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Burkina : Une gendarmerie en construction vandalisée à Mangodara

Burkina : Une gendarmerie en construction vandalisée à Mangodara

Banfora, 14 nov. 2021(AIB)-La gendarmerie de Tomikorosso encore inachevée et inoccupée dans la commune de Mangodara(Cascades), a été saccagée par des individus armés dans la nuit du 13 au 14 novembre 2021.

 

Selon des sources locales, bien avant l’attaque, des HANI qui seraient à l’origine de cette destruction, ont été apperçus à Koflandé en mouvement vers Mangodara.

 

Tomikorosso est situé quelques encablures après Mangodara et Koflandé situé à 40 km avant Mangodara et 65 kms de Banfora chef-lieu de la région des Cascades.

 

Agence d’information du Burkina

my/bz/ata/ak

 

Burkina: l’armée appelle les populations de Inata à la vigilance

Burkina: l’armée appelle les populations de Inata à la vigilance
Ouagadougou, 14 Nov. 2021(AIB)-L’armée burkinabè a invité dimanche, les populations de Inata(Nord), à la vigilance, après une attaque terroriste contre le détachement de gendarmerie dont le bilan n’est pas encore connu.
Le détachement de gendarmerie de Inata dans le Soum (Nord) a essuyé une attaque terroriste tôt dimanche matin, annonce l’armée dans un communiqué, promettant un bilan ultérieurement.
 
Toutefois, la grande muette appelle les populations à la vigilance car des opérations sont en cours.
 
Cette attaque survient au lendemain d’une autre ayant coûté la vie à sept policiers sur l’axe Dori-Essakane.
Agence d’Information du Burkina

Gourma: les acteurs de l’Education tracent la feuille de route de l’année scolaire 2021-2022

 BURKINA-EDUCATION-DIRECTIVES

 

Gourma: les acteurs de l’Education tracent la feuille de route de l’année scolaire 2021-2022

 

Fada N’Gourma, (AIB)-La Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma a tenu le vendredi 12 novembre 2021, son premier conseil de direction ordinaire de l’année scolaire 2021-2022, axé sur les orientations de l’année scolaire 2021-2022.

 

Le conseil de direction est une instance où les acteurs de l’éducation que sont les directeurs d’école, des Centres d’Education et d’Eveil préscolaire, les chefs de services des bureaux et les partenaires échangent essentiellement sur la vie de la Circonscription d’Education de base (CEB) avec leur premier responsable.

 

La CEB de Fada N’Gourma sous l’égide de son Chef Ahadi Idani s’est prêtée à cet exercice.

Ainsi, ce cadre a permis aux différents acteurs d’échanger sur les difficultés tant administratives que pédagogiques des structures éducatives avant de dégager des perspectives pour l’optimalisation du rendement scolaire.

 

Les chefs de bureaux et les encadreurs pédagogiques ont par la suite décliné leurs programmes d’activités, leurs attentes et la carte postale de la Ceb qui fait cas de 108 écoles primaires ouvertes dont 77 du public, avec 33 264 élèves dont 16 720 filles , 15 Centres d’Education et d’Eveil préscolaire dont 11 du privé et 9 345 Elèves déplacés internes (EDI).

 

Le Syndicat des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB) par son représentant Noaga Nassouri a mis une réserve sur l’organisation des journées pédagogiques au regard de la ligne de sa structure.

 

Selon ce dernier, l’organisation des journées pédagogiques n’est rien d’autre pour les dirigeants que de ressusciter les groupes d’animation pédagogique qui constituent des cadres de formation continue mais sans mesure d’accompagnement pour les enseignants dans un contexte où les conditions de vie se précarisent tous les jours.

 

Yentéma Pascal Thiombiano, Directeur de l’école primaire Bapouguini « A » a indiqué que si cette instance n’existait pas il fallait la créer car c’est un cadre qui permet à chaque responsable de s’exprimer sur la vie de sa structure éducative en vue d’avoir des solutions adéquates.

 

Agence d’information du Burkina

KAC/ATA

 

Burkina : Reprise des chantiers de quatre CMA

BURKINA-SANTE-INFRASTRUCTURE

 

 

Burkina : Reprise des chantiers de quatre CMA

 

Pô, 13 nov. 2021(AIB)-Le ministre de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo a relancé samedi, les chantiers des centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô, de Diébougou, de Kampti et de N’dorola qui ont accusé un retard à cause des crises sanitaire et sécuritaire.

 

Dans quatre mois ce sont « des infrastructures de qualité et qui répondent aux normes » que vont bénéficier les populations de ces quatres localités, assurent les autorités.

Débutés en 2018, les chantiers des CMA de Pô, de Diébougou, de Kampti et de N’dorola, ont accusé un retard causé la COVID-19 et les attaques terroristes.

 

C’est donc un réaménagement budgétaire qui été opéré par le département de Charlemagne OUEDRAOGO pour pouvoir terminer les travaux.

Au cours de son séjour dans la ville de Pô, le ministre de la Santé a procédé à l’inauguration officielle de la maternité du village de Dakola dans la commune de Pô.

 

Agence d’information du Burkina

 

HKO/ata

 

Après des séances de travail en France, le président Kaboré de retour à Ouagadougou

Burkina-France-Coopération

Après des séances de travail en France, le président Kaboré de retour à Ouagadougou

Ouagadougou, 14 nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a regagné Ouagadougou samedi soir à l’issue d’un séjour de 72h à Paris en France.

Au cours de son séjour dans la capitale française, le chef de l’Etat a pris part au forum de Paris sur la Paix le 11 novembre.

Le lendemain, il a eu des séances de travail à l’Elysée avec ses homologues du Niger du Tchad et de la France.

Les chefs d’Etat des trois pays du Sahel se sont retrouvés plus tard dans la soirée, pour une séance de travail supplémentaire.

A noter que durant son séjour français, le président du Faso s’est entretenu avec son homologue du Nigeria, Muhammadu Buhari.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

 

Yako : Un festival pour communier avec les pensionnaires de la maison d’arrêt

Burkina-Yako-Festival-Détenus-Solidarité

Yako : Un festival pour communier avec les pensionnaires de la maison d’arrêt

Yako, 14 nov. 2021 (AIB)-L’Association « African culture » en collaboration avec la direction de la maison d’arrêt et de correction de Yako (MACY) a organisé mercredi, au sein de l’institution, la 12ème  édition du « festival un vent de liberté pour les détenus ».

L’association « African culture » poursuit sa tournée annuelle de sensibilisation, de solidarité et de partage en faveur des détenus des maisons d’arrêt et de correction du pays.

A travers le « festival un vent de liberté pour les détenus », les organisateurs de l’évènement se sont retrouvés le mercredi dernier à Yako, pour dérouler son programme d’activités au grand bonheur des pensionnaires de l’institution carcérale dans cette localité de la région du Nord.

Au cours de la cérémonie, les bénéficiaires du festival ont eu droit à des causeries éducatives suivies d’une assistance judiciaire, des prestations d’artistes, des concours de danses mettant en exergue les talents des détenus.

Ils ont aussi eu droit à une visite guidée qui a permis aux autorités judiciaires, municipales et élus nationaux de découvrir les conditions de vie des détenus ainsi que les différentes activités menées en vue de leur insertion socio- professionnelle.

 

Selon le  promoteur du festival, Freeman Tapily, cette journée se veut un cadre de communion et de sensibilisation des détenus sur les fléaux tels que la consommation des stupéfiants ainsi que les bons comportements à adopter lorsqu’on est en situation de détention.

Pour cette 12ème édition, le choix de Yako,  à entendre les initiateurs de la journée, était dû au fait que cette localité du pays n’avait pas encore abrité le festival qui se tient chaque année et ce, de façon tournante dans l’ensemble des maisons carcérales du pays.

« Lorsque je visite une prison du pays, les autres établissements pénitentiaires  réclament le festival parce qu’ils en ont entendu parler. C’est pourquoi, nous avons porté le choix sur Yako pour cette édition » a justifié le premier responsable du festival.

Au regard de l’intérêt des principaux bénéficiaires et les responsables des acteurs de la justice dans la localité, les organisateurs du festival ont dit avoir atteint leurs objectifs en organisant le festival à Yako.

« Nous apprécions l’activité à sa juste valeur et surtout lorsqu’on s’en tient à la disponibilité du personnel de la maison et des autorités locales » a renchéri Freeman Tapily.

Pour l’honorable, Halidou Sanfo qui a représenté les deux autres élus nationaux de la province à cette activité dont ils sont tous les parrains, ce festival est pour eux, une façon de marquer leur solidarité, compassion et encouragement à l’endroit des détenus  qui se sont trompés, selon lui, à un moment de leur vie en posant des actes malencontreux vis-à-vis de la loi.

« Nous avons profité de l’occasion pour leur apporter des conseils afin qu’ils ne puissent pas retomber dans les  mêmes  erreurs une fois purger leurs peines » a déclaré l’honorable Sanfo.

Toutefois, le représentant du directeur de la maison d’arrêt et de correction de Yako (MACY) Ousmane Kaboré, s’est à son tour, réjoui de la qualité des causeries abordées par les organisateurs ainsi que les messages de réconfort qu’ont  apporté les différents intervenants. Il a ajouté que le festival va contribuer à redonner plus d’espoir et de vie aux détenus.

« Les festivités de cette journée ont permis aux détenus de se sentir encore plus  libre et de dire ce qu’ils pensent par rapport à leurs conditions de détention. Et cela va renforcer davantage leur réinsertion sociale »  a soutenu M. Kaboré.

Toutefois, il a tenu à adresser ses sincères félicitations aux organisateurs ainsi qu’aux trois élus nationaux de la province qui ont accepté d’associer leur image à cette activité.

« Je  les encourage à toujours œuvrer pour que cela soit une réalité dans toutes les prisons du pays. Et c’est le signe que les élus nationaux sont de cœur avec leurs frères et sœurs  qui sont dans les prisons » a conclu Ousmane Kaboré.

Agence d’information du Burkina

ZES/wis

 

Insécurité au Sahel : Des étudiants burkinabè invitent la population à la résilience

Burkina-Sahel-Insécurité-Sensibilisation

Insécurité au Sahel : Des étudiants burkinabè invitent la population à la résilience

Dori, 14 nov. 2021 (AIB)-Le club des amis de l’UNESCO des universités de Ouagadougou (CAU-UO) a invité les vendredi 22 et samedi 23 octobre dernier, à Dori, les populations du Sahel à plus de résilience face à la recrudescence des attaques terroristes qui sévissent dans leur localité.

L’invite a été faite au cours des théâtres fora, organisés à Dori, dans la province du Séno. L’activité s’est tenue dans les lycées provincial, communal et départemental de la province.

« La situation sécuritaire que traverse notre pays nécessite une implication de tous afin de nous résilier considérablement face aux menaces et intimidations des forces du mal. J’invite le peuple du Sahel à s’engager davantage de façon unie afin de barrer la route aux assaillants », a martelé la présidente du club.

La présidente du club des amis de l’Unesco des universités de Ouagadougou (CAU-UO), Hodia Euradis Sané, s’exprimait le vendredi 22 octobre dernier, au cours de la cérémonie de lancement du projet « Soutien aux initiatives de paix au Sahel » (SIPAS).

Le projet s’est déroulé sous le thème « Sensibilisation et implication des jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent au Sahel ».

Mlle Sané a exprimé son satisfécit face à l’engouement suscité autour de l’activité car pour elle, il était nécessaire de stimuler l’interculturalité entre les jeunes afin de cultiver, maintenir et renforcer une paix durable dans cette zone.

Au cours des deux jours, des prestations théâtrales et des diffusions radiophoniques de messages de paix en français, mooré et fulfuldé ont eu lieu.

La patronne du CAU-UO  a expliqué que l’objectif de ce projet visait à renforcer la résilience en milieu scolaire et universitaire dans cette localité tout en contribuant à la promotion de la paix au Sahel.

« Les élèves et les enseignants se sont beaucoup impliqués dans l’organisation car ils étaient intéressés et curieux de savoir ce qui se préparait. Ils sont sortis mobilisés malgré l’heure de la prière et de la restauration, pour découvrir les prestations et écouter les messages à transmettre », a-t-elle ajouté.

Selon la présidente du club, bien que l’activité ait pu se tenir, elle a aussi été confrontée à de nombreuses difficultés notamment le retard accusé sur l’heure de son démarrage.

Néanmoins, mademoiselle Sané a témoigné toute sa gratitude à l’endroit des autorités locales, du directeur provincial des Etablissements post-primaire et secondaire du Séno pour son accord pour la tenue des activités.

De même que les proviseurs du lycée provincial, communal et départemental ainsi que le public pour leur intérêt porté au projet.

Le représentant de l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF) M. Cissé a témoigné sa satisfaction sur l’ensemble des activités organisées par le club.

« Les prestations se sont bien déroulées et les comédiens ont pu livrer le message comme il se doit. Ils ont beaucoup amusé la foule qui était aussi participative. Les participants ont retenu beaucoup de choses lors des prestations », a-t-il signalé.

Il a par ailleurs invité le CAU-UO à prendre des dispositions adéquates afin de respecter le timing et favoriser une participation quantitative des autorités administratives, coutumières et religieuses car la pertinence du thème se veut d’être connue du grand nombre.

Notons que l’activité entre dans le cadre du programme Service civil pour la paix (SCP) de l’ONG EIRENE à travers un fonds appelé « Soutien aux Initiatives de paix au sahel  » (SIPAS) financé par Pain pour le monde (PpLM).

Elle bénéficie de la contribution du ministère Allemand pour la coopération économique et le développement (BMZ) en complément au programme Promotion de la paix au sahel (PPS).

L’activité a été accompagnée par l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF) et West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) Burkina.

En rappel, le club des amis de l’Unesco des université de Ouagadougou (CAU-UO) est une association estudiantine, relevant du conseil provincial des clubs UNESCO du Kadiogo (CPCUK).

Il est affilié à la Fédération burkinabè des associations, centres et clubs UNESCO (FBACU).  Il accompagne l’UNESCO dans la promotion de la paix dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier.

Agence d’information du Burkina

AD/wis

Burkina: Le journaliste sert de plateforme permettant aux acteurs des conflits de s’exprimer (Responsable)

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Burkina : Le journaliste sert de plateforme permettant aux acteurs des conflits de s’exprimer (Responsable)

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-La coordonnatrice du réseau d’initiative des journalistes (RIJ), Romaine Raïssa Zidouemba a affirmé, vendredi à Ouagadougou, que le journaliste sert de plateforme permettant aux acteurs impliqués dans les conflits, de s’exprimer.

« Le journaliste sert de plateforme pour permettre aux différents acteurs impliqués dans les conflits, de pouvoir s’exprimer, de donner leurs positions sur les conflits, mais aussi de parler des pistes de solutions », a souligné vendredi, la coordonnatrice du réseau d’initiative des journalistes (RIJ), Romaine Raïssa Zidouemba.

Selon Mme Zidouemba, les journalistes doivent encourager les acteurs impliqués dans les conflits à proposer des pistes de solutions pour pouvoir sortir de ceux-ci.

« C’est ce que le RIJ défend depuis plusieurs années à travers des formations que nous donnons à nos confrères qui viennent de plusieurs villes du Burkina Faso mais aussi des confrères qui viennent du Niger et du Mali », a-t-elle soutenu.

Romaine Raïssa Zidouemba s’exprimait vendredi lors de la soirée de remise du Prix Paxsahel pour le journaliste sensible au conflit.

Cette 5e édition a été organisée par le RIJ afin de récompenser le professionnalisme des journalistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger dans le traitement de l’information liée au conflit.

Avec 37 œuvres journalistiques au départ, 2 candidats ont été primés pour la 5e édition du Prix Paxsahel pour le journaliste sensible au conflit.

Jonas Clotaire Badiel de la radio municipale de Sya est le lauréat en catégorie Radio avec son œuvre ‘’ Conflit foncier à Borodougou : la gestion des terres non loties, une nécessaire implication des autorités ’’.

Dans la catégorie presse écrite/en ligne, le lauréat est Mamady Zango des éditions sidwaya avec son œuvre ‘’Conflit communautaire : deux villages se disputent la rive droite de Bagré ’’. Aucune œuvre n’a été retenu en Télé/Mojo pour cette édition.

Il a été décerné deux prix spéciaux que sont le Prix spécial Koffi Ametepe pour l’intégration remporté par Fati Oumarou de la radio Dallol Dogondoutchi du Niger avec son œuvre ‘’ Impact de l’insécurité sur les AGR des femmes à Maradi ’’.

Le Prix spécial CNC G5 Sahel Burkina Faso a été décerné à Hamady Sow de la tribune de presse du Mali pour son œuvre ‘’ Niono : les victimes oubliées du centre’’ .

Le réseau d’initiative des journalistes est un réseau indépendant et apolitique qui cherche à promouvoir l’échange entre journalistes et l’excellence dans leur métier.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis 

Burkina : Un festival culturel prévu du 17 au 19 décembre prochain à Nandiala (Centre ouest)

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Burkina : Un festival culturel prévu du 17 au 19 décembre prochain à Nandiala (Centre ouest)

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-Un festival culturel dédié à la commune rurale de Nandiala, est prévu du 17 au 19 décembre 2021, a appris samedi, l’AIB.

La 1ère édition du ‘’ Festival culture, rythmes et ambiances de Nandiala ’’ (FESTICRAN), dédiée à la commune rurale de Nandiala, (vingtaine de kilomètres de Koudougou), se déroulera du 17 au 19 décembre prochain.

Ce festival ambitionne donner une vie culturelle, artistique et touristique à la commune de Nandiala, a déclaré le président du comité d’organisation François Combasséré.

« Il entend participer au renforcement d’une culture de vivre ensemble, de cohésion sociale, de réconciliation et fera focus sur le développement local de la région du Centre-ouest en général et de la commune de Nandiala en particulier », a-t-il précisé.

A écouter,  M. Combasséré, la région du Centre-ouest en général et la commune de Nandiala en particulier regorgent d’énormes potentialités culturelles touristiques et de savoir-faire traditionnels qui méritent d’être promus.

M. Combasséré s’exprimait samedi, lors d’une conférence de presse de présentation des activités au programme de cette réjouissance culturelle.

Il s’agit de l’organisation de panels et d’une conférence-débat autour du thème centrale « cohésion sociale, réconciliation nationale et développement local : quelle contribution pour l’émergence de la commune de Nandiala ».

A cela s’ajoutent, l’animation des stands et ventes de produits locaux et artisanaux de la région, visite guidée des sites touristiques de la région, prestation d’artistes, formations en gestion d’entreprises culturelles et en écriture à la déclamation de slam, course cycliste féminin…

« Pendant les trois jours du festival, une riche programmation, permettra tous les soirs, la prestations d’artistes, de groupes musicaux et de compagnies de danses traditionnelles », a laissé entendre M. Combasséré.

Pour lui, ce festival servira également de cadre de rencontre et d’échanges, entre professionnels du monde culturel, politique, économiques et autres, sur le thème et aussi sur les possibilités qui permettront au FESTICRAN de mieux contribuer au développement culturel et économique de la commune de Nandiala.

« Je suis très content et fier de l’organisation de cette activité dans la commune de Nandiala », a déclaré Dr Sotisse Prosper Ouédraogo, maire de la commune de Nandiala et parrain de la 1ère édition du FESTICRAN.

Il dit voir en l’organisation de cet événement, une jeunesse dévouée qui a eu l’idée de présenter et d’améliorer la visibilité de sa commune.

« Que la population de Nandiala s’approprie l’événement. Car notre culture ne fait que régresser et je pense que ce sont ces genres d’activités qui vont nous permettre de nous retrouver dans notre société », a-t-il relevé.

Le FESTICRAN est l’initiative de l’Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS).

Comme perspective de pérennisation et impact, ce festival constitue un tremplin qui va positionner la commune de Nandiala dans l’environnement culturel du Burkina Faso, selon M. Combasséré.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina : Le nouveau commissaire de la CENI, Élie Justin Ouédraogo prête serment

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Burkina : Le nouveau commissaire de la CENI, Élie Justin Ouédraogo prête serment

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-Le nouveau commissaire à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour le compte de la chefferie traditionnelle, Élie Justin Ouédraogo, a prêté serment vendredi, devant le Conseil constitutionnel.

« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est une institution majeure et être désigné comme commissaire pour y siéger est un honneur », a déclaré Élie Justin Ouédraogo.

« Je mesure l’importance de la tâche qui m’a été confiée et je tâcherai de l’accomplir avec beaucoup de dignité, d’humilité et de sagesse », a-t-il ajouté.

Élie Justin Ouédraogo, s’exprimait à l’issue de sa prestation de serment en tant que commissaire de la CENI dans sa sous composante ‘’chefferie traditionnelle’’.

Nommé en Conseil des ministres le mercredi 13 octobre 2021, le Naaba Baongo de Gourcy (dans le Nord du pays), Élie Justin Ouédraogo à l’état civil, remplace ainsi le Sao Naaba, Bonaventure Ouédraogo à l’état civil, au sein de l’institution.

« Vous avez un rôle important à jouer. Le jeu électoral est un jeu, mais un jeu dangereux », a rappelé le président du Conseil constitutionnel à l’endroit de toutes les composantes de la CENI, Kassoum Kambou.

Sur ce, il a invité l’équipe d’Elie Ouédraogo « à travailler en bonne entente et en bonne intelligence » avec tous pour accomplir les missions qui lui sont assignées tout en leur signifiant que des échéances électorales sont dans le viseur et doivent être réussies par l’équipe.

Titulaire d’un doctorat en sciences économiques, Elie Justin Ouédraogo est spécialiste dans le domaine des mines.

Administrateur de la Société d’exploitation d’Afrique de l’ouest (SEMAFO), ancien président et membre d’honneur de la Chambre des mines du Burkina (CMB), Elie Justin Ouédraogo fut également ministre de l’énergie et des mines de 1995 à 2000.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Bobo Dioulasso : Trois pays réfléchissent sur la transformation digitale en Afrique

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Bobo Dioulasso : Trois pays réfléchissent sur la transformation digitale en Afrique

Bobo-Dioulasso, 13 nov. 2021 (AIB)-Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal ont réfléchi jeudi, dans le cadre de la 5e édition de la table ronde panafricaine, autour des meilleures pratiques du numérique pour une véritable transformation digitale en Afrique.

Selon la représentante du secrétaire général du ministère en charge de l’Economie numérique, Aminata Zerbo, les échanges ont porté sur les expériences des trois pays, Burkina Faso, Niger et Sénégal concernant la transformation digitale.

D’après elle, la table ronde des meilleures pratiques à consisté également à créer une vitrine de bonnes expériences pour la réplication et l’implémentation de solutions numériques innovantes et transposables.

M. Zerbo s’exprimait jeudi, à Bobo Dioulasso au cours de la 5e édition de la table ronde panafricaine des meilleures pratiques dans le domaine du numérique.

Elle a précisé que la vision commune des pays africains est de faire du numérique le « socle » du développement économique et social.

La rencontre était placée sous le thème « les initiatives de transformation digitale : Inspiration pour la définition d’une feuille de route basée sur le cas du document de meilleures pratiques  » Digital Economy  » du Kenya ».

Aminata Zerbo a souligné que cette étape passe par la dématérialisation des procédures en les rendant plus « accessibles aux populations et en rendant les administrations plus performantes et plus productives ».

Pour le directeur général des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) du ministère de l’Economie numérique, Roch Omar Bougouma, il est important de mutualiser les idées, à travers la mise en place d’une tribune qui est la table ronde panafricaine du numérique.

M. Bougouma a rappelé que la présente édition, succède à quatre autres dont la dernière, date de 2013.

Ces différentes éditions ont permis d’engranger des résultats « considérables » dans la sous-région.

Il a relevé que l’un des acquis a été, le Projet régional d’infrastructures de communication en Afrique de l’Ouest (PRICAO).

Agence d’information du Burkina

BT/no/wis

Bobo Dioulasso : Une trentaine de magistrats outillés sur le nouveau guide de procédure disciplinaire

Burkina- Magistrature-Formation

Bobo Dioulasso : Une trentaine de magistrats outillés sur le nouveau guide de procédure disciplinaire

Bobo Dioulasso, 13 nov. 2021 (AIB)-Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a formé à Dédougou pendant trois jours, du mercredi au vendredi, une trentaine de magistrats sur le nouveau guide de procédure disciplinaire de l’institution judiciaire.

La formation s’est déroulée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Selon le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean Mazobé Kondé, la formation se justifie en ce sens que « l’opinion reproche souvent aux magistrats des dérives éthiques et déontologiques ».

Le patron du CSM s’exprimait mercredi, à Dédougou, à l’ouverture d’une rencontre de formation de trois jours sur le nouveau guide de procédure disciplinaire au profit d’une trentaine de magistrats de la Cour d’appel de Bobo Dioulasso.

Pour lui, l’institution judiciaire a pris le problème à bras le corps par l’adoption d’un code déontologique des magistrats avec des ateliers de sensibilisation sur le guide de procédure disciplinaire.

M. Kondé a expliqué que les sessions de formation se poursuivront en fin novembre 2021 avec les magistrats de la Cour d’appel de Ouagadougou.

Ces dernières seront suivies par ceux de la Cour d’appel de Fada N’Gourma au mois de décembre prochain.

M. Kondé a précisé que les magistrats ont été aussi outillés sur le règlement de la commission d’admission des requêtes de l’institution judiciaire.

Jean Mazobé Kondé, a rappelé que plusieurs actions préventives ont été menées à travers des formations pour que la déontologie soit maitrisée et observée par tout magistrat.

A le croire, si des dysfonctionnements sont constatés, il faut passer au « curatif » par l’administration d’une thérapie dans le but de trouver des solutions correctives.

M. Kondé a également noté que la justice en général et la magistrature en particulier, font l’objet de beaucoup de critiques de la part des citoyens burkinabè.

« Ce n’est guère un souhait, ni un honneur de tenir un conseil de discipline afin que des magistrats viennent répondre devant leurs paires, de faits qui leur sont reprochés. Mais si le contexte l’exige, le CSM se fera le devoir d’y procéder en toute responsabilité », a- t-il soutenu.

Le président du CSM a indiqué que cette vulgarisation du nouveau guide de procédure disciplinaire rentre dans le cadre de son programme « Cohésion sociale, sécurité et Etat de droit (COSED)  au Burkina ».

En rappel depuis mars 2021, le CSM dispose d’un guide de procédure disciplinaire applicable aux magistrats et d’un règlement intérieur de la commission d’admission des requêtes.

Agence d’information du Burkina

AD/no/wis 

Photo : Lefaso.net 

Burkina/Communications électroniques : Le régulateur échange avec les utilisateurs

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Burkina/Communications électroniques : Le régulateur échange avec les utilisateurs

Ouagadougou, 13 nov. 2021 (AIB)-L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a échangé mercredi à Bobo Dioulasso, avec les consommateurs et utilisateurs de ses services.

Selon le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Tontama Charles Millogo, la rencontre vise à partager certaines informations avec les consommateurs et recueillir leurs attentes et leurs préoccupations sur l’institution électronique.

A croire M. Millogo, son institution veut promouvoir le numérique par la transformation digitale des services publics et privés au Burkina Faso.

Le patron de l’ARCEP s’exprimait mercredi à Bobo Dioulasso, à l’issue d’une conférence publique sous le thème « contribution de l’ARCEP à l’inclusion numérique pour une transformation digitale réussie ».

Cette rencontre se tient en marge de la 17e édition de la Semaine du numérique du 9 au 13 novembre 2021 dans ladite ville.

Cette conférence, selon ses initiateurs demeure une plateforme initiée afin de répondre aux doléances des consommateurs et des utilisateurs des services de communications électroniques.

«  L’inclusion numérique consiste à rendre le numérique accessible à toutes les franges de la population et à transmettre les compétences numériques qui seront un levier de son inclusion sociale et économique », a-t-il soutenu.

Pour Tontama Charles Millogo, sa structure a recensé environ 1 700 localités où il n’y a aucun opérateur et travaille à favoriser un accès aux services numériques dans ces zones concernées.

« De par ses missions régaliennes, l’ARCEP assure la régulation du domaine des communications électroniques et des postes, veille à une concurrence saine et loyale sur les activités de communication électronique afin de fournir des services innovants  de qualités accessibles aux populations », a-t-il ajouté.

Le président de l’ARCEP a signalé que son institution a opté pour une gouvernance participative et inclusive, en matière du numérique pour le bonheur des populations.

La directrice de la régulation des marchés fixes et mobiles, Salamata Rouamba, a noté que l’ARCEP travaille à la couverture de 183 localités d’ici à la fin de 2021.

Mme Rouamba expliqué que 58 localités sont mises en services et que des travaux sont en cours à de degrés divers sur les autres sites.

« L’ARCEP a contribué à la formation de 300 jeunes sur l’ensemble du territoire à l’entretien, et à la maintenance des terminaux numériques (les téléphones portables, les ordinateurs, les tablettes…), a-t-elle fait remarquer.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Eliminatoires coupe du monde 2022: match nul entre le Burkina Faso et le Niger (1-1)

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Eliminatoires coupe du monde 2022: match nul entre le Burkina Faso et le Niger (1-1)

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso et le Mena du Niger ont fait jeu égal de 1 but partout vendredi au Grand stade de Marrakech (Marco), dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la coupe du monde « Qatar 2022 » dans le groupe A.

C’est le Niger qui a ouvert le score sur penalty de Aliou Issouf (34e) en première période avant que les Etalons ne rétablissent la parité au score sur coup de pied de réparation également du capitaine Issoufou Dayo (55e).

Auteur d’une victoire sur le Djibouti (4-0), l’Algérie occupe la première place du groupe A avec 13 points et une différence de buts de +21, suivi du Burkina Faso (11 points+8), du Niger (4 points-8) et du Djibouti (0 point-20).

La 6e et dernière journée se jouera le mardi 16 novembre prochain et les Etalons du Burkina Faso effectueront le déplacement de Blida pour rencontrer les Fennecs d’Algérie. Le Mena du Niger recevra les Requins de la mer rouge de Djibouti.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina : sept policiers tués dans une attaque

Burkina : sept policiers tués dans une attaque
 
Ouagadougou, 12 nov. 2021(AIB)- Sept policiers burkinabè ont été tués et cinq autres blessés, vendredi matin sur l’axe Dori-Essakane(Nord), selon un communiqué de la police nationale.
 
Des opérations de ratissage sont en cours, précise le texte.
 
Malgré les opérations des forces armées, la situation sécuritaire du Burkina Faso dans plusieurs localités, s’est fortement dégradée ces dernières mois.
Agence d’information du Burkina

Bobo-Dioulasso : L’Association burkinabè des domaines internet adopte son programme de travail

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Bobo-Dioulasso : L’Association burkinabè des domaines internet adopte son programme de travail

Bobo-Dioulasso, 12 nov. 2021 (AIB)-Le conseil d’administration de l’Association burkinabè des domaines internet (ABDI) a adopté jeudi, le programme de travail et le budget de l’année 2022 lors de sa 3e session de l’année.

Au cours du conseil, il est ressorti que le nombre de noms de domaine « .bf » est passé à 1 850 noms.

« Le bilan physique en plus du traitement des 177 dossiers de demande de noms de domaine, la gestion administrative, technique et commerciale du registre des noms de domaine est désormais dévolue à ABDI depuis le 30 avril 2021 », a indiqué le président du conseil d’administration de ABDI, Emmanuel Guigma,

Le budget prévisionnel équilibré en recettes et en dépenses de l’année 2022 de l’ABDI s’élève à 504 111 2020 F CFA.

Les recettes propres de l’association sont estimées à 162 600 000 F CFA tandis que les subventions s’élèvent à 341 511 202 F CFA.

De ce budget, 353 360 302 FCFA sont prévus pour les dépenses d’exploitation et 150 750 900 F CFA pour les investissements.

Les administrateurs ont aussi approuvé le programme d’activités qui comporte 88 actions regroupées autour de cinq axes.

Ces axes sont entre autres le registre de noms de domaines « .bf », la souveraineté numérique, le pilotage et la gestion.

L’ABDI a mené en 2021, des activités comme les cadres de concertations statutaires et règlementaires, l’initiation des opérations de promotion et la participation aux évènements sur le numérique.

L’Association burkinabè des domaines Internet (ABDI) est une organisation à but non lucratif créée par les acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication du Burkina.

Elle a pour missions entre autres, la gestion des noms de domaine de premier niveau « .bf », la migration des adresses IPv4 vers IPv6, la promotion du contenu local sur Internet et la gestion du Fonds de soutien au développement de l’Internet au Burkina Faso.

 Agence d’information du Burkina

AD/hb/wis

Bobo-Dioulasso : Un Projet régional d’appui au pastoralisme dresse son bilan avec ses acteurs

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Bobo-Dioulasso : Un Projet régional d’appui au pastoralisme dresse son bilan avec ses acteurs

Bobo-Dioulasso, 12 nov. 2021 (AIB)-Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel-Burkina Faso (PRAPS-BF) a fait jeudi, le bilan de sa première phase arrivée à terme, lors d’une rencontre avec ses acteurs et parties prenantes de la région des Hauts-Bassins.

« Nous sommes soucieux de la transparence et nous sommes engagés à rendre des comptes à toutes les parties prenantes », a déclaré le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste Yerbanga.

Pour M. Yerbanga, l’impact du projet a contribué à développer durablement le secteur agro-Sylvo-pastoral, faunique et halieutique.

Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel a été créé à Nouakchott, en 2013 à l’issue d’une rencontre des chefs d’Etats des six pays sahélo-sahariens dont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

L’objectif, est de renforcer la résilience des sociétés pastorales sahélo-sahariennes.

Ce projet régional cible les populations dont les moyens de subsistance dépendent principalement des activités pastorales, en particulier les plus vulnérables, les jeunes et les femmes en premier lieu.

La première phase du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel-Burkina Faso (PRAPS-BF) a débutée en 2016 et prend fin en 2021.

Pour cela, des rencontres-bilan ont été initiées à travers les régions d’intervention du projet que sont les Cascades, la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, l’Est, le Nord et le Sahel.

Le ministre Yerbanga, s’est réjoui des investissements réalisés dans la région des Hauts-Bassins.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dr Modeste Yerbanga

 

« D’une façon générale, le projet a atteint un taux d’exécution de 94,4% », s’est félicité le ministre.

Pour le spécialiste du suivi-évaluation du PRAPS-BF, Bernard Konkobo, le Projet se déroule sur quatre composantes opérationnelles que sont l’amélioration de la santé animale, l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, la facilitation de l’accès aux marchés et l’amélioration de la gestion des crises pastorales.

Une 5e composante va concerner la gestion et l’appui institutionnel. « Le bilan est positif parce que tous les indicateurs sont au vert », a indiqué M. Konkobo.

Le représentant des bénéficiaires de la région des Hauts-Bassins, Yaya Barry, a traduit leur fierté à l’endroit du projet.

M. Barry a aussi soumis quelques doléances telles que le besoin d’aires de pâturage, de pistes de bétail et de retenus d’eau.

En rappel, le financement de la phase 1 du projet est évalué à 15,9 milliards F CFA.

Les 94,33% sous forme de prêt de la Banque mondiale, la participation de l’Etat burkinabè à 5,6% et celle des bénéficiaires à 0,06%.

Le PRAPS-BF a bénéficié d’une deuxième phase qui doit commencer en janvier 2022 et couvrira 11 régions du pays.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/wis

Burkina : Inclusive Guarantee présente ses 10 ans d’actions au profit des agriculteurs

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Burkina : Inclusive Guarantee présente ses 10 ans d’actions au profit des agriculteurs

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB)-Le groupe Inclusive Guarantee a présenté vendredi, à Ouagadougou, ses actions en 10 ans d’existence dans le domaine de l’assurance indicielle agricole, au cours d’un atelier bilan.  

A sa création en 2011, le groupe Inclusive Guarantee assurait 300 producteurs et impactait à peu près 1800 personnes avec une moyenne de 5 personnes par famille.

Aujourd’hui en 2021, le groupe assure à peu près 70 000 producteurs et impacte un peu plus de 300 000 personnes.

Pour le président du groupe Inclusive Guarantee, Vance Abissa, son Institution a fait un bond en avant en 10 ans et entend consolider ses acquis.

« Il est important de consolider les acquis à partir d’une pause qu’est cet atelier pour réfléchir avec nos partenaires afin de mieux scruter l’horizon, définir les principaux axes de sorte à redresser la machine », a-t-il affirmé.

Pour le président du groupe Inclusive Guarantee, Vance Abissa, son Institution a fait un bond en avant en 10 ans et entend consolider ses acquis

Concernant les acquis enregistrés, il a cité l’élaboration d’un guide outil qui permet de décrire tout le processus en ce qui concerne l’assurance indicielle, toute la démarche en faisant une simple analogie avec le domaine médical.

Il a également évoqué la finalisation d’un outil de gestion très moderne qui permet de faciliter la gestion du programme d’assurance.

Cependant, il a fait cas de défis à relever en ce qui concerne la disponibilité des données de qualité, pour permettre aux spécialistes de la question de faire leur travail selon les règles de l’art, de mieux capter le risque de sorte à réduire le risque de base.

Autres défis, souligné par Vance Abissa, c’est la capacité de souscription des assureurs, la problématique liée à l’éducation, à la sensibilisation des populations et à la digitalisation.

Plus de 14 milliards de capitaux couverts au niveau de l’Afrique de l’Ouest

 Selon le directeur Pays au Sénégal de Inclusive Garantee, Moustapha MBengue, pendant ces 10 ans, l’Institution a proposé plus de 15 produits dans les différents pays d’interventions.

Inclusive Guarantee, c’est plus de 14 milliards de capitaux couverts et plus de 600 millions de primes collectées au niveau de l’Afrique de l’Ouest, a souligné, le directeur Pays au Sénégal de Inclusive Garantee, Moustapha MBengue

Il dispose aujourd’hui de plus de 100 partenaires comprenant les Institutions de financements, les coopératives, les réseaux de producteurs.

Inclusive Guarantee, c’est aussi plus de 14 milliards de capitaux couverts et plus de 600 millions de primes collectées au niveau de l’Afrique de l’Ouest.

Moustapha MBengue a indiqué que la mise en place d’une assurance agricole passe par sept phases : la conception, la formation et sensibilisation, la distribution, la gestion, le monitoring, la liquidation des sinistres et l’évaluation.

Au cours de l’atelier, le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a présenté son expérience en matière d’assurance agricole à travers son projet de gestion des risques agricoles et alimentaires.

Selon le directeur de cabinet du ministère Boukary de Nomba Ouédraogo, l’assurance agricole est une nécessité pour les pays en voie de développement car elle permet aux producteurs de minimiser les nombreux risques qu’ils encourent notamment la sécheresse dans les pays sahéliens.

Selon le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture Boukary de Nomba Ouédraogo, l’assurance agricole est une nécessité pour les pays en voie de développement

Elle vise selon lui, à permettre aux producteurs d’accroitre leurs revenus et aussi de favoriser l’investissement durable dans le secteur.

Il a souhaité que l’atelier produise des recommandations à même de permettre la promotion de l’assurance agricole dans les Etats afin de lutter contre l’insécurité alimentaire pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et tout cela pour le bonheur des populations.

Les participants ont  réfléchi sur quatre thématiques qui sont « disponibilité et qualité des données », « Risques de bases : comment faire pour le minimiser », « les enjeux sur la digitalisation » et « la distribution pour une mise en échelle ».

Crée en 2011, le groupe Inclusive Guarantee est présent au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et en Côte d’Ivoire mais intervient également dans d’autres pays comme le Togo, le Benin, le Congo et le Burundi.

Il œuvre dans le développement et la distribution de solutions d’assurances indicielles agricoles.

Agence d’information du Burkina 

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

Sahel: Macron réunit les dirigeants burkinabé, tchadien et nigérien

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 Sahel: Macron réunit les dirigeants burkinabé, tchadien et nigérien

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB) – Le président français Emmanuel Macron reçoit vendredi ses homologues burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, nigérien Mohamed Bazoum et le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, pour évoquer « la situation au Sahel », marquée par la recrudescence des attaques terroristes,  a annoncé jeudi l’Elysée.

Cette rencontre entre le président français, Emmanuel Macron et les dirigeants du Burkina Faso, du Niger et celui du Tchad, est organisée dans la matinée de ce vendredi 12 novembre 2021, en marge d’une conférence internationale pour la Libye et le Forum pour la paix, a appris l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Elle portera « sur la dimension régionale de la crise libyenne », a précisé une source proche de la présidence, cité par l’AFP.

Elle intervient alors que les relations entre la France, ex-puissance coloniale et partenaire historique, et le Mali se sont dégradées, après un nouveau coup d’Etat à Bamako.

En effet, Paris a entrepris en juin dernier de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment ses trois bases les plus au nord du Mali pour le recentrer autour de Gao et Ménaka, aux confins du Niger et du Burkina Faso.

Ce plan prévoit une réduction des effectifs, de plus de 5.000 actuellement, 3.000 voire 2.500 d’ici 2023.

La tension est alors montée d’un cran en septembre quand le Premier ministre de transition malien Choguel Kokalla Maïga a accusé Paris d’un « abandon en plein vol » en raison de ce plan.

Des critiques censées justifier le possible recours par Bamako à la société paramilitaire privée russe Wagner, décrite comme proche du président russe, Vladimir Poutine.

Les chefs des diplomaties russes Sergueï Lavrov et malienne Abdoulaye Diop ont réaffirmé jeudi leur volonté de poursuivre le partenariat militaire entre les deux pays, arguant d’un risque terroriste renforcé par le retrait partiel des troupes françaises.

Agence d’information du Burkina

Source AFP

 

 

Burkina : Corruption, politique et faits de société, à la manchette des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Corruption, politique et faits de société, à la manchette des journaux

Ouagadougou, 12 nov. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè du vendredi arborent à leurs unes, le procès Thomas Sankara, des faits de société et l’état de la corruption 2020 au Burkina Faso.

 

«État de la corruption 2020 au Burkina : la police municipale conserve le ‘’maillot jaune’’», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que le réseau national de lutte anti-corruption (REN6LAC) a officiellement rendu public son rapport de la corruption en 2020 au Burkina Faso, hier jeudi, à Ouagadougou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidien privés burkinabè affiche : «Corruption au Burkina : la police municipale fidèle à sa mauvaise réputation.

Il indique que la police municipale est de nouveau en tête dans le classement des services les plus corrompus au Burkina Faso en 2020 avec un taux de 75,23%, selon le REN-LAC.

Sous le titre : « Corruption au Burkina : la police municipale toujours en tête de peloton», Le Pays, un autre quotidien privé, rapporte que la police municipale reste ainsi en tête du classement pour une deuxième année consécutive.

De son côté, L’Express du Faso, un journal privé édité à Bobo-Dioulasso, s’exclame : «Corruption 2020 au Burkina : la police municipale encore championne!».

Sous un autre registre, L’observateur Paalga, titre : «Procès Thomas Sankara : je suis prêt à aller au front», reprenant les dires du Général Gilbert Diendéré, à propos de sa tenue léopard.

Le journal annonce que l’interrogatoire de l’accusé Gilbert Diendéré  dans le cadre du procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons a pris fin le jeudi 11 novembre 2021.

Le Pays arborant le même titre que L’observateur Paalga, fait observer que le général avoue avoir eu des pincements au cœur quand l’acte du 15 octobre s’est produit dans un lieu qui était à sa charge.

Le tribunal a suspendu le procès et a annoncé sa reprise avec le lundi 15 novembre prochain avec la comparution de deux autres accusés, Diakalia Démé et Pascal Sibiri Belemlilga, selon le journal.

C’est à juste titre que Sidwaya mentionne : « Procès Thomas Sankara : l’audition des témoins, ce lundi 15 novembre ».

A en croire le journal, malgré les multiples questionnements et observations du parquet militaire, l’accusé est resté serein et imperturbable, et clame toujours son innocence et affirme même être prêt pour aller au front.

Pour sa part, L’Express du Faso laisse lire : «Sankara avait aussi son côté démon…ne demandez pas de rendre justice à lui seul», reprenant les propos de Me Mamadou Sombié, avocat de la défense.

Par ailleurs, dans son éditorial, le journal met en garde des dérapages qu’il faut éviter dans ce procès.

«Le procès des présumés assassins de Thomas Sankara n’est pas l’occasion rêvée pour régler de vieux comptes entre des personnes qui ne se sont pas entendues à un moment donné de la vis de la nation», avertit le média.

Toujours en politique, Sidwaya affiche : «Situation nationale : Léonce Koné propose une rupture positive».

Il annonce que le mouvement Rupture positive/3R a été présenté par ses fondateurs au cours d’un point de presse, le jeudi 11 novembre 2021, à Ouagadougou.

Selon le journal, cette structure dirigée par Léonce Koné entend contribuer à la consolidation de la démocratie en impulsant une nouvelle de gouvernance au Burkina Faso.

Et Le Pays de  titrer :  « lutte contre le terrorisme au Burkina : le mouvement 3R pour la réintégration des éléments de l’ex-RSP », avant de souligner que le mouvement 3R Rupture positive n’est un parti politique.

En faits de société, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’vrai ou faux’’, fait cas d’un maire d’arrondissement de la commune de Bobo-Dioulasso dont le sommeil est troublé.

Pour faits, il a été trainé devant la gendarmerie par des populations auxquelles il avait promis des parcelles d’un vieux lotissement mais aussi d’un nouveau lotissement qui n’est pas arrivé, rapporte le quotidien.

Agence d’information du Burkina

KR/ak

 

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