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Burkina: La SBT compte suspendre des télés non à jour de leur redevance

Burkina: La SBT compte suspendre des télés non à jour de leur redevance

 

Ouagadougou, 22 nov. 2023(AIB)-La Société burkinabè de télévision a annoncé la suspension à compter de ce mercredi, des chaînes de télévision non à jour du paiement de leurs redevances, malgré une baisse de 52% consentie par le gouvernement.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« AVIS AUX TELESPECTATEURS DU BOUQUET TNT

Malgré la réduction de 52% du coût de la redevance de diffusion des programmes TNT consentie par le Gouvernement à travers la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT), certaines chaînes de télévision n’ont pas honoré leurs nouveaux engagements à payer leur redevance.

Par conséquent, la diffusion des programmes des télévisions concernées connaitra des restrictions à compter du mercredi 22 novembre 2023 à 00 h00 mn.

Toutes les actions de recouvrement amiable sont restées vaines.

La SBT s’excuse auprès des téléspectateurs du bouquet TNT.

Ensemble pour le numérique !  »

#AIB

Niger : Des boutiques consumées au grand marché de Diffa 

NIGER-MARCHE-SINISTRE

Niger : Des boutiques consumées au grand marché de Diffa 

Ouagadougou, 22 nov. 2023 (AIB) – Une vingtaine de boutiques du grand marché de Diffa, à l’Est du Niger, sont parties en fumée à la suite d’un incendie, selon l’Agence nigérienne de presse (ANP).

Le secrétaire général du gouvernorat de Diffa, Hambaly Bouweye, s’est rendu sur les lieux ce mercredi 22 novembre 2023, pour constater le sinistre et les dégâts, a précisé l’ANP.

L’incendie s’est déclaré le mardi 21 novembre 2023. « Heureusement ya pas eu de perte en vie humaine, c’est seulement le quartier des vendeurs de téléphone qui a été attaqué ; la cause n’est pas encore connue », a expliqué M. Bouweye, cité par lANP.

Il a annoncé qu’il y aura des investigations pour trouver la cause du départ du feu.

Le secrétaire général du gouvernorat de Diffa, a aussi appelé le gestionnaire du marché à dégager les voies d’accès à l’infrastructure, actuellement placée sous la protection des forces de défense et de sécurité.

Agence d’information du Burkina

CK/no

Promotion de la culture :un  » FILGA d’OR » pour reconnaitre les efforts des acteurs culturels et sportifs du Nord

Yatenga

Promotion de la culture :un « FILGA d’OR) pour reconnaitre les efforts des acteurs culturels et sportifs du Nord

Ouahigouya, 16 novembre 2023 (AIB)- L’Association Art au Service du Développement (AASD) en collaboration avec le groupe Wendaabo évènementiel ont animé une rencontre d’échanges avec les médias pour dévoiler leur projet d’organisation d’une activité culturelle dénommée « FILGA d’Or ». C’était ce jeudi 16 novembre2023 dans la salle de conférence de la Direction Régionale de la Culture du Nord.

L’objectif de cette rencontre à en croire les organisateurs est d’informer les acteurs de presse, les populations de la région du Nord et d’ailleurs de l’organisation prochaine de la première édition d’un évènement majeur culturel à caractère régional dénommé « FILGA d’OR). Le Directeur Provincial de la culture du Yatenga Valentin Lili a planté le décor en félicitant les promoteurs de cette activité qui se veut être une occasion de remerciements et de reconnaissance à tous les acteurs anonymes, connus de la région pour les efforts consentis dans la promotion des activités culturelles et sportives.

Issaka .T Savadogo « Savis » intervenant au nom du groupe promoteur a indiqué que cette 1ère édition du FILGA d’OR 2023 se tient dans un contexte de résilience du monde culturel. « Malgré la situation sécuritaire difficile pour la promotion culturelle, nous voulons rendre hommage à des structures, à des hommes et femmes qui continuent de croire en la culture en la soutenant de diverses manières. Nous voulons par cette occasion rassurer l’opinion publique que la région du Nord est ouverte et fréquentable » ont soutenu avec conviction Savis et ses camarades. Pour cette édition les organisateurs ont prévu de décerner des trophées a des nominés dans plusieurs catégories. Ainsi donc le meilleur évènement culturel, établissement touristique, espace de divertissement, sportif, promoteur culturel, évènement culturel scolaire, centre sportif et de restaurant sont inscrits pour le Filga. Le FILGA d’OR 2023 sera décerné parmi plusieurs personnalités qui se sont engagées cette année pour la chose culturelle par leur soutien moral, matériel, financier etc. Des FILGA d’honneur, d’hommage et de soutien aux FDS sont prévus pour glorifier des personnalités de la région. Pour ce faire les promoteurs avec l’appui de la direction provinciale de culture du Yatenga ont mis en place un comité et un jury composé d’acteurs de la direction régionale de la culture, de la mairie de Ouahigouya, de la presse, d’agents culturels et sportifs pour départager les nominés le samedi 16 décembre 2023 au cours d’une cérémonie officielle dans la salle des fêtes de la mairie de Ouahigouya.

Agence d’information du Burkina

PN/Ata

Zelenski a exhorté les États-Unis à produire davantage d’armes afin de créer des emplois

Zelenski a exhorté les États-Unis à produire davantage d’armes afin de créer des emplois

POLITIQUE: UKRAINE-ZELENSKI-ÉTATSUNIS-ARMES-PRODUCTION

MOSCOU, 22 novembre. /TASS/. L’élargissement de la production d’armes pour les besoins de l’Ukraine, y compris la production conjointe avec Kiev, permettra aux États-Unis de créer des emplois supplémentaires. C’est ce qu’a estimé le président ukrainien Vladimir Zelenski dans une interview à la chaîne de télévision Fox News.

« Nous sommes prêts pour une production conjointe. […] Lorsque vous produisez pour l’Ukraine et avec l’Ukraine, vous produisez avec les Américains. La majeure partie de la production sera donc déployée dans vos États, dans différents États, ainsi qu’en Ukraine. Ce sont des emplois pour les Américains et les Ukrainiens. C’est très important », a-t-il déclaré.

M. Zelenski a qualifié le mois en cours de « plus difficile » en ce qui concerne l’obtention d’une aide financière de Washington et la cohésion des Américains dans leur soutien à Kiev. « J’espère que le Congrès [américain] nous aidera et que le peuple ukrainien bénéficiera de l’aide des États-Unis », a ajouté le président ukrainien.

Le 16 novembre, le Sénat des États-Unis a adopté un plan pour la poursuite du financement du gouvernement fédéral sans aide à Israël et à l’Ukraine, qui avait été approuvé le 14 novembre par la Chambre des représentants. L’initiative a été soutenue par 87 sénateurs et rejetée par 11 autres. Le 17 novembre, le président américain Joe Biden a signé ce projet de loi.

Le 21 novembre, la sous-secrétaire à la Défense des États-Unis, Kathleen Hicks, a déclaré lors d’une réunion avec les éditorialistes de guerre du Defense Writers Group (DWG), basé à Washington, dont TASS est membre, que le gouvernement américain éprouverait de grandes difficultés à fournir une assistance militaire à l’Ukraine si le Congrès américain n’allouait pas de fonds supplémentaires du budget fédéral à cette fin.

Avec TASS

Burkina : CSC, politique internationale et sport en couverture des journaux burkinabè 

Burkina-Presse-Revue

Burkina : CSC, politique internationale et sport en couverture des journaux burkinabè 

Ouagadougou, 22 nov. 2023 (AIB)- Les parutions de ce mercredi évoquent à leurs Une, l’arrivée hier mardi de lancien président de l’assemblée nationale de Côte dIvoire, Guillaume Soro au Burkina, la victoire des Etalons de 3 buts à 0 sur les Walya d’Ethiopie, pour les éliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2026 et la réforme du Conseil supérieur de la communication (CSC).

« Réforme du CSC : Les députés adoptent le projet de loi », arbore à sa manchette, le quotidien dEtat, Sidwaya.

Le journal public rapporte que le projet organique portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication a été adopté hier mardi à Ouagadougou, au cours dune séance plénière par l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Selon lui, le ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, représentant le gouvernement, à la suite de l’adoption de la loi, a souligné que cette nouvelle vision n’entache en rien l’indépendance du CSC.

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, soutient que l’Assemblée législative de Transition (ALT) donne son quitus sur cette réforme de l’organe de régulation des médias au Burkina Faso.

Quant au journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, il laisse voir à sa première page : « Régulation des communications et des médias : Désormais les profils dau moins 5 000 abonnés soumis à la règlementation du CSC ».

Sous un autre volet, le quotidien privé Le pays affiche à sa Une : « Présidence du Faso : Guillaume Soro reçu par le chef de lEtat ».

Le confrère informe que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu hier mardi à Ouagadougou, lancien Premier ministre et ancien président de lAssemblée nationale de Côte dIvoire, Guillaume Kigbafori Soro, à son palais présidentiel.

Le journal public Sidwaya renchérit que cette figure de la politique ivoirienne dit fouler le sol burkinabè avec beaucoup démotions, car selon lui, il a été en exil pendant 5 ans, loin du continent africain.

Le journal LObservateur Paalga fait cas aussi des échanges de M. Soro avec le capitaine Traoré au palais de présidentiel de Koulouba de Ouagadougou.

Sous un autre chapitre, le journal Le pays titre : Eliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2026 : « Les Etalons se ressaisissent face aux Walya dEthiopie par 5 buts à 0 ».

Le quotidien privé renseigne que pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la coupe du monde FIFA 2026, les Etalons ont livré un match hier mardi à El Jadida au Maroc contre les Walya dEthiopie.

A ses dires, à lissue du temps réglementaire, ce sont les Etalons qui ont pris le dessus par 3 buts à 0.

Et au doyen des journaux privés du Burkina de faire découvrir à sa première page : « Ethiopie # Burkina : 3-0 : Une victoire entachée par la blessure de Bertrand ».

Agence dinformation du Burkina

NO/Bh/ata

 

 

Pyongyang affirme observer des bases américaines grâce à un satellite espion

CORÉENORD-USA-CORÉESUD-JAPON-DIPLOMATIE-TECHNOLOGIES-SATELLITES,PREV

Pyongyang affirme observer des bases américaines grâce à un satellite espion

 SÉOUL, 22 nov 2023  – La Corée du Nord affirme mercredi que son dirigeant Kim Jong Un a examiné des photographies des principales bases militaires américaines à Guam grâce à son premier satellite espion, qui, selon Séoul, semble être entré en orbite.

En réaction à ce lancement revendiqué par Pyongyang en violation des résolutions de l’ONU, la Corée du Sud a partiellement suspendu un accord militaire avec sa voisine du Nord.

Kim Jong Un « a regardé les photos aérospatiales de la base aérienne d’Anderson, d’Apra Harbour et d’autres bases militaires majeures des forces américaines, prises du ciel au-dessus de Guam dans le Pacifique, reçues à 9H21 (12H21 GMT) le 22 novembre », a annoncé KCNA, l’agence d’Etat nord-coréenne.

Une fusée qui a décollé mardi soir a suivi la trajectoire prévue « et est parvenue à mettre le satellite Malligyong-1 sur son orbite », avait annoncé auparavant l’agence.

La République populaire démocratique de Corée (RPDC), nom officiel de la Corée du Nord, prévoit de lancer d’autres satellites « dans un court laps de temps » afin de renforcer ses capacités de surveillance de la Corée du Sud, a-t-elle ajouté.

« Le lancement d’un satellite de reconnaissance est un droit légitime de la RPDC pour renforcer ses capacités d’autodéfense », a souligné KCNA alors que le pays s’estime menacé par la Corée du Sud et les Etats-Unis.

Le satellite espion que la Corée du Nord affirme avoir lancé semble être entré en orbite, a annoncé mercredi l’armée sud-coréenne.

Selon l’état-major interarmées de la Corée du Sud, l’engin « a été évalué comme étant entré en orbite à partir d’une analyse complète des informations sur la trajectoire de vol et de diverses circonstances ». Mais, de même source, il « faudra du temps pour déterminer si le satellite fonctionne réellement ».

– Accord partiellement suspendu –

Sans condamner le lancement, la Chine, vieille alliée de Pyongyang, a jugé la situation « complexe et sensible ».

« Toutes les parties concernées doivent rester calmes et faire preuve de retenue (…) et faire davantage de choses propices à l’apaisement des tensions », a exhorté devant la presse une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning.

La Corée du Nord avait déjà tenté à deux reprises en mai et août derniers, sans succès, de mettre en orbite un satellite.

Séoul a réagi en annonçant la suspension partielle d’un accord militaire signé avec Pyongyang le 19 septembre 2018 pour réduire les tensions le long de la frontière intercoréenne hautement sécurisée, en créant notamment des « zones tampon » maritimes.

Cette suspension n’a pas pu être notifiée directement à Pyongyang car « les lignes de communication avec la Corée du Nord sont coupées », a indiqué à l’AFP un porte-parole du gouvernement sud-coréen.

Le lancement du satellite a également été condamné par les Etats-Unis, le Japon et les Nations unies.

– « Claire violation » –

« N’importe quel lancement par la Corée du Nord qui se sert de la technologie de missiles balistiques est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité », a rappelé le porte-parole adjoint du chef de l’ONU Antonio Guterres, Farhan Haq, dans un communiqué.

« Même s’ils appellent cela un satellite, le lancement d’un objet qui utilise la technologie des missiles balistiques est clairement une violation des résolutions des Nations unies », a mis en avant le Premier ministre japonais, Fumio Kishida.

Ce tir est « une violation flagrante de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, augmente les tensions et risque de déstabiliser la région et au-delà », a réagi la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Le président russe Vladimir Poutine avait suggéré en septembre, après une rencontre avec Kim Jong Un, que son pays pourrait aider Pyongyang à construire des satellites.

Séoul et Washington ont par la suite affirmé que Pyongyang expédiait des armes à la Russie, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avertissant que les liens militaires entre la Corée du Nord et la Russie étaient « de plus en plus nombreux et dangereux ».

Selon les experts, la mise en orbite réussie d’un satellite espion améliorerait les capacités de collecte de renseignements de la Corée du Nord, en particulier au-dessus de la Corée du Sud, et fournirait des données cruciales en cas de conflit militaire.

La Corée du Sud prévoit pour sa part de lancer son premier satellite espion, via une fusée SpaceX, dans le courant du mois de novembre.

Avec l’AFP

Bobo-Dioulasso/Dengue: Pr Jacques Zoungrana déplore les consultations tardives et l’automédication

Burkina-Santé-Dengue-Lutte

Bobo-Dioulasso/Dengue: Pr Jacques Zoungrana déplore les consultations tardives et l’automédication

Bobo-Dioulasso, 18 nov. 2023 (AIB) – Le médecin infectiologue Pr agrégé Jacques Zoungrana, en service au Centre hospitalier universitaire Souro Sanon (CHU-SS) de Bobo-Dioulasso, a déploré les consultations tardives et l’automédication chez les patients souffrants de la dengue.

« Depuis deux à trois semaines, il y a eu une gratuité totale des tests de diagnostic rapide (TDR), de même que des produits. Depuis lors jusqu’à présent, nous n’avons pas connu de rupture et les malades sont totalement pris en charge », a indiqué le médecin infectiologue et Pr agrégé au CHU-SS de Bobo-Dioulasso, Jacques Zoungrana.

Pour lui, il n’y a pas de problème dans la prise en charge des patients de l’épidémie de la dengue, sauf qu’il y a certains produits dans les kits qui ne servent pas pour la maladie.

Le Pr Zoungrana s’exprimait vendredi au CHU-SS de Bobo-Dioulasso, le grand hôpital situé dans la partie ouest du pays, à l’occasion d’une sortie-terrain initiée par le ministère de la Santé pour constater la prise en charge des malades de la dengue.

La région des Hauts-Bassins est durement frappée par l’épidémie de la dengue avec 2 845 cas suspects, dont 1 236 probables et 21 décès de la semaine 1 à la semaine 45 de 2023.

Selon lui, sa structure sanitaire a mis en place une stratégie qui permet la prescription, le renouvellement et la distribution des produits à l’hôpital.

Le médecin infectiologue, Jacques Zoungrana, constate l’évolution de la maladie en dents de scie, car selon lui, les patients se présentent aux agents de santé de façon grabataire à cause des retards de consultation et de l’utilisation de médicaments contre-indiqués pour la dengue.

« Ils nous reviennent avec des complications, surtout avec des hémorragies et d’autres pathologies qu’ils avaient, comme l’hypertension, le diabète et autres », a-t-il renchéri.

Le surveillant de l’unité technique (SUT) du Centre médical avec antenne chirurgicale de Do, Saïdou Fotoré, dit effectuer une centaine de TDR de dengue par jour. M. Fotoré, par ailleurs technologiste biomédical, a noté une certaine affluence, car depuis 3 heures et 4 heures du matin, des patients sont déjà en place pour attendre le début des prélèvements.

« En termes de ravitaillement des réactifs, il n’y a pas de soucis à ce niveau. Les tests sont disponibles et gratuits », a-t-il soutenu. Selon lui, le bénéficiaire d’un test TDR doit disposer d’une fiche de consultation dûment remplie par un agent de santé.

D’après Saïdou Fotoré, le taux de positivité est d’environ 50 % sur l’ensemble des tests réalisés dans le district sanitaire de Do.

Quant au médecin responsable des activités cliniques et de la qualité des soins du District sanitaire (DS) de Houndé, Dr Jaurès Ramdé, beaucoup d’actions sont menées dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de la dengue. Dr Ramdé a ajouté qu’il s’agit, entre autres, des formations et des communications autour de la maladie pour améliorer la prise en charge de la dengue.

Il a signalé que plus de 70 % des malades hospitalisés sont des cas de dengue dans le centre sanitaire. Du CMA de Houndé, au CHU-SS de Bobo-Dioulasso en passant par le CMA de Do, les hommes et femmes des médias ont pu toucher du bout des doigts la prise en charge des malades dans le cadre de la lutte contre la maladie.

Le patient Aboubacar Dermé, 25 ans, au CHU-SS, dit se retrouver à l’hôpital avec la maladie de la dengue.

À entendre M. Dermé, il s’est rendu d’abord au camp fonctionnaire pour son traitement et a constaté par la suite que sa maladie est la dengue. Selon lui, il a rallié la structure sanitaire par ambulance et après une consultation des agents de santé.

Pour la malade Alice Sanou au CMA de Do, les TDR ont révélé qu’elle a la maladie de la dengue. Elle a également félicité le personnel soignant qui reste à la disposition des malades pour lutter contre la maladie.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

 

La province du Ioba tient sa première session du COPROSUR couplée au Cadre de Concertation Provincial

La province du Ioba tient sa première session du COPROSUR couplée au Cadre de Concertation Provincial

Burkina – Ioba – Cadre de Concertation Provincial- Situation Humanitaire 

La province du Ioba tient sa première session du COPROSUR couplée au Cadre de Concertation Provincial

Dano , 21 novembre 2023(AIB)- La haut commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé a présidé la première session du conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) consacrée à la situation humanitaire couplée au cadre de concertation provincial (CCP), le mardi 14 novembre 2023 à Dano.

La session du COPROSUR de la province du Ioba a porté sur deux points d’ordre humanitaire. C’est le directeur provincial de l’action humanitaire du Ioba, Gouman Evariste Somé qui a animé les communications sur la situation humanitaire. Il a présenté l’état des lieux de la situation humanitaire dans le Ioba.

À la cérémonie d’ouverture de la session du CCP / COPROSUR (de la droite vers la gauche) : le représentant de l’AGC Saidou Kabré, la haut commissaire, Bernadette Adenyo /Sermé, le secrétaire général de la province, André Lankoandé et le directeur provincial de l’action humanitaire, Gouman Evariste Somé.

On retient que le Ioba a enregistré 2995 personnes déplacées internes (PDI) à la date du 30 mars 2023 selon les chiffres du CONASUR. Ces données doivent être réactualisées,a dit M. Somé. Il a également fait des propositions d’actions pour améliorer la prise en charge humanitaire dans la province.

Dans la deuxième communication, Evariste Somé a procédé à la présentation du rapport sur la gestion des compatriotes refoulés du Ghana voisin. Ce sont environ 320 burkinabés qui ont été refoulés du Ghana et accueillis à Ouéssa dans la province du Ioba en juillet dernier.

Grâce à la solidarité des populations hôtes et au soutien du gouvernement, ces rapatriés ont bénéficié d’une prise en charge et d’un retour dans leur localité d’origine.

Le CCP a permis à ses membres de se pencher sur la nouvelle technologie de traitement de l’or sans mercure. Cet unique point à l’ordre du jour du cadre de concertation provincial a été développé par le représentant pays de l’ONG Artisanal Gold Council(AGC) , Saidou Kabré.

La haut commissaire du Ioba a présidé la session du COPROSUR couplée du CCP

Il a présenté le projet Planet Gold avant de faire le bilan de leur activités dans la province du Ioba. Une unité de traitement de minerai sans mercure a été installée à Gnikpière dans la commune de Dano au profit des artisans miniers, a dit Saidou Kabré. Les participants à cette session couplée CCP / COPROSUR ont échangé avec les acteurs humanitaires et ceux de l’extraction de l’or sans dommage sur l’environnement et la santé humaine et animale.

Pour la haut commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, cette session constitue un espace de dynamisation du CCP et du COPROSUR. C’est aussi une tribune pour la recherche de solutions aux multiples difficultés auxquelles la province est confrontée pour relever le pari du développement a-t-elle poursuivi.

La haut commissaire a relevé que le gouvernement avec l’appui de ses partenaires a pris des mesures visant la sécurité alimentaire et physique pour soulager les peines des PDI.

Elle a salué la présence effective des membres du CCP et les a remercié pour leur contribution, combien significative, au bien-être de la population et au développement de la province du Ioba.

Bernadette Adenyo a également remercié l’AGC pour son accompagnement financier à la tenue de cette session.

Souleymane ZOURE

AIB / DANO

Politique internationale : Guillaume Soro reçu par le Président de la Transition

Politique internationale : Guillaume Soro reçu par le Président de la Transition

 

(Ouagadougou, 21 novembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, en audience ce mardi, l’ancien Premier Ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori SORO.

 

Cette figure de la politique ivoirienne dit fouler le sol du Burkina Faso avec beaucoup d’émotions car, dit-il, « j’ai été cinq ans durant loin du continent africain, en exil ».

 

Guillaume SORO a déclaré que « c’est tellement saisissant de voir que je peux fouler, à nouveau, le sol du Burkina Faso, grâce à un gouvernement militaire, là où, les gouvernements prétendument démocratiquement élus ont refusé de reconnaître le droit du citoyen que je suis, du ouest-africain que je suis ». C’est pour cela, qu’il adresse ses mots de gratitude à l’endroit du peuple burkinabè.

 

« J’ai rencontré le Président de la Transition ; j’ai été impressionné par sa grande vue des questions sous régionales », a indiqué M. SORO. Il ajoute avoir bénéficié des conseils du Chef de l’Etat sur la nécessité de consolider la paix et la réconciliation dans la sous-région.

L’hôte du jour se réjouit de voir que le Burkina Faso bénéficie d’un leadership « éclairé ». Guillaume SORO a ainsi félicité le gouvernement et le peuple du Burkina Faso pour la capacité de résilience face aux groupes armées terroristes. « Vous menez un combat intense, important contre le terrorisme dans votre pays », a soutenu l’hôte du jour.

 

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Les accrochages et les décès liés à l’insécurité baissent régulièrement au Burkina

BURKINA-TRANSPORT-ACCIDENT

Les accrochages et les décès liés à l’insécurité baissent régulièrement au Burkina

Ouagadougou, 18 nov. 2023 (AIB) – Le nombre d’accidents et les cas de décès qui en résultent ont baissé légèrement mais de manière régulière ces trois dernières années, selon les données officielles consultées samedi par l’AIB

Si la tendance se poursuit, avec 471 décès au premier trimestre de 2023, le nombre de décès liés aux accidents de la circulation sera en dessous de 1000 pour cette année, contre 1150 en 2022 et 1272 en 2021, selon les données fournies par l’Office national de sécurité routière (ONASER).

Le nombre total d’accidents connait aussi une baisse, avec 25 118 cas en 2021, 24686 cas en 2022 et moins de 24000 cas en fin 2023, selon les projections.

Les responsables de l’ONACER attribuent ces accidents à l’excès de vitesse et à l’imprudence des usagers. Ils ont aussi annoncé leur intention de réprimer les contrevenants à l’obligation du port de la ceinture de sécurité et de poursuivre la sensibilisation au port du casque.

Agence d’information du Burkina

 

 

Balé: 500 sacs de charbon saisis dans la forêt classée de Dibon

Balé: 500 sacs de charbon saisis dans la forêt classée de Dibon

Boromo, (AIB) – L’unité de gestion des forêts des deux Balé a saisi, le 24 octobre 2023, dans la forêt classée de Dibon, cinq cents (500) sacs de charbon frauduleusement produits. Les délinquants ont été appréhendés après un mois d’enquête.

Selon le directeur de l’unité de gestion des Balé, le capitaine des eaux et forêts Landegma Ouédraogo, son unité a été alertée par des populations riveraines de la forêt le 06 septembre 2023.

Dès lors, les opérations de recherche des délinquants ont d’abord permis de localiser dans les profondeurs de la forêt le site de carbonisation, puis d’interpeller quatre (4) individus fautifs en fin octobre.

Ces derniers ont été mis aux arrêts, soumis à des transactions forestières et leur production saisie, puis déposée à la direction de l’unité de gestion des forêts des deux Balé à Boromo.

Selon le capitaine Landegma, les délinquants sont des jeunes venus du plateau central. Ils travaillent au compte de personnes résidant à Ouagadougou.

Les charbonniers abattent les arbres de la forêt classée pour en faire du charbon. Le charbon est ensuite convoyé dans les grandes villes par des camions sans autorisation.

L’impact de leurs activités menace la survie de la forêt de Dibon. C’est un vaste réseau avec plusieurs complices.

À ces activités illégales de carbonisation, faut-il ajouter celles des agriculteurs qui défrichent de nouveaux champs dans la forêt chaque année et les milliers de têtes de troupeaux des éleveurs.

Selon les agents forestiers, malgré les multiples séances de sensibilisation et des rencontres d’échanges, les comportements de dégradation de la forêt de Dibon restent les mêmes. La pression démographique y est de plus en plus forte.

 

 

Aussi, la forêt classée de Dibon est à plus de cent (100) km de Boromo et l’absence d’un poste de l’unité à Koty sont des difficultés face aux activités illégales qui s’y mènent, malgré les efforts des agents et l’accompagnement de la direction générale de l’Office de gestion des aires protégées (OFINAP).

En rappel, la forêt classée de Dibon a été créée en 1954. Elle s’étend sur une superficie de 24 mille hectares. Elle est à cheval entre les communes rurales de Founzan et de Koti dans la province du Tuy et contiguë au nord à la forêt classée des deux Balé, 57 mille hectares.

La fusion de ces deux entités classées devrait à terme donner naissance au Parc national des deux Balé.

Depuis 2008, ces entités sont sous la tutelle administrative et technique de l’Office national des aires protégées (OFINAP).

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

AIB-BALÉ

Burkina/Désignation du président du CSC par le Président du Faso : l’ALT vote à l’unanimité

Burkina/Désignation du président du CSC par le Président du Faso : l’ALT vote à l’unanimité

Ouagadougou, 21 nov. 2023 (AIB)-Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont voté mardi en séance plénière le projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC) à l’unanimité des 70 députés présents.

La nouvelle loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC) a été votée à l’unanimité des 70 députés présents.

Elle contient des innovations majeures, notamment la désignation du président de l’institution par le président du Faso, et la régulation des réseaux sociaux par le CSC.

Avec cette nouvelle loi, le CSC va également réguler les contenus des publications des sites des blogueurs et influenceurs atteignant la barre d’au moins 5000 abonnés.

Les déclarations d’existence des presses écrites et en ligne se feront également auprès du CSC. La loi consacre également l’indépendance financière du CSC conformément aux dispositions communautaires.

Le ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouedraogo, a salué une loi qui va permettre « d’avoir une instance de régulation qui soit à la hauteur des grands défis du moment ».

M. Ouédraogo a également relevé le fait que cette loi va surtout permettre à « l’instance d’avoir une stabilité et de ne plus être sujette à des crises à répétition ».

Pour lui, le CSC pourra aussi avoir les ressources financières nécessaires pour assurer sa mission de régulation du monde de la communication au public.

« Parce que nous sommes conscients que les principales menaces, au-delà du terrorisme, pour notre société, pour notre vivre-ensemble, pour nos valeurs, pour notre culture, viennent aujourd’hui de ce que nous regardons à la télé, de ce que nous écoutons à la radio, mais aussi de ce que nous avons à travers les plateformes numériques », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Congo: au moins 37 morts dans une bousculade lors d’un recrutement de l’armée (gouvernement)    

CONGO-ARMÉE-GOUVERNEMENT

Congo: au moins 37 morts dans une bousculade lors d’un recrutement de l’armée (gouvernement)

BRAZZAVILLE, 21 nov 2023 – Au moins 37 jeunes congolais ont trouvé la mort dans la nuit de lundi à mardi dans une bousculade lors d’une opération de recrutement de l’armée dans la capitale Brazzaville, ont annoncé mardi les autorités congolaises.

« Le bilan provisoire établi par les services d’urgence fait état de 37 morts et de nombreux blessés », indique un communiqué de la cellule de crise mise en place par le premier ministre Anatole Collinet Makosso, en évoquant un « drame ».

De nombreuses images, partagées sur les réseaux sociaux, montrent des dizaines de corps sans vie déposés à la morgue municipale, ainsi que des blessés admis au centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville et à l’hôpital militaire.

L’armée congolaise a annoncé la semaine dernière le recrutement dans ses rangs de 1.500 jeunes de 18 à 25 ans.

Lundi tard dans la nuit, des candidats ont forcé le portail du stade Michel d’Ornano, où se déroule le recrutement, dans le centre-ville de Brazzaville.

Une bousculade s’en est suivie, où de nombreuses personnes sont tombées et ont été piétinées, ont raconté des habitants.

Certains blessés sont dans un état grave, selon les témoignages de proches.

Avec l’AFP

Lutte contre le mariage d’enfants : « Avec le soutien du projet CHAM, je n’envisage pas me marier sitôt », dixit Sakinata Sawadogo

1. Les caravanes ont sensibilisé les populations sur le mariage d’enfants et ses conséquences.

Lutte contre le mariage d’enfants : « Avec le soutien du projet CHAM, je n’envisage pas me marier sitôt », dixit Sakinata Sawadogo

 Kaya, (AIB)-Le Burkina Faso fait partie des dix pays en Afrique ayant le plus fort taux du Mariage d’enfants (ME). Dans une étude sur le ME réalisée en 2018 par Plan International Burkina Faso, il ressort que les taux de pratique de mariage dans les régions du Sud-Ouest, Centre-Nord et Centre-Est  sont respectivement de 83,1%, 82,7% et 71,7 %. Pour changer la donne dans ces trois régions suscitées, Plan International Burkina Faso et l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP) ont mis en œuvre le projet Choisir Avec qui et quand se Marier (CHAM), avec l’appui technique et financier de l’Agence Autrichienne de Développement et Plan International Allemagne à hauteur de 1 172 195 159 francs CFA dont 809 717 702 FCFA ont été mis à la disposition de l’ADEP pour sa mise en œuvre. Ainsi, durant 40 mois, plusieurs actions de sensibilisation sur la protection et la sante sexuelle et reproductive, de plaidoyer, d’autonomisation économique et de renforcement du maintien/accès de la fille à l’école ont été réalisées au profit de milliers d’adolescent-e-s et jeunes, de leurs parents, des personnes influentes et des membres des  structures associatives.

 «Je peux coudre dix habits par mois au prix oscillant entre 3000 et 7500 FCFA. Ce revenu me permet d’assurer les charges quotidiennes de mes petits frères. Avec ce métier, je n’ambitionne pas me marier de sitôt», déclare Sakinata Sawadogo, 18 ans. Elle est une déplacée interne refugiée au secteur 2 de Kaya et  bénéficiaire du projet. Après sa formation de six mois en coupe-couture, elle a été dotée d’une machine à coudre, d’une table, d’un fer à repasser et d’une somme de 50 000 FCFA comme fonds de roulement. Depuis 2022, Sakinata Sawadogo travaille pour son propre compte et est financièrement autonome.

Hyppolite Ouédraogo est un mécanicien-moto installé à Sabcé.

3. Hyppolite Ouédraogo : «Si j’ignore un site d’orpaillage, c’est grâce au projet».

«J’ai bénéficié d’un stage de six mois et une dotation en kit complet de clés, d’une machine à laver et d’une barrique. Si je ne suis pas orpailleur aujourd’hui, c’est grâce au projet CHAM. Car, son soutien m’a épargné du chômage et me permet de prendre quotidiennement en charge ma famille», avoue-t-il.

De nombreux jeunes de la province du Namentenga ont également été appuyés par le projet. Chantal Zongo est bénéficiaire de six mois de stage, de matériel de coiffure et d’une somme de 50 000 FCFA. « J’ai utilisé cet argent pour payer des mèches, afin d’ouvrir mon salon de coiffure…», se félicite-t-elle.

4. Des milliers d’actes de naissance ont été établis par le projet au profit des enfants.

Avec un revenu mensuel actuel de 50 000 francs, elle arrive à se prendre en charge. Dans la région du Centre-Nord, le projet a formé et installé 55 adolescent-e-s et jeunes dont 15 en métiers porteurs (coupe-couture, mécanique-moto…), 37 en Activités génératrices de revenus (AGR) (élevage, saponification)  et 3 en énergies renouvelables (photovoltaïque). Pouya Abdoul Hafiz (éleveur de la volaille), Rasmané Rabo (éleveur d’ovins) et Sandrine Zoungrana (couturière) figurent parmi ces bénéficiaires.

Au Centre-Est, 89 adolescent-e-s et jeunes ont reçu l’appui du projet. Eric Dambré de Baskouré (Koupéla) a bénéficié de diverses formations du projet en photovoltaïque, sur le cadre de vie et les thématiques telles que le Mariage d’enfants (ME), les Violences basées sur le genre (VBG), la Santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR).

6. Remise de matériels aux jeunes formés.

Il a été doté d’un kit complet de clés, d’un multimètre et d’une échelle. De son avis, le métier nourrit son homme.

« Actuellement,  j’ai un revenu mensuel d’environ 75 000 FCFA me permettant de prendre en charge ma femme et mes deux enfants. Je soutiens la scolarité de mes petits frères. J’aide aussi mes parents dans les petites dépenses», sourit-il. Dans la région du Sud-Ouest, ce sont 80 adolescent-e-s et jeunes dont 25 en métiers porteurs, 4 en énergies renouvelables et 51 en AGR qui ont été formés et installés à leur propre compte.

Véronique Poda, bénéficiaire de Diébougou, a opté pour le tissage de pagne traditionnel. Après une formation de six mois, le projet l’a dotée d’une machine à tisser, d’un lot de files et d’autres matériels plus une enveloppe de 25 000 FCFA.

1. Véronique Poda : «J’ai pu soigner ma fille à 250 000 FCFA grâce au projet CHAM».

«Grâce à ce métier, j’ai pu soigner ma fille qui devrait subir une opération médicale d’environ 250 000 FCFA comme frais des produits médicaux et du transport. Présentement, c’est avec ce métier que je me nourris et prend en charge mes enfants», se félicite la multipare de deux enfants.

Originaire de Gaoua, Claude Da a été formé en 11 jours en photovoltaïque avant d’être doté en kit de matériel composé d’une caisse de clés, de pinces, de tourne-vices, d’un multimètre et d’une échelle. Il a aujourd’hui un revenu moyen mensuel de 100 000 FCFA.

                              Générer des centaines de millions de FCFA

Les acquis engrangés par le projet sont énumérés en quatre résultats. Le premier résultat est de permettre aux adolescent-e-s et jeunes de disposer d’un pouvoir accru en matière de prise de décision sur la sexualité et le mariage à travers des connaissances et aptitudes sur les droits en SSR et leur capacité économique. Ainsi, pour l’atteinte de ce résultat, une panoplie d’activités a été réalisée.

7. La Directrice Exécutive de l’ADEP, Hortense Lougué : «J’invite les bailleurs à financer les organisations à la base pour le bonheur des enfants».

Selon la chargée du projet à ADEP, Yvette Tiendrébéogo, il s’agit notamment de la dotation de 18 espaces d’écoute des adolescent-e-s et jeunes au sein des établissements et écoles en kits d’hygiène et de la réalisation de 30 actions de sensibilisation auprès des COGES/APE/AME des établissements secondaires qui disposent de clubs scolaires sur les thématiques du projet.

La chargée de projet à Plan International, Mariam Lankoandé ajoute la mise en place de 111 groupes d’épargnes communautaires au profit de 3609  femmes leur permettant de  générer des centaines de millions de FCFA.

8. La chargée du projet CHAM à l’ADEP, Yvette Tiendrébéogo souhaite le renouvellement du projet CHAM.

La participation des adolescent-e-s et jeunes à l’élimination du ME tout en exerçant un leadership est le deuxième résultat atteint par le projet. De ce fait, 100 marraines/animateurs/trices ont été formés sur les thématiques du projet leur permettant de réaliser des activités de sensibilisation inscrites dans leurs plans d’action et de produire 46 sketchs lors d’évènements spécifiques.

Pour lutter efficacement contre le ME et les VBG, le projet a conçu et reproduit des codes de conduite et circuits de dénonciation des cas de violences au profit des établissements secondaires et espaces sûrs. Le projet a dynamisé 10 associations de jeunes qui, à leur tour, ont pu sensibiliser 6034 personnes en trois ans.

« Actuellement, les  40 champion-ne-s du changement formés et recyclés assurent la continuité des activités de sensibilisation », rassure Yvette Tiendrébéogo. Le troisième résultat atteint par le projet est l’engagement des membres des communautés et parents dans la lutte contre le ME et de soutenir les adolescent-e-s et jeunes en matière de droits à la SSR. Ainsi, Selon Mme Lankoandé, des sessions de formation ont été organisées au profit de 200 leaders communautaires sur les thématiques du projet.

«Dans chaque province, nous avons organisé 2350 séances de causeries sur le dialogue intergénérationnel au profit des parents et jeunes, avec à la clé plus de 6161 cibles touchées», capitalise la chargée de projet à ADEP.

9. La chargée du projet CHAM de Plan International, Mariam Lankoandé se dit satisfaite de la réussite du projet CHAM.

Mme Tiendrébéogo poursuit que 99 prestations de théâtres fora sur le ME, la SDSR et les grossesses précoces d’enfants ont été organisés et 10 mairies et préfectures des trois régions ont bénéficié d’un apport financier pour l’organisation des campagnes de sensibilisation/établissements d’actes d’état civil au profit 2310 bénéficiaires dont 1269 filles.

Parmi les acquis du quatrième résultat figurent la formation de 35 membres des coalitions, réseaux, et OSC en plaidoyer, mobilisation de ressources, égalité de genre, le ME et la protection de l’enfant et  l’organisation de cinq caravanes de sensibilisation sur le ME et les VBG par des journalistes et  la vulgarisation du nouveau code pénal dans leurs médias pour donner plus de visibilité aux actions du projet. A écouter Mariam Lankoandé, l’organisation des ateliers régionaux sur le renforcement du système communautaire de protection de l’enfant qui ont réuni 178 acteurs de l’action sociale, de la sécurité, de leaders d’opinion et des Conseillers villageois de développement (CVD) ont permis aux acteurs d’élaborer des plans d’action qui visaient à dynamiser les Réseaux provinciaux de protection de l’enfant (RPE).

Taux d’exécution physique du projet de 98%

Durant ses 40 mois de mise en œuvre, le projet a touché 461 898 cibles directes dont 226 268 filles contre 13 753 386 cibles indirectes à travers le territoire national et l’international, selon Mme Tiendrébéogo. Une synergie d’actions permettant d’atteindre un taux d’exécution physique du projet de 98% contre un taux d’exécution financière estimé à 94%. Selon la conseillère de protection/sauvegarde de Plan International, Olivia  Ouédraogo, sa contribution à consister essentiellement à donner ses avis techniques sur les objectifs du projet, les différents documents produits et les activités préparatoires, afin de rester dans la logique d’intervention et des résultats escomptés.

« J’ai aussi veillé au respect des standards, orientations, documents de guide à prendre en compte dans les différents processus de réalisation d’un projet», ajoute-t-elle.

10. La conseillère Olivia Ouédraogo se réjouit du taux d’exécution physique du projet CHAM estimé à 98%.

La conseillère a également eu un œil vigilant sur l’aspect du rapportage afin que les rapports répondent aux attentes du bailleur. L’élément capital pour Mme Ouédraogo a été la mise en place d’un dispositif d’alerte en cas d’une tentative ou de cas de mariage d’enfant  sur les dispositions à prendre pour que la survivante soit rétablie dans ses droits. Une coordination à la satisfaction des parties prenantes.

«Il y a eu une très bonne collaboration avec tous les acteurs…», se félicite la Directrice Exécutive de l’ADEP, Hortense Lougué. Olivia Ouédraogo espère donc que le projet a contribué un tant soit peu à faire comprendre à la communauté les enjeux du ME et ses conséquences. Des résultats qui ont induit des changements positifs dans les mentalités des populations.

Il s’agit, notamment de la prise de conscience des adolescent-e-s et jeunes sur les conséquences des grossesses non désirées pouvant conduire au ME, de la levée du tabou sur la question de l’hygiène menstruelle et de sa bonne gestion par les filles, de la dénonciation des cas de VBG par les champion-e-s formé-e-s.

A cela s’ajoute le renforcement de la communication et de la confiance entre les parents et enfants grâce aux dialogues intergénérationnels. Cependant, quelques difficultés ont émaillé la mise en œuvre du projet. Les acteurs ont retenu la persistance des croyances, valeurs et normes sociales, culturelles et religieuses contraires aux droits des enfants et filles et le nombre important d’adolescents et jeunes hors écoles et sans activité.

Que cela ne tienne, des leçons ont été apprises. La chargée du projet CHAM à Plan International retient  l’augmentation du pouvoir décisionnel et de l’estime de soi des adolescent-e-s et jeunes par le renforcement de leurs capacités économiques. C’est pourquoi, les acteurs souhaitent le renouvellement du projet. La Directrice Exécutive de l’ADEP sollicite l’accompagnement de Plan International pour la mise en œuvre des projets similaires. Parlant de renouvellement, Mariam Lankoandé rassure que les actions se poursuivront, en ce sens que le projet s’inscrit dans un programme stratégique de l’organisation lié à la SSR et la protection de l’enfant y compris les violences de genre.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

segda9emil@gmail.com

 

Inoussa Simporé remporte le premier semi-marathon de la paix des pics de Sindou

Burkina-Sport-Sindou-Marathon

Inoussa Simporé remporte le premier semi-marathon de la paix des pics de Sindou

Sindou, (AIB) – Inoussa Simporé a remporté le 18 novembre 2023, le premier semi-marathon de la paix des pics de Sindou, en bouclant 21,100 km sur un circuit en piste dans la Léraba, avant 115 autres coureurs.

Afin de promouvoir la paix et la cohésion sociale à travers le sport et la culture, la direction provinciale des sports et loisirs de la Léraba a initié l’événement dénommé « Semi-marathon de la paix des pics de Sindou », le samedi 18 novembre 2023.

Plusieurs membres du gouvernement ont assisté à l’évènement au nombre desquels les ministres Kassoum Coulibaly (Défense), Ismaël Sombié (Agriculture), Nandy Somé (Action humanitaire).

Ont pris part à cette compétition de semi-marathon les athlètes professionnels et amateurs Burkinabès des deux sexes âgés d’au moins 18 ans.

Ils étaient au total 116 marathoniens, soit 110 garçons et 6 filles, à se mesurer les performances sur le circuit de 21 km 100 m, allant des pieds des pics de Sindou au barrage de Niofila, département de la commune rurale de Douna, un tour dans la ville de Sindou et  l’arrivée au sommet des pics de Sindou.

Inoussa Simporé, venu de Ouagadougou, s’est imposé à la 1ère place avec une performance de 1h12mn41s par rapport à la 1ère des filles, qui a fait l’arrivée avec une performance de 1h37mn30s, répondant au nom de Florence Kinda, venue également de Ouagadougou.

« La course a été très difficile, vu que je suis plus habitué aux routes goudronnées, or qu’ici, j’ai eu à faire à une piste avec trop de pentes à surmonter », souligne M. Simporé.

À l’issue de ce périple, les premiers prix pour chacun des deux leaders sont composés d’un trophée, d’une somme de 300 000 F CFA, d’un kit du directeur général du Conseil Burkinabè des Chargeurs, par ailleurs parrain de l’événement.

En tant que parrain, le Dr Kassoum Traoré a ajouté 100,000 F CFA au prix du premier garçon et 75,000 F CFA à celui de la première des filles.

À l’instar du parrain, le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants a salué l’initiative qui se veut un crédo pour la paix et la cohésion sociale, sans oublier les initiateurs que sont le Haut-Commissaire de la province de la Léraba et le directeur provincial des sports et loisirs.

Premier du genre dans la province de la Léraba, l’organisation de cet événement depuis le lancement des activités le mardi 14 novembre a permis aux filles et aux fils de la province de la Léraba de communier autour d’activités connexes telles que la conférence sur le thème de l’événement, une compétition de cyclisme entre les filles et les fils de la province, la compétition en jeux de société, et aussi le lancement de l’opération spéciale sur la levée de fonds pour le soutien patriotique.

À cette occasion, les personnes déplacées internes ont reçu six tonnes de riz et deux tonnes de maïs. Il faut signaler que l’ONASER a effectué des séances de sensibilisation au profit des populations à Douna et à Sindou sur le port des casques et le code de la route.

L’organisation de tout cela a vu le jour grâce à l’ONASER, le CBC, la SONAGESS, la SN-SOSUCO, WIFAMA, les Éditions SIDWAYA, RAHIMO transport et l’auberge MAKANISSO à Sindou.

Agence d’information du Burkina

Massadiami KARAMA

AIB-Léraba

Ouagadougou: Un chauffeur et son complice volent les 170 millions de FCFA de son patron 

Ouagadougou: Un chauffeur et son complice volent les 170 millions de FCFA de son patron 

Ouagadougou, 21 nov. 2023(AIB)-Un chauffeur et son complice ont dérobé en début mai, les 170 millions de FCFA de son patron, après l’avoir violemment agressé. Par la suite, ils ont investi dans l’immobilier et le commerce, avant que la brigade territoriale de gendarmerie de Ouagadougou mette la main sur eux, en octobre dernier, a appris l’AIB.

Un chauffeur a informé son ami que son patron gardait souvent de fortes sommes d’argent à la maison, sis au secteur 3 de la ville de Ouagadougou. Ensemble, ils vont monter un plan pour l’agresser.

Selon la gendarmerie nationale qui relate les faits, le chauffeur a conduit tôt dans la matinée du 5 mai 2023, la fille de son patron à l’école, accompagnée de son épouse.

Son complice alerté qu’il sera seul, sonne à la porte et se présente comme un homme de tenue enquêtant sur une affaire de cache d’armes, ajoute la gendarmerie.

Après avoir trouvé un sac contenant une forte somme d’argent, il sortit un marteau et assomma sa victime d’un violent coup sur la tête.

Baignant dans son sang, le patron réussi à joindre son chauffeur pour l’amener à l’hôpital.

D’après la gendarmerie, dans la soirée du 5 mai les deux présumés complices font le compte et trouve 170 millions de FCFA.

Le chauffeur reçoit 72 millions et son ami 98 millions.

Selon la gendarmerie, les deux complices vont immédiatement commencer à investir et s’acheter des choses de valeur.

On dénombre notamment une villa, un célibatérium, une cour en construction, trois parcelles loties, une parcelle hors lotissement, un terrain vague de cinq hectares hors lotissement.

Outre les biens d’équipements, Ils ont aussi acheté un véhicule berline de marque Mercédès, modèle C300 4 MATIC et ouvert deux boutiques de commercialisation d’engins à roues à Korsimoro et à Ouagadougou (54 vélomoteurs actuellement en stock).

Pendant que les présumés voleurs investissaient, la plainte déposée par la victime le 30 mai 2023 auprès de la gendarmerie territoriale de Ouagadougou, va connaître un aboutissement en octobre.

L’agresseur a été mis aux arrêts le 18 octobre et le chauffeur le 21 octobre 2023.

Le Procureur du Faso près TGI de Ouaga I leur a notifié les charges suivantes : agression à main armée ; coups et blessures volontaires ; vol de numéraires ; association de malfaiteurs ; usurpation de titre.

La gendarmerie nationale du Burkina exhorte

les populations à se départir de garder par dévers elles de fortes sommes d’argent car cela pourrait mettre en danger leurs vies.

 

Les services de sécurité sont disponibles pour les accompagner nuit et jour. Elles peuvent dénoncer tout cas suspect à travers les numéros verts ci-après :Centre National de Veille et d’Alerte : 1010 ; Gendarmerie : 16

et Police : 17, ajoute-t-elle.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Photos des deux suspects et de quelques uns de leurs investissements/ Gendarmerie national.

Ioba : Artisanal Gold Council fait la promotion de l’orpaillage sans mercure

Les participants au voyage d’échanges et leurs hôtes ont posé pour la postérité devant l’unité de traitement sans mercure de Gnikpière

Ioba : Artisanal Gold Council fait la promotion de l’orpaillage sans mercure

Dano, 18 novembre 2023 (AIB)- L’ ONG Artisanal Gold Council (AGC) à travers le projet de promotion de l’ Orpaillage Responsable (OR) a organisé un voyage d’échanges au profit de vingt un artisans miniers de la région du Plateau Central dans le Ioba, les 14 et 15 novembre 2023.       

Les participants de ce voyage d’études ont visité les sites aurifères de Mémer dans la commune de Koper et de Gnikpière dans la commune de Dano. Sur ces deux « sites écoles » existent des installations d’équipements de traitement de minerai sans produits chimiques.

En plus, ces installations sont gérées par une société coopérative des artisans miniers de la localité.    Ce voyage devrait permettre aux artisans miniers de partager entre eux les expériences sur les technologies de traitement de minerai sans mercure et la gestion communautaire des équipements en observant les installations des équipements de traitement de minerai.

Les visiteurs autour du plateau de finition ont observé la séparation du minerai aux débris.

Venus des sites aurifères de Kougpélé dans la commune de Absouya, de Nobsin dans la commune de Mogtédo et de Tamgpipelse dans la commune de Méguet , les visiteurs ont eu des échanges directs avec leurs collègues de la province du Ioba .

Ils ont découvert et suivi des explications sur le fonctionnement et le rendement des équipements de traitement sans mercure. Les échanges ont également porté sur la mise en place et le fonctionnement des sociétés coopératives de Mémer et de Gnikpière.

Les visiteurs ont eu des échanges directs avec les responsables des artisans miniers de Gnikpière

En plus, les participants ont été informés du mode de gestion communautaire des équipements installés. Cette visite a aussi suscité la naissance de partenariats entre les visiteurs et les gestionnaires des sites écoles. Le projet OR prévoit des investissements communautaires pour faciliter l’adoption de meilleures pratiques de traitement de minerai sans produits chimiques.

Les sites de Kougpélé, de Nobsin et de Tamgpipelse bénéficieront de l’installation du système de traitement sans mercure. Ce voyage d’études va, sans nul doute, garantir une implémentation réussie et participative de ces réalisations.

Ce projet de promotion de l’orpaillage responsable (OR) au Burkina Faso est financé par la direction du développement et de la coopération Suisse. Sa mise en œuvre est assurée par un consortium d’ONG à savoir Caritas Suisse, Solidar Suisse et Artisanal Gold Council (AGC).

Fati Sawadogo très impressionnée par les équipements de traitement sans mercure promet de faire un compte rendu fidèle aux artisans miniers de sa localité.

Le projet OR a une durée de quatre ans (mai 2023 à avril 2027). Il intervient dans trois sites aurifères la région du Plateau Central et deux sites du Centre-Ouest.

Parmi les vingt un participant de ce voyage d’études, on note la présence de six femmes. Pour Soumaïla Ilboudo, cette visite a été très édifiante. Il s’est dit satisfait de l’organisation des sociétés coopératives de Mémer et Gnikpière.

Quant à Fati Sawadogo, elle est contente d’avoir pris part à ce voyage d’échanges. « J’ai été impressionnée par la technologie de traitement sans mercure et je rendrai fidèlement compte aux artisans miniers de ma localité » a-t-elle déclaré.

Selon le représentant Pays de l’ONG canadienne Artisanal Gold Council (AGC), Saidou Kabré, le coût d’une unité de traitement de minerai sans mercure coûte 50.000 dollars américains soit environ 30 millions de francs CFA.

Les représentants des ONG chargées de la mise en œuvre du projet OR et le président de la société coopérative de Gnikpière ont pris part aux échanges entre les acteurs de l’orpaillage responsable.

Sa mise en œuvre est assurée par un consortium d’ONG à savoir Caritas Suisse, Solidar Suisse et Artisanal Gold Council(AGC) en synergie avec le ministère de l’ Énergie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso.

Pour M. Kabré, l’organisation de ce voyage est un succès car les résultats attendus sont réalisés. « Les visiteurs ont vu les équipements de traitement sans mercure, ils se sont intéressés à leur fonctionnement, à leur rendement (qui minimise les pertes) et surtout à leur rapidité et ont été rassurés par les explications fournies par les techniciens » a-t-il indiqué.

Le président de la société coopérative de Gnikpière, Michel Dabiré est convaincu que l’utilisation du mercure est nuisible pour la santé des artisans miniers. Il a remercié Planet Gold qui a installé l’unité de traitement et l’invite à continuer de les soutenir.                   Souleymane ZOURE   AIB / Dano

Conseil de direction de la DPEPPNF Gnagna: 2 CEB délocalisées reprennent de service sur leurs propres installations

Conseil de direction de la DPEPPNF Gnagna: 2 CEB délocalisées reprennent de service sur leurs propres installations. 

Bogandé, 18 nov.2023 (AIB)- Les membres statutaires du Conseil provincial de l’éducation primaire de la Gnagna se sont réunis le vendredi 17 novembre 2023 en session ordinaire dans la salle de réunion de la direction provinciale de l’Education Préscolaire primaire et Non Formelle(DPEPPNF) de la Gnagna, à Bogandé. Une session mise à profit pour établir la situation de l’éducation dans la province.

« Malgré un contexte sécuritaire difficile, les enfants de la province de la Gnagna vont à l’école » a déclaré Salam Ouedraogo, directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna. C’est le fruit des efforts consentis par l’ensemble des acteurs dans le but d’assurer une continuité éducative dans les différentes Circonscriptions d’Éducation de Base.

Après deux années de délocalisation , les Circonscriptions d’Éducation de Base (CEB) de Bilanga 1 et 2 ont repris de service sur place à Bilanga avec la réouverture d’une vingtaine d’école. Dans plusieurs autres CEB de la province, les effectifs connaissent une hausse comparativement à l’année scolaire précédente.

Les principales difficultés de l’heure se résument essentiellement à l’insuffisance des salles de classes et du matériels didactiques au regard du nombre important des écoles délocalisées dans les chefs lieux de commune. On compte entre 150 à 200 élèves dans certaines classes. A cela s’ajoute la psychose qui règne au sein du personnel enseignant et même dans la population.

Le budget État a atteint un taux d’exécution de l’ordre de 84% selon le régisseur de la DPEPPNF, Piga BIRBA. Pour la mise en oeuvre des activités du Fonds CAST, une partie des ressources financières allouées aux activités de renforcement des capacités du personnel est déjà disponible pour le renforcement des capacités du personnel . Il ne reste que le déblocage de la seconde partie pour la mise en oeuvre de l’ensemble des activités programmées . Par ailleurs, il a rassuré aux participants de la disponibilité des fonds alloués à la conférence annuelle des enseignants, seulement ils devraient attendre la fixation des dates par l’autorité compétente .

La session s’est achevée avec le mots d’encouragement du directeur provincial Salam Ouedraogo qui a d’ailleurs félicité l’ensemble des acteurs de l’éducation pour leur sens élevé de responsabilité toute chose qui a permis selon lui d’assurer jusque là, la continuité éducative dans la Gnagna.

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Agence d’Information du Burkina

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