BURKINA-KOURITTENGA-BOULGOU-DROITS-HUMAINS- PPDH-CE

Kourittenga : Le projet de promotion des droits Humains fait son bilan de clôture 

Koupéla, 25 sept. 2025 (AIB)– L’Association solidarité action faire Faso (ASAFF) en partenariat avec l’APD, avec l’appui de l’UAT/Particip, a organisé, le jeudi 25 septembre 2025 à Koupéla, un atelier bilan du Projet de promotion des droits humains dans la région du Nakambé. L’activité s’est déroulée sous la présidence du secrétaire général de la région, Sayouba Sawadogo, représentant le gouverneur.

Le Projet de promotion des droits humains dans la région du Nakambé, a tenu son atelier bilan, le jeudi 25 septembre 2025 à Koupéla.

Doté d’un budget global de 84 032 000 de F CFA, financé à 95% par les partenaires techniques et financiers et à 5 % par le consortium APD–ASAFF, le projet a été mis en œuvre sur la période 2024–2025 dans les communes de Garango, Tenkodogo et Koupéla.

La région du Nakambé est confrontée entre autres, à des défis multiples comme la croissance démographique rapide, la diversité ethnique et religieuse et les conflits communautaires récurrents.

Face à ces enjeux, le projet PPDH-CE a œuvré à la promotion des droits humains, la prévention des conflits, le renforcement de la cohésion sociale, la redevabilité et la participation citoyenne.

L’animateur de la boutique de droit du Mouvement Burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP)/Section Boulgou, Soré Antoine, a indiqué avoir eu une très bonne collaboration entre deux structures locales.

« Cela vient renforcer notre travail de terrain. Nous avons bénéficié de renforcement de capacités. Avec les relais installés dans les villages, nous avons déjà des retours positifs», a-t-il dit.

De son côté, le président de l’ASAFF, Eliasse Moné, a souligné l’impact du projet tout en appelant à sa poursuite car les objectifs sont en grande partie atteints, même si la question des droits humains est évolutive.

« Si d’autres opportunités de financement se présentent, nous pourrons approfondir nos actions. Même sans suite immédiate, d’autres structures pourront capitaliser sur ce que nous avons déjà mis en place», a ajouté M. Moné.

Selon Eliasse Moné, malgré les résultats obtenus, plusieurs défis ont freiné la mise en œuvre optimale du projet dans la programmation des activités.

« Nous n’étions pas maîtres de notre calendrier. Les ressources étaient limitées pour couvrir tout le territoire. L’insécurité a empêché l’intervention dans le Koulpélogo. Nous espérons que la situation sécuritaire s’améliorera afin de permettre l’extension des activités à l’ensemble de la région», a-t-il précisé.

Le coordinateur du projet, Salif Josias Dabo, s’est dit satisfait du travail accompli malgré les difficultés.

«Nous avons renforcé les capacités des acteurs locaux pour rapprocher la justice des justiciables. Une assistance a été fournie aux personnes vulnérables », poursuivi M. Dabo.

Pour lui, des évaluations participatives ont été menées, le comité de veille a été renforcé et des formations ont été dispensées aux délégations spéciales dans le cadre de l’initiative intégrée de participation citoyenne et des journées de redevabilité.

Le secrétaire général de la région du Nakambé, Sayouba Sawadogo, a félicité les porteurs du projet pour les résultats obtenus et réaffirmé l’engagement de l’administration régionale.

« Nous saluons cette initiative et les conclusions de l’atelier. Nous nous engageons à œuvrer pour la promotion des droits humains à partir des acquis du projet, en veillant à leur pérennisation », a ajouté le secrétaire général.

« Dans le contexte actuel, les droits humains doivent être une priorité nationale. Nous encourageons toutes les structures intervenant dans ce domaine à poursuivre leurs efforts pour la paix et la cohésion sociale», a conclu Sayouba Sawadogo.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/oo

Laisser un commentaire