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Politique, religion et société se partagent la Une des quotidiens burkinabè

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Politique, religion et société se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB, ce lundi matin, évoquent des sujets portant sur la religion et des faits de société, ainsi que sur la politique, notamment les élections en vue.

Sidwaya, le quotidien national rapporte que le candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), à l’élection présidentielle de 2020, Tahirou Barry, a animé une conférence de presse, le samedi 27 juin 2020, à Bobo-Dioulasso.

Selon le confrère, au cours de cette conférence, M. Barry a réaffirmé sa candidature à l’élection présidentielle du 22 novembre prochain et décliné son programme présidentiel.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè et Le Pays (autre quotidien privé) titrent en chœur: «Présidentielle 2020: +Je suis et demeure candidat+», reprenant ainsi, les propos de Tahirou Barry.

De son coté, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso arbore à sa Une: «Hadj 2020 et Covid-19: Les pèlerins burkinabè seront aux abonnés absents à la Mecque», informant que le ministre en charge des cultes, Siméon Sawadogo, a animé une conférence de presse, vendredi à Ouagadougou.

A ce propos, Sidwaya mentionne en guise de titre: «Annulation du hadj 2020: les éclairages du ministre Siméon Sawadogo», là où Le Pays (privé) affiche: «Les autorités rassurent les pèlerins».

Le journal cité en second lieu, consacre sa rubrique ‘’Sur la braise’’ au même sujet, mettant en exergue: «Annulation du hadj pour les étrangers: la foi à l’épreuve du covid-19», précisant que les autorités burkinabè ont annoncé que les candidats au pèlerinage  recalés seront prioritaires à la prochaine édition du hadj.

«La question est de savoir si les candidats (au hadj) déboutés, cette année, de leur projet spirituel auront la chance de le réaliser l’année prochaine», fait remarquer Le Pays.

Sous le titre: «Prytanée militaire de Kadiogo: Yobi Barry, +une étoile+ sauvée par la grande muette», Sidwaya relate que «lors de la cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK), le vendredi 26 juin 2020, à Kamboinsin, au Nord de Ouagadougou, le Chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade, Moïse Miningou, a raconté l’histoire émouvante d’une brillante élève du nom de Yobi Barry».

A lire l’article, l’élève Barry, à titre exceptionnel, a intégré la prestigieuse école en classe de 2nde C et s’illustre en «exemple qui force l’admiration».

Dans sa rubrique intitulé ‘’Le voyageur de Guena’’, le journal privé Le Quotidien renseigne qu’au quartier Garghin, au secteur n°12 de Ouagadougou, «des populations de la zone non-lotie ont été déguerpies sur le site d’une société immobilière».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 29 JUIN 2020

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 29 JUIN 2020

 

PARIS – Le monde, confronté depuis décembre dernier à la pandémie de Covid-19, a franchi dimanche deux seuils symboliques: plus d’un demi-million de morts et dix millions de cas, alors que le virus continue de faire des ravages aux Etats-Unis et semble redémarrer en Chine.

 

PEKIN – La Chine a confiné dimanche près d’un demi-million de personnes près de Pékin, touchée depuis mi-juin par un rebond de Covid-19 que les autorités décrivent comme « grave et complexe ».

 

WASHINGTON – Donald Trump a assuré dimanche, sans convaincre ses détracteurs, ne pas avoir été « briefé » sur de possibles primes versées par Moscou à des insurgés pour tuer des soldats occidentaux en Afghanistan, contrairement à ce qu’affirment plusieurs quotidiens.

 

VARSOVIE – Le chef de l’Etat polonais, le conservateur Andrzej Duda, candidat à sa réélection, est contraint à un second tour le 12 juillet par son rival libéral Rafal Trzaskowski, à l’issue du premier tour dimanche.

 

PARIS – Les élections municipales en France ont été marquées dimanche par une vague écologiste dans plusieurs grandes villes, où le parti présidentiel a enregistré de nombreuses défaites malgré le succès du Premier ministre Edouard Philippe.

 

REYKJAVIK – Il était ultra-favori: l’Islande a réélu triomphalement pour quatre ans son président sortant Gudni Johannesson, avec plus de 92% des suffrages selon les résultats définitifs publiés dimanche.

 

BEYROUTH – Au moins neuf combattants non syriens de milices soutenues par l’Iran ont été tués dimanche dans un nouveau raid aérien, le deuxième en 24 heures sur le nord-est de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump a partagé dimanche, avant de la supprimer, la vidéo d’un affrontement entre plusieurs de ses soutiens et de ses opposants, où l’on voyait un homme hurler « white power », cri de ralliement des suprémacistes blancs.

 

MONTREAL (Canada) – L’épouse de Michael Kovrig, un des deux Canadiens emprisonnés en Chine, s’est déclarée « déçue » que le Premier ministre Justin Trudeau ait refusé d’envisager un échange des deux Canadiens contre une cadre du géant chinois Huawei, visée par un processus d’extradition.

 

LILONGWE – Le chef de l’opposition malawite Lazarus Chakwera a prêté serment dimanche comme chef de l’Etat et appelé à l’unité, au lendemain de sa victoire à la présidentielle organisée à la suite de l’annulation de la réélection en 2019 du sortant Peter Mutharika.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson va dévoiler un vaste plan de relance, fondé sur la construction d’infrastructures, pour soutenir l’économie britannique, durement affectée par l’épidémie de nouveau coronavirus. Le dirigeant doit présenter ce programme dans un discours mardi, ont rapporté des médias.

 

ROME – La fermeture des frontières européennes aux Américains cet été en raison de la pandémie se traduirait par une perte de 1,8 milliard d’euros pour l’économie italienne, a estimé dimanche le principal syndicat agricole, la Coldiretti.

 

WASHINGTON – Le gouverneur de Californie a ordonné dimanche la fermeture des bars de Los Angeles et de six autres comtés de cet Etat du Sud-Ouest américain qui connaît un rebond de la pandémie de nouveau coronavirus.

 

JACKSON (Etats-Unis) – La Chambre des représentants et le Sénat du Mississippi ont voté dimanche le retrait d’un symbole confédéré du drapeau de cet Etat américain qui est le dernier à conserver ce rappel de la période de l’esclavage.

 

KHARTOUM – Les forces de sécurité au Soudan ont arrêté 122 « mercenaires » soudanais qui se rendaient en Libye voisine pour combattre dans ce pays en conflit, a annoncé dimanche l’agence officielle Suna à Khartoum.

 

WASHINGTON – Starbucks a annoncé dimanche faire « une pause » dans ses pubs sur tous les réseaux sociaux aux Etats-Unis pour montrer son « opposition aux discours de haine » qui s’y répandent, rejoignant ainsi dans sa démarche d’autres marques connues.

 

KANO (Nigeria) – Neuf soldats et deux membres d’une milice d’autodéfense ont été tués samedi lors d’une attaque de présumés jihadistes dans le Nord-Est du Nigeria, au cours de laquelle de nombreux civils ont vraisemblablement été enlevés, ont indiqué dimanche des sources sécuritaires.

 

JERUSALEM – Le gendarme israélien de la radio-diffusion a annoncé dimanche avoir retiré sa licence à la chaîne évangélique américaine GOD TV en l’accusant de chercher à promouvoir un « contenu chrétien » auprès d’un auditoire juif dans un pays où le prosélytisme est strictement réglementé.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Les joueurs de la NBA pourraient être autorisés à porter des maillots floqués de slogans soutenant des causes de justice sociale ou des oeuvres de bienfaisance au lieu de leur nom, lorsque les matches reprendront le mois prochain, a révélé ESPN dimanche.

 

Les maillots pourraient porter des messages tels que « Black Lives Matter » ou « I Can’t Breathe », deux cris de ralliement populaires du mouvement de protestation qui a éclaté après la mort de George Floyd à Minneapolis le mois dernier.

 

BUENOS AIRES – La justice argentine enquête sur la mort par asphyxie d’un homme lors d’une interpellation par des policiers dans la province de Tucuman, un cas qui rappelle le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis.

(afp)

 

Burkina : L’encourt de la dette en 2019 était autour 3 967 milliards de FCFA (ministre)

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Burkina : L’encourt de la dette en 2019 était autour 3 967 milliards de FCFA (ministre)

Ouagadougou, 28 juin 2020 (AIB) – L’encourt de la dette du Burkina Faso en 2019 était précisément de 3 967 milliards de FCFA a indiqué samedi à Boromo, le ministre en charge de l’Economie Lassané Kaboré.

«L’encourt de la dette du Burkina Faso en 2019 était autour de 3 967 milliards de FCFA qui est répartie pour la dette extérieure à plus de 2 100 milliards de FCFA et la dette intérieure à 1 700 milliards de FCFA», a indiqué samedi à Boromo le ministre en charge de l’économie Lassané Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait samedi à Boromo au cours de l’émission ‘Antenne directe’ de la radio nationale.

Selon Lassané Kaboré, s’il «compare cet encourt de la dette par rapport aux normes communautaires», le Burkina Faso, n’est pas «hors norme» parce qu’il est «à un taux de 47% à peu près, contre une norme de 70% par rapport au Produit intérieur brut (PIB)».

«Notre dette est soutenable, nous faisons le maximum pour être prudent dans notre politique d’endettement», a-t-il assuré.

Il a expliqué que «l’endettement en tant que telle n’est pas mauvais», mais a précisé qu’il doit servir aux populations notamment pour «l’accès à l’énergie, aux routes, à l’eau, à la modernisation de l’agriculture, au développement des pôles de croissance».

Lassané Kaboré a reconnu les retards de payement des dettes intérieures mais a justifié cela par des périodes de tension de trésorerie.

Cependant, il relève que son ministère a «réussi à réduire les délais de payements en ce qui concerne nos entreprises internes et les petits montants».

Pour régler le problème des retards de payements de la dette intérieur, le ministre a affirmé que son département travaille sur «un chantier de dématérialisation des marchés publics».

Cela, a-t-il indiqué, permettra aux créanciers de l’Etat, de déposer en ligne les pièces justificatives de ce qui leur est dû sans passer par des agents physiques qui souvent mus par le désir de corruption, font trainer les dossiers.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina: La croissance 2020 projetée à 6,3% revue à 2,8% à cause de covid-19

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Burkina: La croissance 2020 projetée à 6,3% revue à 2,8% à cause de covid-19

Ouagadougou, 27 juin 2020 (AIB) – La croissance 2020 au Burkina Faso projetée au départ à 6,3% a finalement été réajustée autour de 2,8% à cause de la maladie à coronavirus (Covid-19), a affirmé samedi à Boromo, le ministre en charge de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré. 

«Initialement, nous avons des projections de croissance de 6,3%, malheureusement avec la Covid-19, nous tablons sur une croissance autour de 2,8. L’impact de covid-19, nous coûtera quelque chose de 3,5% de croissance de baisse», a déclaré samedi le ministre en charge de l’économie Lassané Kaboré à Boromo.

Le ministre Kaboré s’exprimait à Boromo au cours de l’émission ‘‘Antenne directe’’ de la radio nationale.

Selon lui, «2020 va être une année assez difficile parce que covid-19 est passé par là».

Il a également rappelé que la maladie a entrainé une baisse au niveau des recettes fiscales de l’ordre de 16%, ce qui est estimé autour de 300 milliards de FCFA.

Cependant, il dit « garder espoir que les mesures de relances» que son département va «faire vont permettre de réduire la baisse ».

Pourtant, Lassané Kaboré note que «dans l’ensemble, l’économie burkinabè se porte bien (malgré  la  Covid-19 et la situation sécuritaire».

Il en veut pour preuve qu’en 2019, malgré que la situation sécuritaire «dégradée» du pays, le Burkina Faso «a maintenu la troisième performance en terme de croissance au niveau de la zone UEMOA, après la Côte d’Ivoire et le Benin».

«La croissance était de 5,7%. Cela montre qu’on a une croissance soutenue, une économie résiliente», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Loroum : une dizaine de personnes tuées à la mine dont une fillette et trois femmes

Loroum : une dizaine de personnes tuées à la mine dont une fillette et trois femmes 

Titao, 28 juin 2020 (AIB)-Une dizaine de personnes dont une fillette et trois femmes ont perdu la vie entre Sollé et Ingané, vendredi et samedi, lors de deux attaques, a appris l’AIB auprès de sources sûres.

Une fillette et trois femmes ont été fauchées le samedi 27 juin 2020 sur l’axe Sollé-Ingané (Loroum, Nord), après le passage de leur charrette sur une mine.

La veille, sur le même axe, au moins six personnes dont des volontaires et un FDS, ont péri dans une embuscade.

Le Nord du Burkina Faso et plusieurs autres localités subissent régulièrement depuis 2016, des attaques attribuées à des terroristes.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Révocation de trois agents publics: Le gouvernement n’a fait qu’appliquer la loi (ministre)

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Burkina/Révocation de trois agents publics: Le gouvernement n’a fait qu’appliquer la loi (ministre)

Ouagadougou, 27 juin 2020 (AIB) – Le ministre en charge de l’Economie Lassané Kaboré a déclaré samedi à Boromo que «le gouvernement n’a fait qu’appliquer la loi» en révoquant trois agents de son département le 27 mai dernier.

«Le gouvernement n’a fait qu’appliquer la loi et je pense qu’il appartient à tout un chacun de tirer les conséquences et de faire en sorte que prochainement, nous n’ayons plus ces cas malheureux», a déclaré samedi, à Boromo, le ministre en charge de l’économie Lassané Kaboré.

Le ministre Kaboré s’exprimait samedi en réponse à une question posée au cours de émission ‘’Antenne Directe’’ de la radio nationale, sur la révocation de trois agents des impôts.

Des agents accusés du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) sont accusés d’avoir violenté en mars, une collègue qui s’était désolidarisée d’un mouvement de grève.

Selon Lassané Kaboré, «chacun est libre de grever», de ne pas venir (au service) mais que ceux qui veulent venir travailler, puissent le faire conséquemment».

Des organisations syndicales membres de la Coordination syndicale du ministère de l’économie et des finances (CS-MEF) ont estimé le jeudi 28 mai dernier, que la révocation des trois agents est «totalement arbitraire, injuste et politique» et ont «exigé» son «annulation sans délai».

Mais pour le ministre Kaboré, ce n’est jamais un plaisir pour lui «en tant que premier responsable, d’être dans une situation de révocation de ses propres collaborateurs».

Cependant, il a estimé que chacun doit faire «en sorte que l’administration demeure le centre de la paix, un lieu d’épanouissement et non de violence parce que nous passons plus de temps dans nos bureaux que chez nous».

Il a invité les syndicats à sensibiliser leurs membres et à travailler pour que l’on ne puisse «plus vivre ce genre de situation».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Masse salariale: « Le Burkina a dérapé » (ministre)

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Masse salariale: « Le Burkina a dérapé » (ministre)

Boromo 27 juin 2020 (AIB) – Le Burkina Faso est l’un des rares pays à avoir dérapé en termes de masse salariale, a affirmé samedi le ministre en charge de l’Economie Lassané Kaboré, alors que des syndicats comptent encore battre le pavé dans quelques jours.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement Lassané Kaboré s’est exprimé samedi matin à Boromo (175km, Ouest), sur la Radio nationale du Burkina, lors de l’émission « Antenne directe ».

Il a fait le diagnostic de l’économie nationale, éprouvée par la pandémie du Coronavirus.

« Dans l’ensemble l’économie burkinabé se porte bien malgré la situation de la COVID-19 », a soutenu M. Kaboré.

Toutefois la relance économique en cours, dépendra du civisme fiscal, de la consommation locale et de l’appui des partenaires techniques et financiers (PTF), a-t-il ajouté.

Parlant de la fronde sociale, en cours depuis 2016, la ministre déléguée en charge du Budget Clémence Yaka a estimé que, l’Etat a fait beaucoup d’efforts pour améliorer les conditions de vie et de travail des agents.

De son avis, il faut maintenant laisser un peu de place au développement.

Le Burkina Faso est l’un des rares pays « ayant dérapé en terme de masse salariale », a renchéri Lassané Kaboré.

Des membres du gouvernement ont annoncé, à plusieurs reprises, que le ratio masse salariale/recettes internes, avoisinait les 50%, loin de la norme l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), rappelle-t-on.

Lassané Kaboré a affirmé que la mise à plat des salaires annoncée, demande beaucoup de modifications de lois. C’est ce qui explique le retard dans sa mise en oeuvre, d’après lui.

Contrairement à ce que pensent les autres travailleurs, les agents du MINEFID ne sont pas les mieux remunérés, foi de Lassané Kaboré.

Il a dit que le Burkina Faso sortira de cette fronde sociale par le dialogue.

En rappel, après le pic de 2016, le front syndical s’est ébranlé à nouveau en début mars, après l’application de taxes (IUTS) sur les primes et les indemnités des agents publics, au même titre que ceux du privé et du parapublic.

Le ministre a indiqué qu’il a été touché par la révocation des trois agents du Ministère de l’Economie et des Finances, après des violences physiques sur une collègue qui refusait de suivre un mot d’ordre de grève.

Selon lui, l’Etat n’a fait qu’appliquer la loi car l’espace administratif doit être un espace de paix.

Agence d’information du Burkina
OM/ata/ak

Burkina: La masse salariale est passée de 400 à 950 milliards de FCFA en 5 ans (ministre)

Burkina-Economie-Syndicats-Revendications-

Burkina: La masse salariale est passée de 400 à 950 milliards de FCFA en 5 ans (ministre)

Ouagadougou, 27 juin 2020 (AIB) – La masse salariale au Burkina Faso est passée d’un peu plus de 400 milliards de FCFA en 2015 à une projection de 950 milliards de FCFA en 2021, a affirmé samedi la ministre délégué au Budget Édith Clémence Yaka.

«Nous sommes passés d’une masse salariale d’un peu plus de 400 milliards de FCFA,  dans les années 2015 à une masse salariale projetée en 2021 à 950 milliards de FCFA», a indiqué samedi à Boromo, la ministre délégué au Budget Édith Clémence Yaka.

Se fondant sur ces chiffres, elle a expliqué que «le gouvernement a fait beaucoup d’efforts» depuis 2016 pour calmer «la fronde sociale» marquée par des revendications sociales.

Mme Yaka s’exprimait samedi à Boromo en appui au ministre en charge de l’Economie, Lassané Kaboré, lors d’une émission de la radio nationale.

Malgré ces «efforts» du gouvernement, une coalition syndicale a annoncé «des meetings le samedi 4 juillet 2020 et une grève générale de 48 heures, le mercredi 8 et le jeudi 9 juillet 2020 sur l’ensemble du territoire».

La coalition exige, entre autres, l’annulation du prélèvement de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des travailleurs du privé, du parapublic et du public.

Face à ces revendications, le ministre Lassané Kaboré estime que «le gouvernement est très ouvert» et reste «toujours dans le dialogue permanent».

«C’est une loi qui a été adopté que nous décidons d’appliquer en discutant avec nos partenaires. Dans le dialogue, nous trouverons ensemble la solution et le juste milieu pour que tout se passe bien», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Coopération et  santé, au menu des médias en ligne burkinabè

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Coopération et  santé, au menu des médias en ligne burkinabè

Ouagadougou, 27 juin 2020 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB, ce samedi, accordent un accent particulier aux sujets liés au développement et à la santé, sans oublier la coopération.

Sous le titre: «Fin de mission pour Tamotsu Ikezaki, ambassadeur du Japon au Burkina Faso», le site d’information Faso7.com rapporte que l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso a reçu les honneurs des autorités burkinabè, hier vendredi, au terme de sa fructueuse mission dans le pays.

Le confrère informe que Tamotsu Ikezaki a été élevé au rang d’officier de l’ordre de l’étalon, au cours d’une cérémonie organisée en son hommage.

Et de préciser que «durant sa mission, le diplomate japonais a œuvré au renforcement des liens d’amitié et de coopération entre son pays et le Burkina Faso à travers de nombreuses actions dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures, de l’agriculture, et de la sécurité, etc.».

De son côté, Fasozine.com renseigne que l’Union européenne et la coopération internationale assurent désormais un pont humanitaire aérien à l’endroit du Burkina Faso.

Selon ce journal en ligne, l’annonce a été faite le 22 juin 2020 par la Commissaire pour la coopération internationale, Jutta Urpilainen et de la secrétaire d’État française des Affaires étrangères, Amélie de Montchalin.

Pendant ce temps, Lefaso.net évoque la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid-19), tirant : «Covid-19 au Burkina : Le traditionnel point de presse hebdomadaire devient mensuel, annonce Dr Brice Bicaba».

Le journal en ligne rappelle que comme tous les vendredis, le directeur du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), Dr Brice Bicaba, a animé, ce 26 juin 2020 à Ouagadougou, son traditionnel point de presse sur la situation du Covid-19 au Burkina Faso.

«A la date du 24 juin 2020, le pays enregistre 13 nouveaux cas confirmés dont 10 importés, sur 246 échantillons analysés», fait observer Lefaso.net.

A ce sujet, Wakséra.com mentionne que «le coordonnateur du comité sectoriel «santé», Dr Brice Bicaba dit avoir constaté ces dernières semaines, un relâchement sur le respect des mesures barrières devant contribuer à éliminer le coronavirus qui a atteint plus de 900 personnes au Burkina Faso».

Quant à Burkina24.com, il rapporte que le ministre en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, a  annoncé vendredi, la non-tenue du Hadj 2020 pour les croyants non-résidents en Arabie Saoudite, à cause de la pandémie de Covid-19.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le second Compact de 247 milliards de FCFA bientôt validé

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Burkina : Le second Compact de 247 milliards de FCFA bientôt validé

Ouagadougou, 26 juin 2020 (AIB)-Le second Compact de 247 milliards pour le Burkina Faso, devrait bientôt être validé par le Congrès américain, a appris l’AIB vendredi.

«Le second Compact au profit du Burkina Faso sera agréé dans les prochains jours par le Congrès américain, avant sa signature officielle entre les deux parties», a indiqué jeudi la présidence du Faso sur sa page Facebook.

Ce soutien de plus de 247 milliards de FCFA va s’étaler sur cinq ans.

« Je tiens à réitérer que nous ferons le maximum pour mériter toujours cette confiance » du Millenium Challenge Corporation (MCC), a affirmé le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, mercredi, lors d’une visioconférence avec le directeur général du MCC.

En rappel, le Burkina Faso a bénéficié d’un premier compact entre le 31 juillet 2009 et le 31 juillet 2014, d’un montant de 481 millions de dollars.

Agence d’Information Burkinabè

GY/ata/ak

Crédit photo: présidence du Faso

 

 

 

En trois ans, le Japon a appuyé le Burkina avec 100 milliards de FCFA (Ambassadeur)

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En trois ans, le Japon a appuyé le Burkina avec 100 milliards de FCFA (Ambassadeur)

Ouagadougou, 26 juin 2020 (AIB) – Le Japon a soutenu en trois ans, le Burkina Faso à hauteur de 100 milliards de FCFA, a affirmé vendredi l’ambassadeur nippon en fin de mission, Tamotsu Ikezaki.

Au cours des trois années passées, ce sont « près de 100 milliards de FCFA (qui ont été) mobilisés pour soutenir le Plan national de développement économique et social (PNDES) et soulager les personnes vulnérables au Burkina Faso », a déclaré le diplomate japonais Tamotsu Ikezaki.

«Notre coopération a concerné les secteurs clés de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de la sécurité et s’est renforcée à travers l’humanitaire tout en innovant sur la construction d’infrastructures routières et l’introduction de l’énergie solaire en milieu rural», a précisé Tamotsu Ikezaki.

L’ambassadeur nippon s’exprimait vendredi lors d’une cérémonie d’au-revoir organisée à Ouagadougou par le ministère burkinabè en charge des Affaires étrangères.

«C’est un grand ami du Burkina Faso qui va nous quitter parce que nous avons eu trois années intenses au niveau des relations entre le Japon et le Burkina Faso», a soutenu le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères Alpha Barry.

Au nom du président du Faso, Alpha Barry a élevé l’ambassadeur Tamotsu Ikezaki au rang d’Officier de l’ordre des Etalons.

Selon Alpha Barry, l’ambassadeur Tamotsu Ikezaki «a travaillé énormément pour le renforcement des relations entre nos deux pays».

Le 23 juin 2020, le diplomate a été reçu par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à qui il est allé dire au revoir avant de faire valoir ses droits à la retraite, après 40 ans de carrière.

Sous son mandat d’ambassadeur au Burkina Faso, le président Kaboré a effectué deux visites au Japon, l’une officielle en novembre 2018, et la seconde à la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-7) à Yokohama en août 2019.

Agence d’information du Burkina

WIS/GY/ata/ak

Crédit photos : Ministère burkinabè des Affaires étrangères

 

 

 

 

Kongoussi : Le ministère de l’Agriculture offre du matériel à la coopérative Tarwend Panga

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Kongoussi : Le ministère de l’Agriculture offre du matériel à la coopérative Tarwend Panga

Kongoussi(AIB)-Le ministère de l’Agriculture a offert le 23 juin 2020, aux productrices de niébé de la coopérative Tarwend Panga, quatre charrettes, quatre brouettes, quatre charrues et des sacs en plastique pour la conservation des récoltes.

La Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGPER) du ministère burkinabè en charge de l’Agriculture a offert du matériel agricole à la coopérative Tarwend Panga des productrices de niébé du Bam, le 23 juin 2020 à Kongoussi.

Le don composé de quatre charrettes, de quatre brouettes, de quatre charrues et des sacs en plastique pour la conservation des récoltes, vise à promouvoir la production du niébé dans la province du Bam.

En présence du secrétaire général de la province du Bam Tegwendé Armand Dambré, le matériel a été remis aux groupements de femmes membres de la coopérative des communes de Kongoussi, Tikare, Zimtanga et Guibaré.

Chaque commune a reçu une charrette, une brouette, une charrue et des sacs en plastique.

Le directeur provincial de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques du Bam Yacouba Ouédraogo a invité les bénéficiaires du don à utiliser le matériel reçu conformément aux objectifs de la coopérative.

«Le don est destiné à une union de coopérative de productrices du niébé. C’est du matériel collectif destiné à l’union. Généralement, les unions ont besoin de charrettes de brouettes et de sacs pour le transport et le conditionnement du niébé en fin de campagne. C’est pourquoi le ministère est venu à leur secours afin qu’elles puissent disposer de production de qualité » a expliqué le premier responsable de l’Agriculture du Bam.

Pour la présidente de la coopérative Némata Ouédraogo, le matériel reçu, permettra aux bénéficiaires, d’accroître leur production à partir de cette année.

Elle a également remercié les responsables du ministère de l’agriculture et de la DGEPER pour le soutien et formulé le souhait que le don puisse toucher prochainement toutes les neuf communes du Bam.

Quant à la présidente d’honneur Awa Ouédraogo, elle se dit combler de voir la coopérative bénéficier d’un soutien du ministère de l’agriculture.

«Je suis plus que émue ce matin parce que le ministère de l’Agriculture avait l’habitude de soutenir l’Union Namanebgzanga pour promotion de la filière niébé au Bam.  Mais comme nous avons pris de l’âge, nous avons passé le témoin à la jeune génération pour continuer notre combat.

Et c’est cette jeune structure qui est la coopérative Tarwend Panga qui a aussi remplacé l’union Namanegbzanga que je présidais. C’est pourquoi je me réjouie de ce geste et remercie le ministère de l’agriculture pour cela. Nous allons continuer à conseiller les femmes pour une bonne utilisation du matériel reçu», a-t-elle expliquée.

En rappel, la coopérative Tarwend penga compte plus de 2000 femmes issues des 9 communes du Bam. La coopérative a pour mission la production, la transformation et la commercialisation du niébé au Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

 

 

CHR de Koudougou : L’équipe médicale chinoise a repris ses consultations régulières

Le chef de la mission, l’orthopédiste Hongbo Wang est en pleine consultation.

CHR de Koudougou : L’équipe médicale chinoise a repris  ses consultations régulières

L’équipe médicale chinoise du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) s’est rendue, le mercredi 17 juin 2020 au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou. La délégation a remis du matériel et procéder à une consultation des patients.  

La santé des burkinabè est l’une des priorités de l’équipe médicale chinoise du centre hospitalier universitaire de Tengandogo.  Après le geste humanitaire de Tuili, un village situé dans la commune de Kombissiri, les Chinois continuent d’apporter leur soutien dans toutes les régions du Burkina Faso.

En effet, la fermeture des frontières à cause de la maladie à coronavirus avait ralenti leurs activités. Les experts chinois ont repris de plus belle leurs activités. Ce mercredi 17 juin 2020, ils étaient au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou.

Ils sont allés apporter leur soutien aux patients. Toute chose qui marque le partenariat entre le pays des hommes intègres et celui de l’Empire du Milieu.

Pour le chef de la mission, l’orthopédiste Hongbo Wang, le CHR de Koudougou a été construit par le gouvernement chinois. C’est pourquoi selon lui, son équipe s’est engagée à travailler pour le bien-être des populations de la région du Centre-ouest.

« Cet engagement répond à l’appel  du Président Xi Jinping lors du forum sur la coopération sino-africaine. A cette réunion, il a proposé huit initiatives majeures dont la sixième est liée à la promotion de la santé publique », a-t-il fait savoir.

Ces matériels vont servir à prendre en charge les patients.

Composée de spécialistes dont un orthopédiste, un gastroentérologue, un praticien de la médecine traditionnelle chinoise, un anesthésiste, un pneumologue, l’équipe a pu examiner de nombreux cas. Il s’agit des plaies infectées chroniques, la ostéomyélite chronique, des fractures des os, la dégénérescence de rachis lombaire etc.

Pour témoigner cette action solidaire au profit des burkinabè, l’équipe a également remis des médicaments et des matériels au CHR de Koudougou pour la prise en charge des patients.

Ces dons d’une valeur d’un million FCFA sont composés notamment des produits traditionnels chinois, de tensiomètres, de l’ibuprofène a précisé M.Wang.

Lire la vidéo de la remise : https://www.youtube.com/watch?v=fJUX4tU2W84

Outre ce geste humanitaire, l’orthopédiste a fait savoir que l’équipe organise des activités au sein du CHU-T et dans les zones rurales du pays.

De l’avis du Directeur des ressources humaines, Honoré Nabaloum, par ailleurs le représentant du Directeur général du CHR de Koudougou, l’équipe a apporté un don en équipement de protection, et en médicament qui vont bientôt renforcer leurs capacités opérationnelles d’intervention.

«Ce don va permettre de renforcer l’offre de soins, de nos patients, aussi bien pour les malades hospitalisés. Nous avons reçu des équipements de protection et de produit liquide dans la lutte contre la maladie de la covid-19 » s’est –il réjouit. La reprise des consultations, a-t-il précisé témoigne la volonté de la Chine pour la prise en charge dans «nos» populations.

Omar BARRO (Collaborateur)

Côte d’Ivoire : Des pluies diluviennes causent d’importants dégâts matériels

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Côte d’Ivoire : Des pluies diluviennes causent d’importants dégâts matériels

Ouagadougou, 25 Juin 2020 (AIB)-D’imposantes pluies diluviennes ont causé ce jeudi, à Abidjan en Côte d’Ivoire, des dégâts matériels dans des habitations et autres magasins touchés par les inondations, a constaté l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Selon l’AIP, les pluies diluviennes de ce jeudi, ont emporté ou déplacé des véhicules. Des habitations se trouvent sous les eaux et des voies sont fermées, rendant périlleux le déplacement des populations à Abidjan.

De la grande voie allant d’Adjamé à la commune du Plateau (boulevard de Gaulle), en passant sous le pont d’Agban, un flot d’eau ruisselant en croissance empêchait les véhicules de s’y aventurer.

L’AIP a également constaté un attroupement remarquable de véhicules légers et lourds pris en maille par des eaux circulant en grande force.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré a invité ce jeudi, «les populations vivant dans les zones à risques à les quitter sans délai».

Selon lui, le conseil des ministres du jour «a instruit le ministre chargé de la Solidarité, et l’ensemble des ministres concernés à prendre les dispositions nécessaires en vue d’apporter la compassion et le soutien du gouvernement aux populations sinistrées, d’assister les familles des victimes et d’aider les personnes déplacées à se reloger».

Une pluie similaire a provoqué un éboulement le jeudi dernier dans la commune d’Anyama et causé 17 morts et 19 blessés selon un bilan officiel du préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi Irié.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

 

Burkina : Une brigade mobile d’alerte annoncée pour structurer le secteur du commerce

Burkina-Commerce-Economie-Organisation

Burkina : Une brigade mobile d’alerte annoncée pour structurer le secteur du commerce

Ouagadougou, 25 Juin 2020 (AIB)-Une brigade mobile d’alerte pour structurer le secteur du commerce sera mise en place au cours d’un atelier de trois jours, de la faitière des organisations socio-professionnelles du Burkina (FOSPB), rapporte ce jeudi le quotidien Sidwaya. 

Selon le secrétaire général du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) Roch Donatien Nagalo, dans les colonnes de Sidwaya du jeudi, «la brigade ne prendra pas de sanctions» mais va «contribuer à résoudre les problèmes qui minent le développement» de leurs activités.

Il a expliqué que le secteur du commerce connait un désordre marqué par la «concurrence déloyale, la fraude et la mauvaise qualité des produits».

«Aujourd’hui, vous verrez des gens qui sont grossistes, détaillants et demi-grossistes, chose qui ne profite pas aux petits commerçants», a-t-il affirmé.

Il s’est inquiété de l’installation des multinationales, qui risque de «vouer à l’échec» l’économie locale, si les commerçants ne forment pas «une équipe solide pour s’organiser».

Selon Roch Donatien Nagalo, «quand toutes les organisations vont valider l’existence de cette brigade, il y aura des unités d’intervention sur tout le territoire national avec l’appui des structures étatiques telles que la police et la douane».

L’atelier de la faitière des organisations socio-professionnelles du Burkina se tient du mercredi au vendredi à Ouagadougou à la suite de l’assemblée générale de la FOSPB tenue en mai dernier.

Agence d’Information du Burkina

GY/Wis

 

Manga : une association offre 154 lampes solaires rechargeables pour contrer la COvid-19

Le Directeur régional de la Santé du Centre-sud, Didier Dipama (gauche), s’est réjoui du geste de ISAEDD.

Manga : une association offre 154 lampes solaires rechargeables pour contrer la COvid-19

Manga, (AIB)-L’association Solidarité Internationale pour l’Accès à l’Energie et au Développement durable (ISAEDD) a remis, le mercredi 24 juin 2020, à Manga, des appareils d’éclairage et de charge, d’une valeur 3 880 000 FCFA aux formations sanitaires de la région du Centre-sud, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

L’association Solidarité Internationale pour l’Accès à l’Energie et au Développement durable (ISAEDD) veut apporter sa contribution à l’amélioration des conditions de travail des agents de santé du Centre-sud, engagés, au premier rang, dans la lutte contre la Covid 19.

Les responsables de la structure ont remis, à cet effet, le mercredi 24 juin 2020, à Manga, 154 lampes solaires rechargeables à la direction régionale de la Santé du Centre-sud.

Le matériel dont la valeur totale est estimée à 3 880 000 FCFA est destiné à l’ensemble des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de la région, en raison d’un appareil par formation sanitaire.

Il s’agit d’outils multifonctionnels rechargeables au solaire et à l’énergie électrique et qui offrent, en plus de l’éclairage, la possibilité de charge de téléphones et des tablettes.

Vendus au prix de 22 000 FCFA l’unité sur le marché, les lampes solaires offertes aux CSPS ont une durée de vie d’au moins cinq (5) ans, une bonne capacité de résistance au choc et une autonomie variant de 12 à 38 heures, a confié le président de l’ISAEDD, Boureima Kabré.

Sur la genèse du geste, M. Kabré a expliqué que c’est en collaboration avec leur partenaire allemand, la Fondation Little Sun, que l’engagement a été pris de doter les CSPS en matériel d’éclairage.

«Nous avons réfléchi à la façon dont nous pouvons apporter une solution à la pandémie de la Covid 19 en terme d’énergie et c’est ainsi que nous avons décidé de poser cet acte pour permettre au CSPS non seulement de rester connectés avec la hiérarchie en cas de besoin mais aussi de disposer d’éclairage, à tout moment », a-t-il noté.

2 La valeur du lot est estimée à 3 880 000 FCFA.

Outre ce motif, il était question également, a signifié le président de l’ISAEDD, de répondre à l’appel à la solidarité du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour barrer la route à la pandémie de la Covid 19 et à son corolaire d’inconvénients.

Pour le directeur régional de la Santé du Centre-sud, Didier Dipama, l’acquisition du matériel apporte une bouffée d’oxygène aux formations sanitaires, confrontées, souvent, à des discontinuités de fourniture d’énergie et, quelquefois, à l’absence d’appareils d’éclairage.

«Ce geste nous enlève vraiment une épine du pied en ce sens qu’il va permettre aux acteurs de la santé de bien mener leurs activités notamment celles qui se déroulent la nuit», a-t-il fait savoir.

Créée en 2011, l’ISAEDD œuvre principalement pour l’accès inclusif à l’énergie notamment renouvelable en milieu rural et péri-urbain.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

mzango18@gmail.com

Les énergies renouvelables créent trois fois plus d’emplois que les combustibles fossiles (rapport)

Les énergies renouvelables créent trois fois plus d’emplois que les combustibles fossiles (rapport)

Ouagadougou, 25 juin 2020 (AIB)-Dans le cadre de la reprise économique durable, d’après Covid, les investissements dans les énergies renouvelables pourraient créer trois plus d’emplois que dans les combustibles fossiles, selon un rapport de l’IRENA rendu public mercredi.

«Chaque million de dollars (USD) investi dans les énergies renouvelables créerait trois fois plus d’emplois que la même somme investie dans les combustibles fossiles», indique mercredi l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) dans un rapport.

Le rapport présente un plan pour la résilience, le développement et l’égalité avec des mesures de relance immédiates pour les trois prochaines années (2021-2023) ainsi que des mesures pour une perspective de reprise à moyen terme en 2030 s’étendant sur la prochaine décennie.

Selon l’IRENA, sur une base annuelle, l’augmentation des dépenses énergétiques publiques et privées à hauteur de 4 500 milliards de dollars US par an, permettrait de stimuler l’économie mondiale de 1,3 % supplémentaire, avec la création de 19 millions d’emplois additionnels dans la transition énergétique d’ici à 2030.

L’agence intergouvernementale précise que le nombre d’emplois dans les énergies renouvelables pourrait tripler, atteignant 30 millions d’ici 2030.

«La crise actuelle a démontré que les énergies renouvelables représentaient les sources d’énergie les plus résilientes», a déclaré le directeur général de l’IRENA Francesco La Camera.

Pour l’IRENA, les gouvernements peuvent combiner les besoins immédiats de stimulation de l’économie avec les objectifs de décarbonisation et de développement durable à moyen et long terme, en prenant des décisions en matière de politique et de dépenses publiques axées sur la transformation énergétique.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Source : communiqué de presse IRENA

 

 

 

 

 

Droits humains : Des OSC du  Bazèga s’organisent en réseau

Droits humains : Des OSC du  Bazèga s’organisent en réseau

Kombirissi, (AIB)-Les membres des OSC féminines et jeunes de la province du Bazèga sous l’impulsion de l’ONG Manitese, se sont rencontrés ce mercredi 24 juin 2020 à Kombissiri pour la mise en place du bureau du réseau provincial pour la promotion et la protection des droits humains.

La promotion des droits humains et particulièrement ceux des femmes et des jeunes est une des priorités du gouvernement du Burkina Faso.

Toutefois, malgré les efforts consentis dans le domaine et l’existence d’instruments juridiques internationaux et nationaux, de nombreux cas de violations de droits de ces couches vulnérables demeurent un problème d’actualité.

L’ONG Manitese à travers le projet « Services sanitaires, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale des droits des femmes et des enfants » a réalisé en août 2019, un diagnostic des OSC féminines et jeunes intervenant dans le domaine des droits humains.

Ce travail qui s’est effectué dans les régions du Centre, du Centre-sud et du Plateau central vise à renforcer leur capacité pour un meilleur respect des droits humains en général et ceux des jeunes et des femmes en particulier.

Dans le cadre de ce renforcement de capacité, il est prévu une mise en réseau des OSC au niveau provincial. A cet effet, une première rencontre qui a eu lieu en mars 2020, a abouti à la mise en place d’un comité chargé de l’élaboration des textes relatifs au réseau.

Le rendez-vous de Kombissiri qui constitue la deuxième étape, selon la coordonnatrice de l’ONG Manitese, Habibou Kabré, a consisté à l’adoption des textes et la mise en place de l’organe dirigeant du réseau provincial du Bazèga, avec à sa tête Innocent Z. Bagoro. L’objectif de ce réseau a indiqué Habibou Kabré est de permettre aux OSC de mieux s’organiser et de mettre en synergie leurs actions dans le but de la protection et de la promotion des droits humains dans la province.

Environ une quarantaine de participants venus des communes de Kombissiri, Ipelcé, Gaongo et Saponé ont pris part à cette rencontre qui a permis de mettre en place le bureau  de la coordination du réseau provincial du Bazèga fort de 13 membres issus de 13 OSC.

Pour une bonne exécution des actions que le réseau aura à entreprendre, la coordonnatrice Habibou Kabré a rassuré les membres du réseau, de l’appui du consortium d’ONG que sont Manitese, ASMADE, la FENAFER-B, la Fondation ACRA et la communauté Sant’ Egidio pour la mise en œuvre du projet « Services sanitaires, Services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale et les droits des femmes et des enfants ».

La coordonnatrice de l’ONG Manitese dit aussi solliciter l’accompagnement des autorités et des populations locales de la province pour permettre au réseau de mieux réussir sa mission. La directrice provinciale de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Bazèga, Olivia Millogo/Yaméogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, se dit très satisfaite de la mise en place de ce réseau provincial de promotion et de protection des droits humains.

La même activité qui s’est tenue le 23 juin 2020 à Manga dans la  province du Zoundwéogo   et le 25 juin à Pô dans le  Nahouri a également permis la mise en place des organes dirigeants des réseaux provinciaux dans ces localités.

 Agence d’information du Burkina

  1. Pascal TIENDREBEOGO

 

Burkina/Sociétés d’Etat : Le Premier ministre se réjouit d’une performance de 8,73% en 2019

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Burkina/Sociétés d’Etat : Le Premier ministre se réjouit d’une performance de 8,73% en 2019

Ouagadougou, 25 Juin 2020 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est réjoui jeudi, de l’accroissement en 2019, du chiffre d’affaires des sociétés d’Etat, de 8,73%.

«Le chiffre d’affaires global de l’ensemble des sociétés (d’Etat) s’est accru de 8,73% par rapport à 2018. En termes de résultats net, il s’agit d’un accroissement de 10,99%» s’est réjoui jeudi le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Le chef du gouvernement s’exprimait à Ouagadougou, à la 28è session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat.

Selon lui, «ces performances ont permis d’améliorer la contribution des entreprises publiques au budget national, qui est passée de 332,097 milliards en 2018 à 335,590 milliards de F CFA en 2019, soit une augmentation de 3,493 milliards de F CFA».

«Ces avancées significatives démontrent que les sociétés d’Etat sont parfaitement en mesure de produire des résultats positifs en se soumettant rigoureusement aux bonnes règles d’administration et de gestion», a-t-il indiqué.

Il a donc encouragé les structures dirigeantes et de supervision des sociétés d’Etat «à s’investir davantage dans l’amélioration continue de leurs performances afin de contribuer significativement à l’économie nationale».

Malgré ces «résultats globaux», le chef du gouvernement relève «des difficultés au niveau de quelques (…) sociétés publiques». «Sur 21 entreprises, 03 sont déficitaires contre six 06 en 2018» a-t-il indiqué.

Il s’agit de la Minoterie du Faso (MINOFA), de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) et de la Société Nationale d’Aménagement des Terres Rurales (SONATER).

«Le déficit cumulé de ces sociétés en difficultés est ressorti à 704 millions de F CFA en 2019», a-t-il affirmé.

Il a donc exhorté les structures dirigeantes et de supervision de ces sociétés d’Etat «à redoubler d’ardeur en vue d’améliorer les résultats des exercices futurs».

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, «la viabilité et la prospérité des sociétés ne peuvent véritablement s’inscrire dans la durée que si celles-ci disposent d’une réelle capacité interne à réaliser de nouveaux investissements».

C’est pourquoi, il a déploré que le taux d’exécution du budget des investissements en 2019, soit «seulement à 46,39%» alors que «le taux d’accroissement des charges courantes a atteint 8% entre 2018 et 2019».

Le Premier ministre Dabiré a donc invité les sociétés d’Etat à «la maîtrise des charges de fonctionnement, en l’occurrence celles de personnel» et à «dégager des marges de manœuvres importantes en vue d’augmenter les capacités d’investissements structurants» de leurs entreprises.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

 

 

 

Burkina: Le matériel “Energies renouvelables” de faible qualité paupérise davantage les populations (études)

Burkina: Le matériel “Energies renouvelables” de faible qualité paupérise davantage les populations (études)

Ouagadougou, 25 juin 2020 (AIB)-La faible qualité du matériel Energies renouvelables, disponible sur le marché, paupérise davantage les populations en particulier celles vivant en milieu rural, selon quatre études rendues publiques le 19 juin 2020 à Koudougou par l’Organisation Néerlandaise de Développement au Burkina Faso (SNV-BF) et ses partenaires.

Dans le cadre du projet «Voice for Change Partnership», l’Organisation Néerlandaise de Développement au Burkina Faso (SNV-BF) et l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), en partenariat avec neuf organisations de la société civile (OSC), ont initié quatre études.

Ces quatre études ont porté sur différents sous-thèmes à savoir : «L’étude sur l’état de lieu de l’offre de formation en énergie renouvelable au Burkina Faso» et l’«Etude nationale sur la formation de niveau intermédiaire (CQB, CQP, BQP, CAP, BEP, BAC) en énergie renouvelable au Burkina Faso».

Il y a eu également «l’Etude sur la relation entre la formation et la qualité du service offert en énergie renouvelable au Burkina Faso », et enfin « Etude sur les opportunités d’emplois dans le secteur de l’énergie renouvelable surtout en milieu rural au Burkina Faso».

Ces études montrent que les produits et services de basse qualité en énergies renouvelables sont les plus demandés, à cause de leurs prix bas et de la faible connaissance des consommateurs et des techniciens.

Cependant, la faible qualité est souvent plus coûteuse car ayant une vitesse de renouvellement et un coût d’entretien intuitivement plus élevés.

Aussi, le choix de la faible qualité contribue à maintenir les populations surtout en milieu rural dans leur situation de pauvreté absolue.

Toutefois, l’indisponibilité des produits et services de qualité, l’ignorance, et tout autre facteur, pourraient expliquer cette préférence des populations rurales pour les produits et services en énergies renouvelables (ER) de basse qualité.

                                                   

                                                 Que retenir de l’étude ?

L’étude a révélé que seulement 14,37% des personnes enquêtées utilisent actuellement des équipements/services en ER. On note seulement 6,62% pour les foyers améliorés, 4,32% pour les kits et lanternes solaires (éclairage) et 1,18% pour les équipements à application productive (Motopompe solaire, Congélateur/Frigo solaire, Pompage d’eau solaire).

Par ailleurs, 37,10% des personnes enquêtées se disent disposées actuellement à acquérir des lampes et kits solaires (éclairage +recharge de téléphone).

Pour les équipements à usage productive (couveuse/ Eleveuse solaire, motopompe et Congélateur/Frigo solaire, bio digesteurs), 2,48% affichent leur intention d’en acquérir maintenant.

Quant à la capacité de se doter des équipements en énergie renouvelable, 25,54% de l’échantillon, disent n’avoir même pas les moyens d’acheter un équipement/service ER.

Cependant, si les conditions d’acquisition sont facilitées (payements échelonnés), ils peuvent se permettre au moins un système solaire.

Agence d’information du Burkina

fk-cm/ata/ak

Lire la version détaillée (cliquez)

 NB: Photo à la Une: illustration AFP.

 

 

 

 

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