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LE MONDE EN BREF DU MARDI 22 DECEMBRE 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 22 DECEMBRE 2020

 

LONDRES – L’apparition d’une nouvelle variante du coronavirus semblant se propager plus rapidement au Royaume-Uni a suscité lundi l’inquiétude à travers le monde, au moment où l’Union européenne autorisait la distribution de celui de Pfizer-BioNTech.

 

WASHINGTON – La Chambre des représentants a approuvé lundi un plan de soutien aux ménages et entreprises de quelque 900 milliards de dollars, jugé incontournable pour remettre sur les rails la première économie du monde déprimée par la pandémie de Covid-19. Le vote du Sénat devait suivre.

 

BRUXELLES – Le scénario d’un « no deal » pour quelques jours au moins à partir du 1er janvier a plané à nouveau lundi sur les négociations post-Brexit, dans l’impasse à dix jours de la rupture définitive entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

 

MOSCOU – Les services de renseignement russes (FSB) ont dénoncé lundi comme une « falsification » le piège téléphonique que l’opposant Alexeï Navalny affirme avoir tendu à un agent russe pour lui faire admettre qu’il avait participé à son empoisonnement cet été en Sibérie.

 

LONDRES – Nathan Law, un des jeunes militants les plus en vue du mouvement hongkongais pour des réformes démocratiques, a annoncé lundi avoir demandé l’asile politique au Royaume-Uni, disant vouloir oeuvrer en faveur d’une « force plus puissante pour les droits humains et la liberté ».

 

BANGUI – Le gouvernement centrafricain s’est targué lundi de l’arrivée de renforts rwandais et russes après une offensive de groupes rebelles qu’il qualifie de « tentative de coup d’Etat » avant les élections du 27 décembre mais Moscou a démenti tout envoi de « troupes ».

 

PARIS – La France a admis lundi ne pas s’opposer à des négociations entre les Etats sahéliens et certains éléments jihadistes, à l’exception des directions d’Al-Qaïda et du groupe Etat islamique, alors que Paris a déployé plus de 5.000 hommes dans une zone où les groupes armés s’inscrivent au quotidien dans les dynamiques politiques locales.

 

JERUSALEM – Les parlementaires israéliens ont rejeté dans la nuit de lundi à mardi un projet de compromis sur le budget de l’Etat, augmentant ainsi les chances d’une dissolution du Parlement et de la convocation de nouvelles élections.

 

VIENNE – Les signataires de l’accord sur le nucléaire iranien ont déclaré lundi « vouloir répondre positivement » à la « perspective d’un retour des Etats-Unis » autour de la table, les Européens invitant l’Iran à ne pas « compromettre » l’avenir.

 

MANAGUA – Le Parlement du Nicaragua a approuvé lundi une loi controversée qui exclut des élections générales de 2021 ceux qui font la promotion de sanctions étrangères à l’encontre du pays, une mesure qui vise clairement l’opposition.

 

LONDRES – Deux figures clés d’un trafic d’être humains ont été reconnus couples lundi par la justice britannique de l’homicide involontaire de 39 migrants vietnamiens, retrouvés morts dans un camion en Angleterre en 2019, une affaire qui avait provoqué l’effroi.

 

MAGDEBOURG (Allemagne) – L’extrémiste de droite auteur de ce qui a failli devenir le pire attentat antisémite de l’après-guerre en Allemagne l’an dernier a été condamné à la prison à perpétuité par un tribunal allemand, une décision saluée par plusieurs organisations juives.

 

MARSEILLE (France) – L’ONG de secours aux migrants SOS Méditerranée a annoncé que son navire Ocean Viking, bloqué depuis cinq mois par les autorités italiennes, allait pouvoir reprendre ses opérations de sauvetage dans les eaux méditerranées.

 

BUCAREST – Trois partis pro-européens de centre droit ont scellé lundi en Roumanie un accord visant à la formation d’un gouvernement avec l’économiste et actuel ministre des Finances Florin Citu pour Premier ministre, dans la foulée des élections législatives du 6 décembre.

 

PARIS – L’Etat français « doit rapatrier les enfants français retenus en Syrie » et les jihadistes « condamnés à mort en Irak », argue une nouvelle fois la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), alors qu' »environ 250 mineurs » sont toujours retenus dans des camps contrôlés par les forces kurdes, dans la nord-est du pays

 

KABOUL – Des hommes armés ont assassiné lundi un journaliste afghan dans la ville de Ghazni, dans l’est du pays, alors qu’il se rendait à une mosquée, le troisième meurtre d’un reporter ces deux derniers mois dans un pays en proie à la violence.

 

ABIDJAN – Le dialogue a repris lundi à Abidjan entre le pouvoir ivoirien et l’opposition en vue des législatives, portant notamment sur la réforme de la commission électorale et la libération des hommes politiques écroués, alors que les violences liées à la présidentielle du 31 octobre ont fait 85 morts et un demi-millier de blessés entre août et novembre.

 

PARIS – Le Conseil national de l’Ordre des médecins français a annoncé lundi qu’il avait porté plainte contre six médecins dont le professeur Didier Raoult, infectiologue de renommée mondiale, après des propos controversés sur l’épidémie de Covid-19.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a levé lundi un des derniers obstacles au mariage des constructeurs français PSA (Peugeot, Citroën) et italo-américain Fiat Chrysler (FCA) pour former le quatrième groupe automobile mondial en autorisant, sous condition, cette fusion qui devrait être finalisée début 2021.

 

MIAMI (Etats-Unis) – Connue pour son climat chaud et humide, la Floride s’attend pourtant à un Noël particulièrement froid qui pourrait même être ponctué de chutes d’iguanes, selon les météorologistes: quand la température chute sous les 4°C, les iguanes, qui ont le sang froid, peuvent rester immobiles et tomber des arbres.

 

(afp)

Bam : Le PDPAV invite les populations à faire vacciner leurs volailles

3. Un des vaccinateurs volontaires recevant son prix des mains du préfet de Sabcé et du coordonnateur du projet.

Burkina- Élevage- Volaille-Mortalité-Vaccination

 Bam : Le PDPAV invite les populations à faire vacciner leurs volailles

Sabcé, 21 déc. 2020(AIB)- Le projet développement participatif avicole pour l’amélioration durable des revenus des jeunes et des femmes en milieu rural ( PDPAV) a invité lundi, ses bénéficiaires à faire vacciner leurs volailles  pour les prémunir contre la  maladie de New Castel et la variole, responsables à 70% de la mortalité de la volaille à Sabcé.

«En matière d’aviculture, il vaut mieux prévenir que guérir. La volaille est très fragile et quand elle tombe malade, dans la majorité des cas, le traitement est très difficile», a déclaré le coordonnateur du projet développement participatif avicole pour l’amélioration durable des revenus des jeunes et des femmes en milieu rural (PDPAV), Boukary Sawadogo.

M. Sawadogo s’adressait le 21 décembre 2020 à Sabcé, aux quelques 142 bénéficiaires de son projet dans la localité.

«Si le volet vaccination n’est pas maîtrisé, la production, la transformation et tous les autres maillons vont prendre un coup» a précisé l’ingénieur d’élevage.

 Boukary Sawadogo a alors invité les producteurs de volailles de Sabcé, à faire vacciner leurs sujets pour éviter la maladie de New Castel et la variole, premières causes de la mortalité aviaire dans la commune.

1. Le coordonnateur du projet Boukary Sawadogo.

Le porte-parole des vaccinateurs a indiqué que le nombre de volaille vacciné ces deux dernières années s’est accru considérablement au regard des actions du projet dans a commune.

«Quand nous partions souvent dans les concessions, les paysans nous faisaient savoir qu’ils ne savaient pas qu’il existe des vaccins pour la volaille. Pour eux c’était uniquement des solutions buvables qui devraient être administrées à ces espèces. Mais avec le projet PDPAV, presque toute la volaille de la commune de Sabcé est vaccinée maintenant» a-t-il relevé.

142 bénéficiaires directs sont issus de la commune de Sabcé. Parmi eux, 95 éleveurs ont été accompagnés dans la construction de poulaillers. 2 éleveurs de poules pondeuses ont aussi été soutenus par le projet. 22 maçons de poulaillers, 3 transformateurs (grilleurs) de volaille et 11 vaccinateurs communautaires ont été formés et équipés.

Le représentant du directeur provincial en charge des Ressources animales du Bam Lambert Yaméogo a   indiqué que 70% de la mortalité aviaire est dû à la maladie de New Castel et la variole.

M. Yaméogo a également salué l’intervention du projet qui est venue en soutien à sa direction à travers la formation et la professionnalisation des acteurs de la filière volaille.

Une vue des producteurs bénéficiaires du projet.

La cérémonie a pris fin par une remise de prix composés d’attestations, de matériels de vaccination et d’une enveloppe financière aux 3 meilleurs vaccinateurs volontaires.

En rappel,  le projet PDPAV financé par l’ONG allemande Welt Hunger Hilfe, est mis en œuvre par  SOS  Sahel dans cinq communes du Bam depuis mars 2018.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

UFOA-B: les arbitres de la finale présentent leurs excuses aux Etalons juniors

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UFOA-B: les arbitres de la finale présentent leurs excuses aux Etalons juniors

Ouagadougou, 21 déc. 2020 (AIB) – Les arbitres ivoiriens qui ont officié la finale du tournoi de l’UFOA-B, ont présenté « publiquement leurs excuses aux Etalons pour l’erreur de jugement sur le 2e but ghanéen », à Abidjan, a indiqué lundi la Fédération burkinabè de football (FBF).

Les arbitres «ont présenté publiquement leurs excuses aux Etalons pour l’erreur de jugement sur le 2e but ghanéen. Ils reconnaissent qu’après avoir visionné les images, eux-mêmes se sont rendu compte que le ballon n’avait pas franchi la ligne de but», a écrit l’officier média de la FBF.

Il a précisé que les hommes en noirs ont voyagé avec l’équipe burkinabè dans le même vol. «Les Etalons juniors, après leur beau parcours au Bénin, arrivent ce (lundi) soir à Ouagadougou à 17h45 par Vol Air Côte d’Ivoire. Ils sont en escale dans la capitale ivoirienne et durant ce temps d’attente et ayant effectué le trajet Cotonou-Abidjan avec des arbitres de la finale du tournoi UFOA B », a-t-il poursuivi.

Le 2e but des Blacks Starlets du Ghana accordé par ces arbitres ivoiriens lors de la finale du tournoi de l’UFOA-B a créé beaucoup de polémique. En visionnant la vidéo du match, la balle n’a pas franchi la ligne de but.

C’est ce but qui a donné la victoire aux juniors ghanéens le 19 décembre au stade Charles de Gaulle de Porto Novo.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Les résultats définitifs des élections couplées dominent la une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Les résultats définitifs des élections couplées dominent la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 21 déc. 2020 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce lundi  reviennent largement sur la proclamation, par le Conseil constitutionnel, des résultats définitifs des élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 dernier au Burkina  Faso.

«Résultats définitifs double scrutin du 22 novembre 2020 : Le Conseil constitutionnel valide le travail de la CENI», arbore le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, le Conseil constitutionnel a proclamé respectivement au cours d’audiences solennelles, le vendredi 18 décembre et le dimanche 20 décembre 2020, les résultats définitifs de la présidentielle et des législatives du 22 novembre dernier du Burkina Faso.

Le quotidien privé  signale que la victoire de Roch Marc Christian Kaboré a été confirmée par les 9 Sages de l’institution avec 1 645 229  de voix, soit  57,74% des suffrages exprimés, légèrement moins que les 57,87% qui lui avait été attribués par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Quant au journal privé Le Pays, il affiche à sa manchette : «Présidentielle 2020 : la victoire de Roch Kaboré confirmée, les résultats de 200 bureaux de vote annulés».

Le quotidien privé indique que  le Mouvement du peuple pour le progrès(MPP) et son candidat, Roch Kaboré, ont réussi leur «coup K.O»  à la compétition de la magistrature suprême du 22 novembre 2020.

Pour le confrère,  cette victoire qui, dès le premier tour, avait été proclamée par la CENI, vient d’être confirmée  le vendredi 18 décembre 2020 par le Conseil constitutionnel.

De  son avis, malgré quelques irrégularités constatées, les  10  sages ont  estimé que cela n’entache pas la régularité du scrutin présidentiel et  ont déclaré le président- candidat, Roch Kaboré, vainqueur dès le premier tour avec un score de 57,74% des voix.

Le doyen des quotidiens privés précise que pour justifier cette régularité du scrutin  et faire valoir de droit, le Conseil constitutionnel, a annulé 200 bureaux de vote sur plus de 19 000 dont les résultats avaient été pris par l’organe en charge des élections.

Pour sa part, le quotidien d’Etat Sidwaya titre : «Election présidentielle : les sages confirment la victoire de Roch Marc Christian Kaboré»

A en croire le journal public, le Conseil constitutionnel a proclamé vendredi 18 décembre 2020 à Ouagadougou, les résultats définitifs de l’élection du président du Faso, du 22 novembre dernier.

Le journal de tous les Burkina fait savoir que le candidat Roch Marc Christian Kaboré a été élu au premier  tour avec 57,74%.

Le journal  privé Le quotidien mentionne à sa Une : «Elections couplées du 22 novembre 2020 : Les résultats du Constitutionnel » et d’ajouter que « Roch n’aura plus d’excuses !».

« Campagne présidentielle nigérienne : Bazoum-tour, étape de Tahoua », arbore l’Observateur Paalga à sa Une.

D’après le journal privé, le Bazoum- tour qui sillonne les routes et les pistes nigériennes pour la campagne législatives -présidentielle, était samedi 19 décembre 2020 à Tahoua, à environ 500kms de Niamey, fief du président sortant Mahamadou Issoufou.

Le confrère note que le  candidat Bazoum sous la bannière du Parti nigérien pour  la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) est allé un peu partout  avec des véhicules personnels ou de transports en communs pour la conquête de l’électorat.

Et au journal public Sidwaya de titrer « Présidentielle nigérienne : six candidats font bonne figure »

A  en croire le journal, 30 candidats sont en lice pour l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 au Niger.

Le quotidien d’Etat signale que la campagne électorale a démarré le 5 décembre dans un contexte sécuritaire préoccupant au Nord dans la région précisément à Tilabéri.

Il soutient que parmi  la pléthore de candidats, six semblent faire bonne figure aux yeux de certains observateurs de la scène politique nigérienne pour la présidentielle du 27 décembre prochain

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

 

Soum: La Coalition Jam prêche la paix et la cohésion sociale

Les Forces vives se sont engagés à promouvoir des valeurs de paix, de tolérance et de cohésion.

Soum: La Coalition Jam prêche la paix et la cohésion sociale

 Djibo, (AIB)-Dans le cadre de ses activités, la Coalition Jam pour la Paix et la Cohésion Sociale(CJPaCS) a organisé une «caravane pour la paix et la cohésion sociale» le samedi 19 décembre 2020 à Djibo.

Le Burkina Faso traverse depuis quelques années des crises multiformes, marquées entre autres par le terrorisme, les tensions intercommunautaires, l’insécurité et les déplacements de populations.

La région du Sahel et plus particulièrement la province du Soum qui font partie des premières localités à être touchées, continuent encore de payer un lourd tribut.

C’est pour apporter un tant soi, des pistes de solutions à ces désagréables situations, que la Coalition Jam pour la Paix et la Cohésion Sociale(CJPaCS) a organisé une «caravane pour la paix et la cohésion sociale», le samedi 19 décembre 2020 à Djibo.

Pour El Hadj, Moussa Cissé, la paix est préalable à tout développement.

 

Cette rencontre à regrouper l’ensemble des forces vives de la région du Sahel. Les Émirs de Djibo, Dori, Gorom-Gorom et de Sebba ont fait également le déplacement.

Le maire de la commune de Djibo, Issa Idrissa Dicko, dans son mot de bienvenue, à saluer l’initiative et à inviter l’ensemble des acteurs à s’y mettre pour un retour de la paix au Soum, au Sahel et au Burkina de façon générale.

Pour le président de la Coalition Jam El Hadj Moussa Cissé, l’heure est venue pour qu’on se parle entre filles et fils du Sahel pour trouver des solutions endogènes afin de renouer avec la paix.

«Une localité ne peut se développer sans la paix et la cohésion sociale», foi de M. Cissé.

Dr Aboubacar Ly et Dr Hamadoum Dicko ont donné des communications sut less rôle et responsabilités des leaders d’opinion dans la quête de la paix et la cohésion sociale.

Les participants se sont constitués en groupe pour identifier les germes des conflits dans la province et de la région de façon générale pour le premier atelier.

Dans un deuxième atelier, ils ont identifié les actions fortes et urgentes à entreprendre pour apaiser et à raffermir le climat social dans la région, en précisant le rôle des leaders d’opinion, de la population de l’Etat.

Dr Aboubacar Ly et les autres communicateurs, ont eu des échanges constructifs avec les participants.

C’est sur une note de satisfaction de part et d’autre que la Coalition Jam a remis une déclaration au Haut-commissaire de la région du Sahel représentant Monsieur de Gouverneur de la région du Sahel.

Le Haut-commissaire Siaka Barro a promis de transmettre le document à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

Emmanuel BAMOGO (Collaborateur)

 

 

Bazèga : L’ONG Manitese fait la promotion des droits de la femme

Une vue partielle des participants à la conférence sur les droits de la femme.

Bazèga : L’ONG Manitese fait la promotion des droits de la femme

Kombissiri, (AIB)-L’ONG Manitese a organisé le mercredi 16 décembre 2020 à Kombissiri, une journée portes ouvertes des OSC, membres du réseau des associations pour la promotion des droits humains du Bazèga (RAPRODHB). Une conférence et un théâtre forum sur les droits de la femme, tel était le menu de cette journée qui a mobilisé du monde.

L’effectivité des droits de la femme et de la jeune fille demeure toujours un problème d’actualité au regard des multiples violations de droits auxquelles elles sont confrontées dans leur quotidien, malgré les efforts consentis dans ce domaine.

Dans l’optique de contribuer à lutter contre ces violations,, l’ONG Manitese à travers le projet « Services sanitaires, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale des droits des femmes et des enfants », œuvre au renforcement de capacités des OSC féminines et jeunes intervenant dans le domaine des droits humains.

A cet effet, plusieurs activités ont été réalisées afin de les permettre d’assurer une meilleure protection et défense des droits humains en général et ceux des femmes et des enfants en particulier.

Habibou Kabré: « Ces journées portes-ouvertes visent à mieux promouvoir les droits de la femme. »

Au nombre de ces activités, figurent le renforcement des capacités des OSC et la mise en place du réseau de ces OSC dénommé, réseau des associations pour la promotion des droits humains du Bazèga (RAPRODHB).

Selon la coordinatrice de Manitese, Habibou Kabré, l’idée de l’organisation d’une journée portes ouvertes qui entre dans le cadre de renforcement des capacités techniques et opérationnelles des OSC membres du RAPRODHB, est de faire la promotion et la connaissance de ce réseau à la population et de mettre à découvert les activités que l’ONG mène depuis les 2 ans dans la province.

Aussi, ajoute-t-elle, cette journée vise à inviter la population à faire connaissance des différents services que ces OSC qui se sont mis ensemble leur offrent au niveau de la province.

Cette journée a été marquée par la tenue dans la matinée, d’une conférence qui a non seulement permis de faire la lumière sur les droits reconnus à la femme, mais aussi d’établir une coexistence constatée sur le terrain entre le droit moderne et le droit coutumier.

La pièce de théâtre forum intitulée ‘’Justice pour Sabine’’ met à nu le mauvais traitement infligé aux veuves et aux orphelins.

Constat qui selon Habibou Kabré montre que d’une manière ou d’une autre, le droit coutumier dans une certaine mesure viole certains principes du droit moderne.

L’autre principale activité de cette journée qui a également mobilisé un grand monde, a été la prestation d’une pièce de théâtre forum intitulée ‘’Justice pour Sabine’’. Une prestation qui met à nu le mauvais traitement infligé aux veuves et aux orphelins en bafouant  leurs droits les plus élémentaires.

L’organisation de cette journée portes ouvertes des OSC féminines et jeunes intervenant dans le domaine des droits humains, en collaboration avec la direction provinciale de la femme du Bazèga, de la maison de la femme et de la mairie  de Kombissiri, s’est également tenue le 15 décembre à Pô dans le Nahouri et les 17-18 décembre 2020 à Manga dans la province du Zoundwéogo.

  Agence d’information du Burkina

T.Pascal TIENDREBEOGO

 

Balé: Adama Kaboré remporte le 3e semi marathon de Poura

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Balé: Adama Kaboré remporte le 3e semi marathon de Poura

Poura, 20 déc. 2020(AIB)-Adama Kaboré Adama a remporté samedi,  la 3e édition du semi marathon de Poura, en bouclant 15 km en 54 minutes 37 secondes.

Cette édition a rassemblé au départ de Pingporé situé à 15km de Poura, 73 athlètes dont  six filles, venus de la province des Balé, de Koudougou et de Ouagadougou.

Ils ont animé le peloton tout au long de la course. Le trajet fut pénible selon les marathoniens, car jonché de trous, de montées sur un relief très accidenté et surtout la poussière du fait du traffic draîné.

Tous les participants ont été récompensés pour leurs efforts fournis.

Le premier prix Adama Kaboré a reçu une moto et 100 mille FCFA.

La première des filles, classée 11e,  a devancé bon nombre de garçons à l’arrivée.

Elle a bénéficié de nombreux prix spéciaux.

Le maire de Poura, SaibouTraoré a encourage  les participants en s’alignant au départ.

Il s’est réjoui de la forte mobilisation des jeunes et assure que les municipalités vont mieux s’impliquer dans les éditions à venir.

Selon le président du comité d’organisation, Patrick Nabié, directeur de la Radio communale de Poura, d’édition en édition, le marathon de la ville de Poura offre de grandes surprises  par l’engouement qu’il suscite dans les villages qu’il traverse mais surtout la mobilisation des populations à l’arrivée.

D’après lui, l’ambition est de faire de ce marathon, une compétition internationale à l’image des grands marathons du Burkina comme Altitude Nahouri et bien d’autres.

Les parrains Abdoulaye Kaboré, responsable de l’Entreprise Kaboré et Frères (EKAF) et Adama Demé, responsable de la Société de Blomberie du Bâtiment (SBB), ont fait preuve de générosité.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

 

Paix et cohésion : Des journalistes s’engagent à vulgariser le document sur la Fraternité humaine

Les participants se sont engagés à véhiculer le document dans leurs milieux de vie.

Paix et cohésion : Des journalistes s’engagent à vulgariser le document sur la Fraternité humaine

Ouagadougou, 20 déc. 2020-(AIB)- Des journalistes burkinabè se sont engagés vendredi, à vulgariser « la Fraternité humaine », un document porté par les leaders de plusieurs religions, en faveur de la paix et de la cohésion sociale dans le monde.

Le document sur «la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune», a été signé le 4 février 2019 à Abou Dabi, aux Emirats Arabes-Unis, par le Pape François et par le Cheick d’Al-Azhar,  le grand Iman Ahmad Al-Tayyeb.

En rappel, le Cheick d’Al Azhar est l’autorité morale de référence de l’islam sunnite dont relève la quasi-totalité des courants musulmans du Burkina Faso, les Soufis comme les Wahabites. Les Sunnites  représentent 90% des musulmans du monde.

Pour revenir à ce document qui appelle à la tolérance et au dialogue entre les religions, il a été paraphé plus tard par la communauté juive et de nombreuses Eglises protestantes.

Malgré son importance qui n’est plus à démontrer, surtout dans un contexte mondial marqué par la légitimation de la violence au nom des religions, force est de constater que le Document sur la fraternité humaine, est  passé presque inaperçu aux yeux des medias, des décideurs et donc des populations également.

Mgr Joachim Ouédraogo : «Depuis le Concile du Vatican II, l’Eglise s’est résolument engagé dans le dialogue interreligieux et avec toutes les cultures».

Afin de faire connaitre le document aux médias burkinabè et aux acteurs engagés en faveur de la promotion de la paix et de la cohésion sociale,  la Communauté du Chemin Neuf (CCN) a initié un atelier à ce sujet , le vendredi 18 décembre 2020 à Ouagadougou.

Selon Henri Rouamba, membre de la CCN, les journalistes et les autres participants se chargeront par la suite, de véhiculer le message de paix et d’amour  aussi bien au sein de l’opinion nationale que dans leurs secteurs d’activités.

Pour l’évêque de Koudougou, Monseigneur Joachim Ouédraogo, cet atelier vient à point nommé dans un monde miné par les divisions, les conflits, les situations de non paix et de non reconnaissance de la dignité humaine.

Président de la Commission pour le dialogue islamo-chrétien de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, Monseigneur Ouédraogo a réaffirmé la volonté des responsables religieux de «travailler et faire en sorte que les idéaux de paix, de justice et de fraternité contenus dans ce document, soient connus et acceptés par le plus grand nombre».

Le Révérend Pasteur Mathieu Lompo de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEME), Abdoul-Kader Hébié de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et le Samb Naaba, représentant sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, ont abondé dans le même sens.

Le Père Joseph Clochard qui travaille sur le dialogue islamo-chrétien depuis une quarantaine d’années, qui a présenté le document, est revenu entre autres, sur les fondements, les destinataires et les convictions du texte.

Le document, a-t-il dit,  tire sa source de la foi en Dieu qui a créé les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité et qui les a appelés à coexister comme des frères dans la charité et la paix.

Ses signataires déclarent adopter le dialogue comme chemin, la collaboration comme conduite et la connaissance mutuelle comme méthode et critère.

Ils déclarent fermement que les religions n’incitent jamais à la guerre, à la haine, à l’hostilité et à l’extrémisme. Elles rejettent également la violence et l’effusion de sang.

De l’avis de ces grandes autorités spirituelles, tous les hommes sont frères indifféremment de leur religion ou toute autre considération.

Abdoul-Kader Hébié : «Aucune religion, encore moins l’Islam, ne prône ni la violence ni l’extrémisme».

Elles affirment que le terrorisme est dû à la détérioration de l’éthique dans l’agir international, à l’affaiblissement des valeurs spirituelles et du sens de la responsabilité.

L’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux, les politiques de faim, de pauvreté, d’injustice, d’oppression, d’arrogance et les frustrations diverses qui en résultent, sont également les causes de la violence armée.

Pour mettre fin à ces malheurs, ils appellent à interrompre le soutien en armes, en argent et en couverture médiatique dont bénéficient les terroristes.

Au nom de la Fraternité humaine ces responsables religieux exhortent également à mettre fin aux attaques contre l’institution familiale et à assurer une solide éducation morale aux enfants.

En outre, ils insistent sur la nécessité de reconnaître le droit de la femme à l’instruction, au travail, à l’exercice de ses droits politiques et à la libérer des pressions historiques et sociales, contraires aux principes de la foi et de la dignité humaine.

Le texte note également la nécessité de garantir les droits fondamentaux des enfants et de protéger les personnes âgées, les faibles, les opprimés et les personnes vivant avec un handicap.

Ezéchiel Hébié : «La Fraternité humaine est une bénédiction en cette période troublée».

 

En fin d’atelier, les participants ont proposé des solutions à même d’aider à la diffusion et à la compréhension du document sur la Fraternité humaine auprès des autorités, des leaders d’opinion et au niveau des populations des villes et campagnes.

Parce que la non paix que nous vivons est d’origine idéologique, la diffusion massive de ce document sera un investissement sûr et majeur dans la lutte pour le retour de la paix et de la confraternité, expliquent-ils.

Le Responsable pays de la Communauté du chemin neuf (CCN), Ezéchiel Hébié, a remercié les participants pour leurs sollicitudes et l’ONG Oxfam pour son appui financier qui a permis la tenue de l’atelier.

En rappel, la CCN créé en 1973, est une communauté catholique à vocation œcuménique présente dans une trentaine de pays à travers le monde dont 5 en Afrique.

Au Burkina Faso où elle est officiellement créée depuis 2009, la communauté s’investit dans plusieurs missions dont la Fraternité Cana (évangélisation des couples par les couples), la mission jeunes orientée vers les adolescents (14 à 18 ans) les jeunes (18 à 30 ans) et les jeunes professionnels.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

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UFOA-B: l’attaquant burkinabè Fiacre Kouamé sacré meilleur buteur du tournoi

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UFOA-B: l’attaquant burkinabè Fiacre Kouamé sacré meilleur buteur du tournoi

Ouagadougou, 20 déc. 2020 (AIB) – L’attaquant burkinabè des Etalons juniors du Burkina Faso Jean Fiacre Botué Kouamé a terminé meilleur buteur et meilleur joueur du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) de la zone B à l’issue de la  finale qu’il a disputé avec son équipe samedi au stade Charles de Gaulle de Porto Novo au Bénin.

Le sociétaire de l’Union sportive des forces armées (USFA, D1) du Burkina Faso Jean Fiacre Botué Kouamé (18 ans) a terminé le tournoi de l’UFOA-B comme meilleur buteur avec 3 réalisations et 2 passes décisives.

Rapide et très engagé quand il joue, l’ailier gauche burkinabè a également été désigné comme meilleur joueur du tournoi à cause de son adresse devant les buts et son implication dans beaucoup d’actions de jeu des Etalons juniors.

Fiacre Kouamé peut évoluer comme milieu gauche ou ailier gauche. Il est forcément dans le onze  de l’espoir type du tournoi. Il a reçu ses deux trophées après sa prestation XXL en finale où il a été l’unique buteur des Etalons juniors.

Il sera l’élément à surveiller de très près par les adversaires lors de la phase finale de la CAN des U20 qui se disputera en 2021 en Mauritanie. Son avenir footballistique semble bien tracé.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Burkina/Genre : Lions Clubs international veut atteindre un taux de 25%  des femmes en 2021

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Burkina/Genre : Lions Clubs international veut atteindre un taux de 25%  des femmes en 2021

Ouagadougou, 19 déc. 2020 (AIB) – Le Lions clubs international  a affirmé samedi,  son objectif de faciliter la participation féminine  dans l’association, à au moins 25%  pour la promotion du genre pour le  mandant 2020- 2021.

«Le gouverneur a prévu avant la fin de son mandant qui prendra fin en juin 2021, atteindre l’effectif de 25% des femmes au niveau de notre association», a laissé entendre, la Présidente de région (PR) 19, Yvonne Thombiano-Nignan

Mme Nignan qui s’exprimait samedi à Ouagadougou au cours d’un séminaire de région 19 placé sous le thème «Affiliation féminine enjeux  et impacts sur le devenir de l’association».

Yvonne Thombiano-Nignan

Elle a, par ailleurs, précisé que le taux actuel de la représentativité des femmes dans l’association  est de 21% et que sa structure  compte relever le défi à au moins 25% pour son mandat allant de juillet 2020 à  juin 2021 pour la promotion  des femmes «lionisme».

«Le séminaire étant le lieu  par exemple de formation et d’apprentissage pour les lions et Léo que  nous sommes», a-t-elle soutenu.

A l’écouter, la thématique constitue une aubaine pour la région où des femmes représentées dans les clubs au niveau du cabinet  de la  gouverneure Diénéba Diallo  et les a invitées à rejoindre massivement Lions  clubs international.

Yvonne Thombiano-Nignan a expliqué, entre autres,  que le  district 403 au 30 novembre dernier répartis dans 54 clubs les femmes  compte 319  avec un taux 21% de l’effectif dudit district, la région en totalise aujourd’hui 259 lions répartis dans 9 clubs et 4 Léo dont 3 Oméga et 1 club Alpha.

«Au niveau des 9 clubs Lions l’effectif féminin est de 108 soit 41,69% pour la région et niveau des commissions du district, sur 34 membres, 7 sont des lions.

De son avis, ces données sont «appréciables» et constituent des efforts remarquables pour la promotion de la  femme dans le «lionisme» car selon lui, la situation interpelle à maintenir cette  croissance  dans les clubs afin de  développer le leadership de «l’autre moitié du ciel».

Quant au formateur et ancien président de zone, Simon Kaboré, il a fait remarquer que la formation consiste à réfléchir  l’affiliation féminine qui revêt un grand enjeu pour la modernisation de Lions clubs longtemps restés fermés  aux femmes.

M. Kaboré a signalé que le club service n’a ouvert ses portes aux femmes qu’en 1987 et que l’on constate une croissance des effectifs féminins de nos jours dans l’association.

Simon Kaboré a noté qu’il faut renforcer davantage la participation féminine pour que l’organisation soit plus dynamique, efficace et plus humanitaire.

Lions clubs international, a saisi l’occasion pour  lancer  une œuvre interclub à titre individuel, afin de soutenir les enfants et les familles des enfants souffrant de faim et de cancers au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le Ghana remporte le tournoi de l’UFOA-B face au Burkina Faso (2-1)

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Le Ghana remporte le tournoi de l’UFOA-B face au Burkina Faso (2-1)

Ouagadougou, 19 déc. 2020 (AIB) – Les Blacks Starlets du Ghana ont remporté samedi soir au stade Charles de Gaulle de Porto Novo (Bénin) le tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de la zone B (UFOA-B) en battant en finale, les Etalons juniors du Burkina Faso par le score de 2 buts à 1. Mi-temps : 1-1.

Alors que c’était bien parti pour les Etalons juniors avec l’ouverture du score par Jean Fiacre Botué Kouamé (16e), les Blacks starlets du Ghana ont su déjouer les pronostiques en égalisant avant la pause par Daniel Afriye (40e), puis en inscrivant un second but à la seconde période.

L’équipe burkinabè, considérée comme une des meilleures du tournoi avec Fiacre Kouamé comme meilleur buteur du tournoi avec 3 réalisations, n’aura pas su peser de tout son poids face aux Ghanéens conquérants.

Les deux équipes sont qualifiées pour les phases finales de la CAN de leur catégorie en Mauritanie en 2021.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

 Gestion du Burkina: un nouveau parti veut former des  jeunes leaders

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 Gestion du Burkina: un nouveau parti veut former des  jeunes leaders

Ouagadougou 19 déc. 2020 (AIB) – Le Mouvement des jeunes écologistes du Faso (MO.JEF) The green , un nouveau parti politique burkinabè compte former des jeunes leaders pour une gestion «efficiente» du Burkina Faso, a-t-on  appris samedi, à travers un communiqué de presse parvenu  à l’AIB.

«L’idée générale étant de former des jeunes, des élites pour la gestion efficiente de notre pays le Burkina Faso qui a besoin d’un changement global de façon pacifique et la jeunesse burkinabè doit être à l’avant de ce changement», indique le communiqué de presse.

Le document signé du secrétaire exécutif du MO.JEF The Green, Gildas Somé précise que l’objectif premier du mouvement  est la conquête du pouvoir d’Etat par le biais de l’écologie politique.

Il ressort que le président d’honneur du nouveau parti, Ram Ouédraogo, consultant en écologie politique et en développement durable, met l’accent sur la formation et l’encadrement de la jeunesse de la nouvelle  formation politique.

Selon le secrétaire exécutif du parti, Gildas Somé, la question de la jeunesse a toujours occupé une place importante dans les discours et l’action politique mais malheureusement, les jeunes restent confrontés à de nombreux maux tels que le chômage, le manque de perspectives d’où la nécessité d’une prise en main de leur destin.

«Un bon leader doit s’efforcer de former et d’encadrer de nouveaux leaders, il doit pouvoir communiquer et avoir une vision claire. Son message doit être clair, précis, fort, convaincant et opportun»,  renchérit le communiqué.

A en croire le communiqué, les écologistes sont attachés aux idéaux de  la paix, de la non-violence  et des véritables tables défenseurs des droits de l’homme  dans le pays.

M. Somé souligne que le dialogue est la seule voie idéale pour résoudre les contradictions politiques, économiques, sociales et culturelles au pays des Hommes intègres.

Créé en décembre 2020, le MO.JEF fort de 22 membres  ira à l’assaut du pouvoir d’Etat pour les échéances électorales de 2025 au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

Khalil Lablaq du Maroc, vainqueur de « Altitude Nahouri 2020 »

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Khalil Lablaq du Maroc, vainqueur de « Altitude Nahouri 2020 »

 Ouagadougou, 19 déc. 2020 (AIB) – L’athlète marocain Khalil Lablaq a remporté samedi à Pô, la course de fond et d’ascension sur le pic du Nahouri, appelé « Altitude Nahouri » devant le Burkinabè Inoussa Simporé, a-t-on appris de sources médiatiques.

Khalil Lablaq, grand habitué des joutes athlétiques africaines, a parcouru les 21 km (depuis le centre de Pô jusqu’au pied du pic Nahouri) et l’ascension des 447m en 1h 18min 40s. Le pic du Nahouri est la 2e montagne la plus élevée du Burkina Faso après le mont Ténakourou.

En 2016, le Marocain est arrivé 2e derrière le Kenyan Francis Kiptoo

Près de 300 athlètes venus du Burkina Faso et d’autres pays d’Afrique, ont pris part à cette compétition à Pô (près de 150 km au Sud de Ouagadougou). Il s’agit d’une initiative du journaliste Ouezzin Louis Oulon depuis 12 ans.

La maladie à coronavirus a freiné cette année l’élan des grands athlètes kenyans, camerounais, nigériens, etc.  qui n’ont pas pu prendre part à ce semi marathon. C’est le Kenyan John Mburu qui avait remporté l’édition de 2019.
Agence d’information du Burkina
AS/ak

 

 

 

Roch Kaboré et François Compaoré en exergue dans la presse en ligne burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Roch Kaboré et François Compaoré en exergue dans la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 19 déc. 2020 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, font échos du dossier Norbert Zongo, notamment l’extradition de François Compaoré, sans oublier d’évoquer les résultats définitifs de la présidentielle du 22 novembre dernier qui confirment l’élection du président Roch Marc Christian Kaboré.

«Présidentielle de 2020 au Burkina: le Conseil constitutionnel confirme l’élection de Kaboré», titre Wakaséra.com qui renseigne que le Conseil constitutionnel du Burkina Faso, au cours d’une séance ce 18 décembre 2020, a donné sa version des résultats de la présidentielle du 22 novembre dernier.

Le journal en ligne précise que tout comme avait fait la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a été déclaré vainqueur au premier tour.

«Ces résultats définitifs  donnent Roch Kaboré est élu président du Faso à l’issue de l’élection présidentielle du 22 novembre 2020 avec 57,74% des voix. Le candidat du MPP devance Eddie Komboïgo du CDP (15,54%) et Zéphirin Diabré (12,46%) de l’UPC», relate Wakaséra.com.

De son côté, Burkina24.com affiche : «Roch Kaboré élu Président du Faso : Des candidats prennent acte de la décision du Conseil constitutionnel».

Pendant ce temps, Lefaso.net fait remarquer qu’à ce jour, la dernière étape reste l’investiture du président Roch Kaboré pour son second mandat.

«Aucune date officielle n’est annoncée pour le moment, même si certaines indiscrétions disent que ce sera le lundi 28 décembre 2020 », écrit le confrère.

Le même média en ligne aborde l’affaire Norbert Zongo, soulignant que les avocats de François Compaoré demandent au Conseil d’État français de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité.

A ce propos, Libreinfo.com informe qu’au sujet de l’extradition de François Compaoré, «le Conseil constitutionnel français saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité».

Pour sa part, wakaséra.com met en exergue : «Affaire extradition de François Compaoré: la défense invoque une +motivation politique+».

Le journal rappelle que François Compaoré est accusé dans l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo, le 13 décembre 1998,  qui enquêtait alors sur la mort du chauffeur de François Compaoré, David Ouédraogo.

 

Agence d’information du Burkina

Abus sexuels contre les PDI : Le HCR sensibilise dans le Namentenga

De gauche à droite au présidium Monsieur Belem , Monsieur Gansonré Idrissa et Madame Irène Kouamé.

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Abus sexuels contre les PDI : Le HCR sensibilise dans le Namentenga

 Boulsa, (AIB)-Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés a organisé le 8 décembre 2020 à Boulsa (province du Namentenga), une formation sur l’exploitation et les abus sexuels contre les PDI, au profit des acteurs humanitaires et étatiques.

Le Namentenga abrite 115 240 personnes déplacées internes (PDI) reparties dans l’ensemble des 08 communes que compte la province à la date du 7 décembre 2020, suite aux attaques des hommes armés non identifiés.

Offrir l’opportunité aux participants d’améliorer leur niveau de connaissances sur   la protection contre les exploitations et les abus sexuels des personnes déplacées internes et de s’engager à promouvoir la dénonciation des cas et à leur traitement était l’objectif recherché à travers l’atelier, organisé le 8 décembre par le HCR.

A cet effet, les participants ont échangé sans complaisance sur un film réalisé par des Nations-Unies sur l’exploitation et les abus sexuels dont ont été victimes des réfugiés à travers le monde.

La définition de certains concepts tels le PDI, la prévention, la protection les droits humains et les six principes de la circulaire de SG des Nations Unies, ont aussi meublé l’atelier, animé par Irène Kouamé  et Thierry Thianhoun.

Ainsi imprégnés, et se conformant à l’adage qui  dit que: «Mieux vaut prévenir que guérir», les participants  ont proposé entre autres  des activités d’information, d’éducation et de  communication à travers des émissions radiophoniques, des cinés débats, des causeries éducatives, des théâtres fora  comme stratégies pour promouvoir la protection  contre les exploitations et les abus sexuels des personnes déplacées internes (PDI) .

Les boites à idées, le téléphone sont entre autres des canaux à utiliser pour dénoncer des cas d’exploitation et d’abus sexuels suspects ou avérés.

Même les adresses du siège du HCR à Genève ont été communiquées.

Comme perspectives, on notera la formation des points focaux à l’utilisation des fiches de dénonciation.

Au regard de l’importance du sujet, les participants ont pris l’engagement de faciliter la mise en place d’un mécanisme de dénonciation ou tout le monde, en toute confiance, peut aller dénoncer un éventuel cas d’exploitation et d’abus sexuels.

Le secrétaire général de la province Idrissa Gansoré, au nom de madame le Haut-commissaire, a remercié les animateurs de l’atelier pour l’intérêt de la formation, les participants pour leur pleine participation et pour l’engagement pris.

Agence d’information du Burkina

Jean-Baptiste DAMIBA

Bonne Gouvernance : Kongoussi s’illustre pour la 2e année consécutive

1. Le maire de Kongoussi Daouda Zoromé est à la tête de la municipalité de Kongoussi depuis 2000.

Burkina- Collectivités- Kongoussi- Gouvernance- Prix 

Bonne Gouvernance : Kongoussi s’illustre pour la 2e année consécutive

Kongoussi, 18 déc.2020 (AIB)-La commune de Kongoussi (110km au  Nord de Ouagadougou) a reçu pour la deuxième année consécutive, le premier prix de la bonne gouvernance des collectivités organisé par l’État, a appris l’AIB.

La commune de Kongoussi a remporté en 2020, le sixième prix national d’une valeur de 10 millions de francs CFA de la Compétition pour l’excellence dans la gouvernance locale (COPEGOL), a annoncé le 1er adjoint au maire Rimedo Sawadogo.

M. Sawadogo qui s’exprimait le 15 décembre 2020, lors d’une journée de redevabilité a précisé que ce sacre intervient après celui de 2019.

« Au regard des données sur la performance des municipalités au titre de l’année 2019, Kongoussi a été classé 6e sur toutes les communes urbaines du Burkina Faso et 1re commune urbaine du Centre Nord. Ce qui lui vaut la somme de 10 millions de francs CFA pour financer l’une de ses activités au titre de l’année 2021», s’est-il réjoui.

En rappel, la commune de Kongoussi a remporté le 7e prix COPEGOL en 2019 avec le même montant de 10 millions de Francs CFA.

Pour le bilan des activités de 2019, le conseil municipal a présenté d’abord la situation financière de la commune en 2019 qui se chiffrait à 487 millions 285 mille 614 FCFA en budget primitif et à 582 millions 143 mille 641 FCFA en budget révisé.

2. Toutes les forces vives de la commune ont participé à la journée de redevabilité.

La situation des investissements a aussi été présentée à la population. A ce niveau, le comptable de la mairie Stanislas Konseimbo a laissé entendre que plus de 517 millions de FCFA composés des fonds propres de la commune, des transferts de l’Etat et du financement des partenaires ont été investis principalement dans les secteurs sociaux comme l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement, le sport et la culture etc.

Le conseil municipal a terminé les présentations avec le plan annuel d’investissement de la commune en 2020. Ce plan   met également l’accent sur l’éducation, la santé et la sécurité routière à travers l’implantation de feux tricolores et de lampadaires.

L’ensemble des réalisations selon toujours le comptable seront supportés par le budget communal, les transferts de l’état, les fonds miniers, les fonds du lotissement et le prix COPEGOL.

Le Secrétaire général de la province du Bam Armand Tegwendé Dambré qui présidait la cérémonie au nom du haut-commissaire de la province du Bam, a félicité le maire et son conseil municipal pour l’exploit de la commune qu’il place à leur actif.

M. Dambré a également remercié les partenaires qui ont accompagné la commune dans l’organisation de la journée d’échange et de partage qui, de son avis, a été très bénéfique pour les populations.

Il s’agit notamment du Groupe d’études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES) Burkina ».

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

PDI : Une synergie d’actions entre les humanitaires et autorités à Kaya

Pour Thianhoun Zinta Thierry, l’objectif de cette formation vise à prévenir certains problèmes liés à la protection des PDI.

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PDI : Une synergie d’actions entre les humanitaires et autorités à Kaya

Kaya, 18 déc. 2020, (AIB)-Le sous-bureau-Kaya du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a organisé, ce vendredi, un atelier de renforcement des capacités des autorités administratives, communales, des responsables des services communaux ainsi que des Forces de défense et de sécurité (FDS) sur la protection des Personnes déplacées internes (PDI). 

Dans le but de relever les défis liés à la protection des Personnes déplacées internes (PDI) et à une meilleure coordination des différents acteurs humanitaires sur le terrain en matière du respect des droits des PDI, l’UNHCR-Kaya a organisé un atelier de renforcement des capacités des autorités administratives, communales, des responsables des services communaux ainsi que des FDS sur la protection des PDI.

Pour l’administrateur national associé à la protection de la sous-délégation de l’UNHCR-Kaya, Thierry Zinta Thianhoun, l’objectif de cette formation est, non seulement, de parvenir au renforcement des capacités de ces autorités pour une meilleure protection, mais aussi une meilleure coordination des actions visant à protéger ces PDI.

«Un autre objectif est de pouvoir faire l’état de la situation en terme de protection avec les autorités provincialed en vue de voir comment conjuguer nos efforts pour apporter une réponse au manquement liés au respect des droits des PDI et aussi prévenir certains problèmes de protection», a-t-il poursuivi.

Pour ce faire, plusieurs modules ont été enseignés aux participants des 11 communes de la province du Sanmatenga.

Il s’agit, entre autres, de la définition des concepts sur la protection des PDI, du cadre légal de protection des PDI (Constitution, Principes directeurs et la Convention de Kampala), de la politique d’engagement du UNHCR dans les situations des déplacements internes du cadre juridique lié à l’état civil dans un contexte de déplacement au Burkina Faso et des défis et perspectives de l’accès à la documentation en période de crise.

Les participants se sont engagés à travailler pour une synergie d’actions dans la prise en charge holistique des PDI.

Dans sa communication, Thierry Zinta Thianhoun a d’abord définit le concept de Personne déplacée interne (PDI) comme étant une personne ou un groupe de personnes qui ont été forcés ou contraint à fuir ou à quitter leur foyer ou leur lieux de résidence habituelle, tout en restant à l’intérieur du pays, notamment en raison d’un conflit armé, de situation de violence généralisée ou de violation de droits de l’homme ou de catastrophe naturelle.

Pour ce fait, ces groupes de personnes nécessitent une protection de leurs droits civils, politiques, etc.

A l’entendre, la protection est un concept inclusif qui se base sur les droits des personnes, un objectif, une responsabilité légale et une activité, en ce sens qu’elle requiert la collaboration de nombreux acteurs, afin de l’intégrer à toutes les actions humanitaires.

Le maire de la commune rurale de Pensa, Issaka Sawadogo : «Cette formation permettra de résoudre les frustrations sur le terrain ».

A l’issue de cette formation, les initiateurs de ce conclave ont souhaité une meilleure appropriation du contenu de ladite formation  et une mise en œuvre des recommandations qui seront formulées.

Même son de cloche pour les participants. C’est le cas du maire de la commune rurale de Pensa, Issaka Sawadogo.

«Je remercie l’UNHCR pour cette formation qui est la bienvenue, en ce sens que certaines ONG travaillent dans nos communes sans une concertation avec les autorités locales. Ce qui entraine parfois des frustrations», s’est-il réjoui.

Pour lui, cette formation sera une tribune pour plus de synergie d’actions sur le terrain entre les partenaires humanitaires et les autorités administratives, communales et les FDS.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Emil Abdoul Razak SEGDA

Burkina : Décédé mardi, un ancien correspondant de l’AIB inhumé jeudi

Burkina-Médias-Décès

 Burkina : Décédé mardi, un ancien correspondant de l’AIB inhumé jeudi

 Ouagadougou, 18 déc. 2020 (AIB) – Issaka Ouédraogo, ancien correspondant de l’Agence d’information du Burkina (AIB), décédé mardi dernier à l’âge de 67 ans, à Ouagadougou, a été inhumé ce jeudi à Fada N’Gourma, sa ville de résidence.

 Avec un diplôme de conservateur archiviste, obtenu après une formation de deux ans au Luxembourg, Issaka Ouédraogo a intégré la fonction publique en qualité de journaliste le 1er juillet 1980. Il a d’abord servi à la radio notamment la radio Bobo.

Il a ensuite rejoint l’Agence voltaïque de presse (AVP) aujourd’hui Agence d’information du Burkina (AIB) après une formation initiale au Centre de formation professionnel de l’information (CFPI), devenu aujourd’hui Institut des sciences et technique de l’information et de la communication (ISTIC).

En fonction au siège de l’AIB à Ouagadougou, Issaka Ouédraogo a souhaité être affecté à Fada N’Gourma, où il est né et où résidait sa famille, a indiqué l’ancien rédacteur en chef de l’AIB (1985 à 1987), Benin Bilélé.

Selon celui-ci, c’est dans cette ville que le correspondant de l’AIB a passé la grande partie de sa carrière.

«Dans cette ville, il a tissé des relations au sein de l’administration et des coutumiers. A travers ses reportages, il a fait connaitre la région de l’Est», a indiqué Benin Bilélé.

Issaka Ouédraogo a aussi contribué à l’installation de la première radio privée de Fada qu’est Radio Taanba.

Il a été fait en 2016, Chevalier de l’Ordre du Mérite burkinabè avec agrafe Arts et Communication et a pris sa retraite en 2011.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Radio Taanba.

Photo : Radio Taanba.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : L’université Thomas Sankara suspend l’hommage à un enseignant, après un post controversé sur l’homosexualité

Burkina-Université-Enseignant-Blâme

Burkina : L’université Thomas Sankara suspend l’hommage à un enseignant, après un post controversé sur l’homosexualité

Ouagadougou, 18 déc.2020(AIB)-L’université Thomas Sankara ne va plus rendre hommage au Pr Pierre Meyer, parce que l’enseignant en droit, a assuré avoir jeté «toutes ses décorations à la poubelle», pour protester contre une présumée décision homophobe de l’Etat burkinabè.

«Au regard de la gravité de l’acte posé, il est décidé de la suspension jusqu’à nouvelle ordre de la cérémonie initialement prévue (en juillet 2021, ndlr) pour lui (Pierre Meyer) rendre hommage», a écrit vendredi le président de l’Université Thomas Sankara (UTS) Pr Adjima Thiombiano, dans un communiqué.

En début décembre, dans la ferveur des cérémonies de décorations, l’enseignant  belgo-burkinabè a annoncé sur Facebook, avoir jeté «à la poubelle» il y a quelques années, «toutes» ses distinctions reçues au Burkina Faso.

Pr Meyer, ouvertement homosexuel, a affirmé avoir pris cette décision, parce qu’en décembre 2016, le Burkina Faso et 53 autres pays africains, se sont prononcés à l’ONU, contre la nomination d’un rapporteur spécial pour le droit des personnes gays, lesbiennes, transgenres, queers et intersexes (LGTBQI).

Malgré la suppression de son post et ses excuses, de très nombreux internautes n’ont pas décoléré ; certains réclamant la restitution des distinctions et d’autres, son expulsion.

«L’UTS est profondément indignée et choquée par cette attitude assez provocatrice, d’autant plus que les distinctions honorifiques octroyées au Pr Pierre Meyer, l’ont été en sa qualité d’enseignant-chercheur des universités du Burkina Faso», a indiqué Pr Adjima Thiombiano.

D’après M. Thiombiano, «ce mépris n’honore aucunement la communauté universitaire qui fait de l’esprit de tolérance et de discernement, une valeur cardinale».

Au Burkina Faso, la question de la sexualité dont l’homosexualité demeure toujours un tabou.

Face au vide juridique, le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) a introduit en février 2015, au Parlement de la Transition (CNT), un projet de loi visant à criminaliser la zoophilie, la pédophilie et l’homosexualité. Le dossier n’a pas encore été examiné.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Nigeria: Plus de 340 élèves précédemment kidnappés, libérés, «énorme soulagement», selon le président Buhari

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Nigeria: Plus de 340 élèves précédemment kidnappés, libérés, «énorme soulagement», selon le président Buhari

Ouagadougou, 18 déc. 2020 (AIB) – Une semaine après leur enlèvement, les forces de sécurité nigérianes ont réussi à libérer jeudi, plus de 340 élèves créant «un énorme soulagement pour tout le pays» a tweeté le président, Muhammadu Buhari.

Les forces de sécurité nigérianes ont réussi à libérer plus de 340 élèves enlevés le 11 décembre dernier dans un établissement scolaire du Nord du pays et conduits dans une vaste forêt de la région, a annoncé jeudi le gouverneur de l’État de Katsina, Aminu Bello Masari.

Aminu Bello Masari a précisé que les 344 adolescents ont été remis aux forces de sécurité gouvernementales et qu’ils sont en route pour la ville de Katsina.

«Ils vont bénéficier de soins avant d’être rendus à leurs familles. Nous avons récupéré la plupart des garçons, pas tous», a-t-il précisé.

«C’est un énorme soulagement pour tout le pays et la communauté internationale», a tweeté le président nigérian, Muhammadu Buhari.

Lors de l’opération, les forces de sécurité ont encerclé la zone où les jeunes gens étaient détenus, avec pour instruction de ne pas tirer un seul coup de feu, a déclaré le gouverneur.

«Nous avions établi un contact indirect pour nous assurer que nous pourrions procéder à la libération sans faire de mal aux enfants», a-t-il précisé.

Un peu plus tôt dans la journée, Boko Haram avait diffusé une vidéo dans laquelle on pouvait voir des dizaines de jeunes garçons, dont un expliquait qu’ils faisaient partie des centaines de lycéens de Kankara, dans le Nord-ouest du Nigeria, à avoir été enlevés dans leur lycée, vendredi dernier.

 

Leur nombre exact restait flou, les autorités annonçant tantôt 333 élèves portés disparus, puis 400 jeudi matin.

Dans cette vidéo, Boko Haram affirme, par la voix de ce jeune garçon, qu’ils sont 520 entre leurs mains, et que certains d’entre eux ont été tués.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : France 24

Photo : Le Point

 

 

 

 

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