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Passoré : Blaise Wibga, l’aveugle engagé pour l’épanouissement de ses semblables

Blaise Wibga : «Nous louons les 3 maisons en raison de 6 000 FCFA par mois»

Passoré : Blaise Wibga, l’aveugle engagé pour l’épanouissement de ses semblbles

Yako, 08 fév. 2021 (AIB) – Malgré son handicap visuel, Blaise Wibga, résident à Yako, œuvre depuis sept ans, à la formation à l’écriture braille et à l’artisanat en faveur d’autres malvoyants et aveugles de la province du Passoré. Zoom sur les actions de ce battant qui démontre au quotidien que «le handicap n’est pas une fatalité mais une mentalité».

Ce jeudi 21 janvier 2021, nous sommes à Yako dans le Centre d’alphabétisation non formelle de Blaise Wibga. Nous assistons à un cours dispensé par Hyacinthe Compaoré, l’un des quatre animateurs du centre. Assis face aux  apprenants  aveugles avec  un manuel scolaire du braille en main, le jeune animateur nous explique qu’il donne ses cours pour soutenir ses pairs afin d’aider à leur intégration socioprofessionnelle.

Selon le responsable du centre, Blaise Wibga, un homme d’une trentaine d’années, cela fait sept ans qu’il a créé ce temple d’apprentissage qui comprend quatre niveaux d’apprentissage assurés par quatre animateurs dont deux sont originaires de la localité et les deux autres sont venus de Ouagadougou et de Koudougou.

Les apprenants du braille du niveau 4 en séance lecture.

Il a indiqué que l’établissement comprend 22 apprenants dont 7 filles et 15 garçons qui suivent régulièrement la formation dans un cadre peu confortable. Ces apprenants sont aveugles ou malvoyants et viennent des neuf communes de la province du Passoré.

                                          Une initiation aux métiers

Pour le promoteur, le centre d’alphabétisation, outre l’apprentissage du braille, initie les pensionnaires aux métiers d’artisanat, afin de pouvoir soutenir les charges liées à son fonctionnement.

Il s’agit de la location des salles, le paiement des salaires des animateurs et des femmes s’occupant de la cantine pour l’alimentation des apprenants.

En plus, il offre, entre autres, des formations en tissage, à la fabrication du savon et des sacs. Ce qui va permettre aux bénéficiaires de s’intégrer socialement et professionnellement et aussi de garantir leur autonomisation financière.

De l’avis de Blaise Wibga lorsqu’ un enfant n’est pas préparé à se prendre en charge, il va souffrir à l’absence des parents. Car dans l’avenir, ils seront obligés de faire des choses qui n’honorent pas forcement la dignité humaine.

Malgré le soutien permanent de l’ONG dénommée Projet d’appui à l’éducation non formelle (FONAENF) au centre, ce dernier, selon son promoteur fait face au manque de  moyens financiers et matériels pour son fonctionnement. Toute chose qui a ralenti énormément les activités pédagogiques, a-t-il indiqué.

L’idée de création du centre par Blaise Wibga, il y a sept ans, est intervenue après une formation de l’intéressé en écriture braille et au métier de l’artisanat, qui a eu lieu à Ouagadougou.

Emile Ouédraogo, un apprenant : «A travers cette école, nous aussi nous savons que nous sommes importants dans la société»

Le centre a été créé après plusieurs voyages d’études du promoteur au cours desquels, il a découvert d’autres centres d’alphabétisation des personnes handicapées visuelles dans d’autres provinces du Burkina Faso.

Il est basé sur l’Association des personnes malvoyantes et aveugles du Passoré (APMAP) créé en 2012 dont Blaise Wibga est le premier responsable aujourd’hui. Il a décidé de créer un centre de formation dans sa localité pour, justifie-t-il, afin de restituer ses connaissances acquises, à d’autres handicapés visuels comme lui.

Zézouma Elie SANOU

elko_sanou@yahoo.com

AIB-Passoré

 

 

 

Conférence de presse du ministre des sports : la question des infrastructures sportives préoccupe plus

SPORT-BUR-POLITIQUE-CONFERENCE-PRESSE

Conférence de presse du ministre des sports : la question des infrastructures sportives préoccupe plus

Ouagadougou, 8 fév. 2021 (AIB) – Le ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Nana a tenu lundi à Ouagadougou, une conférence de presse de prise de contact avec les hommes de médias et où la question des infrastructures sportives a beaucoup plus préoccupé les journalistes.

Le nouveau ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Nana s’est voulu rassurant dans sa déclaration liminaire. Il dit vouloir faire bouger les lignes dans son département pour la «crédibilisation de notre sport à travers une gestion rigoureuse».

Dans la même veine, il a ébauché la restructuration des infrastructures sportives notamment les deux principaux stades du pays (le 4 Août à Ouagadougou et Sangoulé Lamizana à Bobo-Dioulasso) et la revalorisation des cadres sportifs à travers les formations à l’Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH).

Le patron du sport burkinabè n’a pas manqué de revenir sur les primes des Etalons, la prise en charge des sportifs de haut niveau et le récent cas Jonathan Zongo qui avait enflammé la toile. Sur ce dernier cas cité, Dominique Nana a renseigné que contrairement à ce qui se disait sur la non prise en charge de l’ancien Etalon, n’étaient que des allégations.

« Tout a été pris en charge. Les frais médicaux, la rééducation, le déplacement de sa maman ont été pris en charge par l’Etat burkinabè à travers le ministère des sports », a-t-il précisé.

Les dépenses, a-t-il revélé,  se sont élevées à plus de 45 millions sans compter l’assistance financière de la Fédération burkinabè de football et de la présidence du Faso. Les journalistes se sont beaucoup plus appesantis sur la rénovation des stades du 4 Août et Sangoulé Lamizana qui pourrait priver le Burkina Faso d’accueillir les matchs FIFA à domicile en juin prochain.

Dominique Nana a laissé ses techniciens s’exprimer avant de se prononcer. Le Secrétaire général (SG) du ministère des Sports et des Loisirs Herman Zinguim Yabré a trouvé la question de l’homologation des stades importante et a fait savoir que les démarches sont entreprises pour qu’au moins le stade du 4 Août soit dans les normes dans un bref délai. « Les études sont bouclées. On a maintenant besoin des ressources », aprécisé M. Yabré.

Il faut un peu plus de 10 milliards de F CFA pour le stade du 4 Août et l’Etat, selon le SG, débloquera 4 milliards sur deux ans. Le gap de 6 milliards est à rechercher. Il faut plus de 24 milliards pour la rénovation du stade Sangoulé Lamizana de Bobo et le ministre des sports se demande s’il ne faut pas en construire un autre au lieu de rénover.

Le Burkina Faso candidat pour l’organisation de la CAN 2029 ?

Le Burkina Faso a abrité en 1998 la CAN et a pu réaliser des infrastructures sportives pour cet événement. Comme la question des infrastructures se pose avec acuité, le ministre des sports est entrain de faire des projections pour pouvoir accueillir les jeux islamiques de 2025 afin de bénéficier des infrastructures qui pourront peser lourd pour une candidature du Burkina Faso pour accueillir la CAN de 2029.

Le ministre Nana a également évoqué le cas du palais des sports de Ouaga 2000 non encore réceptionné alors qu’il a un problème de nappe d’eau souterraine. C’est une infrastructure qui a besoin d’être rénové surtout à ses alentours. La réalisation d’un parcourt tout autour, est en court pour permettre aux populations qui pratiquent leur sport les soirs au rondpoint des martyrs, de le faire directement au palais des sports.

La question de la pose sans maitrise du gazon sur les stades régionaux a été relevée et le ministre a promis que tout rentrera dans l’ordre. Le département des sports a d’ailleurs entrepris un vaste chantier pour répertorier ses terrains de sports afin de les rénover.

Pour la prise en charge des sportifs de haut niveau, Dominique Nana a fait savoir que des dispositions légales sont prises pour que cela soit une réalité. Il dit se référer à la loi 050 adoptée à l’Assemblée nationale. Hugues Fabrice Zango est un des sportifs qui bénéficient de cette mesure. Cette disposition permettra de prendre en charge le sportif en activité jusqu’à sa retraite.

Pour les primes, le SG Yabré a dit que toutes les primes ont été payées. M. Yabré souhaite qu’à l’avenir ces primes soient versées directement dans les comptes des joueurs sélectionnés pour ne pas les mettre en insécurité.

Pour les Jeux olympiques (JO) où le Burkina Faso est en quête de sa première médaille de l’histoire, tout est mis en œuvre pour que tout se passe bien. La valeur sûre pour ce précieux métal est Hugues Zango au triple saut. Le ministre des sports a fait savoir qu’un contact a été noué avec l’ambassadeur du Burkina Faso au Japon pour trouver une ville qui pourrait accueillir la délégation burkinabè pour une acclimatation avant l’heure.

Le directeur du centre médico-sportif Dr. Ibrahim Séré a également profité démentir un article de presse qui faisait cas d’une proposition du ministre des sports russe, aux athlètes des équipes africaines de se faire vacciner contre le corona virus russe.
Agence d’information du Burkina
AS/ak

Promotion de la paix: La Coalition Jam appelle à tendre la main aux ex combattants

Promotion de la paix: La Coalition Jam appelle à tendre la main aux ex combattants

Ouagadougou, (AIB)-Au terme de sa caravane qui a rassemblé près de 2000 personnes dans six régions du Burkina Faso, la Coalition Jam pour la paix et la cohésion sociale (CJPaCS) a formulé le dimanche 7 février 2021, des recommandations au nombre desquelles, une amnistie pour les présumés terroristes en détention et l’autonomisation pour les jeunes et les femmes.

 La Coalition Jam veut contribuer à la consolidation de la paix et de cohésion sociale, en échangeant avec les leaders d’opinions des différentes communautés affectées par le terrorisme. Pour ce faire, elle a lancé le 18 décembre 2021 dans la ville de Djibo, une caravane pour permettre aux populations de proposer des solutions et des recommandations «fortes» pour la de paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Cette tournée sous le thème «Rôles et responsabilités des leaders d’opinions dans la quête de la paix et cohésion sociale», a regroupé entre 1 800 et 2 000 hommes de toutes les composantes de la Nation.

La rencontre de Ouagadougou, le dimanche 07 janvier 2021 avait une visée double. Il s’agit d’une part de recueillir les préoccupations et les pistes de solutions des acteurs de la région du Centre et d’autres part, de faire la synthèse des différentes sessions.

Le porte-parole de la CJPaCS, Dr Ali Ouédraogo, présentant la déclaration de Ouagadougou, a signalé que l’ensemble des Burkinabè ainsi que ceux ont pris les armes contre le pays, sont tous excédés par la crise sécuritaire qui existe au Burkina.

Selon M. Ouédraogo, le plus urgent aujourd’hui, c’est œuvrer ensemble à un retour «rapide» de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Il a, entre autres, invité les autorités à tendre la main à ceux qui ont pris les armes contre leur pays afin qu’ils les déposent et viennent à la table de dialogue, à accorder une amnistie aux présumés terroristes en détention et à œuvrer à l’autonomisation des jeunes et femmes.

Ali Ouédraogo a exhorté l’Etat à accélérer la relance du développement économique des régions « durement» affectées par l’insécurité, réformer le système éducatif par des valeurs de citoyenneté.

Il a également appelé à relire, à vulgariser et à appliquer les textes sur le foncier et à lutter contre la corruption dans l’administration publique.

D’après le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, depuis quelques années, un constat laisse apparaître que le pays a mal à sa cohésion sociale.

M. Diabré a expliqué que la cérémonie de clôture de la caravane pour la paix et la cohésion sociale apparait comme un moment important, au regard de l’immensité et de l’urgence de la question dans le pays.

«Je salue et j’encourage les initiateurs de cette caravane pour la paix et la cohésion sociale, plus exactement, la Coalition pour la paix et la cohésion sociale qui en est la structure faîtière», a-t-il confié.

A l’en croire, le pays qui est sous les coups des péripéties de divers ordres et origines, a perdu sa quiétude ancestrale qui le caractérisait   et le vivre-ensemble est en voie d’effritement «dangereux».

Le ministre d’Etat Diabré, a indiqué que les conclusions de la caravane constituent un tremplin pour toute la nation burkinabè, des repères pour asseoir et consolider une paix durable, gage d’une stabilité et d’une cohésion sociale.

«Tant que notre Nation ne retrouvera pas la paix et sa quiétude d’antan, personne ne devrait baisser les bras », a-t-il renchérit.

Selon le président de la Coalition Jam pour la paix et la cohésion sociale(CJPaCS), El Hadj Moussa Cissé, les caravaniers ont parcouru, les localités de Djibo, de Fada N’Gourma, de Ouahigouya, Dédougou, Kaya et Bobo Dioulasso pour rencontrer les leaders d’opinions de diverses sensibilités dans 11 régions du pays sur la question de la paix et de la cohésion sociale.

M. Cissé, s’est réjoui de l’initiative de sa coalition pour promouvoir le vivre ensemble au pays des Hommes intègres.

Pour lui, le Burkina deviendra un havre de paix que si les recommandions des différentes consultations des couches sociales sont mises en œuvre par le gouvernement.

El Hadj Moussa Cissé, a également appelé chaque citoyen à être un ambassadeur de la paix et de la cohésion sociale dans son milieu de vie et de travail.

«La Coalition voudrait aussi exprimer ses remerciements à l’endroit des participants pour leurs précieuses contributions», a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

Nida OUEDRAOGO

 

Politique, religion et sports à la une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique, religion et sports à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 févr. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè rapportent le pèlerinage à Yagma, les propos du chef de file de l’opposition politique, le sommet de l’Union africaine et la finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN). 

Dans le quotidien privé, le Pays, Eddie Komboïgo déclare à la Une «Nous avons privilégié la paix pour accepter une défaite qui n’en est pas une».

Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) s’exprimait samedi au cours de la 69è session ordinaire du Bureau politique national (BPN) de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Dans le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga, Eddie Komboïgo  félicite les militants de son parti pour le résultat de deuxième force politique obtenue mais émet des réserves sur la fiabilité du nombre de députés (20) obtenus par son parti.

Dans le quotidien public Sidwaya, Eddie Komboïgo invite les membres du BPN à réfléchir à la mise en place d’une stratégie de veille pour éviter les irrégularités pendant les élections municipales à venir.

Autre sujet évoqué, c’est le pèlerinage à Yagma qui s’est déroulé hier dimanche. Elle a permis de «relever le défi pastoral avec la Vierge Marie», selon le titre du quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que la célébration eucharistique a été présidée par le nonce apostolique Mgr Michael Crotta qui a appelé les chrétiens à trois recommandations selon les textes liturgiques. Il s’agit de la culture de soi, de la paix et de l’Evangile.

Le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga, rapporte que les fidèles chrétiens ont respecté au mieux les mesures barrières édictées par les autorités sanitaires pour briser la chaine de transmission du Covid-19.

Le quotidien privé Le Pays, lui, rapporte que «Yagma, c’est aussi les affaires». Selon le journal, sur les lieux, l’on pouvait observer des commerces spontanés tout au long du trajet qui mène à la Basilique.

Les quotidiens burkinabè rapportent également la 34è session du sommet de l’Union africaine (UA) tenu samedi et dimanche.

«Présidence en exercice de l’Union africaine : Cyril Ramaphosa passe le témoin à Félix Tshisekedi», titre le quotidien public Sidwaya.

Le journal  renseigne que le Tchadien Moussa Faki Mahamat a été reconduit pour quatre ans à la tête de la Commission de l’UA avec 51 voix sur 55.

Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays dans un commentaire, titre «Sommet de l’Union africaine : Tshisékedi a du pain sur la planche».

Le journal justifie ce titre par les nombreuses crises complexes et multiples auxquelles le continent africain est en proie que le nouveau président aura à gérer.

L’actualité sportive sur le continent est marquée par la finale du 6e Championnat d’Afrique des nations (CHAN) Cameroun 2020 remporté dimanche par le Maroc face au Mali.

Le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga titre «CHAN 2020 : Les Lions de l’Atlas toujours perchés sur leur montagne».

Le journal rapporte que les Marocains ont contraint le portier malien Djigui Diarra, à aller chercher le ballon dans ses filets, à deux reprises, conservant ainsi le trophée qu’ils détiennent depuis leur victoire en 2018.

Le quotidien privé Le Pays dans la même logique titre «Le Maroc conserve à juste titre…son titre».

Selon le journal, en réalisant le doublé au CHAN, les Marocains se prennent à rêver d’un autre doublé, notamment à la CAN 2022, leur premier et unique titre dans la plus prestigieuse  des compétitions africaines remontant à 1976.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

 

Politique, religion et sports à la une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique, religion et sports à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 févr. 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè rapportent le pèlerinage à Yagma, les propos du chef de file de l’opposition politique, le sommet de l’Union africaine et la finale de la CHAN. 

Dans le quotidien privé, le Pays, Eddie Komboïgo déclare à la une «Nous avons privilégié la paix pour accepter une défaite qui n’en est pas une».

Le chef de file de l’opposition politique (CFOP) s’exprimait samedi au cours de la 69è session ordinaire du Bureau politique national (BPN) de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Dans le doyen des quotidiens privé, l’Observateur Paalga, Eddie Komboïgo  félicite les militants de son parti pour le résultat de deuxième force politique obtenue mais émet des réserves sur la fiabilité du nombre de députés (20) obtenus par son parti.

Dans le quotidien public Sidwaya, Eddie Komboïgo invite les membres du BPN à réfléchir à la mise en place d’une stratégie de veille pour éviter les irrégularités pendant les élections municipales à venir.

Autre sujet évoqué, c’est le pèlerinage à Yagma qui s’est déroulé hier dimanche. Elle a permis de «relever le défi pastoral avec la Vierge Marie», selon le titre du quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que la célébration eucharistique a été présidée par le nonce apostolique Mgr Michael Crotta qui a appelé les chrétiens à trois recommandations selon les textes liturgiques. Il s’agit de la culture de soi, de la paix et de l’Evangile.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga, rapporte que les fidèles chrétiens ont respecté au mieux les mesures barrières édictées par les autorités sanitaires pour briser la chaîne de transmission du Covid-19.

Le quotidien privé, Le Pays, lui rapporte que «Yagma, c’est aussi les affaires». Selon le journal, sur les lieux, l’on pouvait observer des commerces spontanés tout au long du trajet qui mène à la Basilique.

Les quotidiens burkinabè rapportent également la 34è session du sommet de l’Union africaine (UA) tenu samedi et dimanche.

«Présidence en exercice de l’Union africaine : Cyril Ramaphosa passe le témoin à Félix Tshisekedi», titre le quotidien public Sidwaya.

Le journal nous apprend que le Tchadien Moussa Faki Mahamat a été reconduit pour quatre ans à la tête de la Commission de l’UA avec 51 voix sur 55.

Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays dans un commentaire, titre «Sommet de l’Union africaine : Tshisékedi a du pain sur la planche».

Le journal justifie ce titre par les nombreuses crises complexes et multiples auxquelles le continent africain est en proie que le nouveau président aura à gérer.

L’actualité sportive sur le continent est marquée par la finale du 6è championnat d’Afrique des nations (CHAN) Cameroun 2020 remportée dimanche par le Maroc face au Mali.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga titre «CHAN 2020 : Les lions de l’Atlas toujours perchés sur leur montagne».

Le journal rapporte que les Marocains ont contraint le portier malien Djigui Diarra, à aller chercher le ballon dans ses filets, à deux reprises conservant ainsi le trophée qu’ils détiennent depuis leur victoire en 2018.

Le quotidien privé Le Pays dans la même logique titre «Le Maroc conserve à juste titre…son titre».

Selon le journal, en réalisant le doublé au CHAN, les Marocains se prennent à rêver d’un autre doublé, notamment à la CAN 2022, leur premier et unique titre dans la plus prestigieuse  des compétitions africaines remontant à 1976.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

 

 

Nahouri : deux présumés voleurs lynchés à Guelwongo 

Burkina-Société-Attaque

Nahouri : deux présumés voleurs lynchés à Guelwongo 

Pô, 08 fév. 2021(AIB)-Deux jeunes hommes dont les âges sont compris entre 23 et 25 ans, ont été tués hier à Guelwongo par une foule en furie, après une tentative de vol de moto, a appris l’AIB.

Le dimanche 07 février 2021 aux environs de 16h, deux jeunes qui se sont remorqués sur une moto, ont tenté de retirer la moto neuve d’un passant à Guelwonguo (Nahouri, Centre-sud).

Face à la résistance de la victime et aux secours qui se pointaient, les agresseurs se sont retirés.

Dans leur fuite, ils ont heurté une femme sur un vélo, avant de se retrouver à terre.

C’est alors que les présumés bandits ont été saisis par une foule en colère et lynchés sans autre forme de procès.

Certains habitants militaient pour qu’on les livre au groupe d’autodéfense Koglweogo. Mais ils n’ont pas été écoutés.

Lundi matin, des parents sont venus chercher les dépouilles de leurs enfants.

Des groupes de bandits transfrontaliers sévissent régulièrement à Guelwongo, un village burkinabè frontalier avec le Ghana.

Le 5 janvier 2021, trois personnes ont été tuées et six autres blessées par des présumés bandits au marché de Guelwongo.

Agence d’information du Burkina

Hko/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Vatican: Le pape nomme une femme qui a droit de vote au Synode des évêques

Vatican-Religion-Catholicisme-Nomination

Vatican: Le pape nomme une femme qui a droit de vote au Synode des évêques

Ouagadougou, 7 févr. 2021 (AIB) – Le pape François a nommé samedi, la Française Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, première femme à ce poste qui obtient de ce fait le droit de vote au Synode, a annoncé le Vatican.

Religieuse de la congrégation des Xavières, Nathalie Becquart était depuis 2019 consultante du synode, l’assemblée des évêques chargée d’étudier les grandes questions doctrinales de l’Église catholique.

Sa nomination reflète la volonté du pape de promouvoir «une plus grande participation des femmes dans les processus de discernement et de décision ecclésiaux», a expliqué le secrétaire général du synode, le cardinal Mario Grech, dans un entretien à des médias du Saint-Siège.

Nathalie Becquart devient donc aussi la première femme à obtenir le droit de vote au synode.

«Lors des derniers synodes, le nombre de femmes ayant participé en tant qu’expertes ou auditrices a augmenté. Avec la nomination de sœur Nathalie Becquart et sa possibilité de participer avec droit de vote, une porte a été ouverte», a ajouté le cardinal Grech.

Née à Fontainebleau en 1969, Nathalie Becquart est diplômée d’HEC, a étudié la philosophie et la théologie au Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris, ainsi que la sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Elle s’est récemment spécialisée en ecclésiologie à la Boston College School of Theology and Ministry, aux États-Unis, selon le site Vatican News.

Elle a dirigé en France le Service national pour l’évangélisation des jeunes et des vocations de la Conférence des évêques de France de 2012 à 2018.

Nathalie Becquart a publié plusieurs essais dont «Religieuse, pourquoi? Cette vie en vaut la peine» et «C’est maintenant le temps favorable-Cinq regards de femmes sur la crise».

Le pape a également nommé sous-secrétaire l’Espagnol Luis Marín de San Martin, membre de l’Ordre de saint Augustin.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Le Figaro

Photo : Le Point

 

Burkina : L’artiste musicien Madou Djan est décédé des suites de maladie

Burkina-Culture-Musique-Décès

Burkina : L’artiste musicien Madou Djan est décédé des suites de maladie

Ouagadougou, 7 févr. 2021 (AIB)-Souffrant depuis quelques temps, l’artiste musicien burkinabè Mouhamed Kafando dit Madou Djan est décédé ce dimanche au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso (CHU-SS), a appris l’AIB.

L’artiste musicien Madou Djan était hospitalisé depuis quelques temps au CHU-SS. Ce dimanche matin, il est décédé tôt le matin, a appris l’AIB de sources proches du regretté.

L’information est depuis ce matin relayée sur les réseaux sociaux où plusieurs acteurs culturels de Bobo-Dioulasso ne cessent de lui rendre hommages sur leurs pages Facebook.

Sur sa page Facebook, Lamine Sanou, dit Lam de Dioulassoba, promoteur culturel à Bobo Dioulasso, a écrit «Madou Djan n’est plus. Le monde culturel du Burkina en général et de Bobo-Dioulasso en particulier est effondré suite à cette triste nouvelle».

«Tu as lutté comme tu pouvais contre la maladie mais malheureusement rien ne peut contre la volonté divine. Je retiens de toi l’artiste qui a mis le plus en valeur les sonorités bobo. Puisse ton âme reposer en paix l’artiste», a écrit le promoteur culturel Lam de Dioulassoba.

Le promoteur de Fitini Show et président de l’association Deni Dêmê, Moussa Dembélé a écrit sur sa page Facebook, qu’«une grande voix de la musique burkinabé s’est éteinte» et regretté qu’il ne sera plus là pour que lui puisse esquisser des pas de danses sous sa «belle mélodie à Fitini Show».

«On avait prié et espéré que tu retrouves la santé mais Allah aura décidé de te rappeler à lui. Repose en paix Madou, Que Allah t’accueille dans son paradis», a-t-il terminé.

Le célèbre chorégraphe Salia Sanou a lui écrit sur sa page Facebook que Madou Djan c’était «une voix si puissante, une voix si limpide, une voix si douce, une voix qui faisait rire, chanter, danser».

«Tu avais cette voix ancrée qui résonnait au plus profond. Merci petit frère, l’artiste pour ton œuvre musicale et artistique. Va en paix, Madou Djan», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Madou Djan est né le 19 avril 1976 à Bobo Dioulasso. Balafoniste et chanteur, il a commencé sa carrière dans la troupe djiguiya avant de faire par la suite, une carrière solo.

L’enterrement de l’artiste est prévu demain lundi à 10 heures à Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Page Facebook de l’artiste

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 7 FEVRIER 2021

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 7 FEVRIER 2021

 

RANGOUN – Plus d’un millier de Birmans manifestaient dimanche à Rangoun contre le coup d’Etat du 1er février qui a renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi, ont constaté des journalistes de l’AFP.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis vont retirer les rebelles Houthis du Yémen de leur liste de groupes terroristes, une désignation que les organisations humanitaires jugeaient néfaste aux efforts d’aide sur le terrain.

 

LA HAVANE – Cuba a annoncé samedi que l’activité privée serait désormais autorisée dans la plupart des secteurs, une réforme majeure dans ce pays où l’Etat et ses entreprises dominent l’économie, durement touchée par la pandémie.

 

TRIPOLI – Abdel Hamid Dbeibah, élu Premier ministre libyen intérimaire, s’est engagé samedi à reconstruire le pays en proie au chaos et aux divisions, promettant d’écouter et de travailler « avec tous les Libyens ».

 

ADDIS ABEBA – Au premier jour de son sommet en visioconférences, l’Union africaine (UA) a reconduit à sa tête le Tchadien Moussa Faki Mahamat, en plein débat sur la lutte contre le Covid-19 et l’approvisionnement vaccinal du continent.

 

N’DJAMENA – Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno a été investi sans surprise par son parti candidat pour un sixième mandat à l’élection présidentielle du 11 avril, pour laquelle il fait figure de grandissime favori, après 30 ans au pouvoir.

 

ROME – L’ex-président de la BCE Mario Draghi, appelé à la rescousse pour sortir l’Italie de la crise politique, a bouclé samedi des consultations politiques pour trouver une majorité, à laquelle le chef de la Ligue, Matteo Salvini, s’est dit prêt participer, mettant dans l’embarras une partie du cabinet sortant.

 

RANGOUN – Plusieurs milliers de Birmans ont manifesté samedi à Rangoun, formant le plus gros rassemblement depuis le coup d’Etat contre Aung San Suu Kyi, malgré une censure d’internet et la poursuite des arrestations.

 

BRUXELLES – Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a défendu samedi sa visite controversée en Russie et prôné le maintien du dialogue avec Moscou, ajoutant que des diplomates européens avaient été en contact avec les avocats de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny.

 

MOGADISCIO – Des discussions entre le gouvernement somalien et les Etats régionaux sur la tenue d’élections se sont achevées sans accord, à quelques jours de l’expiration du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, surnommé « Farmajo », a-t-on appris de sources concordantes.

 

KHARTOUM – Le Soudan a averti samedi que le projet de l’Ethiopie d’entamer la deuxième phase de remplissage de son mégabarrage sur le Nil constituait « une menace directe pour la sécurité nationale soudanaise ».

 

NEW DELHI – Des dizaines de milliers de policiers ont été déployés samedi dans toute l’Inde face aux nouvelles manifestations prévues par les agriculteurs contre les réformes agricoles du gouvernement.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François a nommé samedi la Française Nathalie Becquart sous-secrétaire du Synode des Évêques, première femme à ce poste, a annoncé le Vatican.

 

LE CAIRE – Mahmoud Hussein, journaliste de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, a retrouvé samedi sa maison familiale au Caire après quatre ans en prison dans son pays, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

BEYROUTH – Une entreprise allemande spécialisée dans le transport de charges lourdes a traité les matières dangereuses dans 52 conteneurs entreposés au port de Beyrouth, théâtre d’une gigantesque explosion meurtrière en août dernier, a indiqué samedi l’ambassadeur d’Allemagne au Liban.

 

ISLAMABAD – Trois alpinistes – John Snorri (Islande),  Juan Pablo Mohr (Chili) et Muhammad Ali Sadpara (Pakistan) – sont portés disparus en tentant de gravir le sommet du K2, la deuxième montagne la plus haute du monde et une des plus dangereuses, ont indiqué samedi l’organisateur de leur expédition et le club alpin pakistanais.

 

CLERMONT-FERRAND (France) – Le film « Sestre » de la Slovène Katarina Rešek a remporté samedi le grand prix de la compétition internationale du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand (France), plus grande manifestation mondiale du genre, ont annoncé les organisateurs. Ce film de 23 minutes raconte la vie de trois amies qui ont juré de rester vierges et se battent régulièrement avec les garçons de leur quartier.

 

PANGUIPULLI (Chili) – Un policier chilien se trouvait samedi en détention après avoir abattu vendredi un artiste de rue dans une petite ville du sud du pays, un incident qui a déclenché de violentes manifestations dans cette localité et suscité une vague d’indignation dans le pays.

 

SANAA – Deux bébés siamois dans un état critique au Yémen ont été évacués samedi en Jordanie, où ils doivent bénéficier d’une opération chirurgicale de séparation, a indiqué l’Unicef dans un communiqué.

 

WASHINGTON – Un météorologiste de la Marine américaine a eu l’heureuse surprise de se voir rendre un portefeuille qu’il avait perdu… 53 ans plus tôt en Antarctique.

 

PARIS – Son corps possède les mêmes caractéristiques que ses cousins caméléon bien connus mais il tient sur le bout d’un doigt: des scientifiques ont découvert à Madagascar le plus petit reptile au monde, selon une étude publiée récemment.

 

L’hémipénis (organe sexuel) du « Brookesia nana » est très grand proportionnellement à sa taille. Il mesure 2,5 millimètres, soit 18,5% de la longueur de l’animal, détaille la revue Scientific Reports.

(afp)

 

Tchad : Le président Idriss Déby investi pour un 6è mandat

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Tchad : Le président Idriss Déby investi pour un 6è mandat

Ouagadougou, 6 févr. 2021 (AIB)-Le président tchadien le maréchal Idriss Déby Itno a été investi samedi, candidat de son parti pour un 6è mandat, à la présidentielle du 11 avril prochain.   

«Si l’émotion d’être investi candidat à une élection présidentielle est toujours forte, celle que je ressens aujourd’hui a une portée plus grandiose», a déclaré M. Déby devant les militants de son parti, le Mouvement patriotique du salut (MPS).

Après son investiture, le maréchal Idriss Déby Itno a déclaré «que c’est après une mûre et profonde introspection» qu’il a «décidé de répondre favorablement à cet appel du peuple».

Pour protester contre ce 6è mandat, l’opposition a appelé à des manifestations ce samedi, mais celles-ci ont été interdites par les autorités au motif qu’elles risquaient d’«engendrer des troubles à l’ordre public».

La police a dispersé les manifestants ce samedi et des opposants se sont réfugiés dans le périmètre de l’ambassade des Etats-Unis à N’Djamena, la capitale.

«Nous devons nos vies à ces officiers de l’ambassade des Etats-Unis qui nous ont sauvés», a déclaré l’un deux, Succès Masra, dans une vidéo publiée sur Facebook.

Pour affronter le président sortant, douze responsables de partis politiques de l’opposition ont scellé mardi «une alliance électorale» pour présenter un candidat unique à l’élection présidentielle.

La proclamation des résultats définitifs de la présidentielle par la Cour constitutionnelle est prévue le 15 mai prochain.

Un second tour éventuel est fixé au 23 mai prochain. L’élection présidentielle sera suivie par les législatives, fixées au 24 octobre 2021, après avoir été maintes fois repoussées depuis 2015.

Le président Idriss Déby Itno a été élevé le vendredi 27 juin dernier au titre de maréchal pour le combat qu’il a mené contre le terrorisme par l’Assemblée nationale tchadienne.

Idriss Déby Itno (68 ans) candidat à un 6è mandat, est arrivé au pouvoir par les armes le 1er décembre 1990 en renversant Hissène Habré, avec le soutien de la France.

Elu président à la suite de la première élection pluraliste en 1996 en recueillant 69 % des voix au second tour, il est depuis constamment réélu au premier tour, dans des scrutins sans cesse contestées.

Agence d’information du Burkina

WIS

Source : Le Monde

Photo : TV5 Monde Info

 

Hamed Bélem et et Soumaïla Ouattara transférés à l’USMA (Algérie) et au Raja (Maroc)

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Hamed Bélem et et Soumaïla Ouattara transférés à l’USMA (Algérie) et au Raja (Maroc)

Ouagadougou, 6 fév. 2021 (AIB) – Les joueurs burkinabè de Rahimo FC Hamed Bélem et Soumaïla Ouattara ont été respectivement transférés à l’Union sportive de la médina d’Alger (Algérie) et au Raja de Casablanca, à la faveur du mercato, a-t-on appris sur la page facebook du club burkinabè.

Le défenseur central Soumaïla Ouattara s’est engagé avec le Raja de Casablanca (première division) au Maroc pour un contrat de trois ans et demi. Il était allé depuis le 5 janvier dernier avec son manager Rahim Ouédraogo pour discuter du contrat.

Quant à Hamed Bélem dont la signature du contrat semblait ne plus avoir lieu, s’est finalement réalisé selon le club de Bama (30km de Bobo-Dioulasso).

« Le club algérien dit avoir porté l’affaire à la FIFA car les accords avaient été signés au départ. Une dérogation leur a été accordée pour signer le joueur. Rahimo dit avoir réglé le soucis de garantis », a indiqué Rahimo FC, mentionnant que le contrat est de « 2 ans et demi ».

La prestation de ces deux Etalons locaux au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football au Cameroun y a été pour quelque chose dans ces transferts. Soumaïla s’est bien comporté dans l’axe de la défense burkinabè pendant que Hamed Bélem a même été désigné « homme du match » lors du choc Cameroun contre Burkina Faso de la dernière journée des matchs de poule.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina: La Ligue des consommateurs déplore le manque de vitamine A dans certaines huiles

Dasmané Traoré (à droite).

Burkina-Société

Burkina: La Ligue des consommateurs déplore le manque de vitamine A dans certaines huiles

Ouagadougou, 6 fév. 2021 (AIB)-La Ligue des consommateurs a déploré samedi, le manque de la vitamine A dans certaines huiles alimentaires et par conséquent, a exhorté les producteurs à se conformer à la réglementation.

«La règlementation c’est quoi au niveau du Burkina ? C’est que toute huile vendue au Burkina devrait être additionnée de Vitamine A parce que le manque de vitamine A, a constitué et constitue un problème de santé publique et il était normal qu’on associe ça à l’huile» a rappelé le président de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), Dasmané Traoré.

M. Traoré s’exprimait samedi à Ouagadougou, au cours d’un déjeuner de presse de la SN-Citex, la principale entreprise burkinabè travaillant dans la production d’huile alimentaire, de savon et d’aliments pour bétail et volaille.

Dasmané Traoré a indiqué que selon une investigation menée par sa structure sur 13 marques d’huile dans la ville de Ouagadougou, cinq n’ont pas enrichi leurs huiles en vitamine A comme estampiller sur leur marques.

M. Traoré a invité la SN-Citec et la faitière des huileries à écarter de leurs rangs, les producteurs qui ternissent l’image de leur regroupement.

A l’en croire, il existe près de 150 marques d’huiles au Burkina Faso et la LCB va bientôt s’intéresser à celles présentes à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso.

Dasmané Traoré a aussi interpellé le gouvernement à assainir la filière huilerie afin de protéger le consommateur.

Il a également appelé à contenir l’augmentation des prix des huiles surtout que le Ramadan débute dans deux mois (12 avril 2021 ?).

Le Directeur général de la SN-Citec Ibrahim Traoré a assuré que son entreprise est en contact avec les grossistes pour leur rappeler le respect des prix suivant l’arrêté pris le 02 juin 2017 par le ministère du Commerce.

Aux termes de cet arrêté, le consommateur de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso doit payer le litre d’huile SAVOR à 825FCFA, le bidon de 5 litres à 5 000FCFA et le bidon de 20 litres à 16 500FCFA.

Agence d’information du Burkina

no-ata/ak

 

 

Union africaine: Le président Kaboré présente ses «vœux de succès au président (élu) Félix Tshisekedi»

Union Africaine-Burkina-Election-Félicitation

Union africaine: Le président Kaboré présente ses «vœux de succès au président (élu) Félix Tshisekedi»

Ouagadougou, 6 févr. 2021 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a présenté samedi, tous ses «vœux de succès au président Félix Tshisekedi» élu dans la journée, à la tête de l’Union africaine (UA) par ses pairs pour une année.

«Tous mes vœux de succès au président Félix Tshisekedi qui prend les rênes de notre organisation continentale pour le mandat 2021-2022», a écrit ce samedi, le président Roch Marc Christian Kaboré sur sa page Facebook.

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait au cours des travaux du 34e  sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine auxquels il prend part ce samedi, à Ouagadougou par visioconférence.

Le sommet a été marqué par l’élection du président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Antoine Tshisekedi à la tête de l’Union africaine pour une année en remplacement du président sud-africain Cyril Ramaphosa.

«Je lui renouvelle mon soutien pour la mise en œuvre de sa vision fondée sur une Union africaine au service des peuples», a écrit le président Kaboré au président élu.

Le président Kaboré a aussi salué «le leadership du président Cyril Ramaphosa, président sortant de l’UA».

Il a également félicité le «président du Mali, Bah N’daw, leader désigné de l’Union africaine pour la renaissance culturelle».

Le thème de la mandature du président Félix Antoine Tshisekedi est «Art, Culture et Patrimoine, leviers pour l’édification de l’Afrique que nous voulons».

Selon le président Kaboré, ce thème est évocateur et interpelle les dirigeants africains sur leur «responsabilité de redonner à l’Afrique, berceau de l’humanité, toute sa dignité» en fondant leur «paradigme de développement sur le socle culturel» de leurs peuples.

Le président élu Félix Antoine Tshisekedi s’est réjoui que son pays la RDC «accède ce jour à la présidence de l’Union Africaine», une année marquée par la célébration des «60 ans de la mort de son digne fils et de l’Afrique Patrice Emery Lumumba».

«C’est lui qui avait organisé en août 1960 à Kinshasa le plus grand congrès du panafricanisme», a-t-il écrit.

Patrice-Emery Lumumba  a été le premier Premier ministre du Congo-Kinshasa (ex Congo Belges) à l’indépendance avant d’être renversé et exécuté par des congolais et leurs alliés belges pour son désir d’émancipation.

Le Président Felix Antoine Tshisekedi a terminé son discours d’investiture par une citation du Pr Joseph KI-ZERBO, premier agrégé d’Histoire de l’Afrique noire, en ces termes, «on ne développera pas l’Afrique mais c’est l’Afrique qui se développera».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : présidence du Faso

Photo : présidence du Faso

 

Union africaine : Le président de la RDC Félix Tshisekedi élu nouveau président

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Union africaine : Le président de la RDC Félix Tshisekedi élu nouveau président

Ouagadougou, 6 févr. 2021 (AIB) – Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi a été élu ce samedi, président de l’Union africaine (UA) par ses pairs en remplacement du président sud-africain Cyril Ramaphosa.

                                                                   

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Felix-Antoine Tshisekedi, a officiellement pris la présidence de l’Union africaine (UA) ce samedi, au cours de la 34e session ordinaire de la Conférence de l’UA.

Sa mandature a pour thème principal «Arts, Culture et patrimoine : levier pour l’édification de l’Afrique que nous voulons».

Dans son discours, il a remercié son prédécesseur le président Cyril Ramaphosa qui, «dans des conditions difficiles dues à la pandémie, a su mobiliser les efforts de tous les pays du continent et des partenaires pour y faire face».

Felix-Antoine Tshisekedi a rappelé les défis majeurs auxquels fait face le continent. «Notre continent est en proie à un défi majeur, celui de faire taire les armes», a-t-il indiqué.

Selon Felix-Antoine Tshisekedi, «dans la région sahélo-sahélienne, les filles et fils de l’Afrique tombent chaque jour sous la barbarie du terrorisme».

En République Centrafricaine, il a affirmé que «la paix et la stabilité des institutions élues sont mises à rude épreuve par des rebellions et des groupes armés».

Dans la partie Est de son pays, la RDC, il a rappelé que «l’insécurité (est) causée par des groupes armés locaux et des mouvements terroristes étrangers notamment les ADF-MTN».

«Il en est de même de l’Afrique australe, réputée pour sa stabilité et son pacifisme, où le terrorisme est en train de sévir dans la partie Nord du Mozambique», a-t-il affirmé.

Le nouveau président de l’UA a également évoqué des défis liés au développement industriel des différents États notamment la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (Zlec).

La Zlec est entrée en vigueur le vendredi 1er janvier dernier. Elle vise à rassembler 1,3 milliard de personnes au sein d’un bloc pesant 3 400 milliards de dollars.

Pour Felix-Antoine Tshisekedi, la Zlec «représente (certes) un acte d’indépendance économique mais il existe des défis certains au regard des disparités dans le développement industriel de nos différents pays».

La 34e session ordinaire de la Conférence de l’UA se tient sur deux jours, samedi et dimanche. Elle sera marquée par la reconduction du diplomate tchadien Moussa Faki Mahamat, au poste de président de la Commission de l’UA.

Seul le président élu de l’UA Felix-Antoine Tshisekedi et son prédécesseur Cyril Ramaphosa ont fait le déplacement d’Addis Abéba (siège de l’UA), capitale de l’Ethiopie pour prendre part au sommet, à cause de la maladie à coronavirus (Covid-19).

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a pris part depuis Ouagadougou au sommet par visio-conférence, de même que l’ensemble de ses pairs, chacun dans son pays.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Source : alwihdainfo.com

Photo : alwihdainfo.com

 

Burkina : 1 milliard 845 millions de FCFA de savons SN-Citec vendus en 2020 avec le MENA

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Burkina : 1 milliard 845 millions de FCFA de savons SN-Citec vendus en 2020 avec le MENA

Ouagadougou, 06 fév. 2021(AIB)-La SN-Citec a vendu en 2020, près de 1 milliard 845 millions de FCFA de savons avec le ministère en charge de l’Education nationale, dans la cadre de la lutte contre la covid-19, a appris l’AIB samedi.

«Notre production a été achetée en grande partie par le MENA (ministère en charge de l’Education) pour environs 1/3 au titre de l’année 2020, soient 252 mille 713 cartons pour 1 milliard 845 millions de FCFA», a déclaré samedi le DG de la SN Citec Ibrahim Traoré, lors d’un déjeuner avec des journalistes.

Selon M. Traoré, cette acquisition vise à lutter contre la Covid-19 dans les écoles à travers le lavage régulier des mains.

Il a aussi cité d’autres gros partenaires tels que l’Unicef et la Centrale d’achat des médicaments essentiellement génériques (CAMEG).

Ibrahim Traoré a également relevé la contribution de son entreprise dans la lutte contre la pandémie, à travers des dons de savons et des affiches de sensibilisation.

Pour prendre en compte cette augmentation des besoins, la SN-Citec va d’ici le 30 juin 2021, monter de nouveaux équipements au niveau de sa savonnerie afin d’augmenter la production et la productivité, a assuré Ibrahim Traoré.

Selon M. Traoré, sa société est en pourparlers avancés avec les autorités pour ramener le lavage des mains dans les écoles, indépendamment de la Covid-19, afin de prévenir de nombreuses maladies liées au manque d’hygiène.

Le premier responsable de la SN-Citec s’est également réjoui du maintien de la mesure de suspension des huiles alimentaires.

Grâce à cette mesure, il y a aucun stock invendu et le chiffre d’affaires de la société est passé de 17 milliards de FCFA en 2019 à 20 milliards de FCFA en 2020, a indiqué Ibrahim Traoré.

M. Traoré a aussi apprécié l’accord signé le 22 décembre 2020 avec le Réseau national des importateurs et de distributeurs d’huiles pour l’enlèvement en 2021, du tiers de la production de son entreprise, soient 130 mille 560 bidons de 20 litres chacun.

Au Burkina Faso, les besoins en huile s’élèvent à plus de 60 mille tonnes l’an. La SN-Citec produit à peine 20 mille tonnes l’année.

Agence d’information du Burkina

no-ata/ak

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire: Décès de l’ancien ministre de l’Information Laurent Dona Fologo

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Côte d’Ivoire : Décès de l’ancien ministre de l’Information Laurent Dona Fologo

Ouagadougou, 6 févr. 2021 (AIB)-L’ancien ministre de l’Information et ancien secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (ex parti au pouvoir), Laurent Dona Fologo est décédé vendredi à Abidjan à l’âge de 82 ans, selon la télévision nationale.

«On apprend le décès de l’ancien ministre, homme d’Etat, grand serviteur de la nation, Laurent Dona-Fologo, ce vendredi 5 février», a annoncé vendredi, la télévision nationale ivoirienne dans son dernier journal du soir.

Premier rédacteur en chef de Fraternité-Matin, le journal gouvernemental, (crée en 1964), Laurent Dona Fologo est un ancien élève de la prestigieuse Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ).

Adulé par le président Félix Houphouët-Boigny, Laurent Dona Fologo a été ministre de l’information pendant 16 ans de 1974 à 1990 et secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-au pouvoir de 1960 à 1999) pendant 10 ans de 1990 à 2000.

A son arrivée au pouvoir en décembre 1993 suite au décès du président Félix Houphouët-Boigny, le président Henri Konan Bédié le nomme ministre d’Etat pendant quatre ans.

Après le coup d’Etat militaire de 1999 qui a chassé le président Henri Konan Bédié du pouvoir et l’avènement au pouvoir en 2000 de l’opposant historique Laurent Gbagbo, Laurent Dona Fologo se rapproche de celui-ci.

Il est nommé président du Conseil économique et social (CES) par le président Gbagbo de 2000 jusqu’à la chute de ce dernier en 2011 à la suite d’une crise post-électorale.

L’homme politique, marié à une française était en retrait de la scène politique depuis l’avènement au pouvoir en 2011, du président Alassane Ouattara.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Ivoire business

 

 

 

Burkina : La Déclaration de politique générale du PM diversement jugée par la majorité et l’opposition

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Burkina : La Déclaration de politique générale du PM diversement jugée par la majorité et l’opposition

Ouagadougou, 5 févr. 2021 (AIB) – La Déclaration de politique générale prononcée jeudi par le Premier ministre (PM) Christophe Dabiré est jugée insatisfaisante par les députés de l’opposition, alors que ceux de la majorité estiment que le PM s’est «clairement exprimé».

Selon le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) Eddie Komboïgo, «personne n’est satisfait» de la Déclaration de politique général (DPG) du Premier ministre qui selon lui, est un ensemble «d’intentions» sans «indicateurs (ni) chiffres».

Pour Eddie Komboïgo, il n’appartient pas à son Groupe parlementaire de «féliciter ce qui n’a pas été fait».

«Nous nous réservons le droit de regarder l’action gouvernementale et de la critiquer en tant que opposition et de donner nos attentes au Premier ministre».

Pour son allié du groupe parlementaire, Paix et justice  réconciliation nationale (PJRN) Gilbert Noël Ouédraogo, la DPG «est bien rédigée et assez bien aérée du point de vue de la forme».

Cependant celui-ci rejoint son allié concernant le fond qui n’est que des «intentions» dont il dit attendre «de voir la traduction (…) sur le terrain».

Au de-là de la DPG, Gilbert Noël Ouédraogo a évoqué «un certain nombre de préoccupations, (à savoir) les suicides récurrents d’étudiants, (…) l’accès à l’eau potable, (…) le bitumage et l’entretien de routes (…) et la réconciliation nationale», qui méritent l’attention du gouvernement.

Au cours d’une conférence de presse, le vendredi dernier, l’Union nationale des étudiants du Faso (UNEF) a déclaré que les difficiles conditions de vie et d’études ont poussé plusieurs étudiants au suicide.

Concernant la réconciliation nationale, Gilbert Noël Ouédraogo a rappelé que son parti a été l’un des premiers à demander au président du Faso de convoquer un forum  national des forces vives sur le sujet.

Aussi, il se réjouit que ce processus ait été validé par le président du Faso et évoqué par le Premier ministre Dabiré dans sa DPG.

Selon Gilbert Noël Ouédraogo, «le forum doit permettre aux Burkinabè «de définir la démarche de la réconciliation nationale» et ensuite de «dérouler le processus».

L’ex chef de file de l’opposition politique et nouvel allié du pouvoir, le groupe parlementaire l’Union pour le progrès et le changement (UPC) juge la DPG «clairement exprimée et décrite».

Selon le président du groupe parlementaire de l’UPC Amadou Diemdioda Dicko, «les intentions (de la DPG) sont bonnes dans la mesure où elles prennent en compte la réconciliation et les questions de sécurité».

Il a néanmoins soulevé des préoccupations de son groupe parlementaire sur la situation sécuritaire et éducative.

Dans un arrêté daté du mardi, le gouverneur du Sahel a annoncé l’interdiction de la circulation des engins motorisés de deux et trois roues, de jour comme de nuit sur une partie de la région et dans ces zones frontalières. Pour Amadou Diemdioda Dicko, cette mesure est «handicapante».

Amadou Diemdioda Dicko a invité le gouvernement à sortir l’école coranique de l’informelle pour l’«introduire dans le système formel de  manière à créer la justice éducative».

Il a néanmoins salué le gouvernement pour être revenu «sur  la question du désenclavement, de la règlementation du code minier et du code général des collectivités».

Le groupe parlementaire Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) se dit «satisfait de la DPG» qui aborde «la réconciliation nationale, la justice, la sécurité, la décentralisation» et «toutes les questions d’intérêts nationales».

Député de ce groupe parlementaire, Fiacre Kambou estime qu’on ne peut «pas vivre dans un pays sans sécurité et réconciliation nationale» et pourtant «ces deux éléments viennent en premier plan (…) dans le discours».

Selon le député du Groupe parlementaire Rassemblement pour la démocratie et la justice (RDJ) Rodrigue Bayala, «le premier ministre n’est pas entré dans les détails dans son discours, mais il a donné les dix axes sur lesquels l’action gouvernementale va certainement se tenir».

Mais le député allié affirme avoir attiré «l’attention du Premier ministre sur un certain nombre de préoccupations (absent) de la déclaration».

«Pour le moment, nous pouvons dire que nous avons eu de la matière sur laquelle nous pouvons jugé l’action du gouvernement dans les jours ou mois à venir», a-t-il indiqué.

Pour le président du groupe parlementaire Nouveau temps pour la démocratie (NTD), Célestin Pierre Mahamadou Zoungrana, «cette déclaration de politique générale du Premier ministre a été une réussite» car «le discours était clair, limpide, et (à même de) répondre  aux aspirations du peuple».

Au terme de sa DPG jeudi, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a obtenu la confiance de l’Assemblée nationale, avec 105 voix pour, 21 voix contre et 1 abstention soit la majorité absolue.

Agence d’information du Burkina

EY/wis/ak

Photo : primature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Politique et   publicité  occupent la Une  des quotidiens  burkinabè

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Politique et   publicité  occupent la Une  des quotidiens  burkinabè

Ouagadougou,  5 fév. 2021  (AIB) – Les journaux burkinabè de ce vendredi, commentent la déclaration de politique générale du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, sans oublier les entreprises de publicité au Burkina Faso.

«Discours de politique générale : Onction parlementaire pour Dabiré II », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Pour le journal, le chef du gouvernement, Christophe  Dabiré, a livré aux élus  hier jeudi 4 février à Ouagadougou, sa feuille de route déclinée en 4 axes, après sa reconduction le  11 janvier dernier.

Le quotidien privé signale que  la Déclaration de politique générale (DPG) de M. Dabiré a reçu  l’onction de la représentation nationale qui  lui accorde sa confiance à 105 voix pour, 21 contre et 1 abstention.

Dans la même  veine, le journal privé Le Pays affiche à sa  Une : «Déclaration de  politique générale : Une feuille de route en  quatre » et «Le feu vert des députés à Christophe Dabiré».

De son avis, la feuille de route du Premier  ministre sera traduite en 4 axes principaux que sont la  paix, la sécurité, la cohésion sociale, la réconciliation nationale, sans oublier la réforme des institutions et la modernisation de l’administration publique.

Selon le confrère, le gouvernement burkinabè prévoit  aussi le report des élections municipales de mai 2021 et le référendum  constitutionnel ainsi que l’opérationnalisation du Pacte pour le renouveau de la justice adopté  en 2015.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, de  son côté, titre : «Déclaration de politique générale : La feuille de route du gouvernement Dabiré II ».

Le journal public précise que le Premier ministre veut traduire sa feuille de route, en actions concrètes dans un monde encore, en proie aux effets néfastes de la Covid-19 au Burkina Faso.

«Déclaration de politique  générale : 105 voix, 21 contre 1 abstention : quitus  des députés au Premier ministre Dabiré», affiche à sa Une, le journal privé, Le Quotidien.

Sous un autre registre, l’observateur Paalga titre : «Agences de Com au Burkina : Publicitaires associées et les clandestins».

A en croire le journal privé, 37 agences  sont habilitées à exercées dans le domaine publicitaire au Burkina, après la publication d’une liste en septembre  2020 par le Conseil supérieur de la communication(CSC).

Il  indique qu’une Faîtière  s’est indignée hier jeudi 4 février 2021 à Ouagadougou devant les journalistes, du fait que malgré l’officialisation de la liste, des agences clandestines ou irrégulières installées continuent de bénéficier et de narguer les vraies entreprises de communication avec la complicité de certains responsables d’entreprises et d’organisations publiques et privées.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays  écrit à sa Une : «Entreprises de publicité : Les publicitaires associés demandent au  CSC d’assainir le milieu ».

Le journal privé  révèle que les responsables de Publicitaires associées  interpellent le Conseil supérieur de la communication (CSC), à secouer le «cocotier» ou du moins, à assainir le milieu des entreprises de publicité au Burkina.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

Aéroport de Donsin: Le Premier ministre juge le projet bon mais le choix économique mauvais

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Aéroport de Donsin: Le Premier ministre juge le projet bon mais le choix économique mauvais

Ouagadougou, 5 févr. 2021 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a estimé jeudi, que  le projet de l’aéroport International de Donsin est bon, mais que le choix économique est mauvais d’où les difficultés pour sa réalisation. 

«Le projet de l’aéroport International de Donsin est bon mais le choix économique n’est pas bon, je suis désolé de le dire. Lorsque j’ai pris connaissance du dossier, j’ai dit qu’on a fait le mauvais choix  du plan de la mise en œuvre de ce projet», a indiqué jeudi, le Premier ministre Dabiré.

Le chef du gouvernement répondait à une question d’un député dans le cadre des débats qui ont suivi la présentation de sa Déclaration de politique générale (DPG).

Selon lui, il y a des pays qui ont lancé leur projet d’aéroport après le Burkina Faso et qui l’ont réalisé.

Il a donc déploré que le Burkina Faso n’arrive pas à réaliser le sien qui ne date pas du temps du président Kaboré et qui a pourtant des investissements cumulés qui s’élèvent à 435 milliards de FCFA.

Il a retracé les différentes étapes pour la réalisation du projet notamment le  choix du «principe  de la mise en œuvre des projets de développement» et le choix d’un certain nombre de Banques pour le financement.

Il s’agit de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADA), le Fonds saoudien et le Fonds OPEP.

Malheureusement, ce choix économique qui nécessite de passer des marchés  à chaque étape fait trainer les choses et vous pouvez mettre un an et demi, voire deux ans, pour conclure le marché, a-t-il déploré.

«C’est autant de marchés qu’il faut passer dans ce pays-là, pour pourvoir faire un tronçon de route, (…) faire  l’électrification de cette route, (…) construire la piste, (…) construire la tour de contrôle», a-t-il affirmé.

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, les gens voient  le partenariat public-privé (PPP) comme un moyen pour les gouvernants de se remplir les poches et pourtant, a-t-il indiqué, ce choix économique a fait ses preuves dans d’autres pays.

Il a cité le cas du Niger, où le gouvernement a confié le projet de construction de son aéroport à une société turque en se déchargeant de toutes les responsabilités liées au projet.

Et ce sont les turcs qui ont choisi leur entreprise et construits l’aéroport dans les délais requis.

«C’est pourquoi, ils  nous ont tous devancé alors que nous avons commencé avant eux», estime le Premier ministre Dabiré.

A l’étape actuelle du projet burkinabè qui n’est pas assez avancé, le Premier ministre demande aux Burkinabè de lui «faire confiance».

«Nous sommes en train d’avancer dans le  précèdent schéma puisque nous avons réussi à débloquer la construction de la piste, des bâtiments techniques qui vont démarrer mais il reste encore l’aérogare et un certain nombre de commodités qu’il faut mettre en place autour», a-t-il indiqué.

La première phase de construction de l’aéroport de Donsin était prévue entre 2013 et 2021.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

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Burkina : « Nous sommes en train de réaliser des préalables pour la redynamisation de Bobo-Dioulasso » (Premier ministre)

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Burkina : « Nous sommes en train de réaliser des préalables pour la redynamisation de Bobo-Dioulasso » (Premier ministre)

Ouagadougou, 4 févr. 2021 (AIB) – Face aux critiques régulièrement formulées sur l’abandon de Bobo-Dioulasso pourtant capitale économique du Burkina Faso, le Premier ministre Dabiré a affirmé jeudi, que le gouvernement est train de réaliser «des préalables» qui vont permettre la redynamisation de la ville.

«On a le sentiment que la redynamisation de Bobo comme capitale économique n’avance pas parce qu’il y a des préalables à réaliser dans cette ville pour arriver à des résultats positifs», a indiqué jeudi, le Premier ministre Dabiré suite à la question d’un député.

Le chef du gouvernement s’exprimait dans le cadre du débat avec les députés, qui a été précédé de la présentation de sa Déclaration de politique générale (DPG).

Il a indiqué que «sur le plan industriel», le gouvernement a «décidé de mettre l’accent sur le renforcement du parc industriel de la ville» et sur le plan des infrastructures, de «mettre le paquet pour réhabiliter les routes de la ville».

Il a annoncé la création prochaine «avec le soutien de la Chambre de commerce et d’industrie», d’«un boulevard de contournement pour permettre aux gros camions qui vont au Mali, en Côte d’Ivoire et ailleurs, d’éviter le centre-ville pour aller directement à la zone franche».

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, le renforcement de ces différents secteurs permettra de «faire en sorte qu’il ait des entreprises privées qui s’installent à Bobo-Dioulasso, qui créent des emplois, qui recrutent les jeunes bobolais» et cela permettra «la redistribution économique (…) dans de bonnes conditions».

«Nous agissons pour que ces prérequis soient mis en place pour que Bobo retrouve son lustre», a-t-il indiqué, précisant que depuis un moment «beaucoup d’actions du ministère du Commerce et de l’Industrie se font à Bobo-Dioulasso».

Ville carrefour de l’Afrique de l’Ouest et de débats d’idées (années 40 et 50) et bastion du mouvement panafricain Rassemblement démocratique africain (RDA crée en 1946) avec le président Daniel Ouézzin Coulibaly, Bobo-Dioulasso a perdu de sa superbe à partir de l’indépendance du pays.

Le 17 février 1984, en plein révolution burkinabè, le capitaine-président Thomas a fustigé le «régime réactionnaire» de (l’ancien président) Maurice Yaméogo (1958-1966) d’avoir «tenté de vider Bobo-Dioulasso de sa substance réelle pour en faire une ville fantôme».

«Nous rendrons à Bobo-Dioulasso sa splendeur», avait-il promis mais son assassinat tragique le 15 octobre 1987 et l’arrivée au pouvoir de son frère d’arme Blaise Compaoré, n’a pas permis la réalisation de cet engagement.

Le 19 février 2015, devant les forces vives de Bobo-Dioulasso, le président de la Transition Michel Kafando a déploré que Bobo-Dioulasso et sa région «qui regorgent d’énormes potentialités économiques, culturelles et industrielles» soient «toujours à la traîne, à cause des fausses promesses politiciennes».

Il avait, à l’occasion, invité la population bobolaise «à opérer le bon choix, c’est-à-dire savoir choisir des hommes capables de redonner à la localité, sa vraie place».

Le constat est que cinq ans après l’arrivée au pouvoir du président Kaboré, (élu en fin 2015 et réélu le 22 novembre dernier), la ville est toujours à la recherche de ses repères.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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