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Burkina: Donald Karim Ouédraogo, nouveau Dima de Boussouma

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Burkina: Donald Karim Ouédraogo, nouveau Dima de Boussouma

Kaya, 10 août 2019 (AIB) – Donald Karim Ouédraogo (45 ans) a été élu samedi soir, Dima de Boussouma, après le décès de son père le 30 juillet 2019.

Donald Karim Ouédraogo, fils aîné du défunt Dima Saonré de Boussouma, a été choisi parmi plusieurs candidats, au nombre desquels le colonel à la retraite Kassoum Ouédraogo et le Prince de Koupéla (Korsimoro).

Le collège électoral composé du Tansoba, du Tengsoba et du Kûgri-Zougou Naaba et assisté du Grand Baloum du Dima de Boussouma, a rendu son verdict, samedi soir, peu après 21h.

La proclamation a eu lieu au son d’un tambour sur les ruines de la première cour royale.

Le nouveau Dima devra accomplir des rites dans des villages environnants d’içi 13 à 30 jours avant de rejoindre son palais.

Donald Karim Ouédraogo est titulaire d’une licence en finance-comptabilité.

Il succède au Dima Saonré (78 ans) décédé le 30 juillet 2019, au bout de 52 ans de règne.

Agence d’information du Burkina

ERS/ata/ak

Photo: L’Observateur Paalga.

Préliminaires Ligue des champions : victoire de Rahimo FC sur Enyimba du Nigeria (1-0)

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Préliminaires Ligue des champions : victoire de Rahimo FC sur Enyimba du Nigeria (1-0)

Ouagadougou, 10 Août 2019 (AIB) – Le Rahimo FC du Burkina Faso a battu samedi soir au stade du 4 Août de Ouagadougou, Enyimba international football club du Nigeria par le score étriqué de 1 but à 0, comptant pour les préliminaires aller de la Ligue africaine des champions. Mi-temps : 1-0.

Que de regrets dans ce match largement dominé par une équipe burkinabè bien en place. Face à une équipe nigériane défensivement lourde, les Académiciens de Bama n’ont pas su profiter de leurs multiples occasions de buts.

Le salue tant attendu par le public burkinabè est survenu à la 35e minute, lorsque Issouf Zonon, dans ses œuvres, a semé la zizanie dans la défense d’Enyimba, avant de déclencher une frappe sèche contrée qui finie tout de même sa course dans les filets de Théophilus Afelokhai (35e).

Rahimo tient Enyimba à la gorge, mais son attaque pêche. Le transfuge de l’EFO, Ousmane Convolvo, moyen dans ce match, va offrir un caviar à l’attaquant Zonon qui n’en profite pas pour marquer son 2e but de la soirée (42e). Mody Cissé fera également échec face au gardien d’Enyimba à 1mn de la pause (44e).

Du retour des vestiaires l’équipe burkinabè maintient le cap mais manque d’efficacité devant les buts.  Hamed Belem par deux fois (49e et 54e) manquera de sang froid devant le dernier rempart du Nigeria.

Abdoul Karim Koté entré en cours de jeu et le meilleur joueur du Fasofoot Mody Cissé qui ont encore fait preuve de maladresse, auront néanmoins donné des sueurs froides au « géant » Enyimba (2 fois champions d’Afrique, 2003 et 2004).

« On pouvait gagner 3 ou 4 à 0. Le retour sera difficile mais pas impossible. Il faut travailler avec les jeunes sur le plan moral et chercher à marquer au retour sans encaisser », a déclaré l’entraineur de Rahimo Boureima Zongo, à la fin du match.

Pour son collègue du Nigeria Usman Abd’Allah, « le match a été difficile physiquement pour mon équipe mais on va gagner au retour ».

Le match retour est prévu dans deux semaines au Nigeria. C’est la première fois de l’histoire que Rahimo FC, champion du Burkina Faso, joue un match de niveau africain (la Ligue des champions).

Fiche technique

Samedi 10 Août 2019 au stade du 4 Août de Ouagadougou

Préliminaire aller de la Ligue africaine des champions CAF

Pelouse : assez bonne

Temps : ensoleillé

Public : 5000 environ

Arbitres : Kokou Ognankotan N’Talé, assisté de Limma Kabassima et de Domenyo Komla Adiwotso (Togo)

Avertissements : Farouk Mohammed (60e) pour Enyimba

Exclusion : Néant

But : Issof Zonon (35e) pour Rahimo FC

Les équipes

Rahimo FC : Moussa Traoré-Valentin Nouma, Ardjouma Ouattara, Abdoul Karim Komi, Soumaila Ouattara (cap)-Ibrahim Diakité, Aliou Adjibadé Ayiki Chitou-Ousmane Convolbo (puis Abdoul Karim Koté, 59e), Hamed Belem, Mody Cissé (puis Jean Aimé Golly (90+2)-Issou Zonon (puis Issa Razack Bénin, 70e). Entraineur : Boureima Zongo.

Enyimba IFC : Théophilus Afelokhai-Emmanuel Ampiah, Ifeanyi Anaemena (cap), Reuben Yakubu, Augustine Oladapo-Spuruchi Dingba, Terso Zenke, Farouk Mohammed (puis Oluwadamilare O., 88e), Nelson Ogbonnaya-Stanley Okorom, Martins Usule. Entraineur : Usman Abd’Allah
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Championnat de Hockey sur gazon : Ouagadougou détrône Koudougou, 4 ans après

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Championnat de Hockey sur gazon : Ouagadougou détrône Koudougou, 4 ans après

Koudougou, 10 Août 2019 (AIB) – Le Hockey club de Gounghin (quartier au centre de Ouagadougou) a remporté vendredi soir à Koudougou, le championnat national burkinabè de Hockey, mettant fin au règne sans partage de Espoir hockey club de Koudougou, depuis l’instauration de cette discipline au Burkina en 2016.

A domicile, Espoir hockey club de Koudougou se voyait conserver son titre face à une équipe de Ouagadougou qu’elle a toujours battu. Mais Hockey club de Gounghin ne s’est pas laissé compter à l’entame de la partie.

C’est même l’équipe de Ouagadougou qui a affiché son ambition dès les premières minutes en imprimant une forte pression pour empêcher Koudougou de dérouler son jeu. Cette pression matinale va payer car le virevoltant Winter Bakala va ouvrir le score d’une vicieuse frappe avec sa crosse (3e).

Les 20 premières minutes de la première période se sont écoulées sans que Espoir hockey de Koudougou ne trouve le chemin des filets. Mais à la reprise la rigoureuse coach de Koudougou Safiatou Ramdé montre un nouveau visage de son équipe et parvient à égaliser, par Konan Ramdé (25e).

Le jeu se durci mais Ouagadougou maintient le cap de sa pression. Winter Bakala reviendra pour son doublé de la soirée (38e), offrant pour la première fois de son histoire, le trophée à son équipe. Espoir hockey club proteste sur le but mais l’arbitre ne reviendra pas sur sa décision.

« Depuis 4 ans c’est Koudougou qui gagne. Cette année nous avons décidé de gagner et on s’est bien préparé physiquement et techniquement pour ça », s’est exprimé le capitaine de Hockey club de Gounghin Ibrahim Kaboré.

Gounghin hockey club de Ouagadougou remporte ainsi le trophée, 10 crosses, les médailles d’or et la somme de 200 000FCFA, laissant à l’équipe de Koudougou, la médaille d’argent, 10 crosses et la somme de 150 000FCFA.

Galaxy hockey club de Gounghin (Ouagadougou) et Hockey club de Koudougou se sont respectivement classés 3e et 4e.

« Je suis satisfait du résultat et du niveau de jeu, même si la qualité du plateau de jeu était mauvaise », a jugé le président de la fédération burkinabè de hockey sur gazon Idrissa Kaboré.

Le championnat national a été disputé cette saison à Koudougou « pour rendre hommage au vice-président de la fédération de hockey Justin Koama (fils de Koudougou) qui a perdu la vie dans un accident le 16 avril dernier, pour la reconnaissance aux équipes de Koudougou qui ont toujours remporté le championnat et pour rompre avec la monotonie ».

17 équipes dont les âges sont compris entre 16 et 21 ans, venues de Gaoua, Bobo-Dioulasso, Boromo, Ouahigouya, Djibo, Dori, Réo, Koudougou et Ouagadougou ont pris part au championnat.

C’est le directeur général du fonds pour la promotion et le développement des sports au Burkina Faso qui a parrainé cette finale.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Tabaski au Burkina: L’affluence pas au goût de certains commerçants de marchés de bétail à Ouagadougou

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Tabaski au Burkina: L’affluence pas au goût de certains commerçants de marchés de bétail à Ouagadougou

Ouagadougou, 10 août 2019 (AIB) – A la veille de la célébration de la fête de la Tabaski, communément appelée «fête du mouton»,  il n’y a pas une  affluence des grands jours, au goût de commerçants  dans certains marchés  à bétail de la capitale burkinabè, a constaté l’AIB, samedi vers  la mi-journée.

«L’affluence n’est pas encore au rendez-vous dans le marché. Les clients trouvent que les prix des moutons que nous leur proposons sont élevés», a déclaré Aboubacar Kaboré, vendeur de moutons au marché de bétail de Tanghin.

M. Kaboré a justifié cette faible affluence par l’existence de points de vente anarchiques de moutons dans la ville de Ouagadougou et l’incapacité de la municipalité à faire respecter les règles en la matière.

De l’avis du commerçant de bétail, les responsables municipaux de Ouagadougou devraient prendre des mesures pour empêcher la vente de moutons, de façon anarchique, dans les rues et carrefours de la ville, car, poursuit-il, «cela constitue une concurrence déloyale, au détriment des vendeurs installés dans les lieux de vente habilité».

Aboubacar Kaboré pense que la situation socio-économique du pays a également une influence sur le marché de bétail, en cette veille de la fête de tabaski.

«La cherté de la vie au Burkina Faso y est aussi  pour quelque chose en ce sens que la situation économique du pays ne  permet pas à beaucoup de citoyens de s’offrir un mouton pour la fête», a-t-il argumenté.

Salifou Nikiéma, vendeur de moutons au marché de bétail de Tampouy, vers la sortie Nord de la capitale burkinabè, regrette que les gens se renseignent à propos des prix plus qu’ils n’achètent le produit.

A l’écouter,  la morosité du marché est telle qu’il n’arrive à écouler  qu’entre deux à cinq montons par jour. «Ce qui n’était pas le cas les années antérieures», a-t-il opiné.

M. Kaboré du marché de Tanghin a précisé qu’il dispose d’une soixantaine de têtes et en a écoulé seulement une vingtaine en une semaine.

Pour leur part, certains clients se plaignent du coût élevé du mouton de Tabaski sur les différents marchés.

«Les moutons coutent cher. Il y a des moutons qui coutent 250 000 FCFA, 300 000 FCFA et même 400 000FCFA», a fait savoir Rosine Ouiya, tenant la corde de son mouton qu’elle vient d’acheter.

Mme Ouya a confié avoir acheté  son mouton de Tabaski à 200 000 francs, après moult tractations avec les vendeurs.

De son côté,  Adama Ouédraogo, client rencontré au marché de Tampouy, estime que les prix de moutons sont plus abordables cette année, comparativement à l’année dernière.

«Je me suis d’abord renseigné au bord des rues où sont positionnés des vendeurs avant de venir au marché de bétail où j’ai pu acheter un mouton à 55 000 francs CFA», a-t-il poursuivi.

Selon lui, l’on ne pouvait pas avoir un mouton de la taille de ce qu’il vient de se procurer à ce prix, lors de la Tabaski de l’année précédente.

La fête de la Tabaski ou la fête d’Aïd- El-Kebir sera célébrée demain dimanche au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

CS-LMT/no/ak

 

Burkina: l’Organisation internationale du travail invite les acteurs du dialogue social à « un engagement ferme »

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Burkina: l’Organisation internationale du travail invite les acteurs du dialogue social à « un engagement ferme »

Ouagadougou, le 9 août 2019 (AIB)-Le Directeur général adjoint (DGA) de l’Organisation internationale du travail (OIT), Moussa Oumarou a appelé vendredi, l’ensemble des acteurs du dialogue social au Burkina Faso à un engagement ferme, afin de permettre le développement social et économique du pays.

«Si on doit aller à un dialogue social, il va falloir qu’il y ait un engagement ferme et une volonté politique», a indiqué le DGA de l’Organisation internationale du travail.

Moussa Oumarou qui s’exprimait vendredi à Ouagadougou devant les journalistes, a souhaité qu’un climat apaisé et propice à la création des affaires et d’emploi  soit établi entre les différentes parties du pays, à l’issue de ce dialogue social.

En rappel, la rencontre gouvernement-syndicats en mai dernier a été suspendue dès l’ouverture, suite à une mésentente dû au non-respect des engagements pris en 2017 par l’Etat.

Pour M. Oumarou, bien que le dialogue ait connu des insuffisances, il demeure un moyen «perpétuel» pour le bien-être du Burkina Faso.

Selon le président du mois de l’Unité d’action syndicale (UAS), Yamba Georges Kouanda, le gouvernement doit apporter une réponse à ses engagements pris avec les partenaires sociaux que sont les syndicats.

«Si on doit aller à un dialogue social vrai, il faut qu’il y ait un engagement ferme, une volonté d’abord politique car il doit être une réalité et tant qu’on n’accepte pas de s’engager comme il se doit, ça ne marchera pas», a- t-il soutenu.

M. Kouanda a,  par ailleurs, précisé qu’aujourd’hui, les organisations syndicales ne font plus confiance aux décideurs politiques et pense qu’avec l’implication de l’OIT, l’Etat respectera ses différents engagements.

Yamba Georges Kouanda a signalé que le gouvernement a  intérêt  cette fois-ci, à ne pas échouer dans le dialogue avec la présence de l’OIT dans le processus.

«Je pars confiant, je suis optimiste que nous allons arriver à des conclusions qui vont satisfaire l’ensemble du monde du travail», a-t- il  poursuivi.

Notons que hier vendredi dans la matinée, le Directeur général adjoint de l’OIT a  échangé avec  le gouvernement et l’Unité d’action syndicale (UAS) sur la question du dialogue au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina                          

ADI-AD/no/ak

 

Journée nationale de l’arbre: 3000 plants mis en terre à Banguessom au Centre-sud

Journée nationale de l’arbre: 3000 plants mis en terre à Banguessom au Centre-sud

Manga, 10 août 2019 (AIB) – La direction régionale de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Centre-sud a célébré, le jeudi 8 août 2019,  la première Journée nationale de l’arbre (JNA) en mettant en terre 3000 plants à Banguessom, un village de la commune rurale de Guiba dans la province du Zoundwéogo.

A l’instar des autres régions du Burkina Faso, le Centre-sud a célébré la Journée nationale de l’arbre (JNA), instituée par le gouvernement dans le but de restaurer le couvert végétal dont la dégradation est accélérée aujourd’hui par les aléas du climat et certaines actions anthropiques.

Pour cette édition inaugurale, la direction régionale de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Centre-sud a décidé de reboiser un bosquet du village de Banguessom dans la commune rurale de Guiba.

L’activité a eu lieu le jeudi 8 août 2019 en présence des autorités administratives, religieuses, coutumières et des populations locales.

En tout, ce sont 3000 plants qui ont été mis en terre dans cette bourgade dont les efforts en matière de préservation et d’entretien des arbres plantés lors des campagnes régionales de reforestation, ont été reconnus et salués.

Les espèces sélectionnées, a fait savoir le directeur régional (DR) en charge de l’Environnement, Moïse Sia, sont toutes locales avec une prédominance de néré, de baobab et « de l’acacia qui servira de haie vive ».

Pour M. Sia, c’est un geste «noble» que de planter un arbre, dans la mesure où les avantages pour l’homme seraient importants.

De la nutrition aux soins en passant par la fertilisation des sols, il a expliqué que l’arbre est une composante essentielle dans la quête d’un développement durable. « L’arbre c’est la vie », s’est-il résumé.

A chacun son arbre !

Abondant également dans ce sens, la gouverneure de la région du Centre-sud, Josiane Kabré a salué l’action du jour qui permettra de reverdir un espace dont l’écosystème forestier a perdu son lustre d’antan du fait des actions conjuguées de l’homme et du climat.

Se félicitant de l’initiative du gouvernement qui a décidé de faire de la transition vers l’économie verte une réalité, Mme Kabré, a exhorté l’assistance à s’inscrire dans la même dynamique en reboisant.

«Celui qui plante un arbre n’aura pas vécu inutilement», a-t-elle dit, faisant siens les propos du père de la Révolution populaire, Thomas sankara, qui s’était illustré en défenseur de la nature.

Dans ce même registre, la gouverneure du Centre-sud a salué la pertinence du choix du thème de l’édition 2019 du JNA, «arbre et éducation pour une économie verte ».

Car, pour elle, en matière de protection de l’environnement, l’éducation est le moyen par excellence pour rappeler aux adultes la bonne conduite et inculquer aux enfants les comportements adéquats.

Le maire de la commune de Guiba, Barré Compaoré, a, au nom des populations locales, remercié ses hôtes pour le choix de sa localité.

Il a promis travailler avec son équipe et en collaboration avec les habitants de Baguessom, pour préserver et entretenir le «trésor» offert.

Au demeurant, il a souhaité l’accompagnement du département en charge de l’Environnement pour des actions plus efficientes et des résultats probants.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

Martin SIMPORE (Collaborateur)

 

 

 

Justice, médias et société, au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice, médias et société, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 10 août 2019 (AIB) – La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB, ce samedi, aborde des sujets liés à des faits de société, aux médias et à la justice.

«Procès putsch manqué: «+Pourquoi vouloir radier le capitaine Dao de l’armée?+ (Me Barry)», titre Wakatséra.com qui évoque ainsi, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Selon le journal en ligne, à l’audience d’hier vendredi 9 août 2019, «Me Mireille Barry, avocat du capitaine Abdoulaye Dao, poursuivi dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, perpétré au Burkina, a demandé, lors de sa plaidoirie, pourquoi on veut la radiation de son client de l’armée avec une peine d’emprisonnement de cinq ans, alors qu’il n’y a rien contre lui».

Abordant le procès du putsch manqué, LeFaso.net, pour sa part, fait remarquer que les plaidoiries de la semaine se sont achevées, ce vendredi, avec Me Dieudonné Bonkoungou et Me Mireille Barry, avocats du capitaine Dao.

Le site d’information souligne que «ceux-ci ont ‘’désarticulé’’ les charges contre leur ‘’protégé’’, victime, selon eux, d’un acharnement».

Toujours à propos de justice, Lefaso.net, rapporte que le 8 août 2019, le Conseil constitutionnel burkinabè a rendu une décision suite aux recours de quatre citoyens burkinabè sur la constitutionnalité du code pénal (Décision n°2019-17/CC du 8 août 2019).

«Il a déclaré la requête irrecevable au motif que la loi n’a pas encore été promulguée», écrit le confrère.

Quant à Burkina24.com, il revient sur la 3e édition du prix PaxSahel 2019 lancée par le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) et récompensant  les femmes et hommes de médias qui œuvrent   dans le traitement de l’information liée aux conflits.

A ce sujet, Fasozine.com affiche : «Prix Pax Sahel 2019 : la compétition officiellement lancée».

Le même média en ligne renseigne qu’un accident de la circulation intervenu le jeudi 8 août 2019 dans le village de Wolsama sur la route nationale N°1 à 30 km de Bobo Dioulasso a causé la mort de deux personnes et de nombreux blessés.

Pendant ce temps, Wakaséra.com confie que des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région du Centre-est du Burkina ont été requis pour ramener l’ordre à Youga après qu’un drame survenu hier jeudi 7 août 2019, a causé la mort d’un orpailleur et l’incendie de plusieurs installations de la mine.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 10 AOUT

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 10 AOUT

 

ROME – Elections à l’automne ou gouvernement transitoire de techniciens: L’Italie était plongée dans l’incertitude vendredi après l’éclatement de la coalition au pouvoir depuis 14 mois, provoqué jeudi par le grand favori des sondages, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite Matteo Salvini.

 

HONG KONG – La cheffe de l’exécutif de Hong Kong a exclu vendredi toute concession aux manifestants prodémocratie, tout en mettant en garde contre une grave crise économique engendrée par le mouvement de protestation.

 

LA MECQUE (Arabie saoudite) – Plus de deux millions de musulmans ont entamé vendredi sous une chaleur écrasante le pèlerinage annuel à La Mecque en Arabie saoudite, les autorités mettant en garde contre toute tentative de politisation de ce rassemblement religieux sur fond de tensions dans le Golfe.

 

SEOUL – La Corée du Nord a tiré deux « projectiles non identifiés » samedi en direction de la mer du Japon, a annoncé l’agence sud-coréenne Yonhap, soit la cinquième série de tirs en moins de deux semaines par le régime reclus, alors que des exercices militaires annuels américano-sud-coréens vivement dénoncés par Pyongyang ont démarré lundi.

 

WASHINGTON – Donald Trump a déclaré vendredi avoir reçu une nouvelle « superbe lettre » du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui lui a présenté les récents tirs de missiles par Pyongyang comme des représailles aux exercices militaires conjoints menés par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

 

A BORD DE L’OCEAN VIKING (Méditerranée) – A peine arrivé dans la vaste zone des secours au large de la Libye, l’Ocean Viking, le navire affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), a recueilli 85 migrants vendredi, tandis que l’acteur américain Richard Gere est venu soutenir ceux bloqués depuis une semaine sur l’Open Arms.

 

SRINAGAR (Inde) – Les forces indiennes au Cachemire ont été placées en alerte maximale vendredi, jour de prière musulman, a indiqué l’agence indienne PTI, craignant des troubles liés à la décision de New Delhi lundi de révoquer l’autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu’elle contrôle, à majorité musulmane.

 

DONGGUAN (Chine) – Le géant chinois des télécoms Huawei, menacé de perdre son accès à Android du fait des sanctions américaines, a dévoilé vendredi un nouveau système d’exploitation qui doit équiper ses téléphones portables et « apporter davantage d’harmonie » au monde.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ne sont « pas prêts » à signer un accord avec la Chine, a déclaré vendredi Donald Trump, officialisant un peu plus l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations entre les deux pays pour mettre fin à la guerre commerciale.

 

WASHINGTON – Le tireur qui a abattu 22 personnes samedi dans un hypermarché de la ville texane d’El Paso, un jeune homme blanc de 21 ans, a admis en garde à vue avoir voulu attaquer des « Mexicains », selon un compte-rendu d’enquête consulté vendredi par l’AFP.

 

WASHINGTON – Pressé d’agir après de nouvelles fusillades meurtrières, Donald Trump s’est dit vendredi favorable à des réformes de « bon sens » sur les ventes d’armes, tout en laissant planer le doute sur ses intentions en apportant un soutien sans réserve au puissant lobby NRA.

 

N’DJAMENA – Une nouvelle flambée de violences a fait au moins 37 morts en trois jours de combats entre communautés de cultivateurs et d’éleveurs qui se disputent des terres dans l’est du Tchad où le président Idriss Déby a promis vendredi de mener une « guerre totale » contre les fauteurs de troubles.

 

ALGER – Les Algériens ont manifesté vendredi pour la 25e semaine consécutive, appelant à la « désobéissance civile » et rejetant le dialogue proposé par le pouvoir pour mettre fin à la crise politique née de la contestation inédite en février.

 

TUNIS – Près de 100 personnes ont déposé un dossier de candidature pour la présidentielle anticipée en Tunisie dans l’espoir de succéder à Béji Caïd Essebsi, le premier chef d’Etat démocratiquement élu au suffrage universel dans ce pays pionnier du Printemps arabe.

 

BICHKEK (Kirghizstan) – L’ex-président kirghiz Almazbek Atambaïev, accusé de corruption, a été placé en détention après son interpellation à l’issue de deux assauts des forces spéciales marqués par des violences qui font craindre des troubles dans ce pays d’Asie centrale.

 

PAILIN (Cambodge) – Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées vendredi dans l’ouest du Cambodge pour assister aux funérailles de Nuon Chea, le redouté « Frère numéro deux », idéologue du régime khmer rouge qui plongea le pays dans l’horreur entre 1975 et 1979.

 

LONDRES – Une panne d’électricité a touché vendredi en fin d’après-midi une partie du Royaume-Uni, dont des quartiers de la capitale Londres, causant la pagaille dans les transports à l’heure de pointe. Environ un million de personnes ont été concernées, selon les gestionnaires du réseau électrique.

 

BRUXELLES – Le parc animalier belge de Pairi Daiza a annoncé vendredi la naissance « rarissime » jeudi de deux jumeaux pandas géants, trois ans après celle d’un petit mâle, Tian Bao, une première à l’époque en Belgique. Les deux petits pandas, un mâle et une femelle, pèsent respectivement 160 et 150 grammes.

 

BRASILIA – « Faire caca un jour sur deux »: c’est la solution préconisée vendredi par le président brésilien Jair Bolsonaro, un climatosceptique notoire, pour préserver l’environnement.

 

 

 

Insécurité au Sahel : L’Union africaine s’imprègne de la situation qui prévaut au Burkina

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Insécurité au Sahel : L’Union africaine s’imprègne de la situation qui prévaut au Burkina

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Le représentant de l’Union africaine (UA) pour la sécurité au Sahel, Pierre Buyoya, a échangé avec le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sur la situation sécuritaire, afin de faire face à la menace terroriste au Burkina et dans la sous-région.

«Nous sommes venus nous enquérir de la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso et dans la sous-région», a affirmé jeudi, le représentant de l’Union africaine pour la sécurité au Sahel, Pierre Buyoya, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré.

Pour l’ex-président burundais, la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne constitue une préoccupation majeure pour l’Union africaine et a traduit le soutien de son institution au gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.

 «Nous encourageons les efforts consentis par les autorités burkinabè pour venir à bout de ce phénomène qui constitue un obstacle au développement socio-économique du pays », a-t-il confié.

Pierre Buyoya a, par ailleurs, félicité le Chef du gouvernement burkinabè pour la tenue du dialogue social qui a abouti à un consensus notamment sur le processus électoral.

Le représentant de l’UA a en outre souligné que son organisation déploie des actions pour soutenir le G5 Sahel et promeut la coopération régionale à travers le processus de Nouakchott.

Créé en mars 2013, le processus de Nouakchott est un mécanisme qui vise le renforcement de la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel et la mise en œuvre opérationnelle de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région.

Agence d’information du Burkina

CS/no/ak

Entrepreneuriat des jeunes au Burkina: une organisation veut accompagner environ 100 jeunes

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Entrepreneuriat des jeunes au Burkina: une organisation veut accompagner environ 100 jeunes 

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Le coordonnateur du Programme des femmes et jeunes et citoyenneté (PROFEJEC), Moumine Sissao, en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a  affirmé vendredi, que sa structure  compte accompagner environ 100 jeunes dans les zones rurales du Burkina.

«Pour cette première édition, c’est environ 100 jeunes des zones rurales qui seront sélectionnés et qui vont bénéficier de ce projet», a indiqué le Coordonnateur du PROFEJEC, Moumine Sissao.

M. Sissao s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une campagne d’information sur le programme d’entrepreneuriat pour les jeunes du sahel.

Moumine Sissao a aussi ajouté que six pays à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Nigéria, le Tchad et la Mauritanie ont été choisis pour la phase pilote avec une durée de deux ans.

«Les candidats sont les jeunes et  les femmes âgés de 18 ans au moins, l’inscription se fait en ligne sur le site de l’Union Banc of Africa (UBA) ou s’inscrire sur place sur des fiches de renseignement», a-t- il expliqué.

Il a par ailleurs rappelé que les inscriptions sont déjà en cours et se poursuivent jusqu’au 31 août prochain.

A en croire le Coordonnateur du PROFEJEC, la mise en place du nouveau programme fait suite à des échecs des projets passés qui n’ont pas connu d’accompagnements professionnels.

Moumine Sissao, a  signifié que les projets sélectionnés bénéficieront entre autres d’un encadrement technique, d’un programme de coaching et  d’un réseautage dynamique.

Le PROFEJEC est un projet initié par le ministère en charge de la jeunesse en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui  favorise le développement d’entrepreneuriat des jeunes au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ADI/no/ak

 

 Burkina : le gouvernement renforce ses capacités pour un dialogue social apaisé

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  Burkina : Le gouvernement renforce ses capacités pour un dialogue social apaisé

Ouagadougou, 9 aout 2019 (AIB) – L’exécutif  burkinabè  a tenu  vendredi à Ouagadougou un séminaire gouvernemental pour   renforcer les capacités de ses membres sur les questions de dialogue social  afin  d’instaurer un climat apaisé au Faso.

Ce séminaire présidé par le Premier ministre, Christophe Marie Joseph  Dabiré  a été l’occasion pour les  acteurs de  réfléchir sur les questions de dialogue social et particulièrement, sur les conditions de mise en place d’une trêve sociale.

«Nous avons été outillés pour que le dialogue qui parfois connait des couacs puisse être bien mené et aboutir à une situation qui soit porteuse des attentes pour le gouvernement et porteur de résultats pour les travailleurs», a indiqué le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

Il  s’est agi, au cours des travaux, de rappeler  les principes élémentaires qui parfois  manquent aux membres du gouvernement pour affiner et participer dans le cadre des discussions du dialogue social.

Ces dernières années, le monde du travail est marqué par des mouvements sociaux de tout genre, mettant en mal la cohésion sociale et le développement économique et social du Burkina Faso.

Selon le ministre Dandjinou, ce  séminaire  permettra  de  bâtir un accord commun en tenant compte des prérogatives des syndicats et en tenant compte aussi des obligations du gouvernement à avoir une répartition des biens communs à l’ensemble de la Nation.

En l’en croire,  la question du dialogue social a été  un élément essentiel  du gouvernement  qui s’est  toujours dit «prêt» à satisfaire les revendications qui ont été signées et mises en œuvre par les différents acteurs.

«Mais,  dit-il,  «dans un contexte national qui est particulier, il y a une  équation budgétaire qui est délicate à mener et nous devons travailler à obtenir un élément de consensus».

Pour le président du  Haut-conseil  du dialogue social, Pr Domba Jean Marc Palm, cette session a permis aux acteurs d’avoir  les mêmes compréhensions pour une atteinte des objectifs assignés.

«Nous allons parler d’une  même langue afin de bouger petit à petit les cailloux», a assuré M. Palm dont la structure est l’initiatrice du séminaire.

Le  Directeur général adjoint (DGA) du Bureau international du travail (BIT), Oumarou Moussa, a assuré que ces échanges qui ont porté sur les instruments internationaux en matière de dialogue, les bonnes pratiques de dialogue social  permettront au gouvernement de renforcer le dialogue.

Agence d’information du Burkina

ALS/ak 

Photo d’archives

 

 

 

Burkina : Un réseau de journalistes lance un prix sur le journalisme sensible aux conflits

Burkina-Afrique-Médias-Paix-Récompense

Burkina : Un réseau de journalistes lance un prix sur le journalisme sensible aux conflits

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) a lancé vendredi, la troisième édition du Prix PaxSahel, un concours récompensant les productions journalistiques qui encouragent le vivre-ensemble dans les zones conflictuelles.

Le concours PaxSahel pour le journalisme sensible aux conflits, ouvert aux journalistes de trois pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, vise selon la coordonnatrice du réseau d’initiatives de journalistes (RIJ)  Romaine Zidouemba, à promouvoir l’excellence dans le traitement de l’information liée aux conflits.

Le prix prend en compte les œuvres en français, produites entre le 1er décembre 2018 et le 31 octobre 2019, selon madame Zidouemba.

«Trois meilleures œuvres seront récompensées dans les catégories radiodiffusion, presse écrite et en ligne, télévision et Mobile Journalism (MOJO)», a-t-elle précisé.

Un jury composé de professionnels de médias et d’experts dans le domaine des conflits sera mis en place pour analyser les productions et retenir les trois meilleures œuvres qui seront primées à hauteur de 500 000 FCFA, plus du matériel de production par œuvre.

Les dossiers physiques (copie et l’original du CD pour la radio et télé et copie et original du journal pour la presse écrite) sont attendus jusqu’au 31 octobre au siège du RIJ et par mail cdp@rij-burkina.org.

Il n’est autorisé qu’une seule œuvre par journaliste.

En rappel, depuis quelques années le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont en proie à une insécurité grandissante. Le RIJ, à travers ce prix, encourage les journalistes de ces pays, à pratiquer un journalisme engagé dans la recherche de solutions durables pour la paix et le développement.

Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) est une organisation de journalistes créée en 2001, dans le but de promouvoir la démocratie et le développement au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HB-RS/ata/ak

 

 

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

 Kongoussi, (AIB)- la société minière Bissa Gold a offert des vivres composés exclusivement de riz à son personnel ce 8 aout 2019 en vue de préparer la fête de l’Aïd el Kebir dont la célébration est prévue ce dimanche 11 aout 2019.

Chaque employé de la mine a reçu un kit de 5 kg de riz étuvé de production locale pour agrémenter la fête du mouton.

La remise officielle des vivres a été présidée par le Directeur des ressources humaine Gwendal Bonno en présence de travailleurs représentant la communauté musulmane de la mine.

Selon le Directeur des ressources humaines, ce don traduit la solidarité des responsables de Bissa Gold à l’endroit des travailleurs en général et des musulmans en particulier.

«L’une des valeurs du groupe Nordgold est le respect du personnel. Et en tant que membre de la direction, nous avons décidé de marquer cette considération envers les pratiques religieuses de nos travailleurs par ce geste symbolique. Parce qu’au Burkina Faso, les gens sont des croyants, les gens sont pratiquants et à travers ce geste nous voulons respecter leur valeur religieuse. C’est pourquoi chaque année, nous répétons le même geste pour les travailleurs de la communauté chrétienne et de la communauté musulmane. Sur le site nous avons environ 1 300 personnes et les 2/3 sont des musulmans et le reste est chrétien, mais nous ne faisons pas de distinction à chaque fois que nous allons faire des cadeaux. C’est pourquoi à la fête de Noël nous avons offert du couscous et de l’huile à tout le monde, à Ramadan nous avons offert du sucre et pour la fête de Tabaski, nous offrons encore du riz à tout le monde » a-t-il expliqué.

Selon toujours ses dires, le choix porté sur le riz local participe à la volonté de la mine de booster l’économie locale.

«Tout ce que nous donnons sont des produits burkinabè. Le sucre, l’huile le riz sont tous des produits burkinabè parce que nous voulons à travers nos actions soutenir l’économie locale » a-t-il précisé.

Pour le bénéficiaire Abdoul Rachid Kaboré du département exploration de la géologie, ce don augure en lui un sentiment de joie et de réconfort.

«C’est très touchant de voir que la direction de l’employeur chez qui tu travailles te soutiens dans tes affaires sociales. C’est pourquoi je salue le management du groupe Nordgold et je souhaite que ce genre de geste soit perpétué les années à venir. Ce n’est pas la quantité que nous voyons mais le geste. Ce geste est un soutien moral et c’est ce qui agrémente la fête. Donc je remercie Bissa Gold pour avoir pensé à ses travailleurs » a-t-il indiqué.

La cérémonie a pris fin par une photo de famille entre responsables et travailleurs de la mine.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

Tabaski 2019: Bissa Gold accompagne ses employés pour la fête

 Kongoussi, (AIB)- la société minière Bissa Gold a offert des vivres composés exclusivement de riz à son personnel le 8 août 2019 en vue de préparer la fête de l’Aïd el Kebir dont la célébration est prévue ce dimanche 11 août 2019.

Chaque employé de la mine a reçu un kit de 5 kg de riz étuvé de production locale pour agrémenter la fête du mouton.

La remise officielle des vivres a été présidée par le Directeur des ressources humaine Gwendal Bonno en présence de travailleurs représentant la communauté musulmane de la mine.

Selon le Directeur des ressources humaines, ce don traduit la solidarité des responsables de Bissa Gold à l’endroit des travailleurs en général et des musulmans en particulier.

«L’une des valeurs du groupe Nordgold est le respect du personnel.

Et en tant que membre de la direction, nous avons décidé de marquer cette considération envers les pratiques religieuses de nos travailleurs par ce geste symbolique.

Parce qu’au Burkina Faso, les gens sont des croyants, les gens sont pratiquants et à travers ce geste nous voulons respecter leur valeur religieuse.

C’est pourquoi chaque année, nous répétons le même geste pour les travailleurs de la communauté chrétienne et de la communauté musulmane.

Sur le site nous avons environ 1 300 personnes et les 2/3 sont des musulmans et le reste est chrétien, mais nous ne faisons pas de distinction à chaque fois que nous allons faire des cadeaux.

C’est pourquoi à la fête de Noël nous avons offert du couscous et de l’huile à tout le monde, à Ramadan nous avons offert du sucre et pour la fête de Tabaski, nous offrons encore du riz à tout le monde » a-t-il expliqué.

Selon toujours ses dires, le choix porté sur le riz local participe à la volonté de la mine de booster l’économie locale.

«Tout ce que nous donnons sont des produits burkinabè. Le sucre, l’huile le riz sont tous des produits burkinabè parce que nous voulons à travers nos actions soutenir l’économie locale » a-t-il précisé.

Pour le bénéficiaire Abdoul Rachid Kaboré du département exploration de la géologie, ce don augure en lui un sentiment de joie et de réconfort.

«C’est très touchant de voir que la direction de l’employeur chez qui tu travailles te soutiens dans tes affaires sociales.

C’est pourquoi je salue le management du groupe Nordgold et je souhaite que ce genre de geste soit perpétué les années à venir. Ce n’est pas la quantité que nous voyons mais le geste. Ce geste est un soutien moral et c’est ce qui agrémente la fête. Donc je remercie Bissa Gold pour avoir pensé à ses travailleurs » a-t-il indiqué.

La cérémonie a pris fin par une photo de famille entre responsables et travailleurs de la mine.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Kongoussi, 9 août 2019(AIB)-Le secrétaire général de la sous-section du mouvement pour le peuple et le progrès (MPP) de la commune de Kongoussi Oscar Guéssom Sawadogo a démissionné de son poste de secrétaire général, mais dit rester à la disposition du parti pour d’autres chantiers.

L’annonce a été faite hier 8 août 2019 à l’occasion d’une assemblée des conseillers et dirigeants du parti au niveau communal.

Dans une lettre signée le 1er août dernier et adressée au secrétaire général provincial du MPP Bam, parvenue à l’AIB, Oscar Sawadogo dit mettre fin à sa responsabilité politique au sein du MPP dans le département de Kongoussi tout en restant militant du parti.

« Monsieur le secrétaire général, sans aucune prétention d’occuper un poste dans le futur bureau départemental du MPP, je rends ma démission à compter du 1er août 2019 de mon poste de secrétaire général du département de Kongoussi. Je vous prie de bien vouloir informer votre hiérarchie BPN (Bureau politique national) et la fédération régionale du Centre nord. Je reste toujours disponible et ouvert pour apporter ma modeste contribution pour toute action de développement dans la province du Bam » peut-on lire au troisième paragraphe de la lettre.

Interrogé par l’AIB sur les mobiles de sa démission qui ne sont pas précisés dans la lettre, Oscar Sawadogo a laissé entendre que c’est pour des raisons personnelles et aussi pour céder la place à la jeunesse ,sans autres formes de commentaires.

En rappel, Oscar Sawadogo est le secrétaire général de la sous-section du MPP de Kongoussi depuis la création du parti en 2014.

Il a été proposé par les instances du parti au même poste de secrétaire général dans le nouveau bureau départemental qui était en attente de validation.

A la faveur des élections locales de 2016, il a été candidat malheureux à la mairie de Kongoussi face à Daouda N. Zoromé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Agée de 70 ans, il est aussi auteur d’un livre, « le parcours d’un homme de vision : d’une école à ,une autre » publier en début d’année 2019 dans lequel il retrace sa vie sociale et politique.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Bam:Le secrétaire général du MPP Kongoussi démissionne

Kongoussi, 9 aout 2019(AIB)- le secrétaire général de la sous-section du mouvement pour peuple et le progrès (MPP) de la commune de Kongoussi Oscar Guéssom Sawadogo a démissionné de son poste de secrétaire général, mais dit rester à la disposition du parti pour d’autres chantiers.

L’annonce a été faite hier 8 aout 2019 à l’occasion d’une assemblée des conseillers et dirigeants du parti au niveau communal.
Dans une lettre signée le 1er aout dernier et adressée au secrétaire général provincial du MPP Bam parvenue à l’AIB, Oscar Sawadogo dit mettre fin à sa responsabilité politique au sein du MPP dans le département de Kongoussi tout en restant militant du parti.
« Monsieur le secrétaire général, sans aucune prétention d’occuper un poste dans le futur bureau départemental du MPP, je rends ma démission à compter du 1er aout 2019 de mon poste de secrétaire général du département de Kongoussi. Je vous prie de bien vouloir informer votre hiérarchie BPN (NDLR : Bureau politique national) et la fédération régionale du Centre nord. Je reste toujours disponible et ouvert pour apporter ma modeste contribution pour toute action de développement dans la province du Bam » peut-on lire au troisième paragraphe de la lettre.

Interrogé par l’AIB sur les mobiles de sa démission qui ne sont pas précis dans la lettre, Oscar Sawadogo a laissé entendre que c’est pour des raisons personnelles et aussi pour céder la place à la jeunesse sans autres formes de commentaires.
En rappel, Oscar Sawadogo est le secrétaire général de la sous-section du MPP de Kongoussi depuis la création du parti en 2014. Il a été proposé par les instances du parti au même poste de secrétaire général dans le nouveau bureau départemental qui était en attente de validation.

A la faveur des élections locales de 2016, il a été candidat malheureux à la mairie de Kongoussi face à Daouda N. Zoromé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Agée de 70 ans, il est aussi auteur d’un livre, « le parcours d’un homme de vision : d’une école à ,une autre » publier en début d’année 2019 dans lequel il retrace sa vie sociale et politique.

Agence d’information du Burkina

Asmado R

Incendie de mine et Tabaski, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Incendie de mine et Tabaski, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent essentiellement des faits de société, notamment, la fête de Tabaski en préparation et l’incendie de la mine d’or de Youga, la veille.

«Incendie de la mine d’or de Youga par des populations : Plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels», titre le journal privé Le Quotidien qui rapporte que les faits se sont déroulés hier jeudi, dans la province du Boulgou, au Centre-est du Burkina Faso.

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri’’ sous le titre : «Youga dans le Boulgou : La mine incendiée, des responsables blessés».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, fait remarquer que le site abritant des installations de la mine d’or de Youga, dans la région du Centre-Est, était méconnaissable.

«Des véhicules saccagés et incendiés, des vitres brisées, des bâtiments, notamment l’usine, la fonderie, le magasin carbonisés», rapporte le journal avant d’ajouter que «c’est le bilan de la furie des orpailleurs sur l’industrie minière, hier 8 août 2019 vers 6h 30, à la suite de la mort d’un des leurs, la veille, sur les lieux».

Le confrère souligne que selon un communiqué du ministère de la Sécurité, une enquête a été ouverte, alors que les responsables de la mine d’or ont été évacués à Zabré pour être convoyés à Ouagadougou.

Sidwaya aborde la fête de la Tabaski (prévue dimanche prochain au Burkina Faso), en mettant en exergue les propos de l’iman du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), Nouhoun Bakayoko qui déclare : «L’immolation est une obéissance à Dieu…».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé), affiche en première page : «Tabaski : Le cours du mouton en période de terrorisme».

Le journal relate qu’à quatre jour de la célébration de l’Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski ou encore fête du sacrifice, ce n’était pas la grande affluence au marché de bétail de Tanghin et de Toyibin (deux quartiers de Ouagadougou).

Pendant ce temps, Le Pays fait observer que «les prix des moutons varient entre 40 000 et 600 000 F CFA».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), il fait également le lien entre le coût actuel des moutons et la situation sécuritaire dans le pays, tirant : «Tabaski et prix des moutons : La marque du terrorisme».

Agence d’information du Burkina

Burkina: La mine d’or de Youga (Centre-est) incendiée par des populations en colère

Burkina Faso-Société-Mine-Humeur

Burkina: La mine d’or de Youga (Centre-est) incendiée par des populations en colère

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Des populations en colère, suite au décès d’un orpailleur, ont saccagé et incendié mardi, la mine d’or de Youga, située dans la région du Centre-est, à plus de 200 km au Sud-est de Ouagadougou, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon des sources concordantes proches de la localité, ces actes survenus ce jeudi matin, sont l’œuvre de populations riveraines remontées suite au décès d’un orpailleur qui aurait été abattu par un agent de sécurité de la mine.

Les mêmes sources précisent que l’usine, le magasin, les machines, la fonderie et des véhicules supposés appartenir à la mine,  n’ont pas été épargnés par la foule en furie.

«L’orpailleur aurait été abattu par un vigile qui officie à la société minière qui l’aurait surpris en exploitation illégale sur le site», rapporte une source jointe au téléphone par l’AIB.

La mine d’or de Youga, située dans le département de Zabré, province du Boulgou, région du Centre-est, fait partie de la douzaine de mines d’or en exploitation industrielle au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AK/no

Crédit photo: NetAfik.net

Dialogue social au Burkina: Le Bureau international du travail  échange avec le PM Dabiré

Burkina-Dialogue-Travail

Dialogue social au Burkina: Le Bureau international du travail  échange avec le PM Dabiré

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Le Bureau international du travail (BIT) a échangé jeudi, avec le chef du gouvernement burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré sur la problématique du dialogue social en vue d’instaurer un climat apaisé, gage de développement.

«Nous pensons que si le dialogue social est développé, le Burkina Faso disposera de moyens nécessaires pour faire face à ses défis socio-économiques et politiques», a laissé entendre le Directeur général adjoint (DGA) du BIT, Oumarou Moussa, à sa sortie avec le Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré.

Selon le DGA du BIT, cette rencontre avec le chef de l’exécutif burkinabè fait suite à des échanges qu’il a eues avec lui  lors de la conférence internationale du travail en juin dernier à Genève en Suisse.

Il a expliqué que le Premier ministre s’est engagé lors de ladite conférence  à organiser un séminaire gouvernemental à l’intention des membres  du gouvernement pour aborder la question du dialogue social, pour un climat social apaisé au Burkina Faso.

Oumarou Moussa a, par ailleurs, salué l’initiative du PM Dabiré  qui permettra d’outiller les membres du gouvernement sur la problématique du dialogue social pour faire face aux différents remous sociaux au Burkina Faso.

«Nous ne dialoguons pas à la place des acteurs du dialogue social  nationaux mais nous accompagnons la volonté de ces acteurs à instaurer un climat de dialogue social», a-t-il précisé.

Un séminaire gouvernemental est prévu demain  vendredi au palais présidentiel sur le dialogue social avec  la participation du Bureau international du travail (BIT).

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak

 

Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

Burkina-CEDEAO-Rencontre-Menaces

Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

Ouagadougou, 8 août 2019 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a échangé jeudi, avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, afin de faire face aux différents défis qui pèsent sur la paix et la stabilité du pays et de la sous-région.

«Au regard du défi sécuritaire actuel auquel est confronté notre pays, il était temps que nous examinons ensemble le travail accompli par notre structure (Comité d’orientation et de suivi) afin de lui donner les orientations nécessaires pour plus d’efficacité dans l’exécution des missions qui lui sont confiées», a affirmé le Premier ministreburkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré.

D’après lui, la création des Centres nationaux pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires dans l’espace communautaire est une initiative des chefs d’Etats, lors de la 45ème session ordinaire de la CEDEAO qui s’est tenue le 14 juillet dernier à Accra.

M. Dabiré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par la vice-présidente de ladite institution, Mme Finda Koroma, sur le système régional d’alerte et de réponse aux risques sécuritaires.

Il a précisé qu’aucun pays ne peut se développer sans sécurité et sans une paix durable et c’est ce qui explique la mise en place d’un dispositif de prévention avec pour objectif la fourniture des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité humaine.

A écouter le patron de l’exécutif burkinabè, cette première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires constitue également un cadre de dialogue pour faire face aux différents défis sécuritaires de l’espace communautaire.

De son avis, les missions assignées au mécanisme sont, entre autres, la fourniture d’informations aux Etats sur les trafics de drogue, d’armes et de munitions, les menaces liées aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles et l’alerte sur les menaces potentielles.

Christophe Marie Joseph Dabiré a souligné que cette rencontre se focalisera sur la présentation du mécanisme, l’examen et l’approbation des rapports du Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce, afin de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso.

Pour le Premier ministre, les deux parties (Burkina-CEDEAO) s’attèleront, au cours de cette rencontre,  à l’adoption des recommandations du mécanisme par la désignation des points focaux et la nomination des délégués régionaux.

«Je souhaite que nos travaux permettent à notre pays de renforcer les capacités opérationnelles d’aide à la décision  de cet outil innovant (mécanisme), devenu indispensable dans le contexte qui est le nôtre», a-t-il ajouté.

 Selon le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Mohamed Diakité, le système d’alerte précoce burkinabè fonctionne plutôt bien comparativement à ceux d’autres pays de la sous-région.

 «La CEDEAO a toujours un système d’alerte au niveau régional. Ce système, entièrement géré par l’institution,  envoyait des informations qui  étaient  souvent répercutées mais non suivies d’effets», a-t-il confié.

M. Diakité a, enfin, souligné qu’au regard des défaillances constatées dans le fonctionnement du système, la création des centres nationaux d’alerte dans les pays membres constituent une nécessité pour l’atteinte des objectifs fixés.

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak

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