Burkina Oscar Barro et son gardien de but Prince Ouédraogo qui se sont présentés en salle de conférence.

D’entrée, le coach Oscar Barro fait savoir que ce match est pour lui le plus important. « Nous prenons cette rencontre avec beaucoup d’intérêt pour accéder à la finale. C’est un match décisif pour nous ».

Avec un sans faute jusque-là, l’équipe du Burkina Faso se présentera devant celle du Mali dans la peau du favori et pour le technicien burkinabè « c’est un plus pour nous d’être dans la peau du favori d’autant plus que l’adversaire en venant, tiendra compte de ça. Il n’y a plus lieu à se cacher avec 4 victoires sur 4 ».

Coach Barro reste néanmoins prudent face à cette équipe malienne qui, pour lui, « a un palmarès au dessus de nous ». Selon lui, ces genres de matchs se jouent à deux niveaux: celui psychologique et tactique. « Psychologique parce que nous avons déjà joué cette équipe malienne au Mali. Elle est très forte avec des individualités. Tactique parce que nous l’avons également rencontrée. Nous savons quelles sont ses forces et nous savons quelles sont nos limites également et nous travaillons pour ne pas être surpris ».

Oscar Barro dit avoir son « petit plan derrière en fonction de ce que nous avons livré au Mali dans les matchs amicaux.On sent que c’est un groupe qui vit ensemble depuis fort longtemps avec une certaine cohésion.Nous aurons à faire à une équipe très technique mais qui a des insuffisances ».

En préparation avant cette CAN U17, le Burkina Faso avait joué deux matchs amicaux ponctués d’une victoire des cadets burkinabè et un match nul. Lors de la dernière CAN des U17 en Algérie en 2023, le Mali avait battu le Burkina en match de poule avant que le Burkina ne remporte le match de classement face aux Aiglonnets pour remporter la médaille de bronze.

Dans cette compétition où le Burkina Faso engrange de bons résultats et pour le coach le fait d’avaoir reçu le drapeau national avant le début de la compétition, a beaucoup impacté sur l’équipe. « A chaque fois que l’hymne a retenti devant nous, ça joue sur les enfants. Nous devons repartir au pays en élevant ce drapeau le plus haut possible et les jeunes le savent ». Le gardien de but Prince Ouédraogo a été, on ne peut plus clair: « on est là pour gagner ».
Le coach malien Adama Diallo a également fait savoir que les équipes se valent et partent à chance égale. « Il n’y a pas de favori à ce stade de la compétition ».

Agence d’information du Burkina
as/ata

Nahouri/Effort de paix : La coordination provinciale de veille citoyenne offre des vivres et du numéraire aux VDP

BURKINA-NAHOURI-EFFORT-PAIX

Nahouri/Effort de paix : La coordination provinciale de veille citoyenne offre des vivres et du numéraire aux VDP

Pô, 13 avril 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a réceptionné ce vendredi 11 avril 2025 à Pô, des vivres et une enveloppe financière de 436 000 F CFA, pour les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province. L’initiative est de la coordination provinciale de veille citoyenne.

Les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) des cinq communes de la province du Nahouri, ont bénéficié des vivres composés essentiellement de maïs de 16,5 tonnes et une enveloppe financière de 436 000 F CFA.

Selon le représentant de la coordination de la veille citoyenne du Nahouri, Abdoulaye T. Avongo, les populations ont trouvé que les VDP sous la conduite de leurs responsables FDS font un travail exceptionnel dans le cadre de la sécurisation du territoire national.

« En tant que Burkinabè, nous devrions saluer les efforts fournis au quotidien par nos braves FDS et VDP. Aussi, tout le monde ne pouvant pas être au front, nous qui sommes restés à la maison, c’est notre façon aussi de les soutenir en les apportant de quoi se restaurer et du carburant pour les permettre de se déplacer », a indiqué M. Avongo.
Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a salué la veille citoyenne pour cet acte patriotique.
Il a invité les fils et filles de la province à accompagner les VDP car c’est leur engagement qui permet aux populations de vaquer librement à leurs activités.
Le coordonnateur provincial des VDP, le capitaine Seidou Abasse Niampa, a quant à lui, soutenu que ce don va servir aux actions de sécurisation défensive et offensive qui seront menées par les VDP.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Namentenga : L’association des naturothérapeutes apporte sa contribution de 25 000 FCFA à l’effort de paix

Burkina-Namentenga-Soutien-Effort-Paix

Namentenga : L’association des naturothérapeutes apporte sa contribution de 25 000 FCFA à l’effort de paix

Namentenga le 14 avril 2025 (AIB)-L’association des naturothérapeutes du Centre-Nord a apporté 11 avril 2025 à Boulsa, son soutien financier à hauteur de 25 000 FCFA, à l’effort de paix au Burkina Faso. Pour l’occasion, le secrétaire général de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a, au nom du haut-commissaire, remercié l’association pour son geste et l’a encouragée dans son domaine d’activités.

« Nous voulons par ce petit geste de 25 000 FCFA, montrer à notre président le capitaine Ibrahim Traoré, que nous sommes fiers de lui. Grace à lui, nos villages sont retirés des mains de nos ennemis », a affirmé le président de l’association des naturothérapeutes du Centre-Nord, Nongoba Sawadogo.
M. Sawadogo en remettant la quittance de versement au Secrétaire général (SG) de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a remercié les forces combattantes qui font un bon travail sur le terrain dans le cadre de la reconquête du territoire national.
« Dieu seul va les récompenser pour ce qu’elles ont fait, Nous sommes de cœur avec elles jours et nuits», a-t-il ajouté.
S’adressant aux membres de l’association, le SG Ouattara, leur a témoignés, la reconnaissance du Haut-commissaire.
« L’importance de votre geste ne se mesure pas par rapport au volume du montant remis mais plutôt par rapport à votre sens élevé de patriotisme. Je vous remercie et vous encourage dans votre domaine de santé des populations, », a-t-il indiqué poursuivi.
Agence d’information du Burina
JBD/NO/ATA

Sissili/Cohésion sociale : Les leaders communautaires peulhs appellent à l’apaisement

Burkina-Sissili-Promotion-Cohésion-Sociale

Sissili/Cohésion sociale : Les leaders communautaires peulhs appellent à l’apaisement

Léo, 12 avril 2025 (AIB)- L’AIB a recueilli les messages des leaders communautaires peulh, dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale dans la province de la Sissili. A travers des messages, ils appellent à l’apaisement pour un vivre ensemble harmonieux dans la localité.
Dans son message, le chef de la communauté peulh de la province de la Sissili, El Hadj Mooré Diallo a mis en lumière l’importance du vivre ensemble dans ladite province.
Hadj Diallo a ensuite souligné que la cohésion sociale entre les communautés constitue un pilier essentiel pour le développement.
De son avis, lorsqu’une activité est organisée au service du progrès, toutes les communautés ont toujours répondu présentes pour témoigner leur engagement à la promotion de la cohésion sociale.
« Que ce soit l’appel du chef de canton ou des autorités locales, l’unité et la solidarité n’ont jamais fait défaut », a indiqué le chef peulh
Il a également fait cas d’un élément clé de la bonne collaboration des communautés qui est l’organisation de la chefferie coutumière en association des chefs traditionnels et coutumiers de Léo ( ACTCL).

« Cette démarche novatrice permet non seulement de résoudre efficacement les conflits, mais aussi de créer des cadres d’échanges et de dialogue au niveau des différentes localités de la province de la Sissili » a- t-il rassuré.
M. Diallo a indiqué que ces espaces permettent aux communautés de se réunir, de partager et de travailler ensemble, dans un esprit de fraternité.

Le leader peulh a réaffirmé que cette bonne cohabitions depuis des années constitue une véritable force pour la province de la Sissili et un exemple inspirant pour les autres régions du pays.
« Le vivre ensemble est non seulement un moteur de développement mais aussi un facteur de paix et de stabilité », a- t- il ajouté.

Pour le responsable de l’association des agro-pasteurs paix et cohésion sociale pour le développement de la Sissili, Djibrilou Diallo, la province de la Sissili est très accueillante et c’est qui justifie une présence massive de la communauté peulh.

« Cette hospitalité légendaire a permis l’arrivée des communautés allogènes. Aussi, les communautés ont su cultiver et préserver cette cohésion, à travers des actions de respect, de la considération de l’être humain, de la reconnaissance du bienfait de son prochain », a soutenu M. Diallo.

A ses dires, en vue de maintenir et de renforcer cette cohésion sociale, la communauté peulh a initié les journées culturelles pulaku ou des journées de la communauté peulh.
Il a également indiqué que ces journées regroupent chaque année toutes les communautés vivant dans la province et même au-delà.
Des thématiques en lien avec la cohésion sociale autour des activités culturelles, administratives et politiques sont organisées

« Nous avons toujours impliqué la communauté peulh pour éviter la différence entre les communautés et l’organisation de leurs journées se tiennent toujours sous le parrainage du chef de canton Léo, Piou Dan Zwè », a précisé Djibrilou Diallo en notant que celles- ci permettent de sensibiliser leurs parents sur les bonnes habitudes vis à vis de leurs cohabitants.

« Quoi qu’on dise, si vous vivez en commun, vous partagez ensembles l’intérêt général et chacun doit se l’approprier au bonheur de tous » a- t- il relevé.

Selon lui, la parenté à plaisanterie a toujours été mise en exergue lors des journées culturelles, à travers le football entre peulh et bobo ou peulh et yarsé.
Le Leader peulh s’est par ailleurs félicité du brassage socio- culturel et professionnel des différentes communautés, gage de la préservation du vivre ensemble et de la cohésion sociale.
« Nous remercions beaucoup Dieu, en ce sens que la province de la Sissili a anticipé sur la culture de la cohésion sociale et du vivre ensemble », a- t-il confié.
Djibrilou Diallo a demandé à ses frères et sœurs à toujours privilégier le dialogue et d’être tolérant pour la promotion de la cohésion sociale au Burkina.

Le commerçant, Barké Bolly, dit être né à Léo et ne connaît aucune localité en dehors de cette province.

« Je suis né trouver mes parents dans l’élevage et avec le temps je me suis intéressé au commerce général. Les gourounsi sont très gentils et nous vivons ensembles comme des frères », a-t-il dit.
Et d’ajouter que « La souffrance qui se passe ailleurs, nous l’avons jamais vécu ici. Nous remercions Dieu pour cette grâce qu’il a fait à la province de la Sissili et à ses habitants. Les autochtones n’ont pas de problèmes, c’est un peuple pacifique et accueillant.
M. Bolly a aussi imploré Dieu, afin qu’il garde la province de la Sissili dans la paix et la sécurité au bonheur de tous.

Le directeur de la 1re radio privée commerciale de Léo dénommée Radio Tampani, Idrissa Barry a reconnu que la communauté peulh est parfaitement intégrée dans la province de la Sissili.
Il a mentionné que sa communauté joue un grand rôle dans le domaine de développement, à travers des activités agro-pastorales, de coopératives, des projets financés par l’Etat Burkinabé et ses partenaires comme le Projet Reed+.

A l’en croire, cette initiative a pour but de promouvoir une transhumance pacifique et d’éviter les conflits entre producteurs et éleveurs par une bonne gestion des ressources partagées.

« Dans la province de la Sissili, on ne connaît pas d’ethnie, on est tous des frères et sœurs Burkinabé », a renchéri Barké Bolly

M. Barry a invité ses parents peulh, à être soudés et à prôner la cohésion à travers les activités culturelles et se départir des mauvaises personnes qui travaillent à mettre à rude preuve le vivre ensemble dans la province de la Sissili.
Agence d’information du Burkina
OAN/NO/ATA

Ganzourgou : Des chefs coutumiers offrent 8 motos et plus de 5 tonnes de vivres aux VDP et PDI de Zorgho

Burkina –Ganzourgou-Soutien-VDP-PDI

Ganzourgou : Des chefs coutumiers offrent 8 motos et plus de 5 tonnes de vivres aux VDP et PDI de Zorgho

Zorgho, (AIB)– Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba a présidé, samedi 12 avril 2025, une cérémonie de remise de motos aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et de vivres aux Personnes déplacées internes (PDI) et aux populations hôtes vulnérables de Zorgho. Cette cérémonie couronne un élan de générosité initié par les chefs coutumiers de Zorgho, Bougré et Bangbili.

Répondant à l’appel du président du Faso pour soutenir l’effort de paix et les populations vulnérables, le Naba Sanem de Zorgho, le Naba Yemdé de Bougré et le Naba Boulga de Bangbili, ont lancé une collecte de fonds et de vivres au sein de leurs communautés.

Au total, la somme de 7 millions 331 mille 780 FCFA, 47 sacs de 50kg (2,35 tonnes) de céréales (Sorgho, mil, maïs) et deux sacs de friperies ont été collectés. La somme collectée a servi à acquérir 8 motos (et du carburant) au profit des VDP et 3 tonnes de riz pour renforcer les vivres collectés au profit des PDI et des personnes vulnérables dans la commune.
C’est sous les applaudissements d’une foule reconnaissante que s’est tenue, ce samedi 12 avril 2025 à Zorgho, la cérémonie officielle de remise de ces dons.
Pour le Président de la délégation spéciale communale de Zorgho, Valentin Badolo, ce don symbolise l’union sacrée des populations autour des forces combattantes et des victimes de l’insécurité. Il a souligné dans son mot de bienvenue l’importance de cette solidarité envers ceux qui défendent notre terre et ceux qui ont tout perdu. « Les chefs coutumiers ont pris cette initiative à bras le corps, et nous remercions toutes les bonnes volontés qui ont permis de concrétiser ces dons », a-t-il déclaré.

Le porte-parole des donateurs, Son Excellence Naba Sanem, chef de Zorgho, a rendu hommage à la mobilisation collective. « Chacun a donné ce qu’il a pu, des commerçants aux simples citoyens. C’est une grande joie pour moi de voir cette unité », a-t-il dit. Il a appelé à pérenniser cet esprit, car, à l’en croire, la paix se construit ensemble. Il a également salué les autorités sécuritaires et administratives pour leur accompagnement.

Le représentant des VDP a exprimé sa gratitude, tout en réaffirmant leur détermination : « Dites au président du Faso de rester tranquille. Nous sommes engagés jour et nuit pour qu’il gagne son pari de reconquête de l’intégrité du territoire ». Il a aussi remercié le mouvement de la veille citoyenne pour les améliorations apportées à leur siège, à travers son électrification et la réalisation des toilettes.

Du côté des PDI, la reconnaissance était teintée d’émotion : « Nous sommes très contents pour ce que nous avons eu. Que Dieu bénisse les donateurs. » a déclaré un bénéficiaire, Lankoandé Larba Augu.

stin. Tout en soulignant l’impact de ces vivres pour des familles souvent démunies, il prie Dieu de soutenir les FDS et les VDP dans leur combat, afin que tous les déplacés regagnent leurs domiciles
Présidant la cérémonie au nom du gouverneur de la région du Plateau central, la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a insisté sur la portée symbolique et opérationnelle des dons. Pour elle, ce matériel renforcera les capacités des forces combattantes sur le terrain, tandis que les vivres apaiseront les souffrances des plus vulnérables.

Rappelant le contexte sécuritaire critique, elle a salué « un geste noble, empreint de patriotisme » et a exhorté la population à suivre l’exemple des chefs coutumiers en se mobilisant tous pour vaincre cette « double crise sécuritaire et humanitaire ».

Agence d’information du Burkina
MS/dnk-ata

Burkina : Lancement de la 3e édition du « Mois du patrimoine », le 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso

Burkina-Lancement-Mois- Patrimoine

Burkina : Lancement de la 3e édition du « Mois du patrimoine », le 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso

Ouagadougou, 14 avr. 2025 (AIB) – Le ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a annoncé lundi, le lancement de la 3e édition du « Mois du patrimoine burkinabè », le 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso, à l’effet de renforcer le niveau d’appropriation des Burkinabè de leur propre histoire.
« Cette initiative vise à créer des moments d’enseignement, de découverte et d’enrichissement, des occasions de partage et de rassemblement, et surtout une opportunité de réconciliation du peuple burkinabè avec son histoire, sa culture et ses valeurs », a déclaré Moctar Sanfo, directeur général de la culture et des arts.
M. Sanfo a indiqué que la présente édition se déroulera sur l’ensemble du territoire national, du 18 avril au 18 mai 2025, à l’effet de renforcer le niveau d’appropriation des Burkinabè de leur propre histoire avec pour thème : « Patrimoine culturel et développement économique ».
« Ce thème va se pencher sur le défi de la contribution du patrimoine culturel au développement économique des régions, des collectivités territoriales et le bien-être des communautés », a-t-il ajouté.
Selon lui, après deux éditions à succès, à Ouagadougou, qui ont permis d’engranger des résultats fort appréciables, le gouvernement burkinabè, s’appuyant sur les expériences acquises, lance la troisième édition du mois du patrimoine burkinabè, à l’occasion d’une cérémonie solennelle qui se tiendra le 17 avril 2025 à Bobo-Dioulasso.
Le directeur général s’exprimait lors d’une conférence de presse annonçant le lancement du mois du patrimoine burkinabè.
Il a, par ailleurs, indiqué qu’en plus des activités habituelles telles que les circuits de visite, les commémorations de journées dédiées au patrimoine et à la culture et l’investiture des ambassadeurs, la troisième édition introduit un certain nombre d’innovations.
La première innovation majeure est le lancement d’un jeu de challenge shooting, qui récompensera les meilleures prises de vues sur des sites patrimoniaux ou des visuels qui promeuvent au mieux les objectifs poursuivis par cette initiative.
La deuxième innovation est la prise en compte de la célébration de la Journée du patrimoine mondial africain iinstituée en 2015 par la Conférence générale de l’Unesco lors de sa 38ème session, sur proposition des États africains sous le leadership du Fonds du patrimoine mondial africain.
La troisième innovation concerne la journée des coutumes et traditions qui va dans le sens de la consolidation de la laïcité de l’État par une forte implication de l’administration, à l’effet d’encadrer la célébration contre les dérives éventuelles.
Rappelons que le conseil des ministres en sa séance du 13 avril 2023 a consacré la période allant du 18 avril au 18 mai de chaque année comme étant le « Mois du Patrimoine Burkinabè ».
Cette édition est placée sous le patronage de monsieur le président du Faso, Chef de l’État.

Agence d’information du Burkina
BBP/DNK

Burkina/Médias : 191 candidatures enregistrées au 28e concours Galian (ministre)

Burkina-Médias-Concours-Galian-Candidats

Burkina/Médias : 191 candidatures enregistrées au 28e concours Galian (ministre)

Ouagadougou, 14 Avril 2025 (AIB)- Le ministre en charge de la Communication, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a déclaré lundi que 191 candidatures ont été retenues pour la 28ème édition du concours « Prix Galian », récompensant chaque année les meilleurs journalistes et techniciens des médias publics et privés.

Pour la 28e édition des Prix Galian, 191 candidatures ont  été enregistrées, soit un total de 382 œuvres publiées ou diffusées en français et en langues nationales (mooré, dioula, fulfuldé et gourmatchema), a indiqué le ministre en charge de la Communication, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

Il s’exprimait lundi à Ouagadougou, lors de l’installation des 25 membres des cinq jurys de ce concours récompensant chaque année les meilleurs hommes et femmes des médias.

Il a souligné que pour cette  28ème édition, 5 jurys ont été constitués afin d’assurer une évaluation rigoureuse et optimale des œuvres. Il s’agit  du  jury radiodiffusion télévisuelle,  radiodiffusion sonore,  presse écrite, presse en ligne et  le jury langues nationales.

« En presse écrite 42 candidatures ont été retenues soit 84 œuvres, en radiodiffusion sonore 38 candidatures soit 76 œuvres, en radiodiffusion télévisuelle 37 candidatures soit 74 œuvres, en presse en ligne  45 candidatures, soit 90 œuvres  et en langues nationales 25 candidatures soit 50 œuvres » a précisé le ministre.

Selon lui, ce concours célèbre l’excellence des hommes et femmes exerçant dans les métiers de journaliste et de technicien des médias au Burkina Faso à travers une saine émulation » a indiqué le ministre de la communication.

Gilbert Ouédraogo a confié que l’innovation majeure de cette édition réside dans l’implication de l’Observatoire des Médias du Burkina dans le choix des membres des jurys.

Il a laissé entendre que la mission des professionnels des médias est donc plus essentielle que jamais, informer sans déformer, sensibiliser sans attiser, relayer sans compromettre la cohésion nationale.

« Le prix Galian ne se limite pas à récompenser l’excellence journalistique ; il vise aussi à encourager un journalisme résilient au service du développement national » a déclaré le ministre de la communication.

Agence d’information du Burkina

ZAF/ata

 

 

 

Préparatifs pour les 1/2 finales CAN U17: journée studieuse pour les cadets burkinabè

FOOT-BFA-MAR-MAL-AFR-SPORT-CAF-CANU17

Préparatifs pour les 1/2 finales CAN U17: journée studieuse pour les cadets burkinabè

Casablanca, 13 avr. 2025 (AIB)-Les Etalons cadets du Burkina Faso ont eu une journée chargée dimanche soir à Casablanca à 48h de leur face à face avec les Aiglonnets du Mali en demi-finale de la CAN U17, Maroc 2025, a constaté l’AIB sur place.

Après une journée relaxe samedi, Oscar Barro et ses poulains se sont remis au travail ce dimanche au Centre Moulaye Rachid de Bouznika pour préparer leur demi-finale contre les Aiglonnets du Mali.
« C’est une soirée un peu poussée parce qu’on revient d’un repos. On a travaillé sur les aspects que nous aurons sur le terrain à savoir cadrer le ballon et aller presser pour prendre le ballon », a expliqué le technicien burkinabè Oscar Barro.

Il a organisé des ateliers avec beaucoup d’intensité qui s’approchent à la réalité d’un match officiel afin d’avoir l’esprit du jour de match contre le Mali. « C’est des jeunes et il faut les encadrer toujours. Il faut leur faire comprendre l’enjeu sans mettre une pression inutile », mentionne le maitre à penser de l’équipe burkinabè.
Selon le coach des Etalons cadets, les joueurs ont été recptifs, « car dans l’enjeu il faut être à mesure de garder toutes ses capacités, toute sa lucidité pour jouer un match de ce genre ».

Oscar Barro ne dispose pas de tous ses garçons pour jouer cette demi-finale mais la plupart des cadres de l’équipe sont là. « On a quelques blessés. Il y a de petits bobos où les médecins s’affairent à récupérer pour le match. On a toujours Abdoulaye Latif Diaby et Assifou Koné et Mohamed Sako qui ne pourront pas revenir pour ce match ».

Mais le coach a espoir que les médecins puissent récupérer Latif Diaby. « Pour Mohamed Sako c’est pas évident. Il faut faire sans lui », regrette coach Barro. Un autre entrainement avant le match est prévu demain 14 avril à 17h du Maroc (TU+1) au Centre Moulaye Rachid de Bouznika.

La conférence de presse d’avant-match entre les Etalons cadets du Burkina Faso et les Aiglonnets du Mali est prévue demain lundi au stade Laarbi Zaouli de Casablanca à partir de 11h (locale) et 10h TU.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Koudougou : Quarante femmes formées à la saponification pour renforcer leur autonomisation

Koudougou : Quarante femmes formées à la saponification pour renforcer leur autonomisation

Koudougou, 13 avril 2025 (AIB) – La commune de Koudougou poursuit son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes vulnérables. Quarante d’entre elles viennent de boucler une formation en saponification, leur ouvrant la voie à une activité génératrice de revenus.

Durant plusieurs jours, ces femmes ont été initiées à la fabrication de savon liquide, de gel de douche et de savon en boule. L’objectif : leur permettre de gagner en autonomie financière à travers l’entrepreneuriat local.

Cette session de formation a été entièrement financée par Kiendrebéogo Jean-Baptiste, dit Zamba. Le donateur était représenté à la cérémonie de clôture par une délégation conduite par Marc Zongo.

À l’occasion de la remise des attestations, le président de la Délégation spéciale de la commune de Koudougou, Jonas Mané, a salué ce geste de solidarité. Il a exprimé sa reconnaissance envers tous les acteurs ayant contribué à la réussite de cette initiative, qu’il a qualifiée de « noble et porteuse d’espoir ».

Marc Zongo a par ailleurs remis un appui d’un million de francs CFA sous forme de prêt aux bénéficiaires, afin de leur permettre de démarrer leurs activités.

Ce programme s’inscrit dans la continuité des actions menées par la commune. En octobre dernier, lors de la Journée communale de solidarité, une centaine de femmes avaient été formées à diverses activités génératrices de revenus. De même, une cinquantaine de veuves issues de l’association Héroïne du Centre-Ouest, regroupant des épouses de FDS et de VDP tombés au front, avaient été formées à la production de soumbala.

À travers ces initiatives, la commune de Koudougou entend poser les bases d’un développement inclusif, où les femmes vulnérables deviennent des actrices économiques à part entière.

Agence d’information du Burkina
FGB/pb/ata

 

Houet: 19 blessés dans un accident de la circulation à Taga

Houet: 19 blessés dans un accident de la circulation à Taga

Ouagadougou, 13 avril 3025(AIB)-19 personnes ont été blessées à Taga à 42 km de Bobo-Dioulasso, après le renversement d’un car de transport, annonce la Brigade nationale des sapeurs pompiers.

Treize blessés graves ont été évacués à l’hôpital Sanou Sourou de Bobo-Dioulasso et six blessés légers traités sur place, ajoute la même source.
Agence d’information du Burkina

Bam: Un CSPS complet inauguré dans la commune de Guibaré grâce au fonds minier de développement local

Bam: Un CSPS complet inauguré dans la commune de Guibaré grâce au fonds minier de développement local

Kongoussi, 13 avril 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo, a procédé, samedi, à l’inauguration d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) à Gougré, dans la commune de Guibaré. L’infrastructure, d’une valeur de plus de 100 millions de francs CFA, a été réalisée par la délégation spéciale grâce au fonds minier de développement local.

Ce CSPS moderne et entièrement équipé comprend un dispensaire, une maternité, un dépôt de médicaments essentiels génériques (MEG), deux logements pour infirmiers, plusieurs blocs de latrines et un incinérateur. Il est également doté d’un système d’alimentation solaire et d’un dispositif d’adduction d’eau potable simplifiée.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de Guibaré, Kiswendsida Benjamin Ouédraogo, a précisé que la construction de ce centre a été initiée par l’ancien conseil municipal.

« C’est l’ancien conseil qui avait planifié la construction du CSPS de Gougré. Après la dissolution des conseils municipaux, la délégation spéciale a suspendu le processus pour solliciter l’autorisation du ministère de la Santé, qui a donné son accord. Nous avons donc entériné le projet, financé grâce au fonds minier de développement local », a-t-il expliqué.

Le PDS a ajouté que le CSPS a été construit selon un devis standard établi par le ministère de la Santé, ce qui garantit sa conformité aux normes en vigueur.

Le médecin-chef du district sanitaire de Kongoussi, Dr Arzouma Idrissa Ouédraogo, a confirmé que l’infrastructure respecte les normes recommandées par les autorités sanitaires. Il a salué l’initiative, qui améliorera considérablement l’accès aux soins pour les populations de la localité.

Présent à la cérémonie, le représentant de la société minière Bissa Gold, Aly Sawadogo, a salué l’utilisation du fonds minier pour impulser le développement :

« Les populations nous reprochent parfois de ne pas en faire assez. Mais vous voyez que les taxes et obligations que nous acquittons sont bel et bien reversées à l’État, qui en fait bénéficier les communes impactées. Ce CSPS en est une illustration concrète. Nous sommes fiers de voir que l’impact des sociétés minières se traduit par des actions concrètes de développement, comme aujourd’hui à Gougré », a-t-il affirmé.

Le Haut-commissaire Karim Ouédraogo a, pour sa part, exhorté la population à entretenir le CSPS afin qu’il puisse pleinement jouer son rôle au service de la santé communautaire.

En rappel, la commune de Guibaré fait partie des zones impactées par la société minière Bissa Gold, et le village de Gougré a été relocalisé dans le cadre de l’extension des activités de la mine.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AR/ata

Dernières publications