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LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 11 JUILLET 2020

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 11 JUILLET 2020

 

GENEVE – Le nombre des cas de Covid-19 a récemment explosé, mais on peut « encore » maîtriser la situation à condition d’intervenir très rapidement sur les foyers de la maladie, a estimé vendredi l’Organisation mondiale de la santé.

 

RIO DE JANEIRO – Le Brésil a franchi vendredi le cap des 70.000 morts du coronavirus, et avec un niveau de nouvelles contaminations en 24 heures toujours très élevé — plus de 45.000 — qui ne laisse pas entrevoir une rapide inflexion de la courbe de la pandémie.

 

ISTANBUL – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi la transformation de l’ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, en dépit de mises en garde à l’étranger, après qu’un tribunal a révoqué le statut de musée de ce haut lieu du tourisme à Istanbul.

 

BELGRADE – Des violences ont émaillé vendredi à Belgrade la quatrième soirée de manifestations contre la gestion de la pandémie par les autorités serbes, des manifestants jetant pierres, pétards et fumigènes vers les forces de l’ordre devant le parlement.

 

BAMAKO – Bamako a connu vendredi sa journée la plus tendue en près d’un an, une nouvelle manifestation contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ayant dégénéré, avec un bilan d’au moins un mort et 20 blessés et des attaques d’édifices publics, dont l’Assemblée nationale.

 

SAO PAULO (Brésil) – La déforestation de l’Amazonie, la plus grande forêt tropicale au monde, a atteint un record après une hausse semestrielle de 25%, a annoncé vendredi un institut brésilien en ce début de saison sèche qui va marquer la reprise des incendies.

 

KHARTOUM – Le Conseil souverain, la plus haute instance du pouvoir au Soudan, a approuvé vendredi une loi pénalisant l’excision, une pratique ancestrale qui reste très répandue dans le pays.

 

SINGAPOUR – Le parti au pouvoir depuis six décennies à Singapour a conservé sa majorité aux élections législatives organisées vendredi dans un climat particulier dû au coronavirus, concédant toutefois à l’opposition un score historique.

 

SEOUL – Le maire de Séoul, longtemps considéré comme un candidat potentiel à l’élection présidentielle en Corée du Sud et dont le corps a été retrouvé vendredi dans la montagne, semble bien s’être suicidé après avoir été accusé la veille de harcèlement sexuel.

 

PEKIN – La Chine a annoncé vendredi des représailles contre les Etats-Unis, au lendemain de sanctions américaines contre plusieurs dirigeants chinois accusés de réprimer la minorité musulmane ouïghoure au Xinjiang.

 

LA HAYE – Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi traduire en justice la Russie devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) « pour son rôle dans la destruction » de l’avion du vol MH17, abattu par un missile en 2014 au-dessus de l’Ukraine.

 

MONTREAL – Pour la troisième fois depuis 2017, le Premier ministre canadien Justin Trudeau s’est retrouvé vendredi au coeur d’une tempête mêlant éthique et politique, cette fois pour avoir attribué un important contrat gouvernemental à une association qui a rémunéré des membres de sa famille.

 

TRIPOLI – La Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC) a annoncé vendredi la reprise de la production et des exportations de pétrole en Libye après environ six mois de blocage lié au conflit dans le pays.

 

LA HAYE – Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a annoncé vendredi qu’il rendrait son jugement le 7 août dans le procès de quatre hommes accusés d’avoir participé en 2005 à l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.

 

PARIS – La Serbie et le Kosovo ont renoué vendredi sous patronnage européen un dialogue interrompu depuis près de 18 mois sur leurs profonds différends lors d’une première rencontre virtuelle de leurs dirigeants, qui sera suivie d’autres dans les jours prochains pour tenter de résoudre l’un des conflits territoriaux les plus épineux d’Europe.

 

STOCKHOLM – L’ex-ambassadrice suédoise à Pékin Anna Lindstedt, jugée à Stockholm pour avoir outrepassé ses fonctions en essayant de faire libérer de Chine l’éditeur suédo-chinois Gui Minhai, a été acquittée vendredi au terme d’un procès inédit pour une diplomate du pays nordique.

 

BRUXELLES – A une semaine d’un sommet européen qui s’annonce tendu, les 27 pays de l’Union européenne ont été appelés à approuver un plan de relance massif par le président du Conseil Charles Michel qui a tenté de vaincre les réticences des Etats « frugaux ». « Il est temps d’agir, il est temps de décider », a déclaré M. Michel, qui anticipe de « difficiles discussions ».

 

WASHINGTON – L’administration Trump a annoncé vendredi des mesures de rétorsion visant des produits français représentant 1,3 milliard de dollars pour punir Paris d’avoir instauré une taxe sur les géants technologiques américains mais a gelé leur application pour permettre de trouver une solution négociée au conflit.

 

NATIONS UNIES – Les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont échoué vendredi, après un double veto de la Russie et de la Chine, à trouver un compromis sur l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Le patron de Twitter Jack Dorsey a annoncé vendredi qu’il allait donner trois millions de dollars pour permettre aux maires de plusieurs villes des Etats-Unis d’expérimenter la mise en place d’un revenu universel.

(afp)

 

 

Mali : escalade à Bamako, au moins un mort au cours de la manifestation contre le président Keïta

Mali : escalade à Bamako, au moins un mort au cours de la manifestation contre le président Keïta

 

par Serge DANIEL et Kassim TRAORE

Bamako a connu vendredi sa journée la plus tendue en près d’un an, une nouvelle manifestation contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ayant dégénéré, avec un bilan d’au moins un mort et 20 blessés et des attaques d’édifices publics, dont l’Assemblée nationale.

Il s’agissait de la troisième grande manifestation organisée en moins de deux mois par la coalition du Mouvement du 5 juin, formée de chefs religieux, d’hommes politiques et de la société civile, qui conteste le président Keïta, au pouvoir depuis 2013.

Ce mouvement de contestation, emmené par l’imam Mahmoud Dicko, considéré comme très influent, fait craindre aux partenaires du Mali une aggravation de l’instabilité d’un pays déjà confronté depuis 2012 à des attaques jihadistes, auxquelles se mêlent depuis cinq ans des violences intercommunautaires. D’autant plus que depuis 2015, le Burkina Faso et le Niger voisins sont en proie aux mêmes phénomènes.

« Nous avons enregistré 20 blessés (et) un mort à la morgue », a déclaré à l’AFP le Dr Yamadou Diallo, de service aux urgences de l’hôpital Gabriel Touré, dans la capitale. Le décès a été confirmé à l’AFP par un responsable de la Primature.

Après le rassemblement, des manifestants ont attaqué le siège l’Assemblée nationale.

« Plusieurs bureaux ont été saccagés, des documents détruits, des biens emportés », a déclaré à l’AFP un responsable de l’institution. « les forces de l’ordre ont été obligées de tirer », a-t-il ajouté.

Les deux chaînes de la télévision publique malienne ORTM ne diffusaient plus vendredi après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les causes de cette interruption n’étaient pas connues dans l’immédiat, mais elle s’est produite après que des manifestants, à l’issue du rassemblement, se sont dirigés vers le siège de la radio et de la télévision publiques, dont ils ont occupé la cour, selon des journalistes de l’AFP.

D’autres protestataires bloquaient deux des trois ponts de la ville, ont constaté des journalistes de l’AFP. Des manifestants ont érigé des barricades sur un de ces ponts et des voitures étaient contraintes de dévier de leur itinéraire, selon les mêmes sources.

Des incendies sporadiques se sont déclarés en différents endroits où des pneus ont été brûlés.

– « Désobéissance civile » –

Auparavant, des milliers de manifestants s’étaient retrouvés vendredi après-midi après la grande prière musulmane, deux jours après un discours du chef de l’Etat visant à désamorcer les tensions.

« Le président de la République a déçu dans son dernier discours », a déclaré à l’AFP Nouhoun Sarr, un responsable du mouvement de contestation. « Nous ne voulons plus de ce régime », a de son côté affirmé une manifestante, Sy Kadiatou Sow.

« Tout le monde a parlé au président », a déclaré Issa Kaou Djim, un autre responsable de la contestation, pendant la manifestation. « Maintenant, on ne le considère plus comme président. Mais tout ce que nous allons faire se fera dans le cadre démocratique et républicain », a-il poursuivi.

Des responsables de la contestation ont par ailleurs réitéré vendredi leur appel à une désobéissance civile, dans un document en dix points dans lequel ils précisent les actions à mener.

Parmi celles-ci figurent le mot d’ordre de « ne plus payer aucune amende ou contravention pendant cette période » dont la durée n’a pas été précisée.

Le document mentionne aussi le blocage de l’entrée des services de l’Etat sauf ceux liés à la santé, l’occupation des carrefours et la mise en place de « brigades mobiles de communication pour le cas où internet serait coupé ou ralenti ».

Le président Keïta a vainement tenté dans son discours mercredi soir un apaisement, en ouvrant la voie à un réexamen de l’inversion par la Cour constitutionnelle d’une trentaine de résultats des législatives de mars-avril, considérée comme l’élément déclencheur de l’actuelle crise politique.

M.Keïta a laissé entendre qu’une Cour nouvellement formée pourrait revenir sur cette décision, qui a profité à une dizaine de membres de sa majorité, à commencer par celui qui allait ensuite être élu à la présidence du Parlement.

Le Mouvement du 5 juin réclame la dissolution du Parlement, la formation d’un gouvernement de transition dont il désignerait le Premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle, accusée de collusion avec le pouvoir.

Dans un communiqué diffusé vendredi soir, il a tenu le pouvoir pour responsable des violences et exhorté les forces de l’ordre à protéger « les manifestants aux mains nues qui ne défendent que les valeurs démocratiques, laïques et républicaines ».

(afp)

Burkina/Déficit budgétaire :  »Le recours aux emprunts obligataires n’est pas réaliste » (Rapport)

Burkina/Déficit budgétaire :  »Le recours aux emprunts obligataires n’est pas réaliste » (Rapport)

Ouagadougou, 10 juillet 2020(AIB)-Le recours aux économies des entreprises et des ménages (emprunts obligataires) pour combler le déficit budgétaire de l’ordre de 469 milliards de FCFA, n’est pas réaliste, a relevé vendredi le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP) qui conseille plutôt au gouvernement, de réduire les dépenses moins prioritaires.

 »L’option du gouvernement de faire recours aux emprunts obligataires qui est une procédure consistant à faire appel à l’épargne des entreprises et des ménages, n’est pas réaliste », a indiqué vendredi le secrétaire exécutif du Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP) Hermann Doanio.

Selon M. Doanio, la récession économique due au Covid-19 va affecter le chiffre d’affaires des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.

 »Cette situation pourrait entraver sérieusement l’opération de mobilisation de ressources par le gouvernement à travers le mécanisme des emprunts obligataires », a expliqué Hermann Doanio.

Le secrétaire exécutif du CERA-FP s’exprimait lors de la présentation d’une étude sur l’«Analyse citoyenne du projet de loi de finances rectificative 2020», menée par son association en collaboration avec le SPONG, ORCADE, l’Union européenne et Oxfam Burkina.

En rappel, le budget rectificatif adopté hier jeudi à l’Assemblée nationale, se chiffre en recettes à 2 038,85 milliards de FCFA et en dépenses à 2507,62 milliards FCFA, soit un déficit de 468,778 milliards de FCFA.

De l’avis de Hermann Doanio,  »il aurait été plus judicieux de contracter certaines dépenses budgétaires moins prioritaires afin de réduire considérablement le besoin de financement ».

Pour combler le gap, le CERA-FP recommande entre autres, la suppression de l’acquisition de véhicules à hauteur de 1,2 milliards de FCFA et l’appui aux sociétés cotonnières pour un montant de 12 milliards de FCFA.

L’association a aussi souhaité la suppression de la ligne budgétaire de 3,06 milliards de FCFA en faveur de la réalisation du Centre de radiothérapie de Tengandogo dans le cadre de la riposte contre la Covid-19.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

Banditisme : la brigade territoriale de gendarmerie de Pô  démantèle un réseau de malfrats

Burkina Faso-Banditisme-Démantèlement

Banditisme : la brigade territoriale de gendarmerie de Pô  démantèle un réseau de malfrats

Pô, 9 juil. 2020 (AIB) – La brigade territoriale de Gendarmerie de Pô, dans la Province du Nahouri, a démantelé un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armées des engins à deux roues dans la ville de Ouagadougou et Pô, qu’elle a présenté, jeudi, à la presse.

Selon le commandant de la Brigade territoriale de Gendarmerie de Pô l’Adjudant Mohamed Koné, l’opération a été menée suite à une information  de ce qu’un individu en provenance de Ouagadougou aurait été interpellé par deux jeunes de la ville de Pô en possession d’une motocyclette d’origine douteuse.

Cet individu, a expliqué M. Koné, a été conduit et gardé dans un secteur de la ville de Pô puis relaxé suite à un règlement à l’amiable avec le propriétaire légitime de l’engin.

Cette information, a-t-il poursuivi,  a conduit à une enquête   afin de  mettre la main sur ces délinquants  dont le mode opératoire était des assassinats, des vols à mains armées et  des cambriolages de magasins.

De l’enquête, il ressort que   le butin  de ces malfrats, notamment des motocyclettes  de luxe,  tricycles  et autres produits issus  des crimes et délits  sont conduits dans la ville de Pô et reçus par des grands receleurs qui se chargent de les conduire  en territoire ghanéen.

Toujours selon  le commandant, les engins qui n’ont pu être conduits hors du pays, sont vendu dans la   province du Nahouri et des localités environnantes  tout en prenant le soin d’opérer des modifications immédiatement sur lesdits engins. Ainsi, les numéros de série sont truqués et les couleurs refaites.

Les receleurs arrivent également à obtenir de cartes grises en bonne et due forme. Ainsi 23 personnes ont été interpellées avec 26 engins à deux roues, trois tricycles.

Des roues de vélomoteurs, des pneus de véhicules remorques et un véhicule servant de moyen de transport  ont été également saisis.

De l’avis du commandant de la brigade de gendarmerie de Pô, parmi les 23 personnes interpellées dix seront présentées au procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Manga pour toutes fins utiles.

Cependant, a-t-il poursuivi, certains malfrats ont réussi à sortir entre les mailles des filets.

C’est pourquoi,  le commandant demande la collaboration des populations afin de dénoncer tout cas malveillant ou suspect en appelant les numéros verts le 16 et 80 00 11 45 pour la gendarmerie, le 17 pour la police Nationale et 1010 pour le Centre nationale de veille et d’alerte.

De son côté, le commandant de la compagnie de gendarmerie  de Pô le lieutenant Boukary Drabo, a invité les populations  surtout la gent féminine à  éviter  de payer des motos de luxe  et à effectuer des   déplacements utiles surtout tard  dans la  nuit.

Il a également salué la franche collaboration de la population avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

La présentation des présumés délinquants a été  une occasion  pour certaines victimes, tous de Ouagadougou,  de retrouver  leur engin volé. C’est le cas de Compaoré Brigitte qui a retrouvé sa moto 135, Ouédraogo Jacques, un tricycle et Sakandé Soumaila, une motocycle.

Agence d’information du Burkina

 HKO/ata/ak

 

 

Burkina: 73,5 milliard de FCFA  destinés à 300 mille personnes pour mécaniser l’agriculture

Burkina-Coopération-Agriculture-Projet

Burkina: 73,5 milliard de FCFA  destinés à 300 mille personnes pour mécaniser l’agriculture

Ouagadougou, 10 juil. 2020 (AIB) – Le ministère en charge de l’Agriculture a lancé, vendredi à Ouagadougou, un projet d’un montant de 73,5 milliards de FCFA au profit de 300 mille personnes des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest pour la promotion des filières agricoles.

«Le projet qui vient d’être lancé entre dans le cadre de la vision du chef de l’Etat qui consiste à  développer les filières agricoles et d’accélérer la mécanisation agricole au Burkina Faso», a déclaré le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricole(MAAH) Salifou Ouédraogo.

Selon lui, le projet va coûter environ 73 milliards de FCFA et va toucher 300 mille personnes et 40 milles ménages de quatre régions du pays que sont  la Boucle du Mouhoun, les Cascades, les Hauts-Bassins et lu Sud-Ouest.

M. Ouédraogo s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours de la cérémonie de lancement officiel du projet d’appuis aux filières agricoles et de la remise des tracteurs aux organisations paysannes faîtières.

Il a précisé que le projet a été financé par le Fond international de développement agricole (FIDA) avec la contribution de l’Etat et permettra d’aménager 3000 hectares de bas-fonds, 600 hectares de jardins maraichers et 50 bassins piscicoles.

Le ministre a expliqué que le projet va permettre également, entre autres, la réhabilitation de 208 km de pistes rurales, la construction de 208 magasins de stockage, de 36 aires de séchage, la création de 10 centres de ressources en entreprenariat rural et le financement de 1800 microentreprises rurales et de 16 sous-projets de développement.

A cet effet, Salifou Ouédraogo a remis 30 tracteurs aux coopératives de producteurs pour la mécanisation du secteur agricole.

De son avis, le matériel remis permettra aux paysans de labourer 6 milles hectares des quatre régions ciblées à cette campagne agricole 2020-2021.

«C’est une dynamique d’accélération de la mécanisation agricole qui entre dans le cadre du projet»,  a-t-il soutenu.

Le représentant pays du FIDA Pascal Ludovic Conditamdé a indiqué que l’accompagnement de son institution contribue à améliorer la sécurité alimentaire au Burkina Faso.

A l’entendre, le FIDA entend réduire la pauvreté et stimuler la croissance économique dans les quatre régions à savoir la Boucle du Mouhoun, les Cascades, les Hauts-Bassins et lu Sud-Ouest.

M. Conditamdé a noté que son institution ne ménagera aucun effort pour soutenir les Burkinabè dans leur politique agricole pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans le pays.

Depuis 1981, le Burkina Faso entretient des relations de coopération avec le Fond international pour le développement agricole pour la promotion des filières agricoles.

Agence d’information du Burkina

GY/no/ata/ak

 

Politique, terrorisme, syndicalisme et foot meublent la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Politique, terrorisme, syndicalisme et foot meublent la une des journaux

Ouagadougou, 10 juillet 2020 (AIB) – La réaction du gouvernement sur de présumés exactions des Forces de défense et de sécurité (FDS), la grève des syndicats, le congrès extraordinaire du parti au pouvoir et l’élection du président de la Fédération burkinabè de football (FBF) sont traités ce vendredi par les journaux burkinabè. 

Les journaux publient ce vendredi, la réaction du gouvernement sur les présumés exactions des FDS à Djibo rapporté le 8 juillet dernier par l’ONG Human Rights Watch.

Selon le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou dans l’Observateur Paalga, les exactions dont sont accusées les FDS sont en réalité le fait de  «groupes armés terroristes».

Il a expliqué que ces derniers créent «la confusion» «en se faisant passer auprès des populations pour des éléments des FDS, (…) après s’être emparés de certains (de leurs) matériels et tenues militaires».

Remis Fulgance Dandjinou rassure dans Sidwaya, qu’«en dépit de la modestie des moyens mis à leur disposition, les FDS luttent contre le terrorisme dans le strict respect des règles d’engagement qui régissent leurs actions».

Autre sujet évoqué par le quotidien d’Etat Sidwaya, c’est l’organisation d’une conférence de presse de la coalition des syndicats hier jeudi, à l’occasion de la seconde journée de leur grève de 48 heures.

Selon le journal, la coalition a parlé du manque à gagner du fait du non-paiement de certaines taxes par les sociétés minières installées au Burkina Faso.

Dans le quotidien privé, le Pays ; le porte-parole de la coalition Bassolma Bazié rassure les travailleurs présents à la conférence que «tous ceux qui ont été victimes de révocation, de suspension ou de coupures abusives seront rétablis dans leurs droits».

L’observateur Paalga et le Pays publient ce vendredi, une interview du vice-président du mouvement du peuple pour le progrès (MPP) Clément Sawadogo.

Celui-ci évoque dans l’Observateur Paalga, les préparatifs du congrès extraordinaire du parti prévu demain pour l’investiture de leur candidat à la présidentielle, (Roch Marc Christian Kaboré).

Dans le Pays, Clément Sawadogo, affirme que le MPP «reste serein et concentré» pour la «victoire» aux  «élections couplées à venir».

Pour cela, il mise sur leur «solide organisation sur le terrain», « le dynamisme» de leurs militants, la force de leur bilan et l’attractivité de leur nouveau programme pour le quinquennat.

Dans les colonnes de l’Observateur Paalga, Clément Sawadogo indique que ce sont «un peu plus de 4000 participants» qui sont attendus à ce congrès prévu au palais des Sports de Ouaga 2000.

Dans le domaine du sport, Amadou Traoré, l’un des candidats à la présidence de la FBF a dévoilé hier son programme appelé Vivacité, Innovation, Transparence, Ambition, Loyauté et Esprit d’équipe ou «action V.I.T.A.L.E.», rapporte l’Observateur Paalga.

Dans le journal le Pays, Amado Traoré a lancé «un appel solennel aux autres candidats à se joindre à lui afin que, dans l’union sacrée, main dans la main, dans une approche participative et transparente, ils puissent revitaliser le football burkinabè».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 10 JUILLET 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 10 JUILLET 2020

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont enregistré jeudi un nouveau record du nombre d’infections au coronavirus en une journée, avec plus de 65.500 cas supplémentaires recensés en 24 heures, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Le nombre total de cas enregistrés dans le pays depuis le début de la pandémie est désormais de plus de 3,11 millions.

 

WASHINGTON – L’explosion de nouveaux cas de Covid-19 dans le sud et l’ouest des Etats-Unis menace la reprise économique et a forcé plusieurs Etats à refermer bars et restaurants, mais l’effet sur l’emploi reste incertain et les inscriptions au chômage étaient en baisse la semaine passée.

 

MELBOURNE (Australie) – Cinq millions de personnes sont à nouveau confinées depuis jeudi à Melbourne, la deuxième plus grande ville d’Australie, qui connaît une résurgence des cas de coronavirus. Les habitants ont reçu l’ordre de rester confinés chez eux durant six semaines après l’échec des mesures mises en place pour empêcher la propagation du virus.

 

ROME – L’Italie a interdit jeudi l’entrée sur son territoire aux voyageurs en provenance du Brésil et de 12 autres pays, considérés comme présentant un risque élevé de contamination au coronavirus.

 

SAN SALVADOR – San Salvador, la capitale du Salvador, est en « phase critique » avec une hausse des décès liés à l’épidémie de coronavirus et un système de soins saturé, a alerté jeudi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).

 

LA PAZ – La présidente par intérim de la Bolivie Jeanine Añez, candidate à l’élection présidentielle du 6 septembre, a annoncé jeudi sur Twitter qu’elle avait été testée positive au coronavirus et qu’elle allait bien.

 

CARACAS – Le numéro deux du régime vénézuélien, Diosdado Cabello, président de l’Assemblée constituante, a annoncé jeudi avoir été testé positif au nouveau coronavirus et s’être placé en isolement.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro, qui a annoncé mardi avoir contracté le Covid-19, a déclaré jeudi sur Facebook qu’il allait « très bien » et a de nouveau préconisé l’usage de l’hydroxychloroquine, un médicament controversé.

 

PARIS – Les mères positives pour le Covid-19 peuvent transmettre le virus à leurs enfants à naître, d’après de « solides preuves » publiées jeudi par des chercheurs.

 

BELGRADE – Des milliers de manifestants mécontents de la gestion par les autorités de la crise du coronavirus ont manifesté jeudi soir sans incidents, après deux nuits de violences et de heurts avec la police.

 

SOFIA – Des perquisitions ordonnées par le parquet bulgare au siège de la présidence ont fait sortir dans les rues de Sofia quelques milliers de manifestants reprochant à la justice d’attaquer l’entourage du chef de l’Etat au lieu de l’oligarchie.

 

SEOUL – Le maire de Séoul Park Won-soon, longtemps considéré comme un candidat potentiel à l’élection présidentielle sud-coréenne, a été trouvé mort vendredi dans la montagne. Des médias évoquent un suicide après des allégations sur une affaire de harcèlement sexuel.

 

BRUXELLES – Le ministre irlandais des Finances Paschal Donohoe a été élu jeudi par ses pairs de la zone euro à la présidence de l’Eurogroupe, un poste clé au moment où le continent affronte la pire récession de son histoire.

 

BRUXELLES – Après trois ans d’âpres négociations, l’Union européenne a adopté une réforme du transport routier visant à améliorer les conditions de travail des chauffeurs et éviter les distorsions de concurrence.

 

BERLIN – La police a allemande a indiqué jeudi avoir ouvert une enquête contre un espion égyptien présumé travaillant pour le service de presse de la chancelière Angela Merkel.

 

PEKIN – La Chine a adressé jeudi une mise en garde à la France au lendemain d’une intervention du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a annoncé « des mesures » en réaction à la politique de Pékin envers Hong Kong. « Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et aucun pays n’a le droit de s’en mêler », a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir approuvé la vente de 105 avions furtifs F-35 au Japon, pour un montant estimé à 23,11 milliards de dollars.

 

WASHINGTON – La Cour suprême des Etats-Unis a infligé jeudi un revers à Donald Trump, en jugeant qu’un procureur new-yorkais était en droit de réclamer les archives comptables du président américain, y compris ses déclarations d’impôt, mais a bloqué, pour l’instant, leur transfert au Congrès.

 

WASHINGTON – En promettant 700 milliards de dollars pour relancer l’économie américaine, Joe Biden a présenté jeudi un ambitieux plan de relance de la production américaine après la crise du coronavirus, qui défie le programme économique de Donald Trump, son adversaire à la présidentielle du 3 novembre.

 

KANO (Nigeria) – Trente-cinq soldats nigérians ont été tués et 30 sont toujours portés disparus dans l’attaque jihadiste contre un convoi militaire mardi dans le nord-est du Nigeria, selon un nouveau bilan cité jeudi par des sources sécuritaires.

 

WASHINGTON – Contrairement à une croyance répandue, il ne suffit pas de multiplier l’âge d’un chien par sept pour déterminer son âge en années humaines. Le vrai ratio évolue dans le temps, ont affirmé jeudi les Instituts de santé américains (NIH).

 

burx-plh/ybl

 

 

Burkina : Réaction du gouvernement aux allégations d’exécutions sommaires formulées par HRW             

 Burkina : Réaction du gouvernement aux allégations d’exécutions sommaires formulées par HRW                                                                                              

«Dans son rapport du 08 juillet 2020, l’ONG Human Rights Watch (HRW) fait des allégations d’atteinte aux droits humains dans la région de Djibo à l’endroit des Forces de Défense et de Sécurité.

Le Gouvernement remercie HRW et tous ceux qui portent un intérêt à la situation des droits humains en général au Burkina Faso et en particulier, à la sécurité de ses populations.

Le Gouvernement et par conséquent, les Forces Armées Nationales ont toujours placé le respect des droits humains au centre de leurs préoccupations.

La mission des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) est de protéger les populations, les personnes et les biens et de défendre l’intégrité du territoire. Elles le font, dans le respect des droits de l’Homme et plus particulièrement du droit à la vie, du droit à l’intégrité physique des personnes tels que garantis par les instruments juridiques de protection des droits de l’homme auxquels le Burkina Faso est partie.

Les allégations, objets de la publication de Human Rights Watch se situent dans la période de novembre 2019 et avril 2020 et concerneraient la mort d’environ 170 personnes dans un rayon de 50 kilomètres de Djibo.

Les allégations font une lecture équivoque des efforts mis en œuvre par les Forces de Défense et de Sécurité qui, depuis 2016, font face à une guerre imposée par des mouvements terroristes et des hommes armés non identifiés.

Ces Groupes armées terroristes, après s’être emparés de certains matériels et tenues militaires des Forces armées, se sont spécialisés dans l’instauration de la confusion, en se faisant passer, auprès des populations pour des éléments des Forces de Défense et de Sécurité.

Ils ont même tenté, à certaines occasions, de déjouer la vigilance des Forces Armées Nationales par le port des tenues ou l’utilisation de leurs moyens logistiques. Il s’avère donc souvent difficile pour les populations de faire la différence entre les groupes armés terroristes et les Forces Armées Nationales.

Cette période concernée par le rapport de HRW, correspond également à celle pendant laquelle les attaques et les exactions des groupes terroristes ont été les plus ressenties, chose qui, est d’ailleurs indiquée dans la publication de HRW. C’est également la période durant laquelle, les affrontements entre ces groupes ont été les plus meurtriers.

Le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer l’opinion nationale, ses partenaires et la communauté internationale, que les Forces de défense et de sécurité, en dépit de la modestie des moyens mis à leur disposition, luttent contre le terrorisme dans le strict respect des règles d’engagement qui régissent leurs actions.

Ce combat contre le terrorisme est mené avec le professionnalisme et dans le strict respect des engagements du Burkina Faso en matière de droits international humanitaire et de droits de l’homme.

Toutes les fois où, des membres des Forces de Défense et de Sécurité ont été mis en cause par des accusations, des enquêtes ont été immédiatement ouvertes afin de situer les responsabilités et de sanctionner les auteurs.

Devant les succès des Forces de Défense et de Sécurité, les actions terroristes visent de plus en plus des populations civiles, en particulier les femmes et les enfants.

Ainsi, dans la matinée du mardi 24 décembre 2019, des terroristes, après l’échec de leur attaque contre une position des Forces Armées Nationales, ont dans leur fuite, lâchement assassiné trente-cinq (35) civils dont trente-une (31) femmes et blessé six (06) personnes.

Ces exactions commises à Arbinda, constituent un exemple des nombreuses attaques perpétrées par les terroristes, pour saper et fragiliser le vivre en ensemble.

Ainsi, des religieux, des commerçants, des paysans, des éleveurs et des élus locaux sont froidement assassinés, avec pour objectif affiché de mettre à mal le vivre ensemble légendaire des populations Burkinabè.

Les attaques terroristes contre les villages ont amené plus de 920.000 personnes à se déplacer vers des lieux plus sûrs.

Non seulement ces personnes déplacées internes sont prises en charge par l’action du Gouvernement et de ses partenaires, mais elles bénéficient surtout de la très forte solidarité exprimée par les populations hôtes.

La riposte efficace à ces attaques répétées appelle à une franche collaboration des populations avec les Forces de Défense et de Sécurité et à un renforcement de la solidarité entre burkinabè.

C’est dans cet esprit, qu’une loi portant institution des volontaires pour la défense de la patrie a été votée par l’Assemblée nationale le 21 janvier 2020. L’action de ces derniers permet aujourd’hui un retour progressif des populations dans leurs localités d’origine.

Le Gouvernement du Burkina Faso réaffirme que la lutte contre le terrorisme ne saurait aboutir à des résultats probants dans la stigmatisation d’une communauté et encore moins dans un repli identitaire.

Le Gouvernement du Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour relever les défis de la lutte contre le terrorisme, pour garantir la protection de ses populations et celle des réfugiés sur son territoire et continuera à œuvrer pour ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

 

  Ouagadougou, le 09 juillet 2020

                                                  Le Ministre de la Communication 

                                                     et des relations avec le Parlement,

       Porte-parole du gouvernement Rémis Fulgance DANDJINOU

                                             Officier de l’Ordre National

 

 

 

 

 

 

 

 

Allégations de HRW : Le Burkina relève une lecture ambigüe et réaffirme le professionnalisme de ses troupes

Burkina-Insécurité-Lutte-HRW

Allégations de HRW : Le Burkina relève une lecture ambigüe et réaffirme le professionnalisme de ses troupes

Ouagadougou, 09 juillet 2020 (AIB)-Le Burkina Faso a réaffirmé jeudi, le professionnalisme de son armée dans la lutte anti-terroriste, au lendemain d’une nouvelle accusation d’exécutions sommaires formulée par l’ONG Human Rights Watch (HRW) et qui a entrainé des avertissements américains.

«Les allégations font une lecture équivoque des efforts mis en œuvre par les Forces de Défense et de Sécurité qui, depuis 2016, font face à une guerre imposée par des mouvements terroristes et des hommes armés non identifiés», a écrit jeudi le porte-parole du gouvernement burkinabè Remis Fulgance Dandjinou, dans un communiqué.

M.Dandjinou réagissait au rapport publié la veille par l’ONG de défense de droits humains Human Rights Watch (HRW), accusant les forces armées burkinabè d’avoir exécuté sommairement près de 170 personnes à Djibo (Nord) entre novembre 2019 et avril 2020.

«Ces Groupes armées terroristes, après s’être emparés de certains matériels et tenues militaires des Forces armées, se sont spécialisés dans l’instauration de la confusion, en se faisant passer, auprès des populations pour des éléments des Forces de Défense et de Sécurité. (…) Il s’avère donc souvent difficile pour les populations de faire la différence entre les groupes armés terroristes et les Forces Armées Nationales.», a expliqué le ministre de la Communication.

Mercredi après la publication du rapport de HRW, les Etats-Unis ont demandé une «action rapide» du Burkina contre «les abus» au risque de mettre un terme à leur coopération militaire.

«Le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer l’opinion nationale, ses partenaires et la communauté internationale, que les Forces de défense et de sécurité, en dépit de la modestie des moyens mis à leur disposition, luttent contre le terrorisme dans le strict respect des règles d’engagement qui régissent leurs actions», a indiqué M. Dandjinou.

«Ce combat contre le terrorisme est mené avec le professionnalisme et dans le strict respect des engagements du Burkina Faso en matière de droits international humanitaire et de droits de l’homme», a-t-il ajouté.

Le ministre a rappelé que toutes les fois où, des membres des Forces de Défense et de Sécurité ont été mis en cause par des accusations, des enquêtes ont été immédiatement ouvertes afin de situer les responsabilités et de sanctionner les auteurs.

Le Burkina Faso essuie depuis 2015 dans plusieurs de ses localités, des attaques terroristes qui ont entrainé la mort de plus d’un millier de personnes, le déplacement de près de 920 milles autres et la fermeture de plusieurs centaines d’écoles et de centres de santé.

Agence d’information du Burkina

GY-ATA/ak

Lire la déclaration intégrale du porte-parole du gouvernement burkinabè (cliquez)

Burkina : le projet de prorogation du mandat des députés entraine une levée de boucliers

Burkina-Elections-Législatives-Report-Contestations

Burkina : le projet de prorogation du mandat des députés entraine une levée de boucliers

Ouagadougou, 09 juil.2020 (AIB)-Le projet de prorogation du mandat des députés, en raison du contexte sécuritaire, a entrainé indignations et démarcations au sein de la classe politique et de l’opinion burkinabè.

Mercredi, le président du Parlement burkinabè Alassane Bala Sakandé a fait part au président du Faso Roch Kaboré, de «l’unanime» volonté des députés de proroger leur mandat d’une année, compte tenu des difficultés d’organiser les législatives dans certaines localités, à cause des exactions terroristes.

Cette sortie a suscité l’indignation d’une partie de la classe politique dont l’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR/PS), pourtant membre de la majorité présidentielle.

L’UNIR/PS «enjoint à ses députés de se démarquer d’une telle démarche inopportune et de cette proposition indécente au regard de la situation nationale de notre pays», a écrit son président et vice-président du Parlement Me Bénéwendé Sankara.

Le chef de file de l’opposition politique Zéphirin Diabré a confié à la radio privée Oméga, que son camp ne saurait agréer cette recommandation.

Le président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA, opposition) Me Gilbert Ouédraogo a rappelé que la Charte africaine sur la démocratie et la gouvernance, interdit tout «tripatouillage» à moins de 6 mois des élections.

Le projet de découplage des législatives et de la présidentielle du 22 novembre 2020, est aussi vivement critiqué sur les réseaux sociaux.

«Lorsque la France a peint en rouge notre carte eu égard de l’insécurité, vous avez dit que c’est archi faux, que tout est calme, tranquille au Faso ; aujourd’hui, c’est parce que vous voulez vous accrochez à vos fauteuils pour vivre une année supplémentaire sur le dos du pauvre contribuable, vous brandissez encore l’argument très farfelu de l’insécurité » s’est indigné le lanceur d’alerte Naïm Touré sur sa page Facebook.

Agence d’Information du Burkina

gy/ata/ak

 

 

 

 

 

 Tapoa : Le député Julien Couldiati soutient des élèves déplacés en classe d’examen  

Le député Julien Couldiati a appelé à l’union des filles et fils de la région de l’Est

 Tapoa : Le député Julien Couldiati soutient des élèves déplacés en classe d’examen

 Diapaga, (AIB)-Le député Julien Couldiati a contribué le 4 juillet 2020, à hauteur de 500 mille FCFA, à la prise en charge de 500 candidats au CEP et de 689 élèves au BEPC et BAC qui se sont déplacés à Diapaga, à cause des exactions terroristes.

Présent à Diapaga, dans le cadre de sa journée de redevabilité, le député Julien Couldiati a mis à profit la soirée du 04 juillet, pour se rendre au chevet des élèves et écoliers déplacés internes de la commune de Logobou, internés à l’école A de Diapaga.

Ils sont au total 500 candidats au CEP et 689 élèves au BEPC et BAC vivant dans des conditions difficiles.

Très touché par leur situation précaire, Il a offert 500 000 Francs CFA à ces élèves qui sont loin de leur famille. Un don qui leur permettra d’être dans de meilleures conditions de travail.

Les bénéficiaires ont traduit toute leur reconnaissance au bienfaiteur. Le député a eu des mots encourageants à l’endroit de ces enfants et appelé les bonnes volontés à venir en aide aux déplacés qui sont surtout venus des communes de Logobou, de Tansarga et de Partiaga.

Plus tôt dans la matinée, Julien Couldiati était à la salle de conférence de la mairie de Diapaga pour faire aux populations, le bilan de ses quatre ans de présence au Parlement en leur nom.

Devant un parterre de personnes ressources, des OSC, des corps constitués et des populations des huit communes de la Tapoa, le Docteur Julien Couldiati sans ambages a fait le bilan de son action qui était retransmis en direct sur les ondes de la radio Buayaba de Diapaga. Toute chose qui a permis à l’ensemble de la population de la Tapoa de suivre avec une attention soutenue le Député, et de participer aux débats. Remerciements, rappel des attributions constitutionnelles du Député, contribution du député Julien Couldiati à la 7ème législature 2016-2020, contribution de la 7ème législature dans la lutte contre le terrorisme sont les thèmes sur lesquels l’homme a focalisé sa communication.

A la question de savoir pourquoi attendre à la fin de son mandat pour accomplir le devoir de redevabilité, il répond que mieux vaut tard que jamais, et que cette action n’a pas une coloration politique.

Le député se doit de rendre compte à sa population des lois votées par l’Assemblée Nationale, les missions classiques de l’Assemblée Nationale à savoir voter la loi, consentir les impôts et contrôler l’action du gouvernement.

Un exercice qui s’est avéré utile et qui a rencontré l’assentiment des populations qui à travers la communication du député ont été outillés. Ils ont souhaité que pour les prochaines législatures, les Députés pérennisent ce genre de rencontres pour la gouverne des populations.

Il faut noter que Julien Couldiati a été voté sous la bannière de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et que son groupe parlementaire actuel est le Renouveau démocratique. Il est le 6ème Vice-Président de l’Assemblée Nationale.

Agence d’information du Burkina

Boureima K. LIDO

 

 

 

Covid-19: Le Bazèga enregistre 15 cas positifs en quatre jours

Covid-19: Le Bazèga enregistre 15 cas positifs en quatre jours

Kombissiri, 09 juillet 2020(AIB)-La province du Bazèga a enregistré entre le 5 et le 9 juillet, 15 cas de Covid-19 dont les 3 premiers ont été constatés chez des étudiants en provenance d’un pays voisin et inscrits dans une université dans la commune de Doulougou.

La province du Bazèga a enregistré le 5 juillet, 3 cas positifs de Covid-19, a déclaré jeudi le médecin chef du district sanitaire de Kombissiri Franck Obulbiga.

M. Obulbiga a précisé ce sont tous des étudiants en provenance d’un pays voisin et inscrits dans une université située dans la commune de Doulougou.

12 autres cas ont été par la suite notifiés parmi les étudiants, soit maintenant un total de 15 à la date du 09 juillet.

Le MCD s’exprimait lors d’une rencontre du comité provincial de gestion des épidémies du Bazèga, présidée par le Haut-commissaire Francine Irma Zoungrana.

D’après Franck Obulbiga, 57 autres prélèvements ont été faits et les résultats sont toujours attendus.

Notons que parmi ces étudiants, certains sont à l’internat au sein de l’Université et d’autres en externat dans la ville de Kombissiri.

Quelques-uns parmi ces cas positifs présentent des signes mineurs et des solutions sont en train d’être prises pour une bonne gestion de ces cas, précise le MCD.

A la date du 06 juillet, le Burkina Faso a enregistré 1 005 cas de Covid-19 dont 862 guéris, 90 sous traitement et 53 décès.

Agence d’information du Burkina

T. Pascal TIENDREBEOGO

 

 

Le décès de Gon Coulibaly ressenti dans la presse burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Le décès de Gon Coulibaly ressenti dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 9 juil. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, la veille à Abidjan.

«Décès de Gon Coulibaly : Secousse sismique en Côte d’Ivoire», affiche à sa Une, le quotidien national Sidwaya qui précise que Amadou Gon Coulibaly (AGC) est décédé suite à un malaise, intervenu hier en plein Conseil des ministres.

Le journal rappelle que l’illustre disparu est rentré de France jeudi dernier après un séjour médical de près de deux mois.

«Celui que la Côte d’Ivoire pleure avait été désigné par le président Ouattara comme le champion du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour la présidentielle d’octobre prochain», fait observer Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, met en exergue : «Amadou Gon Coulibaly : Une mort qui remet les cartes… à l’endroit».

Le quotidien indique que le défunt avait été évacué le 2 mai 2020, en pleine crise du coronavirus, «alimentant de ce fait les conjectures les unes plus catastrophistes que les autres».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, titre : «Décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly : Un alter ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien, Ndlr) qui laisse le président-sortant face à l’Histoire».

Selon l’éditorialiste du journal, à trois mois et poussière de ce rendez-vous politique (élection présidentielle), AGC laisse un vide au RHDP, et surtout ADO face à l’Histoire.

Et de mentionner que «le président-sortant pourrait effectivement sortir par la grande porte ou petitement par la fenêtre voire moins, selon le choix qu’il fera».

Aujourd’hui au Faso croit savoir qu’il s’agit d’un décès qui «crée un tohu bohu dans la lagune Ebrié, qui sera évidemment en houle, sans qu’on ne sache pour qui dansent les génies de l’eau, car avec cette mort, jamais élection présidentielle ivoirienne n’a comporté autant de part d’indétermination».

C’est à juste titre que Le Pays, dans son ‘’Focus’’, se demande : «Que fera maintenant ADO ?», avant de mentionner que «rien ne dit qu’avec le décès de son poulain, ADO ne changera pas son fusil d’épaule».

Le même quotidien privé, au plan national, revient sur la grève des syndicats entamée la veille, renseignant que «le service minimum (a été) assuré dans les services publics à Ouaga».

A ce sujet, Sidwaya laisse lire : «Grève des syndicats: des services publics à minima», reprenant aussi, les propos du ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare : «Le gouvernement reste ouvert au dialogue».

Agence d’information du Burkina

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 juillet 2020

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 juillet 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 08 juillet 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :

- un décret portant attributions, composition et fonctionnement du Comité de suivi de l’action éducative et de la réinsertion sociale des détenus.

Ce comité a pour mission de favoriser la rééducation et la réinsertion sociale des détenus. A ce titre, il formule des avis sur la sécurité, la discipline, l’observation des règlements et la réforme morale des détenus.

L’adoption de ce décret vise à améliorer la réinsertion sociale des personnes privées de liberté, conformément aux dispositions de l’article 18 de la loi n°10-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un rapport relatif aux résultats de l’étude sur la participation du Burkina Faso dans les organisations internationales.

L’étude a établi un diagnostic complet de la participation du Burkina Faso aux organisations internationales. Elle a proposé des solutions devant permettre une optimisation et un renforcement de la présence du Burkina Faso dans les organisations sous-régionales, régionales et internationales.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mettre en œuvre les propositions de l’étude afin d’obtenir des outils et instruments performants devant assurer une meilleure participation du Burkina Faso aux instances internationales.

- un décret portant habilitation du Fonds d’appui à la presse privée à financer les entreprises du secteur de la publicité au titre de l’année 2020.

L’adoption de ce décret permet au Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) d’accorder, à titre exceptionnel, des appuis financiers aux entreprises du secteur de la publicité pour l’année 2020 dans le contexte de la COVID-19, conformément aux engagements pris par le Président du Faso lors de son adresse à la Nation du 02 avril 2020.

- deux décrets portantrespectivement régularisation des indemnités, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats membres de la Cour de cassation, de la Cour des comptes et du Conseil d’Etat et modification du décret n°2016-256/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice.

L’adoption de ces décrets permet de régulariser la situation des magistrats en service dans les hautes juridictions et de restreindre les bénéficiaires de certains avantages, en application des dispositions du décret n°2016-256/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un rapport relatif à la conclusion de deux marchés par la procédure d’entente directe pour l’acquisition de véhicules au profit des Institutions de l’Etat impliquées dans l’organisation des prochaines élections.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes :

- Société NS AUTO, pour l’acquisition de vingt-deux (22) véhicules tous terrains dont quinze (15) Toyota Prado TX L, deux (02) Toyota Prado VX et cinq (05) Toyota Hilux double cabine, pour un montant de neuf cent vingt-huit millions (928 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours ;

- Société DIACFA Automobile, pour l’acquisition de dix (10) véhicules Mitsubishi L200 pick-up double cabine, pour un montant de deux cent soixante-dix millions (270 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le montant total des acquisitions s’élève à un milliard cent quatre-vingt-dix-huit millions (1 198 000 000) de F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la gestion de l’épidémie de la maladie à coronavirus. L’accent est mis sur le renforcement de la gestion des cas importés, le protocole d’accès au territoire burkinabè, la prise en charge de la COVID-19 dans la routine des centres de santé et le renforcement du dépistage volontaire.

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a présenté au Conseil l’état de mise en œuvre du Plan de riposte pour la continuité éducative dans le contexte de la COVID-19. Les activités dans leur ensemble ont des niveaux d’exécution satisfaisants. Les examens et concours (CEP, concours d’entrée en sixième, BEP, CAP, BEPC) au titre de l’année 2020,se dérouleront du 14 au 28 juillet 2020.

Le nombre de candidats au CEP est de 446 138 élèves dont 54% de filles contre 419 260 élèves en 2019.

317 995 candidats dont 55,15% de filles prendront part aux épreuves du BEPC contre 301 823 en 2019.

Les épreuves du CAP verront la participation de 15 409 candidats dont 38,77% de filles contre 12 050 en 2019.

II.3. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a informé le Conseil de l’approbation à l’unanimité par le Conseil d’administration du Millennium Challenge Corporation (MCC) du second compact du Burkina Faso. Ce second compact d’un montant de 500 110 795 Dollars US, sera axé sur la résolution de la principale contrainte à la croissance économique et à l’investissement privé à savoir le coût élevé, la mauvaise qualité et le faible accès à l’électricité.

II.4. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a présenté au Conseil le bilan de la 28ème session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG-SE) tenue à Ouagadougou les 25 et 26 juin 2020.

Sur 21 entreprises publiques dont 19 sociétés d’Etat et 02 établissements publics de prévoyance sociale, 18 ont réalisé en 2019, un bénéfice net cumulé de 192,345 milliards de F CFA contre 174,975 milliards de F CFA en 2018. L’exercice 2019 a par ailleurs enregistré 03 sociétés d’Etat déficitaires avec un déficit cumulé de 704 millions de F CFA contre 06 sociétés déficitaires en 2018 avec un déficit cumulé de 2,311 milliards de F CFA.

Le Conseil félicite l’ensemble des acteurs pour les résultats obtenus et les invite à plus de performance.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Nongoubzanga Bernard BINGO, Mle 42 875 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Sahel ;

- Madame Tampouré Claudine BANGOU/KABORE, Mle 46 103 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Bazèga ;

- Monsieur Hamadé TRAORE, Mle 202 540 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kénédougou.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane MILLOHO, Mle 28 616 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane MILLOHO, Mle 28 616 L, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

- Monsieur Yerbkoun Bienvenu Bonaventure MEDA, Mle 34 622 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- Madame Edith Marie Sylvie DABOUE, Mle 47 623 T, Professeur certifié des lycées et collèges.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES INSTITUTS DE RECHERCHES

Au titre de l’Institut national des Sciences des sociétés (INSS) :

- Monsieur Roger ZERBO, Mle 117 304 H, Maître de recherche en anthropologie et sociologie de la santé.

Au titre de l’Institut de recherches en sciences de la santé (IRSS) :

- Monsieur Koiné Maxime DRABO, Mle 29 603 M, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SYNDICATS DES AGENTS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE (CNRST)

- Monsieur Abou COULIBALY, Mle 334 035 N, Attaché de recherche.

C. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat de Monsieur Michel PARE, Mle 51 198 S, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour une dernière période de trois (03) ans.

D. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Patrice KOURAOGO, Mle 54 776 G, Chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Société nationale Burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 9 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 9 JUILLET

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont franchi mercredi le seuil des trois millions de cas de coronavirus, au lendemain de l’amorce officielle de leur retrait de l’Organisation mondiale de la Santé, qui continue pourtant d’alerter sur l’accélération de la pandémie et la nécessité d’une action concertée.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Recalées mardi par la Russie et la Chine, l’Allemagne et la Belgique ont proposé mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU un nouveau projet de résolution maintenant en l’état l’aide humanitaire transfrontalière aux Syriens, après un échec russe à la faire réduire.

 

WASHINGTON – A quatre mois de la présidentielle américaine, Donald Trump et son homologue mexicain Andres Manuel Lopez Obrador ont rivalisé d’amabilité mercredi, faisant mine d’ignorer les vives tensions entre les deux pays depuis l’arrivée au pouvoir du milliardaire.

 

HONG KONG (Chine) – Une semaine après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin, la Chine a inauguré mercredi à Hong Kong un bureau pour ses agents du renseignement qui peuvent dorénavant opérer au grand jour pour la première fois dans le territoire.

 

NEW YORK – Nouvelle bataille judiciaire pour le gouvernement Trump, qui fait pression pour qu’écoles et universités rouvrent à la rentrée malgré la pandémie: les universités de Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont demandé mercredi à un tribunal fédéral de bloquer sa décision de révoquer les visas pour les étudiants étrangers dont les cours resteront virtuels à la rentrée.

 

LIMA – Le président péruvien Martin Vizcarra a convoqué mercredi des élections présidentielle et législatives conjointes le 21 avril 2021, marquant le début officiel du processus électoral quinquennal au Pérou.

 

ABIDJAN – Le Premier ministre ivoirien et candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre, Amadou Gon Coulibaly, est mort mercredi à Abidjan des suites de problèmes cardiaques à 61 ans, un décès qui bouleverse le jeu politique.

 

LONDRES – Le ministre des Finances britannique a dévoilé mercredi de nouvelles mesures de relance post-Covid totalisant 30 milliards de livres (33 milliards d’euros), dont une baisse de TVA pour certains secteurs, des subventions pour la rénovation énergétique et des aides à l’emploi des jeunes.

 

ABIDJAN – Après un nouveau rapport accablant sur des exécutions extrajudiciaires massives attribuées aux forces de l’ordre burkinabè, Washington a tapé du poing sur la table mercredi, menaçant d’arrêter sa coopération sécuritaire avec le Burkina Faso.

 

GENEVE – Huit candidats se sont alignés mercredi pour reprendre la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), une institution attaquée par Washington et confrontée à d’énormes défis en pleine crise économique mondiale.

 

KINSHASA – Le gouvernement de la République démocratique du Congo a interdit mercredi toute manifestation alors que trois rassemblements ont été convoqués jusqu’au 19 juillet contre le choix du nouveau président à la tête de la Commission électorale.

 

TEHERAN – Téhéran et Damas ont signé mercredi un accord de coopération « militaire global » portant notamment sur le renforcement des systèmes de défense aérienne de la Syrie, alors que ces deux pays alliés font face à des pressions accrues des Etats-Unis.

 

SMOLIANYNOVE (Ukraine) – Les pompiers ukrainiens luttaient mercredi contre un incendie de forêt qui a ravagé un village de l’est de l’Ukraine faisant au moins cinq morts, un drame favorisé par une canicule exceptionnelle et après lesquels les espoirs reposent sur l’amélioration de la météo.

 

SAO PAULO (Brésil) – Le président brésilien Jair Bolsonaro a fortement édulcoré mercredi une loi qui aurait obligé le gouvernement à fournir aux indigènes l’accès à l’eau potable et aux soins médicaux lors de la pandémie de coronavirus.

 

WASHINGTON – La diffusion d’une vidéo montrant un adolescent noir perdre conscience après avoir été asphyxié par des membres du personnel d’un centre pour délinquants, suscitait l’émoi mercredi aux Etats-Unis.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Facebook a pris des décisions « problématiques » et « déchirantes » en matière de droits civiques, en particulier concernant des messages du président américain, conclut mercredi un audit indépendant mené à la demande du premier réseau social du monde.

 

BELGRADE – De nouveaux heurts ont éclaté mercredi soir à Belgrade lors d’un rassemblement de manifestants furieux de la gestion par les autorités de la crise du coronavirus, les policiers tirant des gaz lacrymogènes contre des protestataires jetant des pierres et des pétards.

 

SANTIAGO DU CHILI – En pleine crise économique liée à la pandémie, la chambre des députés chilienne a débuté mercredi l’examen d’un projet de loi qui doit permettre aux Chiliens de puiser dans leur épargne-retraite, un système de cotisation relevant principalement du secteur privé largement rejeté par la société.

 

PARIS – « La Covid » parée d’une robe gothique en dentelle noire dans un film: c’est ainsi que le styliste français Franck Sorbier a présenté sa collection haute couture dans la première Fashion week sans défilés, qui n’a pas conquis les critiques.

 

LONDRES – Accusé d’avoir recours à des fournisseurs aux pratiques quasi-esclavagistes et d’avoir contribué à propager le nouveau coronavirus, le groupe d’habillement britannique Boohoo se retrouve dans la tourmente, lâché par ses clients et les investisseurs.

(afp)

Grève générale : L’arrêt de travail est entré en vigueur à Houndé

Les travailleurs en meeting ont eu droit à une communication sur l’IUTS et l’impôt à la salle de conférence de la DPEPPNF.

Grève générale : L’arrêt de travail est entré en vigueur à Houndé

Houndé, (AIB)-La grève générale de 48 heures annoncée par la coalition des syndicats engagés dans la lutte contre la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs, est entrée en vigueur ce mercredi 8 juillet à Houndé dans la province du Tuy, a constaté l’AIB.

Les travailleurs réunis au sein de la coordination provinciale des syndicats du Tuy, en arrêt de travail, se sont rencontrés mercredi matin, à la salle de conférence de la Direction provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formel (DPEPPNF).

Selon le secrétaire général de la coordination des syndicats du Tuy, Pierre Somé, il ressort que « cette grève vise une fois de plus,  à interpeller  le gouvernement pour une résolution diligente et correcte de la plate-forme contenue dans les préavis de grève du 27 février 2020, la levée et l’arrêt des mesures répressives contre les travailleurs en lutte .»

D’après lui, la plateforme comporte entre autres pour points, l’arrêt du pillage des ressources naturelles, l’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs, le remboursement des coupures opérées.

Le message de Adama Traoré à l’endroit du gouvernement c’est, « d’inviter les syndicats à la table des négociations et voir comment tout un chacun peut gagner pour qu’on ne puisse pas perdre beaucoup car avec les grèves tout le monde perd. »

De l’avis du coordonnateur provincial des syndicats du Tuy, Adama Traoré, «le véritable problème ce n’est pas que le contribuable ne veut pas qu’on fasse une ponction sur son salaire mais c’est la mauvaise gouvernance qui tourne autour, qui fait le problème.»

Le deuxième jour de grève, aux dires de M. Traoré, sera meublé par une communication sur le contexte national depuis l’avènement du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) en décembre 2015 et par des jeux de société.

Agence d’information du Burkina

Babou  Eric BAZIE / (AIB-Tuy)

 

 

 

   

 

                                                                 

 

Disparition de Gon Coulibaly : le Burkina adresse ses sincères condoléances à la Côte d’Ivoire

Disparition de Gon Coulibaly : le Burkina adresse ses sincères condoléances à la Côte d’Ivoire

 Ouagadougou, 08 juillet 2020 (AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a fait part mercredi, de sa tristesse avant de présenter ses sincères condoléances à la République de Côte d’Ivoire, suite au décès de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

« C’est avec tristesse que j’ai appris cet après-midi, le décès du Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly. Toutes mes sincères condoléances et celles de la Nation burkinabè à mon frère et ami, le président Alassane Ouattara, à la famille éplorée du défunt, à sa famille politique et au peuple ivoirien», a écrit le président du Faso Roch Kaboré sur sa page Facebook.

M. Coulibaly, candidat du parti au pouvoir à la prochaine présidentielle, est décédé de suite de malaises, selon les sources officielles.

Le Premier ministre est rentré le 2 juillet de France où il y avait séjourné pendant plusieurs semaines pour des raisons de santé.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive: burkina24

Niébié : Le PAM outille la coopérative Tarwend Panga du Bam en gestion comptable

Niébié : Le PAM outille la coopérative Tarwend Panga du Bam en gestion comptable

 Kongoussi, (AIB)-Un atelier de formation sur la gestion financière et comptable s’est ouvert le 6 juillet 2020 à Kongoussi au profit des membres de la coopérative Tarwend panga de Kongoussi, groupement féminin spécialisé dans la production du niébé au Bam.

La session de formation de Kongoussi est organisée par le programme alimentaire mondial (PAM) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, à travers la Direction générale de la promotion de l’économie rurale (DGEPER) du 6 au 9 juillet 2020.

Selon Hamidou Yonaba de la DGEPER, la formation a pour objectif de renforcer les capacités organisationnelles des membres de la coopérative Tarwend Panga du Bam.

«C’est avec l’accompagnement du Programme alimentaire mondiale que nous avons sélectionné quatre organisations paysannes du Burkina Faso pour les former sur la gestion financière et comptable. Et Tarwend Panga a été retenue avec trois autres organisations paysannes de producteurs de niébé issues des régions du Nord et du Sahel à la suite d’une sélection nationale» a précisé le formateur Yonaba de la DGEPER.

Pour la présidente d’honneur de la coopérative Awa Ouédraogo, le choix de Tarwend Panga honore la province du Bam et particulièrement les producteurs et les transformateurs de cette filière.

Selon elle, les 35 membres de la coopérative Tarwend Panga bénéficiaires de cette session de formation, mettront toute en œuvre pour que les acquis contribuent à améliorer la productivité du niébé au Bam.

Awa OUÉDRAOGO a également remercié le ministère de l’Agriculture et le PAM pour le choix de sa coopérative.

Quant au secrétaire général de la province du Bam Armand Dambré, il a invité les participants à une participation effective et assidue aux différentes séances afin de mériter la confiance placée en eux.

Le représentant du Haut-commissaire a aussi insisté pour que cette session profite au mieux à la coopérative et à l’ensemble des acteurs intervenants dans la filière niébé du Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO  

 

 

 

 

 

 

Burkina/IUTS : «Nous allons imposer le recul au gouvernement» (Bassolma Bazié)

Burkina-Syndicat-Grève

Burkina/IUTS : «Nous allons imposer le recul au gouvernement» (Bassolma Bazié)

Ouagadougou, 08 juil.2020(AIB)-Le porte-parole de la coalition syndicale a assuré mercredi, au premier jour d’une grève général, que son mouvement va contraindre le gouvernement à renoncer à l’application de l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités de tous les travailleurs.

  «Nous n’avons jamais pensé que le gouvernement va reculer. (Mais) Nous allons lui imposer un recul par rapport à l’élargissement de l’impôt sur les primes et indemnités des agents du public et du privé », a déclaré le porte-parole de la coalition syndicale, Bassolma Bazié.

Pour lui, la coalition syndicale remportera « advienne que pourra » la bataille contre l’application de l’IUTS aux agents du public et du privé débutée au mois de février dernier.

M. Bazié s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au premier jour d’une grève de 48h organisée par une cinquantaine de syndicats en lutte contre la baisse du pouvoir d’achat, pour les libertés et la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Il a interpellé les autorités à satisfaire les revendications des travailleurs sinon dans le cas contraire, d’autres actions seront entreprises pour satisfaire les préoccupations des syndicats.

« Nous n’avons pas de doute que la lutte que nous menons sera victorieuse », s’est-il adressé aux journalistes.

A l’écouter, non seulement le gouvernement est incapable d’améliorer le salaire des travailleurs et il se permet de les couper sur des questions d’impôts et de taxes injustes.

Bassolma Bazié a précisé que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré « stigmatise » les travailleurs alors que lui-même appelle à éviter la stigmatisation au Burkina Faso.

« Il y a des sociétés minières qui doivent des milliards à l’Etat, il y a des gens qui s’amusent avec l’argent de l’Etat, il y a des caisses noires, on ne peut pas laisser tout cela de côté et venir brimer le travailleur, c’est inacceptable », s’est-il indigné.

De son avis, si des problèmes financiers existent, le gouvernement devra organiser une conférence nationale sur les ressources pour trouver des solutions aux difficultés du budget de l’Etat.

En rappel, du 16 au 20 mars 2020, la coalition syndicale observait une grève générale de 120h pour exiger du gouvernement l’annulation de l’IUTS sur les primes et indemnités servies aux agents du public et du privé.

Agence d’information du Burkina

gy-no/ata/ak

 

 

Passoré/ COVID-19: Des ressortissants apportent du matériel de protection

Passoré/ COVID-19: Des ressortissants apportent du matériel de protection

 Yako, (AIB)-L’association « l’initiative pour le développement du Passoré » a remis le samedi 4 juillet 2020 à Yako, du  matériel  de prévention contre la maladie à Coronavirus d’une valeur de 7 millions de FCFA au Comité Provincial de riposte à la maladie.

 C’est un  lot de matériel composé de masques, de cartons  de savon, de thermoflash et de gels hydroalcooliques d’une valeur de sept millions de FCFA qui a été remis le samedi 4 juillet 2020, au Comité provincial de riposte contre la COVID 19 du Passore.

Cette action au profit des formations sanitaires de la province, est l’œuvre de ressortissants de la localité, réunis autour d’une organisation dénommée  » Initative de développement du Passoré « dont le premier responsable est l’ancien ministre de la Culture, Philipe Savadogo.

Le geste fait suite à l’appel de solidarité lancé par le comité de lutte contre la covid19 dans la localité.

En sa qualité de premier responsable de risposte à la maladie le Haut-commissaire Issiaka Segda a déclaré que le don salvateur est destiné aux différentes formations sanitaires des 9 communes de la province.

Le représentant du ministre en charge de la Santé Amado Traoré, par ailleurs le Directeur régional de la santé du Nord a aussi ajouté  que  le matériel de prévention va sans doute contribuer à barrer la route au  covid19 dans le Passoré.

D’après lui, la maladie est toujours d’actualité au regard des derniers résultats et du nombre de cas élevés dans les pays voisins. De ce fait, M. Traoré a invité la population à la vigilance et a toujours observé les gestes barrières.

Le   porte-parole des donateurs, Philipe Sawadogo a indiqué que la lutte contre la pandémie est une affaire de tous et qu’il est par conséquent du devoir des  ressortissants et des fils et filles du Passoré de se réunir afin de d’accompagner les pouvoirs décentralisés et déconcentrés de la province dans la lutte contre la pandémie.

Selon M. Savadogo, ledit comité ambitionne aussi de créer une autre association pour le développement du Passore qui va  permettre aux ressortissants de la Province de se retrouver lors de certains grands évènements.

Zezouma Élie SANOU

( AIB-Passoré)

 

 

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