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Terrorisme  et force  Barkhane en couverture des journaux burkinabè

Burkina Pesse-Revue

Terrorisme  et force  Barkhane en couverture des journaux burkinabè 

Ouagadougou, 11 juin 2021 (AIB) – La presse burkinabè de ce  vendredi évoque à leur Une, la question de la lutte contre le  terrorisme et la fin de l’opération Barkhane au Sahel.

«Les dernières nouvelles du front : Une quinzaine de terroriste neutralisés à Gorguel», arbore sa Une, le doyen des  quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que selon des sources concordantes, un accrochage a eu  lieu  hier jeudi  à Gorguel, à 15 km de la commune d’Abinda,  entre une patrouille des Forces de défense et de sécurité (FDS)-Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et hommes  armés non identifiés.

A l’en croire,  le bilan de la collision fait  état d’une quinzaine de terroristes  neutralisés et de deux militaires et d’un VDP blessés.

Sur la  question du terrorisme au Burkina, le journal privé Le Pays  titre à sa manchette : Forces armées nationales : Les Forces spéciales (FS) créées.

Pour  le confrère, les Force armées nationales disposent désormais d’une entité dénommée Forces spéciales (FS)  pour contrecarrer les actions des terroristes au Burkina Faso.

Le quotidien privé précise que  l’annonce a été faite  hier jeudi à Ouagadougou par décret  présidentiel.

Dans la même dynamique, le quotidien national Sidwaya  laisse voir dans  ses colonnes : «Menaces sécuritaires : Des  études pour identifier les risques dans les régions».

A  ce propos, le journal signale la tenue hier jeudi,  dans la capitale burkinabè, de la première  session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaire,  présidée  par le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.

A le lire (journal), l’Etat  va mener des études  anticipatives dans les régions qui ne sont pas encore  dans la zone dite rouge.

Sidwaya renseigne également que deux jeunes ont été tués avant hier mercredi,  dans  le village de Gatougou  dans la commune rurale  de Sebba par des Hommes armés non identifiés (HANI).

Sous un autre registre, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso s’exclame  à sa Une : «OPEX Barkhane, c’est fini : La France évite un Dien-Bien Sahel !».

Le journal  souligne que l’ex-ministre de la Défense  française, Jean -Yves Le Drian était hier jeudi à  Abidjan, pour inaugurer l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme et assisté aussi au requiem de Barkhane au Sahel.

Le confrère rappelle que  l’opération Serval s’est  métamorphosé   en force Barkhane le  1er août  2014 sous le leadership du Quai d’Orsay et l’Elysée, M. Le Drian.

Le quotidien privé  soutient que les Africains en ont assez aussi d’une présence tapageuse française, dont les résultats selon eux restent très en-deçà des attentes.

Selon le journal privé Le Pays,  le président français  Emmanuel Macron veut que  les chefs d’Etats prennent leur responsabilité avec l’annonce de la fin de l’opération Barkhane au Sahel.

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge, à travers sa rubrique «Regard sur l’actualité» en ces termes : « Fin de Barkhane et lutte contre le terrorisme au Burkina : Pourquoi pas le service militaire obligatoire ? ».

D’après l’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, dans sa rubrique «Autant le dire… », le destin des  Africains dépendent désormais d’eux et par conséquent, ils  doivent se coaliser à l’intérieur et  à l’extérieur afin de faire face au terrorisme et sauver leurs pays.

Quant au quotidien public, il  écrit dans ses colonnes : «Sahel : Barkhane fait sa mue».

Pour le journal, la France veut entreprendre une  transformation «profonde »  au Sahel, par la mise en place d’une alliance internationale antiterroriste dans la région avec la fin de l’opération Barkhane.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

LOROUM: Deux blessés et plusieurs infrastructures détruites la semaine dernière par une tornade

LOROUM: Deux blessés et plusieurs infrastructures détruites la semaine dernière par une tornade
Titao,(AIB)-Deux personnes ont été blessées et plusieurs infrastructures publiques et privées détruites par une tornade, le samedi 05 juin 2021 dans la ville de Titao.
C’est un spectacle désolant qui s’offrait aux yeux le dimanche 06 juin 2021 à Titao.
Tôt dans la matinée, les populations se sont rendus compte des effets de la tornade qui s’est abattue dans la localité la veille, à la tombée du crépuscule.
Des toits d’édifices publics arrachés.
Au Lycée municipal, le toit de la salle des professeurs a volé en éclats et déposés à quelques centaines de mètres.
A l’école primaire publique de Watinoma, c’est un bâtiment réalisé il y a seulement trois mois qui n’a pu résister à l’épreuve du vent et de la pluie.
La toiture a été secouée et la structure du bâtiment fortement ébranlée.
De grandes fissures montrent que le bâtiment ne résistera pas longtemps aux prochaines épreuves.
Dans le magasin éprouvé, plus de 20 sacs de vivres dédiés à la cantine endogène inondés.
L’écroulement des murs d’une latrine au niveau de cette école permet de se rendre compte de l’absence de fer dans la construction.
Un peu plus loin, c’est un bâtiment d’à peine trois ans, appartenant à la coopérative des producteurs qui a cédé, laissant près de 25 tonnes d’oignons dans le gravat.
Madi Komi, secrétaire général de la coopérative pointe du doigt la légèreté dans la construction de l’infrastructure.
Dans les quartiers non lotis, peuplés majoritairement de personnes déplacées internes, les dégâts sont encore plus importants.
Des maisons d’habitation ont fait les frais de la tornade. Les abris temporaires réalisés par les humanitaires ont été soufflés, certains se sont écroulés, d’autres ne tiendront encore que quelques temps.
Des personnes déplacés internes implorent la clémence de l’Etat.
Des décombres par ci, des toits pliés par-là montrent l’ampleur des dégâts.
Si dans certains cas on se remet tout doucement à des travaux de réparation, dans d’autres, des populations attristées implorent l’assistance de l’Etat et de ses partenaires.
«Nous ne pouvons pas rejoindre nos villages à cause de la situation sécuritaire, et nous n’avons de de logis ici aussi. Nous sollicitons de l’aide » lance un sinistré qui ne sait à quel saint se vouer.
Au quartier Aka, un enfant et une vieille dame ont été blessés à la suite de la chute des habitats.
Dans les villages alentours, d’autres dégâts matériels ont été également annoncés.
Abdoul Salam OUARMA

Burkina : Les actions du CN-CMAPR  présentées aux membres du gouvernement

Burkina-Sécurité-Alerte

Burkina : Les actions du CN-CMAPR  présentées aux membres du gouvernement

Ouagadougou 10 juin 2021 (AIB) – Le secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination  du mécanisme d’alerte précoce et de  réponse, CN-CMAPR),  Dieudonné Ouattara a  présenté  jeudi, les activités de son institution aux membres du gouvernement  a constaté l’AIB.

 « C’est la  première session ordinaire de l’année 2021. Il était  important de faire la communication sur la compréhension du système d’alerte précoce au  Burkina Faso, son mécanisme, les objectifs et le travail qui se fait  au niveau du centre d’alerte précoce. La 2e  communication a fait le bilan  des activités de l’année 2020, les perspectives pour l’année 2021 et les activités en cours. La 3e communication sur les résultats  de l’étude  sur les défis sécuritaires dans la région de l’EST du Burkina Faso ».

Le secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination  du mécanisme d’alerte précoce et de  réponse, CN-CMAPR), Dieudonné Ouattara  s’exprimait  ainsi à l’issue de la 1ère session ordinaire  2021 du Conseil  d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso, le   jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou.

Au titre  de bilan,  le contrôleur général de police  confie  que «  le centre a mené en 2020, des actions  en terme de prévention, d’anticipation sur la sécurité humaine, par rapport aux études menées sur les défis sécuritaires dans la région de l’EST qui ont  produit des recommandations ».

Pour que ces recommandations puissent apporter un tant soit peu une solution à ce qui se passe au niveau de la région de l’EST, il ajoute que «ces recommandations ont eu une bonne écoute au  niveau des membres du gouvernement et du  Premier ministre.»

Ainsi de l’avis M. Ouattara « il  y a une mise en œuvre au niveau sectoriel  et chacun est appelé à prendre en compte ces recommandations pour alléger la situation dans la région de l’Est »

Pour ce qui est  des recommandations, le secrétaire permanent a pointé du doigt  en exemple la question  du  maillage sécuritaire car  avec la porosité des frontières il faut revoir  la situation des postes sécuritaires à ces lieux ». Egalement  il « a fait allusion  à la cohésion sociale, l’engagement communautaire dans la lutte ».

S’agissant  des perspectives  Dieudonné Ouattara a indiqué « qu’il y aura la poursuite des activités,  des études anticipatives dans les régions qui ne sont pas au rouge  pour qu’on puisse contrecarrer certaines  menaces, les risques et les vulnérabilités de ces régions afin de  permettre d’être dans l’alerte précoce ».

Institué au Burkina Faso par décret N°2016 586/PRES/PM/MDNAC/MATDSI/MAECBE/MINEFID du 01juillet 2016, le Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires est une initiative des chefs d’Etat prise le 14 juillet 2014 à Accra, lors de la 45e session ordinaire   de la CEDEAO.

Conformément à son organisation et son fonctionnement ledit mécanisme  comprend le conseil d’orientation et de suivi (COS) et le Centre national pour la Coordination de la réponse (CN-CMAPR).

Le Conseil d’orientation et de suivi est placé sous l’autorité du Premier ministre est l’organe d’orientation, de suivi et de contrôle du mécanisme.

Le Centre national pour la coordination de la réponse est l’organe opérationnel du mécanisme chargé de mettre en œuvre les orientations du Conseil d’orientation et de suivi.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Koulpelogo : Un homme abattu à Comin-Yanga

Burkina-Insécurité

Koulpelogo : Un homme abattu à Comin-Yanga

Ouargaye, 10 juin 2021 (AIB)-Un homme qui aurait voulu se soustraire à un contrôle au niveau du village de Kohogo (Comin-Yanga, Centre-Est), a été mortellement touché mercredi, après des tirs de sommation.

Selon nos sources, une patrouille militaire est tombée le mercredi 09 juin 2021 vers 15h à Kohogo (Comin-Yanga, Centre-Est), sur un homme juché sur une moto.

Interpellé par les soldats, ce dernier aurait refusé d’obtempérer même après plusieurs coups de sommation, préférant prendre la fuite dans la brousse.

C’est ainsi qu’il a été mortellement touché.

Cette situation a créé la débandade puisqu’au départ, la population croyait à une attaque terroriste.

A l’heure actuelle le calme est revenu et les gens reviennent dans leurs habitations.

Agence d’information du Burkina

‘’Galian’’ et UACO : Le ministère de la Communication réfléchi à des réformes

Ousséni Tamboura : «Les Galian et les UACO sont d’une importance majeure pour le Ministère de la communication et pour tous les acteurs du monde de l’information et de la communication. »

Burkina-Médias

‘’Galian’’ et UACO : Le ministère de la Communication réfléchi à des réformes

Kaya, 10 juin 2021 (AIB)-Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a débuté jeudi, un atelier de réflexion sur les reformes du concours du « prix Galian » et des universités africaines de la communication (UACO).

Se plancher sur le concours du « Prix Galian » et les UACO et opérer des réformes profondes pour leur redonner un souffle nouveau et de nouvelles ambitions, c’est le sujet qui réunit les 10 et 11 juin 2021 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, journalistes, enseignants et cadres du ministère en charge de la Communication.

Le ministre Ousseni Tamboura a relevé l’importance de ces deux évènements pour son département et pour tous les acteurs du monde de l’information et de la communication.

Ces journées de réflexion et d’échanges devraient, selon lui, «contribuer à consolider les acquis individuels et collectifs engrangés et trouver des stratégies à même d’innover et de redynamiser ces évènements majeurs.»

Il est attendu des participants de nouvelles reformes pour plus de dynamisme.

Pour Boureima Salouka, président du groupe de travail, l’initiative de reformer ces deux grands évènements était nécessaire au regard de l’évolution du temps. Selon lui, les travaux porteront aussi bien sur la forme que sur le fond du concours du «prix Galian » et des UACO.

Le ministre porte-parole du gouvernement souhaite que les réflexions contribuent au rayonnement de ces deux manifestations.

Le concours du « Prix Galian », a été initié en 1997 avec la tenue de la première édition en 1998, récompense annuellement les meilleures journalistes et techniciens.  Il vise à promouvoir les différents corps de métier dans les médias publics et privés du Burkina Faso.

Les UACO initiées en 2004, constituent un cadre d’échanges entre les acteurs du monde de l’information et de la communication. Elles sont l’une des grandes attractions des professionnels des médias, des communicateurs, des universitaires et des étudiants africains.

Agence d’information du Burkina

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

 

 

 

 

Soum : L’armée neutralise une quinzaine de terroristes

Soum : L’armée neutralise une quinzaine de terroristes

Ouagadougou, 10 juin 2021(AIB)-L’armée burkinabè a neutralisé jeudi une quinzaine de terroristes vers la localité de Gorguel dans la commune de Arbinda (Soum, Nord), a appris l’AIB de sources concordantes.

Trois soldats burkinabè ont été blessés au cours de l’opération.

Agence d’information du Burkina

 

 

Burkina : 2 360 machines à sous «non conventionnelles» saisies

Burkina-Fraude-Lutte

 Burkina : 2 360 machines à sous «non conventionnelles» saisies

Ouagadougou, 10 juin 2021 (AIB)- 23­60 machines à sous non conventionnelles» ont été saisies dans 11 régions du Burkina par le Trésor public qui dit vouloir lutter contre «leurs impacts nuisibles et incalculables sur les enfants et la société burkinabè».

2360 machines à sous non-conventionnelles ont été saisies dans 11 régions du Burkina à l’exception des régions de la Boucle du Mouhoun(Ouest) et du Sahel (Nord) à cause de l’insécurité, a annoncé mercredi, le Directeur général  du trésor et de la comptabilité publique DGTCP, Célestin Santéré Sanon, cité jeudi par le quotidien Sidwaya.

Selon M. Sanon, cette opération a été conjointement menée par sa structure, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et la Police nationale.

«Les impacts de ces illégalités sur les enfants sont, entre autres, la délinquance juvénile, le vol et la déscolarisation», a déclaré Célestin Santéré Sanon dans Sidwaya.

De son avis, il faut que «l’ensemble des populations puissent se raviser de sorte à lutter contre ce mal qui a des impacts nuisibles incalculables sur les enfants et sur la société».

Pour cela, le directeur général appelle l’ensemble des populations à collaborer avec les services compétents pour mettre fin à ce fléau.

Dans cette même perspective, la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, la Loterie nationale burkinabè et la Police nationale ont élaboré une stratégie nationale de lutte contre ces pratiques illégales.

Agence d’information du Burkina

OA-BH/ata/ak

Photos: Ministère en charge de l’Economie

 

Serval, Barkhane: huit ans d’engagement militaire français au Sahel

MALI-FRANCE-SAHEL-ARMÉE-DÉFENSE-DIPLOMATIE-GOUVERNEMENT

Serval, Barkhane: huit ans d’engagement militaire français au Sahel (CHRONOLOGIE)

 

 PARIS, 10 juin 2021  – Rappel des dates-clés depuis le lancement en 2013 au Mali, à l’initiative de la France, de l’opération Serval, relayée en 2014 par l’opération Barkhane, jusqu’à l’annonce jeudi d’une « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.

 

Au total, 50 soldats français ont trouvé la mort dans le cadre de ces deux opérations, les plus importantes missions extérieures des troupes françaises avec actuellement 5.100 soldats impliqués dans Barkhane.

 

– 2013: Serval –

Fin mars 2012, des rebelles indépendantistes, vite évincés par leurs alliés islamistes associés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont Ansar Dine dirigé par le chef touareg Iyad Ag Ghaly, prennent le contrôle des trois régions du Nord du Mai: Kidal, Gao puis Tombouctou.

 

Le 11 janvier 2013, la France lance l’opération Serval au Mali pour enrayer la progression des jihadistes.

 

Fin janvier, les soldats français reprennent Gao, entrent sans combat dans Tombouctou et s’emparent de l’aéroport de Kidal. Peu après, le président François Hollande est accueilli en libérateur.

 

Le 1er juillet, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) prend le relais d’une force panafricaine.

 

– 2014: Barkhane remplace Serval –

En mai 2014, cuisante défaite pour l’armée malienne à Kidal: des groupes rebelles touareg et arabes reprennent le contrôle de la ville.

 

Le 1er août, Serval est remplacée par Barkhane, une opération à vocation régionale forte de 3.000 soldats français au Sahel. Ils sont aujourd’hui 5.100.

 

En mai-juin 2015, l’accord de paix dit d’Alger est signé entre gouvernement et ex-rébellion touareg. Jamais appliqué, il reste la référence pour une sortie de crise.

 

Les violences se propagent vers le sud, puis le Burkina Faso et le Niger voisins.

 

– Attentats en série –

A partir de 2015 se multiplient les attaques contre les forces sahéliennes ou étrangères, ainsi que des lieux fréquentés par des étrangers.

 

Le 20 novembre, un attentat contre l’hôtel Radisson Blu fait 20 morts, dont 14 étrangers.

 

En mars 2017, les jihadistes liés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont les groupes de l’Algérien Mohktar Belmokhtar et du prédicateur radical peul Amadou Koufa, se fédèrent en un « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), dirigé par Iyad Ag Ghaly.

 

– 2019: collision mortelle –

En novembre 2019, la collision accidentelle de deux hélicoptères militaires français au Mali fait 13 morts parmi les soldats, le plus lourd bilan humain pour l’armée française depuis le début de Serval en 2013.

 

La région est aux prises avec le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS), auteur d’une série d’attaques d’ampleur fin 2019 contre des bases militaires au Mali et au Niger.

 

Il est désigné ennemi numéro un lors du sommet de Pau (Sud-Ouest de la France) de janvier 2020 entre Paris et ses partenaires du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad).

 

– 2020: des chefs tombent –

Le 4 juin 2020, le chef d’Aqmi, l’Algérien Abdelmalek Droukdel, est tué par Barkhane au Mali. Un succès symbolique majeur. En novembre, c’est au tour de Bah Ag Moussa, « chef militaire » du GSIM, d’être abattu par la France.

 

Mais les jihadistes ne lâchent pas leur emprise. L’EIGS tue six humanitaires français en août 2020 au Niger. Al-Qaïda poursuit ses attaques.

 

– 2021: réduction des effectifs repoussée –

En février 2021, lors d’un sommet à N’Djamena avec le G5 Sahel, Emmanuel Macron repousse la décision attendue d’entamer un retrait et annonce qu’il ne compte pas réduire « dans l’immédiat » les effectifs de Barkhane.

 

Le 30 mars 2021, une enquête de l’ONU conclut qu’une frappe aérienne de Barkhane en janvier près de Bounti (centre du Mali) a tué 19 civils réunis pour célébrer un mariage, et pas seulement des jihadistes. Le ministère français des Armées réfute avec force ces conclusions.

 

– Juin 2021: opérations conjointes suspendues et fin de Barkhane –

Le 3 juin, à la suite d’un second coup d’Etat militaire en neuf mois au Mali, Paris suspend ses opérations militaires conjointes avec Bamako.

 

Le 10 juin, Emmanuel Macron annonce « la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » avec la fermeture de bases de l’armée française et la priorité donnée à la lutte contre les jihadistes par les forces spéciales.

 

Le président français conditionne la reprise d’une coopération militaire avec le Mali à des engagements « clairs » de non-dialogue avec les jihadistes.

(afp)

 

Paris : Macron annonce « la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure »

Paris : Macron annonce « la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure »

(afp)

Yagha : Deux jeunes tués à Gatougou

Yagha : Deux jeunes tués à Gatougou

Sebba, 10 juin 2021 (AIB) – Deux jeunes hommes enlevés il y a un mois, ont été tués publiquement hier mercredi par leurs ravisseurs, dans le village de Gatougou à 25 km à l’Ouest de Sebba (Yagha, Nord).

Selon plusieurs sources, des Hommes armés non identifiés (HANI) avaient enlevé trois jeunes il y a près d’un mois dans leur village à Ibbal, situé à 22 km au Nord de Sebba.

Dans l’après-midi du mercredi 9 juin 2021, jour de marché hebdomadaire de Gatougou, village situé à 25 km à l’Ouest de Sebba, les HANI y sont venus assassiner deux jeunes et relâcher le troisième.

Les mêmes sources nous informent qu’après avoir exécuté les deux jeunes, ils ont tiré en l’air, créant ainsi la panique dans le village.

Certains habitants se sont terrés chez eux, d’autres ont trouvé refuge en brousse et les commerçants ont plié bagages. Les sources ont affirmé que des hommes armés ont l’habitude de fréquenter le marché de Gatougou.

On rappelle que dans la nuit de vendredi à samedi, plus de 130 personnes ont été massacrées aveuglement à Solhan, à une quinzaine de km de Sebba.

Agence d’information du Burkina

 

Solidarité et médias  dominent la Une des  journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Solidarité et médias  dominent la Une des  journaux burkinabè

Ouagadougou, 10 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce jeudi, font cas de la solidarité de la CEDEAO  aux Burkinabè, à la faveur de  l’attaque terroriste  à Solhan dans le Nord, sans oublier le traitement de l’information sur ce drame qui a fait plus de 130 morts.

«Suspension  d’Oméga : Pour le DG, le gendarme des médias a eu la main lourde», affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le quotidien privé rapporte que le Conseil supérieur de la communication (CSC) a suspendu hier mercredi à Ouagadougou, en présence des journalistes, le groupe Oméga pour cinq jours pour manquements dans  le traitement  de l’information sur l’attaque terroriste de Solhan.

De son avis, la décision du gendarme des médias est tombée le  lundi  7 juin 2021, suite au drame de Solhan  qui a coûté la vie à plus de 130 personnes dans le Nord du pays.

Pour le confrère, le DIirecteur général (DG) de Oméga Médias, Ouezin Louis Oulon, à travers un entretien note  que la décision du CSC est tout simplement «disproportionnée, abusive, précipitée et partiale».

De son côté, le journal privé Le Pays titre à sa manchette : «Traitement de l’information sur l’attaque de Solhan : 18 médias audiovisuels, de la presse écrite et en ligne épinglés».

Le quotidien renseigne que le premier responsable du CSC, Mathias Tankoano  a pris des sanctions, à l’encontre de certains médias ayant «fait preuve d’une grande indélicatesse» dans le traitement de l’information du massacre à Solhan.

D’après Le Pays,  au total 18 médias  ont été épinglés dont 9  médias audiovisuels et 9 organes de presse écrite  et en ligne avec l’audition de deux médias, à savoir la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et la Radio France internationale (RFI).

Quant au quotidien national Sidwaya, il mentionne que le l’objectif du point de presse du CSC, hier mercredi, était d’interpeller  les journalistes sur leur responsabilité dans le traitement de l’information concernant l’attaque terroriste de Solhan.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso,  met en exergue : «Traitement de l’information : Le CSC insiste sur la vérification des sources».

A ses dires, le CSC appelle les journalistes à plus de professionnalisme tout en  les invitant à vérifier toute information auprès des premiers responsables des  localités concernées.

Toujours au sujet du carnage de Solhan, le même journal publie dans ses colonnes : «Drame de Solhan : Nana Akufo- Addo pleure avec le peuple burkinabè ».

L’Express du Faso relate que le président du Ghana et de la CEDEAO, Nana Akufo- Addo, a exprimé hier mercredi 9 juin à Ouagadougou  , sa  solidarité aux burkinabè suite à l’attaque terroriste  à Sollan.

A ce sujet, Le Pays fait observer que le président ghanéen dit être venu pour compatir aux douleurs de  ses voisins burkinabè, tandis que Sidwaya titre : «Attaque de Solhan : La CEDEAO solidaire au Burkina Faso ».

Le journal cité en second lieu, informe qu’il y a eu «plus de 7600 déplacés à Sebba», suite aux évènements survenus à Solhan, dans la nuit du 4 au 5 juin dernier.

En effet, Sidwaya rapporte que le sujet a été évoqué par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, à l’issue du conseil de ministres d’hier mercredi.

Agence d’information du Burkina

NO-oa/ata/ak

 

Meeting de Marseille : la Burkinabè Marthe Koala se pare d’or

ATHLETISME-BFA-FRA-SPORT-MEETING

Meeting de Marseille : la Burkinabè Marthe Koala se pare d’or

Ouagadougou, 10 juin 2021 (AIB) – L’athlète burkinabè Marthe Yasmine Koala a remporté mercredi soir la médaille d’or aux 100m haies au meeting international de Marseille (France), devant les Françaises Sacha Alessandrini et Laetitia Bapte, a annoncé la fédération burkinabè d’athlétisme.

La sprinteuse burkinabè s’est emparée de la médaille d’or en réalisant une performance de 12’’99, contre un chrono de 13’’32 pour Alessandrini et 13’’41 pour Bapte.

Spécialiste de l’heptathlon (épreuves combinées) et du 100 m haies, Marthe Koala (27 ans) annonce déjà les couleurs pour les Jeux Olympique de Tokyo qui se tiendront du 23 juillet au 8 Août 2021 et où elle défendra les couleurs du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 JUIN 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 JUIN 2021

 

PARIS – Avec la réouverture des restaurants et cafés, les Français ont renoué mercredi avec des loisirs dont ils étaient privés depuis des mois, à la faveur de nouveaux assouplissements des règles anti-Covid, tout comme les Belges, tandis que les Etats-Unis s’acheminent vers une reprise des voyages internationaux.

 

MILDENHALL (Royaume-Uni) – Joe Biden a claironné mercredi le retour des Etats-Unis sur la scène mondiale en entamant une tournée où il doit rencontrer Vladimir Poutine et annoncer, dans un geste fort au sommet du G7, un demi-milliard de doses de vaccin contre le coronavirus pour les pays pauvres.

 

MOSCOU – La justice russe a désigné mercredi comme « extrémistes » les organisations de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny, point d’orgue de la liquidation de son mouvement qui ouvre la voie à une répression accrue de ses partisans.

 

WASHINGTON – Joe Biden a décidé de temporiser dans le dossier TikTok et WeChat en annonçant mercredi la révocation des décrets pris par son prédécesseur Donald Trump pour interdire ces plateformes à succès appartenant à des Chinois ainsi que huit autres applications.

 

PARIS – Après Volkswagen en mai et Renault mardi, Peugeot a été mis en examen mercredi pour « tromperie » en France dans l’enquête sur le scandale du « dieselgate », débloquant un dossier enlisé depuis des années qui pourrait aboutir aussi à la mise en cause de Citroën et de Fiat-Chrysler.

 

LIMA – Le candidat de la gauche radicale, Pedro Castillo, s’estime vainqueur de la présidentielle au Pérou, après le dépouillement de plus de 99% des bulletins, où selon le décompte officiel il possède mercredi près de 74.000 voix d’avance.

 

KUNDUZ (Afghanistan) – Dix démineurs afghans, employés de l’organisation britannique HALO Trust, ont été tués mardi soir dans la province de Baghlan (nord), dans une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique.

 

KERBALA (Irak) – Bagdad a relâché mercredi un commandant pro-Iran, dont l’arrestation avait provoqué une démonstration de force contre les autorités, de nouveau défiées en soirée par une attaque au drone piégé, signature des pro-Iran au Moyen-Orient.

 

LONDRES – L’Union européenne a prévenu mercredi qu’elle n’hésiterait pas à adopter une réponse ferme si le gouvernement britannique refusait de mettre en oeuvre les dispositions spécifiques post-Brexit en Irlande du Nord, à l’origine de vives tensions dans la province britannique.

 

PARIS – Cannabis, cocaïne, MDMA… Toujours plus puissantes, les drogues sont éminemment disponibles en Europe et la pandémie a accru la « dématérialisation » du trafic et la livraison aux consommateurs, s’alarme mercredi l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) dans son rapport annuel.

 

BAMAKO – La mission des Etats ouest-africains dépêchée au Mali après un deuxième coup d’Etat militaire en neuf mois s’est dite « rassurée » par les engagements pris par le nouveau président, le colonel Assimi Goïta, quant à un retour des civils au pouvoir début 2022.

 

BOGOTA – La Colombie, premier producteur mondial d’arabica doux, a vu ses exportations de café chuter de 52% du fait des barrages routiers et des manifestations anti-gouvernementales qui se succèdent depuis fin avril, a annoncé mercredi la Fédération nationale des caféiculteurs (FNC).

 

MONTREAL (Canada) – Le projet controversé d’oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis est abandonné, a annoncé mercredi l’opérateur canadien TC Energy, près de cinq mois après la décision du président américain Joe Biden de le bloquer.

 

SAN SALVADOR – Le Salvador est devenu mercredi la première nation au monde à convertir le bitcoin en monnaie légale, un projet défendu par le président Nayib Bukele pour dynamiser la croissance de ce pays d’Amérique centrale.

 

PARIS – « Ce n’est pas une option », prévient l’Agence internationale de l’énergie: le monde doit soutenir bien plus « massivement » le déploiement d’énergies propres dans les pays en développement, faute de quoi le déréglement climatique planétaire ne pourra être jugulé.

 

BANGUI – Un Français, Juan Rémy Quignolot, arrêté le 10 mai en possession d’armes de guerre en Centrafrique, y est accusé d' »espionnage » et de « complot », au moment où Paris gèle sa coopération avec son ancienne colonie qu’elle juge complice d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.

 

MADRID – L’écrivain français Emmanuel Carrère s’est vu décerner mercredi le prestigieux prix espagnol Princesse des Asturies de Littérature pour une oeuvre « ô combien personnelle » qui « efface les frontières entre réalité et fiction ».

 

OULAN-BATOR – Le Parti populaire mongol (PPM, centre-gauche), qui contrôle déjà le parlement, a revendiqué jeudi une large victoire à l’élection présidentielle en Mongolie, au terme d’un scrutin marqué par les mesures anti-Covid et l’abstention.

 

JERUSALEM – Israël a interdit mercredi par décret ministériel le commerce de fourrure animale pour la mode, devenant le premier pays à adopter une législation aussi stricte, a annoncé le ministère de l’Environnement.

 

GENEVE (Suisse) – Des millions d’enfants risquent d’être poussés à travailler à cause de la pandémie de Covid-19, au moment où le monde a enregistré la première hausse du nombre d’enfants au travail en deux décennies, a mis en garde l’ONU jeudi.

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 juin 2021

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 09 juin 2021

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 juin 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du Gouvernement, par délégation. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la nomination d’un Consul honoraire de la République Française à Bobo-Dioulasso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Consul honoraire.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant prorogation de la durée de l’état d’urgence.
Cette prorogation, d’une durée de dix-huit (18) mois, concerne quatorze (14) provinces réparties dans les Régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, de l’Est, des Hauts-Bassins, du Nord et du Sahel.

Régie par la loi n°023-2019/AN du 14 mai 2019 portant règlementation de l’état de siège et de l’état d’urgence, la prorogation de l’état d’urgence participe de la volonté du gouvernement de maintenir et de renforcer la lutte contre le terrorisme. Il permettra aux autorités administratives de ces régions de poursuivre la prise des mesures adaptées à leurs zones de compétence dans la lutte contre le terrorisme.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation de la troisième édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) prévue pour se tenir le 07 août 2021 à Ziniaré dans la Région du Plateau-Central.
Cette édition 2021 est placée sous le thème : « Arbre, identité culturelle et cohésion sociale ».
La cérémonie officielle est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Eau et de l’assainissement a informé le Conseil de la tenue du XIIème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger, le 03 juin 2021 en visioconférence.

L’Autorité du Bassin du Niger dont le siège se trouve à Niamey (Niger) est une organisation transfrontalière de bassins hydrographiques créée en 1964 et qui regroupe neuf (09) Etats membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad.
A l’issue de la Conférence, le Président du Faso a été désigné pour présider le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger jusqu’en 2023.

II.2. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement a informé le Conseil de la visite de soutien et de solidarité du gouvernement aux populations victimes de l’attaque de Solhan dans la province du Yagha, Région du Sahel. La délégation conduite par le Premier ministre s’est rendue à Solhan, Sebba et Dori. Elle a exprimé la solidarité du gouvernement aux populations et aux blessés et leur a transmis le message de réconfort du Président du Faso.
A l’issue de cette visite, le bilan de l’attaque de Solhan s’établit comme suit :
- 132 décès ;

- 40 blessés dont 39 admis au Centre médical de Sebba, au Centre hospitalier régional de Dori et dans les Centres hospitaliers de Ouagadougou ;
- 7 644 personnes déplacées.
La délégation gouvernementale a également exprimé sa satisfaction face à l’engagement des forces de défense et de sécurité, des personnels de santé et de l’action humanitaire, des autorités régionales et locales pour leurs efforts continus dans la gestion de cette crise.

Le Conseil a instruit les ministres chargés de l’Energie et de l’Eau à prendre des mesures diligentes pour le renforcement de la fourniture d’électricité et d’eau dans la commune de Sebba. En outre, le Conseil a instruit les ministres chargés de la Défense et de la Sécurité à prendre les mesures nécessaires pour un retour rapide de la sécurité dans la commune de Solhan.

II.3. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a informé le Conseil de la convocation du dialogue politique du 17 au 19 juin 2021 à Ouagadougou.
Les partis politiques de l’opposition et de la majorité se pencheront sur la situation sécuritaire et un projet de relecture à minima du Code électoral dans la perspective des élections locales de mai 2022.

II.4. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a informé le Conseil de la tenue de la première session de la grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République de Guinée Bissau, du 31 mai au 03 juin 2021 à Bissau.

II.5. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a informé le Conseil du lancement de l’Initiative du Président du Faso « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », le 17 juin 2021 dans la commune de Zitenga, province de l’Oubritenga, Région du Plateau-Central sous le très haut patronage du Président du Faso.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :
- de l’Agence nationale d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ;
- des Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Koudougou, de Kaya, de Fada N’Gourma et de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) au titre du ministère de la Santé ;

 du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP-M) au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation ;
- de l’Office national de sécurité routière (ONASER) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;
- du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) au titre du ministère de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi.

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
- Monsieur Idrissa SAVADOGO, Mle 28 072 C, Administrateur civil.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- Monsieur Jean Noël SAVADOGO, Mle 54 659 P, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la ville :
- Monsieur Yacouba SIKO, Mle 75 908 M, Géographe.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Au titre de l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF) :
- Monsieur Adama SAWADOGO, Président du Conseil régional du Centre-Nord ;
- Monsieur Paripouguini LOMPO, Président du Conseil régional de l’Est.
Au titre de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) :
- Monsieur Max Adolphe LANKOANDE, Maire de la commune urbaine de Bogandé ;
- Monsieur Bertin OUIYA, Maire de la commune rurale de Siglé ;
- Monsieur Victor Adama KABRE, Maire de la commune rurale de Komki Ipala.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE NATIONALE D’APPUI AU DEVELOPPEMENT DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (ADCT)

 Monsieur Sibiri Jacques KABORE, Mle 44 010 K (Mle ADCT), Chef d’agence régionale.
Le second décret nomme Monsieur Jean Noël SAVADOGO, Mle 54 659 P, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Irénée Edmond ZAGRE, Mle 51 312 N, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur Judes Yamgânegré OUEDRAOGO, Mle 105 245 P, Inspecteur du travail.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur Djissié SOUGUE, Mle 216 830 K, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :
- Monsieur Yacouba OUEDRAOGO, Mle 81 941 J, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants.

Le troisième décret nomme Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, en remplacement de Monsieur Dieudonné N. SOMA ;

- Monsieur Adama FOFANA, Mle 46 918 J, Conseiller de santé.
Le cinquième décret nomme Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Isaïe MEDAH, Mle 41 048 P, Médecin de santé publique ;
- Monsieur Guy Herman KABORE, Mle 58 361 D, Conseiller de santé ;
- Madame Liliane Marie Aline GOUNABOU, Mle 117 184 C, Pharmacien spécialiste.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- Monsieur Kierra LOUE, Mle 57 206 J, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur Oumarou TOE, Mle 55 170 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :
- Monsieur Sy Joseph TRAORE, Mle 212 137 N, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO (AMBF)

- Monsieur Louis BAZIMO, Mle 51 977 A, Médecin, Maire de la commune de Réo.
Le septième décret nomme Monsieur Isaïe MEDAH, Mle 41 048 P, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP-M) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation :
- Madame Mamounata BELEM/OUEDRAOGO, Mle 218 396 R, Maître de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STAGIAIRES DU CENTRE AGRICOLE POLYVALENT DE MATOURKOU (CAP-M)

- Monsieur Salifou KONFE, Technicien supérieur d’agriculture, Délégué général.
Le second décret nomme Madame Mamounata BELEM/OUEDRAOGO, Mle 218 396 R, Maître de recherche, Présidente du Conseil d’administration du Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP-M) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national de sécurité routière (ONASER) pour une dernière période de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du développement :
- Monsieur Patindé Wendinda Jean Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Santé :
- Monsieur Roger BADIEL, Mle 82 404 E, Pédiatre.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES COMPAGNIES D’ASSURANCE

- Monsieur Thomas ZONGO, Directeur général du Groupe SONAR Burkina Faso.

E. MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’artisanat :
- Monsieur Mahamadou ROUAMBA, Mle 212 625 L, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
- Monsieur Boukaré ZOUANGA, Mle 56 723 S, Inspecteur du trésor.

Le second décret nomme Monsieur Issa COMPAORE, Docteur en finances banque, Président du Conseil d’administration du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement
Ousséni TAMBOURA
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Burkina: A 22 ans, il est condamné pour le viol d’une fillette de trois ans

Burkina-Justice-Condamnation-Viol

Burkina: A 22 ans, il est condamné pour le viol d’une fillette de trois ans

Banfora, 9 juin 2021 (AIB) – Un jeune homme de 22 ans qui souffrirait de troubles mentaux, a été condamné mardi à cinq ans de prison fermes pour avoir violé une fillette de trois ans.

Un jeune homme de 22  ans, (SB)comparaissait hier mardi, au cours d’une audience correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora  pour flagrant délit de tentative de viol sur une fillette de trois ans, requalifié en viol.

De passage dans la cour de récréation d’une école, l’intéressé a pu tromper la vigilance des deux sœurs de la victime pour la traîner dans une maisonnette.

«J’ai un peu pénétré seulement, mais j’ai vu que c’était petit et je n’ai pas continué. Je l’ai seulement doigtée», a-t-il déclaré sans la moindre pudeur.

Le fautif s’obstinait à atteindre son but, jusqu’à l’arrivée de personnes attirées par les cris et pleurs de la petite fille.

Selon le Procureur, SB est un consommateur de stupéfiants et souffrirait de troubles psychiques qui ont obligé sa mère à l’emmener à Banfora pour ses soins à la pharmacopée traditionnelle.

Celui qui est à son troisième agression dans la ville de Banfora sur des fillettes de moins de 10 ans, s’adonnait, semble-t-il, aux mêmes pratiques depuis son village natal.

Le parquet a estimé que malgré l’état mental du prévenu, il est responsable de ses faits. Le Procureur a requis deux ans fermes, une amende de six cent mille (600 000) FCFA et 100 000 FCFA au titre des dommages et intérêts.

Au verdict, le tribunal a condamné l’accusé à 60 mois d’emprisonnement et 600 000 FCFA le tout ferme plus une amende de 100 000 FCFA pour les dommages et intérêts.

Le Procureur n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’assistance sur les cas de viol qui sont en train de prendre une proportion dans la région des Cascades. D’ailleurs, c’est pour donner l’alerte et éveiller les consciences, que le Procureur a souhaité que ce procès se tienne en audience publique au lieu d’un huis clos.

Agence d’information du Burkina

MY/no/ata/ak

ATTENTION: Photo d’illustration.

 

 

 

Le Burkina Faso dénonce le manque de courtoisie d’un journaliste français à l’égard du président Kaboré

Le Burkina Faso dénonce le manque de courtoisie d’un journaliste français à l’égard du président Kaboré

Ouagadougou, 9 juin 2021(AIB) – Le Burkina Faso a dénoncé mardi,  les « propos mensongers et irrespectueux » du journaliste français Vincent Hervouet et son « manque de courtoisie » à l’égard du président Roch Kaboré, dans une chronique sur la pire attaque terroriste commise vendredi dans le Nord du pays.

L’ambassadeur du Burkina Faso à Paris Alain Francis Gustave Ilboudo a adressé mardi, une lettre à la radio française Europe 1 pour se plaindre de la chronique «Regard international», du lundi animée par le journaliste Vincent Hervouet, à propos de l’attaque de Solhan (Nord) qui a enregistré plus de 130 victimes dans la nuit de vendredi à samedi.

«Vincent Hervouet a manqué de courtoisie à l’égard du chef de l’Etat du Burkina Faso et a fait preuve de légèreté dans le traitement de l’information en donnant à entendre, un commentaire sensationnel, alarmiste et tendancieux qui ignore les efforts des autorités burkinabè et des Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il estimé.

Pour le diplomate, M. Hervouet a produit «une analyse caricaturale avec pour seul but de distordre volontairement l’information, sans tenir compte du nécessaire équilibre dans le traitement de l’information».

Alain Francis Gustave Ilboudo a démenti les propos du journaliste qui affirme que près de 200 terroristes sont revenus samedi soir sur les lieux du crime pour encore piller et incendier.

L’ambassadeur a aussi rejeté les opinions de Vincent Hervouet qui affirme que le Burkina Faso est au bord de l’effondrement et que son armée est une armée de papier.

A propos de la couverture médiatique de l’attaque de Solhan, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a annoncé mercredi, avoir épinglé dix-huit médias burkinabé.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

CEDEAO : Le Ghana et le Burkina Faso appellent à l’unité pour contrer le terrorisme

Burkina-Ghana-CEDEAO-Terrorisme-Solidarité

CEDEAO : Le Ghana et le Burkina Faso appellent à l’unité pour contrer le terrorisme

Ouagadougou, 9 juin 2021 (AIB) – Les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré ont appelé mercredi, à Ouagadougou, à l’union des pays de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour «lutter contre le terrorisme».

 

«Il est évident que si nous ne nous mettons pas ensembles, nous ne pouvons pas lutter contre le terrorisme. Nous ne devons pas nous permettre de laisser cela se passer», a déclaré le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

«Personne en dehors de nous-mêmes les Africains ensemble unis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme», a affirmé le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, à la suite de son homologue ghanéen.

Selon le président Kaboré, les pays de la sous-région doivent se «ressaisir, travailler ensemble à faire en sorte que les victoires» qu’ils remportent «sur le terrorisme soient des victoires collectives».

Les deux chefs d’Etats se sont entretenus ce mercredi à Ouagadougou dans le cadre d’une visite de quelques heures effectuée dans la capitale burkinabè par le dirigeant ghanéen.

«Je suis là en ma qualité de voisin mais également de président en exercice de la CEDEAO pour témoigner notre solidarité, notre soutien au Burkina Faso dans cette situation difficile» a soutenu le président Nana Akufo-Addo.

Le Burkina Faso a subi une attaque terroriste dans la nuit du vendredi à samedi dernier dans le village de Solhan, situé dans la région du Sahel qui a fait plus de 130 morts.

Le président Kaboré a remercié son hôte pour sa «visite de compassion (et) de solidarité (…) au peuple burkinabè suite à la folie meurtrière des terroristes à Solhan (qui) a durement affecté le peuple burkinabè dans sa chair».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina : Après l’attaque de Solhan, la vente du carburant restreinte dans le Sahel

Burkina-Terrorisme-Lutte-Mesure

Burkina : Après l’attaque de Solhan, la vente du carburant restreinte dans le Sahel

 Ouagadougou, 09 juin 2021(AIB)-Après l’attaque terroriste de Solhan (+130 morts), le gouverneur de la région du Sahel(Nord) le Colonel-major Salfo Kaboré a autorisé, à partir de jeudi et jusqu’à nouvel ordre, la vente des produits pétroliers dans plusieurs localités, uniquement par les stations-services et les distributeurs agréés.

 Le gouverneur de la région du Sahel, le Colonel-major Salfo Kaboré a dans un communiqué, autorisé l’importation et la mise en vente des produits pétroliers dans toute la province du Yagha, uniquement par les stations-services et les distributeurs agréés, à compter de jeudi et jusqu’à nouvel ordre.

Cette mesure concerne aussi les communes de Falagountou et de Seytenga dans la province du Séno; les  communes de Déou, Markoye, Oursi, Tin-Akoff dans la province de l’Oudalan.

Ensuite l’autorité a indiqué que les quantités à servir  pour chaque demandeur sont autorisées à concurrence du plein pour les cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles et ou des réservoirs inhérents aux véhicules.

Le Gouverneur du Sahel a par ailleurs précisé que toutes demande supplémentaire doit être autorisée par les autorités compétentes que sont les Commandants de brigade de Gendarmerie ou les commissaires de police en poste dans leurs ressorts territoriaux respectifs  et doit faire l’objet d’enregistrement dans un livre ouvert à cet effet dans les stations-services et dépôts autorisés.

En rappel, des terroristes ont massacré aveuglement dans la nuit de vendredi à samedi  à Solhan (Yagha), plus de 130 civils ; emporté du bétail et des biens avant d’incendier plusieurs boutiques et maisons.

Lundi, le gouverneur a ordonné la fermeture de sites d’orpaillages et l’interdiction de circulation des engins à deux et à trois roues, dans plusieurs localités de son ressort territorial.

Agence d’information du Burkina

hb-oa/ata/ak

 

 

 

Le Burkina Faso accueille sa première course hippique internationale du 25 au 27 juin prochain

HIPPISME-BFA-AFR-SPORT-ASSOCIATION-COURSE

Le Burkina Faso accueille sa première course hippique internationale du 25 au 27 juin prochain

Ouagadougou, le 9 juin 2021 (AIB) – L’association des éleveurs NEEMA de Pabré organise du 25 au 27 juin prochain à Ouagadougou, la première course hippique internationale qui va réunir 8 pays africains de renom en matière de sport équestre, a annoncé mercredi, au cours d’une conférence de presse, le secrétaire général de l’association Malick Dermé.

« Cette compétition a été initiée afin de permettre aux acteurs des sports équestres nationaux de se frotter aux meilleurs de la discipline en Afrique », a d’entrée déclaré le secrétaire général de NEEMA Malick Dermé.

8 pays dont le Burkina Faso prennent part à cette compétition qui se déroule sur l’hippodrome de Pabré. Il s’agit du Cameroun, du Mali, du Sénégal, du Niger, du Nigéria, du Soudan et du Tchad.

Les différentes catégories de courses mettront en compétition, d’abord les chevaux locaux burkinabè, ensuite les Talons mixés, les chevaux soudanais et pour les grandes finales, les Cracks. Chaque 1er des finales gagnera une voiture et une enveloppe de 100 000FCFA.

« Le Burkina Faso entend se faire respecter à domicile à la faveur de ces 3 jours de course », a prévenu le secrétaire général de NEEMA.

En effet il y a seulement dix jours que les chevaux burkinabè se sont fait respecter au grand prix international de la renaissance à Dakar au Sénégal. Le cheval Timb-Nooma a remporté la première place, pendant que la 3e et 5e places sont également revenues aux chevaux burkinabè.

Les chances de victoire des chevaux burkinabè sont, Timb-Nooma, Bili-Bili, Zango-Zaria, Sharaf, Burkina, Nucléaire, Gilda et Yennenga.

D’un budget estimatif de 100 millions, cette compétition est placée sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, la présidence du ministre des sports et des loisirs, les parrainages du ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration et des Burkinabè de l’étranger, du ministre des ressources animales et halieutiques, du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Selon les organisateurs de la course, les parieurs seront également les bienvenus à cette grande fête des sports équestres et pourront faire leurs paris sur les chevaux sur place.

L’association NEEMA qui promeut les sports équestres et les courses hippiques au Burkina Faso a commencé les compétitions au 2e semestre de 2020 après l’accalmie de la covid-19. Cette année la structure a relancé la 2e saison de son championnat qui est à sa 5e journée et qui s’étalera sur 10 mois.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

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