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Kourweogo/Journée des coutumes et traditions : Une célébration placée sous le signe du retour de la paix

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Kourweogo/Journée des coutumes et traditions : Une célébration placée sous le signe du retour de la paix

Boussé, 16 mai 2025 (AIB)-La journée des coutumes et traditions a été célébrée le 15 mai 2025 à Boussé dans la ferveur.

Entre libation et immolation d’animaux, les coutumiers ont imploré les mânes des ancêtres pour la victoire sur les forces hostiles à la reconquête de l’intégrité territoriale et le retour de la paix.

La 2e édition de la journée dédiée aux cultes des ancêtres a été marquée à Boussé le jeudi 15 mai 2025, par des rituelles sacrificielles, des dégustations de mets locaux et de prestations d’artistes traditionnels.

A Pouloupoukou comme à Sandogo, au secteur 2 et 3, les fidèles des cultes ancestraux ont suivi avec dévotion les différentes étapes des rituelles.

Assis à même le sol, les sacrificateurs ont procédé à plusieurs types offrandes aux ancêtres.

La mémoire des devanciers a été ainsi invoquée pour la paix, la protection des gouvernants et l’ensemble des populations pour une bonne saison pluvieuse.

Les ancêtres ont aussi été l’objet de sollicitation pour la résolution de préoccupations individuelles pour la santé et la prospérité, mais également de reconnaissance à leurs endroits pour les vœux exaucés.

Les chefs coutumiers et des citoyens ont exprimé leur gratitude à l’endroit des autorités pour l’institution de cette journée.

Le Tansoaba, a souligné l’importance de cette journée qui pour lui, permet de valoriser les aïeux.

« Le 15 mai est une occasion, en plus des rituelles ordinaires de début et de fin d’hivernage, de rendre hommage à nos devanciers pour les richesses culturelles qu’ils nous ont légué », a-t-il indiqué.

Dans nos prières, a poursuivi le Tansoaba, les coutumiers ont demandé aux mânes des ancêtres le retour rapide à la paix et une protection pour nos plus hautes autorités.

Benjamin Bagré, VDP de la commune et Jean-Baptiste Ouarma, notable du quartier Yipala, ont exprimé leur satisfaction et ont salué cette initiative des autorités qui permet de reconnecter avec leurs racines.

« Nous rendons hommage au Président du Faso et formulons des vœux pour que les sacrifices portent leurs fruits pour un Burkina Faso en paix et prospère », a soutenu M Bagré.

Martin Bamogo, artisan orpailleur venu de Banfora, a pour sa part, exprimé sa reconnaissance envers les ancêtres.

«Cette commémoration est pour moi un retour aux sources. Je suis venu rendre grâce à nos aïeux qui m’ont toujours accordé la santé et la protection de ma famille et moi et qui me soutiennent dans ma quête de prospérité », a-t-il dit.

Les différents sites ont reçu la visite d’une délégation de la mairie conduite par le Président de la délégation spéciale (PDS) de Boussé, Issaka Ganemtore.

Le PDS a souhaité une bonne célébration à la communauté et l’a exhorté à travailler davantage pour la consolidation de la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la commune.

Agence d’information du Burkina

DB-SZ/hb/bz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Kénédougou/Journée des coutumes et traditions : Les autorités coutumières appellent à un retour aux sources

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Kénédougou/Journée des coutumes et traditions : Les autorités coutumières appellent à un retour aux sources

Orodara, 16 mai 2025 (AIB)-A l’instar des autres villes du Burkina, la cité du verger a commémoré le jeudi 15 mai 2025 la deuxième édition de la journée des coutumes et traditions. Les autorités coutumières ont appelé à un retour aux sources et se rappeler de leurs fondements.

A Orodara, chef-lieu de la province du Kénédougou, la commémoration de la deuxième édition de la journée des coutumes et traditions s’est déroulée le jeudi 15 mai 2025 dans la cour du chef de canton et celle du chef de village de Orodara dans la pure tradition Sèmè.

Aux environs de 9h 30 mn, les notables et les coutumiers ont convergé vers la tombe du 1er chef de canton de Orodara (Orodara Sidiki), pour une visite suivie d’une demande de bénédictions avant la cérémonie.

Ils ont procédé à la libation, aux immolations d’animaux et de poulets.

Aux dires du chef de canton de orodara, Sa Majesté Boureima Traoré, cette journée dédiée aux coutumes et traditions est une occasion pour eux de rendre un hommage mérité au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré pour l’avoir instituée.

Il a invité les uns et les autres à se ressourcer dans les valeurs traditionnelles.

«Nous allons aussi mettre à profit cette journée pour donner une éducation de base solide à nos enfants sur certaines bonnes pratiques», a-t-il déclaré.

A 15 h, le Cap est mis vers la cour du chef de village au secteur 4, pour la suite des activités commémoratives de cette journée, pour effectué le même e rituel.

Le chef du village de Orodara Sa Majesté Massa Traoré, s’est réjoui de la tenue de cette journée qui leur permet de faire un retour aux sources et de se rappeler de leurs fondements.

«Grâce à cette journée, nous retrouvons nos pratiques coutumières qui ont tendance à disparaître. Je prie pour le retour de la paix au pays et faire une mention spéciale aux FDS et VDP car c’est grâce à eux que nous dormons en paix», a-t-il indiqué.

L’un des temps forts de cette commémoration a été la présence très remarquée des leaders chrétiens.

Le curé de la paroisse Notre Dame d’Afrique de Orodara, l’Abbé Evariste Sawadogo, a souhaité une bonne fête aux adeptes de la religion traditionnelle et pour tous, la cohésion sociale, la paix et la joie entre nous.

Ensuite, il a invité les uns et les autres à faire de cette journée, un cadre de réflexion sur les valeurs Africaines car a-t-il dit, aucun peuple ne peut se développer lorsqu’il laisse de côté sa culture.

Le président de la Fédération des églises et mission évangéliques (FEME), section du Kénédougou, Pasteur Abbias Coulibaly, a salué l’initiative et a souhaité que dans nos cultures, l’on prenne toujours ce qui est bien et qui favorise la cohésion sociale et contribue à l’épanouissement de nos peuples.

Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a rappelé que cette journée qui célèbre le retour aux sources a pour objectif de valoriser la culture riche et diverse au Burkina Faso.

Il a adressé aux notabilités coutumières, un message de résilience face au terrorisme.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/bz

Le Capitaine Traoré est en train de devenir une icône mondiale, à l’image de Thomas Sankara, selon Nathalie Yamb

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Le Capitaine Traoré est en train de devenir une icône mondiale, à l’image de Thomas Sankara, selon Nathalie Yamb

Ouagadougou, 16 mai 2025 (AIB)-« Thomas Sankara n’appartient plus au Faso, il appartient au monde, et le Capitaine Traoré est en train d’appartenir au monde », a déclaré vendredi à Ouagadougou la panafricaniste Nathalie Yamb, présente dans la capitale burkinabè pour l’inauguration, demain, du mausolée du père de la révolution burkinabè.

« Thomas Sankara n’appartient plus au Faso. Il appartient au monde, et le Capitaine Ibrahim Traoré est en train d’appartenir au monde. Vous allez faire de la polygamie forcée », a-t-elle lancé à l’issue de la restitution des archives du Capitaine Thomas Sankara par un de ses compagnons, le professeur Jean Hubert Bazié.

La militante pour la justice, la liberté et la souveraineté africaines a reconnu que le combat mené par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, est « essentiel. C’est la concrétisation d’un combat que je porte depuis très longtemps », a-t-elle affirmé.

Nathalie Yamb (56 ans) a ajouté : « C’est très encourageant de voir que, dans la jeune génération, il y a des gens qui ont compris ce que nos devanciers avaient commencé et qu’ils n’ont pas pu terminer, parce qu’on les en a empêchés. C’est une flamme que nous avons ravivée, mais qui n’a pas été allumée par nous. Nous sommes en train d’acquérir notre souveraineté, mais il faut s’assurer que dans 30 ans, nous ne soyons pas à nouveau en train de dire que nous avions cru que nous allions réussir. »

La panafricaniste « encourage, félicite et soutient jusqu’au bout (…) le Capitaine Ibrahim Traoré et tous les autres, notamment ses homologues de l’AES (Niger et Mali), qui font notre fierté. On ne peut que construire nos pays. »

Pour elle, « même si vous n’êtes pas convaincus à 100 % par ce que font le Capitaine Traoré, le Général Tiani ou le Général d’armée Goïta, au moins, n’allez pas vous aligner avec les adversaires pour venir combattre ce qu’ils font. »

Nathalie Yamb fait partie du comité international pour le Mémorial Thomas Sankara. Elle s’est déjà rendue plusieurs fois à Ouagadougou pour travailler sur ce projet qu’elle considère comme une étape majeure. « Nous avons mené de nombreux combats pour faire avancer ce dossier depuis plusieurs années. C’est bien de voir qu’aujourd’hui, cela se concrétise, que cela avance plus vite et que cela prend forme », a-t-elle conclu.

L’inauguration du Mausolée Thomas Sankara est prévue pour demain samedi.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
AS/ata

 

Ruines de Loropéni : un potentiel à la hauteur de la Muraille de Chine

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Ruines de Loropéni : un potentiel à la hauteur de la Muraille de Chine

Pékin, 15 mai 2025(AIB)-En visite en Chine dans le cadre d’un séminaire international, des responsables de médias burkinabè ont eu l’occasion de découvrir la Grande Muraille de Chine, un monument emblématique dont la grandeur et la symbolique rappellent les Ruines de Loropéni, site historique situé dans la Région du Sud-Ouest du Burkina Faso.

Symbole de l’histoire et de la puissance impériale chinoise, la Grande Muraille impressionne par son envergure et sa résistance au temps. S’étendant sur plus de 20 000 kilomètres, elle a été consolidée entre 1368 et 1644 sous la dynastie Ming, avec des murs de pierre, des tours de guet, des bastions et des garnisons stratégiquement répartis. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, elle attire chaque année des millions de visiteurs.

La visite des journalistes burkinabè a permis d’apprécier cet ouvrage titanesque, conçu pour protéger l’Empire du Milieu contre les invasions. Sur place, l’effervescence touristique est constante : boutiques de souvenirs, restaurants et services d’hébergement affichent complet, tandis que navettes et bus assurent un flux ininterrompu de visiteurs.

Cette expérience a suscité un parallèle naturel avec les Ruines de Loropéni, classées patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2009. Situé dans la région du Sud-Ouest, ce site est l’un des plus anciens témoins architecturaux du Burkina Faso.

Il serait lié aux anciennes forteresses de la région lobi et daterait d’au moins mille ans. Les murs de latérite, qui atteignent jusqu’à six mètres de hauteur, témoignent du savoir-faire et de l’organisation de ses bâtisseurs.

Abandonnées entre le début et le milieu du XIXe siècle, les Ruines de Loropéni restent aujourd’hui l’un des sites les plus visités du pays.

Une meilleure mise en valeur du site, notamment à travers l’aménagement des voies d’accès et le développement d’infrastructures touristiques, pourrait accroître sa fréquentation et générer des retombées économiques significatives.
Agence d’Information du Burkina
SMS/ata

Passoré : Les garants des coutumes et des traditions célèbrent la parenté à plaisanterie et le vivre ensemble

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Passoré : Les garants des coutumes et des traditions célèbrent la parenté à plaisanterie et le vivre ensemble

Yako, 16 mai 2025 (AIB)- Les adeptes des coutumes et traditions de Yako se sont retrouvés le jeudi 15 mai 2025, au palais royal pour célébrer la deuxième édition de la journée dédiée à la culture et la tradition sous le signe de la parenté à plaisanterie et du vivre ensemble harmonieux, gage d’une paix durable entre les communautés.
En symbiose et dans la bonne ambiance, les communautés résidant dans la province du Passoré et les garants de la culture ont magnifié cette journée, à travers la parenté à plaisanterie entre Mossis et Samos.

Des séances de démonstration, des savoir-faire culturels des différentes communautés et des prières pour le retour de paix au Burkina Faso ont ponctué la journée.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

VISITE DU PREMIER MINISTRE SENEGALAIS A OUAGADOUGOU

VISITE DU PREMIER MINISTRE SENEGALAIS A OUAGADOUGOU

– Le Sénégal solidaire du Burkina Faso dans la situation sécuritaire
– Participer à la célébration de Thomas SANKARA, digne fils d’Afrique

(Ouagadougou, 16 mai 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a accordé, ce vendredi en début d’après-midi, une audience au Premier ministre de la République du Sénégal, Ousmane SONKO, en visite de travail de 48 heures au Burkina Faso.

Accompagné de son homologue burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Premier ministre sénégalais a eu des échanges fructueux avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Au cours de cette audience avec le Chef de l’État, le Premier ministre SONKO a exprimé la solidarité du Président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et de son peuple au Burkina Faso face à la situation sécuritaire.

Il s’agit de « transmettre un message de soutien absolu au Président TRAORÉ, à tout son gouvernement, au peuple burkinabè dans leur lutte contre ce terrorisme qui leur a été imposée, et envisager toute possibilité de collaboration et de soutien face à cette épreuve », indique le Premier ministre Ousmane SONKO.

Pour lui, il est illusoire de penser que cette épreuve subie par le Burkina Faso, le Mali et le Niger restera simplement dans les frontières de ces pays. Aucun pays de la sous-région, selon lui, ne sera épargné par cette gangrène, si elle continue de s’étendre à travers l’Afrique de l’Ouest.

« C’est pourquoi, le Sénégal, au-delà de la manifestation de la solidarité n’exclura aucune forme de collaboration pour soutenir nos frères dans cette épreuve », affirme l’hôte du Président du Faso.

Célébrer Thomas SANKARA, digne fils de l’Afrique

Cette visite à Ouagadougou du Premier ministre SONKO s’inscrit dans le cadre de l’inauguration du Mausolée Thomas-SANKARA « pour participer à la célébration d’un grand et digne fils de l’Afrique, d’un leader qui illumine depuis quelques décennies tous les combats patriotiques, panafricanistes et souverainistes du continent ».

Ce séjour sera également une occasion pour lui et sa délégation d’avoir une séance de travail avec le gouvernement burkinabè sur un certain nombre de thématiques de coopération entre les deux pays. Dans le cadre bilatéral, le Sénégal envisage, selon son Premier ministre la poursuite et le renforcement de sa coopération avec le Burkina Faso, très riche d’une vingtaine d’accords.

« Le Président du Faso a réitéré son ouverture et celle du Burkina Faso à rester un facteur d’unité africaine, d’unité dans la sous-région, un facteur d’ouverture dans la collaboration à la fois économique et sécuritaire », soutient le Premier ministre de la République du Sénégal qui dit sortir satisfait et réconforté de cette audience avec le Chef de l’État.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Gourma/Mois du patrimoine : L’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché expliquée aux élèves-professeurs

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Gourma/Mois du patrimoine : L’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché expliquée aux élèves-professeurs

Fada N’Gourma, 16 mai 2025 (AIB)-Dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine national, les élèves-professeurs se sont rendus au siège de l’Association vivre au village (VIVAVI), le 15 mai 2025 à Fada N’Gourma, où l’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché leur a été expliquée.

Un adage soutient que pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.
Ainsi, pour s’approprier les coutumes et les cultures du Gulmu, les élèves-professeurs des écoles de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) de l’Est (Ex-ENEP de Fada N’Gourma), ont découvert, le jeudi 15 mai 2025, l’utilité de la calebasse dans la communauté gourmantché.

Selon le guide touristique de l’Association VIVAVI, Issa Nassouri, la calebasse au-delà de la partie ustensile de cuisine est toute une vie pour le gourmantché.
Pour lui, il n’y a pas une partie de vie du gourmantché où la calebasse n’est pas utilisée.

M. Nassouri a expliqué que la vie du gourmantché est classée en trois parties que sont : l’avant-vie, la vie et la mort.
Le guide a soutenu qu’avant que le gourmantché ne vienne au monde, la calebasse est utilisée pour faire des sacrifices afin de normaliser sa vie.
«Dès sa naissance, la calebasse est utilisée pour le bain de l’enfant. Elle est aussi utilisée pour donner à boire et à manger à l’enfant. A la mort du gourmantché, le rôle de la calebasse est prépondérant dans les obsèques, a-t-il précisé. Les enfants du défunt sont identifiés par le port de la calebasse», a affirmé Issa Nassouri.
Il a ajouté que le gourmantché tire des revenus économiques de la calebasse.
« La calebasse sert de décoration. Elle est utilisée comme un instrument de musique », a-t-il déclaré.

Il a fait observer qu’au regard de son usage, il était difficile de voir une femme gourmantché hors de son domicile sans la calebasse.

«Elle utilise la calebasse pour la cuisine. Au cours d’un déplacement, elle utile la calebasse pour boire, et faire boire son enfant», a -t-il clamé.
Il a soutenu que la calebasse est au centre de la vie du gourmantché.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Passoré : Un lycée se mobilise pour des travaux d’intérêt commun

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Passoré : Un lycée se mobilise pour des travaux d’intérêt commun

Yako, 9 mai 2025(AIB)-L’association Neer-Wata en collaboration avec le lycée Départemental de Pilimpikou ( LDP) dans le Passoré a organisé le vendredi 9 mai 2025 dans la cour du lycée et de ses environs, des travaux d’intérêt commun pour faire face aux dégâts causés par les eaux de ruissellement en période hivernale.
L’association Neer-Wata de Pilimpikou a mobilisé le vendredi 9 mai 2025, le personnel administratif, les enseignants, les élèves et parents d’élèves du lycée Départemental de Pilimpikou (LDP), en vue de faire face aux dégâts causés par les eaux de ruissellement en période hivernale.
Elle a consisté à boucher les trous causés par les eaux de ruissellement dans l’enceinte du lycée.

A travers, des sacs remplis de terre, des cordons pierreux la communauté du lycée s’est évertuée à bloquer les différents passages des eaux, dans son cadre de travail et d’apprentissage pour les élèves.
Le proviseur du lycée départemental de Pilimpikou, Socrate Bassolé s’est réjoui de la tenue de cette activité d’engagement patriotique et de participation citoyenne et surtout la forte mobilisation des acteurs du lycée et des membres de l’association.
M. Bassolé a salué l’initiative et a soutenu que l’opération va contribuer à prévenir les risques liés aux inondations dans le LDP.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

Livres autobiographiques du président Lamizana : miroir militaire et politique de la Haute Volta

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Livres autobiographiques du président Lamizana : miroir militaire et politique de la Haute Volta

Rabat, 16 mai 2025 (AIB) – Le général-président Aboubacar Sangoulé Lamizana a laissé à la postérité deux ouvrages autobiographiques « Sous les drapeaux » et « Sur la brèche, trente ans durant ». Plus qu’un récit de vie, ce sont en réalité, de véritables miroirs de l’histoire militaire et politique de la Haute Volta (aujourd’hui Burkina Faso).

Au soir de sa vie, Aboubacar Sangoulé Lamizana a publié deux ouvrages qui retracent sa vie depuis son village, son incorporation dans l’armée coloniale, sa promotion comme chef d’État-major général de l’armée voltaïque, sa propulsion comme président de la république, son renversement du pouvoir, son jugement et son acquittement sous la révolution.

Les deux ouvrages, « Sous les drapeaux » Tome 1 et « Sur la brèche, trente ans durant », tome 2 qui retracent la vie de l’ex président de la république de la Haute Volta (1966 – 1980) et ancien chef d’État-major général de l’Armée (1961 – 1966) ont fait mieux que cela.

Ces deux ouvrages replongent les lecteurs dans l’histoire de l’armée voltaïque, son origine, les conditions de sa création, ses premiers unités et hommes, ainsi que ses premiers pas dans une Haute Volta nouvellement indépendante.

Avec ces deux ouvrages, l’auteur fait également baigner le lecteur dans l’histoire politique de la Haute Volta avec ses acteurs, notamment le président Daniel Ouezzin Coulibaly qu’il a côtoyé entre 1956 et 1958 à Abidjan, alors qu’il était adjoint du chef de cabinet militaire.

Il parle ensuite du président Maurice Yaméogo qui lui a confié la mission de la création de l’armée voltaïque et qui lui a ensuite remis les reines comme chef d’État-major, du Gérard Kango Ouédraogo qui fut son Premier ministre et de son président de l’Assemblée nationale, Joseph Conombo et autres.

En racontant sa vie, Lamizana plonge le lecteur dans le Burkina Faso profond, pays d’agriculture. Activité qu’il a mené avec ses parents dans son village de Dianra (province du Sourou) avant de se voir contraindre d’abandonner la daba pour le fusil avec son intégration dans l’armée coloniale.

A travers les pages des livres, le lecteur découvre et vit les combats en Indochine et en Algérie et apprend beaucoup sur la participation des africains et des voltaïques.

Avec l’indépendance du pays le 5 août 1960, le jeune officier de l’armée coloniale qui s’apprêtait à jouir d’un congé, est convoqué par les nouvelles autorités voltaïques sans aucune autre précision.

Il se rend à Ouagadougou pensant que cela ne prendra qu’une journée, à la suite de laquelle, il pourra continuer tranquillement son programme établi. Il ne savait pas qu’il était embarqué dans une aventure qui lierait à jamais sa vie à celle de son pays.

Sur place, il reçoit l’ordre de constituer les premières unités de l’armée voltaïque. Aboubacar Sangoulé Lamizana s’acquitte rapidement de cette tâche et voulant s’en aller, se voit confier la lourde responsabilité de premier chef d’État général des Forces armées Voltaïques.

Lamizana fait vivre au lecteur tout le processus de la création de l’armée voltaïque, ses premiers pas ainsi que ces acteurs.
L’homme désintéressé, devenu fondateur et premier chef d’État-major de l’Armée malgré lui, se voit propulsé un après-midi du 3 janvier 1966, au poste de président de la république de la Haute Volta.

Une insurrection populaire conduite par les syndicats et appuyée par des politiques, a contraint le président Maurice Yaméogo à la démission. L’armée est appelée au pouvoir et son chef, prend les rênes du pays.

En décembre 1966, les militaires se donnent quatre ans de transition et annoncent le retour à l’ordre constitutionnelle en 1970 mais ne quitteront plus le pouvoir encouragés en cela par les querelles et les divisions des acteurs politiques.

Homme de parole, le général-président Lamizana fait adopter une nouvelle constitution en 1970, qui instaure un régime parlementaire et favorise l’organisation d’élections législatives.

L’Union démocratique voltaïque (UDV), section du Rassemblement démocratique africain (RDA), fondée en 1947 par Daniel Ouézzin Coulibaly, arrive en tête et son leader du moment Gérard Kango Ouédraogo devient Premier ministre. Un autre leader du même parti Joseph Ouédraogo devient président de l’Assemblée nationale.

La constitution de 1970, stipule que la présidence de la république est occupée par le militaire le plus ancien dans le grade le plus élevé pour les quatre prochaines années, le temps de s’assurer que les civils pourront assumer de façon responsable la direction du pays. Lamizana reste président.

Malheureusement, les inquiétudes des militaires vont s’avérer justes car entre 1973 et 1974, les Institutions du pays seront bloquées à cause d’une querelle personnelle entre le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale, le second qui exige la démission du premier avant le vote de tout projet de loi. Ce que refusa le Premier ministre plongeant le pays dans une crise.

Le général-président Aboubacar Lamizana qui jouait un rôle d’arbitre depuis 1970, suspend la constitution le 8 février 1974, dissous les deux Institutions et instaure un nouveau régime de Transition.

Homme de consensus, le président Lamizana qui voulait instaurer à partir de ce moment, un parti unique comme c’était le cas dans la plupart des pays de l’Afrique noire, revient sur sa décision face à l’opposition des syndicats et de la rue.

Il adopte une nouvelle constitution en 1977 et organise de nouvelles élections en 1978, qu’il remporte avec une courte majorité (56,27%) au second tour après avoir été mis en ballotage au premier tour.

La participation du père fondateur de l’Armée à cette élection au compte d’un parti politique a créé une fracture au sein de la grande muette, où des colonels ont officiellement dénoncé cette candidature.

Le général-président qui avait la possibilité d’arrêter ces officiers frondeurs, n’en fera rien et laissera les choses se faire jusqu’à son renversement en novembre 1980 par ses colonels, qu’il avait pourtant promu à d’importantes postes de responsabilités. Le colonel Saye Zerbo qui prend le pouvoir a été son ancien ministre des Affaires Étrangères.
Dans ses livres autobiographiques, on découvre comment l’homme qui n’avait pas demandé le pouvoir, ne fera rien pour le conserver et vivra sa présidence sobrement comme avant qu’il ne prenne les rênes du pays.

C’est donc, un homme intègre qui se défendra fièrement en 1984 devant les Tribunaux populaires de la révolution (TPR) et sera acquitté. Et cela sous la présidence du Capitaine Thomas Sankara, un autre jeune officier à qui, il avait permis de créer le Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô en 1976.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina : Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko en visite de 48 heures

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Burkina : Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko en visite de 48 heures

Ouagadougou, 16 mai 2025 (AIB) – Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, est arrivé ce vendredi en fin de matinée à Ouagadougou pour une visite officielle de 48 heures qui sera marquée par l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara et des rencontres au sommet a appris l’AIB.

Au cours de son séjour, M. Sonko s’entretiendra avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, ainsi qu’avec son homologue burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’agenda du chef du gouvernement sénégalais prévoit également une rencontre avec la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso, ainsi qu’un entretien avec la RTB, la télévision publique nationale.

Samedi, il prendra part à la cérémonie d’inauguration du mausolée du président Thomas Sankara, assassiné en 1987.
Une rencontre au sommet entre les délégations des deux pays est également prévue, suivie d’une déclaration à la presse.
Le Premier ministre sénégalais est accompagné, entre autres, par la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Yassine Fall, le ministre des Forces armées, Birame Diop, et la ministre en charge des Sports, Khady Diène.

Agence d’information du Burkina avec Agence presse Sénégal

Ganzourgou : Le Naba Saaga de Méguet invoque les ancêtres pour la paix et la protection du pays à l’occasion du 15 mai

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Ganzourgou : Le Naba Saaga de Méguet invoque les ancêtres pour la paix et la protection du pays à l’occasion du 15 mai

Méguet, 15 mai 2025 – À l’occasion de la 2ᵉ édition des Journées des coutumes et traditions ce jeudi 15 mai, le Naba Saaga, chef coutumier de Méguet, a offert en sacrifice aux ancêtres, des poulets et un bélier dans son palais. Une démarche spirituelle au cours de laquelle il a imploré la paix pour le Burkina Faso, une bonne saison pluvieuse, et la protection divine pour le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

« Toutes les religions sont venues trouver nos traditions. Mais les traditions n’avaient pas de journée qui leur est dédiée. Le gouvernement a très bien fait en instituant cette journée, et cela réjouit les coutumiers et les traditionalistes », a salué le chef de Méguet à l’issue du rituel.

Le sacrifice traditionnel a été exécuté par le Tingsoaba de Méguet, en présence des autorités coutumières locales, des directeurs et chefs de services provinciaux, avec à leur tête le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba.

Cette commémoration, voulue comme un moment de valorisation des racines culturelles, s’inscrit dans une dynamique de renforcement du lien social et de reconnaissance des traditions dans la construction d’un Burkina apaisé.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Balé: Des scolaires du lycée provincial de Boromo valorisent l’art vestimentaire et culinaire des communautaires 

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Balé: Des scolaires du lycée provincial de Boromo valorisent l’art vestimentaire et culinaire des communautaires 

Boromo,le 15 mai 2025(AIB)-Des scolaires du lycée provincial de Boromo ont valorisé les modes vestimentaires et culinaires des communautés locales dans le cadre d’une journée culturelle dédiée à la promotion des tenues vestimentaires, l’art culinaire et les danses traditionnelles, le jeudi 15 mai 2025.

Le lycée provincial de Boromo était en fête dans le cadre de la journée dédiée aux traditions et coutumes.La journée a permis aux scolaires de faire la promotion des valeurs culturelles et de cohésion sociale.

Cette initiative est l’œuvre des enseignants qui ont participé à l’organisation et l’encadrement des élèves.Des danses traditionnelles des différentes communautés et une rue marchande de mets locaux ont agrémenté les activités.

Les communautés moagha, peulh et bawaba ont marqué les participants par la mise en valeur de leurs traits artistiques et culturelles.

Selon l’encadreur Inoussa Zongo, professeur d’histoire géographie , l’activité est à sa 2e édition.Elle se tient dans le cadre de la journée des coutumes et traditions.C’est un espace de promotion de nos identités culturelles

Comme la première édition en 2024, les élèves ont exprimé leur connaissance de leur communauté.La journée fut un succès a t-il ajouté.

Agence d’Information du Burkina 

OM/dnk/ata

Balé : La population de Boromo célèbre le 15 mai à travers des rituels, des invocations et des sacrifices pour la nation

Burkina/Balé-Celebration

Balé : La population de Boromo célèbre le 15 mai à travers des rituels, des invocations et des sacrifices pour la nation

Boromo, le 15 mai 2025 (AIB)-La célébration de la journée des traditions et des coutumes a été marquée par une cérémonie de rituel, d’invocation et de sacrifice à l’autel des sacrifices au secteur 02 de Boromo dans la matinée du jeudi 15 mai 2025. L’office a été dirigée par le « Inu » ou chef de terre, Tchèbelè Sougué, entouré de ses notables en présence d’une forte délégation des autorités administratives locales conduite par le haut-commissaire de la province, Martin Bako.

Les coutumes et les traditions locales sont en honneur dans la province des Balé le jeudi 15 mai. Dans la ville de Boromo, les adeptes des traditions et des coutumes ont convergé au quartier winien où a eu des rituels, des invocations des mânes des ancêtres et des sacrifices pour la paix, la cohésion sociale mais aussi les besoins individuels.

La cérémonie a connu des sacrifices pour la nation puis les requêtes individuelles des personnes sans distinction ethniques, venues solliciter la faveur des ancêtres pour diverses raisons. A cet effet le « Inu » et ses notables ont formulé des vœux de bonheur de santé, de paix et de sécurité pour tout le Burkina Faso. Ils ont aussi invoqué les mânes des ancêtres et l’esprit des sites sacrés du village en faveur des autorités afin qu’ils puissent accomplir et réussir leur mission.

Les autorités coutumières se sont réjouies de l’instauration de cette journée et le regain de la jeunesse pour les traditions et les coutumes.

La délégation des autorités locales a assisté aux rituels. Elle a également communié avec la communauté. La présence des autorités a été fortement apprécié par les notables.

Selon le haut-commissaire de la province, Martin Bako, le 15 mai est une journée dédiée à la religion coutumière. Il était important pour nous de venir leur présenter nos vœux et aussi les remercier pour toutes les prières qu’ils vont pour que la cohésion règne non seulement à Boromo mais aussi dans le pays entier a dit M. Bako.

« Nous sommes venus également nous recommander à leur prière, recommander le gouvernement et le pays entier afin que la paix revienne au Burkina Faso », a-t-il ajouté.

L’autorité provinciale a également affirmé que la fête se déroule bien dans toute la province et des rituels sont en cours dans les communes selon les échos qui lui parviennent.

Agence d’Information du Burkina

OM/dnk/ata

Burkina Faso/Effort de paix : Les populations de la commune de Malba apportent une contribution de plus de 2,5 millions de F CFA

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Burkina Faso/Effort de paix : Les populations de la commune de Malba apportent une contribution de plus de 2,5 millions de F CFA

Malba, 10 mai 2025 (AIB) – Les populations de la commune rurale de Malba, dans la province du Poni, ont répondu à l’appel lancé par les hautes autorités du pays. En apportant notamment leur contribution pour l’effort de paix. Les ressortissants de cette commune située à 12 km de la frontière avec le Ghana ont en effet mobilisé la somme de 2 557 700 FCFA.

Le Président de la Délégation spéciale de la commune de Malba, Issouf Hié a procédé samedi dernier, à la remise de la quittance des fonds mobilisés au haut-commissaire de la province du Poni, Lucien Guenguéré.

Ce dernier n’a pas manqué de remercier toutes les bonnes volontés qui n’ont ménagé aucun effort pour « soutenir les plus hautes autorités dans la reconquête du territoire et de la souveraineté nationale ».
« C’est une réalité, il y’a une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme. Mais cette lutte n’est pas encore finie. C’est pourquoi, nous demandons toujours l’accompagnement de tous et de toutes jusqu’à l’aboutissement final », a déclaré l’autorité provinciale. Précisant que la quittance des contributions des populations de Malba serait présentée au gouverneur.

Et les fonds versés dans le compte du Fonds de soutien patriotique (FSP) au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Pour parvenir à la mobilisation de cette somme, les autorités communales ont invité tous les 35 villages qui composent la commune à apporter leur contribution. Ainsi, des représentants se sont rendus dans les différents villages afin de faciliter la mobilisation.

Les réseaux sociaux numériques ont été également mis à contribution afin de permettre aux ressortissants de Malba vivant à l’étranger d’apporter leur contribution.

Selon le président du comité d’organisation de la cérémonie de remise des fonds, Essogna Essai Kambiré, cette mobilisation témoigne de l’engagement de la commune pour la reconquête de l’intégrité du territoire national.

« La commune de Malba ne veut pas rester en marge de cette lutte qui nous a été imposée », a-t-il déclaré.

Même son de cloche chez Sié Oscar Kambou, représentant des jeunes pour qui « c’est main dans la main que nous pourrons relever les défis auxquels le pays fait face ».

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face au terrorisme. Et pour permettre aux populations d’apporter leur contribution pour la reconquête du territoire, le gouvernement a mis en place le Fonds de soutien patriotique.

« Depuis sa création, le fonds a mobilisé un total de plus de 307 milliards de FCFA », avait indiqué le gouvernement début avril 2025.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Première session ordinaire de Sebba : le PDS appel les citoyens à s’acquitter de leur taxe

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Première session ordinaire de Sebba : le PDS appel les citoyens à s’acquitter de leur taxe

Dori, 14 mai 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Dori a appelé la population le 14 mai 2025, à s’acquitter de leurs taxes, à la faveur de la première session ordinaire communale, a constaté l’AIB.

La délégation spéciale a tenu sa première session ordinaire sous la présidence de Moussa Eric Sawadogo, PDS de la commune. Après l’ouverture de la séance Amadou Amadou, comptable de la mairie a exposé sur le contenu du Budget. Il a présenté les grands points que sont les prévisions et les dépenses en fonctionnement et en investissement.

Après l’exposé du comptable, plusieurs questions ont été posées par les membres de la délégation spéciale. Des questions qui ont trouvé des réponses satisfaisantes. Mais en recette de fonctionnement, la délégation spéciale a des difficultés pour recouvrer l’argent du fait de la situation sécuritaire difficile où beaucoup de personnes n’arrivent pas à s’acquitter des taxes.

Après les débats le budget rectificatif en recettes et en dépenses de 317 410 957F fut adopté. Au regard des résultats, le président de la délégation spéciale a remercié tous ceux qui ont œuvré pour l’entrée des recettes. Il a exhorté les membres à travailler à sensibiliser les populations pour rehausser les recettes au niveau de la commune de Sebba.
Agence d’information du Burkina
MAM/AS/ATA

Kombissiri : Les populations se mobilisent pour donner une fière allure à leur cité

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Kombissiri : Les populations se mobilisent pour donner une fière allure à leur cité

Kombissiri, 15 mai 2025 (AIB) – À la faveur de la 6e édition de la semaine communale d’assainissement, tenue du 7 au 10 mai 2025 à Kombissiri, les populations se sont mobilisées pour se débarrasser des déchets solides et donner fière allure à leur cité.

La commune de Kombissiri a organisé dans la période du 7 au 10 mai 2025, la sixième édition de la semaine communale d’assainissement (SCA). L’objectif, selon le chef de service eau et assainissement de la mairie de Kombissiri, Hervé Compaoré, est de renforcer la concertation entre les autorités et les citoyens pour une gestion participative et communautaire des déchets solides de la ville.
Pour cette édition, les populations de Kombissiri à travers les associations de collecte des déchets solides, les membres de la cellule de veille environnementale et la veille citoyenne provinciale et communale se sont fortement mobilisés pour rendre agréable leur cadre de vie.
Ces populations ont procédé au curage des caniveaux le long de la route nationale no 5 qui traverse la ville, le nettoyage et l’évacuation des déchets dans les rues et les lieux publics de la ville.
Outre ces activités d’assainissement, l’organisation de la SCA a été également marquée par des séances de sensibilisation des populations à l’adoption de bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement et la tenue d’un cadre de concertation entre les autorités, les services techniques et les populations pour une meilleure gouvernance locale de la gestion des déchets solides.
La semaine communale d’assainissement (SCA) a bénéficié de l’appui du  »projet amélioration de la gouvernance de l’assainissement solide dans 19 villes de taille moyenne du Burkina Faso » (PAGDS 19).
C’est le deuxième vice-président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri, Séni Compaoré qui a présidé le lancement de la 6e SCA et supervisé les travaux durant cette semaine.
Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Poni / 15-mai : Le gouverneur appelle les jeunes à s’approprier leur culture pour construire un avenir de paix

Burkina – Poni – Journée des coutumes – Commémoration

Poni / 15-mai : Le gouverneur appelle les jeunes à s’approprier leur culture pour construire un avenir de paix

Gaoua, 16 mai 2025 (AIB) – Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka Barro, a invité, hier jeudi, la jeune génération à s’approprier sa culture et à en être fière, afin de construire un avenir de paix et de cohésion.

« Les coutumes et traditions ne sont pas des vestiges du passé, mais des repères vivants pour construire un avenir de paix et de cohésion », a affirmé le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka Barro.
C’est pourquoi, poursuit-il : « Je lance un appel à toutes les générations, en particulier aux jeunes, pour qu’ils s’approprient leur culture et soient fiers de leur origine. »

Le gouverneur s’exprimait le jeudi 15 mai 2025 à Gaoua, à l’ouverture de la cérémonie commémorative de la 2ᵉ édition de la Journée des coutumes et traditions, devant des adeptes de la religion traditionnelle de la région et d’autres venus de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana, du Niger et du Nigeria.
À en croire le premier responsable de la région, les jeunes doivent également contribuer à la transmission des savoirs endogènes.

« En ces temps où les défis sociaux, économiques et sécuritaires appellent à la solidarité et à l’unité, il est essentiel de nous appuyer sur le respect, la tolérance, la solidarité et la sagesse ancestrale pour y faire face et triompher de l’adversité », a-t-il souligné.
La région du Sud-Ouest compte une mosaïque de cultures, de langues, de rites et de savoirs transmis de génération en génération.
On y trouve des Dagara, Lobi, Birifor, Gan, Djan, Loron, Pougouli et bien d’autres communautés.

En rappel, sur les 875 442 âmes vivant dans cette région du Burkina, 48,1 % pratiquent la religion traditionnelle, contre 23,1 % de catholiques et 19,5 % de musulmans, selon les résultats du dernier recensement de l’Institut national de la statistique et de la démographie.

Agence d’information du Burkina
YOS/bo/yo/ata

Bam : La commune de Bourzanga célèbre la Journée nationale des coutumes dans la ferveur et l’unité

Bam : La commune de Bourzanga célèbre la Journée nationale des coutumes dans la ferveur et l’unité

Kongoussi, 16 mai 2025 (AIB) – Les garants des coutumes et des traditions de Bourzanga ont célébré, hier jeudi, la Journée nationale des coutumes et traditions sous le signe de l’unité, de la paix et de la reconnaissance aux ancêtres.

La cérémonie a débuté par un rituel symbolique consistant à l’égorgement de poulets, destiné à invoquer la paix auprès des ancêtres. Elle s’est poursuivie par les salutations d’usage au Tin Naaba Baongo, figure traditionnelle de référence de Bourzanga.

L’événement a connu une forte mobilisation des populations, notamment des chefs coutumiers venus des 53 villages de la commune de Bourzanga.

Dans son allocution, le porte-parole du Tin Naaba Baongo a exprimé sa reconnaissance envers le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour avoir institué cette journée.

« Il y a eu des présidents avant, mais aucun n’avait pensé à instaurer une Journée nationale des coutumes. Nous remercions le Président Ibrahim Traoré pour cette reconnaissance envers nos traditions », a-t-il souligné.

Le Tin Naaba a également encouragé les populations à soutenir les autorités du pays. Il a salué les efforts des Forces de défense et de sécurité, avant de formuler des vœux pour une saison agricole fructueuse et un retour rapide à la paix.

Les festivités de la journée se sont poursuivies avec des prestations culturelles de la troupe Boéna, de la troupe de danse des femmes de Bourzanga, ainsi que des élèves des écoles primaires.

Les représentants du Président de la délégation spéciale (PDS), du chef de détachement militaire, et des responsables de la santé et de l’éducation ont également pris la parole pour saluer cette initiative de commémoration.

La cérémonie s’est achevée dans une atmosphère fraternelle, renforçant les liens entre les forces vives de Bourzanga.

En rappel, la Journée des coutumes et traditions a été instituée le 6 mars 2024 par décret pris en Conseil des ministres. Elle est célébrée chaque année le 15 mai.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

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