Burkina : Des anciens combattants invités à écrire pour préserver la mémoire nationale

Ouagadougou, 21 octobre 2025 (AIB) – La Délégation aux anciens combattants et anciens militaires (DACAM) a lancé ce mardi à Ouagadougou la 2ᵉ édition de l’atelier d’écriture mémorielle. Placée sous le thème « Écrire pour éclairer les générations actuelles et futures », cette initiative vise à préserver la mémoire nationale à travers le témoignage écrit des anciens militaires et combattants.

« Il est de notre responsabilité commune de préserver cette mémoire, non pas dans la nostalgie, mais dans une perspective d’éducation, d’unité et de résilience nationale. À travers l’écriture, nous construisons un patrimoine immatériel que les armes seules ne peuvent défendre », a déclaré l’Int-colonel major Ouoba.
Cette 2ᵉ édition de l’atelier d’écriture mémorielle, placée sous le thème « Écrire pour éclairer les générations actuelles et futures », se veut un cadre de partage d’expériences et de transmission du vécu militaire et patriotique.
Selon lui, cet atelier n’est pas qu’une simple activité littéraire, mais un espace de transmission des combats, des valeurs et des expériences pour inspirer les générations futures.
« Vous êtes les témoins d’une époque porteuse d’histoires de bravoure, de fraternité, de douleurs et surtout de dévouement pour la nation. Nous donnons corps à une histoire nationale qui ne doit plus se raconter sans ceux qui l’ont vécue », a-t-il indiqué.
L’Int-colonel major Ouoba a exprimé l’espoir qu’à l’issue de cet atelier, « nous nous retrouverons pour la dédicace d’ouvrages d’intérêt majeur qui permettront de mieux appréhender l’histoire du Burkina Faso ».
« Ce sera plus qu’un service rendu à la nation, c’est un devoir de mémoire », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le conseiller technique du ministre en charge de la Fonction publique, Oumarou Toé, a souligné que « dans le contexte que traverse notre pays, la mémoire collective doit être préservée et transmise pour que les générations présentes et futures sachent d’où nous venons, afin de poursuivre le combat pour la dignité, la liberté et le progrès ».
Il a ajouté qu’« écrire, c’est refuser que le sacrifice de ceux qui ont servi la nation s’efface dans le silence des années. En racontant votre parcours et vos victoires, vous rendez justice à votre propre engagement et inspirez les générations futures ».
« Votre plume devient ainsi une arme de vérité, un instrument de cohésion et un levier de construction nationale », a-t-il affirmé.

M. Toé a enfin exhorté les participants à une implication véritable, soulignant que « participer à cet atelier, c’est contribuer à bâtir les fondations d’une mémoire nationale forte, qui réunit les générations dans un même idéal : celui d’un Burkina Faso uni, digne et souverain ».
La DACAM a pour mission de promouvoir la production intellectuelle, culturelle et artistique des anciens combattants et anciens militaires, tout en favorisant leur participation à la réflexion stratégique en matière de défense et de sécurité.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
FT/ata

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