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Culture : La 1re édition du «Dassandaga» de Laongo prévue du 17 au 19 décembre

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Culture : La 1re édition du «Dassandaga» de Laongo prévue du 17 au 19 décembre

Ouagadougou, 9 déc. 2020 (AIB)-La première édition du «Dassandaga du site touristique de Laongo aura lieu du 17 au 19 décembre 2020, ont annoncé mercredi à Ouagadougou, les organisateurs qui entendent accroître le nombre de visites sur ce musée de sculptures à ciel ouvert.

La 1re édition du  « Dassandaga du site de Laongo prévue du 17 au 19 décembre prochain dans la commune urbaine de Ziniaré,  située à  35 km  à l’Est de Ouagadougou, permettra de promouvoir le site de Laongo et d’accroitre le nombre de visites au sein de la population et de participer au développement économique de la Région du Plateau Central ».

L’annonce a été faite mercredi lors d’un point de presse animé par le Directeur général de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) Nelson Congo.

M. Congo a indiqué que cette «merveilleuse trouvaille» se mettra en œuvre grâce à des partenaires tel que Green concept.

Il a, par ailleurs, noté que le site de Laongo a enregistré en 2017 plus de 6000 touristes nationaux et internationaux, avec une contribution totale de 7 millions de FCFA au budget national.

Mais d’après lui, la fréquentation du site a baissé à cause de l’insécurité et de la Covid-19.

Pour le Dassandaga, le DG de l’ONTB a indiqué que les exposants qui le désirent, peuvent  acquérir des stands à 25 000 FCF/jour.

Nelson Congo.

Selon Nelson Congo, la rencontre de Laongo sera meublée par diverses activités qui sont, entre autres, la foire locale, la course cycliste, les panels, les visites guidées, les animations grand public dont l’apothéose sera la «nuit culturelle de Laongo».

La fête «vise la cohésion sociale des peuples notamment ceux des communautés des huit villages qui partagent en commun le site», a-t-il soutenu.

Il a, par ailleurs, signalé que des responsables de sa structure et de Green concept s’entretiendront avec le public le 18 décembre 2020 sur le site autour de trois sous-thèmes que sont «Tourisme interne et durable», «Tourisme et cohésion sociale» et «contribution des sociétés au développement locale et attentes des acteurs».

«Il faut retenir que le projet qui vient de naître dispose déjà d’un plan de développement. A terme, c’est l’institutionnalisation du 21 de Laongo», a renchéri le DG Nelson Congo.

Créé en 1989, le site de Laongo situé en plein air dans la commune urbaine de Ziniaré, comporte près de 500 œuvres sculptés dans le granit par des artistes venus des quatre coins du monde.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Burkina : Le regretté Thomas Sanou fait Grand officier de l’ordre de l’Etalon

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Burkina : Le regretté Thomas Sanou fait Grand officier de l’ordre de l’Etalon

 

Ouagadougou, 9 déc. 2020 (AIB) – Décédé le 4 décembre dernier, l’ancien président du Conseil économique et social (CES) Thomas Sanon a été élevé mardi, à la dignité de Grand officier de l’ordre de l’Etalon.

 

«Monsieur Thomas Sanon, au nom du président du Faso, et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous élevons, à titre posthume, à la dignité de Grand officier de l’ordre de l’Etalon», a affirmé mardi, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, devant la dépouille mortelle de l’illustre disparu.

A travers cet acte, le gouvernement reconnaissait les mérites de l’ancien président du Conseil économique et social (CES) Thomas Sanon, qui a occupé de hautes fonctions au sommet de l’Etat burkinabè.

Dans le livre des condoléance, Christophe Joseph Marie Dabiré, a déclaré qu’il a été «un grand serviteur de l’Etat dont le parcours témoigne de la hauteur du sacrifice qu’il a consenti pour sa patrie».

«Homme politique, diplomate, cadre de l’administration, tu auras servi ton pays avec dévouement et loyauté», a-t-il écrit.

L’inhumation de Thomas Sanon aura lieu ce jeudi 10 décembre au cimetière municipal de Sikasso Cira, à Bobo-Dioulasso.

Né le 8 septembre 1947 à Kokorooué ((Bobo-Dioulasso), Thomas Sanon, après avoir terminé ses études, a travaillé à la Société française de développement de la fibre textile devenue SOFITEX, de 1970 à 1984.

Il a ensuite été Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de 1988 à 1989.

Dès avril 1989, il sera successivement ministre des Transports et de la Communication, ministre de la Promotion économique, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Mines, ministre des Affaires étrangères et ministre des relations avec le Parlement.

En 1997, il est nommé ambassadeur du Burkina Faso en Autriche, en Hongrie, en République Tchèque et en Slovaquie, et représentant permanent auprès d’organisations internationales basées à Vienne.

De retour au pays, il est nommé président du Conseil économique et social (CES) le 10 novembre 2003, poste qu’il occupera jusqu’en 2012.

 

Il a été élu député à l’Assemblée nationale, à la suite des élections législatives de 1992, au compte de la province du Houet. Il sera réélu en 2002 et 2007.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Source : DCRP/Primature

Photo : DCRP/Primature

 

 

 

 

Ecole et crise sécuritaire : Koug-Nongom Bonkoungou accède au grade de docteur en sociologie

Ecole et crise sécuritaire : Koug-Nongom Bonkoungou accède au grade de docteur en sociologie

Ouagadougou, 09 déc. 2020 (AIB)-L’Inspecteur de l’enseignement de 1er degré Koug-Nongom Bonkoungou a été sacré mardi, docteur en sociologie, après avoir mené des recherches sur les rapports des populations à l’école, dans un contexte de terrorisme au Nord du Burkina Faso (Oudalan).

L’étudiant en année de thèse, Koug-Nongom  Bonkoungou, par ailleurs Inspecteur de l’enseignement de 1er degré, veut mieux comprendre la situation de l’école dans le contexte d’insécurité au Burkina Faso en menant la réflexion sur le thème : « Approche socio-anthropologique des rapports à l’école dans le contexte de terrorisme dans la province de l’Oudalan (région du Sahel, Burkina Faso) ». L’impétrant a livré les résultats de ses recherches, le mardi 8 décembre 2020 à l’université Pr Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

Comment les perceptions de l’école sous la menace terroriste affectent-t-elles la relation des populations avec l’institution éducative ? ou encore comment le faible engagement communautaire affecte-t-il la continuité de l’éducation dans le contexte de l’insécurité ? Telles ont été, entre autres, des questionnements sur lesquelles le chercheur a mené ses travaux.

A en croire l’impétrant, l’objectif à travers le choix de sa thématique, a été d’analyser les mutations des rapports des populations à l’école et de leurs influences sur la résilience du système éducatif dans le contexte des attaques terroristes dans la province de l’Oudalan.

A l’issue de trois heures de restitution, le jury composé de 4 éminents membres a jugé son travail recevable et lui a décerné la mention de très honorable. Le Pr Alkassoum Maiga, par ailleurs président du jury, a jugé le thème assez original.

« Son thème était d’actualité et aussi, il a su bien décrire le contexte dans lequel vit la population touchée par le phénomène de l’insécurité dans l’Oudalan. Il a fait des analyses sociologiques et débouché sur des perspectives qui sont captivantes. Nous espérons que l’éclairage qu’il a apporté à ce phénomène va permettre à l’Etat d’avoir des bases scientifiques pour orienter son action », a ajouté le Pr. Maïga

«Ce qui nous a motivé à choisir ce thème, c’est la fermeture des écoles suite au terrorisme, et nous nous sommes dit que ce n’est pas aux autres chercheurs de venir analyser la question de l’école dans le contexte de l’insécurité pour nous. Cette recherche était beaucoup plus une interpellation professionnelle, parce que c’est à nous en tant que professionnel de trouver le problème qui mine notre système éducative », a affirmé M. Bonkoungou.

Au total, il a indiqué que ses travaux ont révélé une difficile continuité de l’éducation dans cette partie du pays à fort défis sécuritaires en raison de l’absence d’initiatives locales, de la non implication dans les actions étatiques jugées inadaptées par les populations et surtout des incompréhensions entre niveau central et niveau recherches.

Au total, il a indiqué que ses travaux ont révélé une difficile continuité de l’éducation dans cette partie du pays à fort défis sécuritaires en raison de l’absence d’initiatives locales, du non implication dans les actions étatiques jugées inadaptées pat les populations et surtout des incompréhensions entre niveau central et niveau local.  « Et je suis animer de joie de savoir que mon travail a été apprécier par les membres du jury», a laissé entendre le nouveau Docteur en sociologie, Koug-Nongom Bonkoungou.

Malata COULDIATI(Collaboratrice)

Burkina/Perturbations des cours : Des jeunes scolarisés et déscolarisés de 15 à 18 ans bientôt jugés

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Burkina/Perturbations des cours : Des jeunes scolarisés et déscolarisés de 15 à 18 ans bientôt jugés

Ouagadougou, 9 déc. 2020 (AIB) – Plusieurs jeunes scolarisés et déscolarisés de 15 à 18 ans (…) actuellement en détention (…) seront (bientôt) jugés «pour vandalisme, participation ou organisation de manifestations illicites», a indiqué mercredi, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Harouna Yoda dans un communiqué.

Le Procureur du Faso, Parquet Ouaga 1, Harouna Yoda a déclaré mercredi, dans un communiqué dont l’AIB a reçu copie, que «plusieurs personnes essentiellement des élèves scolarisés et des jeunes déscolarisés âgés de 15 ans à 18 ans» ont été déférées à son Parquet.

Ces personnes «parfois cagoulés, à motocyclettes ou à pieds, à coups de jets de pierres sur le toit des salles de classes et de sifflets, sillonnaient des établissements scolaires afin de faire sortir leurs camarades élèves pour des manifestations sur la voie publique en dehors de tout cadre légal», indique le communiqué.

Aussi, ils «ont été poursuivies pour actes de vandalisme, participation ou organisation de manifestations illicites (et) placées sous mandats de dépôt et ordonnances de garde provisoire», poursuit le communiqué.

«Actuellement en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO)», le procureur Yoda précise qu’ils «seront traduits devant le Tribunal correctionnel ainsi que devant les juridictions pour enfants pour être jugées conformément à la loi».

Ces personnes, a fait observer le procureur, «sont passibles de peines d’emprisonnement comprises entre deux et 48 mois et de peines d’amende comprises entre deux cent cinquante mille FCFA et trois millions FCFA».

Saisissant l’occasion, M.  Yoda a indiqué que «le principe de la liberté des réunions et manifestations sur la voie publique au Burkina Faso (…) ne saurait déroger aux prescriptions (…) édictées en la matière par la loi (…) portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : VOA Afrique

 

 

 

 

 

 

 

 

Le gaz naturel, une alternative à l’important déficit énergétique en Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

Tièna Coulibaly.

Afrique-Cédéao-Energie-Gazoduc-Projet

Le gaz naturel, une alternative à l’important déficit énergétique en Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

Ouagadougou, 09 déc. 2020(AIB)-La CEDEAO a assuré mercredi, que le développement des énergies renouvelables et la valorisation du gaz naturel, sont «des alternatives à absolument saisir», pour sortir 180 millions de citoyens ouest-africains du manque d’énergie.

«Pour satisfaire nos besoins énergétiques, le développement des énergies renouvelables et la valorisation du gaz naturel, pour lequel, le potentiel de la région (ouest-africaine) représente 30% des réserves prouvées du continent africain, sont des alternatives que nous devons absolument saisir», a affirmé mercredi le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Tièna Coulibaly.

M. Coulibaly s’exprimait à l’ouverture d’une réunion de consultation des Etats membres sur le processus de développement du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGEP).

Tièna Coulibaly a relevé que malgré les importantes ressources énergétiques dont regorge l’Afrique de l’Ouest, près de 180 millions de personnes n’ont pas accès à l’énergie, une ressource indispensable à l’amélioration de leurs conditions de vie et à la satisfaction de leurs besoins primaires.

Le gaz naturel, a-t-il dit, représentera 42% de la capacité totale de la région à l’horizon 2033 et sera dès 2026, la première source d’énergie au monde devant le pétrole et le charbon.

C’est fort de ces constats, que la CEDEAO a conduit une étude de faisabilité pour l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.

Bayaornibè Dabiré.

Le gazoduc existant va du Nigéria au Ghana, a rappelé le Directeur de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, Bayaornibè Dabiré, précisant que l’extension va se faire en cinq phases.

La 1ere phase consiste à l’extension du gazoduc à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

M. Dabiré a indiqué que le WAGEP va travailler avec le projet de développement du gazoduc Nigéria-Maroc parce que, selon lui, les deux projets abordent à peu près le même tracé sur une très bonne partie.

«Nous allons voir comment acheminer ensemble, comment finaliser nos études ensemble et avoir plus de synergie pour la mise en œuvre des projets», a expliqué Bayaornibè Dabiré.

Idrissa Konditamdé.

Le Directeur de cabinet du ministre burkinabè de l’Energie, Idrissa Konditamdé a affirmé que «le Burkina Faso soutient avec beaucoup d’engouement le projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest».

Il a réitéré l’engagement de son pays à investir dans le mix énergétique, afin de parvenir à des sources de production moins couteuses et à faible empreinte de carbone.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

UE : Le Burkina Faso reçoit 3,81 milliards de FCFA d’appui budgétaire

UE : Le Burkina Faso reçoit 3,81 milliards de FCFA d’appui budgétaire

 Ouagadougou, 09 déc.2020(AIB)-Le Burkina Faso vient de bénéficier de l’Union européenne, d’un appui budgétaire de 3,81 milliards de FCFA, portant à 78,74 milliards de FCFA, le montant total reçu en 2020, a appris l’AIB mercredi.

«Au titre du Contrat d’appui à consolidation de l’Etat et à la résilience (CCER), l’Union européenne vient de décaisser 5,81 M EUR (3 milliards 812 millions 148 mille 476 FCFA, ndlr) au titre des performances atteintes par le Burkina Faso», lit-on dans un communiqué de presse transmis mercredi à l’AIB.

La même source précise que ce montant «porte à 120 M EUR (78 milliards 736 millions 285 mille 224 FCFA, ndlr), le décaissement total au titre des appuis budgétaires au profit du Burkina Faso en 2020».

En rappel, le CCER a pour objectif de permettre à l’Etat burkinabè de renforcer ses capacités pour améliorer la fourniture des services de base sur l’ensemble du territoire, au bénéfice des populations.

Selon le communiqué, en 2021, l’Union européenne continuera d’accompagner le Burkina Faso dans l’amélioration de la gouvernance des ressources humaines, dans le domaine de la défense, dans le traitement de dossiers en instance de jugements au niveau des cours d’appel du pays.

L’amélioration de la vaccination des volailles, la mobilisation des ressources à travers l’extension de la facture normalisée, le renforcement de la gratuité des prestations de soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, font également parties.

Agence d’information du Burkina

 

 

UFOA-B : le Burkina Faso et le Niger font jeu égal (0-0)

UFOA-B : le Burkina Faso et le Niger font jeu égal (0-0)

Ouagadougou, 8 déc. 2020 (AIB) – Les Étalons juniors du Burkina Faso et le MENA junior du Niger se sont séparés mardi soir au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo (Bénin) sur la note d’un match nul de 0 but partout, comptant pour la 2e journée du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaine de zone B (UFOA-B) dans la poule A.

C’est le 2è match nul des Étalons juniors après avoir été accrochés le 6 décembre dernier par les Éperviers juniors du Togo (1-1). Ce match nul rétrograde le Burkina Faso en 3e position dans le classement de la poule A car plutôt en première heure, le Bénin avait défait le Togo par 2 buts à 0, récupérant seul la 2e place.

Il faut attendre le 3e match pour connaître les deux premières équipes qui seront qualifiées pour les demi-finales.

La poule B joue également sa 2e journée aujourd’hui mercredi.

Les deux premières équipes de ce tournoi décrocheront les tickets qualificatifs pour la CAN junior « Mauritanie 2021 ».
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

11 décembre : Souleymane Koné remporte le Grand prix de l’indépendance

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11 décembre : Souleymane Koné remporte le Grand prix de l’indépendance

Banfora, 9 déc. 2020 (AIB) – Le sprinter du Rail club du Kadiogo (RCK) Souleymane Koné a remporté mercredi à Banfora le Grand prix de l’indépendance du 11 décembre devant Abdoulaye Rouamba (AJCK), a-t-on constaté sur place dans la cité du paysan noir.

Le coureur du Rail et natif de Banfora Souleymane Koné a parcouru la distance Bobo-Dioulasso – Banfora (116 km avec un critérium de 5,3 km à parcourir 6 fois) en 2h58mn51sec., soit une vitesse moyenne de 39,150km/h.

Alors qu’au départ de Bobo, rien ne présageait d’une victoire du sociétaire du RCK à l’arrivée. Aucun point chaud remporté parmi les 5. C’est Wahabou Bouda qui a enlevé le 1er sprint intermédiaire de Péni (km 37) avant que Abdoulaye Rouamba ne s’impose au point chaud de Toussiana.

Les 3 autres points chauds (1er, 2e et 3e passage sur la ligne d’arrivée) se sont disputés dans le critérium de Banfora. Boureima Nana, Saadou Diallo et Benjamin Ouédraogo se sont respectivement partagés ces primes.

Cinq coureurs s’étaient échappés du peloton et avaient creusé un écart de 25 secondes avant d’être repris à un tour de l’arrivée finale.

C’est dans les derniers 200m que Souleymane Koné, Abdoulaye Rouamba et Seydou Bamogo ont disputé au sprint, l’arrivée. Le 1er cité a eu le bon coup de pédale pour s’imposer à une roue près. Il succède à Salfo Yerbanga qui a remporté le Grand prix de l’indépendance à Tenkodogo l’année passée.

Souleymane Koné s’adjuge le trophée, le maillot jaune et la somme de 500 000FCFA.

La cérémonie a été patronnée par le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale Siméon Sawadogo et parrainée par le ministre des sports et des loisirs Daouda Azoupiou.

« Je voudrais féliciter le ministre Azoupiou et tout l’ensemble de son équipe pour les efforts fournis au niveau du ministère des sports. Nous avons pu voir de belles prestations de ces jeunes qui ont pu faire tout le circuit avec beaucoup d’ardeurs et qui vont susciter certainement de nouveaux talents. Félicitation également à la fédération burkinabè de cyclisme », s’est exprimé le ministre Sawadogo.

114 coureurs de 42 clubs ont pris part à ce Grand prix de l’indépendance. C’est une compétition organisée chaque année dans le cadre des festivités du 11 décembre.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

11 décembre, 8-mars et présidentielle au cœur des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

11 décembre, 8-mars et présidentielle au cœur des quotidiens

Ouagadougou, 9 déc. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè évoquent ce mercredi, le 11 décembre (fête nationale), la lutte contre la corruption, le 8-mars et la présidentielle du 22 novembre dernier.  

Les quotidiens burkinabè reviennent sur la commémoration des 60 ans de l’Indépendance du Burkina Faso en cours cette année dans la région des Cascades dont le point d’orgue sera un défilé militaire et civile le 11 décembre prochain à Banfora, chef-lieu de région.

En marge du 11 décembre, le quotidien public Sidwaya informe de la pose de la première pierre à Banfora, d’un site de prise en charge des cas de la maladie à coronavirus (Covid-19) et autres maladies pathogènes.

Selon ce journal, l’unité sera entièrement financée par le Fonds du Coronathon, lancé en avril dernier par le parlement burkinabè pour lutter contre la pandémie.

Le quotidien privé Le Pays publie dans ses colonnes, un communiqué de la Commission presse et communication du 11 décembre 2020.

Le communiqué «informe tous les medias qui ont inscrit leurs journalistes pour les accréditations presse (pour la couverture de la fête nationale) qu’ils peuvent (les) récupérer sur place à Banfora».

Cependant, le communiqué «rappelle qu’aucune prise en charge (transport, hébergement, restauration) n’est prévue», et invite les médias «à prendre les dispositions pour le séjour de leurs journalistes à Banfora».

A l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption célébrée ce mercredi, les quotidiens burkinabè publient dans leurs colonnes, un message conjoint des acteurs de la lutte contre la corruption au Burkina Faso.

Dans le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga, on lit que la journée se tient sous le thème international, «Revenir à l’état normal avec intégrité», c’est-à-dire dans le sens qu’un retour à l’état normal pendant et après la maladie à coronavirus ne peut se réaliser qu’avec intégrité.

Le quotidien privé Le Pays, nous apprend que le thème national choisi par les acteurs de la lutte contre la corruption est «Combattre la corruption, un impératif de succès de la lutte contre le terrorisme dans un contexte de Covid-19».

Dans le quotidien public, Sidwaya, les acteurs de la lutte contre la corruption invitent «la société civile, les hommes de médias et les citoyens à poursuivre les initiatives dans l’éducation et l’éveil des consciences contre l’impunité et la corruption».

Autre sujet traité par les quotidiens, c’est la présentation mardi, du spécimen du pagne tissé du 8 mars 2021 et le thème qui y est inscrit.

Le quotidien privé Le Pays apprend que c’est le motif proposé par Miahaba Pauline Ouoba/Ouoba de la région du Centre-Sud qui a été retenu pour son originalité.

Le thème de la célébration «Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives» est rapporté par le quotidien public Sidwaya.

La présidentielle du 22 novembre dernier continue d’alimenter les colonnes des medias en attendant les résultats définitifs qui seront donnés par le Conseil constitutionnel.

Le quotidien public Sidwaya renseigne, à ce sujet, que l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Li Jian a transmis lundi, au ministre en charge des Affaires étrangères, le message de félicitation du président chinois, Xi Jinping à son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, fraichement réélu.

«Je vous souhaite de nouveaux succès dans l’accomplissement de cette mission noble. (…) Je suis disposé à œuvrer avec vous afin de promouvoir davantage la coopération d’amitié sino-burkinabè, au grand bénéfice des deux pays et des deux peuples», rapporte le quotidien privé Le Pays.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 9 DECEMBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 9 DECEMBRE 2020

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a lancé mardi sa campagne de vaccination contre le Covid-19, la première dans un pays occidental, tandis qu’aux Etats-Unis le président élu Joe Biden a mis en garde contre de possibles graves perturbations dans la campagne de vaccination si le Congrès ne s’entend pas sur un plan d’urgence.

 

WASHINGTON – L’administration Trump a fait mardi une nouvelle proposition pour un plan d’aide à l’économie américaine, aussitôt rejetée par les chefs de file de l’opposition démocrate, qui privilégient une offre proposée par des élus des deux partis, au centre de négociations.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson rencontre mercredi à Bruxelles la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen dans un ultime effort pour faire aboutir les négociations post-Brexit, toujours dans l’impasse.

 

WASHINGTON – Le président élu des Etats-Unis Joe Biden a confirmé mardi avoir choisi le général afro-américain Lloyd Austin comme prochain ministre de la Défense, une nomination qu’il a qualifiée de « nécessaire » et « historique ».

 

ACCRA – Le candidat de l’opposition ghanéenne a accusé mardi son rival, le président sortant Nana Akufo Addo, d’être « anti-démocratique » et a prévenu qu’il « résisterait à toute tentative de vol du scrutin », alors que le pays attend toujours le résultat de la présidentielle.

 

WASHINGTON – La Chambre américaine des représentants a approuvé mardi le projet de loi budgétaire pour la défense à une écrasante majorité, défiant la menace d’un veto de Donald Trump. Ce texte doit désormais être voté au Sénat, où il devrait également être approuvé, avant de parvenir au président républicain sortant. Celui-ci a promis de le bloquer.

 

KINSHASA – Les partisans du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, ont marqué des points mardi dans leur lutte pour renverser la majorité fidèle à l’ancien président Joseph Kabila après le discours du chef de l’Etat dimanche.

 

WASHINGTON – Un haut responsable américain a critiqué mardi la riposte de Paris contre l’islamisme radical après les récents attentats en France, illustrant le dialogue de sourds entre la « liberté religieuse » chère aux Etats-Unis et la « laïcité » défendue bec et ongles par le président français Emmanuel Macron.

 

MONROVIA – Les Libériens se sont rendus aux urnes mardi pour dire oui ou non aux propositions de leur président George Weah de réduire le mandat du chef de l’Etat et d’autoriser la double nationalité, lors d’un scrutin à valeur de test pour l’ex-star du foot.

 

WASHINGTON – La Cour suprême des Etats-Unis a infligé mardi un cinglant revers à Donald Trump, en refusant de se saisir d’un recours formulé par ses alliés pour bloquer la certification des résultats de l’élection présidentielle dans l’Etat de Pennsylvanie.

 

PARIS – Près de six ans après l’onde de choc des attentats de janvier 2015, le parquet antiterroriste a réclamé mardi de lourdes peines contre la plupart des 14 accusés, dont la perpétuité pour le « complice » présumé Ali Riza Polat, sa défense dénonçant un « acharnement ».

 

ADDIS ABEBA – L’Ethiopie a reconnu mardi que des forces pro-gouvernementales avaient tiré sur une équipe de l’ONU au Tigré, déniant fermement un accès « sans restriction » des humanitaires à cette région du Nord du pays privée d’approvisionnement après plus d’un mois de conflit.

 

PARIS – Quatre ans de prison, dont deux ferme, ont été requis mardi contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy, jugé pour corruption et trafic d’influence, dans un procès inédit en France.

 

BERLIN – La renaissance des trains de nuit en Europe a fait un pas en avant mardi avec la signature d’un accord de coopération entre les compagnies nationales allemande, autrichienne, française et suisse, et l’annonce de nouvelles liaisons dont Paris-Vienne dès décembre 2021.

 

WASHINGTON – La société américaine de sécurité informatique FireEye, d’ordinaire appelée à la rescousse par des clients lors de cyberattaques, a admis mardi avoir été elle-même l’objet d’un piratage hautement complexe, dont elle soupçonne un Etat d’être à l’origine.

 

WASHINGTON – L’armée américaine a annoncé mardi avoir limogé 14 officiers occupant des postes de commandement sur la base de Fort Hood, au Texas, après une série de meurtres qui ont choqué l’Amérique. Avec cinq homicides présumés en 2020, cette base tentaculaire de l’armée de terre, qui abrite des bataillons déployés sur des théâtres de guerre, a acquis la réputation de poste le plus dangereux des Etats-Unis.

 

NEW YORK – Les renseignements américains devront-ils rendre publics un enregistrement et leur rapport sur l’assassinat de Jamal Khashoggi? La fondation Open Society a estimé avoir obtenu un premier pas en ce sens, après qu’un juge eut ordonné mardi à ces services de renseignement de reconnaître l’existence de ces pièces à conviction.

 

PARIS – Le geste inédit des joueurs du Paris SG et du Basaksehir Istanbul de quitter mardi la pelouse après des accusations de racisme portées à l’encontre du quatrième arbitre a conduit au report du match de Ligue des champions au lendemain, une décision historique saluée par le monde du football.

(afp)

 

Foire du 11 décembre : Le ministre de la sécurité dans le stand de la CIL

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Foire du 11 décembre : Le ministre de la sécurité dans le stand de la CIL

Banfora, 8 déc. 2020 (AIB) – Le ministre burkinabè de la sécurité Ousséni Compaoré s’est rendu mardi à la foire régionale du 11 décembre à Banfora, où il a visité 4 stands dont celui de la CIL, a-t-on constaté sur place.

Le ministre Compaoré a visité quatre stands à la foire du 11 décembre. Il s’agit du stand où cohabitent la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) et la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), le stand de l’Office nationale d’identification (ONI) et celui du Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD).

Parlant de la CIL, le chef du département de la sécurité Ousséni Compaoré a fait savoir que « notre partenariat ne date pas d’aujourd’hui. Nous sommes dans le même domaine. Eux au niveau de la législation et nous au niveau de l’application des textes ».

Il a par ailleurs rappelé que « ce partenariat agissant produit des effets extrêmement importants qui n’est pas connu du grand public. Donc nous sommes ensemble pour lever un coin du voile ».

La présidente de la CIL Marguerite Ouédraogo/Bonanet a expliqué le mode de fonctionnement de sa structure et le mode opératoire des cybercriminels. « La cybercriminalité est très évolutive », dit-elle poursuivant que « les individus malsains profitent de cette plateforme pour agresser les gens ».

La mission de la CIL est donc de veiller au respect des droits des personnes en matière de traitement de leurs données. Evoquant la cohabitation avec la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité dans le même stand, Mme Ouédraogo a fait savoir que ce sont deux services complémentaires.

« Lorsque nous entamons la gestion d’une plainte, au moment où il y a des investigations à faire pour mettre la main sur le cybercriminel, nous passons la main à la brigade de lutte contre la cybercriminalité parce que la CIL n’a pas un pouvoir d’investigation ».

Leur mission à la foire donc de Banfora est de sensibiliser plus les populations sur la gestion des données.

La CIL, est une structure administrative indépendante créée le 20 avril 2004 et fonctionnelle depuis décembre 2007, pour la protection des données à caractère personnel.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

République démocratique du Congo: Affrontements entre partisans des présidents Tshisekedi et Kabila

RDC-Séparations-Affrontements

République démocratique du Congo: Affrontements entre partisans des présidents Tshisekedi et Kabila

Ouagadougou, 8 déc. 2020 (AIB) – Au lendemain de la rupture de la coalition entre le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, leurs partisans se sont affrontés ce lundi à Kinshasa, à la devanture et à l’intérieur de l’hémicycle.

Ce lundi, les partisans des présidents Félix Tshisekedi et Joseph Kabila se sont affrontés aux abords du Palais du peuple, siège du Parlement, au lendemain du discours du président de la République annonçant la fin de la coalition au pouvoir et la désignation d’un informateur censé identifier la nouvelle majorité.

Les pro-Tshisekedi ont chanté contre l’ancien président Joseph Kabila alors que, de l’autre côté, des jeunes ont brandi des banderoles en soutien à Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, proche de Kabila.

Rapidement, les esprits se sont échauffés, suivis de jets de pierre. Moins nombreux, les militants du PPRD se sont retirés.

Et en dépit du renforcement du dispositif sécuritaire, les pro-Tshisekedi ont tenté d’envahir le Palais du peuple. Ils seront stoppés par les gaz lacrymogènes de la police.

Pendant ce temps, à l’intérieur de l’hémicycle, les élus proches de Félix Tshisekedi sont montés sur l’estrade et ont renversé chaises, tables, pupitres et autres meubles pour empêcher la tenue de la plénière.

Selon eux, Jeanine Mabunda ne peut plus diriger une plénière de l’Assemblée nationale parce que ciblée par une pétition visant sa déchéance. Pendant ce temps, les députés fidèles à Joseph Kabila ont quitté la salle.

Finalement, la séance a été renvoyée à une date ultérieure. Les élus de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-au pouvoir) promettent de s’interposer chaque fois que Jeanine Mabunda se tiendra devant eux en qualité de présidente de l’Assemblée nationale.

Selon la représentante de la mission onusienne en RDC, Leïla Zerrougui, le pays «ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave».

«La RDC a besoin d’institution stable et fonctionnelle, se remettant au travail le plus vite possible et se concentrant sur le relèvement économique national et la stabilisation de l’Est du pays avant les élections générales prévues en 2023», a-t-elle affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI

Photo : RFI

Elections et justice au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Elections et justice au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 dec. 2020 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mardi continuent de commenter les élections couplées (présidentielles et législatives) du 22 novembre passées, sans oublier le dossier judiciaire relatif au journaliste d’investigation Norbert Zongo

«Elections couplées du 22 novembre : Il y avait un véritable marché aux voix »,  (Me Guy Hervé Kam, coordonnateur national  de SENS), arbore le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Selon le journal, le coordonnateur du  Mouvement politique «Servir et non se servir» Me Guy Hervé Kam  souligne, au cours d’un entretien,  en avoir pris de la graine dans l’animation des campagnes électorales de 2020.

De l’avis du confrère, Me Kam  déplore l’existence d’un réel «marché aux voix» et en appelle à reformer «urgemment» le système électoral burkinabè.

D’après le quotidien privé, le jeune parti  s’en est sorti bredouille des échéances présidentielles et législatives du 22 novembre passées au Burkina Faso.

«Respect des droits  humains en période électorale : La CNDH a recensé plus de 600 incidents dans 7 régions », affiche toujours le journal l’Observateur Paalga à sa Une.

Le doyen des  quotidiens privés explique qu’une mission  de la Commission nationale des droits humains (CNDH) s’est déplacée  dans 7 régions du Burkina au cours du scrutin du 22 novembre 2020.

A l’en croire, l’équipe de monitoring de la CNDH qui a déployé 237 observateurs a enregistré 647 incidents liés aux violations des droits humains avant, pendant et après les élections.

«Elections présidentielles et législatives 2020 : l’ADF-RDA qui a payé le plus lourd tribut à l’insurrection, dame le pion à des parti qui y étaient partie prenante», Ousmane Tarpaga, titre le quotidien privé, Le Pays.

Le journal explique qu’un militant de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) du nom de Ousmane Tarpaga note que le parti de Gilbert Noel Ouédraogo, exclu de la scène politique  en 2015  à cause de l’insurrection populaire de  2014, a  même devancé  certains partis à ces élections de 2020.

Le quotidien d’Etat Sidwaya écrit dans ses colonnes : «Réélection de Roch Marc Christian Kaboré : Le  Conseil global pour la tolérance et  la paix félicite le président du Faso».

Pour le journal public, le président Kaboré a, hier lundi au cours un entretien  à  Kosyam avec le Conseil global pour la tolérance et la paix(CGTP), dit travailler avec le peuple burkinabè pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le pays.

«Affaire Norbert : les craintes du collectif des avocats », mentionne le journal privé, Le Pays à sa Une

Le journal indique que plusieurs organisations de la société civile  ont organisé hier lundi 7 décembre, un point de presse entrant dans le cadre de la commémoration  du 22e  anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, le 13 décembre prochain.

A entendre, le collectif des avocats, le dossier Zongo a connu des avancées  notables sur le plan judiciaire mais  des craintes existent toujours liés au  projet du retour de l’ex-président du Faso Blaise Compaoré, de son frère François Compaoré, de la sincérité du régime  en place.

Pour sa part le quotidien d’Etat titre : «Dossier Nobert Zongo, Nul n’a le droit d’étouffer la justice pour une quelconque réconciliation», Me Prosper Farama.

D’après le journal, le représentant du collectif des avocats contre les crimes politiques et l’impunité, Me Prosper Farama,  «parler de la réconciliation est un droit pour les politiciens  Mais la position du collectif est claire : nul n’a le droit d’étouffer la justice pour une quelconque réconciliation».

Agence d’information du Burkina

ONATEL-S. A offre des infrastructures scolaires à la commune de Banfora

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ONATEL-S. A offre des infrastructures scolaires à la commune de Banfora

Banfora, 8 déc. 2020 (AIB) – Le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a inauguré lundi à Banfora, un bâtiment de trois classes offert par la compagnie de télécommunication ONATEL, à la faveur des festivités du 11 décembre dans la Régions des Cascades, a-t-on constaté sur place.

Désormais, l’école primaire de Toungouena B est normalisée. En marge des activités entrant dans le cadre du 11-Décembre 2020, l’entreprise de télécommunication ONATEL S.A a offert un bâtiment flambant neuf de trois salles de classes équipées en tables-bancs, des bureaux et d’armoires, un magasin, un forage de 6,5 m³, des latrines.

Outre ces infrastructures, la compagnie de télécommunication a rénové l’ancien bâtiment, doté 500 élèves de l’établissement, de kits scolaires. L’ensemble des ouvrages et fournitures scolaires ont une valeur totale de plus de 70 millions de francs CFA.

Selon le directeur général de ONATEL S.A, Sidi Mohamed Naimi, sa société a entrepris depuis trois ans, la construction d’infrastructures éducatives dans les régions abritant les cérémonies de la célébration du 11-décembre.

« Après l’école Pognéré Kougri dans la Région du Centre-Sud en 2018 et l’école Gogaré B dans la Région du Centre-Est en 2019, c’est aujourd’hui l’école Toungouena B et la population de Banfora qui sont gratifiées d’infrastructures éducatives », a soutenu le directeur général.

Les bénéficiaires par la voix du président de l’association des parent d’élèves, Yaya Traoré, a remercié le donateur pour ce bâtiment qui vient renforcer les conditions d’études des élèves.

« Les enseignants étaient obligés de faire passer des élèves qui n’ont pas le niveau à cause du surnombre. Maintenant que nous avons des classes de plus, c’est une épine de moins », a affirmé M. Traoré.

Au-delà de sa contribution fiscale, ONATEL entend toujours participer au développement du pays par la création d’emplois, le développement des infrastructures et la réalisation d’actions citoyennes au bénéfice de la communauté, a confié le premier responsable de la boîte.

Pour lui, étant donné que ONATEL est le « Leader des télécommunications au Burkina Faso », l’entreprise se doit de tracer les sillons dans tous les domaines, autant dans son domaine d’activités que dans sa responsabilité citoyenne. « ONATEL a toujours accompagné l’Etat dans la mise en œuvre des grands chantiers du développement du pays », a déclaré Sidi Mohamed Naimi.

A côté de sa mission principale de fournir des produits et services de télécommunications de qualité à la population, ONATEL participe au développement social et économique du pays.

« La construction de cette école traduit une fois de plus notre volonté de contribuer à l’accès à une éducation de qualité, au profit de tous les enfants du Burkina Faso », a-t-il dit.

Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a salué cette action citoyenne de ONATEL. Ces infrastructures, a-t-il dit, permettront de décongestionner les salles surpeuplées de l’école Toungouena B qui n’avait que trois classes auparavant.

De son avis, toutes ses normalisations entrent en droite ligne de la vision du Président du Faso qui est d’offrir une éducation de qualité aux Burkinabè.

Agence d’information du Burkina (AIB)
Gaspard BAYALA

 

 

 

Elections au Ghana: 17 millions de Ghanéens ont voté, les résultats attendus ce mardi

Ghana-Elections-Attentes-Résultats

Elections au Ghana: 17 millions de Ghanéens ont voté, les résultats attendus ce mardi

Ouagadougou, 8 déc. 2020 (AIB) – 17 millions de Ghanéens ont voté lundi pour élire leurs 275 députés et choisir leur nouveau président parmi 12 candidats dont le président sortant Nana Akufo-Addo et son adversaire le plus sérieux John Mahama. Les résultats sont attendus pour ce mardi.

La journée de vote s’est déroulée dans l’ensemble, dans le calme, de 7h à 17h, dans les 38 622 bureaux de vote ouverts à travers le pays.

Des incidents ont tout de même été rapportés à la mi-journée. À Kasoa, des hommes encore non identifiés ont tiré sur la voiture de deux membres du Congrès démocratique nationale (NDC), le parti d’opposition.

Les blessés ont été hospitalisés. Les assaillants ont pris la fuite et sont recherchés par la police.

Certains bureaux de vote ont été débordés par la foule des électeurs, comme à Odododiodoo, une circonscription d’Accra.

Par endroits, des problèmes mineurs de matériels ont entraîné des retards à l’ouverture des bureaux de vote.

Deux employés de la Commission électorale ont également été arrêtés dans deux circonscriptions, à Awutu Senya West et Bawku Central, pour avoir falsifié des bulletins de vote.

Les observateurs ont prévenu que le dépouillement et l’annonce des résultats pourraient donner lieu à davantage de tensions.

Lundi a été déclaré férié par le président Nana Akufo-Addo, une mesure qui a permis de raccourcir les habituelles files d’attente qui commençaient à 5 h du matin. Et donc de limiter l’impatience des électeurs, souvent source de tensions.

Tumrani Youssef, 82 ans, s’est déplacée à petits pas pour aller mettre son bulletin dans l’urne.

Cette coiffeuse à la retraite, musulmane pratiquante, explique se sentir chez elle dans cette capitale multiconfessionnelle. «Chrétiens et musulmans, on vit tous au même rythme», explique-t-elle

«Nos jours sacrés sont fériés, les jours sacrés des chrétiens aussi. Souvent, nous autres musulmans allons aux fêtes des chrétiens, et eux font la même chose. On vit ensemble, on vote ensemble. On n’a pas de raison de se disputer. Après tout, on croit tous en un seul Dieu», a-t-elle affirmé.

Le président sortant, Nana Akufo-Addo, a voté à Kyebi, dans l’Est du pays. Souriant, il a déclaré à la presse être «content du déroulement de la journée».

Son rival John Mahama, ancien chef de l’État, désormais dans l’opposition à la tête du NDC, a voté à Bole, dans le Centre-ouest, sa région d’origine, où le scrutin se déroulait sans incident.

Dix autres candidats étaient en lice, mais sans grandes chances de l’emporter : aucun n’avait fait plus de 1% des voix au dernier scrutin.

La Commission électorale a promis de donner ce mardi les résultats du vote.

Le vainqueur devra remporter plus de 50% des suffrages pour l’emporter au premier tour, faute de quoi un second tour aura lieu le 28 décembre. Ce qui serait une première dans l’histoire de la démocratie ghanéenne.

Ces élections se déroulent près d’un mois après le décès, le 12 novembre dernier de l’ancien président Jerry Rawlings, père de la démocratie ghanéenne qui après 20 ans de pouvoir, s’était retiré du pouvoir conformément à la constitution.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI

Photo : Afrique TV5 Monde

Festivités du 11 décembre : le stand des Editions Sidwaya attire des visiteurs

 

BURKINA-SIDWAYA-INDEPENDANCE-FESTIVITES-11DEC

Festivités du 11 décembre : le stand des Editions Sidwaya attire des visiteurs

Banfora, 8 déc. 2020 (AIB) – Le stand des Editions Sidwaya qui  expose plusieurs produits dont les portraits de quelques figures emblématiques de la région des Cascades, à la foire du 11 décembre à Banfora, reçoit beaucoup de visiteurs, a-t-on constaté sur place dans la région du paysan noir.

Comme aux précédentes fêtes de l’indépendance du Burkina Faso, les Editions Sidwaya participent à la foire du 11 décembre à Banfora, dans la région des cascades. L’entreprise expose, à cette occasion, plusieurs produits.

Selon la responsable du stand, Haoua Sebgo, cette exposition vise à promouvoir les produits Sidwaya (le journal numérique, mobile, le journal sport, le Carrefour africain, …) et vendre le journal spécial du 11 décembre (Hors-série) réalisé dans le cadre de la célébration. A l’écouter, les visites ont commencé timidement mais au fur et à mesure, le stand attire de plus en plus de visiteurs.

«Nous avons apporté 1600 exemplaires du journal spécial dont 1000 ont déjà été vendus et nous espérons pouvoir écouler le reste du stock», a confié Mme Sebgo. Au-delà des produits exposés, l’entreprise de presse laisse voir au public des images de personnalités qui ont marqué la vie politique ou culturelle du Burkina Faso depuis 1960 et originaires de la région des cascades.

«Nous exposons une centaine de photos des filles et fils de la région qui ont œuvré au développement de la localité en particulier et du Burkina Faso en général. Elles concernent la période de 1960 à nos jours», a expliqué le chef de service documentation et archives des Editions Sidwaya, Arsène Ouédraogo.

Il a relevé que juste une partie des archives est exposée au stand et les autres seront présentées au public lors d’une projection vidéo. M. Ouédraogo a fait savoir que le stand a déjà reçu plusieurs visiteurs, notamment, les plus jeunes dont certains ont découvert certaines figures pour la première fois.

Placée sous le thème «Contribution des élites et de la diaspora des Cascades à l’édification du Burkina Faso», cette exposition a pour objectif de montrer aux festivaliers la contribution des personnalités de la région au rayonnement du pays des Hommes intègres.

Agence d’information du Burkina (AIB)
Joseph HARO

 

 

Elections au Ghana: 17 millions de Ghanéens ont voté, les résultats attendus ce mardi

Ghana-Elections-Attentes-Résultats

Elections au Ghana: 17 millions de Ghanéens ont voté, les résultats attendus ce mardi

Ouagadougou, 8 déc. 2020 (AIB) – 17 millions de Ghanéens ont voté lundi pour élire leurs 275 députés et choisir leur nouveau président parmi 12 candidats dont le président sortant Nana Akufo-Addo et son adversaire le plus sérieux John Mahama. Les résultats sont attendus pour ce mardi.

La journée de vote s’est déroulée dans l’ensemble, dans le calme, de 7h à 17h, dans les 38 622 bureaux de vote ouverts à travers le pays.

Des incidents ont tout de même été rapportés à la mi-journée. À Kasoa, des hommes encore non identifiés ont tiré sur la voiture de deux membres du Congrès démocratique nationale (NDC), le parti d’opposition.

Les blessés ont été hospitalisés. Les assaillants ont pris la fuite et sont recherchés par la police.

Certains bureaux de vote ont été débordés par la foule des électeurs, comme à Odododiodoo, une circonscription d’Accra.

 

Par endroits, des problèmes mineurs de matériels ont entraîné des retards à l’ouverture des bureaux de vote.

Deux employés de la Commission électorale ont également été arrêtés dans deux circonscriptions, à Awutu Senya West et Bawku Central, pour avoir falsifié des bulletins de vote.

Les observateurs ont prévenu que le dépouillement et l’annonce des résultats pourraient donner lieu à davantage de tensions.

Lundi a été déclaré férié par le président Nana Akufo-Addo, une mesure qui a permis de raccourcir les habituelles files d’attente qui commençaient à 5 h du matin. Et donc de limiter l’impatience des électeurs, souvent source de tensions.

Tumrani Youssef, 82 ans, s’est déplacée à petits pas pour aller mettre son bulletin dans l’urne.

Cette coiffeuse à la retraite, musulmane pratiquante, explique se sentir chez elle dans cette capitale multiconfessionnelle. «Chrétiens et musulmans, on vit tous au même rythme», explique-t-elle

«Nos jours sacrés sont fériés, les jours sacrés des chrétiens aussi. Souvent, nous autres musulmans allons aux fêtes des chrétiens, et eux font la même chose. On vit ensemble, on vote ensemble. On n’a pas de raison de se disputer. Après tout, on croit tous en un seul Dieu», a-t-elle affirmé.

Le président sortant, Nana Akufo-Addo a voté à Kyebi, dans l’Est du pays. Souriant, il a déclaré à la presse être «content du déroulement de la journée».

Son rival John Mahama, ancien chef de l’État, désormais dans l’opposition à la tête du NDC, a voté à Bole, dans le Centre-ouest, sa région d’origine, où le scrutin se déroulait sans incident.

Dix autres candidats étaient en lice, mais sans grandes chances de l’emporter : aucun n’avait fait plus de 1% des voix au dernier scrutin.

La Commission électorale a promis de donner ce mardi les résultats du vote.

Le vainqueur devra remporter plus de 50% des suffrages pour l’emporter au premier tour, faute de quoi un second tour aura lieu le 28 décembre. Ce qui serait une première dans l’histoire de la démocratie ghanéenne.

Ces élections se déroulent près d’un mois après le décès, le 12 novembre dernier de l’ancien président Jerry Rawlings, père de la démocratie ghanéenne qui après 20 ans de pouvoir, s’était retiré du pouvoir conformément à la constitution.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : RFI

Photo : Afrique TV5 Monde

 

Législatives/Passoré : Parcours professionnel et politique des trois élus

Législatives/Passoré : Parcours professionnel et politique des trois élus

Yako, 08 déc.2020(AIB)-En attendant la validation des résultats provisoires des élections législatives du 22 novembre 2020, voici le parcours professionnel et politique des trois élus du Passoré.

Pour les élections législatives du 22 novembre, 39 partis politiques étaient en lice pour la conquête des trois sièges à pourvoir au Passoré.

Le verdict des urnes a sacré l’Union pour la renaissance/ Parti sankariste (UNIR/PS), le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et le Mouvement du peuple et du progrès (MPP).

L’élu de UNIR/PS, Halidou Sanfo, né le 1er janvier 1973 à Ouayilé dans la commune de Yako, a gravi plusieurs échelons tant au niveau professionnel que politique.

Halidou Sanfo.

Enseignant, puis instituteur principal, il est maintenant conseiller pédagogique au ministère de l’éducation nationale.

Au plan politique, c’est seulement en 2012 que l’homme s’est fait piqué par le virus de la politique.  Il est alors élu conseiller municipal de Quayilé et député pour le compte du Passoré.

Après l’insurrection populaire de fin octobre 2014 qui a écourté la législature, Halidou Sanfo retourna au ministère de l’Education nationale comme conseiller technique.

En novembre 2015, il est réélu député à l’Assemblée nationale pour le compte de l’UNIR/PS au Passoré.

C’est avec fierté qu’il explique la manière dont il a été réélue à cette époque.

«Je ne suis pas un candidat qui a été imposé par le niveau national. Je suis donc un candidat proposé et suscité par la base. Donc naturellement, cela colle avec les aspirations, la volonté et l’intention de la population et des militants du parti»,disait-il.

Une fois à l’hémicycle, l’homme va occuper plusieurs responsabilités dont celle de député au Parlement panafricain pendant les 5 ans de son mandat et simultanément membre suppléant à la Haut cour de justice.

Halidou Sanfo fut par ailleurs secrétaire national chargé des structures de son parti, l’UNIR/ PS avant d’être désigné comme président du comité d’organisation ainsi que directeur national de campagne pour les élections du 22 novembre 2020.

M. Sanfo est marié et père de deux enfants. Il dit devoir le secret de sa réussite à sa mère qui lui a inculqué beaucoup de valeurs comme l’amour du travail et du prochain et la fraternité.

«Je dis merci à la population du Passoré pour sa confiance renouvelée. Je ferai en sorte de ne pas décevoir ceux qui m’ont porté leur confiance. Je ferai en sorte que même ceux qui ne m’ont pas voté, qu’ils puissent bénéficier des actions que je vais poser » a conclu Halidou Sanfo.

Le deuxième élu provient du Congrès pour la démocratie et le progrès( CDP).

Il se nomme Patrice W. Ilboudo. Surnommé « l’homme du Passoré », par ces camarades du parti,  Patrice W.Ilboudo est né le 25 juillet 1963 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.

Le désormais élu député du CDP au Passoré est un produit de l’administration financière.

Patrice W Ilboudo.

Il fut d’abord un agent de la statistique agricole aux  Centres régionaux de promotion agro-pastorale(CRPA) de l’époque avant d’entamer une autre carrière dans l’administration financière de 1989 à 2008.

Après avoir obtenu une disponibilité de quatre ans (2010-2014) à la Fonction publique, Patrice W. Ilboudo se lance dans le BTP. Mais bien avant, il a aussi milité dans le syndicalisme.

Patrice Ilboudo est inspecteur des Impôts aux services des ressources humaines, chargé de la section sociale de la Direction Générale des Impôts (DGI).

Membre du comité anti-Corruption de la DGI, il est aussi le représentant du MINEFID au conseil d’administration du CHR de Koudougou.

L’homme entame sa carrière politique en 1992 et est élu en 2012 conseiller municipal du village de Kabo, dans la commune de Yako avant d’être membre du bureau exécutif national du CDP depuis 2014.

Il est élu député suppléant de 2015 à 2020. Marié et père de quatre enfants, «L’homme du Passoré»   est entendu sur plusieurs chantiers développement.

Le troisième député est celui du Mouvement du peuple pour le progrès( MPP). Il s’agit de François Sawadogo, né le 1er janvier 1971 à Pella, dans la commune de Samba.

Le Docteur François Sawadogo est enseignant chercheur à l’Université Norbert Zongo de Koudougou depuis 2007.

Mais il a d’abord travaillé au ministère de l’Education nationale avant de rejoindre l’enseignement supérieur.

Il a dirigé l’UFR/ Lettres et sciences humaines de l’Université Norbert Zongo de Koudougou de 2011 à 2016.

Dr François Sawadogo est actuellement Directeur général des études et des statistiques sectorielles au MENA (DGESS).

En plus de la recherche, l’homme du parti de la majorité présidentielle est très actif dans le milieu associatif.

Il est le promoteur d’une grande association dénommée Association culturelle « Buud-Bangré » qui organise chaque année, une rencontre entre les fils du Passoré et de sa diaspora.

Jusque-là, Buud-Bangré est la plus grande manifestation culturelle et traditionnelle de la province qui continue de faire la part belle, à la promotion de la danse traditionnelle, de la lutte traditionnelle. Ses lauriers sont aussi perceptibles dans le milieu scolaire.

Au plan politique, l’engagement de François Sawadogo a commencé depuis le lycée.

François Sawadogo.

Mais c’est pratiquement en 2014, et ce à la faveur l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, que l’homme s’est investi de plain-pied en politique dans son Passoré natal.

Il fut d’abord un simple militant puis membre du parti au niveau du monde universitaire où il fut désigné membre du bureau politique national du MPP et secrétaire à l’organisation de la coordination des universitaires et experts associés du parti.

Et c’est son engagement pour le développement du Passoré qui l’a motivé à se présenter aux législatives du 22 novembre 2020 au Passoré.

Conscient que son élection a été possible grâce à son dévouement pour l’ensemble des neuf communes du Passoré,  le désormais «Honorable » Sawadogo compte durant son mandat, travailler en tandem avec les deux autres élus.

François Sawadogo entend travailler entre autres à fédérer les énergies à travers la mise en place d’un plan d’investissement pour la localité, offrir des centres de formations techniques et professionnelles aux jeunes.

L’élu compte aussi plaider pour le développement des infrastructures scolaires, sanitaires, routières et sportives ainsi que l’implantation des unités de transformation agro-alimentaires au Passoré.

L’homme dont le secret de réussite réside dans l’amour du travail bien fait, dans la solidarité, le partage et l’écoute de son prochain, est marié et père de 3 enfants.

Agence d’information du Burkina

Zezouma Elie SANOU

Smart Africa : Le Burkina Faso promet le schéma directeur ‘’Renforcement des capacités’’ courant 2021

Burkina-Technologies-Smart-Africa-Sommet

 

Smart Africa : Le Burkina Faso promet le schéma directeur ‘’Renforcement des capacités’’ courant 2021

 

Ouagadougou, 8 déc. 2020 (AIB) – Chargé de l’élaboration du schéma directeur ‘’Renforcement des capacités’’, dans le cadre de Smart Africa, le Burkina Faso promet le soumettre courant 2021,  a déclaré le président du Faso, Rocha Marc Kaboré, lundi devant ses pairs.

«En ce qui concerne le Burkina Faso, nous étions en charge de l’élaboration du schéma directeur ‘’Renforcement des capacités’’, je voudrais vous rassurer que nous y travaillons et que courant 2021, nous pourrons vous (le) soumettre», a indiqué lundi le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait lundi, à l’issue de la 9e  réunion du Conseil d’administration de Smart Africa tenue en visioconférence sous la présidence du chef de l’Etat rwandais, président de Smart Africa, Paul Kagamé.

Le président Kaboré a salué le lancement des schémas directeurs prévus qui vont de son avis aider chaque pays membre à la réalisation de leur vision commune et a félicité tous ceux qui ont contribué à son élaboration.

Smart Africa est une initiative panafricaine qui vise à accélérer le développement socio-économique durable du continent africain grâce à un accès au haut débit et à l’utilisation des TIC.

Roch Marc Christian Kaboré a souligné qu’au Burkina Faso, les universités travaillent au développement des filières spécialisées dans le data scientist, la cyber-sécurité et l’intelligence artificielle.

Au sujet de l’initiative Smart Africa digital Academy, qui a pour objet le développement général des compétences au sein des pays membres, le président du Faso a exprimé le souhait du Burkina, de faire partie des pays appelés à conduire l’expérience-pilote envisagée dans le domaine.

Roch Marc Christian Kaboré a également insisté sur la nécessité pour l’Alliance d’avoir un ancrage institutionnel, entre autres, par la prise d’un acte juridique constitutif formalisant l’existence de l’alliance.

«Cela est important pour donner plus de poids et de force à notre organisation» a soutenu le président Kaboré.

Il a également «lancé un appel à la mobilisation des ressources en faveur du renforcement des compétences des africains dans le domaine des nouvelles technologies».

L’Alliance Smart Africa a été adoptée par une poignée de chefs d’Etat lors du sommet Transform Africa au Rwanda en octobre 2013.

Elle regroupe actuellement la quasi-totalité des Etats africains qui ont pour la plupart adhéré à l’initiative en 2014, lors de la 22e  Assemblée ordinaire de l’Union africaine tenue à Addis-Abeba.

 

Agence d’information du Burkina

 

WIS/ak

 

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

 

Gazoduc ouest-africain : une réunion mercredi et jeudi à Ouagadougou

Gazoduc ouest-africain : une réunion mercredi et jeudi à Ouagadougou

 Ouagadougou, 08 déc. 2020 (AIB)-La CEDEAO organise mercredi et jeudi à Ouagadougou, une réunion sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP) et   sur les interactions entre le WAGPEP et le Gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP).     

                                                                                                                                     Abuja, lundi 07 décembre 2020-Le Département en charge de l’Energie et des Mines de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise du 9 au 10 décembre 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso, une réunion des experts sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP).

L’objectif de la rencontre est d’échanger avec les Etats membres sur les développements actuels liés au WAGPEP. Il s’agira aussi de présenter aux Etats membres l’état actuel de mise en œuvre du WAGPEP, ensuite de faire le point sur les interactions entre le WAGPEP et le Gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) et enfin de recueillir les orientations des Etats membres sur le processus de synergie entre WAGPEP et NMGP.

La réunion verra la participation des Représentants des Ministres en charge des Hydrocarbures et de l’Energie des 15 Etats membres de la CEDEAO. Plusieurs autres Institutions sont également attendues à Ouagadougou, notamment l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA); l’Autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (AGAO) ; la Société du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAPCo) ; l’Unité de Préparation et de Développement des projets d’infrastructures de la CEDEAO (PPDU) ; la Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC) et la Société National des Hydrocarbures et des Mines du Maroc (ONHYM).

Pour rappel, en 2015, la Commission de la CEDEAO, sur recommandation des chefs d’Etats et de Gouvernement avait initié une étude de faisabilité pour l’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest. Cette étude s’était avérée nécessaire compte tenue de la demande largement exprimée dans la région pour l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité mais aussi la nécessité de trouver des solutions durables aux difficultés rencontrées par le gazoduc existant. Les conclusions de l’étude avaient été adoptées par les Ministres sectoriels en charge de l’Energie/Hydrocarbures puis par les instances statutaires de la CEDEAO en décembre 2018 à Abuja. Ce qui a conduit à une réunion des parties prenantes pour le développement de la phase 1 du Projet d’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGPEP).

Dans l’intervalle de développement du WAGPEP, le Nigéria et le Maroc ont initié la construction d’un gazoduc (Gazoduc Nigeria-Maroc) reliant le Nigéria au Maroc en vue de valoriser les importantes réserves de gaz naturel du Nigéria et de répondre aux besoins croissants du Maroc et de l’Europe en gaz naturel. Au vu des conclusions de l’étude sur le Gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP), il est apparu que les deux projets ont à peu près le même tracé et sont au même stade d’avancement (préparation des études FEED).

Ces deux projets concourant à des objectifs communs qui sont la valorisation des ressources gazières de la région, l’approvisionnement des pays en énergie propre y compris les États membres de la CEDEAO, il apparait dès lors nécessaire qu’une synergie entre la Commission de la CEDEAO et les Promoteurs du Projet de Gazoduc Nigeria-Maroc soit envisagée afin de fédérer les efforts vers l’atteinte de leurs objectifs. Dans cette perspective, un mémorandum d’entente est en cours de discussion entre la Commission de la CEDEAO, la NNPC et l’ONHYM.

C’est dans ce contexte que la Commission de la CEDEAO a jugé utile d’organiser cette réunion de concertation avec les Etats membres et les organisations parties prenantes à ce processus.                                                                                                                                                                                 Communiqué intégral de presse CEDEAO

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