Tenkodogo / Confédération des États du Sahel : Les forces vives invitées à s’approprier la vision des trois Chefs d’État

Tenkodogo, (AIB)-La Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES) a tenu, ce jeudi à Tenkodogo, dans la salle polyvalente « Étalon », une conférence régionale d’information et d’échanges avec les forces vives de la région du Nakambé.

L’objectif était de favoriser la compréhension et l’appropriation de la vision portée par les Chefs d’État du Mali, du Niger et du Burkina Faso, en vue de l’enracinement durable de l’Alliance et de la Confédération des États du Sahel (AES).

Selon le président de la Commission, Bassolma Bazié, la Confédération des États du Sahel est l’aboutissement d’un processus amorcé lors du sommet du 16 septembre 2023 à Bamako, ayant conduit à la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), puis consolidé le 6 juillet 2024 à Niamey avec l’adoption de la Charte de la Confédération. Il a indiqué que cette démarche se distingue des modèles d’intégration influencés par des acteurs extérieurs, en mettant l’accent sur les intérêts des populations.

M. Bazié a rappelé que l’AES repose sur trois piliers : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement, la finalité étant de bâtir un espace confédéral souverain et cohérent, dont les populations constituent le centre des politiques publiques.

Créée par décret le 6 novembre 2024, la Commission nationale a pour mission d’accompagner le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans la coordination, le suivi et la mise en œuvre des activités de la Confédération, ainsi que dans la sensibilisation des populations sur les décisions confédérales.

« Le pouvoir appartient au peuple. Il n’y a pas d’intégration durable sans l’adhésion des communautés », a souligné le président de la CN-CES.

Il a précisé que les conférences régionales visent à présenter la Commission, à expliquer ses missions, à faire le point sur les avancées au sein de l’AES et à recueillir les contributions des citoyens.

Les forces de défense et de sécurité, les autorités coutumières et religieuses, les associations de femmes et de jeunes, les organisations de développement ainsi que divers acteurs locaux ont pris part à la rencontre.

À l’issue des échanges, les participants ont salué l’initiative et réaffirmé leur disponibilité à accompagner le processus. Ils ont formulé des suggestions portant notamment sur la communication de proximité, l’éducation citoyenne, la réforme du système éducatif et l’accélération de la mise en place des institutions confédérales.

La CN-CES poursuivra ces conférences dans les autres régions du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

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