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Burkina : La révision du code électoral vise à favoriser des élections libres et transparentes

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Burkina : La révision du code électoral vise à favoriser des élections libres et transparentes

Ouagadougou, 27 août 2020 (AIB)-La révision mardi du Code électoral vise à favoriser des élections libres et transparentes dans un contexte de terrorisme, a indiqué jeudi le ministre de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo.

L’adoption du nouveau code électoral par l’hémicycle le mardi passé, cristallise les débats tant au niveau des acteurs politiques qu’au niveau de l’opinion publique.

Jeudi, le ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo a indiqué que cette révision vise à assurer des élections présidentielles et législatives libres et transparentes en novembre.

Depuis 2016, le pays fait face à des attaques terroristes qui ont coûté la vie à environ un millier de personnes et occasionné le déplacement de de près de 800 mille autres, a rappelé le ministre.

Il a précisé que la modification du code électoral est intervenue après un consensus issu de plusieurs rencontres entre la majorité et l’Opposition politique.

Au titre des changements opérés, Siméon Sawadogo s’est appesanti sur la prise en compte des cas de force majeure dans le défaut d’enrôlement dans certaines localités, l’harmonisation de la durée campagne électorale pour les législatives avec la présidentielle à vingt et un jour.

Il y a également la réduction du délai des requêtes de 7 jours à 72 heures, du délai de dépôt des déclarations de candidatures des législatives à 60 jours au lieu de 70 jours.

Le ministre d’Etat Sawadogo a souligné que la proposition de prendre en compte les cas de force majeure dans l’organisation et la validation des élections de novembre 2020, permet de résoudre la contrainte liée à la probabilité de ne pas tenir des scrutins sur une partie du territoire national.

«L’objectif du gouvernement consiste à mettre tous les instruments nécessaires pour permettre aux Burkinabè de voter tranquillement et d’exprimer leur choix», a-t-il soutenu.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA/AK

 

 

Burkina : Un réseau demande le plafonnement des frais de scolarité au privé

Burkina-Société-Consommateurs-Réseau

Burkina : Un réseau demande le plafonnement des frais de scolarité au privé

Ouagadougou, 27 août 2020 (AIB) – Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a demandé jeudi à Ouagadougou, «le plafonnement de l’évolution des frais de scolarité des établissements d’enseignement supérieur privé pour une durée de cinq à sept ans.

«Nous demandons le plafonnement de l’évolution des frais de scolarité des établissements privés d’enseignement secondaire pour une durée moyenne de 7 ans, et de 5 ans dans les établissements privés d’enseignement supérieur», a indiqué jeudi à Ouagadougou, le 3è vice-président du RENCOF Boukary Bandaogo.

Au nom du Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF), Boukary Bandaogo a sollicité «la fermeture des établissements privés en situation irrégulière», «la suppression des frais APE dans les établissements privés et le contrôle des frais de scolarité des établissements privés».

Il s’est réjoui de la décision du ministère en charge de l’Education nationale de fermer 134 établissements en situation irrégulière et a déploré le refus de l’association des parents d’élèves de les recevoir.

Le 3è vice-président s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, où il a fait des recommandations dans le domaine de l’immobilier et du foncier, dans le secteur de la communication, de l’eau, de l’électricité, des transports et des hydrocarbures.

Boukary Bandaogo a souhaité «une réduction considérable des tarifs de communication et de connexion, l’amélioration nette du débit de connexion internet et la gratuité des appels vers le service clientèle».

Il a plaidé pour «l’adoption d’un code de protection des droits du consommateur au Burkina Faso et la création des centres régionaux de conseils des consommateurs chargés de vulgariser la législation en vigueur».

Créé le 7 juillet 2019 à Ouagadougou, le RENCOF n’a obtenu son récépissé que le 15 mai dernier d’où la tenue ce jeudi de sa toute première conférence de presse.

En une année d’existence, le réseau est représenté dans 10 des 13 régions du pays et a, à son actif, plusieurs initiatives au profit des consommateurs.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Namentenga : le DG des Editions Sidwaya à Boulsa

Namentenga

Le DG des Editions Sidwaya à Boulsa

Boulsa, (AIB)-Le Directeur général des Editions Sidwaya Mahamadi Tiegna et le Directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB)   Alban Kini   ont fait le déplacement de Boulsa  le  22 août 2020 dans le cadre de leur tournée de travail avec les correspondants provinciaux.

Cette tournée vise, selon la mission, à montrer la solidarité, la gratitude de l’équipe dirigeante et à prodiguer des encouragements aux correspondants. Une tablette, des consommables de bureau et des cartes de visite ont constitué le lot de matériel que chacun des correspondants des provinces du Burkina a reçu ou va recevoir des mains du DG des Editions Sidwaya.

«Nous sommes là ce jour pour  faire votre connaissance dans vos localités respectives, vous témoigner notre gratitude  pour les énormes sacrifices que vous consentez avec le peu de moyens  pour remonter  au  quotidien l’information de vos localités respectives et vous encourager», a déclaré Mahamadi Tiegna.

Il a, par la suite, indiqué que son équipe est consciente des difficultés que vivent les correspondants et qu’elle veut travailler avec eux pour impulser une nouvelle dynamique.

«Je voudrais que nous travaillions désormais   à ce que l’AIB conserve toujours sa place de leader d’information maison dans le paysage médiatique burkinabè.  Retenez que la primeur de   vos informations doit être réservée à l’agence et non aux autres médias locaux ou internationaux», a exhorté M. Tiegna.

Entre autres défis, le DG a mentionné la nécessité de renouer avec les cadres de rencontre qui, faut-il le rappeler, sont inexistants depuis près de dix ans.

«Cela nous fait beaucoup honneur et nous réjouit énormément de recevoir à domicile les responsables de notre organe. De mémoire d’homme, c’est un évènement historique pour moi», a confié le correspondant de l’AIB dans le Namentenga Jean-Baptiste Damiba.

Il a déploré l’absence d’un fond de soutien à la production et les difficultés de parution des articles des correspondants dans les colonnes du quotidien Sidwaya.

Mahamadi Tiegna, lui, a rassuré que la parution régulière et à bonne date des articles est à nouveau effectif. Il a aussi promis du carburant pour la réalisation de certains reportages.

Le correspondant est allé présenter son lot de matériels reçus au Haut-commissaire de la province Anastasie Sawadogo/Sawadogo.

Mme Sawadogo a remercié les Editions Sidwaya pour l’accompagnement et souhaité bon courage aux correspondants.

Jean-Baptiste DAMIBA

AIB-Boulsa

Environnement : une plantation d’arbres pour perpétrer la mémoire du Dr Salifou Diallo

Yatenga

Environnement

Une plantation d’arbres pour perpétrer la mémoire du Dr Salifou Diallo

Yatenga, (Aib) – A l’occasion du 3e anniversaire du décès du Dr Salifou Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale, parents, amis politiques, populations et inconditionnels ont participé à une activité éco-citoyenne de plantation d’arbres. C’était le mercredi 19 aout 2020 au «Bosquet Dr Salifou Diallo» de Ouahigouya. 

Le troisième anniversaire du décès du Dr Salifou Diallo a été marqué le 19 août dernier à Ouahigouya, par des activités dont une opération de reboisement. L’activité a été placée sous le parrainage du Dr Urbain Yaméogo, ami intime de feu Dr Salifou Diallo et conseiller spécial du président du Faso. Elle  a rassemblé autorités administratives, amis, sympathisants et riverains du secteur 01 de la cité de Naaba Kango et a permis de planter utile dans le bosquet qui porte le nom de l’illustre disparu. «Nous sommes réunis ici ce matin pour un devoir de mémoire à l’occasion du 3ème anniversaire de la disparition d’un digne et valeureux fils de ce pays, un combattant de la liberté en Afrique», a indiqué le parrain de l’activité de reboisement. Dr Urbain Yaméogo a ajouté que «l’acte de reboisement rappelle l’homme qui en son temps a vite compris que l’environnement était devenu un secteur stratégique entrant dans les grandes priorités de notre pays».

C’est dans une grande ferveur qu’autorités et populations ont reboisé plusieurs espèces d’arbres dans le bosquet de 50 hectares qui contient déjà plusieurs arbres comme la gomme Arabica. Pour que les efforts consentis par les populations pour faire vivre cet espace ne soient pas vains, les inconditionnels de Dr Salifou Diallo ont souhaité de la part des bonne volontés une aide pour clôturer le bosquet. A cette préoccupation le parrain en sa qualité de défenseur de l’environnement a rassuré les uns et les autres qu’il fera le plaidoyer afin que l’inquiétude soulevée trouve une solution idoine.

Philibert NIKIEMA

AIB-Gourcy

Zondoma: Journée nationale de l’arbre plus de 400 plants mis en terre à Gourcy

Zondoma

Journée nationale de l’arbre : Plus de 400 plants mis en terre à Gourcy

Gourcy, (AIB) – Le Haut-commissariat de la province du Zondoma, a présidé, le vendredi 21 aout 2020 à Gourcy, de la deuxième édition de la Journée de l’arbre.

La province du Zondoma ne veut pas restée en marge de la deuxième édition de la Journée de l’arbre lancée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. C’est la cour du haut-commissariat et la résidence du premier responsable de la province qui ont servi de site pour une plantation d’arbres, le vendredi 21 aout 2020. L’activité a mobilisé toutes les couches socio professionnelles venues des cinq communes du Zondoma.

Le Secrétaire général de la province, Inoussa Dianda, qui représentait le Haut-commissaire, a indiqué que l’activité s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de la journée de l’arbre lancée le 8 aout 2020 à Banfora par le chef de l’Etat sous le  thème «Arbre, santé et résilience climatique». Au nom du haut-commissaire, il a traduit sa reconnaissance aux participants à cette journée de reboisement dont la mobilisation témoigne, selon lui, de l’importance qu’ils accordent à l’arbre et à la restauration de l’environnement. «Toute espèce  plantée est un investissement pour les générations présentes et futures»  a déclaré M. Dianda.

Le représentant du Haut-commissaire a rappelé la nécessité d’agir en faveur de la restauration et de la protection de l’environnement fortement menacé  par l’action de l’homme et les effets du changement climatique.  Pour clore son propos, le président de la cérémonie a lancé un appel aux maires de communes pour la création et l’aménagement de forêts villageoises et communales en vue d’accompagner la mise en œuvre de cette nouvelle vision du gouvernement. Avant l’opération proprement dite de reboisement, les participants ont eu droit à une démonstration exécutée par les techniciens du service de l’environnement.

Au total, ce sont 400 plants composés d’espèces locales comme le baobab, le karité, le neem, le néré, le caïcédra, le moringa, etc. qui ont été repiqués. En plus de cela, chaque responsable de structures a eu droit en repartant  à quelques arbres dont il a la responsabilité de planter et d’entretenir dans ses locaux. Selon le directeur provincial de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Zondoma, Sam Jean Boussé, un accent particulier sera mis sur la protection du site de reboisement grâce à des grilles fournies par une association de la place. 78 000 plants sont attendus au niveau provincial pour cette campagne de reforestation à en croire les responsables de l’activité.

 Aziz KIEMDE

 (Collaborateur)

Côte d’Ivoire : Ouagadougou invite ses ressortissants à ne pas se mêler des activités politiques

Côte d’Ivoire : Ouagadougou invite ses ressortissants à ne pas se mêler des activités politiques

Ouagadougou, 27 août 2020 (AIB)-Le Burkina Faso a invité hier mercredi, sa forte diaspora vivant en Côte d’Ivoire, à se tenir à distance des activités politiques du pays, dans un contexte où des manifestants opposés à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, stigmatisent de plus en plus les Burkinabè.

 

Communiqué : La Représentation diplomatique a déploré les confusions entre patronymes et nationalité diffusées à travers les réseaux sociaux et qui sont susceptibles de produire une stigmatisation des Burkinabè en Côte d’Ivoire

L’Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, SEM. Mahamadou ZONGO, a eu, le mercredi 26 août 2020, une rencontre de concertation avec les trois Consuls généraux du Burkina en Côte d’Ivoire, messieurs Benjamin Nana à Abidjan, Bourêma KI à Bouaké et Hervé BAZIE à Soubré. Ont également participé à la rencontre, le Premier conseiller de l’Ambassade, monsieur Roger KONOMBO et l’Attaché de Défense près l’Ambassade, le Colonel-Major monsieur Labawo FOROGO.

Les échanges ont porté essentiellement sur les préoccupations de la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire dans ce contexte préélectoral. La Représentation diplomatique déplore les confusions entre patronymes et nationalité diffusées à travers les réseaux sociaux et qui sont susceptibles de produire une stigmatisation des Burkinabè vivant dans ce pays.

La Représentation diplomatique tient à rappeler à l’ensemble des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, l’obligation de ne pas se mêler aux activités politiques ivoiriennes. Les délégués au Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE), les délégués consulaires ainsi que les leaders d’opinion sont invités à une large communication sur cette obligation de réserve aux membres de notre communauté.

Au terme de la rencontre, l’Ambassadeur et les Consuls généraux ont visité le chantier de la construction de la Maison du Burkina dont les travaux sont en cours.

 Service Presse de l’Ambassade

du Burkina Faso en Côte d’Ivoire

Photo Facebook: Archive burkina24.org

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 27 AOUT 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 27 AOUT 2020

 

CHRISTCHURCH (Nouvelle-Zélande) – Le tueur des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande), l’Australien Brenton Tarrant, a été condamné jeudi à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pour avoir assassiné 51 fidèles musulmans en 2019.

 

ORLANDO (Etats-Unis) – Protestant contre les tirs de policiers sur Jacob Blake, les Milwaukee Bucks ont boycotté leur match NBA mercredi, suivis par d’autres équipes de baseball, de football et même par la joueuse de tennis Naomi Osaka.

 

KENOSHA (Etats-Unis) – Jacob Blake, un Afro-Américain grièvement blessé dans une nouvelle bavure policière apparente qui a relancé le mouvement de contestation antiraciste aux Etats-Unis, avait un couteau dans sa voiture, ont déclaré mercredi les autorités du Wisconsin.

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump a annoncé mercredi l’envoi de renforts de la police et de la Garde nationale à Kenosha (Wisconsin) où deux hommes ont été tués lors de manifestations réclamant la justice pour Jacob Blake. « Nous ne tolérerons pas les pillages, les incendies criminels, la violence et l’anarchie dans les rues américaines », a déclaré M. Trump sur Twitter.

 

MINSK – Un millier de manifestants se sont réunis mercredi à Minsk pour protester contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, jugée frauduleuse par l’opposition, et une vingtaine ont été interpellés par les forces antiémeutes, selon des journalistes de l’AFP.

 

La lauréate bélarusse du prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch a refusé de répondre aux questions des enquêteurs qui l’avaient convoquée mercredi dans le cadre des poursuites visant le « conseil de coordination » de l’opposition dont elle est membre.

 

BERLIN – Le secrétaire général de l’Alliance atlantique Jens Stoltenberg a appelé mercredi à une enquête « transparente » sur l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny. Selon lui, il n’y a « pas de raison de douter » des conclusions des médecins allemands qui ont déclaré avoir constaté « des traces d’empoisonnement ».

 

– A Londres, le Premier ministre britannique Boris Johnson a réclamé une « enquête complète et transparente » sur cette affaire.

 

MOSCOU – La Russie a nié qu’on puisse parler d’un empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny tant qu’une substance spécifique n’a pas été identifiée. « Nous sommes en désaccord total à ce stade avec les diverses formulations hâtives abondamment utilisées pour dire qu’il y a une forte probabilité d’empoisonnement », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du président Vladimir Poutine.

 

ATHENES – Des manœuvres militaires rivales ont eu lieu mercredi en Méditerranée orientale, dans un contexte de tensions croissantes entre la Turquie et la Grèce qui se disputent des zones maritimes riches en hydrocarbures.

 

D’un côté, des navires de guerre turcs ont procédé à des exercices avec un destroyer américain, selon le ministère turc de la Défense. De l’autre, « Chypre, la Grèce, la France et l’Italie se sont mises d’accord pour déployer une présence commune en Méditerranée orientale », a annoncé le ministère grec de la Défense. Cet exercice a commencé mercredi, selon une source militaire.

 

DUBLIN – Le commissaire européen au Commerce, l’Irlandais Phil Hogan, a démissionné mercredi soir, emporté par le scandale provoqué par sa participation à un dîner de gala en Irlande en dépit des restrictions sanitaires anti-coronavirus.

 

BRUXELLES – Le ministère belge des Affaires étrangères a ajouté mercredi Paris et plusieurs départements français à sa liste des destinations européennes qui ne sont plus autorisées, à moins de se soumettre au retour à un dépistage du coronavirus et à une période d’isolement.

 

GENEVE – Le Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui se tient habituellement en hiver est déplacé « au début de l’été prochain » car les conditions n’étaient pas réunies pour l’organiser « de manière sécurisée » en janvier en raison de la pandémie de Covid-19, a déclaré mercredi la direction du Forum.

 

VIENNE – L’Iran a finalement autorisé mercredi l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à pénétrer prochainement dans deux sites dont cette agence réclamait l’accès, dans un contexte de tensions liées à la tentative américaine de réimposer les sanctions de l’ONU.

 

MANARA (Israël) – L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir effectué des frappes aériennes au Liban contre des positions du mouvement chiite Hezbollah en réponse à des tirs du Hezbollah vers des soldats israéliens.

 

JERUSALEM – Un Israélien a été poignardé à mort mercredi à Petah Tikva, une ville du centre d’Israël, a annoncé la police, qui a dit avoir interpellé un suspect palestinien et soupçonne une « attaque terroriste ».

 

MANAMA – Le roi de Bahreïn a réaffirmé, en recevant mercredi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, que son pays soutient la création d’un Etat palestinien, au moment où Washington veut rapprocher Israël des pays arabes après un accord historique avec les Emirats arabes unis.

 

CHARIKAR (Afghanistan) – Une crue soudaine a ravagé la ville de Charikar, capitale de la province afghane de Parwan, faisant au moins 100 morts et plus de 100 blessés, ont annoncé mercredi les autorités.

 

BENI (RD Congo) – Au moins 24 civils ont été tués en deux jours dans l’est de la République démocratique du Congo dans des attaques attribuées au groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), a-t-on appris mercredi d’une source locale.

 

VARSOVIE – Le zoo de Varsovie va administrer à ses éléphants du cannabis médical pour tenter de diminuer leur niveau de stress, a-t-on appris mercredi auprès des responsables du projet.

(afp)

 

Kantchari (Tapoa) : Plusieurs commerces cambriolés, des coffres-forts dérobés

Kantchari (Tapoa) : Plusieurs commerces cambriolés, des coffres-forts dérobés

Fada N’Gourma, 26 août 2020, (AIB)-La commune de Kantchari dans la province de la Tapoa a connu ces dernières semaines, une série de cambriolages dont le plus emblématique a été la disparition du coffre-fort de la Chambre de commerce et d’industrie, dans des conditions troubles.

Dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 août 2020, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), section Tapoa, a vu son coffre-fort emporté par des individus.

Comme l’institution n’a pas de siège officiel au chef-lieu de province Diapaga, le coffre-fort était gardé à Kantchari dans la boutique du trésorier.

D’après nos sources, le coffret blindé est toujours introuvable mais la version du trésorier selon laquelle la caisse aurait été volée, ne convainc pas tout le monde.

Aussi, le coffre-fort d’une société nigérienne de transfert d’argent, volé il y a quelques jours, a été retrouvé le dimanche 23 août dans la matinée.

Les cambrioleurs auraient abandonné le coffret contenant près de 4 millions de FCFA, après maintes tentatives infructueuses de l’ouvrir.

Certains interlocuteurs ont déduit que les cambrioleurs avaient l’intention de revenir chercher la caisse avant de préciser que la porte de la société de transaction financière n’a pas été forcée.

Ce qui porte à croire, selon eux, que les voleurs possédaient une clé secours ou une clé contrefaite de l’établissement. Qu’à cela ne tienne, l’enquête des FDS permettra d’en savoir davantage.

Ces cambriolages, de plus en plus récurrents ces temps-ci dans la commune de Kantchari, témoignent de la résurgence du grand banditisme dans la région de l’Est. Un phénomène qui serait favorisé par la montée du terrorisme.

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 26 AOÛT 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 26 AOÛT 2020

 

MOSCOU – Les pays occidentaux ont pressé jeudi la Russie d’enquêter sur la tentative d’empoisonnement présumée de l’opposant Alexeï Navalny, quand le Kremlin jugeait de son côté hâtif de considérer que son ennemi numéro 1 avait été la victime d’une action criminelle.

 

Selon le porte-parole du président Vladimir Poutine, l’empoisonnement « est une piste parmi d’autres. Mais il y a beaucoup d’autres pistes médicales ». « Une enquête doit avoir un motif, pour cela il faudrait déterminer la substance » en cause, a ajouté Dmitri Peskov.

 

MINSK (Belarus) – La figure de proue de l’opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa, a proclamé mardi qu’une « révolution pacifique » était en cours dans son pays, malgré la répression visant à juguler le mouvement de protestation contre le président Alexandre Loukachenko. A son appel, environ 3.000 personnes se sont rassemblées dans le centre de Minsk mardi soir.

 

KENOSHA (Etats-Unis) – La mère de Jacob Blake, un noir de 29 ans grièvement blessé par des tirs policiers et probablement paralysé à vie, a appelé au calme mardi, les autorités redoutant de nouvelles manifestations tendues à travers les Etats-Unis. Comme pour George Floyd, mort asphyxié sous le genou d’un policier blanc il y a trois mois, la tentative d’interpellation de Jacob Blake a été filmée par un témoin dimanche.

 

LA NOUVELLE ORLEANS (Etats-Unis) – L’ouragan Laura qui charrie des vents soufflant à 120 km/h mardi dans le Golfe du Mexique menace les Etats américains du Texas et de la Louisiane déjà aux prises avec la pandémie de coronavirus.

 

LAGOS – Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio a été mardi officiellement déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation Mondiale de la Santé, après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants.

 

ISTANBUL – La Turquie a annoncé mardi être prête au dialogue avec la Grèce sans « conditions préalables » à propos du différend qui oppose ces deux pays membres de l’Otan sur la recherche d’hydrocarbures en Méditerranée orientale.

 

KHARTOUM – Le Soudan a écarté mardi une reconnaissance d’Israël avant des élections en 2022, lors d’une visite du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo qui tente de convaincre des pays arabes normaliser leurs relations avec l’Etat hébreu à l’instar des Emirats arabes unis.

 

KUTUPALONG – Échoppes fermées, réfugiés appelés à rester chez eux : les camps rohingyas du Bangladesh cessaient mardi toute activité pour le « jour du souvenir du génocide », marquant malgré le coronavirus le troisième anniversaire de l’exode de cette minorité persécutée en Birmanie.

 

SAO PAULO (Brésil) – Le fils aîné du président brésilien Jair Bolsonaro, le sénateur Flavio Bolsonaro, a annoncé mardi avoir été diagnostiqué positif au coronavirus et être asymptomatique. Il est le 4e membre de la famille Bolsonaro testé positif au coronavirus qui a fait plus de 115.000 morts au Brésil, le 2e bilan le plus meurtrier au monde derrière celui des Etats-Unis.

 

CHRISTCHURCH (Nouvelle-Zélande) – Le suprémaciste blanc qui a été reconnu coupable de 51 meurtres et de 40 tentatives de meurtres est resté de marbre devant le tribunal de Christchurch lorsqu’il a été confronté aux victimes de ses attaques contre deux mosquées en Nouvelle-Zelande en mars 2019. Sa peine sera prononcée jeudi.

 

LA HAYE (Pays-Bas) – Les avocats de l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, dont le procès en appel s’est ouvert mardi devant la justice internationale à La Haye, ont demandé son acquittement des charges de génocide qui lui ont valu une peine de détention à vie, affirmant qu’elles étaient dénuées de fondement.

 

NEW YORK – La compagnie aérienne American Airlines, en pleines turbulences depuis le début de la pandémie, a prévenu mardi qu’elle licencierait 19.000 salariés en octobre si elle ne recevait pas de nouvelles aides, mettant ainsi un peu plus la pression pour un nouveau plan de soutien au transport aérien américain.

 

LOS ANGELES – Une juge californienne a débouté mardi le cinéaste Roman Polanski, qui avait saisi la justice contre son exclusion de la prestigieuse Académie des Oscars, une étape supplémentaire dans la prise de distance d’Hollywood vis-à-vis du réalisateur franco-polonais, qui a fui les Etats-Unis il y a quatre décennies après avoir plaidé coupable de détournement de mineure.

 

MADRID – Séisme sur la planète foot: la superstar argentine Lionel Messi (33 ans), encore sous contrat avec le FC Barcelone jusqu’au 30 juin 2021, a communiqué au club mardi par courrier recommandé qu’il souhaite « unilatéralement » résilier son contrat. Dépité par la terrible déroute 8-2 essuyée en quart de finale de Ligue des champions le 14 août contre le Bayern Munich, futur vainqueur de l’épreuve et fatigué par une saison cauchemardesque, Leo Messi a mis ses menaces à exécution.

 

LOS ANGELES – La légende jamaïcaine du sprint Usain Bolt a bien contracté le coronavirus, a affirmé son agent à CNN mardi, confirmant l’information relayée par plusieurs médias la veille, et assuré que l’octuple médaillé d’or olympique, actuellement en quarantaine, « ne ressent aucun symptôme ».

 

LONDRES – Condamné à 21 mois et 10 jours de prison avec sursis en Grèce pour agression, insultes et tentative de corruption, le capitaine de Manchester United, Harry Maguire, va faire appel, mais son avenir immédiat en sélection et en club pose question.

 

Burx-vmt/roc

Révision du code électoral et éducation, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Révision du code électoral et éducation, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26 août 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi matin, commentent la sortie de l’Union des parents d’élèves à propos l’année scolaire à venir, sans oublier l’actualité politique relative à l’adoption, la veille, du nouveau code électoral.

«Révision du code électoral : Les députés votent la loi pour +sauver l’essentiel+», arbore Le Pays, quotidien privé qui informe également que des partis politiques de l’Opposition non affiliée(ONA) ont été auditionnés par la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH).

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il affiche: «Modification du code électoral : le législateur introduit neuf clauses majeures».

Pour sa part,  le quotidien national Sidwaya fait remarquer que «les cas de forces majeures (sont) introduits dans le texte», précisant que les parlementaires ont adopté, à une majorité écrasante, le projet de loi portant code électoral.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue : «Modification du code électoral : Un oui avec beaucoup de mais».

Le journal rapporte que le projet de loi portant modification du code électoral a été adopté, hier mardi, par 107 voix pour, 9 contre et 4 abstentions.

Pour L’Observateur Paalga, il s’est agi d’«une écrasante majorité de +oui+ qui cache bien de nombreuses inquiétudes qui ont été soulevées lors des débats».

Le même quotidien   revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par l’Union nationale des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B).

Et L’Observateur Paalga de renseigner que l’UNAPES-B suggère une session de rattrapage pour commencer l’année scolaire 2020-2021.

Le confrère rappelle que «l’année scolaire 2019-2020 a connu tant bien que mal son épilogue avec le déroulement des différents examens et concours de fin d’année, et ce, malgré la crise sécuritaire doublée de celle sanitaire».

A ce sujet, Sidwaya mentionne en guise de titre: «Rentrée scolaire 2020-2021 : Les parents d’élèves pour un rattrapage de l’année écoulée», là où Le Pays parle de «L’UNAPES-B pour une mise à niveau des élèves».

 

Agence d’information du Burkina

Enlèvement du dissident Ahmed Khalil : Genève demande à Alger d’ouvrir  »une enquête efficace »

Enlèvement du dissident Ahmed Khalil : Genève demande à Alger d’ouvrir  »une enquête efficace »

Ouagadougou, 25 août 2020 (AIB)-Le Comité des droits de l’homme basé à Genève, a demandé à l’Algérie, d’ouvrir une enquête rapide et efficace sur l’enlèvement en plein cœur d’Alger, du dissident du Front Polisario Ahmed Khalil, en janvier 2009.

Dans une décision du 27 mars 2020 et publiée le 27 juillet 2020, à propos de l’enlèvement en janvier 2009, du dissident et ancien cadre du Front Polisario Ahmed Khalil Mahmoud Braih, le Comité des droits de l’homme (CDH) a demandé des comptes à l’Algérie.

Selon le CDH, Alger se doit de mener une enquête rapide, efficace, exhaustive, indépendante, impartiale et transparente sur cette disparition forcée.

Le comité onusien réclame par ailleurs la libération immédiate du dissident ou la restitution de sa dépouille à sa famille, au cas où il serait décédé.

L’organe de défense des droits humains exhorte également Alger de poursuivre les auteurs de ces graves violations et d’accorder à la victime et à sa famille une pleine réparation des préjudices subis.

Le Comité a demandé aux autorités algériennes de lui confirmer dans un délai six mois quelles sont les mesures qu’il a effectivement prises pour donner effet à ses requêtes.

Avant son enlèvement, Ahmed Khalil Mahmoud Braih était rentré en disgrâce avec la direction du Front Polisario, à cause de profondes divergences.

En rappel, depuis le départ en 1975 du colon espagnol du Sahara occidental (226 000 km2), le Front Polisario réclame l’indépendance du territoire, tandis que le Maroc souhaite continuer d’administrer le territoire tout en lui concédant une large autonomie.

Aussi, la question du Sahara Occidental provoque régulièrement des tensions diplomatiques entre Rabat et Alger qui abrite les leaders du Front Polisario.

 Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

Retard de reclassement au ministère de l’Education : La colère monte

Burkina-Education- Reclassement

 Retard de reclassement au ministère de l’Education : La colère monte

Ouagadougou 25 août 2020 (AIB)-Des enseignants ont lancé lundi, le mouvement M18 pour protester contre leur non reclassement depuis 2018, rapporte Sidwaya.

«Comment un agent de catégorie B va continuer à toucher pendant deux ans le salaire d’un agent de C», s’est interrogé le porte-parole du Mouvement 18 (M18), Adama Dabilgou, lundi lors de la présentation de la structure.

Selon M. Dabilgou, c’est à partir de 2018 que de très nombreux agents du département en charge de l’Education nationale ont commencé à connaitre des retards dans leurs avancements ; d’où le nom donné au mouvement M18.

«Comment peut-on, comprendre qu’une administration qui se veut sérieuse, dirigée par un homme qui se dit sérieux peut être incapable pendant deux ans d’établir un simple acte administratif ? A la limite nous apercevons un manque de volonté à le faire et ce manque s’illustre dans l’intention de nous confiner dans le cercle vicieux de la pauvreté», s’est-il insurgé.

A l’écouter, le M18 n’est pas tenu de négocier avec le gouvernement car il veut simplement rentrer dans ses droits et ne réclame pas une augmentation de salaire.

«Nous sommes déterminés et résolus à la lutte, au besoin, jusqu’au sacrifice ultime et nous ne reculons devant rien», a-t-il prévenu.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA/AK

 

 

 

Zondoma: une famille perd brutalement quatre enfants

Zondoma: une famille perd brutalement quatre enfants
Gourcy, 25 août 2020 (AIB) – Quatre enfants d’une même famille, ont brusquement perdu la vie vendredi et samedi à Tougo (Zondoma, Nord), dans des conditions non encore élucidées.
Les habitants du village de Roba dans la commune de Tougo (Zondoma) sont toujours sous le choc après le décès subite de ces quatre enfants d’une même famille.
Tout a commencé dans la soirée du vendredi 21 août 2020 quand un des enfants, pris de malaise, a été conduit au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village où il décèdera quelques instants après.
Par la suite, trois autres enfants ainsi que leur grands mère chez qui ils vivaient, ont commencé à manifester les mêmes symptômes.
Évacués d’urgence au CMA de Gourcy, les trois enfants perdront la vie dès le lendemain.
La grand mère quant à elle, se remet progressivement et sa vie serait hors de danger.
Pour ce qui concerne l’origine de ce drame, il reste toujours mystérieux car les témoignages indiquent que d’autres personnes ayant partagé le même repas que les victimes, n’ont jusque-là manifesté aucun signe.
Ce qui semble écarter la thèse de l’intoxication alimentaire.
Les prélèvements effectués par les agents de santé et les investigations de la police, apporteront certainement des réponses.
On rappelle qu’à Keneko dans la commune voisine de Bassi, quatre personnes avaient trouvé la mort en 2018, dans des conditions quasi-similaires.
Agence d’information du Burkina
AK-FN/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU MARDI 25 AOÛT 2020

ACTUALITÉ-PANDÉMIE-DIPLOMATIE-POLITIQUE-ÉLECTIONS-MANIFESTATION

LE MONDE EN BREF DU MARDI 25 AOÛT 2020

 

BERLIN – Prenant le contrepied des dénégations des autorités russes, l’Allemagne a conclu lundi à l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny et exhorté la Russie à juger les auteurs, alors que l’affaire tourne de plus en plus au contentieux diplomatique entre Berlin et Moscou.

 

MINSK – Les autorités bélarusses ont multiplié lundi les arrestations d’opposants et de dirigeants grévistes au lendemain d’une nouvelle manifestation monstre contre les résultats de la présidentielle contestée du 9 août.

 

BAMAKO – La junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 18 août au Mali et les émissaires ouest-africains se sont séparés lundi sans accord sur les conditions d’un retour des civils à la tête du pays en pleine tourmente.

 

KENOSHA (Etats-Unis) – Deux policiers de l’Etat américain du Wisconsin ont été suspendus de leurs fonctions et une enquête a été ouverte lundi après qu’un homme noir a été grièvement blessé de plusieurs balles dans le dos, une apparente bavure policière qui a déclenché des manifestations et l’imposition d’un couvre-feu local.

 

CHARLOTTE (Etats-Unis) – Officiellement investi par le parti républicain, Donald Trump a lancé lundi sa campagne pour un second mandat en accusant les démocrates de vouloir « voler » l’élection présidentielle à venir et a promis une nouvelle victoire, après celle, surprise, de 2016.

 

LA HAVANE – La tempête tropicale Laura, qui devrait devenir un ouragan mardi, balayait Cuba lundi avec des vents de 95 km/h après avoir fait au moins 13 morts en Haïti et en République dominicaine et avant de viser le sud des Etats-Unis, tout comme Marco, rétrogradé d’ouragan à tempête.

 

WASHINGTON – La légende jamaïcaine du sprint Usain Bolt a annoncé lundi s’être mis en quarantaine, dans l’attente du résultat d’un test du Covid-19, épidémie dont la progression en France a conduit Berlin à placer les régions Ile-de-France, avec Paris, et Provence-Alpes-Côte-d’Azur en zones à risque.

 

DAMAS – L’explosion d’un gazoduc a entraîné dans la nuit de dimanche à lundi une coupure d’électricité généralisée en Syrie, les autorités qualifiant l’incident d' »acte terroriste » sans en préciser l’auteur.

 

JERUSALEM – Au premier jour d’une nouvelle tournée au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s’est dit lundi « optimiste » à l’idée de voir « d’autres pays arabes » suivre l’exemple des Emirats arabes unis en normalisant leurs relations avec Israël en dépit des protestations palestiniennes.

 

TEHERAN – Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Mariano est arrivé lundi à Téhéran pour tenter d’améliorer la coopération concernant les activités nucléaires de Téhéran, sa première visite en Iran depuis sa prise de fonction en décembre dernier.

 

ALGER – Les Algériens se prononceront par référendum le 1er novembre sur une révision de leur Constitution, prônée par le président Abdelmadjid Tebboune et censée répondre au puissant mouvement de protestation qui réclame un profond changement de « système » politique.

 

NOUAKCHOTT – L’ancien chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est sorti lundi des locaux de la police, où il a été interrogé pendant une semaine sur des soupçons de corruption sous sa présidence, mais n’est plus totalement libre de ses mouvements, selon son avocat.

 

TUNIS – Le Premier ministre désigné, Hichem Mechichi, a présenté lundi son futur gouvernement, le second en six mois en Tunisie, composé essentiellement de technocrates, et qui doit encore obtenir l’approbation du Parlement.

 

WELLINGTON – Le suprémaciste blanc Brenton Tarrant, qui avait assassiné 51 fidèles musulmans en 2019 en Nouvelle-Zélande, est resté lundi impassible quand des survivants et le procureur sont revenus à l’audience sur les longues minutes d’horreur dans deux mosquées de Christchurch.

 

TOKYO – Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré lundi avoir repassé des tests médicaux dans un hôpital de Tokyo, pour la deuxième fois en huit jours, relançant les rumeurs sur une altération potentiellement sérieuse de son état de santé.

 

OTTAWA – Les Conservateurs canadiens ont élu dimanche leur nouveau chef: Erin O’Toole, un ex-ministre qui devra rapidement mettre son parti en ordre de bataille face à Justin Trudeau, menacé d’une élection anticipée dès l’automne après un nouveau scandale.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont assuré lundi soir qu’ils étaient engagés avec la Chine à oeuvrer pour la réussite de leur accord commercial, à l’issue d’un entretien téléphonique entre négociateurs chinois et américain.

 

SAN FRANCISCO – Le réseau social TikTok, accusé sans preuves par Donald Trump de siphoner les données des utilisateurs américains au profit de Pékin, a contre attaqué lundi en portant plainte contre le gouvernement américain et en dénonçant des accusations motivées par des considérations politiques et financières.

 

PARIS – Facebook a annoncé lundi un accord fiscal avec le gouvernement français sur un redressement de 106 millions d’euros d’impôt sur les sociétés pour sa filiale Facebook France sur la période 2009-2018.

 

GENEVE – Le Parlement suisse a levé l’immunité du procureur général sortant Michael Lauber, mis en cause pour sa gestion du retentissant scandale de corruption du « Fifagate », une décision qui ouvre la voie à une procédure pénale.

 

ASUNCION – L’ancien champion brésilien de football, Ronaldinho, détenu au Paraguay depuis plus de cinq mois pour usage de passeports falsifiés, a été remis lundi en liberté, écopant d’une amende de 90.000 dollars.

(afp)

 

Faits de société et lutte contre le terrorisme, à la Une des quotidiens burkinabè

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Faits de société et lutte contre le terrorisme, à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 25 août 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi s’intéressent à l’actualité politique sans oublier des sujets liés à la société.

Sous le titre : «Femmes malades mentales: Indésirables le jour, violées la nuit», le quotidien national Sidwaya évoque, à travers un reportage, le phénomène de grossesses des folles.

Le journal rapporte que dans certaines villes du Burkina Faso, des malades mentales portent souvent des enfants au dos ou errent avec des grossesses contractées dans les rues, ajoutant que «ces grossesses, fruits de viols, sont cependant, l’œuvre d’hommes jouissant de toutes leurs facultés mentales».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, parle de la grève des vidangeurs, mettant en exergue le «Grabuge autour d’une fosse septique».

Quant au journal privé Aujourd’hui au Faso, il revient sur le cas de fraude au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2020 dans la ville de Solenzo, au Nord-Ouest du Burkina Faso, renseignant que «les accusés (ont été) condamnés à 300 heures de travaux d’intérêt général».

Le même quotidien affiche : «Validation du rapport 2020 du CES (Conseil économique et social, Ndlr): Une session spécial pour s’attaquer au financement du terrorisme».

A ce sujet, Sidwaya fait remarquer qu’en ce qui concerne le terrorisme au Burkina Faso, «les sources potentielles de financements (sont) identifiées».

Pour sa part, L’Observateur Paalga publie une interview de Mahamoudou Sawadogo, ancien gendarme et expert des questions sécuritaires au Sahel, qui estime que concernant la lutte contre le terrorisme en Afrique, «on n’a pas de vrais patriotes à la tête de nos Etats».

En international, les journaux font cas de la situation au Mali et du décès, hier lundi en France, de l’ancien président du Congo-Brazzaville, Pascal Lissouba, mort à l’âge de 88 ans.

Ainsi, Le Pays titre : «Décès de Pascal Lissouba : Un grand Baobab s’est écroulé».

Pendant ce temps, Sidwaya laisse lire : «Mali : Croire aux signes rédempteurs», là où Aujourd’hui au Faso mentionne : «L’après-IBK au Mali : Transition, l’introuvable mode d’emploi».

Agence d’information du Burkina

Congo-Brazzaville: Décès de Pascal Lissouba, ancien président démocratiquement élu

Congo-Politique-Nécrologie

Congo-Brazzaville: Décès de Pascal Lissouba, ancien président démocratiquement élu

Ouagadougou, 25 août 2020 (AIB) – L’ancien président démocratiquement élu du Congo-Brazzaville, Pascal Lissouba, est décédé hier lundi à Perpignan, dans le sud de la France, à l’âge de 88 ans.

«Le président Lissouba est décédé aujourd’hui des suites d’une maladie», a déclaré lundi à l’AFP le député Honoré Sayi, porte-parole de son parti, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS).

«Avec un cœur lourd et meurtri, je vous annonce le décès ce lundi 24 août 2020 de mon père, le professeur Pascal Lissouba, ancien président de la République du Congo, à son domicile en France», a écrit sur Facebook, Jérémie Lissouba, fils du président Lissouba et député congolais.

Pour le président du parti politique qu’il a créé l’UPADS,  Pascal Tsaty Mabiala, «son plus grand héritage, c’est d’avoir introduit le jeu démocratique» au Congo-Brazzaville et prôné «l’esprit du consensus».

Le président Pascal Lissouba est le premier président démocratiquement élu du Congo-Brazzaville, en 1992, face au général Denis Sassou Nguesso qui était au pouvoir depuis 12 ans.

Pour son ancienne directrice de cabinet qui préside aujourd’hui,  la Fédération de l’opposition congolaise, Claudine Munari, à l’arrivée au pouvoir de Pascal Lissouba, en septembre 1992, les caisses de l’Etat étaient vides.

Selon elle, «on a fait un procès à Pascal Lissouba en disant qu’il menaçait les intérêts de la France parce qu’il a demandé qu’on revisite la part du Congo dans le pétrole».

«On a passé quatre mois sans salaires des fonctionnaires, (la société pétrolière française) Elf a refusé de nous aider  d’où la signature de ce contrat avec (la société américaine) Oxi qui nous a valu tous les malheurs du monde et qui a condamné le régime de Pascal Lissouba», a-t-elle déclaré.

Le 5 juin 1997, à quelques semaines avant la présidentielle prévue le 27 juillet, de violents combats éclatent dans la capitale, Brazzaville entre d’un côté, les milices de Pascal Lissouba et de son dernier Premier ministre Bernard Kolélas à celles du général Dénis Sassou Nguesso, actuel président de la République.

Après cinq mois de combats, Pascal Lissouba perd le pouvoir et est contraint à l’exil pour la seconde fois et le pays enregistre entre 4 000 et 10 000 personnes tuées.

Avant d’accéder à la présidence de la république, le président Pascal Lissouba, agronome de formation, a été ministre de l’agriculture et premier ministre du second président du Congo Alphonse Massamba Débat qui a dirigé le pays de 1963 à 1966.

Le 18 mars 1977, quelques heures après l’assassinat du commandant-président Marien Ngouabi (1966-1977), Pascal Lissouba est mis aux arrêts sur ordre du ministre de la Défense Denis Sassou-Nguesso.

Condamné à mort le 25 mars, par une cour martiale pour complicité dans la conspiration qui a conduit à la mort du président Ngouabi, il évite le peloton d’exécution grâce à l’intervention du président Gabonais Omar Bongo.

Libéré, le président Pascal Lissouba, mène un premier exil de onze années en France, entre 1979 et 1990. Il enseigne la génétique à l’université de Créteil puis entre à l’Unesco en 1985 comme directeur du secteur sciences exactes et naturelles.

Malheureusement, pour le président Pascal Lissouba, le soutien du président gabonais Omar Bongo ne sera pas en sa faveur lors de la guerre civile de 1997 parce qu’entre temps, ce dernier avait épousé en 1990, Edith Lucie N’Guesso, la fille de Dénis Sassou N’Guesso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI

Photo : RFI

 

Fédérations sportives : le président du Faso exhorte « à l’audace, à la rigueur et au professionnalisme »

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Fédérations sportives : le président du Faso exhorte « à l’audace, à la rigueur et au professionnalisme »

Ouagadougou, 24 Août 2020 (AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré, ancien joueur de l’équipe nationale de basketball, a exhorté lundi, les nouvelles structures dirigeantes des Fédérations sportives, «à l’audace, à la rigueur et au professionnalisme».

«Tout en félicitant les structures dirigeantes des différentes fédérations sportives qui ont été renouvelées ce week-end, je les exhorte à l’audace, à la rigueur et au professionnalisme, pour hisser encore plus haut les couleurs nationales », a écrit le président du Faso Roch Kaboré lundi, sur sa page twitter.

Ce message qui s’adresse aux nouveaux responsables des fédérations sportives, précise que « le sport est un facteur d’épanouissement de l’homme, et un instrument d’expression des Nations ».

Roch Marc Christian Kaboré s’exprime en tant que sportif averti. «Pour avoir été joueur de l’équipe nationale de basket-ball de mon pays, j’en mesure les enjeux».

«Nous sommes un peuple de gagneurs, un peuple de courage. Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort », a-t-il écrit.

Le renouvellement des structures sportives qui a démarré le 15 août a pris fin ce weed-end du 23 août pour un mandat de 4 ans. Dans plusieurs fédérations le processus électoral a été des plus agités comme au football et au cyclisme. Le Burkina Faso compte une trentaine de Fédérations sportives.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/ata

Rahimo FC remporte la 27e super coupe AJSB avant le démarrage de la saison

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Rahimo FC remporte la 27e super coupe AJSB avant le démarrage de la saison

Ouagadougou, 24 août 2020 (AIB) – Rahimo FC a remporté dimanche soir à Pô, la 27e édition de la super-coupe de l’association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB), en battant Salitas FC par le score de 3 buts à 2.

Salitas FC a été cueilli à froid par le but matinal de l’attaquant de Rahimo FC, Aboubacar  Guira (1re minute). L’équipe bobolaise installe donc cette confiance dans ses rangs et parvient à garder cette avance jusqu’à la pause.

A la reprise le match gagne en intensité. La nouvelle recrue de Rahimo, Papi Sibo Waré (70e) profite une nouvelle fois de la fébrilité de la défense de Salitas pour doubler la mise. Il ouvre ainsi son compteur but à Rahimo, son nouveau club.

La nouvelle tête pensante de Salitas Djafar Lengané réagit en injectant du sang neuf dans son équipe. Pierre Landry Kaboré entré en cours de jeu réduit le score. A 2 buts à 1 le match semblait relancé mais c’était sans compter avec la défense de Salitas qui a fauché Hamed Bélem dans la surface de réparation. Le penalty transformé par Papi Waré (80e) plombe les espoirs de Salitas.

Mais à force de continuer le combat Salitas réduira une nouvelle fois l’écart à un but, avec le 2e but de son nouvel attaquant Omar Kaboré (82e). 3-2, c’est le score final et Rahimo se serait vengé en remportant cette 27e coupe, après avoir perdu la 26e l’année dernière, devant l’AS SONABEL.

« Bravo à Rahimo, vainqueur de la super coupe de l’Association des journalistes sportifs du Burkina », a tweeté le patron de cette compétition, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, qui a suivi le match en direct à la télévision nationale du Burkina.

Le président du Faso suivant le match en direct à la télévision
Le président du Faso suivant le match en direct à la télévision

Il a également félicité les organisateurs « qui ont réussi le pari de délocaliser la compétition à Pô dans le Nahouri ».

Rahimo FC grand vainqueur a empoché 2 millions de FCFA et des médailles, laissant à son challenger Salitas FC, la somme de 1 million FCFA et des médailles.

C’est une motivation supplémentaire pour le champion en titre du Faso, en remportant ce trophée. Le championnat national de football de première division démarrera le 11 septembre prochain, selon l’assemblée générale élective de la FBF du 22 août dernier.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Checking: Ce ne sont pas  2 millions 200 mille Burkinabè qui sont immatriculés dans les ambassades 

Burkina-Médias-Formation-FactChecking

Checking: Ce ne sont pas  2 millions 200 mille Burkinabè qui sont immatriculés dans les ambassades 

Ouagadougou, 24 août 2020 (AIB)- Le député Alitou Ido a affirmé en début d’année, que la CENI a identifié plus de 2 millions 200 mille Burkinabè immatriculés dans les ambassades et consulats.  Des journalistes burkinabè formés la semaine dernière à Koudougou en Fact-checking, ont démontré l’inexactitude de ses propos.

Une vingtaine de journalistes burkinabè ont pris part du lundi 17 au vendredi 21 août 2020 à Koudougou (Centre-ouest), à une formation sur le Fact-checking qui consiste à une vérification à postériori des faits et des déclarations publiques.

Dans un exercice pratique, la couvée divisée en quatre groupes a vérifié quatre informations parus dans les medias burkinabè dont une affirmation du député Alitou Ido, vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition).

Dans la parution du quotidien privé Le Pays du 6 Janvier 2020, le député déclare que «la CENI avait identifié un peu plus de 2 200 000 Burkinabè qui étaient immatriculés dans les Ambassades et Consulats».

Joint au téléphone, le député a reconnu les propos mais n’a pas été capable de déterminer ni la période de ces immatriculations ni de produire un document qui atteste ses propos.

Il a simplement invité les journalistes à prendre attache avec la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour de plus amples informations.

Les apprenants ont alors joint le directeur de la communication et de l’éducation citoyenne de la CENI Yacouba Ouédraogo.

M. Ouédraogo a avancé le chiffre de 1 237 675, tout en précisant que sa structure «n’identifie pas les Burkinabè de l’extérieur mais elle fait (plutôt) une centralisation des données du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur».

Les journalistes en formation ont enfin interpellé le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur pour en savoir davantage.

Les chiffres fournis par le ministère se sont avérés différents non seulement de ceux du député mais également de ceux de la CENI.

Pour le ministère, à la date du 31 décembre 2018, ce sont 1 249 206 Burkinabè qui étaient immatriculées dans 18 ambassades et consulats sur les 30 juridictions diplomatiques du pays.

Le ministère a précisé que les chiffres des années 2019 et 2020 ne sont pas encore disponibles, et que des notes ont été envoyées aux ambassades et consulats pour actualiser lesdites données.

Les journalistes ont donc conclu que la déclaration du député est inexacte.

Selon le formateur Boureima Salouka, le Fact-checking vise à donner au sein de l’espace public, une information de qualité sur laquelle, les citoyens peuvent se fonder pour travailler et aussi emmener les personnalités qui dirigent ou aspirent à diriger, à avoir une responsabilité dans leurs prises de parole en public.

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«Le Fact-checking est devenu un nouveau genre journalistique qui appelle à plus d’exigence en termes de méthodes et de temps», a-t-il affirmé.

La formation est la seconde après celle de Bobo-Dioulasso organisée par l’Association des Journalistes du Burkina (AJB).

Pour le président de l’AJB Guézouma Sanogo, «quand le Fact Checking sera beaucoup généralisé, les gens feront attention à ce qu’ils disent et il permettra de réduire le mensonge dans l’espace public».

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Photo à la Une: Joe Penney/Reuters

 

Burkina: Après le PNDES, les acteurs  du Centre en quête d’un nouveau référentiel de développement 

«L'espoir est permis», dixit le gouverneur Sibiri de Issa Ouédraogo.

Burkina-Développement-Planification

Burkina: Après le PNDES, les acteurs  du Centre en quête d’un nouveau référentiel de développement 

Ouagadougou, (AIB)-Les acteurs de la région du Centre ont dressé le vendredi 21 août 2020 à Ouagadougou, le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du PNDES avant de recueillir les attentes pour l’élaboration d’un nouveau référentiel en 2021.

Le taux d’exécution physique du Plan national pour le développement économique et social (PNDES) au 30 juin 2020 dans la région du Centre, est de 32,28%, a affirmé le gouverneur de la région du Centre Sibiri de Issa Ouédraogo.

L’autorité qui s’exprimait le vendredi 21 août 2020 lors de la revue régionale à mi-parcours 2020 du PNDES dans la région du Centre, a précisé que sur 175 produits, 26 ont été entièrement réalisés pendant que 47 autres affichent des taux de 87%.

Durant la même période, 9 milliards 25 millions 386 mille 140 FCFA ont été dépensés sur une prévision de 15 milliards 570 millions 46 mille 364 FCFA, soit une exécution financière de 58%.

Pour le gouverneur, ces taux sont assez satisfaisants compte tenu des difficultés liés au contexte sécuritaire et humanitaire, à la fronde sociale et à la pandémie de la Covid-19.

Selon Sibiri de Issa Ouédraogo, il faut toutefois garder espoir car les chantiers en cours seront achevées et d’autres vont démarrer.

Il s’est surtout réjoui parce que près de 6 milliards 500 millions de FCFA seront engagés pour le second semestre.

Le rapport de performance détaillé a été présenté par l’économiste Moussa Zongo.

Il s’est aussi chargé de présenter la synthèse des consultations dans la région du Centre en vue de la formulation d’un nouveau référentiel, après l’expiration du PNDES en 2020.

L’assistance a fait de précieuses recommandations.

M. Zongo a d’abord fait cas des nombreuses réalisations socio-économiques qui ont permis d’améliorer les indicateurs et les conditions de vie des populations.

Ensuite, il a relevé les manques qui ont assombri le tableau, notamment la lourdeur des procédures de passation des marchés publics, la non effectivité des transferts de ressources financières dans certains cas et l’insuffisance en nombre et en qualité des ressources humaines dans les collectivités territoriales.

Dans l’optique d’améliorer les indicateurs lors de la mise en œuvre du prochain référentiel, Moussa Zongo a décliné quelques défis. Il s’agit notamment de l’amélioration de l’accès aux services sociaux, de la promotion de la production maraichère, de la préservation du patrimoine naturel et culturel.

Le renforcement des capacités techniques et financières des collectivités territoriales, la mise en œuvre des pôles de croissance, le renforcement du maillage sécuritaire, ont aussi été mis en exergue. Enfin, les acteurs ont mentionné la nécessité de poursuivre l’autonomisation des jeunes et des femmes, de dynamiser les cadres de concertation et de promouvoir la pratique du sport pour tous.

La Directrice régionale de l’Economie et de la planification du Centre Rosalie Compaoré/Naré s’est réjouie de la richesse des échanges. Elle a invité les participants à s’impliquer dans la réussite du futur référentiel comme ils l’ont fait avec le PNDES.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

Légende :

-(Photo gouverneur).

-L’assistance a fait de précieuses recommandations. (Photo assistance).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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