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𝐅𝐄𝐒𝐏𝐀𝐂𝐎 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐋𝐞 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

𝐅𝐄𝐒𝐏𝐀𝐂𝐎 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐋𝐞 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, le mardi 28 janvier 2025, à Ouagadougou, une délégation tchadienne conduite par Abdoulaye Souleymane Babalé, Secrétaire général du ministère en charge de la Culture. La délégation a été présentée au Chef du Gouvernement par le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Cette rencontre a permis de faire un point d’étape des préparatifs de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025.

Le FESPACO 2025 dont la République du Tchad est le pays invité d’honneur, c’est 235 films sélectionnés parmi 1351 œuvres provenant de 48 pays. C’est en vue de préparer la participation du Tchad à la fête du cinéma que la délégation tchadienne séjourne à Ouagadougou. Elle a eu des séances de travail avec le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo et les membres du Comité national d’organisation de la biennale du cinéma africain et de sa diaspora. De ces concertations, la délégation fait un bilan satisfaisant ouvrant la voie à une participation sereine des festivaliers tchadiens.

Le Premier ministre a exprimé à la délégation tchadienne la détermination des autorités burkinabè à assurer le succès de cette manifestation. Il a remercié le Président tchadien, le Maréchal Mahamat Deby Itno, pour avoir répondu favorablement à l’invitation fraternelle de son homologue burkinabè à prendre part au FESPACO 2025.

Le Secrétaire général du ministère en charge de la Culture du Tchad, Abdoulaye Souleymane Babalé, a salué les efforts du Burkina Faso pour réserver un excellent accueil aux festivaliers et souligné la mobilisation tchadienne pour cet événement. « Nous vivons une effervescence pré-FESPACO à N’Djaména. La population est très enthousiaste pour cette fête du cinéma à Ouagadougou », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs annoncé la participation d’une forte délégation officielle.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a insisté sur l’importance des détails dans l’organisation de l’évènement. Fort de cette instruction, le Comité national d’organisation s’active. À quelques jours de l’ouverture de la prestigieuse biennale, le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a affirmé que les préparatifs avancent convenablement.

« La logistique, l’hébergement et les programmes des ateliers et masterclasses sont en place. Une conférence de presse sera prochainement organisée par le président du Comité national d’organisation pour partager les dernières informations. Le FESPACO sera jugé sur la qualité des moindres aspects. Les grandes lignes sont maîtrisées, mais nous devons redoubler d’efforts pour peaufiner chaque élément », a-t-il expliqué.

La tradition d’hospitalité du Burkina Faso ne sera pas trahie à cette édition du FESPACO. « Nous entendons réserver un accueil chaleureux à la forte délégation tchadienne et garantir des conditions optimales pour les réalisateurs et participants. Le Burkina Faso est mobilisé, au plus haut niveau, pour faire de ce FESPACO une réussite éclatante », a-t-il souligné.

Entre autres activités que mènera la délégation tchadienne lors du FESPACO, Abdoulaye Souleymane Babalé a annoncé l’installation d’un village culturel, dénommé « Village Tchad au FESPACO », destiné à mettre en lumière la diversité culturelle et le patrimoine touristique de son pays.

« Ce village sera une vitrine du Tchad en miniature, permettant aux festivaliers de découvrir nos richesses culturelles et touristiques », a-t-il affirmé.

Le FESPACO 2025 est placé sous le thème : «Cinémas d’Afrique et identités culturelles » et se distingue par une participation record avec 48 pays annoncés contre 35 à l’édition passée. Le festival est un espace d’échanges et de formations pour les professionnels et un bel exemple de la résilience et de la richesse culturelle du Burkina Faso.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Bam : L’association Dignus et l’ONG Christian Aid viennent au secours des populations retournées de deux villages de Kongoussi

Bam : L’association Dignus et l’ONG Christian Aid viennent au secours des populations retournées de deux villages de Kongoussi

 Kongoussi, 24 janv. 2025 (AIB) – Le président du Comité technique d’appui (PCTA) de l’association Dignus, Pasteur Tegwendé Léonard Kinda, a annoncé jeudi à Kongoussi que l’association Dignus et son partenaire financier Christian Aid vont accompagner deux villages de la commune de Kongoussi à travers un projet visant à faciliter leur réinstallation.

Le Projet d’appui à la réinstallation et au renforcement de la résilience des populations retournées dans ces deux villages de la commune de Kongoussi, province du Bam couvre la période de novembre 2024 à avril 2025 et est financé à hauteur de 35 millions de FCFA. Il bénéficiera directement à environ 100 ménages, soit une population estimée à 1 500 personnes.

Cette initiative vise à améliorer la sécurité alimentaire, les moyens d’existence et la cohésion sociale au sein des communautés bénéficiaires. Concrètement, elle prévoit un appui pour l’élevage de caprins, la relance de la production maraîchère, la distribution de semences améliorées pour l’agriculture pluviale, ainsi qu’un renforcement des capacités et un suivi technique.

Par ailleurs, des activités de sensibilisation et des actions d’intérêt communautaire seront organisées pour renforcer la cohésion sociale à travers un plan d’action villageois communautaire.

M. Kinda s’exprimait ce 23 janvier 2025 lors de l’atelier de socialisation du projet, qui a réuni les leaders communautaires, notamment les chefs de village, présidents de CVD, représentants des organisations de femmes et de jeunes, structures de prévention et de gestion des conflits, services techniques concernés et autorités communales.

Pour Halimata Soré, habitante d’un des villages, ce projet sera une opportunité pour les femmes de relancer leurs activités économiques. « Le projet veut nous aider dans l’élevage en nous octroyant des animaux. Au niveau de la culture maraîchère également, il entend nous appuyer. C’est vraiment une opportunité pour nous », a-t-elle témoigné.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Kongoussi, Étienne Sawadogo, a salué l’initiative de l’association Dignus, la première du genre dans la zone. Selon lui, ce projet arrive à point nommé et contribuera à restaurer « la dignité humaine des populations des villages concernés ». Il a exhorté les bénéficiaires à tout mettre en œuvre pour assurer sa réussite.

En rappel, l’association Dignus et l’ONG Christian Aid sont membres de ACT Alliance, un réseau mondial d’Églises et d’agences d’Églises intervenant dans l’humanitaire, le développement et le plaidoyer.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

Maroc-Etats Unis : Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio salue le leadership de Sa Majesté le Roi en faveur de la paix et de la sécurité

Maroc-USA-Coopération

Maroc-Etats Unis : Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio salue le leadership de Sa Majesté le Roi en faveur de la paix et de la sécurité

Ouagadougou, 28 Janv. 2025 (AIB)-Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio a salué lundi, le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales.

Dans un communiqué diffusé lundi à Washington à la suite d’un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, le secrétaire d’Etat US a souligné l’importance du partenariat stratégique maroco-américain en faveur de la paix et de la sécurité régionales et internationales, saluant le leadership de Sa Majesté le Roi dans ce contexte.

Les discussions entre les deux parties ont également porté sur la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, la libération des otages ainsi que le leadership du Maroc dans l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens, a indiqué le communiqué de la porte-parole du département d’Etat.

Le chef de la diplomatie américaine a, par ailleurs, fait part de la volonté des Etats-Unis d’intensifier la coopération avec le Maroc pour faire progresser les intérêts communs dans la région et mettre fin aux conflits, notamment dans le cadre des Accords d’Abraham.

Au cours de cet entretien, MM. Rubio et M. Bourita ont, en outre, insisté sur l’importance du renforcement des échanges commerciaux et des investissements entre les deux pays au bénéfice des deux peuples, conclut le communiqué du département d’Etat.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec la MAP

Sécurité alimentaire : Un projet lancé pour renforcer la résilience de 150 ménages vulnérables

BURKINA-GOURMA-AGRICULTURE-SECURITE-PROJET-LANCEMENT

Sécurité alimentaire : Un projet lancé pour renforcer la résilience de 150 ménages vulnérables

Fada N’Gourma, (AIB)-Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a lancé, le mardi 28 janvier 2025 dans la cité de Yendabili, l’atelier technique du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et d’accroissement des revenus, au profit de 150 ménages vulnérables dans les communes de Fada N’Gourma, Tibga et Piéla.

Au regard du contexte actuel marqué par l’insécurité qui a occasionné des déplacements massifs des populations et des besoins exprimés par les bénéficiaires dans les communes de Bilanga et de Piéla dans la Gnagna, le partenaire en collaboration avec OCADES SED de Fada, a décidé d’apporter un nouveau financement pour la 2e phase du projet.

Le lancement de l’activité a eu lieu le mardi 28 janvier 2025 à Fada N’Gourma.
Selon le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, la 2e phase sera mis en œuvre dans les provinces du Gourma et de la Gnagna, avec pour objectif global de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des revenus de 150 ménages vulnérables ciblés dans la zone d’intervention du projet.

Il a ajouté que les bénéficiaires indirects sont les habitants de 15 villages cibles du projet dont le nombre est estimé à 75 015 individus y compris les prestataires.
Pour le secrétaire exécutif de l’OCADES SED de Fada, l’abbé Landry Yaogo, a indiqué le projet intervient dans la restauration/fertilisation des sols et la promotion de bonnes pratiques nutritionnelles.

Il a également cité le domaine d’accroître le niveau de revenus des ménages vulnérables par la recapitalisation de la volaille de race locale et la promotion par de la méthodologie Communauté d’épargne et crédit interne (CECI/SILC) avec les femmes de la zone d’intervention.
Le vicaire général, l’abbé Théophane Tindano, a s’est réjoui du fait que le diocèse de Fada N’Gourma accueille le projet qui incarne les valeurs fondamentales de leur foi chrétienne et leur enseigne à aimer leur prochain et à tendre la main à ceux qui sont dans le besoin pour exprimer leur générosité.

« C’est une immense joie pour la commune de Piéla d’accueillir ce projet. C’est un ouf de soulagement au regard des Personnes déplacées internes (PDI) que Piéla a accueillies à cause de l’hydre terroriste », s’est exprimé la 2e vice-présidente de la délégation spéciale de Piéla, Bahanla Damolga/Lankoandé.

Elle a relevé que le projet va soulager les PDI sur le plan alimentaire et sur celui de l’accroissement des revenus.
« C’est un grand soulagement pour les femmes PDI car beaucoup de ces femmes sont devenues des cheffes de ménages parce que leurs époux les ont fuies à cause l’insécurité », a-t-elle dit.

Pour le président de la délégation spéciale de Tibga, Toumané Sankaré, ce projet aura un impact sur ses populations.
Il a affirmé qu’il va permettre à ses populations d’améliorer leurs productions agricoles et de s’auto prendre en charge.
Ce projet est financé par MISEREOR/Allemagne et va coûter plus de 220 millions de F CFA pour une durée de 03 ans dont 01 pour le suivi, la consolidation de ses acquis et la préparation pour une autre phase.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo

Gourma/Effort de paix : La coordination régionale offre des vivres aux VDP de la Kompienga

BURKINA-GOURMA-COORDINATION-VEILLE-DON

Gourma/Effort de paix : La coordination régionale offre des vivres aux VDP de la Kompienga

Fada N’Gourma, (AIB)-La coordination régionale de la veille citoyenne de l’Est, a offert, le mardi 28 janvier 2025 à Fada N’Gourma, des vivres et une somme de 400 mille F CFA, aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) de la province de la Kompienga.

En marge du meeting du mardi 28 janvier 2025 pour soutenir l’AES et dire non aux manipulations malveillantes de la CEDEAO, la Coordination régionale de la veille de l’Est, a offert 15 sacs de 25 kg de maïs, 60 sacs de 25kg de riz et une somme de 400 mille F CFA, aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), comme contribution à l’effort de paix.

« Ce don est destiné aux familles des VDP tombés et aux familles vulnérables des VDP de la province de la Kompienga », a laissé entendre le secrétaire général de la coordination régionale, Moumouni Yougbaré.

Selon lui, ce geste s’inscrit dans la volonté de répondre à l’appel à l’effort de paix lancé par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, à faire preuve de solidarité aux vaillants combattants.

« La libération de notre chère patrie est une affaire de tous », a indiqué M. Yougbaré.
La remise de ce don a connu la présence des autorités régionales et celle du chargé de mission auprès de la présidence du Faso au compte de la région de l’Est, Dr Boilidia Tankoano.

Séance tenante, la coordination a initié une collecte de fonds et la somme de 480 000 F CFA a été mobilisée auprès de bonnes volontés pour soutenir toujours les vaillants combattants.
En rappel, la coordination régionale de la veille citoyenne de l’Est, contribué a plusieurs fois à l’effort de guerre.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo

Protection sociale : La direction régionale mobilise plus de 200 millions de FCFA en 2024

BURKINA-MOUHOUN-SOCIALE-PROTECTION-ACTIONS-BILAN

Protection sociale : La direction régionale mobilise plus de 200 millions de FCFA en 2024

Dédougou, (AIB)-Le directeur régional en charge de la Protection sociale de la Boucle du Mouhoun, Moussa Traoré, a dressé, lors d’un point de presse, le mardi 28 janvier 2025 à Dédougou, le bilan des actions menées en 2024 et présenter les perspectives pour l’année 2025. La direction a réalisé un taux de 99,64% et a pu mobiliser 202 915 437 F CFA au compte du budget de l’Etat.

La rencontre avec la presse, le mardi 28 janvier 2025, avait pour objectif de mettre en lumière les avancées réalisées ainsi que les défis à relever dans le cadre des opérations d’immatriculation et d’affiliation au régime d’assurance maladie universelle.

Pour le directeur régional du Travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun, Moussa Traoré, l’année 2024 a été marquée par des efforts significatifs en matière de sensibilisation et de formation des acteurs concernés.

« Au regard des actions dont le taux global de réalisation est de 99,64%, la direction régionale a été freinée dans ses actions par la crise sécuritaire que connait la région, les difficultés avec les responsables de sociétés de gardiennage dont leurs premiers responsables ne résident pas dans la région », a-t-il indiqué.

Pour M. Traoré, sur une prévision financière de 114 824 500 F CFA, la direction régionale de la Boucle du Mouhoun a pu mobiliser 202 915 437 F CFA au compte du budget de l’Etat.

Parmi les réalisations notables, le directeur régional, a dit que 115 entreprises ont été contrôlées, ce qui a touché 947 agents et décelé 3 4 61 infractions.

« De même, 83 conflits ont été soumis dont 80 ont été traités et 54 parmi eux ont connu un règlement à l’amiable », a ajouté Moussa Traoré.
De même, il a mentionné les formations professionnelles et la collaboration avec les acteurs locaux.

« La campagne d’immatriculation et d’affiliation au régime d’assurance maladie universelle a permis d’enregistrer en fin d’année, 7765 personnes sont immatriculées et 04 employeurs ont été affiliés » a-t-il soutenu.

Selon le premier responsable, pour 2025, la direction compte renforcer la visibilité de ses actions sur le terrain et la lutte contre les pires formes du travail des enfants à travers des sorties de sensibilisation et de contrôle dans les lieux à fort potentiel de travail des enfants.

« Il nous faudra réussir le défi de maintenir et de consolider la paix sociale dans les entreprises de la région. Dans le cadre de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle, nous poursuivrons nos actions de sensibilisation des populations sur les mutuelles sociales et sur le régime d’assurance maladie universelle en vue d’améliorer l’accès des acteurs des économies informelles urbaines et rurales à la protection sociale », a-t-il souligné.

Moussa Traoré a conclu en appelant à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour relever les défis de l’année qui s’annonce charnière et garantir un accès équitable à l’assurance maladie.

Cet exercice de la direction régionale en charge du Travail de la Boucle du Mouhoun, qui est à sa 6e édition s’inscrit dans une action de redevabilité mais aussi dans le but d’améliorer la visibilité des actions menées conformément aux missions assignées à la direction.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Nahouri : Un réseau outille des acteurs sur le renforcement de la gouvernance locale

BURKINA-NAHOURI-GOUVERNANCE

Nahouri : Un réseau outille des acteurs sur le renforcement de la gouvernance locale

Pô, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé, le jeudi 23 janvier 2025 à Pô, dans la province du Nahouri, un atelier immersif et participatif sur la gouvernance inclusive et participative, organisé par le Réseau pour la promotion et l’autonomisation de la femme rural (REPAFER) Burkina.

L’atelier tenu le jeudi 23 janvier 2025 à Pô, vise à favoriser une meilleure compréhension des rôles et responsabilités des acteurs locaux tout en encourageant leur implication pour une bonne gouvernance des délégations spéciales.

L’activité s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la promotion d’un espace démocratique pacifique et inclusif dans la région du Centre-Sud, a réuni une cinquantaine d’autorités administratives, coutumières et religieuses, de leaders d’opinion et d’OSC des communes de Tiébélé et Pô.

Selon la directrice exécutive du Réseau pour la promotion et l’autonomisation de la femme rural (REPAFER), Mamoumata Ki/Ouédraogo, l’activité vise à renforcer la gouvernance locale et promouvoir un espace démocratique inclusif au sein des délégations spéciales communales.
Les participants ont pris part à des jeux de rôle immersifs, incarnant différents acteurs de la gouvernance locale.

Une visite guidée au sein des services de la mairie de Pô a permis une immersion pratique pour mieux appréhender le fonctionnement des institutions locales et les difficultés rencontrées.

Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a salué les responsables du projet pour le choix porté sur la province pour la mise en œuvre du projet.

Les participants se sont aussi engagés à construire un développement durable et inclusif, fondé sur des valeurs résilientes des communautés respectives.
Le projet d’appui à la promotion d’un espace démocratique pacifique et inclusif dans la région du Centre-Sud, est mis en œuvre par le REPAFER-Burkina en partenariat avec le projet IGR et le soutien financier de l’USAID.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/yo

An 1 du retrait de l’AES de la CEDEAO : la région du Centre-Ouest marque son soutien indéfectible à cette décision historique

An 1 du retrait de l’AES de la CEDEAO : la région du Centre-Ouest marque son soutien indéfectible à cette décision historique

Koudougou, 28 jan. 2025 (AIB)- Les populations du Centre-Ouest ont massivement répondu à l’appel de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) du Centre-Ouest, mardi, à la place de la nation de Koudougou pour soutenir la décision des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de quitter la CEDEAO, a constaté l’AIB.

Le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO est désormais acté. Pour marquer son adhésion à cette décision historique, la CNAVC du Centre-Ouest a sonné la mobilisation des populations des quatre provinces de la région à la place de la nation de Koudougou ce mardi 28 janvier 2025.

Toutes les couches socioprofessionnelles étaient représentées notamment les femmes, les jeunes, les communautés coutumières et religieuses, les autorités administratives, les représentants des secteurs socioprofessionnels.

Tout le monde était là pour dire un Oui retentissant à la démarcation avec la CEDEAO. Les porte-paroles des différentes couches socioprofessionnelles se sont succédé à la tribune pour dire leur fierté d’appartenir à l’AES et combien ils sont enthousiasmés par cette vision courageuse et responsable des dirigeants des pays de l’AES qui ont opté pour l’indépendance et la souveraineté de leurs pays respectifs.

Au-delà de cet engagement sans faille à accompagner les dirigeants, les autorités coutumières et religieuses ont surtout engagé les populations à jouer de toutes leurs synergies et de toutes leurs intelligences pour faciliter la tâche aux dirigeants.

Le coordonnateur des leaders de la CNAVC, Moïse Kiendrebeogo, s’est réjoui de la forte mobilisation des populations venues des quatre provinces de la région (Boulkiemdé, Sanguié, Sissili, Ziro) pour marquer d’une pierre blanche l’événement du jour. Tout en remerciant les uns et les autres pour leur engagement et leur soutien indéfectible, il les a exhortés à maintenir la veille citoyenne pour qu’ensemble l’ennemi soit traqué jusqu’au coup de grâce.

Kiendrebeogo a également rassuré les dirigeants de l’AES de la détermination des populations à aller jusqu’au bout de la lutte.
Agence d’information du Burkina
PB/GFB/AS/ATA

Désormais, l’Agent judiciaire de l’État portera une toge en Faso Dan Fani lors des audiences

Burkina-Finances-Justice-État

Désormais, l’Agent judiciaire de l’État portera une toge en Faso Dan Fani lors des audiences

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB)-Le ministère de l’Économie et des Finances a organisé  mardi, une cérémonie de présentation, de remise et de port de la toge de l’Agent judiciaire de l’État et de ses adjoints. Cette cérémonie marque le début effectif du port de la toge par l’Agent public représentant l’État lors des audiences.

« La toge est bien plus qu’un simple habit de fonction. Elle est un symbole d’autorité, d’intégrité, de justice et de responsabilité », a déclaré Dr Aboubacar Nacanabo, ministre de l’Économie et des Finances.

Pour lui, la présentation officielle et le port de la toge par l’Agent judiciaire de l’État traduisent à la fois l’importance de leur mission et l’attachement des Burkinabè à la promotion de leur patrimoine culturel.

M. Nacanabo s’exprimait mardi à Ouagadougou lors de cette cérémonie officielle.

La toge en Faso Dan Fani présente les caractéristiques suivantes : une robe noire à grandes manches bordées de rouge, une bande rouge verticale de 10 centimètres de largeur traversant l’avant de chaque épaule jusqu’au bas de la robe, un accessoire porté sur l’épaule gauche appelé épitoge, une cravate tombante plissée de couleur blanche, les prénoms et noms encadrés par les armoiries du Burkina Faso à gauche et le logo de l’AJE à droite, ainsi qu’un bonnet de couleur noire.

« En arborant ces toges confectionnées dans le respect de nos traditions, vous portez également un message fort : celui de l’affirmation de notre identité culturelle et de notre engagement à valoriser le savoir-faire local », a souligné le ministre Nacanabo.

Il a exhorté l’Agent judiciaire de l’État et ses adjoints, une cinquantaine, à redoubler d’engagement et de vigilance dans l’accomplissement de leur mission.

« Le port de ces toges arborant les couleurs nationales représente une responsabilité supplémentaire qui doit nous amener à faire notre travail avec davantage de conscience, d’efficacité et de compétence afin de préserver les intérêts de l’État », a affirmé Karfa Gnanou, Agent judiciaire de l’État.

En rappel, le droit pour l’Agent judiciaire de l’État et ses adjoints de porter une toge ou un costume d’audience est consacré par l’article 8 d’un décret datant du 17 mars 2021. Un arrêté conjoint a par la suite été signé le 12 décembre 2023, définissant les caractéristiques de la toge de l’Agent judiciaire de l’État et de ses adjoints.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐭ér𝐚𝐥𝐞 : 𝐋𝐚 𝐑𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞 𝐫é𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐭ér𝐚𝐥𝐞 : 𝐋𝐚 𝐑𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞 𝐫é𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce mardi 28 janvier 2025, à Ouagadougou, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Igor Martynov. Les deux personnalités ont échangé sur le renforcement de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Russie dans divers domaines stratégiques.

L’ambassadeur Igor Martynov a qualifié cette rencontre de « visite de courtoisie au nouveau Premier ministre », précisant qu’elle s’inscrivait dans la continuité du dialogue bilatéral.

Le Chef du Gouvernement a salué cet égard d’un partenaire de premier rang et félicité l’ambassadeur et son équipe qui travaillent au renforcement des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Il a rassuré le diplomate de l’engagement de son Gouvernement à intensifier la fructueuse collaboration avec la Fédération de Russie, conformément aux instructions du Président du Faso.

« Cette coopération, nous la voulons forte et diversifiée! Nous sommes sensibles à la solidarité du peuple russe et nous sommes également solidaires de la Russie au niveau géostratégique », a déclaré le Premier ministre.

Les échanges ont également porté sur des projets futurs. Sur les priorités communes, l’ambassadeur a mis en exergue des engagements mutuels visant à rapprocher les deux pays et à relever ensemble les défis sécuritaires.

Il est attendu dans les mois à venir la signature de plusieurs accords de partenariat, afin d’ouvrir la voie à une accélération de la dynamique de coopération entre les deux pays.

« Tous les engagements visent à rapprocher nos deux pays, à promouvoir la coopération mutuellement bénéfique, à combattre le terrorisme, à renforcer la sécurité du pays et la nouvelle architecture des pays du Sahel », a affirmé le diplomate russe, à sa sortie d’audience.

Des projets d’envergure, notamment dans le transport aérien et le domaine énergétique, sont également attendus. C’est le cas de la construction de la centrale nucléaire civile pour laquelle les concertations avancent entre la partie russe et le Gouvernement burkinabè, à travers le ministère en charge de l’Energie.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Redevabilité : Plus de 2 milliards de francs investis au cours des trois dernières années par la commune de Bogandé

BURKINA-GNAGNA-REDEVABILITÉ-JOURNÉE

Redevabilité : Plus de 2 milliards de francs investis au cours des trois dernières années par la commune de Bogandé

Bogandé, 25 janv. 2025 (AIB) – Le président de la délégation spéciale de la commune de Bogandé, Taugolo Paré, a présenté samedi 25 janvier 2025, le bilan des activités réalisées depuis sa prise de fonction, estimé à 2 496 840 034 francs CFA.

Les habitants de la commune de Bogandé, dans la province de la Gnagna, ont assisté à cette journée de redevabilité organisée dans la cour de la mairie. À cette occasion, le président de la délégation spéciale Taugolo Paré a exposé l’état d’exécution des activités dans divers secteurs conformément aux dispositions du Code général des collectivités territoriales.

Le bilan financier met en lumière une mobilisation significative de ressources ayant permis des investissements dans des domaines clés.

Dans le secteur de l’éducation, 409,7 millions de francs CFA ont été injectés pour améliorer les infrastructures scolaires. Le domaine de la santé a bénéficié de 67,4 millions de francs CFA, tandis que 651 millions de francs CFA ont été consacrés à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

Pour soutenir le développement socio-économique, près de 29,6 millions de francs CFA ont été investis. Face aux défis humanitaires, la commune a mobilisé 1,245 milliard de francs CFA, avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Un montant de 51,6 millions de francs CFA a également été orienté vers l’amélioration des conditions de vie et l’autonomie économique des jeunes et des femmes.

La sécurité et l’administration locale n’ont pas été en reste, avec une enveloppe de 15,3 millions de francs CFA pour l’achat de moyens roulants, de matériel de bureau et de carburant au profit des Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la Défense de la Patrie. Dans le domaine de la voirie, une somme de 11 millions de francs CFA a permis d’améliorer les infrastructures routières locales.

Malgré un contexte sécuritaire difficile, le président Taugolo Paré a salué les efforts conjoints des partenaires et des populations qui ont permis ces réalisations. Il a cependant évoqué des difficultés dans l’exécution des activités et a invité les habitants à renforcer leur implication dans les actions de développement.

Les participants ont salué cette initiative de redevabilité et encouragé la délégation spéciale à poursuivre ses efforts. Ils ont plaidé pour une augmentation des ressources destinées à l’éducation et à la santé, ainsi que pour le retour des déplacés internes dans leurs localités d’origine.

Agence d’information du Burkina

 

Centre-Nord : La veille citoyenne célèbre les obsèques de la CEDEAO

Centre-Nord : La veille citoyenne célèbre les obsèques de la CEDEAO

Kaya, (AIB)-La Coordination régionale de la veille citoyenne du Centre-Nord a haussé le ton, mardi 28 janvier 2025, à la Place du 11-Décembre de Kaya, pour une fois de plus cautionner la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

La Place du 11-Décembre de Kaya était noire de monde dans la matinée du mardi 28 janvier 2025, lors de la célébration du premier anniversaire de la sortie de la CEDEAO par les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Munis de drapeaux burkinabè, nigérien, malien, russe, ainsi que de fanfares et de vuvuzelas, les manifestants ont scandé des slogans de soutien aux chefs d’État de l’AES pour la création de cette alliance.

Ils ont également symbolisé les obsèques de la CEDEAO à travers la création de l’AES. « Vive IB », « Vive l’AES », « Vive les FDS et VDP », et « À bas la CEDEAO ! ». Ces slogans ont été les maîtres-mots des intervenants et artistes-musiciens de la région.

Pour le représentant du comité d’organisation, Sanmateng-naaba Koom Manem-yamnaba Teegr, cette célébration vise à réaffirmer une fois de plus leur soutien à la Transition et à la création de l’AES. Pour lui, cette sortie de la CEDEAO est une marque de souveraineté. Il a également remercié les autorités coutumières pour leurs prières en faveur de la protection des trois chefs d’État de l’AES.

Abondant dans le même sens, la représentante des femmes de la veille citoyenne de Kaya, Risnata Zoungrana, a déclaré que cette manifestation est une cérémonie d’obsèques de la CEDEAO. Elle a réaffirmé l’engagement ferme des femmes du Centre-Nord à soutenir la Transition jusqu’à la victoire finale.

Les chefs religieux, par la voix du Cheikh Mohamed Demi, ont prié pour le retour de la paix au Faso à travers un du’a, en citant les 99 noms de Dieu en islam.

Les ressortissants des provinces du Bam et du Namentenga n’ont pas voulu manquer cet événement. Le représentant des ressortissants de Kongoussi, Marcel Sawadogo, et celui de Boulsa, Jean Paul Sawadogo, ont tous manifesté leur soutien au chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, et à l’AES.

Ils ont également exhorté les populations de la région à s’engager sincèrement dans la lutte pour sortir le Burkina Faso des griffes de l’impérialisme et de ses valets locaux. Marcel et Jean Paul ont aussi salué les forces combattantes engagées sur les théâtres des opérations contre l’hydre terroriste.

Les opérateurs économiques, représentés par Moussa Zamtako, ont eux aussi exprimé leur satisfaction quant à la décision responsable et éclairée de quitter la CEDEAO. Ils ont assuré leur soutien constant aux actions visant la recherche de la paix et la souveraineté, conditions essentielles au développement des activités économiques.

La lecture de la déclaration dite de « non-retour à la CEDEAO », faite par le chargé de mission de la Présidence du Faso pour le Centre-Nord, Issa Lagvaré, a marqué la fin des interventions.

En substance, il a indiqué que la locomotive transportant les peuples de l’AES avance sans rétroviseur.

« La même souveraineté qui nous donne le droit d’appartenir à la CEDEAO nous offre aussi celui de la quitter », a affirmé M. Lagvaré. Selon lui, le supposé espoir de négociation avec la CEDEAO est caduc et doit être écarté sans débat, avec effet immédiat.

Agence d’information du Burkina
Émil Abdoul Razak SEGDA

 

Ouagadougou : Marée humaine à la place de la Nation pour soutenir la rupture avec la CEDEAO

Ouagadougou : Marée humaine à la place de la Nation pour soutenir la rupture avec la CEDEAO

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Une foule immense s’est rassemblée ce dimanche 28 janvier à la place de la Nation à Ouagadougou pour célébrer l’an I du retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Les manifestants, arborant des drapeaux des trois pays membres de l’AES, ont scandé des slogans appelant à la souveraineté et à la défense des intérêts des peuples du Sahel.

Le rassemblement s’est déroulé dans le calme, témoignant de l’unité et de la détermination des populations à soutenir leurs dirigeants dans cette décision historique.

Agence d’information du Burkina

Retrait CEDEAO : Le Centre-Ouest marque son soutien indéfectible à cette décision historique

Retrait CEDEAO : Le Centre-Ouest marque son soutien indéfectible à cette décision historique

Koudougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Les populations du Centre-Ouest ont massivement répondu à l’appel de la coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) du Centre-Ouest, mardi, à la Place de la Nation de Koudougou pour célébrer le départ de l’AES de la CEDEAO.

Le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO est désormais acté. Pour marquer leur adhésion à cette décision historique, la CNAVC du Centre-Ouest a mobilisé les populations des quatre provinces de la région à la Place de la Nation de Koudougou ce mardi 28 janvier 2025.

Toutes les couches socioprofessionnelles étaient représentées, notamment les femmes, les jeunes, les communautés coutumières et religieuses, les autorités administratives, ainsi que les représentants des secteurs socioprofessionnels.

Tout le monde était présent pour dire un OUI retentissant à la rupture avec la CEDEAO. Les porte-paroles des différentes couches socioprofessionnelles se sont succédé à la tribune pour exprimer leur fierté d’appartenir à l’AES et leur enthousiasme face à cette vision courageuse et responsable des dirigeants des pays de l’AES, qui ont opté pour l’indépendance et la souveraineté de leurs nations respectives.

Au-delà de cet engagement sans faille à accompagner les dirigeants, les autorités coutumières et religieuses ont exhorté les populations à unir leurs synergies et leurs intelligences pour faciliter la tâche aux dirigeants.

Le coordonnateur des leaders de la CNAVC, Moïse Kiendrebeogo, s’est réjoui de la forte mobilisation des populations venues des quatre provinces de la région (Boulkiemdé, Sanguié, Sissili, Ziro) pour marquer d’une pierre blanche l’événement. Tout en remerciant chacun pour son engagement et son soutien indéfectible, il les a exhortés à maintenir la veille citoyenne afin de traquer l’ennemi jusqu’au coup de grâce.

M. Kiendrebeogo a également rassuré les dirigeants de l’AES quant à la détermination des populations à aller jusqu’au bout de la lutte.
Agence d’information du Burkina
PB/GFB

Burkina : Une semaine de la critique pour mettre en lumière des productions hors sélection officielle du Fespaco

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Burkina : Une semaine de la critique pour mettre en lumière des productions hors sélection officielle du Fespaco

Ouagadougou, 28 Janv. 2025 (AIB)-L’Association des Critiques de Cinéma du Burkina a annoncé ce mardi matin à Ouagadougou, l’organisation de la première édition de la semaine de la critique sous le thème « la critique, outil de promotion des cinémas d’Afrique », en marge de la 29è édition du Fespaco.

En marge de la 29è édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévue du 22 février au 1er mars 2025, se tiendra la première édition de la semaine de la critique sous le thème « la critique, outil de promotion des cinémas d’Afrique ».

L’information a été donné ce mardi matin à Ouagadougou, par l’Association des Critiques de Cinéma du Burkina au cours d’une conférence de presse.

Selon le président Abraham Bayili, la semaine de la critique est portée par son association avec le soutien de la Délégation générale du Fespaco et elle vise à offrir une opportunité de mise en lumière des productions hors sélection officielle du Fespaco.

La semaine ambitionne également, a-t-il poursuivi, de « créer un espace de production, de formation et de débat, favorisant l’initiation à la critique et encourageant la pratique ».

Elle va permettre de « renforcer la visibilité de la critique pendant le Fespaco à travers diverses activités, d’ouvrir la critique au public en proposant un regard indépendant et original, de créer un espace d’échanges entre professionnels et spectateurs », a souligné Abraham Bayili.

La semaine sera marquée par la projection de 10 films longs métrages d’Afrique et de sa diaspora, des échanges autour des films de la sélection de la critique et ceux du Fespaco, un master class, la distinction d’un film du prix de la Critique Clément Tapsoba, la dédicace du livre « Idrissa Ouédraogo, le Maestro du cinéma africain » écrit par Victor Kabré, membre de l’association.

Le thème de la semaine de critique sera développé lors d’une conférence inaugurale animée par le Pr Justin Ouoro, ambassadeur du Burkina Faso en Allemagne et ancien président de l’Association des Critiques de Cinéma du Burkina.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata

An I du divorce AES-CEDEAO : Les forces vives de la région du Sahel réaffirment leur soutien indéfectible aux dirigeants

An I du divorce AES-CEDEAO : Les forces vives de la région du Sahel réaffirment leur soutien indéfectible aux dirigeants

Dori, 28 janv. 2025 (AIB) – Les forces vives de la région du Sahel ont réaffirmé leur solidarité et leur soutien indéfectible au général Abdouramane Tiani, au capitaine Ibrahim Traoré et au général Assimi Goïta, dans leur lutte pour le respect, la dignité et la souveraineté de leurs peuples. Cette déclaration a été faite lors d’un meeting organisé ce mardi 28 janvier 2025 à Dori, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire du retrait des pays de l’Alliance des États Souverains (AES) de la CEDEAO.

Le 28 janvier 2024 marquait la sortie définitive du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO. Un an après, les forces vives de la région du Sahel, réunies sous la coordination régionale des organisations de la société civile (OSC), ont organisé un meeting pour célébrer cet acte historique. Dans un message adressé au gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, les OSC ont expliqué leur démarche.

Selon leur porte-parole, Hamidou Mahamane, les populations sahéliennes subissent depuis plus de dix ans des attaques terroristes meurtrières, accompagnées de pillages et de déplacements massifs, sous le regard indifférent, voire complice, des organisations sous-régionales et internationales.

« C’est face à ce péril grandissant que les pays membres de l’AES ont décidé de se retirer de la CEDEAO, une organisation initialement fondée pour promouvoir l’intégration et la souveraineté, mais qui est progressivement devenue un instrument de désintégration financé et téléguidé par des puissances étrangères et leurs sous-fifres locaux », a déclaré Hamidou Mahamane.

Pour les forces vives, ce retrait symbolise une affirmation de la souveraineté, une volonté d’autodétermination et un rejet des chaînes de l’impérialisme. « Nous lançons un appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne enfin conscience des réalités que vivent les populations sahéliennes », a insisté le représentant des OSC.

Avant de remettre leur message au gouverneur, Hamidou Mahamane a conclu en réaffirmant le soutien indéfectible des forces vives de la région du Sahel aux dirigeants de l’AES.

Le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, a salué la forte mobilisation des populations sahéliennes, preuve de leur résilience et de leur engagement dans la lutte pour l’indépendance totale des pays de l’AES. « Je m’engage à transmettre votre message aux autorités compétentes », a-t-il assuré.

Ali Mamoudou Maïga
AIB Séno

Sortie de la CEDEAO : Bassolma Bazié salue l’audace, le courage, la vision des chefs d’Etat de l’AES

Sortie de la CEDEAO : Bassolma Bazié salue l’audace, le courage, la vision des chefs d’Etat de l’AES

 Ouagadougou, 28 janv. 2025(AIB)-Le président de la Commission nationale de la Confédération des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (CN-AES), Bassolma Bazié, a salué mardi, l’audace, le courage, la vision des trois chefs d’Etat de l’AES qui ont claqué la porte à la CEDEAO « noyautée » et travaillant contre les intérêts des peuples.

 Agence d’information du Burkina (AIB) : Voilà un an que les trois pays de l’AES ont décidé de se retirer de la CEDEAO. Quels sont les enjeux et les défis liés à ce retrait ?

Bassolma Bazié (BB) : Vous me permettrez de m’incliner très respectueusement sur la mémoire de nos devanciers qui se sont sacrifiés pour une Afrique de souveraineté, de paix et de prospérité. Permettez que je cite, entre autres, Ouezzin Coulibaly, Thomas Sankara du Burkina, Modibo Keïta et Soundiata Keïta du Mali, Sarraounia Mangou et Hamani Diori du Niger. J’associe aussi l’ensemble de ces fils et filles de l’Afrique qui se sont sacrifiés dans ce sens. JE salue également la mémoire de nos anciens chefs d’État qui ont eu l’esprit de créer des conditions idoines pour une vie harmonieuse de l’ensemble de nos populations, de nos peuples dans l’espace ouest africain. Et c’est ça qui a abouti justement à la création de la CEDEAO en 1975.

Malheureusement, au fil du temps, nous avons constaté que cette organisation a été noyautée et détournée contre même les intérêts de ces mêmes peuples. Au lieu que ce soit véritablement la création des conditions d’une vie idoine, d’une vie harmonieuse, la protection de l’intégrité et de l’honneur de ces peuples, l’organisation s’est retrouvée à servir d’autres intérêts, de sorte à prendre des décisions qui piétinent les propres textes, à travers des fermetures de frontières, des gels d’avoir dans des banques de ces différents pays, Mali, Niger, Burkina, mettant les populations dans des conditions assez désastreuses occasionnant des pertes en vies humaines.

Je salue donc l’orientation, l’audace, le courage, la vision des trois présidents, le général d’armée Assimi Goïta du Mali, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le général Tiani du Niger qui ensemble ont porté les chaussures de nos devanciers, ils les ont bien portées, permettant de créer toutes les conditions pour que nos peuples puissent aller vers leur souveraineté, leur épanouissement.

Justement, en faisant ce petit rappel, c’est pour vous dire que les défis sont énormes, mais il faut comprendre que ces défis, malgré leur énormité, nous avons la possibilité de les séquencer à un certain nombre de visions. La première vision, c’est la question sécuritaire et migratoire de nos populations, la deuxième c’est la question économique et sociale en lien avec nos populations. La troisième vision, ce sont les enjeux, les défis pluviométriques, les changements climatiques que nous devions prendre en compte, dont les concertations unanimes devaient nous permettre de trouver des solutions idéales pour améliorer les conditions de vie de nos populations.

(AIB) : Quels sont les chantiers que compte engager la CN/AES après le retrait définitif de la CEDEAO ?

(BB): Justement, sur ce retrait, vous aurez également remarqué que les trois chefs d’État que je viens de citer ont, de façon unanime, pris la décision de 16 septembre 2023 en parcourant les textes du Liptako Gourma à aboutir à la mise en place de l’Alliance des États du Sahel. Et également, dans le même sens, avec les menaces qui pesaient sur le Niger, il y a eu un communiqué qui a été diffusé le 31 juillet 2023, stipulant clairement que celui qui s’en prendrait au Niger, a fait également une déclaration de guerre aux deux autres pays.

C’est dans le même sens également, vous allez constater de façon judicieuse, que le 6 juillet 2024, ils se sont retrouvés au Niger pour, en tout cas, mettre en place la charte de la Confédération des États du Sahel. Donc, de ce point de vue, et à travers cette charte également, les orientations qui ont été données, les missions qui ont été données sont très claires. C’est des missions de défense et de sécurité.

C’est des missions de développement, mais également des missions de diplomatie. La mise en place des commissions nationales dans chaque pays, notamment celle du Burkina Faso, n’aura pas d’autres pas chose à faire que l’ensemble des orientations, des décisions qui sont prises par les chefs d’État. Donc, il est nécessaire qu’à travers ces commissions, il y ait un suivi, une évaluation, une coordination, et éventuellement des propositions à ces différents chefs d’État pour voir comment il faut aller dans le sens du renforcement des acquis que nous avons pu déjà engranger et comment avoir davantage d’autres acquis parce que le combat sera long et ardu.

(AIB) : Le retrait définitif de l’AES de l’espace CEDEAO est acté depuis ce jour. Qu’est-ce-qui est prévu pour faire de la Confédération un espace intégré pour les citoyens des trois Etats et ceux du monde ?

(BB) : Les trois chefs d’Etat ont déjà pris des décisions assez salutaires en lien avec les défis que j’ai tantôt énumérés, à savoir les défis économiques et sociaux, à savoir les défis migratoires, les déplacements des populations, mais également les défis du changement climatique. Et dans ce sens, vous auriez constaté de façon très judicieuse que les chefs d’États ont adressé un communiqué à l’ensemble des peuples de l’Afrique de l’Ouest affirmant que la Confédération des États du Sahel constitue un espace commun à tous ses peuples.

Et de ce point de vue, l’accessibilité ne doit pas se faire sous une condition de visa. Donc il n’y aura pas à disposer forcément d’un visa pour se déplacer au niveau de l’espace AES. Le deuxième élément concerne la mise en place d’un passeport uniforme au sein de l’espace AES, qu’il s’agisse du passeport diplomatique, du  passeport de service ou du passeport ordinaire. Il été également décidé de créer une banque centrale qui permettra de répondre aux besoins  financement des différents projets que l’espace AES entreprendra de manière communautaire.

Et à travers ces œuvres, il y a des décisions déjà qui sont prises dans le sens du projet ferroviaire permettant de relier les différents espaces, même des autoroutes ont été analysées. Le conseil du ministre précédent au niveau du pays a publié déjà ce qui est prévu dans ce sens. Donc voilà un certain nombre de décisions qui sont déjà prises qui indiquent que véritablement l’espace AES est un espace de souveraineté, de conquête de la liberté, de l’intégrité et de l’honneur.

(AIB) : L’opérationnalisation de l’espace AES est un défi important pour les Etats du Sahel que la CN/AES doit relever. Quelles sont les projets et les actions que vous comptez mettre en œuvre pour développer les relations de coopération entre les trois Etats ?

(BB) : La Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel a  des missions qui lui sont confiées par les trois chefs d’Etat. Son rôle fondamental, c’est de coordonner l’ensemble des décisions qui ont été prises par les chefs de l’Etat, faire des propositions idoines qui pourraient permettre de renforcer les acquis, renforcer la construction de la Confédération pour aller vers une fédération, suivre la mise en œuvre de l’ensemble des décisions qui ont été prises, les évaluer et rendre compte à qui de droit.

Il se pourrait qu’en cours de chemin, on ait d’autres décisions émanant des trois chefs d’Etat qui devraient leur permettre de donner des orientations précises à cette Commission afin de suivre la mise en œuvre. Donc la Commission en elle-même n’aura pas de projet personnel à déterminer à mettre en œuvre. Elle doit fonctionner de façon très stricte sur la base des orientations des trois chefs d’Etat.

(AIB) : Quel est votre message à l’endroit des populations ?

(BB) : A l’adresse des populations, d’abord je commence par saluer la résilience de l’ensemble des peuples du Sahel et saluer la solidarité de l’ensemble des peuples du monde d’Afrique qui, depuis l’engagement des trois chefs d’Etat, a fait en sorte que l’espace AES soit un espace de souveraineté et d’honneur des peuples et ne font que venir en soutien. En dehors de quelques soubresauts que nous constatons à la tête de certains États, nous constatons que l’ensemble des peuples à travers le monde porte déjà l’idéal AES. Nous tenons à leur endroit à saluer cette solidarité et à leur faire comprendre que l’AES n’est rien d’autre qu’un espace de l’ensemble des peuples du monde. Il n’y a pas de sélection, il n’y a pas un document sur lequel il est écrit que l’AES est contre une organisation ou contre un pays.

Mais attention, il va s’en dire également qu’il faut être très strict par rapport à ceux qui disent qu’ils sont des partenaires. Un partenaire, il y a des caractéristiques essentielles qui le définissent. Un partenaire ne rentre pas dans un espace par effraction, il ne rentre pas dans un espace par violation, il ne rentre pas dans un espace par arrogance. Donc dès lors que l’ensemble de ces éléments ne sont pas réunis et que quelqu’un rentre dans un espace par effraction, par arrogance, par violation, lui c’est un brigand. Et un brigand n’a pas d’autre traitement que de lui réserver le traitement qui sied pour pouvoir avoir la sérénité nécessaire. Et le troisième élément à l’endroit de l’ensemble de ce peuple, c’est de dire que nous avons déjà payé le grand prix fort.

Et je pense que les devanciers que nous avons salués à l’introduction doivent être très fiers pour ce qui a été déjà abattu. Nous souhaitons prompt rétablissement à l’ensemble de nos frères et sœurs dans l’espace qui sont touchés soit par des blessures ou la maladie. Nous souhaitons un très bon repos à l’ensemble des héros qui sont tombés les armes à la main sur les différents fronts pour défendre l’espace AES.

Mais nous tenons aussi à dire au peuple que le combat sera long parce que la souveraineté économique, culturelle, sécuritaire, sociale et à tous les niveaux ne se commandent pas, ça s’arrache. Et qui dit arracher, dit lutte. Qui dit lutte, dit un prix à payer. Et de ce point de vue aujourd’hui, nous sommes en train de batailler côté sécuritaire, il y a de très grandes avancées.

Côté économique, il y a de très grandes avancées. Mais c’est pour dire que l’ennemi qui est en face, les adversaires qui sont en face, ne sont pas des enfants de chœur. Et de ce point de vue, ils vont trouver toutes les manigances, revoir leur mode d’attaque de l’espace AES et même de leurs dirigeants.

Mais je tiens à dire pour terminer que la force essentielle protectrice de ces dirigeants, c’est la cohésion des peuples, c’est la mobilisation des peuples, c’est ce que nous constatons déjà. Je les invite à garder ce même cap afin que vaille que vaille, nous puissions respecter la mémoire des devanciers qui ont perdu leur vie pour que l’Afrique soit libre et unie.

Agence d’information du Burkina

Propos enregistrés par Tilado Apollinaire ABGA

Pama : Le chef d’État-major de l’armée de terre galvanise les troupes et rassure les populations

Pama : Le chef d’État-major de l’armée de terre galvanise les troupes et rassure les populations

Ouagadougou, 28 janv. 2025 (AIB) – Le chef d’État-major de l’Armée de terre, le colonel Hamed Hermann Rouamba, s’est rendu le 25 janvier 2025 à Pama pour saluer le courage des Forces combattantes, qui ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste survenue la veille contre des populations civiles. Cette visite visait à encourager les troupes et à rassurer les populations locales.

Les Forces combattantes, composées de militaires, gendarmes, policiers et volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont vigoureusement riposté à une attaque terroriste le 24 janvier 2025 visant des populations civiles. Grâce à leur courage et leur détermination, elles ont su apporter une réponse proportionnelle, protégeant ainsi la localité et ses habitants.

Accompagné d’une délégation importante, le colonel Rouamba a exprimé la reconnaissance de la hiérarchie militaire et de la nation tout entière. Il a salué la résilience des troupes face à l’adversité et les a exhortées à rester vigilantes, disciplinées et solidaires.

Le chef d’État-major a également rassuré les Forces sur les efforts déployés pour renforcer leurs capacités opérationnelles. Il a annoncé des mesures visant à améliorer les moyens matériels et logistiques des unités et a insisté sur l’importance de chaque combattant dans la sécurisation du territoire.

Par ailleurs, le colonel Rouamba a tenu à rassurer les populations éprouvées par cette attaque, affirmant que la situation est sous contrôle. Il a dénoncé les tentatives de désinformation circulant sur les réseaux sociaux, rappelant que les Forces restent pleinement mobilisées pour défendre chaque centimètre du territoire national.

En quittant Pama, le colonel Rouamba a laissé derrière lui des troupes galvanisées, déterminées à continuer le combat pour préserver les acquis obtenus au prix de lourds sacrifices et protéger les populations. Cette visite symbolise la résilience des Forces armées et leur engagement à protéger la nation face aux multiples défis sécuritaires.

Agence d’information du Burkina (AIB)

 Namentenga : Le commandant du bataillon Guépard salue la résilience des écoles de la commune de Boulsa

Burkina-Namentenga-Visite-Commandant

 Namentenga : Le commandant du bataillon Guépard salue la résilience des écoles de la commune de Boulsa

Boulsa 27 janv. 2025 (AIB)- Le commandant du bataillon Guépard, Gérard Sindogo a effectué le 27 janvier 2025, une visite de courtoisie  aux enseignants et aux élèves de quatre écoles de la commune de Boulsa. Au cours de sa tournée, il a encouragé les enseignants dans leurs postes respectifs pour leur résilience et a prodigué des conseils  aux élèves.

« Le combat  pour la formation des hommes de demain  ne doit pas être confié seulement aux enseignants », confié le commandant du bataillon Guépard, Gérard Sindogo, aux parents d’élèves de Koubouré .

A l’issue de la montée des couleurs à 7h 20 mn à  Koubouré , les visiteurs du jour se sont adressés  aux enseignants , aux parents d’élèves et aux élèves qui étaient ponctuels  autour du drapeau.

Aux enseignants, le commandant Sindogo les a encouragés pour leur résilience avant de demander aux parents d’élèves de tout mettre en œuvre pour faciliter la présence  les élèves  à l’école avant la montée des couleurs.

Il  s’est entretenu avec les élèves des écoles de Paraouiga, de Rakiskiema et Sanguin sur la  propreté corporelle et vestimentaire, le  cadre de vie, le respect des enseignants  et surtout  la ponctualité à l’école.

L’hôte du jour a aussi exhorté les  élèves à se départir de  la paresse, du vol et des querelles inutiles. Selon lui, le carré d’armes du drapeau  ou l’espace délimité autour du mat  est sacré tout  en précisant que son espace  doit rester inviolé jusqu’ à la descente du drapeau.

« Si nous adultes et parents d’élèves  ne conjugaisons pas nos efforts dans l’éducation de nos enfants,  se sont nos ennemis  qui vont les récupérer et les retourner contre nous. »  a-t-il ajouté.

Les enseignants des écoles visitées  ont salué l’initiative. Ceux des écoles de Paraouiga, de Rakiskiema et de Sanguin ont souhaité   monter  les couleurs avec le commandant du bataillon Guépard, Gérard Sindogo.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

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