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Burkina : Retour sur l’historique du FESPACO

Burkina : Retour sur l’historique du FESPACO

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB)-La 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025. En prélude à cet événement d’envergure internationale, l’Agence d’information du Burkina (AIB) a rencontré le président de la commission jurys officiels, Hamadou Sondé, qui revient sur l’historique du FESPACO.

Le FESPACO a été créé en 1969 sous la dénomination de « Premier Festival de cinéma africain de Ouagadougou », selon les écrits et les archives », a confié le président de la commission jurys officiels, Hamadou Sondé.

M. Sondé, par ailleurs, conseiller technique du Délégué général du FESPACO prend à témoin, la première affiche du FESPACO en 1969, sur laquelle est mentionnée : « Premier Festival de cinéma africain de Ouagadougou ». Cependant, il a dit avoir remarqué que beaucoup d’écrits mentionnent « Semaine du cinéma africain » ou « Première quinzaine du cinéma africain » désignant cette première édition.

M. Sondé a affirmé que la première édition du FESPACO a eu lieu du 1er au 15 février 1969. Cette première édition a réuni cinq pays africains : le Sénégal, la Haute Volta (actuel Burkina Faso), la Côte d’Ivoire, le Niger et le Cameroun et deux pays européens : la France et les Pays-Bas (couramment appelé Hollande).

Parmi les fondateurs du FESPACO, M. Sondé a cité Louis Tombiano (qui était le premier secrétaire permanent du FESPACO), Claude Prieux, qui était le directeur du centre culturel franco-voltaïque, François Bassolet, Alimata Salembéré, Sembène Ousmane, Hamidou Ouédraogo …

Il a confié que le festival s’est agrandi au fil des éditions pour devenir un événement majeur, continental et mondial.  « Le FESPACO est devenu, de nos jours, la référence du 7 e art africain, la principale vitrine des cinémas d’Afrique en révélant l’inépuisable imaginaire dont regorgent l’Afrique et sa diaspora », a-t-il souligné. C’est la raison pour laquelle, Ouagadougou est qualifié de « capitale du cinéma africain », a fait remarquer M. Sondé.

Le président de la commission jurys officiels a soutenu que le FESPACO est donc le creuset des cinémas d’Afrique, un label reconnu mondialement.

Il a affirmé que le festival vise, entre autres objectifs, à favoriser la diffusion de toutes les œuvres des cinémas d’Afrique, de permettre les contacts et les échanges entre les professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée, de contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde des cinémas d’Afrique et de sa diaspora, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.

M. Sondé a, en outre, confié qu’après 1969, l’année de la première édition qui a connu une présentation des films, sans compétition, la deuxième date majeure à retenir dans l’évolution du FESPACO est 1972, date de la 3è édition. En effet, c’est à partir de 1972, a-t-il rappelé, que le FESPACO a été institutionnalisé avec une compétition de films et l’attribution du premier étalon de Yennenga au palmarès officiel.

Le conseiller technique a rendu un vibrant hommage à l’ex président, feu le Général Sangoulé Lamizana qui, face aux difficultés d’accès aux salles de cinéma (les salles de cinéma étaient non nationales) pour l’organisation du festival, surtout, lors de sa seconde édition en 1970, a pris un décret pour institutionnaliser le FESPACO et lui donner une nouvelle dynamique. Il s’agit du décret n°72/003/PM/INFO/ENC du 7 janvier 1972 portant création du Festival Africain du Cinéma de Ouagadougou.

La compétition officielle qui a eu lieu en 1972 a été remportée par le cinéaste nigérien Feu Oumarou Ganda, avec son film «Le Wazzou polygame ». Oumarou Ganda est donc le premier lauréat de l’Étalon de Yennenga, dans l’histoire du FESPACO, a fait savoir, Hamadou Sondé.

                                                Pas une seule édition manquée

M. Sondé a confié que les 4e et 5e édition du festival ont eu lieu respectivement en 1973 et en 1976, mais, précisé que c’est à partir de la 6è édition tenue en 1979, que l’événement est devenu une biennale.

« Depuis 1979, le festival est organisé régulièrement tous les deux ans, sans discontinuité, ce, malgré les contextes et les crises politiques, sociales, économiques et sanitaires… au plan national ou international », a-t-il dit.

Il a affirmé que tous les Gouvernements et les Chefs d’État qui se sont succédé au Burkina Faso ont fait de l’organisation du FESPACO leur cheval de bataille, leur priorité. Ainsi, ils ont tous relevé le défi quel que soit le contexte qui a été parfois très difficile (L’assassinat du président Thomas Sankara en 1987, la grande crise sanitaire due à la maladie à virus Ébola en 2014-2015, la pandémie de la COVID-19 en 2020-2021…).

«Par exemple, pendant la période de la COVID-19, toutes les manifestations ont été annulées à travers le monde, mais le FESPACO a eu lieu, les dates ayant été décalées pour que l’édition de 2021 se tienne du 16 au 23 octobre. C’est la seule manifestation d’envergure internationale qui s’est tenue au Burkina en 2020-2021. Il en est de même avec la crise sanitaire de 2014-2015 à cause de la maladie à virus Ébola qui n’a pas empêché la tenue du festival du 28 février au 7 mars 2015 », a-t-il constaté.

M. Sondé a, dans la même lancé, soutenu qu’aucun président ou gouvernement, ne veut prendre la responsabilité de ne pas organiser une édition du FESPACO, car historiquement, c’est un fardeau qui peut être lourd à porter. En effet, l’histoire et les archives pourraient retenir que sous le pouvoir de tel ou tel président ou de tel ou tel gouvernement qu’une édition du FESPACO a été annulée.

La biennale a lieu les années impaires et débute tous les derniers samedis du mois de février. « Ainsi, cette année, le FESPACO débute le samedi 22 février et prend fin le samedi 1er mars », selon les explications de M. Sondé. Il a indiqué que cette période est idéale, car, le temps est clément, c’est la fin de la période du froid et avant la période de grande chaleur.

 

                                              FESPACO change de nom

« En 1980, le FESPACO a changé encore de nom par décret pour devenir « Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou.

Le président de la commission jurys a rappelé que Louis Thiombiano a été le premier Secrétaire permanent du FESPACO en 1972 et Alimata Salambéré, la deuxième Secrétaire permanente du festival en 1982.

C’est en 1983, que la première édition du Marché International du Cinéma Africain (MICA) a eu lieu. M. Sondé a confié que le MICA est un marché d’échanges et de vente de la production cinématographique africaine.

En 1984, le festival, selon Hamadou Sondé, a eu un troisième Secrétaire permanent en la personne de Filippe Savadogo qui a occupé ce poste 12 ans durant.

En 1985, I ’édition du FESPACO s’est tenue sous le Conseil national de la révolution (CNR), avec le capitaine président Thomas Sankara. Cette édition a été marquée par la création d’une rue marchande. Par ailleurs, un prix du public a été créé et le premier colloque international a été organisé la même année.

Depuis 1973, il y avait des thèmes au FESPACO mais c’est en 1985 que le premier colloque a été organisé sous le thème : « Littérature et cinéma africain ». Depuis la 14e du FESPACO en 1995, le thème du FESPACO tient lieu en même temps de thème du colloque international et des rencontres professionnelles.

En 2023, le thème du festival était : « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Selon M. Sondé, il s’agissait de voir comment les cinémas d’Afrique peuvent promouvoir la culture de la paix dans un monde en guerre.

Cette année 2025, l’édition du FESPACO se tient sous le thème : « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Ce thème fera donc l’objet d’un colloque. Selon M. Sondé, cette thématique est une interpellation sur l’ancrage culturelle des cinémas d’Afrique. Autrement dit, qu’est-ce que les cinémas d’Afrique portent d’africanité qui marque leur spécificité et qui constitue leur part au concert du monde.

Une autre date importante dans l’histoire du festival, est l’année 1987, avec la création de la section Diaspora dans la sélection officielle du festival. Selon lui, c’est cette section qui a permis, jusqu’en 2013,  aux cinéastes de la diaspora de prendre part à la compétition pour le Prix Paul Robeson. Le premier prix Paul Robeson de la diaspora a été remporté par la Brésilienne Raquel Gerber en 1989 avec le film Ori.

En 1988, il y a eu l’appel de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) pour la constitution des premiers fonds de films de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou en vue de préserver, conserver et valoriser le patrimoine cinématographique africaine.

En 1989, la cinémathèque africaine de Ouagadougou dont la vocation est de sauvegarder le patrimoine filmique de l’Afrique fut effectivement créée.

Hamadou Sondé affirme que 1351 films, toutes sections confondues ont été inscrits pour le FESPACO 2025 et 265 films ont été retenus dans la sélection officielle. Parmi cette sélection officielle, « il y a des films en compétition et des films hors compétition.  II y a aussi plusieurs sections telles que la section diversité, la section panorama, la section FESPACO Sukabè qui concernaient des films hors compétition », a-t-il expliqué.

En 1993, il y a eu la création d’une section TV vidéo Professionnelle au festival. Cela a amené le FESPACO à changer, encore, de nom pour devenir : « Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou ». C’est à partir de 1993, qu’on a commencé à organiser les cérémonies d’ouverture sous forme de spectacles dans les stades, a-t-il précisé.

La Cinémathèque Africaine de Ouagadougou a été inaugurée officiellement, le 1er mars 1995, sous la présidence du ministre de la culture de l’époque, Feu-Nurukyor-Claude Somda.

En 1996 le FESPACO a son quatrième Secrétaire permanent en la personne de Baba Hama qui a, aussi, passé 12 ans, à la tête de la structure.

En 1999, Il y a eu la création officielle d’un comité de sélection des films du FESPACO et en 2001, il y a eu la création du ciné-club du FESPACO. En 2005, selon M. Sondé, le FESPACO a inauguré son siège actuel.

C’est en 2005, également, que le Secrétaire permanent, devenu Délégué général du FESPACO, Baba Hama a élargi le palmarès officiel du FESPACO par la création de nouveaux prix.

Le grand prix de l’époque, Étalon de Yennenga devient Étalon d’or de Yennenga et passe d’une valeur de 5 millions à 10 millions F CFA. Un Étalon d’argent (5 millions FCFA) et un Étalon de bronze (2,5 millions F CFA) sont, aussi, créés.

Le grand prix du court métrage devient Poulain d’or de Yennenga (3 millions F CFA). Un poulain d’argent (2 millions F CFA) et un poulain de bronze (1 million F CFA) voient également le jour.

L’année 2007 voit la création et la valorisation du documentaire par la création de la section documentaire dans la section officielle du FESPACO.

En 2008, le cinquième Délégué général du FESPACO Michel Ouédraogo prend fonction.

En 2OO9, le festival a fêté ses 40 ans d’existence. A cette occasion, il y a eu la compétition des films documentaires, l’instauration d’une cérémonie professionnelle d’ouverture, le baptême de l’avenue Sembene Ousmane et l’inauguration de la colonne des Étalons.

En 2010, sont créées les Journées Cinématographiques de la Femme Africaine de l’Image (JCFA).

En 2013, c’est l’introduction de la nuit des séries et en 2014, le festival a eu son sixième Délégué général en la personne de Ardiouma Soma.

En 2015, le festival a introduit le numérique dans la compétition officielle. Par ailleurs, 2015 a vu l’ouverture de la compétition longs métrages aux films de la Diaspora.

Les valeurs des prix des Étalons de Yennega passent au double. Or : 2O millions, argent : 10 millions et bronze : 5 millions.

Depuis 2020, Alex Moussa Sawadogo est le septième Délégué général du FESPACO. En 2021, la section Burkina est créée dans la compétition officielle. Pour l’édition de 2025, l’une des innovations est la création du prix du public de la RTB.

Agence d’information du Burkina

AB/ATA

Tuy/Excellence scolaire :  La délégation spéciale  de Houndé  récompense les meilleurs élèves    et   enseignants  de  la  commune

Tuy/Excellence scolaire :  La délégation spéciale  de Houndé  récompense les meilleurs élèves    et   enseignants  de  la  commune

Houndé, (AIB)- La  délégation  spéciale  de   la  commune  de  Houndé   en   collaboration  avec  les  structures   en   charge  de  l’éducation  a   organisé  le vendredi  7 février  2025  la  3e  édition de la journée communale de l’excellence scolaire,  sous  le  thème  «Excellence scolaire et culture du patriotisme     ».

La délégation spéciale communale de Houndé a récompensé 64 acteurs  de  l’éducation  issus   du non formel, du préscolaire, du primaire et  du post-primaire le  vendredi 7 février  2025  au  cours  de  sa  journée  de  l’excellence  scolaire. Les lauréats se sont distingués par  leurs  résultats au cours de l’année scolaire 2023-2024.

Djamilatou Gnidé Traoré de l’école  primaire Lokihoun et Zakaria  Barry  de  l’école  Houndé  « C » qui ont respectivement obtenu 9,35/10  et  9,09/10  de moyenne au  CEP  sont  les  deux  meilleurs élèves  au  primaire.

Les  deux meilleurs élèves au post-primaire   sont  Benjamin  Illy du CEG  de Bouéré  et Noémi Tuanhan du CEG du secteur 4 avec   respectivement  17,92/20  et  16,04/20  au  BEPC. Le  travail de  chacun de  ces  lauréats a été récompensé  avec  un vélo, un  kit scolaire et un certificat  de  félicitation.

Des enseignants ont  également  été récompensés. Désignés meilleurs  enseignants  de  la commune, pour  avoir réalisé respectivement 96, 84%  et 91,25% au CEP,  Jean Yazouma Banzourou de l’école Houndé « C » et Madjouma Barro de l’école   Kari « B »  ont  chacun  reçu  une  moto, une tablette et un certificat  de  mérite.

La lauréate Djamilatou Gnidé Traoré s’est dit comblée et a remercié  ses  parents  ainsi que ses  enseignants  qui  l’ont soutenu au cours de l’année scolaire. <<J’invite tous les élèves à travailler davantage en classe  afin que nos parents  et  nos enseignants soient toujours fiers  de nous >> a-t-elle invité.

Pour le surintendant de Houndé Gold Operation (HGO), Désiré  Bondé  qui  a  intervenu  au  nom du  Directeur  général de la mine, parrain de la cérémonie, a  félicité  et remercié les enseignants pour les efforts  déployés  afin  d’assurer une  éducation de qualité aux filles et fils de la commune. Il  a  invité  les  lauréats  à  rester  constants dans le travail. << Nous vous rassurons de notre entière disponibilité à vous accompagner dans votre quête permanente d’une éducation  de  qualité  chaque  fois que nous serons sollicités >> a-t-il assuré.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Tuy, Ladji Ouattara  a exprimé sa gratitude  à  la  délégation spéciale communale pour sa contribution   à    l’amélioration de la qualité  de  l’éducation  dans  la commune.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Houndé, Souleymane Dianda s’est dit satisfait de l’organisation de la 3e édition  de   l’excellence scolaire  communale. Selon lui cette  célébration  vise à  inciter les acteurs de l’éducation à plus d’engagement et de patriotisme pour une éducation de qualité. Il  a félicité les laureats tout en souhaitant que cette journée les inspire  dans  leur  cursus scolaire.

Le  comité  d’organisation de la 3e édition de la journée de l’excellence  scolaire  communale a  terminé  la  cérémonie  par  la remise  d’un  chèque  de  200 mille FCFA au titre de sa contribution  au  Fonds  de soutien  patriotique.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BEB 

 

Loroum : L’ONG OCADES dresse le bilan d’un projet d’assistance alimentaire au PDI

BURKINA-LOROUM-RESILIENCE-BILAN

Loroum : L’ONG OCADES dresse le bilan d’un projet d’assistance alimentaire au PDI

Titao, le 12 fév. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a présidé, le mardi 11 février 2025 à Titao, l’atelier-bilan de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES), sur le projet d’assistance alimentaire et nutritionnelle aux Personnes déplacées internes (PDI) du Yatenga, du Zondoma et du Loroum, dans la région du Nord.

L’atelier a pour objectif d’échanger avec les acteurs et bénéficiaires sur les difficultés et pistes de solutions.

La province du Loroum traverse une situation humanitaire très difficile marquée par le manque ou la rareté des produits alimentaires et une concentration de populations déplacées à Titao.

Cette situation due à la l’insécurité persiste grâce au manque d’accès  des populations à leurs espaces de production vivrière.

C’est pour les soulager que le Programme alimentaire mondiale (PAM) à travers des ONG de développement, a décidé de leur apporter une assistance alimentaire.

Après une année de mise en œuvre, l’ONG OCADES-Caritas, a dressé le bilan des interventions, le mardi 11 février 2025 à Titao, et en a tirées des leçons.

L’atelier-bilan a regroupé une trentaine de personnes dont des responsables administratifs, des chefs de services techniques, des responsables d’association ou représentants des couches sociales et des leaders coutumiers et religieux.

La bénéficiaire, Fati Nacanabo, a noté avec satisfaction l’apport de PAM à la résilience des populations de Titao et a souhaité que l’initiative soit maintenue et diversifiée.

« C’est à cause de l’appui du PAM que nous sommes toujours là. Les opérations de distribution se sont bien passées», a-t-elle confié.

Fati Nacanabo, a souhaité que cet appui se maintienne voire se diversifie.

« C’est vrai que la situation connaît une amélioration mais nous n’avons pas encore pu intégrer nos villages, à fortiori retrouver nos champs. Nous voulons alors que s’il y a d’autres types d’appui qu’il puisse nous aider à les avoir », a souhaité Mme Nacanabo.

Hamidou Ouédraogo, membre du comité de crise de Titao, a indiqué que cette collaboration avec le PAM et l’OCADES a été formatrice pour eux.

«Nous avons appris à cibler les ménages sans aucune discrimination», s’est-il réjoui.

Quant au responsable du projet,  Nestor Sanon, l’initiative a bénéficié de l’implication de tous.

« Nous avons eu un bon accompagnement des autorités locales et des populations locales. J’invite les populations à garder ce bon esprit d’inclusion car la nourriture ne doit pas nous diviser », a dit M. Sanon

Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a remercié les acteurs et a souhaité qu’à l’avenir ces types d’initiatives  prennent en compte les trois autres communes du Loroum.

Ce projet d’assistance alimentaire prend fin le 31 mars 2025 et a touché plus 12 000 ménages bénéficiaires.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Conseil des ministres du 12 février 2025 : la perspective d’un statut de la chefferie coutumière et traditionnelle actée

Conseil des ministres du 12 février 2025 : la perspective d’un statut de la chefferie coutumière et traditionnelle actée

(Ouagadougou, 12 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, au cours de cette séance, plusieurs dossiers ont été examinés et adoptés.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Conseil a examiné et adopté un projet de loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso. Pour le ministre d’État chargé de l’Administration territoriale, Emile ZERBO, ce projet de loi permettra de régir « l’une des plus anciennes institutions de notre histoire » qui a été impliquée dans la résolution de plusieurs crises traversées par notre pays. Ce projet de loi vient clairement fixer le rôle et la fonction de la chefferie traditionnelle et permet son intégration dans l’ordonnancement juridique de notre pays.
« Il permet de revaloriser la chefferie coutumière et traditionnelle afin de participer à la consolidation de la paix au Burkina Faso. Le texte prévoit aussi les modes de dévolution de la chefferie traditionnelle », indique le ministre. Emile ZERBO rappelle également que ce texte interdit et sanctionne l’auto-proclamation.

Attention, pas de rémunération, pas d’activités politiques !

En outre, ce projet de loi ne prévoit aucune rémunération pour les chefs coutumiers et/ou traditionnels et exige de ces acteurs la démission s’ils veulent s’engager en politique. « C’est un texte qui permet aux chefs coutumiers et traditionnels de jouer le rôle que nous avons toujours voulu au Burkina Faso, c’est-à-dire des chefs qui rassemblent les populations et consolident la paix », précise le ministre d’État.

Gestion du flux migratoire : le décret d’application de la loi adopté

Pour le compte du ministère de la Sécurité, le Conseil a adopté un décret relatif aux modalités d’application de la loi du 22 février 2024 portant conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national.

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, ce décret vise à renforcer et à clarifier les dispositions législatives en matière de gestion du flux migratoire tout en prenant en considération non seulement les normes et les standards internationaux et communautaires, mais également certaines tendances modernes en matière de droits comparés.

Le décret d’application va contribuer à lutter efficacement contre le terrorisme et toutes les autres formes de menaces transnationales. Il servira de base juridique pour encadrer le visa électronique et facilitera davantage le traitement de l’entrée et du séjour des étrangers au Burkina Faso.

Le ministre de la Sécurité rassure que ce décret d’application tient compte des décisions prises au sein des pays de la Confédération AES, des normes communautaires, des conventions internationales ratifiées par notre pays, et du principe de réciprocité.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

63,32 millions FCFA mobilisés par la diaspora burkinabè pour le Fonds de soutien patriotique

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63,32 millions FCFA mobilisés par la diaspora burkinabè pour le Fonds de soutien patriotique

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB) – La diaspora burkinabè vivant au Togo, en Chine et dans la ville américaine de New Jersey a remis une somme cumulée de 63 329 600 FCFA au Fonds de soutien patriotique, a appris l’AIB.

Les contributions des Burkinabè du Togo, de la Chine et de New Jersey ont été remises symboliquement le mardi 11 février au ministre en charge des Affaires étrangères, Tiémoko Jean-Marie Traoré.

La diaspora du Togo, représentée par Lanciné Oubda, a notamment remis un chèque de 44 128 000 FCFA, tandis que celle de la Chine, représentée par Aboubakar Zongo, a mobilisé la somme de 15 106 600 FCFA.

Saïdou Ouédraogo et ses compatriotes résidant à New Jersey ont remis, pour leur part, 8 tonnes de riz au bénéfice des déplacés internes de Kaya, d’une valeur estimée à 4 millions de FCFA.

Le ministre Traoré a salué la contribution de cette diaspora, en la rassurant que ces fonds seraient utilisés à bon escient pour lutter contre le terrorisme et relancer le Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

Centre-Ouest : Bienzi Didier Paré exhorte les acteurs du Lycée départemental de Tenado au patriotisme

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Centre-Ouest : Bienzi Didier Paré exhorte les acteurs du Lycée départemental de Tenado au patriotisme

Tenado, 11 fév. 2025 (AIB) – Le directeur régional de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique du Centre-Ouest, Bienzi Didier Paré, a séjourné mardi au lycée départemental de Tenado dans le Sanguié, où il a encouragé et exhorté les acteurs à faire siennes, les innovations entreprises depuis cette rentrée scolaire.

Dans ce lycée qui a ouvert ses portes au cours de l’année scolaire 1987-1988, le directeur régional a tenu, ce mardi 11 février 2025, à assister à la cérémonie solennelle de montée du drapeau, dès 7h30. Tout l’établissement s’est mobilisé à cet effet.

Saisissant la balle au bond M. Paré s’est adressé à l’ensemble des acteurs présents. Dans cette adresse, il a invité les élèves à suivre avec assiduité et discipline les activités d’enseignement et d’apprentissages, à se préparer aux métiers afin d’être des bâtisseurs de la patrie. Il a indiqué que le drapeau appelle chaque citoyen à apporter sa pierre à l’édification de la nation.

Aussi, s’adressant au personnel à qui il a rendu un vibrant hommage, il a rappelé la nécessité d’asseoir dans le dialogue et le dévouement, une vision commune pour la mise en œuvre réussie des réformes et innovations notamment l’Approche par les compétences (APC) et l’enseignement de l’éducation civique pour faire du système éducatif un véritable levier de transformation sociale et économique du Burkina Faso.

Au tour des travailleurs, les échanges ont porté sur les fiches d’identification des acteurs aux examens scolaires, le mode d’évaluation au baccalauréat et de l’éducation civique dont les modules consolidés ont été mis à la disposition des enseignants pour faciliter son enseignement, a laissé entendre le directeur régional.

Pour cette année scolaire 2024-2025, le lycée départemental de Tenado, avec à sa tête l’administrateur des lycées et collèges, Lassané Bagaya, compte plus de 900 élèves répartis dans 18 classes.
Agence d’information du Burkina
PB/NT/ATA

Noumbiel : Le conseil de Santé du district de Batié dresse un bilan satisfaisant

Noumbiel : Le conseil de Santé du district de Batié dresse un bilan satisfaisant

Batié, 10 fév. 2025 (AIB) – Le conseil de Santé du district de Batié a dressé, en début de semaine, un bilan satisfaisant des actions de santé menées au profit des populations au cours du dernier semestre de l’année 2024.

« Le bilan est satisfaisant et rassurant car les actions combinées de santé ont permis d’assurer des soins adéquats à la population », a indiqué le médecin chef de district Roland Konkobo.

M. Konkobo s’exprimait à l’issue de la dernière session semestrielle de l’année 2024, présidée par le Haut-commissaire de la province du Noumbiel, Drissa Hema.
Au cours de cette rencontre, les participants ont eu droit à la présentation du bilan des indicateurs de santé, de la surveillance épidémiologique et d’une communication sur l’hypertension artérielle.

Cela a permis également de revenir sur le point des couvertures vaccinales au cours du dernier semestre de l’année 2024.

Malgré les résultats satisfaisants engrangés par les acteurs de la santé, le médecin chef de District Roland Konkobo a appelé à poursuivre la sensibilisation pour juguler certaines difficultés constatées le terrain.

Les acteurs ont également déploré le manque de matériels comme la table dentaire, l’insuffisance des sources d’énergie et le manque d’ambulance pour le district sanitaire de Batié.

Le Haut-commissaire de la province Drissa Hema a invité les acteurs à mutualiser leurs forces pour subvenir aux besoins de nos populations.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Assurance maladie : « Le militaire va cotiser 2,5 % de son salaire », DG CAMA

Burkina/Assurance maladie : « Le militaire va cotiser 2,5 % de son salaire », DG CAMA

Ouagadougou, 11 fév. 2025 (AIB)-Le Directeur général (DG) de la Caisse d’assurance militaire des Armées (CAMA), le médecin colonel-major Saïdou Yonaba, a indiqué mardi, que « le militaire va cotiser 2,5 % de son salaire » pour avoir accès aux offres de soins de qualité et l’Etat va supporter les 3% restants.
Selon le Directeur général de la CAMA, le médecin colonel-major Saïdou Yonaba, chaque militaire va cotiser 2,5 % de son salaire, tandis que l’État prendra en charge les 3 % restants.

Il a indiqué que la création de la CAMA vise à fournir des soins de qualité aux Forces armées nationales et aux membres de leurs familles.

Le médecin colonel-major Yonaba a précisé que cette structure, un établissement de prévoyance sociale, favorisera un accès aux soins de qualité pour tous, dans un esprit de solidarité, d’équité, de transparence et de durabilité.

Le DG de la structure s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur le lancement officiel des activités prévu pour le jeudi 13 février 2025.

Profitant de l’occasion, il s’est appesanti, entre autres, sur les missions, l’organisation, le fonctionnement, les ressources, les prestations, les procédures de prise en charge et les sanctions prévues.

En matière de ressources, le premier responsable de la CAMA a mentionné les cotisations des militaires, les subventions de l’État, les dons et legs, ainsi que les pénalités financières appliquées en cas de fraude avérée.

À l’écouter, les bénéficiaires de cette assurance sont, entre autres, les militaires, les membres de leur famille, les enfants à charge et les enfants de l’assuré social.

Le médecin colonel-major Saïdou Yonaba a par ailleurs expliqué que les enfants des militaires seront pris en charge jusqu’à l’âge de 21 ans, et jusqu’à 26 ans pour ceux qui poursuivent des études supérieures.

De son avis, les prestations couvertes incluent, entre autres, les consultations médicales, les actes médico-chirurgicaux, les soins infirmiers, les examens de biologie, ainsi que les actes de radiologie et d’imagerie médicale.

Le Secrétaire général du ministère en charge de la Défense, le colonel-major Jean Baptiste Parkouda, a pour sa part signalé que des milliers de militaires se sont immatriculés à la CAMA, soit un taux de près de 90 %.

Pour lui, l’initiative de l’État, à travers la création de la CAMA, vise à améliorer la santé des Forces armées nationales et de leurs familles en leur garantissant des soins de qualité.

Le colonel-major Parkouda a également invité l’ensemble des militaires à s’approprier cette nouvelle structure pour leur mieux-être en matière de santé.

Il convient de noter que la CAMA a été créée le 16 avril 2020 et que ses travaux ont débuté en février 2025.

Depuis 2008, l’Armée avait créé la Mutuelle des Forces armées nationales, dont la vocation était de gérer l’entraide financière pour l’accès aux soins de santé.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Burkina : La présidence du Faso remet 845 archives et artefacts de Thomas Sankara remis au ministère de la Culture

Burkina : La présidence du Faso remet 845 archives et artefacts de Thomas Sankara remis au ministère de la Culture

Ouagadougou, 11 fév. 2025 (AIB) – Le conseiller spécial de la présidence du Faso, Samuel Kalkoumdo, a remis mardi 845 archives et artefacts de Thomas Sankara au représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Dioni, pour le Mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou.

Au total, 571 documents d’archives, 159 photos numériques, 110 photos physiques et 5 statuettes (dont 2 en bronze, 1 en calcaire et 2 sculptées en bois), liés à Thomas Sankara et collectés par les Archives nationales, ont été remis à l’unité de gestion du projet de construction des infrastructures du Mémorial Thomas Sankara.

« Nul ne peut se développer sans connaître son histoire », a déclaré le conseiller spécial de la présidence du Faso, Samuel Kalkoumdo.

Selon M. Kalkoumdo, ce don d’archives et d’artefacts au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme témoigne pleinement de la contribution de la présidence du Faso pour expliquer aux générations actuelles et futures les œuvres et l’histoire du capitaine Thomas Sankara.

Il a également souligné que pour la présidence du Faso, « c’est une grande fierté » de contribuer à la perpétuation de la mémoire du défunt Thomas Sankara.
Pour le directeur général des Archives nationales, Kouna Jean Bertrand Ka

mboulé, cette collecte s’inscrit dans la volonté des plus hautes autorités du pays de créer un mémorial dédié à Thomas Sankara.

« Ce projet vise à immortaliser l’héritage du leader révolutionnaire, tant pour la nation burkinabè que pour le continent africain », a-t-il également souligné.

« Nous devons faire parler les archives pour que les générations futures puissent mieux connaître cette période révolutionnaire et découvrir l’héritage de Thomas Sankara », a ajouté le coordonnateur du projet de construction du mémorial, Étienne Lompo.

Pour lui, cette remise marque une étape importante dans la construction du Mémorial Thomas Sankara, un projet qui vise non seulement à honorer la mémoire d’un héros national, mais aussi à renforcer l’identité et la cohésion du Burkina Faso.

M. Lompo a lancé un appel à l’ensemble de la population burkinabè, africaine et mondiale pour contribuer à ce projet en partageant des archives.

Agence d’information du Burkina
DM-YOS/ata

Burkina/Jubilé de 125 ans d’évangélisation : Le secrétaire d’État du Pape François sera à Ouagadougou du 14 au 18 février

Burkina/Jubilé de 125 ans d’évangélisation : Le secrétaire d’État du Pape François sera à Ouagadougou du 14 au 18 février

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB) – La Conférence épiscopale Burkina-Niger a annoncé mercredi qu’en marge de la célébration des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso, le secrétaire d’État du Pape François, le cardinal Pietro Parolin, sera à Ouagadougou du 14 au 18 février 2025. Durant son séjour, celui qui fait office de Premier ministre de l’Etat du Vatican sera reçu par les plus hautes autorités du Burkina Faso.

« Le secrétaire d’État de Sa Sainteté le Pape François, le cardinal Pietro Parolin, effectuera une visite au Burkina Faso du 14 au 18 février 2025, dans le cadre de la clôture du Jubilé des 125 ans de l’évangélisation de l’Église Famille de Dieu », a informé le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger (CEBN), Mgr Laurent Dabiré.

S’exprimant mercredi 12 février 2025 à Ouagadougou lors d’un point de presse, Mgr Dabiré a indiqué qu’à l’occasion de cette visite, le secrétaire d’État présidera les célébrations de clôture dudit jubilé à Yagma.

La clôture du Jubilé est prévue du 15 au 16 février 2025 dans le sanctuaire marial de Yagma (Ouagadougou) et, selon le comité d’organisation, les préparatifs sont achevés à plus de 95 %.

Plusieurs activités sont au programme de cette célébration, notamment des Vêpres, des animations spirituelles, un Rosaire et une messe solennelle au sanctuaire de Yagma.

Un colloque est également prévu du 10 au 14 mars 2025 sur le thème du Jubilé : « L’Église Famille de Dieu au Burkina Faso : 125 ans d’évangélisation, bilan des options pastorales et perspectives pour un nouveau départ ».

Le secrétaire d’État est le chargé des affaires politiques et diplomatiques du Saint-Siège. Il est considéré comme le « Premier ministre » de l’État du Vatican et représente le Souverain pontife, chef de l’État du Vatican, dans les relations avec les États et les autres acteurs du droit international.

De ce point de vue, la visite du représentant du Pape François s’inscrit également dans le cadre du travail et de l’amitié qui existent entre le Burkina Faso et le Vatican, a indiqué le président de la Conférence épiscopale.

Selon Mgr Laurent Dabiré, durant son séjour, le cardinal Pietro Parolin sera reçu en audience par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le président de l’Assemblée législative de transition, entre autres.

À l’en croire, le secrétaire d’État du Vatican rencontrera également des autorités coutumières et religieuses et visitera un site de déplacés internes.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Coopération bilatérale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec l’ambassadeur de la République Populaire de Chine, puis avec celui de la Fédération de Russie

Coopération bilatérale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec l’ambassadeur de la République Populaire de Chine, puis avec celui de la Fédération de Russie

(Ouagadougou, le 11 février 2025)
Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a reçu en audience tour à tour ce mardi 11 février 2025, SEM Lu SHAN et SEM Igor Alexandrovitch MARTYNOV, respectivement ambassadeur de la République Populaire de Chine, et ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso.

Le Chef de la diplomatie burkinabè a d’abord échangé avec le diplomate chinois Lu SHAN et sa délégation. Une occasion pour les deux personnalités, de revisiter les axes de partenariat entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine.
L’ambassadeur de la Chine au Burkina Faso a magnifié la collaboration étroite entre les deux pays. Pour lui en effet, son pays et le Burkina Faso « sont passés de relations bilatérales à un niveau de partenariat stratégique et dynamique ».

«Cette coopération est marquée par un engagement appuyé et un soutien mutuellement bénéfique pour les deux Nations », a-t-il indiqué.
L’audience du jour a permis d’évoquer la suite du processus après l’annonce d’une aide sans contrepartie de 17 milliards faite le 24 janvier dernier par la partie chinoise, et d’échanger notamment sur la coopération dans le domaine industriel.
Le Patron de la diplomatie burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a également affiché une grande satisfaction quant au dynamisme et à l‘excellence des relations entre notre pays et la République Populaire de Chine.

A la suite de ces échanges avec la partie chinoise, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE s’est entretenu avec SEM Igor Alexandrovitch MARTYNOV, ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso.

La tenue du prochain forum Russie-Afrique et d’autres sujets d’intérêt au niveau africain et international, ont meublé les échanges entre les deux personnalités.
Là aussi, le Chef de la diplomatie burkinabè a salué la qualité de la coopération avec la Fédération de Russie, et a rassuré de sa disponibilité à toujours œuvrer pour approfondir les liens d’amitié et de partenariat entre les deux pays.

DCRP/MAECR-BE

Préparatifs du FESPACO 2025: Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO encourage les chorégraphes du spectacle d’ouverture

Préparatifs du FESPACO 2025: Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO encourage les chorégraphes du spectacle d’ouverture

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a rendu visite aux chorégraphes du spectacle d’ouverture officielle de la 29e édition de la biennale du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le lundi 10 février 2025 au Palais des sports de Ouaga 2000, à seulement quelques jours de la date de l’événement.

Le metteur en scène du spectacle, Aristide Tarnagda par ailleurs Directeur artistique des « Récréatrales » a remercié le Ministre pour son accompagnement pour la bonne marche de l’édition. Selon lui, le thème du spectacle de la cérémonie d’ouverture de la 29e édition du FESPACO est « Ouilli » qui signifie « Lève-toi  » en langue dioula.
Le Chef du département en charge de la Culture se dit satisfait du spectacle qui lui a été présenté. Pour ce faire, il les a félicités tout en les exhortant à maintenir le cap, afin que la cérémonie d’ouverture de cette 29e édition du FESPACO soit une réussite totale.

DCRP/MCCA

Réo : tournée de notre Dame de Yagma pour un retour de la paix au Burkina Faso

BURKINA-RELIGION-REO-YAGMA-PAROISSE-VISITE

Réo : tournée de notre Dame de Yagma pour un retour de la paix au Burkina Faso

Réo, 11 fév. 2025 (AIB) – En prélude à la célébration des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso, la statue de Notre Dame de Yagma en tournée dans les paroisses du pays, a accueillie à Réo le samedi 8 février en fin de journée, a constaté l’AIB.

La célébration des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso est prévue pour se tenir à Ouagadougou les 15 et 16 février 2025.

Afin de marquer d’une pierre blanche cette célébration, les fidèles catholiques de l’intérieur du pays seront mis à contribution. Toute chose qui ne fera que raffermir la foi des fidèles de l’église famille de Dieu.

A en croire le curé de la paroisse Saint Alphonse Marie de Ligorie de Réo, Abbé Gabriel Bazemo, l’occasion est saisie pour implorer la miséricorde de la Sainte Vierge Marie encore appelée  » la mère du ciel  » pour la paix au Burkina Faso. Selon lui, « cette tournée de la statue fera le tour du doyenné de l’Ouest où des célébrations eucharistiques se tiendront sur fond de louanges, d’adoration et de récitation du chapelet à cet effet ».

Après Réo, la statue mettra le cap sur les paroisses de Didyr, Zoula, Kyon, Tenado, Pouni-Tita, avant de regagner Ouagadougou pour la célébration des 125 ans de l’église au Burkina.
Agence d’information du Burkina
PB/TN/AS/ATA

Kossi : L’école de Djibasso B remporte le trophée de la saison sportive par 2 buts à 0

BURKINA-KOSSI-EDUCATION-SPORT-CULTURE

Kossi : L’école de Djibasso B remporte le trophée de la saison sportive par 2 buts à 0

Nouna, 11 fév. 2025 (AIB)-La finale du tournoi de football de l’Organisation du sport, de la culture à l’école primaire (OSCLEP) de la CEB de Djibasso, tenue, le samedi 8 février à Djibasso, a connu le sacre de l’école de Djibasso B avec le score de 2 buts à 0 face à l’école de Bourio.

Le terrain communal de Djibasso a abrité, le samedi 8 février 2025, la finale de l’Organisation du sport, de la culture à l’école primaire (OSCLEP) de la CEB de Djibasso, en présence des autorités administratives militaires  paramilitaires, coutumières et religieuses.

La finale du tournoi de football a connu la victoire de l’école Djibasso B à celle de Bourio, par un score de 2 buts à 0, après de multiples tentatives infructueuses du capitaine Valerien Diarra de l’équipe de Djibasso B, qui a fait trembler les filets de l’équipe adverse a la 17e minute de la première mi-temps.

A la reprise, l’équipe de Bourio a tenté de revenir au score par de belles combinaisons, malheureusement la défense de l’école de Djibasso B était bien en place.

La domination stérile de l’équipe de Bourio a permis à l’équipe de Djibasso B de mener une contre-offensive par l’entremise de Amos Kienou pour doubler la mise.

Le score est resté inchangé jusqu’à la fin du match.

Le Chef de la circonscription d’éducation de base (CCEB) de Djibasso, Pascal Coulibaly, a reconnu l’abnégation des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à travers leur engagement pour la sécurisation du département de Djibasso.

Le parrain de la cérémonie, Patrick Dembelé, a exhorté les enseignants à la résilience pour le bonheur des enfants.

Les organisateurs satisfaits de l’organisation ont donné rendez-vous à la prochaine édition pour le bonheur des enfants.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Le CMA de Zorgho reçoit une ambulance médicalisée

Burkina-Ganzourgou-Santé-Dotation-Ambulance

Le CMA de Zorgho reçoit une ambulance médicalisée

Zorgho (AIB) – Le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho a officiellement reçu une ambulance médicalisée flambant neuve le mercredi 5 février 2025, mettant ainsi fin à plusieurs mois d’attente et de plaidoyers. Cet équipement essentiel vient remplacer l’ancienne ambulance, rendue hors d’usage à la suite d’un accident de la circulation survenu en mai 2024, alors qu’elle revenait d’une mission d’évacuation sanitaire.

Depuis cet incident, les autorités administratives provinciales et régionales, ainsi que les mouvements de veille citoyenne, n’avaient cessé de réclamer la dotation rapide du CMA d’un nouveau véhicule médicalisé.

Leur demande avait été réitérée en septembre dernier lors du passage d’une délégation gouvernementale dans la province, venue échanger avec les Forces vives locales.

Les plus hautes autorités ont finalement répondu favorablement à ce plaidoyer, marquant ainsi leur engagement envers les besoins sanitaires de la population du Ganzourgou.

La remise de cette ambulance moderne constitue une avancée majeure pour le district de Zorgho, qui compte plus de 70 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) fonctionnels, en plus du CMA.

Le médecin-chef du district, Dr Delphin Kaboré, n’a pas caché sa joie et sa gratitude à la réception du véhicule. Selon lui, cette ambulance va contribuer à réduire les délais d’intervention, améliorer l’accès aux soins d’urgence et sauver des vies dans la province.

« Nous remercions chaleureusement le ministère de la Santé et tous ceux qui ont œuvré pour que cette dotation devienne une réalité », a-t-il déclaré.

Cette acquisition témoigne de l’attention portée par les autorités nationales aux besoins des populations, tout en soulignant l’importance du dialogue entre les acteurs locaux et les décideurs.
Agence d’information du Burkina
MS/ata

Bam : Le Haut-commissaire donne de son sang et invite la population à lui emboîter le pas

Bam : Le Haut-commissaire donne de son sang et invite la population à lui emboîter le pas

Kongoussi, 9 fév. 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo, a invité vendredi la population de Kongoussi à donner son sang pour sauver des vies.

Il a lui-même donné son sang le 7 février 2025 au grand marché de Kongoussi lors d’une campagne spéciale de don de sang organisée par le district sanitaire de Kongoussi en partenariat avec l’ONG Médecins du Monde (MDM).

Profitant de cette occasion, il a lancé un appel à la population pour une mobilisation massive : « Je suis venu encourager le personnel médical et la population, et inviter tous ceux qui peuvent donner leur sang à venir le faire, parce que le sang collecté servira à sauver des vies », a-t-il déclaré.

Le médecin responsable du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi, Dr Rodrigue Yonli, a expliqué que cette campagne vise à récolter au moins 70 poches de sang afin de pallier le manque dans le district sanitaire.

Selon ses explications, le choix du grand marché répond à un double objectif : « Nous avons choisi le site du grand marché parce qu’il y a de potentiels donneurs qui n’ont souvent pas le temps de venir au laboratoire du district. Nous avons également profité de cette occasion pour sensibiliser à l’importance du don de sang et expliquer que son utilisation est totalement gratuite », a-t-il précisé.

Bibata Sankara, après avoir donné son sang, a salué l’initiative du CMA et s’est dite fière d’avoir accompli cet acte.

« Les délégués du marché nous ont informés de venir donner notre sang pour aider les patients et surtout les combattants blessés en opération. Je viens de le faire et je suis très contente », a-t-elle expliqué.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Titao : Un élève perd la vie suite à l’effondrement d’une grotte

Burkina-Loroum-Éboulements

Titao : Un élève perd la vie suite à l’effondrement d’une grotte

Titao, 10 fév. 2025 (AIB) – Un élève a perdu la vie dans l’effondrement d’une grotte, dimanche, alors qu’il y prélevait de la terre.

L’incident est survenu le dimanche 9 février 2025 dans le quartier Watinoma de Titao. Âgé de 14 ans et régulièrement inscrit au centre SSAP (Stratégie de Scolarisation Accélérée Passerelle) de Watinoma, Aziz Younga est décédé alors qu’il creusait dans une grotte pour prélever de la terre destinée à la construction d’une maison.

C’est en creusant que la grotte s’est effondrée. Aziz Younga, qui était accompagné d’un camarade, a malheureusement perdu la vie. Son camarade, quant à lui, s’en est sorti avec une fracture.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Loroum : Un élève de 14 ans perd la vie suite à l’éboulement d’une grotte

BURKINA-LOROUM-EBOULEMENT

Loroum : Un élève de 14 ans perd la vie suite à l’éboulement d’une grotte

Titao, 10 fév. 2025-Un élève âgé de 14 ans a perdu la vie, le dimanche 9 février 2025 à Titao, dans l’effondrement d’une grotte alors qu’il y était pour prélever de la terre.

L’élève Aziz Younga, âgé de 14 ans et inscrit au centre Stratégie de scolarisation accélérée passerelle (SSAP), dans le quartier Watinoma de Titao, a perdu la vie, le dimanche 9 février 2025, dans une grotte qu’il a creusée pour prélever de la terre.

Il était accompagné d’un camarade qui s’en est sorti avec une fracture.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Loroum : Une association sensibilise des élèves sur l’engagement patriotique

BURKINA-LOROUM-PATRIOTISME

Loroum : Une association sensibilise des élèves sur l’engagement patriotique

Titao, 10 fév. 2025 (AIB)- La coordination nationale des animateurs communautaires du Burkina, a organisé, le samedi 8 février 2025 à Titao, une conférence sur l’engagement communautaire, le patriotisme et la cohésion sociale, au profit des élèves.

C’est dans une salle prise d’assaut par des scolaires que la coordination nationale des animateurs communautaires a développé le samedi 08 février 2025 à Titao, le thème de la conférence sur :  »Engagement communautaire, patriotisme et la cohésion sociale ».

Contexte sécuritaire oblige, les conférenciers, professeurs volontaires au Lycée provincial du Loroum, Abdoul Guelilou Kindo, Mikhailou Ouédraogo et Aziz Tao, ont expliqué aux jeunes le sens de l’engagement communautaire, le patriotisme et les ont invités à promouvoir le vivre-ensemble.

Pour l’élève Kiswensida Zango, il faut cultiver de valeurs comme le patriotisme pour avoir la paix.

« Nous devrons nous engager pour la réussite de notre pays », a-t-elle soutenu.

Quant à Sirina Ouédraogo, il faut partir du respect de nos lois et s’engager dans son développement pour parler de patriotisme.

Le conférencier Abdoul Guelilou Kindo, a précisé que la nécessité d’une telle activité s’imposait.

« Nous pensons que c’est la baisse du patriotisme qui nous a plongé dans cette situation sécuritaire difficile. C’est pourquoi nous avons voulu échanger sur la question et amener les jeunes à mieux s’impliquer dans la lutte pour le développement du pays », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Communiqué SOBTO

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