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Burkina/Modernisation de l’Etat civil : Au moins 64,11% des activités prévues en 2024 réalisées

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Burkina/Modernisation de l’Etat civil : Au moins 64,11% des activités prévues en 2024 réalisées

Ouagadougou, 19 juin 2025 (AIB) – Malgré le défis sécuritaire, les activités prévues en 2024 dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’état civil connaissent un taux d’exécution physique de 64,11% pour un taux d’exécution financière de 74,33%, a appris vendredi l’AIB.

« En 2024, 22 centres principaux d’état civil ont été mis en réseau, 3 391 907 actes d’état civil de 54 communes numérisés et sécurisés, 145 655 actes de naissance établis au profit de personnes non détentrices et/ou vulnérables », a annoncé le président du Comité de pilotage de la Stratégie nationale de l’état civil, Saïdou Sankara.
M. Saïdou Sankara s’exprimait jeudi 19 juin 2025 à Ouagadougou, lors de la première session ordinaire de l’année 2025 du Comité de Pilotage de la Stratégie Nationale de l’Etat Civil.

La session sera consacrée non seulement à l’examen et à la validation du bilan annuel 2024 de la mise en œuvre des activités, mais aussi à celui du plan de travail annuel revu de 2025.

Pour directeur général de la modernisation de l’Etat civil, Justin Omer Balima, malgré les résultats engrangés, les défis au niveau de l’état civil demeurent énormes. C’est pourquoi, dit-il, les participants verrons, au cours des échanges dans quelles mesures déployer le système d’enregistrement des faits d’état civil à travers une application qui a été développée par les ingénieurs du Burkina Faso.

La stratégie nationale de l’état civil 2023- 2025 permettra au Burkina Faso de disposer, à l’horizon 2027, d’un système d’état civil moderne et sécurisé favorisant l’enregistrement systématique des faits d’état civil, la garantie de l’équité et des droits humains et la production des statistiques de l’état civil, utiles à la planification du développement.

Agence d’information du Burkina
YOS/dnk

Nahouri : 7 membres du tribunal départemental de Pô prêtent serment

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Nahouri : 7 membres du tribunal départemental de Pô prêtent serment

Pô, 19 juin 2025 (AIB)- 7 membres du tribunal départemental de Pô, ont prêté serment ce mercredi 18 juin 2025, au tribunal de grande instance de Pô. Ils ont juré de bien et fidèlement remplir leurs fonctions en toute conscience, impartialité et de toujours garder les secrets des délibérations.

7 membres du tribunal départemental de Pô composés du président, du préfet du département, de deux assesseurs titulaires, de deux assesseurs suppléants, d’une secrétaire titulaire et d’un secrétaire suppléant, ont prêté serment ce mercredi 18 juin 2025, au tribunal de grande instance de Pô.

Le président, les deux assesseurs titulaires et les deux assesseurs suppléants, ont juré de bien et fidèlement remplir leurs fonctions en toute conscience et impartialité et de garder toujours les secrets des délibérations.

Pour la secrétaire titulaire et le secrétaire suppléant, ils se sont engagés à remplir fidèlement leurs fonctions et garder le secret qu’elles leur imposent.
« Votre mission se repose sur deux fondements sociaux : servir la communauté et respecter la loi. Vous faites partie de la grande famille de la justice », s’est adressé le ministère public aux membres du tribunal départemental.
Il leur a exhortés à travailler avec honnêteté, « c’est ensemble que nous allons servir les populations ».

Le tribunal a reçu les serments des impétrants du jour et les a renvoyés à l’exercice de leurs fonctions respectives.
Il les a aussi prodigués des conseils sur les exigences des formules de leurs serments.
A l’endroit du président et des assesseurs, le tribunal les a encouragés à faire en sorte que le traitement des multiples affaires dont ils auront à connaître, le soit conformément à la loi, avec rigueur et loin de la corruption.

Quant à la secrétaire et son suppléant, le tribunal a souligné qu’ils sont la porte d’entrée du tribunal départemental et les a encouragés à réserver un accueil chaleureux aux populations qui se présenteront devant eux.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/ar

Nahouri/Infrastructures : Boris Atiégba Hada prend les rênes de direction provinciale

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Nahouri/Infrastructures : Boris Atiégba Hada prend les rênes de direction provinciale

Pô, 19 juin 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien, a officiellement installé, ce mardi 17 juin 2025 à Pô, le directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Nahouri, Boris Atiégba Hada. Le nouveau directeur s’est engagé à donner le meilleur de lui-même pour réussir la mission à lui confiée.

La cérémonie d’installation du nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Nahouri, Boris Atiégba Hada, a eu lieu le mardi 17 juin 2025 à Pô, par le secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien.
M. Hada a témoigné sa gratitude aux autorités du pays pour la confiance placée en lui pour conduire la politique du département dans cette province.

« Je promets de donner le meilleur de moi-même pour réussir la mission qui m’est confiée évidemment avec vos soutiens et conseils », a indiqué directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Nahouri.

Il a indiqué que les acquis engrangés par son prédécesseur seront préservés.
Le directeur provincial sorti, Pierre Damien Sandwidi, a salué l’accompagnement de l’ensemble des couches socio-professionnelles qui ont permis à la direction de relever les défis durant son séjour dans le Nahouri.

Le secrétaire général de la province du Nahouri, Emile Hien et le directeur régional en charge des Infrastructures du Centre-Sud, Koumbatian Somé, ont félicité Pierre Damien Sandwidi, pour la réalisation des nombreuses infrastructures durant les 7 ans et 8 mois passés dans cette direction.
Ils lui ont souhaité bonne suite de carrière et ont dit leur disponibilité à accompagner le nouveau directeur provincial afin qu’il relève les défis qui se présenteront à lui.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/ar

Burkina : Rosatom affirme pouvoir installer une unité nucléaire en cinq ans sous certaines conditions

Burkina-Russie-Coopération-Nucléaire

Burkina : Rosatom affirme pouvoir installer une unité nucléaire en cinq ans sous certaines conditions

Saint-Pétersbourg, 18 juin 2025 (AIB) – Le fleuron de l’industrie nucléaire russe, Rosatom, a déclaré mercredi, lors d’une visite d’une délégation burkinabè à la centrale nucléaire de Leningrad, être en mesure de mettre en place une unité nucléaire en cinq ans, sous réserve que le pays partenaire soit suffisamment préparé.

Des responsables de Rosatom ont indiqué que, fort de l’expérience acquise lors de la réalisation d’une unité nucléaire entre 2009 et 2017 (en huit ans), l’entreprise est désormais capable de concevoir, construire et mettre en service une unité dans un délai de cinq ans.

« Ça avance vite lorsque le partenaire est préparé », ont-ils fait savoir.

Selon le directeur général par intérim de Rosatom, Valery Zhemchugov, cela suppose que le pays partenaire soit prêt à satisfaire aux « exigences liées aux hautes technologies », à assurer la formation d’un personnel qualifié, et à adopter les textes législatifs et réglementaires nécessaires.

« On tient compte de l’expérience du pays. Cela dépend aussi du niveau d’interactions », a-t-il précisé, avant d’insister : « Cinq ans, c’est une durée type pour implanter une centrale nucléaire. »

Présente dans 60 pays à travers le monde, Rosatom s’est dite également prête à s’installer au Burkina Faso.

« Oui, après la signature des accords appropriés », ont répondu les responsables de l’entreprise, à une question de la délégation burkinabè.

Ils ont par ailleurs rappelé avoir réalisé un projet similaire en Iran, « malgré la pression exercée à la fois sur le partenaire et sur la Russie. »

« La corporation d’État Rosatom honore toujours ses engagements », a conclu Shalamov Grigory Batiushenkov, haut cadre de l’entreprise, présent lors de la rencontre avec la délégation burkinabè.

Le Burkina Faso, à travers son président, le capitaine Ibrahim Traoré, a marqué son intérêt pour la technologie nucléaire russe, dans l’optique d’accroître la production énergétique du pays et de renforcer son indépendance dans ce secteur stratégique.

Une importante délégation burkinabè, conduite par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, séjourne actuellement en Russie dans le cadre de la coopération bilatérale et en vue de la signature d’un accord intergouvernemental sur l’exploitation pacifique du nucléaire.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
CK/ata

Une délégation burkinabè en immersion à la centrale nucléaire de Leningrad à la veille d’un important accord intergouvernemental

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Une délégation burkinabè en immersion à la centrale nucléaire de Leningrad à la veille d’un important accord intergouvernemental

Saint-Pétersbourg, 18 juin 2025 (AIB)-Une délégation burkinabè conduite par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, a effectué ce mercredi une visite technique à la centrale nucléaire de Leningrad, dans la région de Saint-Pétersbourg (Russie), à la veille de la signature d’un important accord intergouvernemental entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, a constaté sur place un journaliste de l’AIB.

Cette visite, placée sous haute sécurité et menée au cœur d’une unité nucléaire à plus de 40 °C, a débuté par une rencontre avec les responsables de Rosatom, la société russe spécialisée dans la construction de centrales nucléaires.

Les échanges ont porté sur les capacités technologiques et les services proposés par ce fleuron de l’industrie nucléaire, présent dans 60 pays.

Elle précède la signature, prévue le 19 juin, d’un accord intergouvernemental entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie portant sur l’exploitation pacifique de l’énergie nucléaire.

Le directeur par intérim de Rosatom, Valery Zhemchugov, a indiqué que sa société est le deuxième opérateur mondial du secteur en termes de capacité installée.

Elle dispose de la technologie nucléaire avancée de 3e génération, qui, selon les rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), n’a jamais enregistré d’incident de niveau 2.

Toujours selon M. Zhemchugov, Rosatom intervient dans la construction et la maintenance de centrales nucléaires, la fourniture de pièces de rechange et d’équipements, les solutions numériques, les analyses prédictives et la modélisation, ainsi que dans l’extraction et l’enrichissement de l’uranium, sans oublier les études préparatoires.

« Le portefeuille de produits de Rosatom vise à contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) », a-t-il affirmé, en précisant que les technologies utilisées sont conformes aux normes de l’AIEA.

Le site de Leningrad, doté de quatre unités, a contribué à hauteur de plus de 18 % à la production nationale d’électricité en Russie en 2024. Une unité opérationnelle a été présentée au ministre Gouba pour une immersion.

Dans son intervention, le ministre burkinabè de l’Énergie a salué l’excellence des relations de coopération entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie. Il a rappelé que cette coopération est portée au plus haut niveau des États, comme en témoignent les échanges réguliers entre le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et son homologue russe, Vladimir Poutine.

La visite guidée – sans photo ni caméra – a été assurée par l’ingénieur en chef par intérim de la centrale, Yuri Paklianov.

Elle a permis à la délégation burkinabè de visiter la salle de contrôle, où une centaine d’ingénieurs et de techniciens surveillent en permanence les paramètres de fonctionnement à l’aide d’ordinateurs et de tableaux électroniques.

Les visiteurs ont également découvert l’atelier de contrôle des turbines (où la température atteint un minimum de 40 °C malgré de puissants climatiseurs), les bâtiments de traitement de l’eau, les piscines de refroidissement, les locaux des groupes électrogènes d’urgence, les bâtiments administratifs et techniques, ainsi que les gigantesques tours de refroidissement qui dominent le site.

Le ministre Gouba était accompagné d’une délégation de 12 personnes, parmi lesquelles l’envoyé spécial du président du Faso, l’ambassadeur du Burkina à Moscou, Aristide Rapoudgdouba Ludovic Tapsoba, le conseiller spécial du président en matière d’énergie, Nicolas Kagambèga, le directeur général de l’Énergie, Alidou Koutou, et le directeur général de la SONABEL, Souleymane Ouédraogo.

Le président du conseil d’administration de la SONABEL, Dramane Bitibaly, le conseiller technique Abdoulaye Sawadogo, des conseillers en communication ainsi que des journalistes burkinabè ont également pris part à la visite.

La délégation burkinabè est arrivée en Russie le 17 juin pour participer au 28e Forum économique international de Saint-Pétersbourg, en marge duquel la signature de l’accord intergouvernemental est prévue.

La visite de la centrale de Leningrad et l’accord annoncé marquent une étape importante dans l’ambition du Burkina Faso de diversifier ses sources d’énergie et de renforcer son indépendance énergétique.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
CK/ata

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 18 JUIN 2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 18 JUIN 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 18 juin 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 52 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations,
mis fin à une fonction
et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif au projet de mise en œuvre du Système intégré de gestion automatisée des titres de transport (SIGATT) au profit de la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM).
Ce projet s’inscrit dans le cadre des projets spécifiques du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.
La DGTTM dans le but d’améliorer ses services de délivrance de documents et titres de transport, a entrepris des réformes et actions urgentes pour doter le secteur des transports de services ultra modernes dans la production des documents au profit de ses usagers. Grâce à ces réformes, des innovations permettront la confection diligente des titres de transport qui se fera désormais à temps plein et la fourniture de services aux usagers à travers une plateforme numérique.

Le Conseil a marqué son accord pour la réalisation du projet SIGATT pour un montant de trente-deux milliards deux cent soixante-treize millions cent cinquante-huit mille trois cent soixante-six (32 273 158 366) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de soixante (60) mois.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la Société des Aéroports du Faso (SAFA).
L’adoption de ce décret permet à la Société des Aéroports du Faso de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.
La réalisation de ces projets spécifiques permettra de renforcer les capacités de l’administration publique et d’améliorer ses prestations au profit des usagers-clients.

Les projets retenus concernent :
– la construction d’un (01) magasin au profit de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) pour un montant de cent quarante-cinq millions (145 000 000) F CFA TTC ;
– le projet smart douane « SOLUTION DOUANIERE INTELLIGENTE » pour un montant de trois milliards trois cent treize millions (3 313 000 000) F CFA TTC ;

– l’acquisition de dix-sept (17) scanners portatifs pour le renforcement des contrôles douaniers non intrusifs au niveau des zones aéroportuaires, des brigades mobiles et des postes frontaliers pour un montant d’un milliard cent trente millions (1 130 000 000) F CFA TTC ;
– l’acquisition d’effets d’habillement au profit de la douane pour un montant de cent cinquante millions (150 000 000) F CFA TTC ;
– les travaux de cloisonnement et d’ouverture de guichets de salles Espaces courses en directe (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un montant de cinquante-neuf millions (59 000 000) F CFA TTC ;

– les travaux de câblage électrique, réseau et télé pour les salles Espaces courses en directe (ECD) au profit de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un montant prévisionnel de cent huit millions (108 000 000) F CFA TTC ;
– les travaux de construction des bureaux de la Direction provinciale des impôts (DPI) du Gourma pour un montant de sept cent millions (700 000 000) F CFA TTC ;
– le suivi-contrôle des travaux de construction des bureaux de la Direction provinciale des impôts (DPI) du Gourma pour un montant de vingt-cinq millions (25 000 000) F CFA TTC ;
– l’acquisition de véhicules thermiques à quatre (04) roues au profit du Parc automobile de l’Etat pour un montant de cinq cent trente-deux millions cinq cents mille (532 500 000) F CFA TTC ;

– le dépôt et pose des appareils accessoires sanitaires y compris toute sujétion et approvisionnement en eau potable dans les bâtiments de l’hôtel administratif du Centre pour un montant de cent vingt-quatre millions sept cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent quatre-vingt-six (124 797 986) F CFA TTC ;
– la construction de la Direction régionale de l’économie et de la planification (DREP) du Centre-Ouest pour un montant de trois cent cinquante millions (350 000 000) F CFA TTC ;
– l’acquisition et l’installation d’un groupe électrogène de 700 kVA pour l’immeuble R+11 au profit de la Direction générale des affaires immobilières de l’Etat (DGAIE) pour un montant de cent quinze millions (115 000 000) F CFA TTC ;
– l’acquisition de véhicules à quatre (04) roues au profit des régies de recettes pour un montant de six cent trente-quatre millions (634 000 000) F CFA TTC.

Le montant total des prestations s’élève à sept milliards trois cent quatre-vingt-six millions deux cent quatre-vingt-dix-sept mille neuf cent quatre-vingt-six (7 386 297 986) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Inspecteur divisionnaire des douanes.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Yves KAFANDO, Mle 201 107 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, conformément au décret n°2019-1123/PRES/PM/MINEFID du 15 novembre 2019 portant modalités de promotion en grade du personnel du cadre paramilitaire des douanes.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant création d’une Brigade civique pour l’ordre et la discipline dénommée « Brigade Laaɓal ».
« Laaɓal » en langue fulfuldé signifie « droiture, honnêteté, irréprochable ».

La création de la Brigade Laaɓal vise la restauration de l’autorité de l’Etat et des valeurs civiques et morales. Il s’agit d’une unité opérationnelle destinée à faire face à la montée préoccupante des actes d’incivisme et au délitement des valeurs morales. La Brigade Laaɓal travaillera au renforcement du civisme et de la citoyenneté.

Les domaines d’intervention de la Brigade Laaɓal sont entre autres, l’ordre public, la tranquillité publique, la salubrité et l’hygiène publique, la discipline dans les espaces publics, le respect des symboles nationaux et de l’autorité de l’Etat ainsi que la sécurité routière.
L’adoption de ce décret permet la création de la Brigade civique pour l’ordre et la discipline dénommée « Brigade Laaɓal », conformément à la loi n°032-2003/AN du 14 mai 2003 relative à la sécurité intérieure.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’évaluation de la performance des structures de l’Administration publique.
Ce décret est une relecture du décret n°2017-0625/PRES/PM/MFPTPS du 18 juillet 2017 portant modalités d’évaluation de la performance des structures de l’Administration publique. Cette relecture vise à corriger les insuffisances constatées dans ledit décret notamment celles relatives au calcul de l’efficience, à la détermination de la performance globale, aux organes d’évaluation et au délai de transmission des rapports.

Ce décret comporte plusieurs innovations. Il s’agit entre autres :
– de la proposition d’une nouvelle formule pour le calcul de « l’efficience » ;
– du réaménagement des indicateurs du critère « gouvernance » et la définition du contenu de chaque indicateur pour apporter davantage de précisions et de clarté ;
– de la révision des coefficients de pondération des critères pour le calcul de la performance globale de la structure de premier niveau ;
– de la proposition d’une grille unique d’appréciation de la performance globale, de l’efficacité, de l’efficience, de la gouvernance et de l’impact de la structure publique.

L’adoption de ce décret permet à l’Administration publique de se doter d’un nouveau dispositif d’évaluation des performances en vue de contribuer à l’amélioration continue du fonctionnement et de la productivité de ses structures.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant création de la Société des Aéroports du Faso (SAFA).
La Société des Aéroports du Faso, Société d’Etat, est désormais la structure unique de gestion et de développement des aéroports du pays. Elle reprend les attributions de la Maîtrise d’ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD), de la Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RACGAE) et de la Délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN).

La Société des Aéroports du Faso est entre autres, chargée :
– d’assurer l’exploitation et la gestion des aéroports du Burkina Faso dans le respect des normes de sécurité, de sûreté et de qualité de services ;
– d’assurer la maintenance et la modernisation des infrastructures aéroportuaires, notamment des pistes, des terminaux, des parkings et des équipements associés ;

– de promouvoir une politique de développement durable des aéroports ;
– d’assurer la construction des infrastructures aéronautiques ;
– de promouvoir l’attractivité des aéroports.

L’adoption de ce décret permet la création de la Société des Aéroports du Faso, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des Sociétés d’Etat.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté un décret portant relocalisation des acquéreurs des parcelles à usage d’habitation du relais-cité de Saponé et mise à disposition du site au ministère en charge de la Défense.
L’opération relais-cité de Saponé lancée en 2013, a dégagé environ 4 000 parcelles d’habitation pour l’indemnisation des propriétaires terriens et pour la cession par tirage au sort.

A ce jour, aucun des 2 300 acquéreurs de parcelles à usage d’habitation n’a pu jouir de sa parcelle. En effet, les crises au sein du Conseil municipal, la mésentente entre les responsables coutumiers et la suspension des opérations de lotissement n’ont pas permis d’aller au bout du recensement qui devait permettre de purger les droits des propriétaires terriens.

Malgré la disposition des services techniques à accompagner le processus d’indemnisation des propriétaires terriens à travers la prise en compte de leurs doléances, l’accès aux parcelles du relais-cité de Saponé n’est toujours pas possible.
Face à cette situation, l’Etat a mobilisé et aménagé un site dans la Commune de Komsilga, à proximité du relais-cité de Komsilga pour la relocalisation des acquéreurs des parcelles à usage d’habitation du relais-cité de Saponé.

Le site du relais-cité de Saponé sera quant à lui, mis à la disposition du ministère en charge de la Défense.
L’adoption de ce décret permet aux acquéreurs des parcelles à usage d’habitation du relais-cité de Saponé de bénéficier de parcelles à Komsilga.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative aux résultats de la campagne agricole sèche 2024-2025.
Grâce à une bonne pluviométrie au cours de la saison des pluies 2024, les principaux barrages et retenues d’eau du Burkina Faso affichaient au 30 septembre 2024, un taux moyen de remplissage de 113,60% contre 97,94 % en 2023.

Dans le cadre des actions de mécanisation agricole soutenues par l’Etat, 238,8 ha de périmètres maraîchers ont été aménagés sur l’ensemble du territoire national ainsi que 3 154,5 ha labourés hors aménagement.
Un appui de 7 042 tonnes d’engrais NPK, de 3 334 tonnes d’urée et de 1 000 tonnes de fumures organiques ont été mis à la disposition des producteurs à prix subventionnés.

Pour ce qui concerne les semences, ce sont 843,7 tonnes de semences de variétés améliorées qui ont été octroyées aux producteurs.
Par ailleurs, des cultures dites spécifiques ont été introduites lors de cette campagne agricole sèche. Ce sont 81 250 pieds de cacaoyers et 82 000 pieds de bananiers plantains qui ont été mis en terre par le Conseil burkinabè des filières agro pastorales et halieutiques.

La production maraîchère de la campagne sèche 2024-2025, toutes spéculations confondues, est estimée à 1 284 791 tonnes. Cette production est en hausse de 8,1% par rapport à la campagne sèche 2023-2024.
La production céréalière pour le compte de cette campagne sèche est estimée à 52 519 tonnes et est en hausse de 31,8% par rapport à 2023-2024.

La production des racines et tubercules est estimée à 59 971 tonnes, en hausse de 246,4% par rapport à la campagne 2023-2024.
Pour accroître la production de campagne sèche, une réforme a été engagée en vue d’une meilleure gestion des ouvrages hydroagricoles. Elle concerne le maintien et l’entretien des ouvrages hydroagricoles, la gestion de l’eau, la discipline et l’organisation des exploitants ainsi que la constitution d’un fonds pour la réhabilitation des ouvrages.

II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la première réunion des ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des Etats du Sahel (AES), tenue du 27 au 30 mai 2025 à Bamako au Mali.

A l’issue de la rencontre de Bamako, les ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des Etats du Sahel ont entre autres, décidé :
– de la création d’instances juridictionnelles et arbitrales communes pour traiter les contentieux du Traité de l’AES et les crimes graves (terrorisme, crimes contre l’humanité, violations des Droits de l’Homme) ;
– de l’harmonisation des législations pénales, notamment sur le terrorisme et la criminalité transnationale ;

– de la signature d’accords tripartites sur l’entraide judiciaire, l’extradition et le transfèrement de détenus ;
– du renforcement de la sécurité et de la lutte contre la radicalisation en prison ;
– de la construction d’une prison de haute sécurité en adéquation avec l’intérêt manifesté de créer des instances juridictionnelles confédérales.

La réunion des ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des Etats du Sahel s’inscrit dans le cadre du renforcement des systèmes judiciaires de l’AES afin de mieux faire face aux enjeux et défis actuels et futurs, notamment la lutte contre la corruption, le terrorisme et son financement, le blanchiment de capitaux, la drogue, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, la cybercriminalité ainsi que les autres formes de criminalité transnationale organisée.

II.3. Le ministre de la Santé a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative à la campagne nationale de distribution universelle de Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) au Burkina Faso, du 19 juin au 20 juillet 2025.
Au cours de cette campagne, 15 155 950 moustiquaires imprégnées seront distribuées.

Pour cette année 2025, la campagne MILDA sera digitalisée jusqu’au niveau communautaire dans les régions des Hauts-Bassins, du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et du Plateau-Central.
L’objectif général de cette campagne est d’atteindre un taux d’utilisation des MILDA de 80% par la population du Burkina Faso d’ici à fin 2025.
– une communication relative à la campagne de chimioprévention du paludisme saisonnier plus (CPS+) 2025.

La campagne CPS+ 2025 est organisée sur toute l’étendue du territoire et va concerner 5 089 768 enfants âgés de 3 à 59 mois.
Cette intervention consiste en l’administration intermittente de protocoles thérapeutiques complets d’antipaludiques afin de prévenir le paludisme, en conservant des taux sanguins thérapeutiques, pendant la période où le risque de transmission est élevé.

Le calendrier de passage se présente comme suit :
– premier passage (P0) : 26 au 29 juin 2025 ;
– deuxième passage (P1) : 24 au 27 juillet 2025 ;

– troisième passage (P2) : 21 au 24 août 2025 ;
– quatrième passage (P3) : 18 au 21 septembre 2025 ;
– cinquième passage (P4) : 16 au 19 octobre 2025.

L’objectif de la chimioprévention du paludisme saisonnier plus est de réduire l’incidence du paludisme de 60 % chez les enfants de moins de cinq (5) ans.

II.4. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil deux (02) communications :
– la première communication est relative à la participation du Burkina Faso au 3e Sommet de coopération économique Iran-Afrique et à Iran Expo 2025, tenus du 27 avril au 1er mai 2025 à Téhéran en République islamique d’Iran.

La participation de la délégation burkinabè à ces deux événements a été l’occasion de découvrir davantage les capacités industrielles et les produits d’exportation de l’Iran dans plusieurs secteurs dont l’industrie, l’énergie, les services techniques et d’ingénierie, la médecine. Des contacts d’affaires ont également été noués entre des opérateurs économiques du Burkina Faso et d’Iran ;

– la seconde communication est relative au compte rendu d’une mission de travail effectuée du 02 au 06 mai 2025 à Ningbo en République populaire de Chine.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la relance des activités de la brasserie SN-BRAFASO. La délégation burkinabè a pu nouer des partenariats avec un équipementier chinois dans la perspective de la mise en service prochaine de la SN-BRAFASO.

II.5. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative aux résultats des travaux du Comité technique d’évaluation de la gestion des Chantiers d’aménagement forestier (CAF).
Pour endiguer la tendance régressive des ressources forestières du pays, l’Etat burkinabè a mis en œuvre dans les années 80, des projets d’aménagement participatif des forêts naturelles.

Ces projets ont contribué à la création des Chantiers d’aménagement forestier (CAF) afin de préserver les ressources forestières et la biodiversité puis d’approvisionner les grands centres urbains en bois-énergie. Cependant, depuis quelques années, la gestion des CAF rencontre plusieurs difficultés. En juin 2025, sur les 26 CAF, seuls 13 sont fonctionnels dans 4 régions administratives. Ces difficultés ont pour conséquences majeures l’empiètement des limites de plusieurs CAF, leur exploitation incontrôlée et la perturbation du circuit de commercialisation du bois de feu.

Concernant la dégradation des Chantiers d’aménagement forestier, les résultats des études cartographiques entre 1992 et 2023 montre un taux de dégradation de 8,17% pour la région du Sud-Ouest, 8,39% pour la région du Centre-Sud, 10,81% pour la région du Centre-Nord et 38,28% pour la région du Centre-Ouest.

A l’issue de ses travaux, le Comité technique d’évaluation de la gestion des Chantiers d’aménagement forestier (CAF) recommande entre autres, mesures :
– la création d’un établissement public de l’Etat pour prendre en charge la question du reboisement y compris les CAF ;
– la relecture des textes règlementaires encadrant la gestion des CAF ;

– la délimitation consensuelle des nouvelles limites des CAF et leur immatriculation ;
– le classement des CAF des forêts protégées pour le compte des collectivités territoriales ;
– la révision du prix du stère de bois de feu et du quintal de charbon de bois.

II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative au lancement du projet de réhabilitation et d’équipement de quatorze (14) Centres d’écoute et de dialogue pour jeunes (CEDJ) dans douze (12) régions du Burkina Faso.
L’objectif de la réhabilitation de ces centres est de favoriser la transformation sociale, le bien-être des jeunes filles/garçons et des adultes, la cohésion sociale et le renforcement de la gouvernance de ces centres.

Les Centres d’écoute et de dialogue pour jeunes ont pour missions de contribuer à l’éducation extrascolaire, à l’orientation, à la formation et à l’animation de la jeunesse en vue de son autonomisation, de sa socialisation et de son insertion socio-économique ;
– une communication relative à l’organisation du 36e Tour cycliste international du Faso.
Le Tour du Faso 2025 débutera le 24 octobre pour s’achever le 02 novembre 2025 sur l’Avenue Thomas SANKARA. Les cyclistes vont traverser neuf (09) régions du Burkina Faso en dix (10) étapes avec une distance totale de 1177,6 km à parcourir.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Administration du territoire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’Administration du territoire ;
– Monsieur Rasabwendé Aristide SANDWIDI, Mle 98 015 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de Département de la coopération transfrontalière au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières ;
– Monsieur Tiga Emile VALEA, Mle 212 174 N, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Chef de Département de développement des zones frontalières au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Hien Kpierenouor SOME, Mle 214 350 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Yves KAFANDO, Mle 201 107 J, Inspecteur divisionnaire des Douanes, catégorie 1A, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur général des douanes ;
– Monsieur Soumaïla SAWADOGO, Mle 47 691 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;
– Madame Solange KIEMA/SOMDA, Mle 57 142 X, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Inspecteur technique des impôts ;

– Monsieur Ali ILBODO, Mle 51 203 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
– Monsieur Moro Olivier MILOUNGOU, Mle 33 975 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
– Monsieur Tarawendpanga Eric TIENDREBEOGO, Mle 56 711 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Mahamadi KAGONE, Mle 50 053 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
– Madame Françoise ILBOUDO/KOMI, Mle 56 725 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Inspecteur des finances ;
– Monsieur Talban Yves YANKINE, Mle 51 218 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Jean Dieudonné NARE, Mle 52 170 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;
– Monsieur Adama NANA, Mle 49 366 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, 3e classe, 5e échelon, est nommé Chef de Département du contrôle et de l’audit des structures du parapublic et du privé à la Direction générale des Douanes ;
– Monsieur Bangani COMBARI, Mle 51 181 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts de OUAGA VIII ;

– Monsieur Wendémalguédé Souleymane NIKIEMA, Mle 216 171 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) ;
– Madame Maoua COULIBALY, Mle 245 208 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) ;
– Monsieur Tadioa Martin COULIBALY, Mle 112 470 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de la Maison de l’enfance André Dupond de Orodara (MEADO) ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 112 480 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN) ;
– Monsieur Pierre ZIDA, Mle 35 916 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Centre ;
– Monsieur Valentin GNISSIEN, Mle 343 286 K, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de l’Oudalan ;
– Monsieur Zidi NIKIEMA, Mle 303 098 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts de la Bougouriba.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
– Monsieur Manu Bertrand Owen KPODA, Mle 111 293 P, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat ;
– Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP-MABG).

E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
– Monsieur Mamadou YOUGBARE, Mle 248 620 X, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la normalisation et des études techniques.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée Responsable du Programme 063 « Fourniture des services sociaux aux étudiants », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses (DGCOB).

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Saïdou Mahoumoudou SORO, Mle 047 807 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1A, 14e grade, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Anselm SOME, Mle 44 042 C, Professeurs certifiés des lycées et collèges, 2e classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Madame Antoinette GUIRO/OUEDRAOGO, Mle 46 078 S, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1A, 5e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 109 « Aménagement hydraulique » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des infrastructures hydrauliques ;
– Monsieur Fidèle KOAMA, Mle 216 304 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 143 « Programme approvisionnement en eau d’assainissement » cumulativement avec ses fonctions de Coordonnateur du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement ;
– Monsieur Sanna Salif CONSEIGA, Mle 222 147 N, Technicien supérieur de l’environnement, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Loroum ;
– Monsieur Mahomed KONANE, Mle 358 641 G, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1A, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de l’Oudalan.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
– Monsieur Gouwindépouyré Abel OUEDRAOGO, Mle 233 708 Y, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Zoudaga SIA, Mle 83 245 N, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Sandaogo YAOGO, Mle 207 658 X, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Bazèga ;
– Monsieur Sibidi SEGHDA, Mle 32 276 M, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Boulgou ;

– Monsieur Alphonse Kayaba ZOUNGRANA, Mle 94 660 H, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Kouritenga ;
– Monsieur Saïdou OUANGO, Mle 327 697 W, Professeur des activités physique et sportive, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Loroum ;
– Monsieur Nomwendé Urbain OUEDRAOGO, Mle 257 864 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de l’Oudalan ;

– Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 217 119 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Passoré ;
– Monsieur Téganaba WILLY, Mle 278 392 D, Professeur des activités physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Sanmatenga ;
– Monsieur Lazare Auguste NADINGUE, Mle 392 207 H, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Soum ;

– Monsieur Moussa TARAM, Mle 352 677 X, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Yagha ;
– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 257 396 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Yatenga ;
– Monsieur Dramane Sylvestre OUEDRAOGO, Mle 207 659 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Ziro ;

– Monsieur Ousmane NONG-NOGO, Mle 237 912 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Zondoma ;
– Monsieur Lôh Abdoul Aziz NAPO, Mle 279 889 V, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi des Balé ;
– Monsieur Raogo Pierre BOUNKOUNGOU, Mle 392 193 A, Instructeur spécialisé de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Nahouri ;

– Monsieur Yacouba KARA, Mle 303 891 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de l’Oudalan ;
– Monsieur Hadi SOW, Mle 246 618 L, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Poni ;
– Monsieur Bakary TRAORE, Mle 238 577 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sanmatenga ;

– Monsieur Nikiéta Hervé YE, Mle 304 385 A, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Séno ;
– Monsieur Marc BAZIE, Mle 246 642 K, Instructeur de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Yagha ;
– Monsieur Issoufou KIEMTORE, Mle 360 439 T, Instructeur de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Zoundwéogo.

III.2. FIN DE FONCTIONS
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a mis fin aux fonctions de :
– Madame Safoura SAWADOGO/YAMEOGO, Mle 95 857 X, Directrice générale du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K).

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
– des Centres hospitaliers régionaux de Kaya (CHR-K) et de Manga (CHR-M), de l’Office de santé des travailleurs (OST), du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), de l’Agence de gestion des soins de santé primaire (AGSP) et de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) au titre du ministère de la Santé ;
– de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Sidiki SERE, Mle 40 059 C, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Hatiko ZINSONNI/COULIBALY.

B. MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil a adopté huit (08) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Palamanga OUOBA, Mle 245 646 H, Médecin généraliste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Palamanga OUOBA, Mle 245 646 H, Médecin généraliste, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Kaya (CHR-K) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-M) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT
– Monsieur Abdoul-Karim OUATTARA, Mle 300 499 Y, Médecin spécialiste en urologie andrologie.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS
– Monsieur Bourahima KOUTOU, Mle 92 346 Y, Attaché de santé en chirurgie.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES
– Monsieur Moïse GOUNGOUNGA.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Soulemane ZONGO, Mle 212 390 L, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Office de santé des travailleurs (OST) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Yakouba MILLOGO, Mle 58 447 S, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le sixième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Loukoumana ZONO, Mle 104 439 W, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE (CNTS)
– Monsieur Mohamed Ben Sidy BARRY, Mle 281 422 H, Technologiste biomédical.

Le septième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de gestion des soins de santé primaire (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
– Monsieur Windpanga Pierre Marie Honoré NABALOUM, Mle 238 049 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’AGENCE DE GESTION DES SOINS DE SANTE PRIMAIRE (AGSP)
– Monsieur Clément DEMBELE, Mle 241 842 H, Technologiste biomédical.
Le huitième décret nomme Madame Siessima Lawakilia Natacha Tchaida Martine DJIGUIMDE/TOE, Pharmacien titulaire, Administrateur représentant l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Amidou KONE, Producteur de coton, Administrateur représentant l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Sibiri Yaya DAO.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

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Yatenga : Le directeur provincial de l’éducation satisfait des résultats au CEP 2025

Burkina-Yatenga-Education-Résultats-Examen-CEP

Yatenga : Le directeur provincial de l’éducation satisfait des résultats au CEP 2025

Ouahigouya, 18 juin 2025 (AIB)-La province du Yatenga a enregistré cette année scolaire 2025, un taux de réussite de 87,98% au Certificat d’études primaires, à la grande satisfaction du Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga (DPEPPNF) Salam Ouédraogo.

L’année se termine sur une note de satisfaction globale sur l’ensemble des 17 circonscriptions d’éducation de base (CEB) du Yatenga. 87,98%, c’est le taux de succès réalisé aux examens du Certificat d’études primaires et du concours d’entrée en sixième contre 79,94% l’année scolaire dernière.

Au total 9524 candidats étaient en lice pour cette session 2025 de l’examen du CEP et au décompte ce sont 8322 candidats qui ont été déclarés admis dont 4401 filles. Les CEB délocalisées de Koumbri et Thiou obtiennent des taux de succès de 100%.

« Ce succès est à mettre au compte des enseignants, encadreurs, parents et élèves qui ont fait montre d’esprit d’engagement, de résilience et de sacrifices », a reconnu le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga Du Yatenga Salam Ouédraogo. Il a salué l’esprit bienveillant manifesté tout au long de l’année scolaire. Il a indiqué que cela est le fruit de plusieurs activités réussies.

  1. Ouédraogo a rendu un hommage mérité aux forces de défense et de sécurité et aux volontaires pour la défense de la patrie qui ont contribué à la réouverture de plusieurs structures éducatives.

« Tout en vous souhaitant un bon repos bien mérité, nous formulons le vœu que la paix revienne au pays des hommes intègres pour que nous puissions continuer de participer à l’écriture de la plus belle page de l’histoire de notre pays. » a lancé le DPPNEF à l’endroit de la communauté éducative du Yatenga dans son message de remerciements.
Agence d’Information du Burkina
Pn/as/ata

Gourma/Heure patriotique pour reverdir le Faso : La région de l’Est s’engage à planter 500 000 arbres

BURKINA-REGION-EST-ENVIRONNEMENT-PLANTATION

Gourma/Heure patriotique pour reverdir le Faso : La région de l’Est s’engage à planter 500 000 arbres

Fada N’Gourma, 18 juin 2025 (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a présidé, le lundi, 16 juin 2025 à Fada N’Gourma, la rencontre préparatoire et d’informations de la campagne de reforestation 2025. Les forces vives de la région se sont engagées à mettre en terre 500 000 plants le 21 juin 2025, lors de l’heure patriotique pour reverdir le Faso.

Pour reverdir le pays, les hautes autorités du Burkina Faso ont opéré plusieurs innovations pour la campagne de reforestation 2025.

Pour réussir cette campagne, le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando a convié les forces de sa région à une rencontre préparatoire et d’informations pour que les techniciens des Eaux et Forêts leur expliquent ces innovations.

Ainsi, le directeur régional des Eaux et Forêts de l’Est, le Lieutenant-Colonel Romuald Emmanuel Nikiéma, a fait savoir que la région de l’Est s’est fixé une ambition de planter 500 000 arbres lors de l’heure patriotique pour reverdir le Faso, prévue le 21 juin 2025 sur toute l’étendue du territoire nationale.

Pour réussir, a laissé entendre le directeur régional, chaque service technique doit planter des arbres au lieu du travail, chaque citoyen a la possibilité de planter à domicile au moins 1 à 10 arbres.

« S’agissant des autres innovations de la campagne de reforestation 2025, la région de l’Est implantera un bosquet à plantes médicinales dans chacune des 5 provinces », a-t-il déclaré.

L’objectif poursuivi à travers ces bosquets, a ajouté le Lieutenant-Colonel, est de pouvoir soigner la communauté à travers la pharmacopée traditionnelle.
« Ensuite, il y est prévu la mise en place de 05 bosquets scolaires dont les objectifs visés sont entre autres l’enseignement à l’éducation environnementale et l’amélioration de la cantine scolaire », a souligné le Lieutenant-Colonel Romuald Emmanuel Nikiéma.

Selon lui, la direction régionale des Eaux et Forêts de l’Est avec l’accompagnement de certaines associations et partenaires mettra surtout à la disposition des populations vulnérables des plants pour réussir cette campagne de reforestation.
Pour conclure avec ces innovations, le directeur régional des Eaux et Forêts de l’Est, a relevé qu’une plateforme numérique est prévue pour capitaliser le nombre de plants mis à terre lors de l’heure patriotique.

Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a fait savoir que ces innovations résultent du constat que chaque année, des milliers de plants sont mis en terre à la faveur des Journées nationales de l’arbre. Mais au finish, le taux de survie des plants est alarmant.

Pour ce faire, a -t-il indiqué, désormais il ne s’agira plus simplement de reboiser mais plutôt de planter et d’entretenir.
M. Kafando, a invité chaque citoyen à accomplir son acte patriotique lors de l’heure patriotique prévue le 21 juin 2025 entre 8 heures et 9 heures.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/ar

Kourittenga/Second tour BEPC : La province obtient un taux de succès de 51,50%

BURKINA-KOURITTENGA-RESULTATS-BEPC-BILAN

Kourittenga/Second tour BEPC : La province obtient un taux de succès de 51,50%

Koupéla, 18 juin 2025 (AIB)- Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire du Kourittenga, Dieudonné Belemsigri, a fait savoir, le mercredi 18 juin 2025 à Koupéla, que la province a enregistré un taux de réussite de 51,50% après les résultats du second tour du Brevet d’études du second cycle (BEPC) 2025.

La province du Kourittenga, après la proclamation des résultats du second tour du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2025, a enregistré un taux de succès de 51,50% avec 2 381 admis sur 4 623 candidats présentés.

Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire du Kourittenga, Dieudonné Belemsigri, a salué la contribution et le dévouement des acteurs de l’éducation, des autorités administratives, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), pour l’atteinte de ces résultats.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/ar

Santé des forces de sécurité : La police nationale joue la prévention pour plus d’efficacité sur le terrain 

Burkina-Sécurité-Santé-Acteurs-Prévention

Santé des forces de sécurité : La police nationale joue la prévention pour plus d’efficacité sur le terrain

Ouagadougou, 18 juin 2025 (AIB)-La police nationale a lancé mercredi les activités de la deuxième édition de ses 72 heures de la santé préventive, une initiative visant à renforcer la culture de prévention au sein des corps de police et des forces partenaires.

Les 72 heures de la santé préventive sont organisées dans le but d’outiller les forces de sécurité engagées sur le théâtre des opérations de lutte contre le terrorisme afin de prévenir tout psycho-trauma consécutif aux incidents de travail, a indiqué le conseiller technique du ministère de la Sécurité, Thierry Dofizouho Tuina.

Dans un contexte où les Forces de défense et de sécurité sont très sollicitées, le conseiller technique a engagé les acteurs à une participation active à ces journées pour un partage d’expériences pour une police plus forte, plus humaine et plus résiliente.

Selon le directeur général adjoint de la police nationale, Nabonswendé Sankara, l’idée est de promouvoir les meilleures pratiques en matière de santé préventive à travers des panels, des consultations médicales, psychologiques, ophtalmologiques.

Des séances de dépistage gratuit du diabète, de l’hypertension artérielle, des hépatites B et C, du VIH SIDA et des cancers du col de l’utérus et du sein sont également prévues, avec une attention particulière aux veuves et orphelins des héros tombés sur le champ d’honneur.

Les usagers des services de santé de la police nationale sont également concernés.

Le directeur de service de santé, David Daila a rassuré que la police compte au moins 14 psychologues cliniciens, experts dans la prévention des psycho-traumas et la prise en charge des traumatismes des forces de sécurité et de la population générale.

La 2e édition des 72 de la santé préventive se tient sur le thème «Psycho traumatisme dans un contexte du terrorisme : stratégie de prévention et de résilience».

Agence d’information du Burkina

YOS/bak/zo

Mouhoun/Réponse aux catastrophes humanitaires : Un exercice de simulation sur table tenu au profit des acteurs

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Mouhoun/Réponse aux catastrophes humanitaires : Un exercice de simulation sur table tenu au profit des acteurs

Dédougou, 18 juin 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a présidé, le mercredi 17 juin 2025, un exercice de simulation sur table du plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes et crise humanitaires au profit des acteurs clés impliqués dans la gestion des crises. Cette initiative est organisée par le SP/CONASUR avec le soutien financier du Projet HYDROMET.

L’exercice de simulation sur table du plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes et crise humanitaires visait principalement à renforcer la coordination entre les différentes parties prenantes, à clarifier les rôles et responsabilités et à tester l’efficacité des plans de réponse face à des scénarios prédéfinis.

Cette activité entre dans le cadre du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (projet HYDROMET) qui a pour objectif de développer et d’améliorer les services hydrométéorologiques, climatiques et d’alerte précoce du pays et de les rendre plus accessibles aux secteurs et communautés visés.

La simulation a permis aux participants de se familiariser avec les procédures et d’améliorer leur réactivité en cas de crise.

L’événement a débuté par une introduction sur l’importance de la préparation face aux catastrophes naturelles et aux crises humanitaires.

Pour le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, le défi de réduire considérablement les effets des catastrophes et de faire de la réduction des risques de catastrophes une réalité.

Pour lui, une préparation pour une réponse appropriée n’a jamais été aussi urgent et impérieux pour les pays comme le nôtre, et ce, conformément aux orientations stratégiques du Cadre d’action de Sendai (2015-2030).

« C’est la raison pour laquelle le gouvernement, à travers le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), a initié depuis 2013, une planification anticipée des actions de préparation et de réponse aux urgences au Burkina Faso par le biais de l’élaboration des plans de contingence (national, régional, provincial et communal) », a-t-il expliqué.

Le gouverneur a souligné que le plan de contingence national qui sera simulé à Dédougou est un document qui se veut un outil de préparation, d’anticipation et de plaidoyer pour la mobilisation des ressources.

M. Bassinga, a ajouté également que le plan a pour objectif de fédérer les énergies de l’ensemble des acteurs en charge de la gestion des urgences dans l’optique d’une préparation optimale et d’une gestion efficace des chocs.

La première autorité régionale, a salué l’exercice de simulation qui est une bonne occasion pour les acteurs de mieux s’approprier le dispositif institutionnel.

« C’est aussi l’occasion pour chaque acteur de se faire une idée de la coordination des situations d’urgence, de mettre en exergue les forces, faiblesses, opportunités et vulnérabilités, dans le seul but de sauver des vies et d’atténuer les souffrances des populations vulnérables qui sont les plus exposées aux catastrophes et crises humanitaires », a-t-il dit.

De l’avis du Secrétaire permanent du Conseil national des secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), Soumaïla Zorome, le plan est un document important qui entre dans le dispositif national de prévention et de gestion de catastrophes au Burkina Faso.

« Il s’agit pour l’ensemble des acteurs nationaux de décliner sur une période de cinq ans les crises et les chocs susceptibles de survenir dans notre pays, faire une évaluation sur leur périodicité ainsi que les conséquences sur les populations et sur l’économie nationale » , a expliqué le SP/CONASUR.

Les participants, regroupés par secteurs d’intervention, ont été invités à discuter des actions à entreprendre dans chaque scénario.

Les échanges ont permis de mettre en lumière les forces et les faiblesses des dispositifs actuels, tout en soulignant l’importance d’une communication fluide entre les différents acteurs, identifier des lacunes dans les protocoles existants et proposer des améliorations concrètes.

Des recommandations ont émergé, notamment la nécessité de renforcer la formation continue des intervenants et d’améliorer les infrastructures de communication.

En outre, l’engagement des autorités locales et des organisations non gouvernementales a été salué comme un élément clé pour une gestion efficace des crises.

Après la simulation sur table, les activités reprendront le jeudi 19 juin 2025 avec une simulation sur le terrain en présence des membres du gouvernement et des gouverneurs de région.

Agence d’information du Burkina
SB/hb/ar

Nayala : Environ 3 000 enfants mobilisés à la Journée Internationale de l’Enfant Africain

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Nayala : Environ 3 000 enfants mobilisés à la Journée Internationale de l’Enfant Africain

Toma, 16 juin 2025 (AIB) – Près de 3 000 enfants issus de 14 Centres de Développement pour Enfants (CDE) ont pris part à la célébration de la Journée Internationale de l’Enfant Africain dans la province du Nayala. Organisée par le Cluster Toma-Yaba, cette commémoration de deux jours a mis en lumière les enjeux cruciaux liés à la protection des enfants.

Les porte-paroles des enfants, Dala Déogracias et Kam Sié Régistre, ont rappelé l’origine historique de cette journée qui a été consacrée en mémoire des enfants de Soweto en 1976. Ils ont ailleurs dénoncé des fléaux comme le travail des enfants, des mariages précoces et des violences. Ils ont formulé des recommandations pour une meilleure protection et des actions éducatives renforcées.

Le 16 juin, un cross a réuni les enfants, accompagnés de pasteurs et d’animateurs, qui ont défilé dans les rues de Toma en brandissant des pancartes revendiquant leurs droits. Une pause symbolique devant le Haut-commissariat a permis au pasteur Sow Mathieu de saluer l’engagement des autorités locales.

A l’ouverture du forum le 14 juin 2025, les acteurs ont tous renouvelé la nécessité de renforcer les mécanismes de protection de l’Enfant.
Le Haut-Commissaire, Honoré Frédéric Paré, a réaffirmé son engagement à défendre les droits des enfants et annoncé des campagnes de sensibilisation ciblées, notamment contre les grossesses en milieu scolaire.

La journée s’est achevée par un match de football symbolisant l’esprit de fraternité et d’espoir pour la jeunesse du Nayala.

Agence d’Information du Burkina
TAK/MZ/yos

Gourma/CEP 2025 : « La province de la Tapoa occupe la 1ère place régionale», DR

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Gourma/CEP 2025 : « La province de la Tapoa occupe la 1ère place régionale», DR

Fada N’Gourma, 18 juin 2025 (AIB)-La région de l’Est a enregistré un taux de réussite au Certificat d’études primaires (CEP) de la session de 2025, de 92,25%. Selon le directeur régional en charge de l’Education primaire de l’Est, Yentéma David Thiombiano, sur les 5 provinces que compte la région, la Tapoa occupe la première place.

Pour la session de 2025, la région de l’Est a enregistré 9 879 admis dont 4 624 garçons et 5 255 filles soit un taux de succès de 92,25% au Certificat d’études primaires (CEP) de la session de 2025.

Le directeur régional en charge de l’Education primaire de l’Est, Yentéma David Thiombiano, a indiqué que la région de l’Est a surpassé son propre record de la session de 2024 qui était de 84, 15%.
Il a précisé que la province de la Tapoa occupe la 1ère place régionale sur les 5 que compte la région, avec 754 candidats admis sur 779 soit un taux de succès de 96,79%.

M. Thiombiano a encouragé tous les acteurs pour la résilience, le sens patriotique et le sens élevé du devoir dont ils ont fait preuve au cours de cet examen scolaire.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/ar

CCP/Sanguié : Talari Ouoba salue les bons résultats au BEPC et au CEP session de 2025

CCP/Sanguié : Talari Ouoba salue les bons résultats au BEPC et au CEP session de 2025

Réo, 17 juin 2025 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Sanguié Talari Germaine Ouoba a salué mardi, les bons résultats au BEPC et au CEP session de 2025 de la province lors du Cadre de concertation provincial (CCP) tenu dans les locaux du haut-commissariat de Réo, a constaté l’AIB.

Madame Ouoba a profité de la tribune pour féliciter l’ensemble des membres statutaires pour leur engagement et la qualité du travail accompli dans leurs services respectifs. Une mention spéciale a été faite aux acteurs de l’éducation pour les excellents résultats obtenus au Certificat d’études primaires (CEP) et au Brevet d’études du premier Cycle (BEPC).

Présidée par le Haut-Commissaire de la province, Talari Germaine Ouoba, cette rencontre a réuni les membres statutaires et divers acteurs du développement local, marquant une reprise des activités après une période de contraintes budgétaires.

Cette fois-ci, l’agenda de cette session comprenait plusieurs points clés : une présentation des projets conduits par le SPONG et ASMADE, suivie d’un plaidoyer ; une présentation sur la mise en œuvre de l’offensive agro-pastorale et halieutique pour la campagne humide 2025 dans la province, également suivie d’un plaidoyer ; et enfin une présentation sur l’organisation de la campagne de reforestation édition 2025, avec des plaidoyers.

Dans son discours d’ouverture, le Haut-commissaire a exprimé sa joie de procéder à l’ouverture de cette session, soulignant l’importance du dialogue et de la synergie d’actions pour le développement des collectivités territoriales.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, elle a tenu à remercier toutes les autorités coutumières et religieuses, les organisations de la société civile, ainsi que les filles et fils de la province pour leur accompagnement quotidien dans l’accomplissement des missions administratives.

« Grâce à leur professionnalisme, le travail acharné et les multiples sacrifices consentis par les acteurs de l’éducation, notre province a obtenu des performances très satisfaisantes, » a-t-elle déclaré. Puis les a encouragés à maintenir le cap, voire à faire mieux, au prochain examen du Baccalauréat.

Conformément aux objectifs assignés aux cadres de concertation, « le CCP du Sanguié est spécifiquement chargé d’assurer la cohérence des projets, de servir de cadre d’information et de formation, d’évaluer les possibilités de mobilisation des ressources techniques, d’harmoniser les approches d’intervention, de collecter et diffuser les données pour la prise de décision, et de capitaliser les expériences pour la promotion du développement local », a rappelé le haut-commissaire.

La session coïncidant avec le début de la saison pluvieuse, Mme Ouoba a adressé ses encouragements aux producteurs et acteurs du monde rural, leur souhaitant une « campagne agricole humide réussie ». Elle a formulé le vœu que cette saison apporte à la province et au pays une bonne pluviométrie, d’excellentes récoltes et une sécurité alimentaire, contribuant ainsi à atteindre les objectifs de l’offensive agro-pastorale lancée par les plus hautes autorités du pays.

La session s’est conclue par des informations d’intérêt et des points divers.

Dans ses mots de clôture, Mme Ouoba a imploré la « providence divine et les mânes de nos ancêtres » d’accompagner les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans leur mission de reconquête de l’intégrité du territoire national.
Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

Kourittenga/CEP 2025 : Le directeur provincial en charge de l’Education primaire satisfait des résultats

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Kourittenga/CEP 2025 : Le directeur provincial en charge de l’Education primaire satisfait des résultats

Koupéla, 17 juin 2025 (AIB)- Le directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Kourittenga, Ouboli Marcel Yogo, a jugé, le lundi 17 juin 2025, satisfaisants les résultats du Certificat d’études primaires (CEP) et de l’entrée en sixième, session de 2025, dans les 11 Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province.

Sur un total de 8 345 candidats présentés, excepté les candidats libres dans la province du Kourittenga, 7 927 candidats dont 4 422 filles et 3 505 garçons, ont été déclarés admis aux examens du CEP, session 2025, soit un taux de succès de 94,99%.

Des 11 CEB de la province, celle de Yargo est sortie 1ère avec 98,96%, suivie de Koupéla II avec 98,61%, Pouytenga I avec 98,27%, Andemtenga avec 97,92%, Baskouré avec 97,16%, Pouytenga II avec 96,86%, Dialgaye 96,18%, Koupéla I 95,72%, Kando 93,49% Tensobtenga 90,07% et celle de Gounghin avec 85,26%.

Selon le directeur provincial en charge de l’Education primaire du Kourittenga, Ouboli Marcel Yogo, les résultats sont satisfaisants.

« Nous plaçons cet acquis à l’actif de tous les acteurs de l’éducation du Kourittenga, les Forces de défense et décurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) », a-t-il confié.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/ar

Burkina : Le Président Traoré invite les Forces combattantes à rester en alerte permanente

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Burkina : Le Président Traoré invite les Forces combattantes à rester en alerte permanente

Ouagadougou, 17 juin 2025 (AIB)-Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a invité, le dimanche 15 juin 2025, les Forces combattantes de rester toujours alerte permanente, car selon lui, elles peuvent être à tout moment en opération.
« Je vous demande de vous préparer.

Même, si vous n’êtes pas en opération, il faut rester en état d’alerte », a indiqué le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, aux Forces combattantes de la région du Centre-Sud au camp Thomas Sankara.
Le capitaine Traoré a soutenu qu’elles doivent se préparer au combat car la guerre ne doit pas durer.

Agence d’information du Burkina
HB/ata

Burkina/Terrorisme : Le Président du Faso invite les combattants à s’inspirer du sens de l’hymne national

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Burkina/Terrorisme : Le Président du Faso invite les combattants à s’inspirer du sens de l’hymne national

Ouagadougou, 17 juin 2025 (AIB)-Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a invité les Forces combattantes à rester engagés sur les fronts de bataille tout en s’inspirant du sens de l’hymne national du Burkina Faso, le Ditanyè.

« Pour protéger cette terre que nous ont léguée nos ancêtres. Les devanciers nous ont écrit l’hymne. Et je pense que quand vous écoutez l’hymne du Burkina ça commence par contre la férule humiliante… », a soutenu le Président Traoré.

Selon lui, les ancêtres se sont opposés à plusieurs formes de colonisation.
« Le Burkina est contre toute humiliation. Nous sommes contre toute forme de domination », a-t-il indiqué.

Le Président Ibrahim Traoré a précisé que le pays est contre le néocolonialisme et le devoir des Burkinabè est de défendre leurs terres pour les léguer à leurs enfants.

Agence d’information du Burkina
HB/ata

RENCONTRE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC LES FORCES COMBATTANTES DU CENTRE-SUD

RENCONTRE DU PRÉSIDENT DU FASO AVEC LES FORCES COMBATTANTES DU CENTRE-SUD

« Le Burkinabè ne négociera pas avec son ennemi…Nous ne lâcherons rien, absolument rien ! »

(Ouagadougou, 16 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a rencontré les Forces combattantes de la région du Centre-Sud, le dimanche 15 juin dernier au Centre national d’entrainement commando (CNEC) à Pô, en marge de la sortie de la 24e promotion des élèves-officiers d’active de l’Académie militaire Georges-NAMOANO.

Le Président du Faso les a félicitées pour le travail abattu et encouragées à intensifier le combat. «Certes vous avez pu faire reculer l’ennemi qui avait tenté de s’implanter ici, mais je souhaite que vous continuiez à patrouiller dans ces forêts et vous assurer qu’il n’y ait pas cette velléité de retour », indique le Chef de l’État.

Comprendre le sens de l’engagement

Le Président du Faso appelle chaque soldat à une introspection et à méditer sur son engagement. Les impérialistes qui nous ont imposé cette guerre veulent nos terres sans nous, rappelle le Président du Faso. Faisant allusion au combat mené par les devanciers pour un Burkina libre, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ soutient : « Notre devoir c’est de nous battre et défendre nos terres pour les léguer à nos enfants ».

Des consignes pour le front

Il a ainsi donné des consignes et des orientations aux combattants, afin de faire d’eux des combattants plus aguerris. « Vous êtes très courageux (…), mais souvent, il y a de ces attitudes qui viennent vous causer des pertes inutiles, notamment l’utilisation du téléphone portable », insiste le Chef de l’État. Il a mis en garde contre l’utilisation du téléphone qui impacte négativement la concentration et l’état d’alerte sur le théâtre des opérations.

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ appelle enfin les Forces de défense et de sécurité à être des modèles et à faire corps avec la population dans la dynamique de la cohésion sociale pour une victoire rapide.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina/SITHO 2025 : Plus de 10 000 visiteurs attendus

 

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Burkina/SITHO 2025 : Plus de 10 000 visiteurs attendus

Ouagadougou, 18 juin 2025 (AIB)-Le président du comité national d’organisation du de la 15e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), Bètamou Fidèle Aymar Tamini, a lancé mercredi au cours d’une conférence de presse, les préparatifs de l’événement prévue du 25 au 28 septembre 2025 et où plus de 10 000 visiteurs sont attendus.

Selon Tamini, plus de 10 000 visiteurs sont attendus, avec la participation d’une vingtaine d’organes de presse, de tours opérateurs et de délégations provenant d’au moins 10 pays africains. L’évènement se déroulera au parc d’exposition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Placée sous le thème « Tourisme et intégration des peuples du Sahel », cette édition vise à promouvoir la destination Burkina Faso et à renforcer la coopération régionale. Le Niger et le Mali seront les pays invités spéciaux, tandis que la région du Centre-Est sera mise à l’honneur.

Parmi les innovations annoncées, figurent des visites virtuelles en 3D, un hackathon « tourism tech », ainsi qu’un pitch de projets touristiques. Des activités telles que des expositions, des rencontres B2B, des concours culinaires, des soirées culturelles et des excursions grand public rythmeront le salon.

Le SITHO 2025 s’impose comme une plateforme stratégique pour valoriser le potentiel touristique du Burkina Faso, stimuler les partenariats et renforcer l’intégration régionale, a-t-il souligné.
Agence d’information du Burkina
OS/ZAF/AS/ATA

Coopération : Vivant au Maroc depuis 31 ans, Issa Bamogo conseille aux nouveaux venus de se mettre en règle vis-à-vis de la loi marocaine

Maroc–Séjour–Burkinabè–Loi–Conseils

Coopération : Vivant au Maroc depuis 31 ans, Issa Bamogo conseille aux nouveaux venus de se mettre en règle vis-à-vis de la loi marocaine

 Rabat, 15 juin 2025 (AIB) – Le délégué du Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur, Issa Bamogo, vit au Maroc depuis 1994. Fort de sa riche expérience de 31 ans dans le Royaume, il conseille aux étudiants venus s’y former de se mettre en règle vis-à-vis de la législation marocaine.

« Mon premier message s’adresse aux jeunes Burkinabè arrivant au Maroc, surtout dans le cadre des études. Chacun doit tout faire pour être en règle vis-à-vis de la loi marocaine, notamment se faire établir une carte de séjour », a recommandé Issa Bamogo au micro de l’AIB.

Jeune employé d’une société marocaine de machines à coudre basée à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans les années 1990, Issa Bamogo a été affecté au Maroc en 1994. Il y a travaillé jusqu’à sa retraite et est depuis lors délégué du Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur dans le Royaume, toujours dans le respect des lois locales.

Fort de son expérience, il recommande aux étudiants et aux travailleurs burkinabè dans le pays de ne pas se contenter du laissez-passer (valable trois mois) pour circuler, car cela « finit toujours par rattraper ».

« Le moment viendra où, muni de votre diplôme obtenu au Maroc, vous aurez besoin d’un casier judiciaire pour trouver un emploi. Vous ne pourrez pas l’obtenir si vous n’avez pas de carte de séjour, et votre diplôme pourra être perçu comme faux par un employeur potentiel », a-t-il expliqué.

La grande majorité des étudiants africains et burkinabè viennent au Maroc grâce à des bourses octroyées par le gouvernement marocain, à travers l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), pour des formations professionnalisantes.

Selon les chiffres du ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, sur 23 411 étudiants étrangers inscrits au Maroc en 2021, 19 256 étaient d’origine africaine, soit près de 83 %, tous établissements confondus (publics et privés).

Au cours de l’année universitaire 2022/2023, le Gabon comptait le plus grand nombre d’étudiants au Maroc (2 914), devant le Mali (1 985) et la Côte d’Ivoire (1 538), le Burkina Faso arrivant à la 9ᵉ position avec 867 étudiants.

En parallèle, des étudiants burkinabè arrivent de manière privée au Maroc. Certains choisissent des écoles privées depuis le Burkina Faso et paient en ligne leurs frais d’inscription et de formation, sans se renseigner suffisamment.

« Ils arrivent au Maroc et découvrent que ces écoles ne sont pas homologuées, ne sont pas reconnues par l’État marocain, ou même qu’elles sont fermées », a regretté Issa Bamogo.

Ce genre de problème, récurrent selon lui, est difficile à gérer :

« C’est un cas que le Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur a du mal à défendre », a-t-il souligné, tout en invitant ces étudiants à bien se renseigner avant de s’engager.

Un troisième cas concerne les Burkinabè qui prennent le Maroc comme pays de transit, dans l’espoir de rejoindre l’Europe via Tanger (au nord du Royaume), située à environ 15 kilomètres des côtes européennes.

« Ils arrivent au Maroc, vivent dans les forêts, sur les plages, ou en périphérie des villes, et, sur les conseils de personnes indélicates qui leur ont soutiré de l’argent, tentent la traversée », relate le délégué.

À ces derniers, dont plusieurs ont été recueillis par le Haut Conseil, Issa Bamogo lance un message clair : « Vous ne pouvez pas traverser, c’est un mensonge. Ce n’est pas vrai.»

Le délégué a salué l’excellence des relations entre le Royaume du Maroc et le Burkina Faso, qui ont permis à des Burkinabè, une fois leur formation terminée, de s’insérer dans le tissu social marocain.

« Beaucoup d’étudiants burkinabè sont restés ici pour travailler après leurs études, recrutés par des entreprises marocaines. Les Burkinabè figurent parmi les meilleurs dans les écoles de formation. Il y a aussi des étudiants burkinabè qui repartent au pays pour y travailler au service d’entreprises marocaines », a-t-il souligné.

Technicien de formation, Issa Bamogo réside au Maroc depuis le 2 mars 1994. Depuis son départ à la retraite, il consacre son temps à l’organisation et à l’encadrement des Burkinabè arrivant dans le Royaume, que ce soit pour les études ou pour d’autres raisons. En 31 ans de cohabitation avec les Marocains, il dit avoir trouvé en eux « des frères » et décrit le peuple marocain comme « sympathique ».

Le Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur a été créé en juin 2024 par décret présidentiel. Sa mission est de mieux mobiliser les Burkinabè vivant hors du pays afin de favoriser leur participation effective à la vie nationale. Il remplace le Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), en place depuis 1993.

Au Maroc, deux délégués représentent le Haut Conseil : Issa Bamogo, qui coordonne les actions à partir de Casablanca pour le nord du pays, et Dr Anselme Poda, basé à Marrakech, qui s’occupe du sud du Royaume.

Agence d’information du Burkina

 WUROTÈDA Ibrahima SANOU

Correspondant de l’AIB à Rabat

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