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Burkina/Elections : 22 communes sur 351 non enrôlées pour cause d’insécurité

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Burkina/Elections : 22 communes sur 351 non enrôlées pour cause d’insécurité

Ouagadougou, 11 Août 2020 (AIB)-L’enrôlement biométrique pour les présidentielle et législatives de novembre 2020, n’a pu se dérouler dans 22 communes sur les 329 pour cause d’insécurité, soit un potentiel électoral de 417 465 personnes, a indiqué lundi la commission électorale.

«Dans le processus lancé le 3 janvier courant, (suspendu le 20 mars, Covid-19 oblige ; et repris le 8 mai), (sur l’ensemble du territoire); seules  22 communes sur les 351 n’ont pu être couvertes pour cause d’insécurité», a indiqué lundi le patron du processus électoral Newton Ahmed Barry.

Parmi ces communes, il a cité entre autres Nassoumbou, Titabé, Tongomayel (région du Sahel) ; Kain (région du Nord), Botou, Tansarga, Logobou (région de l’Est), Dablo (région du Centre-Nord) et Kombori, Sono (région de la Boucle du Mouhoun).

En se fondant sur les données, de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry a indiqué que ces 22 communes comptent environ 417 465 personnes majeures en 2020.

Le président de la CENI Newton Ahmed Barry, s’exprimait lundi à Ouagadougou au cours d’une rencontre sur le processus électoral avec les responsables de partis politiques et d’organisations de la société civile.

Concernant le bilan de l’opération d’enrôlement biométrique, il a indiqué qu’à la date du 17 juillet 2020, les statistiques brutes étaient de 81,89% de territoire  couvert contre 18% de territoire non couvert.

Les élections présidentielle et législatives couplées sont prévues le 22 novembre 2020 au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

GY/NO/WIS

 

 

Burkina : Le Syndicat des journalistes dénonce les intimidations sur les travailleurs des médias publics 

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Burkina : Le Syndicat des journalistes dénonce les intimidations sur les travailleurs des médias publics 

Ouagadougou, 10 Août 2020 (AIB)-Le Syndicat des medias du Burkina Faso a pris vendredi à Ouagadougou ;  une motion de dénonciation ; des intimidations des responsables des médias publics sur les travailleurs, rapporte ce lundi, le quotidien public Sidwaya.

«Nous avons rejeté cette pratique à savoir l’acharnement, les intimidations marquées par une plainte de la direction générale de la RTB à la gendarmerie contre certains de nos camarades», a indiqué, le porte-parole du syndicat des médias, Siriki Dramé dans les colonnes de Sidwaya de ce lundi.

Cette motion fait partie de quatre actes pris vendredi par le syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail.

Les trois autres actes sont une recommandation pour une meilleure gestion des medias publics, un appel à la mobilisation des travailleurs des medias publics et une motion de soutien aux travailleurs des medias privés.

Les quatre actes ont été pris vendredi, au cours d’une journée syndicale qui a réuni les délégués syndicaux des medias publics de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Kaya, de Fada N’gourma, de Ouahigouya ainsi que les délégués des médias privés.

M.Dramé et ses camarades de lutte ont également exigé la satisfaction de leur plate-forme revendicative dont le point central est la mise en œuvre du statut dérogatoire concernant les médias publics.

L’adoption des décrets du statut dérogatoire des Editions Sidwaya et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), le 16 décembre 2019 ; avait suscité l’indignation du Syndicat qui déclarait que ses «amendements» n’avaient pas été pris en compte.

Siriki Dramé a aussi exigé le retour dans les organes d’origines, de 322 travailleurs de la RTB et de 48 travailleurs des Editions Sidwaya.

Ces affectations  ont été faites «injustement» selon le Syndicat mais pour le ministère de la communication, elles entrent dans le cadre «d’un processus de régularisation de situations d’agents en position irrégulière».

Agence d’Information du Burkina

GY/WIS

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 11 AOUT 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 11 AOUT 2020

BEYROUTH – Six jours après l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth, le Premier ministre libanais Hassan Diab a annoncé lundi soir la démission de son gouvernement lors d’un discours à la nation.

 

A la tête du gouvernement depuis janvier, M. Diab a fait cette annonce après le départ de plusieurs membres de son équipe sous la pression de la rue qui accuse la classe politique d’être responsable de l’explosion. Pendant son discours, des heurts ont éclaté dans le centre-ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive.

 

MINSK – Un manifestant est mort lundi au Bélarus lors des protestations contre la réélection pour un sixième mandat du président autoritaire Alexandre Loukachenko, dispersées par la police pour la deuxième soirée consécutive.

 

L’opposition conteste les résultats officiels, donnant M. Loukachenko vainqueur avec 80,08% des voix, et estime le scrutin falsifié. La rivale principale de M. Loukachenko à cette élection, Svetlana Tikhanovskaïa, a décidé pour sa part de ne pas prendre part aux protestations pour éviter des « provocations ».

 

PARIS – Plus de 20 millions de cas de coronavirus ont été officiellement recensés dans le monde, dont plus de la moitié en Amérique, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 22h15h GMT.

 

WASHINGTON – Donald Trump a brusquement interrompu lundi une conférence de presse à la Maison Blanche, brièvement placée en confinement, avant de revenir expliquer que le « Secret Service », chargé de protéger le président des Etats-Unis, venait de tirer sur une personne « à l’extérieur de la Maison Blanche ».

 

HONG KONG (Chine) – Le magnat hongkongais de la presse Jimmy Lai et une autre figure de proue du mouvement pour la démocratie, Agnes Chow, ont été arrêtés lundi au nom de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin, une nouvelle étape dans la reprise en main musclée de cette ex-colonie britannique.

 

TAIPEI – Le secrétaire américain à la Santé, Alex Azar, a célébré lundi la vigueur de la démocratie taïwanaise et ses succès contre le coronavirus lors d’une visite historique sur l’île, qui a été condamnée par Pékin.

 

PARIS/NIAMEY – Les forces armées nigériennes traquaient lundi les auteurs de l’attaque, dénoncée comme « terroriste » par Niamey et Paris, qui a tué dimanche huit personnes dont six humanitaires français de l’ONG Acted, qui va porter plainte à Paris.

 

MADRID – Les autorités sanitaires espagnoles ont reconnu lundi qu’elles ne parvenaient pas à contrôler « parfaitement » la contagion du nouveau coronavirus alors que l’Espagne a enregistré en deux semaines la plus forte progression de cas détectés parmi les grands pays d’Europe occidentale.

 

MAHEBOURG (Île Maurice) – Les équipes d’intervention sur l’île Maurice étaient lundi dans une course contre-la-montre pour empêcher une nouvelle fuite d’hydrocarbures dans ses eaux paradisiaques, le bateau échoué avec encore près de 2.000 tonnes de carburant à bord menaçant à tout moment de se briser.

 

ALGER – Le journaliste indépendant algérien Khaled Drareni, en détention provisoire depuis fin mars, a été condamné lundi à trois ans de prison ferme à l’issue d’un procès qui était considéré comme un test pour la liberté d’information et d’expression en Algérie.

 

TUNIS – Le Premier ministre désigné Hichem Mechichi a indiqué lundi que le futur gouvernement tunisien serait composé de technocrates, rejetant ainsi l’appel du mouvement d’inspiration islamiste Ennahdha, première force au Parlement, pour une équipe politique.

 

KABOUL – Les talibans ont affirmé lundi qu’ils étaient prêts à engager des pourparlers de paix avec le gouvernement afghan « dans la semaine qui suivra » la libération de 400 prisonniers insurgés.

 

WASHINGTON – Les négociations sur un plan d’aide aux Américains étaient au point mort lundi, et la Maison Blanche et les démocrates se rejetaient la responsabilité après deux semaines de discussions tendues à l’approche de la présidentielle et quatre décrets signés par Donald Trump.

 

LA PAZ – Le gouvernement bolivien a déposé une plainte contre l’ex-chef de l’Etat Evo Morales et son candidat à l’élection présidentielle pour les délits de « terrorisme et génocide », les accusant d’être responsables des barrages routiers depuis une semaine, a annoncé lundi le parquet général.

 

NEW YORK – McDonald’s veut récupérer les dizaines de millions de dollars d’indemnités de licenciement versés à son ancien patron congédié fin 2019 pour avoir échangé des messages coquins avec une employée, l’accusant d’avoir à l’époque menti au conseil d’administration en cachant d’autres liaisons.

 

GUATEMALA – Le Français Benoît Maria, directeur de l’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) au Guatemala, a été tué lundi lors d’une attaque armée dans le nord-est du pays, ont annoncé une organisation de défense des droits de l’homme et la presse locale.

 

PARIS – Cap à l’ouest en 2021: le Tour de France partira l’année prochaine de la ville de Brest et aura ses quatre premières étapes en Bretagne.

 

MADRID – L’Atlético Madrid et l’UEFA peuvent souffler: le club madrilène, touché dimanche par deux cas de Covid-19, n’a déploré lundi aucune nouvelle contamination après une autre batterie de tests, un soulagement pour l’instance européenne du football à l’approche du tournoi final de la Ligue des champions.

 

ASUNCION – L’ancienne star brésilienne du football Ronaldinho, détenu au Paraguay depuis cinq mois pour usage de faux documents officiels, sera fixé le 24 août sur une éventuelle remise en liberté.

(afp)

PRISE EN COMPTE DE LA RELIGION TRADITIONNELLE DANS L’ONAFAR

 

PRISE EN COMPTE DE LA RELIGION TRADITIONNELLE DANS L’ONAFAR

 

Chapeau bas au gouvernement mais…

 

Le Conseil des ministres du 06 août 2020 a, parmi les points figurant à son ordre du jour, délibéré sur le projet de modification du décret n°2015-985/PRES/TRANS/PM/MATD/MEF du 17 août 2015 portant création, composition, attributions et fonctionnement de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR). Ainsi, « La modification de ce décret vise la prise en compte de la religion traditionnelle, la révision du mandat des membres du bureau de l’ONAFAR et de ses membres représentants ainsi que la prise en compte des points focaux régionaux ».

 

Cette décision du gouvernement est, à n’en pas douter, un pas de géant dans la gestion des religions, dans la promotion de la cohésion sociale et dans la construction de l’Etat-nation burkinabè. L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) apprécie à sa juste valeur l’adoption de ce décret qui s’inscrit en droite ligne dans ses objectifs qui sont, entre autres :

 

  • d’amener la population à se soucier du danger que constitue l`intolérance en général et l’intolérance religieuse en particulier ;
  • de sensibiliser les citoyens afin qu’ils s`impliquent dans la promotion de la tolérance religieuse et du dialogue interreligieux à tous les niveaux de la société ;
  • de promouvoir la coexistence pacifique entre les confessions religieuses, les races, les groupes ethniques et les personnes des deux sexes.

 

Notre association, alors qu’elle n’avait pas encore obtenu son récépissé de déclaration d’existence, avait publié à cet effet, sous la plume de M. Issaka Sourwèma, Naaba Boalga chef traditionnel du village de Dawelgué dans la commune de Saponé, une tribune intitulée « Pratiques religieuses et coutumes au Burkina : 14 raisons de dédiaboliser les religions traditionnelles et d’en faire des religions tout court »   dans le quotidien L’Observateur Paalga du 09/07/2018.  Nous y déplorions, la non-prise en compte de la religion traditionnelle au sein de l’ONAFAR en ces termes : « Le dialogue interreligieux se résume au dialogue islamo-chrétien : ce qui revient à dire que le statut des religions traditionnelles africaines n’est pas reconnu par les Islamo-chrétiens. Pire, il ne l’est pas non plus par l’Etat. Le fait que ces religions africaines ne sont pas représentées au sein de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) confirme éloquemment cela ». Nous concluions la tribune en appelant au « nécessaire dialogue du christianisme et de l’islam avec les religions traditionnelles » et en affirmant qu’« il urge donc que cela soit corrigé et par les islamo-chrétiens et par l’Etat burkinabè sans œillères, sans prénotions, sans préjugés, sans étiquettes, sans condamnation et sans diabolisation. » Aujourd’hui, c’est chose faite de la part de l’Etat.

 

Toutefois, cet acte salutaire ne pourra réellement atteindre l’objectif de promotion de la cohésion sociale que si certaines conditions sont remplies avec la contribution de tous les acteurs (Etat, pratiquants de la religion, leaders chrétiens et musulmans…). Il s’agit de :

 

  • la nécessaire sensibilisation, par l’Etat, des leaders des faîtières chrétienne (catholique et évangélique) et musulmane que sont la Conférence épiscopale Burkina-Niger (CEBN), la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) afin que cette intégration de la religion traditionnelle au sein de l’ONAFAR soit bien comprise et que des consignes soient données à leurs représentants au sein de l’Observatoire pour bannir toute sorte de stigmatisation, de discrimination, de stéréotype et de préjugé ;

 

  • l’apport attendu des lettrés pratiquant la religion traditionnelle dans des activités permettant une meilleure connaissance de cette religion par l’opinion publique car celle-ci est fortement influencée par des responsables chrétiens et musulmans qui assimilent cette religion à celle du prince des ténèbres ;

 

  • la différenciation nette entre chefs coutumiers (correspondant aux leaders religieux traditionnels ou chefs de terre) et chefs traditionnels (équivalant aux chefs politiques traditionnels) de sorte qu’il n’y ait pas d’usurpation de titre et/ou de fonction de la part des seconds au détriment des premiers ; ce qui, par conséquent, doit amener le gouvernement et les faîtières religieuses existantes à tenir compte de cette réalité dans la désignation des membres de l’ONAFAR, l’élection des membres de son bureau et le choix de ses points focaux. Un chef traditionnel pourrait représenter la chefferie coutumière, mais à condition que ce soit avec l’accord des premiers intéressés. Ce cas de figure est d’autant plus envisageable que la plupart des chefs coutumiers dans nombre de régions du pays n’ont malheureusement pas reçu d’instruction dans l’acception « moderne » du terme ; or, la participation pleine et entière aux activités implique des prérequis en termes de lecture, d’écriture et d’expression en français ;

 

  • la prise en compte des principales aires socio-ethniques dans la désignation des membres de l’ONAFAR en relation avec le nombre de membres accordé aux fidèles de la religion traditionnelle. Ainsi, le nombre de ces représentants que nous supposons quatre (04), à l’instar de ceux du christianisme ou de l’islam, permettrait, en étant plus inclusif au plan religieux, de l’être en même temps sur le plan socio-ethnique ; un double gain à travers une seule action ;

 

  • l’urgence de la tenue d’une rencontre (réunion, atelier, séminaire ou autre) avec un échantillon représentatif au plan socio-ethnique des chefs coutumiers pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette décision et les encourager à s’organiser pour faire porter leurs préoccupations par une personne morale de rang associatif ;

 

  • la conduite d’une étude à l’échelle nationale pour une meilleure connaissance de cette religion ;

 

  • l’accompagnement des pratiquants de cette religion dans la création d’une faîtière (à l’image du CEBN, de la FAIB et de la FEME) dans les limites de ce que permettent les textes dans l’Etat laïc qui est le nôtre. Cela nous semble pertinent car la religion traditionnelle est d’abord un fait « individuel » (même dans les sociétés à organisation sociopolitique pyramidale), donc sans leader au sens islamo-chrétien du mot. Pour preuve, le chef coutumier est l’interface strictement fonctionnelle mais pas hiérarchique entre Dieu et les vivants par l’entremise des ancêtres.

 

Il faut donc espérer que cette décision est le début d’une dynamique qui intégrera systématiquement les responsables de la religion traditionnelle dans les institutions étatiques (au sens large) existantes (ou à créer) où ce système de croyances est concerné. Nos dirigeants auront alors fait preuve de reconnaissance vis-à-vis de nos ascendants et leur auront ainsi rendu hommage. Ils auront, du même coup, continué à poser des actes promouvant et consolidant les bases de la construction de l’Etat-nation, dont la postérité leur saura gré. En tout cas, l’ATR/DI est disposée à les y accompagner.

 

Fait à Ouagadougou le 09 août 2020

 

 

 

Pour le Bureau national, le 2e Vice-président

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

 

 

 

Burkina : La police empêche un meeting favorable au retour du président déchu Compaoré.

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Burkina : La police empêche un meeting favorable au retour du président déchu Compaoré.

Ouagadougou, 10 Août 2020 (AIB)-La police nationale a empêché samedi à Ouagadougou ; un meeting appelant au retour des «exilés politiques» dont le président déchu Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute fin octobre 2014.

La police nationale a empêché samedi; la tenue du meeting du mouvement Action concorde (MAC) prévu à la maison du Peuple de Ouagadougou et devant appeler au retour des «exilés politiques» dont le président déchu Blaise Compaoré.

Blaise Compaoré est en exil en Côte d’Ivoire, depuis sa chute du pouvoir lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014.

Pour le coordonnateur du MAC, Lassina Ouédraogo qui s’est résigné à transformer le meeting en conférence de presse dans un hôtel de la place ; cette interdiction les «galvanise pour continuer à demander le retour de l’ex-président Blaise Compaoré au plus tard le 30 septembre prochain».

Une interdiction qu’il dit ne pas comprendre en ce sens que son mouvement a pris le soin d’informer les autorités municipales et la police nationale de la tenue de l’activité qui selon lui, ont donné leur accord à sa tenue.

«Nous avons entrepris les procédures normales. La mairie a donné un avis favorable. Nous avons versé la somme de 250 000 FCFA pour la commune», a-t- il confié.

Selon Lassina Ouédraogo, la police a été aussi sollicitée pour sécuriser la manifestation et elle a accédé à leur requête en envoyant un policier pour évaluer le nombre d’éléments nécessaires pour sécuriser la zone.

«On attendait plus de 1000 participants issus de  plusieurs localités du pays. La police devrait faire venir 26 hommes et la facture devrait être réglée le jour du meeting», a-t-il soutenu.

Selon Ouédraogo, leur meeting se voulait apolitique et aucun parti politique n’a été approché pour sa tenue.

«C’est parce que la réconciliation nationale n’est pas encore  une réalité que des jeunes se sont engagés dans un mouvement pacifique pour faire de cette initiative leur cheval de bataille», a-t-il indiqué.

Agence d’Information du Burkina

NO/WIS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 10 AOUT 2020

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 10 AOUT 2020

 

PARIS – Cinq jours après la terrible explosion qui a ravagé Beyrouth, la communauté internationale a mobilisé dimanche une aide d’urgence de 250 millions d’euros, promettant qu’elle sera « directement » distribuée à la population et appelant à une enquête « transparente » sur les causes de la catastrophe.

 

« Dans cette période horrible, le Liban n’est pas seul », ont assuré la trentaine de chefs d’Etat, de gouvernement et de ministres réunis par la France et l’ONU en visioconférence.

 

BEYROUTH – Des heurts ont opposé dimanche à Beyrouth, pour la deuxième journée consécutive, les forces de l’ordre à des manifestants furieux contre les autorités, cinq jours après la gigantesque explosion dans le port, et deux membres du gouvernement ont démissionné.

 

– Il reste très peu d’espoir de retrouver des survivants dans le port de Beyrouth cinq jours après la gigantesque explosion qui l’a dévasté, a annoncé dimanche l’armée libanaise. Le bilan officiel est d’au moins 158 morts et 6.000 blessés, et une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues, d’après le ministère de la Santé.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont franchi dimanche le seuil des 5 millions de cas officiels d’infection au nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, qui fait référence. La première puissance économique mondiale est de loin la plus touchée au monde par la pandémie en valeur absolue, avec plus de 162.000 morts sur son sol.

 

KOURE (Niger) – Huit personnes, dont deux Nigériens et six Français, ont été tuées dimanche par des hommes armés arrivés à moto dans la zone de Kouré (sud-ouest du Niger) lors d’une excursion touristique, ont annoncé les autorités locales.

 

Plusieurs salariés de l’ONG française Acted font partie des huit personnes tuées, a annoncé l’organisation  à l’AFP. Paris a confirmé que des Français avaient été tués sans en donner le nombre. Le président Emmanuel Macron a condamné « l’attaque meurtrière qui a lâchement frappé un groupe de travailleurs humanitaires ».

 

MINSK – La police bélarusse a dispersé par la force dimanche soir des foules de manifestants après une élection présidentielle qui a opposé le président Alexandre Loukachenko et une rivale inattendue, Svetlana Tikhanovskaïa. Un sondage officiel réalisé à la sortie des bureaux de vote a donné M. Loukachenko gagnant à près de 80%. Mme Tikhanovskaïa a dénoncé des fraudes et a estimé avoir le soutien d’une « majorité ».

 

TAIPEI – Un haut responsable du gouvernement américain est arrivé dimanche à Taïwan à la tête de la plus éminente délégation américaine sur l’île depuis que Washington a cessé de la reconnaître en 1979, une visite qui a été condamnée par Pékin. Au cours de ces trois jours à Taïwan, le secrétaire américain à la Santé Alex Azar devrait rencontrer la présidente Tsai Ing-wen, bête noire de la Chine.

 

HONG KONG (Chine) – Jimmy Lai, patron de presse à Hong Kong et une des principales figures du mouvement pro-démocratie de ce territoire, a été arrêté lundi en vertu de la nouvelle loi de sécurité nationale, ont annoncé un de ses proches et une source policière.

 

LONDRES – Les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Canada, ont exhorté dimanche l’exécutif de Hong Kong à organiser des élections « le plus rapidement possible », exprimant leur « grave préoccupation » après le report d’un an des élections du parlement du territoire.

 

PORT-LOUIS – Un bateau qui s’est échoué le 25 juillet sur la côte sud-est de l’île Maurice avec 4.000 tonnes de pétrole et a déversé des hydrocarbures depuis plusieurs jours menaçait dimanche de se briser en deux, faisant craindre une catastrophe écologique encore plus grave dans cet espace maritime protégé.

 

BRUXELLES – Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a dénoncé dimanche les récents mouvements de la marine turque en Méditerranée, survenus après la signature d’un accord maritime entre l’Egypte et la Grèce.

 

NOUAKCHOTT – La présidence mauritanienne a annoncé dimanche soir la formation d’un nouveau gouvernement, après un rapport parlementaire liant d’anciens ministres à des affaires financières de l’ex-dirigeant Mohamed Ould Abdel Aziz.

 

KABOUL – Des pourparlers de paix historiques entre les autorités de Kaboul et les talibans sont « sur le point » de débuter, a annoncé le gouvernement afghan dimanche, après la décision par une grande assemblée de libérer 400 prisonniers talibans coupables de crimes graves.

 

NEW DELHI – Au moins 43 personnes sont mortes dans un glissement de terrain qui a emporté des dizaines de travailleurs d’une plantation de thé dans l’Etat du Kerala, dans le sud-ouest de l’Inde, a annoncé la police dimanche.

 

MADRID – Le tournoi final de Ligue des champions subit ses premiers remous: l’annonce dimanche par l’Atlético Madrid de la présence de deux cas de Covid-19 en son sein laisse planer l’incertitude sur cette phase finale débutant mercredi à Lisbonne, sur fond de recrudescence du virus en Europe.

 

STURGIS (Etats-Unis) – Les cinq millions de cas de coronavirus sur le sol américain n’ont pas effrayé les milliers de motards qui convergeaient dimanche vers une  bourgade du Midwest, pour participer au plus grand rassemblement annuel motocycliste du monde.

(afp)

 

Tapoa: libération des cinq personnes enlevées hier

Tapoa: libération des cinq personnes enlevées hier
Ouagadougou, 09 août 2020(AIB)-Les cinq personnes enlevées hier samedi par des hommes armés sur l’axe Fada-Kantchari, ont été retrouvées saines et sauves dimanche, a-t-on appris.
Pour rappel, des individus armés et motorisés ont intercepté samedi en début d’après-midi, sur l’axe Fada Kantchari, à 15 km de Matiacoali, un vehicule avec à bord cinq personnes dont un responsable d’ONG et un directeur d’école.
La situation sécuritaire dans la region de l’Est et dans d’autres regions du Burkina Faso, s’est dégradée ces dernières années.
Vendredi, des hommes armés ont ouvert le feu dans un marché de bétail à Namoungou(Fada N’Gourma, Est), tuant une vingtaine de personnes.
Agence d’information du Burkina

Lazare Banssé à fond pour la conquête du fauteuil présidentiel de la FBF

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Lazare Banssé à fond pour la conquête du fauteuil présidentiel de la FBF

Ouagadougou, 9 Août 2020 (AIB) – Le candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) Lazare Banssé a lancé samedi à Ouagadougou sa campagne électorale en présentant à ses soutiens, le programme pour lequel le corps électoral devrait le voter le 22 Août prochain à Bobo-Dioulasso.

La campagne pour la présidence de la FBF est lancée depuis le 7 Août dernier. Les deux candidats dont les dossiers de candidatures ont été validés par la commission électorale sont à la chasse des électeurs pour le dénouement du 22 Août prochain.

Lazare Banssé a réuni ses soutiens à Ouagadougou pour peaufiner sa stratégie. « Je suis aujourd’hui devant vous pour faire part de mon ambition de faire du Burkina Faso une grande nation du football », a-t-il lancé d’entrée, après le standing ovation qui lui a été réservé à l’entrée et dans la salle de conférence d’un des plus grands hôtels de la place.

« Lazare Banssé président », scande le public. « Face aux défis que constitue la prochaine mandature du comité exécutif de la FBF, face aux grandes attentes du monde sportif, face aux nombreux enjeux qui se présentent à notre football, ma candidature se veut être une opportunité pour moi de mettre mon savoir-faire et mon savoir-faire faire, au service du football burkinabè », a poursuit le candidat à la présidence de la faîtière du football burkinabè.

Il a présenté de façon magistrale la façon dont il compte mener la mission, une fois à la tête de la FBF. Deux grands axes constituent les fondements de son programme : « la poursuite des actions engagées sous le leadership du président Sita Sangaré et les grands chantiers de développement du football burkinabè au plan continental et mondial ».

C’est pourquoi Lazare Banssé a placé son programme sous le thème « s’inspirer des acquis pour renforcer les capacités des structures, des acteurs et des infrastructures afin de construire un football porteur de progrès, générateur de plus-values et ouvert au monde ».

Celui qui dit prendre en compte les préoccupations de tous les acteurs du football national a donc présenté son document de programme de 36 pages qui comporte 8 points : « améliorer l’organisation du football burkinabè, accroitre l’offre en infrastructures et équipements, améliorer en quantité et en qualité les ressources humaines, pérenniser la préparation de la relève, améliorer l’environnement du footballeur, promouvoir le football féminin, mobiliser et diversifier les sources de financement du football, pérenniser les partenariats et la coopération bilatérale et multilatérale ».

Le rassemblement prôné par Lazare Banssé et ses soutiens

« J’ai toujours été un homme de dialogue, de consensus, d’ouverture, laissant une large place à l’expression de tout un chacun », a déclaré Lazare Banssé lors de la présentation de son programme. Sur les 13 ligues que compte le Burkina Faso, il a le soutien de 10 et toutes étaient présentes à la cérémonie de lancement de la campagne.

Le représentant de ces ligues le docteur Issa Sidibé a mentionné que « notre premier objectif c’est l’esprit de rassemblement. Lorsque vous regardez l’image de Lazare Banssé, il a toujours les mains croisées. Il a toujours appelé au rassemblement et c’est cet esprit que nous avons voulu exprimer en lui donnant notre soutien. Nous l’avons annoncé  par une motion, en plus nous avons fait l’appel de Koudougou. Nous avons fait cet appel pour dire que tout le monde doit avoir sa place ».

Il a poursuivi qu’il faut rassembler le maximum de compétences pour aller aux élections. Nous restons convaincus dans ça ».

Pour le président du Racing club de Bobo (RCB) Adama Tapsoba, représentant les clubs soutenant Banssé, « le soutien de Lazare Banssé c’est le soutien du président sortant qui a un programme très clair et ambitieux. Le football est bien quand il y a une continuité dans le bon sens. S’il n’ya pas une continuité dans le bon sens ça casse tout et on revient en arrière. C’est valable pour les clubs, les districts et les ligues. Nous devons changer de politique. La politique de rupture à tout prix n’a jamais arrangé quelque chose ».

Même son de cloche pour la présidente du district de Dédougou Salimata Zerbo, « 100% sûr de la victoire de notre candidat ». Elle dit avoir été séduite par le programme de Lazare Banssé qui a pris en compte le football féminin.

Mory Sanou et Bertrand Kaboré ont rejoint le camp Banssé. Leur présence lors de la cérémonie de présentation du programme a fait l’objet d’attraction. Banssé les a accueillis au premier rang des invités d’honneur de la cérémonie. Il les a rendu un vibrant hommage et s’est dit prêt à travailler avec eux.

Au rang des solennités qui soutiennent Banssé il y avait des chefs coutumiers, Drissa Traoré dit Saboteurs, Sita Sangaré pour ne citer que ceux-ci. Le dernier cité a reçu les éloges de Banssé.

« Il a un bon bilan en 8 ans de présidence. Il a porté au plus haut sommet le football burkinabè. Il a contribué au rayonnement international de notre football par son charisme et son leadership. Pour toutes ces qualités il a été récompensé par les instances internationales du football. Il est vice-président de la commission des affaires juridiques de la CAF. Il est membre de la commission développement de la FIFA », a-t-il soutenu.

La cérémonie a démarré par une minute de silence en mémoire de Moustapha Semdé brutalement décédé le 29 juillet dernier alors qu’il était le directeur de campagne de Lazare Banssé. C’est le 22 Août prochain qu’aura lieu à Bobo-Dioulasso, l’élection du nouveau président de la FBF en remplacement du colonel Sita Sangaré.

Amado Traoré challenger de Lazare Banssé a quant à lui lancé sa campagne le 7 Août à Bobo-Dioulasso.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Houndé, 7 août 2020 (AIB) – La Semaine nationale de la culture (SNC) ne se tiendra pas en 2020 dans son format habituel, a annoncé vendredi le ministre Abdoul Karim Sango qui avait déjà reporté en mars, la biennale, à cause de la Covid-19.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’ouverture des journées culturelles du Tuy a d’abord indiqué que la SNC n’aura pas lieu en 2020 à cause de la Covid-19 et de l’installation de la saison des pluies.

Mais en fin de cérémonie, il a précisé que la biennale ne se tiendra pas dans le même format que d’habitude.

La SNC devait se tenir du 28 mars au 4 avril 2020.

Agence d’information du Burkina

Burkina: La Chine offre des produits pharmaceutiques au CSPS de Fouankuy

Le chef de la mission, l’orthopédiste Hongbo Wang (gauche) a rassuré le promoteur du CSPS  Kani Bicaba (droite), du soutien chinois.

Burkina-Chine-Coopération-Santé

Burkina: La Chine offre des produits pharmaceutiques au CSPS de Fouankuy

Ouagadougou, (AIB)-L’équipe médicale chinoise du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) a offert le lundi 3 août 2020, des produits pharmaceutiques au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Fouankuy,  dans la commune de Ouarkoye (région de la Boucle du Mouhoun).

La coopération sino-burkinabé est en marche. Outre son assistance dans les Centres hospitaliers universitaires et  régionaux du Burkina Faso pour des consultations régulières, l’équipe médicale chinoise du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) continue de marquer sa présence dans les communes.

En effet, suite à la requête du responsable de l’entreprise « Kaworo Nazinita », Kani Bicaba,  l’ambassade de la de la Republique populaire de Chine au Burkina Faso a donné son avis favorable pour équiper le CSPS de Fouankuy.

Soucieux de la santé des Burkinabè, l’ambassadeur chinois Li Jian a confié la mission à l’équipe médicale chinoise  du CHU-T.

C’est ainsi que le lundi 3 août 2020, elle est allée apporter son soutien à ce centre de santé.

Accueillie par une population de ce village sortie nombreuse, les Chinois ont remis des comprimés, des gants chirurgicaux, des blouses etc.

Pour le chef de la mission médicale chinoise, l’orthopédiste Hongbo Wang, la santé pour tous est l’une des priorités poursuivie  par  la Chine aux pays africains en particulier le Burkina Faso.

Notons que ce don s’est effectué en attendant l’ouverture effective dudit CSPS.

Les habitants du village de Fouankuy sont reconnaissants envers les Chinois.

Après l’ouverture du CSPS, « nous allons initier des consultations gratuites afin de promouvoir la santé de tous les habitants de la commune de Ouarkoye », a dit Hongbo Wang.

Compte tenu de leurs modestes moyens financiers, a-t-il précisé, l’équipe médicale chinoise du CHU-T compte travailler en collaboration avec son ambassade afin de mieux équiper le CSPS.

Ce soutien des Chinois est salutaire selon Kani Bicaba par ailleurs promoteur du CSPS.

Il a rassuré qu’après la totale acquisition de tout l’équipement, les amis Chinois seront invités à parrainer l’ouverture.

Du retour de Ouarkoye, les experts chinois sont allés constatés les réalités du CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso.

Ils ont visité les services de réanimation chirurgicale et le bloc opératoire.

Une action humanitaire selon les responsables du CHU de Sya, qui souhaitent les revoir prochainement pour des consultations aux côté des patients.

Agence d’information du Burkina

Omar BARRO(Collaborateur)

Attaque terroriste et explosion meurtrière au Liban, dans la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Attaque terroriste et explosion meurtrière au Liban, dans la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 8 août 2020 (AIB) – La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB ce samedi, continue de commenter l’explosion meurtrière survenue mardi, dans la capitale du Liban, sans oublier d’aborder l’attaque terroriste perpétrée, la veille, à l’Est du Burkina Faso.

«Commune de Fada N’Gourma: Au moins 20 personnes tuées au marché de bétail de Namoungou», peut-on lire dans la version en ligne du quotidien national Sidwaya.

Selon le journal qui cite des sources locales, des individus armés, sur des motos, ont attaqué hier vendredi, le marché de bétail de Namoungou, localité située à environ 30 kilomètres de Fada N’Gourma (région de l’Est), tuant au moins 20 personnes, en majorité des marchands.

A ce sujet, Lefaso.net, sous le titre : «Région de l’Est : Une vingtaine de morts dans une attaque terroriste à Namoungou», publie un communiqué du gouverneur de la région, le Colonel Saidou Sanou.

Pour sa part, Faso7.net, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que le gouverneur de la région de l’Est à travers son communiqué a indiqué que des ratissages sont en cours dans la zone de l’attaque.

Quant à Burkina24.com, il publie la réaction du Premier ministre Christophe Dabiré qui s’est dit «profondément attristé face à l’attaque d’une rare violence subie par les paisibles populations de Namoungou».

Sous un autre registre, le même site d’information arbore : «Liban : Le Directeur général  de Mégamonde échappe à l’explosion de Beyrouth», rappelant que le 4 août 2020 a eu lieu une forte explosion au Liban au port de Beyrouth.

Burkina24.com précise qu’au moins 149 morts et 5 000 blessés sont à déplorer, avant de relater que «le Directeur général de la société burkinabè Mégamonde, Nasser Basma, qui était avec sa famille dans un quartier situé entre Beyrouth Est et Beyrouth Ouest, a échappé à l’explosion».

Pendant ce temps, Fasozine.com renseigne qu’au moins quatre Burkinabè ont été blessés dans la double explosion au port de Beyrouth.

Le journal en ligne souligne également que selon une annonce faite le jeudi 6 août 2020 par le gouvernement burkinabè, les locaux du consulat honoraire du Burkina Faso au Liban ont été endommagés dans les explosions survenues mardi dans le port de Beyrouth.

 

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 8 AOUT 2020

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 8 AOUT 2020

 

BEYROUTH – Le président libanais Michel Aoun a rejeté vendredi toute enquête internationale sur la gigantesque explosion survenue dans le port de Beyrouth. Il a déclaré que l’explosion pourrait avoir été causée par la négligence ou par un missile.

 

Jusqu’à présent les autorités libanaises affirmaient que la déflagration avait été provoquée par un incendie dans un dépôt de plus de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium. L’explosion a fait au moins 154 morts, plus de 5.000 blessés, des dizaines de disparus et des centaines de milliers de sans-abri.

 

BEYROUTH – Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a nié vendredi que son organisation ait détenu des armes dans le port de Beyrouth, ravagé mardi par une gigantesque explosion.

 

« Je nie totalement, catégoriquement, qu’il y ait quoi que ce soit à nous dans le port, ni entrepôt d’armes, ni entrepôt de missiles (…) ni une bombe, ni une balle, ni nitrate », a déclaré M. Nasrallah.

 

BRUXELLES – Les institutions européennes participeront à une conférence des donateurs organisée « dans les prochains jours » par la France afin de mobiliser une aide humanitaire d’urgence pour la population de Beyrouth, a annoncé vendredi la Commission européenne. Le président américain Donald Trump a annoncé lui aussi sa participation.

 

GENEVE – Les principales agences de l’ONU ont lancé vendredi un appel urgent à la solidarité envers le Liban dont la capitale a été dévastée mardi par une gigantesque explosion.

 

MONTEVIDEO – L’Amérique latine et les Caraïbes sont devenues vendredi la région du monde la plus touchée en nombre de morts par le nouveau coronavirus, selon un comptage de l’AFP à partir de données officielles. Avec au moins 213.120 décès, cette région dépasse l’Europe, qui compte 212.660 morts, selon un bilan établi à 17h00 GMT.

 

ARANDA DE DUERO (Espagne) – Les 32.000 habitants d’Aranda de Duero, à 150 kilomètres au nord de Madrid, ont entamé vendredi un confinement de 14 jours, une des quarantaines locales qui se succèdent en Espagne pour tenter de limiter la contagion du nouveau coronavirus.

 

WASHINGTON – Faute d’accord au Congrès, le président Donald Trump pourrait décréter des mesures temporaires pour venir en aide aux millions d’Américains menacés d’expulsion et frappés par le chômage à cause de la pandémie de coronavirus, a indiqué vendredi le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump a pris des mesures radicales à l’encontre des joyaux du numérique chinois WeChat et TikTok, enclenchant un compte à rebours d’un mois et demi avant de leur interdire toute transaction avec un partenaire américain. TikTok menace d’engager des poursuites judiciaires contre la décision américaine.

 

PEKIN – La Chine a accusé vendredi les Etats-Unis de mener « une manipulation et une répression politiques », après l’interdiction des applications chinoises TikTok et WeChat par Donald Trump.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions à l’encontre de 11 dirigeants hongkongais, dont la cheffe de l’exécutif Carrie Lam, accusés de chercher à restreindre l’autonomie du territoire et « la liberté d’expression ou de réunion » de ses habitants.

 

HONG KONG (Chine) – Les sanctions décidées par les Etats-Unis contre onze dirigeants de Hong Kong sont « sauvages » et « déraisonnables », a déclaré samedi un haut responsable du territoire. Il a prévenu que ces mesures auraient des conséquences pour les entreprises américaines.

 

PEKIN – Un quatrième Canadien a été condamné à mort en Chine dans une affaire de drogue, a annoncé vendredi un tribunal, sur fond de tensions diplomatiques grandissantes depuis un an et demi entre Ottawa et Pékin.

 

KOZHIKODE (Inde) – Au moins 17 personnes ont été tuées et 15 gravement blessées vendredi lorsqu’un avion de ligne de la compagnie Air India Express a quitté la piste et s’est « brisé en deux » après avoir atterri sous une pluie battante dans le sud de l’Inde.

 

MADRID  – L’ex-roi d’Espagne Juan Carlos Ier, qui est parti en exil devant les soupçons de corruption qui pesaient sur lui, se trouverait à Abou Dhabi, à en croire le journal espagnol ABC, qui a ajouté vendredi une nouvelle destination aux spéculations de la presse.

 

DAKAR – Vingt-sept migrants sont morts lors du naufrage survenu « il y a quelques jours » au large de l’Afrique de l’Ouest, a annoncé vendredi l’ONU dans un communiqué.

 

LAGOS – Au moins 21 villageois ont été tués et trois blessés dans des attaques menées par des hommes armés à moto dans l’Etat de Kaduna, dans le nord du Nigeria, a-t-on appris vendredi auprès de la police locale.

 

JERUSALEM – Le rabbin Adin Steinsaltz, figure centrale du judaïsme contemporain, auteur d’une traduction de référence du Talmud, est mort vendredi des suites d’une maladie à l’âge de 83 ans, a annoncé l’hôpital de Shaare Zedek à Jérusalem.

 

TOKYO – En difficulté financière à cause de la pandémie, un moine bouddhiste japonais a combiné ses chants sacrés avec son autre passion, le beatboxing, tant pour récolter des dons pour subsister que par prosélytisme. Sa vidéo intitulée « Heart Sutra Looping Remix » a été vue plus de 700.000 fois sur YouTube depuis qu’elle a été mise en ligne en mai.

(afp)

 

Namoungou/Région de l’Est: Une vingtaine de morts dans l’attaque terroriste du marché à bétail

Burkina Faso-Terrorisme-Attaque meurtrière à l’Est

  1. Namoungou/Région de l’Est: Une vingtaine de morts dans l’attaque terroriste du marché à bétail

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Des Individus armés non identifiés (IANI) ont attaqué, ce vendredi, le marché à bétail du village de Namoungou, dans la commune de Fada N’Gourma, région de l’Est, faisant une vingtaine de morts et de nombreux blessés, annonce un communiqué du gouverneur de la région.

 Dans son communiqué, le gouverneur de la région de l’Est, Colonel Saidou Sanou précise que l’attaque a eu lieu, ce jour, aux environs de 12 heures, lorsque ces IANI ont fait irruption dans le marché à bétails de Namoungou et se sont attaqués aux populations.

«Le bilan provisoire fait état d’une vingtaine de personnes tuées et de nombreux blessés», peut-on lire.

Le gouverneur, après avoir, au nom du gouvernement, présenté ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaité prompt rétablissement aux blessés, a indiqué qu’«une opération de ratissage est en cours dans la zone».

Il a, par ailleurs, invité les populations «non seulement, à la vigilance mais aussi à une étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS)».

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Les performances des sociétés d’Etats en 2019 «sont assez satisfaisants» (Premier ministre)

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Burkina : Les performances des sociétés d’Etats en 2019 «sont assez satisfaisants» (Premier ministre)

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a indiqué vendredi, que les indicateurs de performances des Etablissements publics de l’Etat (EPE), enregistrés au titre de l’exercice 2019 «sont assez satisfaisants».

«Je voudrais noter que de façon globale, les indicateurs de performances (des EPE) enregistrés au titre de l’exercice 2019 sont assez satisfaisants», a affirmé vendredi le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, à l’ouverture de la 21ème session de l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (AG-EPE).

Les participants à l’ouverture des travaux

En effet, selon le rapport sur la gestion, exercice 2019, des 109 EPE présenté par le Secrétaire général du Ministère en charge des Finances, Abel Seglaro Somé, une progression est enregistrée dans la gouvernance des EPE, avec une couverture satisfaisante des dépenses mandatées.

Abel Seglaro Somé a relevé cependant que la situation d’ensemble des EPE reste caractérisée par une prédominance de la subvention de l’Etat qui connaît une hausse de 8,64% en 2019 pour les EPE classiques.

Pour les Fonds nationaux (FN), elle a connu, par contre, une diminution entre 2018 et 2019 de 58,27%. Les charges de fonctionnement ont également progressé de 10,74% au niveau des EPE classiques contre 3,30% pour les FN.

Selon le chef du gouvernement, «il y a de réels motifs de satisfaction au regard du contexte difficile dans lequel les Etablissements publics de l’Etat ont travaillé durant ces dernières années».

Il a salué «l’engagement et la détermination de tous les acteurs à poursuivre la réalisation de leurs missions respectives pour des résultats encore plus satisfaisants».

Toutefois, il a relevé «une baisse de performance au niveau de certains EPE, nécessitant de ce fait l’adoption de mesures idoines pour inverser la courbe».

«J’exhorte donc les structures dirigeantes et de supervision de ces établissements à plus d’efforts et davantage d’abnégation dans les années à venir», a-t-il indiqué.

Prévue sur deux jours, cette 21ème session se tient sous le thème «Les déterminants de la performance des Etablissements publics de l’Etat».

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, «le choix de ce thème cadre avec la gestion axée sur les résultats adoptée par le gouvernement comme mode de gestion des finances publiques».

Il a invité les EPE «à une participation active aux échanges, à des débats ouverts afin qu’à l’issue des travaux, il ressorte des orientations pertinentes, susceptibles d’améliorer les pratiques de gestion des Etablissements Publics burkinabè».

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une communication sur le thème de la 21e session animée par le Directeur général des études et de la planification, Larba Issa Kobyagda.

Celui-ci a souligné que de plus en plus, les EPE sont fortement concurrencés par le privé, dans leur domaine, d’où la nécessité, selon lui, de développer des leviers clés qu’il a présenté, pour que les établissements publics de l’Etat soient plus performants.

Le Secrétaire général du Ministère des Finances, Abel Seglaro Somé a présenté l’état de la mise en œuvre des résolutions et recommandations de la 20e  session, l’analyse de la situation financière des établissements et les insuffisances et difficultés liées à leur fonctionnement ou à leur gestion.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Premier ministère

Photo : Premier ministère

 

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Houndé, 07 août 2020(AIB)-La Semaine nationale de la culture (SNC) ne se tiendra pas en 2020 dans sa format actuel, a annoncé vendredi le ministre Abdoul Karim Sango qui a vait déjà reporté en mars, la biennale, à cause de la Covid-19.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’ouverture des journées culturelles du Tuy a d’abord indiqué que la SNC n’aura pas lieu en 2020 à cause de la Covid-19 et de l’installation de la saison des pluies.

Mais en fin de céremonie, il a précisé que la biennale ne se tiendra pas dans le même format.

La SNC devait se tenir du 28 mars au 04 avril 2020.
Agence d’information du Burkina

Agriculture: Les parasites maîtrisés à 98% dans le Sud-ouest
Gaoua, 07 août 2020(AIB)-Les parasites notamment les chenilles légionnaires, ont été maîtrisés à 98% dans la region du Sud-Ouest, a affirmé vendredi le Directeur régional de l’Agriculture Benoît Jules Sansan Da.
La situation des attaques parasitaires dans la région du Sud-ouest n’est pas alarmante car elle a été maîtrisée à 98%, a déclaré vendredi au téléphone, Benoît Jules Sansan Da.
Selon le Directeur régional en charge de l’Agriculture du Sud-ouest, la situation est sous contrôle au niveau des 933 ha qui étaient infestées dans la localité.
D’après lui, les pesticides homologuées sont à la disposition des producteurs et les services techniques vont les accompagner.
En rappel, la region du Sud-ouest compte atteindre en cette saison, 333 784 tonnes de céréales dont 27 764 tonnes de riz.
Agence d’information du Burkina

Fada N’Gourma: Au moins 20 personnes tuées par des assaillants

Fada N’Gourma: Au moins 20 personnes tuées par des assaillants
Fada N’Gourma, 07 août 2020(AIB)-Au moins 20 personnes ont été tuées vendredi et plusieurs autres blessées, lorsque des hommes armés ont ouvert le feu au marché de bétail de Namoungou, à une trentaine de km de Fada N’gourma(Est).
Selon nos informations, les assaillants sont arrivés à moto et ont immédiatement ouvert le feu avant de repartir peu après vers Tanwalbougou.
Sur le chemin du retour, les agresseurs auraient égalememt tiré sur ceux qu’ils rencontraient; ce qui pourrait alourdir le bilan.
Nos sources précisent que de par le passé, des hommes armés sont régulierement venus dans ledit marché, assurant aux usagers qu’ils avaient seulement une dent contre les fonctionnaires, les élus locaux et les hommes politiques.
Dans un communiqué, le gouverneur de la region de l’Est, le colonnel Saïdou Sanou a présenté ses condoléances et assuré que des ratissages sont en cours.
En rappel, le 30 mai 2020, près de 25 personnes ont été tuées dans de conditions similaires à Kompienbiga, à 15 km de Pama(Est).
Agence d’information du Burkina
ata-js/ak

Burkina : Bientôt de nouvelles infrastructures pour les Universités de Fada et de Dori (gouvernement)

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Burkina : Bientôt de nouvelles infrastructures pour les Universités de Fada et de Dori (gouvernement)

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé jeudi, la construction prochaine de plusieurs infrastructures universitaires au profit des universités de Fada N’Gourma et de Dori pour un montant de 23 millions de dollars (plus de 12 milliards 763 millions de FCFA).

Le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Djandjinou, a annoncé jeudi,  la construction et l’équipement, prochaine «d’une unité de formation et de recherche en science et technique (UFR/ST) et d’une cité universitaire au centre universitaire de Dori et une autre cité à l’université de Fada N’Gourma».

Pour le financement de ces infrastructures, le gouvernement a adopté jeudi ; une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt de 23 millions de dollars, (plus de 12 milliards 763 millions de FCFA) entre le Burkina Faso et le fond de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Selon le ministre Dandjinou, l’UFR annoncée va comprendre «un bloc administratif R+2, un bloc pédagogique R+2, un amphithéâtre de 350 places, une bibliothèque, des aménagements extérieurs, de l’éclairage public ainsi qu’une clôture».

Concernant les cités dans les villes de Fada et de Dori, Il a indiqué «qu’il s’agira de deux bâtiments R+3 devant permettre de contenir 1000 lits, un restaurant de 800 places, un foyer, une infirmerie, entre autres».

Créées respectivement en 2010 et 2018, l’université de Fada N’Gourma (précédemment centre universitaire jusqu’en 2017), et le centre universitaire de Dori, sont actuellement abrités sur des sites d’emprunts dans leurs villes respectives.

Depuis la rentrée universitaire 2019-2020, tous les 13 chefs-lieux de régions disposent au moins d’une université ou centre universitaire.

Agence d’information du Burkina                              

WIS/ak

 

La FBF offre du matériel sportif aux acteurs du football burkinabè

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La FBF offre du matériel sportif aux acteurs du football burkinabè

Ouagadougou, 7 Août 2020 (AIB) – La Fédération burkinabè de football (FBF) a remis jeudi à Ouagadougou, du matériel sportifs aux clubs et aux arbitres en vue de la saison qui s’ouvre le 4 septembre prochain, a-t-on constaté sur place au siège de la faîtière du football burkinabè.

A l’orée de l’ouverture de chaque saison sportive, la Fédération burkinabè de football (FBF) a, comme à son habitude manifesté sa solidarité aux cotés des joueurs et des arbitres.

En effet, cette année, les équipes de la première division (D1) et celle de la deuxième division (D2) ont reçu respectivement deux jeux de maillots et un jeu de maillots.

Pour son Président de la FBF Sita Sangaré, il s’agit d’un geste salutaire que son institution a entrepris pour soutenir ces différents clubs en vue de les encourager et renforcer leurs capacités.

« Face aux difficultés réelles auxquelles les clubs sont confrontés, nous avons entrepris des démarches pour les soulager », a-t-il dit.

« Une action noble », nous a confié le représentant du Racing club de Bobo (RCB), Jules Traoré qui a témoigné sa reconnaissance envers la faîtière du Fasofoot.

Pour le représentant des « Noir et blanc » de Bobo, « Il est clair que ce n’est pas les maillots qui jouent mais ça encourage les joueurs et leurs encadreurs ».

Outre les efforts du côté des joueurs, le président Sangaré a fait savoir qu’au niveau des arbitres, du matériel a été donné. Il s’agit de dix kits oreillettes complètes avec quatre postes, dix drapeaux bips pour les arbitres de touche, plus de trois cent maillots etc.

Par apport à la sortie le 3 Août dernier de l’Amical des arbitres du Fasofoot pour réclamer de meilleures conditions de vie, le président de la FBF a laissé entendre que le comité exécutif est entrain de travailler depuis deux ans en collaboration avec la Commission centrale des arbitres (CCA) pour ramener les choses à la normale à leur niveau.

De l’avis de Fabienne Yaméogo, arbitre de l’équipe féminine, ce don de matériels est la bienvenue pour donner du sens à leur travail.

Ce don d’équipements sportifs d’une valeur d’environ trente million FCFA a été rendu possible grâce à une société de téléphonie mobile, un des fidèles partenaires de la FBF.
Agence d’information du Burkina (AIB)
or-as/

 

 

Burkina/Lutte contre Covid-19: Les réquisitionnés protestent pour primes impayés, le gouvernement promet régler la question

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Burkina/Lutte contre Covid-19: Les réquisitionnés protestent pour primes impayés, le gouvernement promet régler la question

Ouagadougou, 7 août 2020 (AIB) – Suite à un mouvement d’humour jeudi, des agents de santé réquisitionnés dans la lutte contre la Covid-19, le ministre en charge de la Communication Remis Fulgance Dandjinou a déclaré que des instructions ont été données pour régler la question.

Le ministre en charge de la communication Remis Fulgance Dandjinou a informé jeudi, au sortir du conseil des ministres, qu’un mouvement d’humour a eu lieu le même jour à l’hôpital de Tengandogo pour prime non reçue dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Remis Fulgance Dandjinou reconnait «qu’il y a eu quelques difficultés sur l’arrêté qui devait permettre le paiement, mais il a indiqué que le Premier ministre a donné des instructions pour que ces questions soient rapidement réglées».

Un précédent mouvement d’humour le 5 juin dernier pour la même raison avait entrainé le déplacement du directeur de cabinet du ministère de la Santé sur le site de l’hôpital pour rassurer les agents réquisitionnés.

Selon l’économiste du Faso, la première réquisition qui date du 12 mars, concernait 47 personnes qui officiaient dans le bâtiment 15 de l’hôpital de Tengandogo pour la prise en charge des patients de la Covid-19.

C’est seulement le 21 mars qu’un arrêté signé du Premier ministre officialisait la réquisition de l’hôpital de Tengandogo.

Cette réquisition précisait que «le centre hospitalier universitaire de Tengandogo, ses Ressources humaines, ses bâtiments et l’ensemble de ses infrastructures» sont requis pour le compte du CORUS et cela, jusqu’à la fin de la pandémie.

Et l’arrêté ajoutait que «la réquisition s’étend à tout le personnel sanitaire et administratif nécessaire à la lutte contre la Covid-19».

Mais depuis lors, des difficultés subsistent pour le paiement de ces primes.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

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