Accueil Blog Page 945

Burkina : 100 jours après la réélection du président Kaboré, le gouvernement navigue à vue (opposition)

Burkina-politique-société-Gouvernance

 

Burkina : 100 jours après la réélection du président Kaboré, le gouvernement navigue à vue (opposition)

Ouagadougou, 5 mai 2021 (AIB) – 100 jours après la réélection du président Kaboré, le gouvernement navigue à vue «entrainant ainsi une recrudescence de la mal gouvernance», affirme le Chef de file l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo, dans la parution de mercredi du quotidien public Sidwaya.

Le gouvernement navigue à vue «entrainant ainsi une recrudescence de la mal gouvernance notamment le bradage des marchés publics et la montée de la corruption», lit-on mercredi dans le quotidien public Sidwaya rapportant les propos de Eddie Komboïgo.

Le Chef de file l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo était mardi, face à la presse à Ouagadougou pour analyser les 100 premiers jours de gouvernance du second mandat du président Roch Marc Christian  Kaboré, réélu en novembre 2020.

Selon le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie KomboÏgo, «le Burkina Faso est un pays enclavé et la fermeture des frontières a entraîné une inflation des produits de grandes consommation».

Il a indiqué que «le prix du sac de maïs est passé de 12500 FCFA en janvier 2021 à 22 500F au mois d’avril 2021».

Eddie Komboigo a exigé la réouverture «sans délais» des frontières afin de sauver l’économie «en pleine asphyxie» car selon lui, la situation sanitaire du pays n’est plus aussi grave pour ne pas les ouvrir.

M. Komboïgo a aussi déploré la détérioration de la situation sécuritaire qui occasionne des morts par dizaines et plus de 1 200 000 Personnes déplacées internes (PDI).

«Certaines populations sont obligées de négocier une voie de sortie avec les terroristes», a-t-il soutenu.

Selon le chef de file de l’opposition, le remède efficace face à cette situation est l’élaboration d’une politique de défense sérieuse.

Cela passe par la mise en place d’un bon cadre de concertation entre les chefs militaires et l’instauration d’une bonne harmonie de leur vision avec le gouvernement, a-t-il affirmé.

«Il faut non seulement bander les muscles mais également privilégier le dialogue intelligent par la diplomatie», a-t-il indiqué.

Eddie Komboïgo, s’est également penché sur la crise éducative qui menace la bonne tenue de l’année scolaire.

«Depuis plus d’une semaine, des milliers d’élèves sont dans la rue, sur le territoire national pour dénoncer les réformes mal entreprises dans le secteur et malgré cela aucune issue n’est perceptible à l’horizon», a-t-il regretté.

Le CFOP s’est aussi appesanti sur la question foncière qui risque d’engendrer des conflits au sein de la population avec l’envahissement des terres par les sociétés immobilières.

Pour remédier à cela, Eddie Komboïgo propose une réinstauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire et le retour des PDI dans leurs localités d’origine.

Il a également appelé à la reprise du dialogue avec les partenaires sociaux et l’application stricte des recommandations de l’enquête parlementaire sur le foncier.

Agence d’information du Burkina

MSS/wis/ak

Photo : Burkina 24

Burkina/Campagne 2021-2022: Les producteurs de coton invités à marquer l’histoire par une grande  production (Responsable)

Burkina-Agriculture-Campagne-Coton-Producteurs

Burkina/Campagne 2021-2022: Les producteurs de coton invités à marquer l’histoire par une grande  production (Responsable)

Ouagadougou, 5 mai 2021 (AIB)-Le président d’une Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Bambou Bihoun a invité dans une interview parue mercredi dans le quotidien Sidwaya, les producteurs de coton à «marquer l’histoire par une grande  production».

«Je leur dis (aux producteurs de coton) que l’heure a sonné pour le producteur. Nous devons marquer l’histoire par une grande production», a indiqué le président de l’Union national des producteurs de coton au Burkina Faso (UNPCB).

Bambou Bihoun s’exprimait dans une interview publiée mercredi par le quotidien public Sidwaya.

Il a invité «chaque producteur à emblaver massivement le coton afin de changer sa situation sociale et économique dans les mois à venir».

Il leur a demandé «d’être à l’écoute des agents techniques coton accrédités par la Société des fibres textiles (SOFITEX) et de respecter les itinéraires de traitement que ceux-ci viendraient à leur donner.

En tant que premier responsable des producteurs de coton, Bambou Bihoun compte donner l’exemple.

«Pour la campagne 2021-2022, je prévois enclaver 200 hectares de coton. L’ensemble de mes travailleurs sont en alerte. Dès la mi-mai, s’il y a une pluie, le dispositif se mettra automatiquement en branle», a-t-il affirmé.

Le prix d’achat planché du coton graine conventionnel est fixé à 270 F CFA le kilogramme pour cette campagne 2021-2022 contre 240 FCFA lors de la campagne précédente.

Selon Bambou Bihoun, «depuis l’avènement de la production cotonnière au Burkina Faso, c’est la première fois que le prix grimpe à un tel niveau».

«Avec un tel prix, vous allez entendre parler des cotonculteurs l’an prochain pourvu que la pluviométrie soit généreuse et mieux répartie dans le temps et dans l’espace», a-t-il assuré.

Il se veut rassurant car «les intrants de cette année notamment les fertilisants, les produits de traitement, la semence de coton seront du goût des cotonculteurs».

«Mieux, la présence du ministère en charge de l’agriculture» aux  côtés des producteurs «en vue d’assurer le contrôle de la qualité des engrais et insecticides» les rassure «à plus d’un titre», a-t-il poursuivi.

Agence d’information du Burkina

MY/wis/ak

Photo : Sidwaya

Université Thomas Sankara : Plus de 4 milliards de FCFA pour indemniser les personnes affectées

Burkina-Enseignement-Université-Indemnisation

 

Université Thomas Sankara : Plus de 4 milliards de FCFA pour indemniser les personnes affectées

 

Ouagadougou, 5 mai 2021 (AIB) – Plus de quatre milliards de FCFA ont été mobilisés pour indemniser les personnes affectées par la construction de l’Université Thomas Sankara (UTS), a annoncé mercredi, le président de ladite université, Professeur Adjima Thiombiano.

Selon le Pr Adjima Thiombiano, « à l’heure actuelle, après évaluation et dans l’attente de réclamations, l’indemnisation des personnes affectées par la construction de l’UTS  tourne autour de 4 milliards et demi de FCFA ».

Cette somme est susceptible d’augmenter autour de cinq milliards de FCFA  avec la session de réclamation qui doit bientôt s’ouvrir, a-t-il précisé.

Le président de l’Université Thomas Sankara (UTS) s’exprimait mercredi matin, lors d’une cérémonie de remise de chèques, au sein de l’établissement, situé à la périphérie Est de Ouagadougou.

Il a indiqué que les personnes concernées par l’indemnisation sont rangées en trois catégories. «Il y a les propriétaires terriens qui sont au nombre de 396, les acquéreurs au nombre de 365 et les exploitants au nombre de 84».

Le Pr Adjima Thiombiano a expliqué que les montants sont attribués en fonction de l’investissement de chaque personne affectée. Selon le directeur des études et de la planification de l’UTS, Issa Kéré, les montants vont de 26 000 à près de 180 millions de FCFA.

En plus des montants, le professeur Adjima Thiombiano a indiqué qu’ils ont également dégagé à l’intérieur de la superficie de l’UTS, près de 364 hectares qu’ils ont parcellés après avoir obtenu l’autorisation de lotir.

Ces parcelles ont été attribuées à toutes les catégories des populations affectées, a-t-il affirmé.

Pour aboutir à ce résultat, le professeur Thiombiano a expliqué qu’il a fallu recenser les personnes affectées par le projet ainsi que leurs biens.

Au terme de ce recensement, ils ont constaté un décalage entre les déclarations concernant les superficies des champs et la réalité du terrain, notamment un surplus de près de 250 hectares.

«Il fallait d’abord rentrer dans une phase de négociation avec les populations pour pouvoir stabiliser les superficies. Cela nous a pris pratiquement une année et demie et à l’issue de cela, il fallait rentrer dans la phase proprement dite d’évaluation financière», a-t-il affirmé.

Le processus de recensement des personnes affectées jusqu’à l’indemnisation ce jour a pris plus de cinq ans.

Le chef du village de Koanda, Marc Kaboré a, au nom de toutes les personnes affectées, exprimé sa reconnaissance au gouvernement et s’est dit satisfait d’avoir reçu son chèque.

Créé par décret, le 12 décembre 2007 sous le nom d’université Ouaga II, ce temple du savoir a été rebaptisé et inauguré Université Thomas Sankara, le 15 octobre 2020.

Le siège de l’université est situé dans la commune de Saaba, à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

OA-bh/wis/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 5 MAI 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 5 MAI 2021

 

NEW DELHI – L’Inde, submergée par une flambée de la pandémie qui asphyxie son système de santé, a franchi mardi le cap des 20 millions de cas officiellement recensés, tandis que le G7 est sous pression pour une distribution mondiale plus équitable des vaccins.

 

WASHINGTON – Joe Biden a lancé mardi une « nouvelle phase » de la campagne de vaccination contre le Covid-19 aux Etats-Unis, qui doit intégrer les adolescents et cibler les Américains plus réticents, avec un nouvel objectif d’au moins une injection pour 70% des adultes d’ici la fête nationale du 4 juillet.

 

MEXICO – Le Mexique a entamé mardi la recherche des responsabilités dans l’accident survenu la veille du métro de sa capitale qui a fait au moins 24 morts et quelque 80 blessés, selon un dernier bilan.

 

MADRID – La droite espagnole et sa figure montante, Isabel Díaz Ayuso, ont triomphé mardi aux élections régionales à Madrid, un revers cinglant pour le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez et son allié Podemos, dont le chef a annoncé son retrait de la vie politique.

 

LONDRES – Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont discuté mardi d’un possible front commun face à une Chine de plus en plus affirmée sur la scène internationale, lors de leur première réunion de visu en plus de deux ans.

 

ALGER – La police algérienne a empêché des étudiants de manifester mardi à Alger pour la deuxième semaine consécutive, interpellant des dizaines de personnes avant qu’elles ne puissent commencer à défiler, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

JERUSALEM  – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, jugé pour « corruption » dans une série d’affaires, a échoué mercredi à former un gouvernement dans les délais prévus, ouvrant ainsi la voie à ses adversaires qui cherchent à le chasser du pouvoir.

 

CALI (Colombie) –  L’ONU, l’Union européenne, les Etats-Unis et des ONG de défense des droits humains ont dénoncé mardi la répression des manifestations anti-gouvernement en Colombie qui, depuis près d’une semaine, se sont soldées par une vingtaine de morts et plusieurs centaines de blessés.

 

WASHINGTON – Le policier blanc Derek Chauvin, jugé coupable du meurtre de l’Afro-Américain George Floyd, a demandé mardi l’annulation du verdict, accusant le jury d’avoir eu des « comportements inappropriés ».

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Quatre mois après la suspension de son compte, Donald Trump va-t-il à nouveau pouvoir publier sur Facebook? Le conseil de surveillance du géant des réseaux sociaux doit se prononcer sur cet épineux sujet et rendre une décision qui témoigne de l’immense pouvoir politique des plateformes dominantes.

 

PARIS – Au terme de semaines de débats passionnés, l’Assemblée nationale française a adopté mardi en première lecture un projet de loi sur le climat voulu par le président Emmanuel Macron, malgré les vives critiques de la gauche et des écologistes sur ses « insuffisances » face à « l’urgence climatique ».

 

PARIS – Figure respectée de l’Agence France-Presse (AFP), Michèle Léridon, qui a engagé l’agence dans la lutte contre la désinformation et s’est battue pour une meilleure représentation des femmes dans les médias, est décédée brutalement lundi, a annoncé le CSA, qu’elle avait intégré il y a deux ans.

 

LE CAIRE – Le Caire va acquérir trente avions de combat Rafale supplémentaires, des missiles et autres équipements auprès de la France pour un montant de près 4 milliards d’euros, en s’endettant sur une dizaine d’années.

 

PARIS – « Inadmissible »: la ministre française de la Mer Annick Girardin a dénoncé mardi les conditions de pêche imposées aux marins français dans les eaux de Jersey, allant jusqu’à menacer implicitement de couper le courant sur l’île anglo-normande si l’accord conclu dans le cadre du Brexit n’était pas respecté.

 

LAUSANNE – Comme plusieurs sélectionneurs le réclamaient, l’UEFA a autorisé mardi les équipes disputant le prochain Euro (11 juin-11 juillet) à convoquer 26 joueurs au lieu de 23 habituellement, pour faire face aux risques de contamination au Covid-19 et de quarantaine.

 

MANCHESTER – Après cinq ans de quête, Pep Guardiola a enfin réussi à conduire Manchester City à sa toute première finale de Ligue des champions en battant le Paris SG (2-0), mardi, confirmant sa victoire de l’aller (2-1).

 

LOS ANGELES – Les autorités américaines ont ordonné la restitution à l’Italie d’une statue romaine importée illégalement aux Etats-Unis, au coeur d’une procédure en justice où se retrouve cité le nom de Kim Kardashian, star de la téléréalité et des réseaux sociaux.

 

BRUXELLES – Des biscuits ou pâtes à base de vers de farine jaunes séchés pourront bientôt arriver dans les assiettes des Européens: les Vingt-Sept ont autorisé mardi, pour la première fois, la mise sur le marché d’insectes en tant qu’aliments.

 

BAMAKO – Le gouvernement malien a annoncé mardi qu’une jeune Malienne qui pensait être enceinte de septuplés a finalement accouché au Maroc de neuf bébés, cinq filles et quatre garçons qui se portent tous bien, une information non confirmée côté marocain.

 

AFP/mlb/roc

 

© Agence France-Presse

 

Copier le contenu Documents similaires

Politique, gouvernance  et grève, en vedette dans les journaux burkinabè

Burkina-Presse- Revue

Politique, gouvernance  et grève, en vedette dans les journaux burkinabè

Ouagadougou 5 mai 2021 (AIB) – La presse burkinabè de ce mercredi  commentent toujours la manifestation des élèves  contre les reformes des examens  scolaires, la gouvernance du président du Faso Roch Kaboré, sans oublier la création d’un  nouveau parti au Burkina Faso.

«Rassemblement pour le développement national : Michel Béré a son propre parti», titre à sa Une, le doyen des quotidiens privés  du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon lui, l’ancien président du Parti de la renaissance nationale (PAREN), Michel Béré  a  désormais son  propre parti.

Le journal rapporte que le nouveau bébé a été présenté hier mardi 4 mai à Ouagadougou  à la presse burkinabè.

De  son côté, le quotidien privé Le Pays  écrit à sa manchette : «Politique nationale : Béré et ses camarades démissionnent du PAREN et créent le RDN (Rassemblement pour le développement national) ».

A lire le journal, M. Béré se base entre autres sur une nouvelle doctrine du nationalisme africaine, un programme de gouvernement innovant et la promotion de la femme pour justifier la création de son parti.

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya note  dans ses colonnes : «Rassemblement pour le développement national : Un nouveau –né pour la majorité présidentielle ».

A en croire le quotidien d’Etat, la majorité présidentielle s’agrandit avec  la naissance de cette nouvelle formation politique burkinabè.

Concernant toujours le domaine politique, Sidwaya  note dans ses colonnes : «100 jours de Roch Marc Christian Kaboré : L’Opposition politique peint un tableau en  noir ».

Pour lui, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo était face à la presse hier mardi à Ouagadougou, pour faire le bilan  des 100 premiers jours de gouvernance du second mandat du président Kaboré.

D’après le journal public, M. Komboïgo  déplore la détérioration de la situation sécuritaire, la recrudescence de la mal gouvernance notamment le bradage des marchés publics et la montée de la corruption  ainsi que la non ouverture des  frontières terrestres qui impactent négativement sur l’économie nationale.

L’Observateur Paalga présente à sa manchette : «Gouvernance Roch Marc Kaboré : Pour le CFOP, la crise  sécuritaire ne fait que s’exacerber».

Selon le quotidien privé, le nouveau  CFOP  Eddie Komboïgo  a indiqué que le front sécuritaire  ne cesse de s’enliser, car les morts se comptent par dizaines à l’Est, au  Sahel,  au Nord et au Centre-nord.

Dans la même veine, Le Pays soutient que  l’Opposition invite le gouvernement à avoir une politique  de défense «sérieuse» sur  la question sécuritaire  tout en bandant les muscles mais aussi en privilégiant  le dialogue «intelligent» par la diplomatie.

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga  affiche  à sa Une : «Manifestations d’élèves contre les reformes : Le ministre Ouaro  les invite à se concentrer sur les examens de fin d’année».

Le  journal privé mentionne qu’en prélude  aux assises nationales, le ministre en charge de l’Education, Stanislas Ouaro a échangé hier mardi à Ouagadougou avec le président du Conseil économique et social (CES) Moïse Napon.

Le doyen des quotidiens privé renchérit qu’à l’issue de la rencontre, M. Ouaro  a  réagi sur les manifestations des scolaires en les invitant à se concentrer davantage  sur les examens de fin d’année.

Quant au journal Sidwaya, il  écrit dans ses colonnes : «Manifestations contre les reformes scolaires : Les élèves de Koudougou dans la rue ».

Le journal  souligne que les élèves de Koudougou dans la région du Centre- ouest  étaient  descendus dans la rue depuis le début de la semaine pour protester contre les réformes annoncées par le ministre en charge de l’Education nationale.
Agence d’information  du Burkina

NO-MSS/ata/ak

 

 

 

 

 

Politique : Le développement du Passoré au cœur d’une rencontre du MPP

Les militants et cadres du parti ont demandé à la cheffe de la mission du BPN de faire parvenir  leurs préoccupations au Président du Faso.

Politique : Le développement du Passoré au cœur d’une rencontre du MPP

Yako, (AIB)-Le bureau de la section provinciale du Mouvement du peuple pour le progrès( MPP) du Passoré a tenu ce dimanche 2 mai 2021, à Yako sa première  conférence provinciale de l’année 2021. Il s’est agi de passer en revue la vie du parti et les questions de développement de la province.  

Ils étaient très nombreux, les membres de la section provinciale, des sous sections communales, des comités des villages et des secteurs ainsi que les partis invités à sortir nombreux ce dimanche 2 mai 2021 à la maison des jeunes de Yako pour prendre part à la conférence provinciale du Mouvement du peuple pour le progrès( MPP) du Passoré.

Selon le secrétaire général de la section provinciale du parti au Passoré, Réné Bila Zida, cette conférence, la première du genre au titre de l’année 2021 s’inscrit dans le cadre des activités du parti mentionné dans les statuts et règlements intérieurs du parti au pouvoir.

Réné Bila Zida a indiqué qu’aucun membre du parti n’a été suspendu au Passoré. malgré les difficultés que rencontrent certains cadres du parti dans la province.

Lesquels statuts a indiqué M. Zida stipulent la tenue annuelle de deux conférences provinciales pour le compte du parti.

Au cours de ce premier rendez-vous du Passoré , les camarades militants ont eu droit à plusieurs exposés qui ont abouti à des échanges et des débats sur l’ensemble des exposés.

De façon spécifique, les échanges ont porté entre autres sur la vie du parti, les préoccupations des militants et des questions de développement de la province.

A entendre le directeur provincial de campagne du MPP et nouvel élu local au Passoré, François Sawadogo, cette rencontre a été une opportunité pour les camarades militants d’exprimer à bâtons rompus leurs préoccupations.

«Au cours des échanges nous avons travaillé dans le sens de la consolidation de nos acquis et de la cohésion entre les militants. Cela a aussi été une occasion pour la représentante du parti, la ministre de l’Action humanitaire, Laurence Marie Helène Marchall Ilboudo de venir écouter les préoccupations des membres au Passoré » a ajouté François Sawadigo.

A la mission du bureau politique national conduite par la Ministre Hélène Marie Laurence

Hélène Marie Laurence Maréchall/ Ilboudo a demandé aux militants d’être courtois et  respectueux.

Marchall/ Ilboudo, les camarades n’ont pas hésité à poser des préoccupations liées au développement du Passoré notamment les questions de routes, d’eau, de financement des activités des femmes.

Toutefois ils se sont réjouis de la réalisation de certaines infrastructures qui ont été faites dans le domaine de la santé et de l’éducation.

«Cela a permis au ministre de prendre ces informations et de s’engager à aller faire le plaidoyer dans le sens de la réalisation de ces infrastructures de développement. Nous nous sommes aussi intéressés à la situation de nation, et à l’analyse les dernières élections de novembre dernier», a conclu François Sawadogo.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

( AIB-Passoré)

 

Passoré : Un festival pour magnifier et promouvoir les artistes traditionnels féminins

La troupe des déplacées internes en prestation.

Passoré : Un festival pour magnifier et promouvoir les artistes traditionnels féminins

Yako, (AIB)-L’Association Yamdaré du Passoré a organisé le samedi 1er mai 2021, à Yako, le festival de danse traditionnelle féminine qui a réuni les femmes des communautés hôtes et des déplacées.

La cérémonie de restitution du projet de soutien à l’émergence des femmes créatrices du Passoré a connu son épilogue dans la soirée du samedi 1er mai 2021 au centre culturel Ayam de Yako.

Ce sont au total neuf troupes féminines venues des neuf communes de la Province du Passoré qui ont pris part à ce premier rendez-vous.

La particularité de manifestation culturelle est la participation des femmes déplacées internes installées sur le site d’orpaillage traditionnel de Bouda, un village situé à environ 10 kilomètres de Yako, a relevé le président de l’Association, Sibiri Ernest Yelkouni, par ailleurs 1er adjoint au maire de la commune de Yako.

L’activité phare de la soirée a été marquée par la prestation des troupes sélectionnées ayant reçu une formation en chansons traditionnelles, en art de la scène ainsi qu’en chorégraphie durant une période allant du 28 mars au 6 avril 2021.

Le public a été émerveillé par  la qualité des différentes prestations qui se sont déroulé en présence des plus hautes autorités de la province.

Les différentes prestations ont permis aux autorités locales et spectateurs de découvrir les talents en danse traditionnelle des femmes jadis méconnues.

Les déplacées internes qui ont porté le nombre des troupes à 10 se sont dites satisfaites de leur participation à l’évènement.

Pour elles, participer à une cérémonie culturelle d’une telle envergure va leur permettre non seulement de se frotter aux autres communautés mais aussi prouve qu’elles sont considérées par les communautés hôtes.

«A travers ce festival, nous avons fait la connaissance d’autres communautés culturelles. Nous souhaitons tout le meilleur à Yamdaré pour nous avoir associé à cette activité qui nous a permis de nous exprimer, et dissiper nos angoisses et de savoir que nous sommes aussi utiles dans nos localité hôtes» s’est réjouie Kadisso Ouédraogo, la porte-parole de la troupe féminine traditionnelle des femmes déplacées de Bouda.

L’objectif du festival, a indiqué le promoteur, Sibiri Ernest Yelkouni visait entre autres à détecter les talents féminins en danse traditionnelle, à les promouvoir et à les revaloriser et à les rendre plus compétitives.

Cette célébration du talent local, a poursuivi M. Yelkouni se veut aussi une tribune d’immortalisation des œuvres culturelles de la célèbre cantatrice feu Yamdaré du Passoré qui a porté haut le flambeau de la culture dans la province.

Le président de l’Association Yamdaré a indiqué qu’il sera institué le trophée Yamdaré au cours de chaque célébration du 8 mars.

« L’Association Yamdaré incarne la célèbre cantatrice Yamdaré qui a fait la pluie et le beau temps au Passoré mais qui a été arrachée à notre affection. Elle a laissé des œuvres que nous voulons perpétuer» a déclaré M.Yelkouni.

Le projet est financé par le fond au développement culturel et touristique (FDCT). Son premier responsable Alassane Boundaogo a reconnu la pertinence du projet et surtout avec sa particularité qui est la participation des femmes.

Selon M. Boundaogo les objectifs visés par le FDCT ainsi que par le ministère en charge de la Culture et du Tourisme ont été largement atteints.

«Avec la qualité des prestations que je viens de voir, on peut dire que l’argent débloqué pour la circonstance a servi à quelque chose» a-t-il poursuivi.

Et au promoteur du festival de conclure qu’il sera célébré chaque année, le festival Yamdaré et le concours de la meilleure cantatrice de la chanson traditionnelle féminine, à l’occasion du 8 mars.

Mais en attendant, il dit compter sur le soutien des fils et filles du Passoré pour accompagner le projet de soutien à l’émergence des femmes créatrices du Passoré en vue de pérenniser les œuvres de feu Yamdaré.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

 

Burkina/Environnement : Le PAPF fait le point de ses réalisations au Centre-sud et à l’Est

Les acteurs vont, durant trois jours, passer en revue les différentes réalisations.

Burkina/Environnement : Le PAPF fait le point de ses réalisations au Centre-sud et à l’Est

Manga, (AIB)-Des acteurs des régions du Centre-sud et de l’Est, impliqués dans la mise en œuvre du Projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF) sont réunis en atelier les 4, 5 et 6 mai 2021, à Manga. La rencontre, initiée par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) au Burkina Faso, a pour objectif de faire le bilan et partager les expériences et les leçons apprises à travers l’exécution dudit projet.

Le Projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF), porté par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) au Burkina Faso et financé par la Banque mondiale (BM) à travers le Mécanisme dédié aux Dons (DGM), est dans sa dernière année d’exécution, après cinq ans de mise en œuvre (2017-2021), dans 32 communes cibles autour de cinq régions que sont la Boucle du Mouhoun, le Sud-ouest, l’Est, le Centre-sud et le Centre-ouest.

Sur l’initiative de l’UICN et conformément à la feuille de route du projet, les acteurs directs impliqués ont décidé de marquer l’arrêt pour faire le point des réalisations et partager les leçons apprises.

Ceux des régions du Centre-sud et de l’Est se prêtent à l’exercice à Manga, du 4 au 6 mai 2021.

Selon le chef de la mission du PAPF, Baltazar Poda, les différentes sessions tout comme celle de Manga visent spécifiquement à recenser et analyser les niveaux d’atteinte des résultats des interventions soutenues par le projet, identifier et analyser les éléments favorables à l’atteinte des résultats, les niveaux de respect des budgets prévisionnels et les leçons apprises.

Selon le chef de la mission du PAPF, Baltazar Poda, la session va permettre de tirer des leçons de la mise en œuvre du projet.

Elles sont aussi, a-t-il poursuivi, un cadre pour discuter par projet les feuilles de route des actions à finaliser.

En cinq ans d’exécution dans ses zones d’intervention au Burkina Faso, le PAPF, a confié M. Poda, a accompagné au total, aussi bien sur le plan financier que technique, 114 micro-projets d’adaptation et/ou d’atténuation au changement climatique mis en œuvre par la société civile et des collectivités territoriales.

De façon détaillée, il s’agit de 53 micro-projets, 32 sous-projets et 29 activités d’éducation environnementale en milieu scolaire.

L’objectif à terme du PAPF, a rappelé aussi Baltazar Poda, est de développer la capacité et d’appuyer les initiatives spécifiques des communautés locales ciblées vivant dans et autour des forêts au Burkina Faso et renforcer leur participation au Programme d’investissement forestier (PIF) et d’autres processus de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) au niveau local.

Le point focal du projet PAPF à l’Est, Lankoandia Thiombiano, a soutenu que plus de 1000 personnes ont été touchées par le projet.

Dans la région de l’Est, dans laquelle le PAPF intervient dans trois communes, le point focal du projet, Lankoandia Thiombiano, s’est dit «satisfait» de l’accompagnement apporté aux initiatives locales. A ses dires, les personnes directes et indirectes touchées, au niveau régional, excède 1000 individus.

Quant aux domaines d’interventions dans lesquels l’on a noté des acquis, ce sont, entre autres, les activités génératrices de revenus, le renforcement de capacité d’acteurs, l’embouche bovine, l’apiculture, la vulgarisation de foyers améliorés, la production de produits forestiers non ligneux, la conservation et la protection d’aires forestières.

«Ce qui est intéressant, c’est qu’en plus de la valorisation des compétences au niveau local, les collectivités ont été fortement impliquées pour la pérennisation des activités», a noté M. Thiombiano, au titre des réussites du projet.

Pour lui également, le succès du PAPF découle aussi du fait qu’il a contribué à renforcer la cohésion sociale à travers le regroupement et la collaboration d’acteurs pour la mise en œuvre de certaines activités et la gestion de fonds.

Toutefois, malgré les points forts, Lankoandia Thiombiano a relevé que la mise en œuvre du projet a rencontré aussi quelques difficultés dont la prise en charge effective de certaines activités connexes.

Qu’à cela ne tienne, au regard des succès, de l’engouement et surtout de l’intérêt dont les villages non bénéficiaires manifestent régulièrement vis-à-vis du projet, il a souhaité le prolongement de l’initiative par la Banque mondiale.

C’est aussi le vœu du point focal du PAPF au Centre-sud, Emmanuel Ilboudo.  «Nos attentes, c’est qu’il puisse y avoir une deuxième phase du projet ou un autre programme similaire parce que la demande est forte», a plaidé M. Ilboudo.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

Burkina : le prix du test-Covid passe de 50 000 à 25 000 FCFA

Burkina-santé-Covid-Test

Burkina : le prix du test-Covid passe de 50 000 à 25 000 FCFA

Ouagadougou 04, avril, 2021-(AIB)- le prix du test -Covid passe de 50 000 à 25 000 FCFA à compter du 4 mai 2021, a annoncé le ministère de la santé.

«La tarification des prestations liée a la réalisation des tests de dépistage du COVID19,  des voyageurs internationaux  aux points d’entrée aérien du Burkina Faso est fixé pour compter du mardi 04 mai 2020 a  vingt-cinq mille franc(25 000) francs CFA» a communiqué le secrétaire générale du ministère de la santé Dr Landaogo Wilfrid Ouédraogo, ce mardi.

Selon Dr Ouédraogo, cette décision fait suite au communiqué final de la rencontre des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA, le 25 mars 2021 dernier.

Précédemment le prix du test était fixé à 50000FCFA.

Entre le 9 mars 2020 et le 30 avril 2021, le Burkina Faso a enregistré 13319 cas dont 157 décès.

Agence d’information du Burkina

my/ata

 

Burkina : Quatre ans après sa création, la Caisse des dépôts peine  à centraliser ses fonds, (resp.)

Burkina-Administration-Economie-Caisse-Difficultés

Burkina : Quatre ans après sa création, la Caisse des dépôts peine  à centraliser ses fonds, (resp.)

Ouagadougou, 04 mai 2021(AIB)-Quatre ans après sa création, la Caisse des dépôts et consignations n’a toujours pas pu mobiliser ses ressources auprès de la Poste Burkina Faso, de la CARFO et de la CNSS, a affirmé son Directeur général, Paul Kaba Thiéba, qui espère que cette centralisation se fera bientôt.

La centralisation des ressources «n’est pas effective mais nous espérons qu’elle va se réaliser bientôt afin de nous permettre de financer les investissements en appui à la politique du gouvernement et au Référentiel national de développement» a indiqué le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) Paul Kaba Thiéba, dans une interview publiée, mardi par le quotidien public Sidwaya.

M. Thiéba a expliqué que selon les articles 18 à 26 de la loi 023 du 9 mai 2017, portant création de la CDC, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), la Poste Burkina Faso et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) doivent transférer leurs réserves à la caisse.

«Aujourd’hui, la Caisse des dépôts et consignations n’a pas de ressources à l’exception de la dotation initiale de vingt milliards de FCFA» transférés à sa création par l’Etat, a précisé Paul Kaba Thiéba.

En mi-avril, le gouvernement a annoncé la création de la Banque postale d’un capital de 15 milliards de FCFA, détenue à 51% par la Poste Burkina Faso.

La Loterie nationale burkinabè (LONAB) et la CARFO vont y également participer chacune avec 1 milliard 200 millions de FCFA et la CNSS avec 1 milliard 50 millions de FCFA, sur la base de l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

«Il me semble que dans l’intérêt du Burkina Faso, la conduite de ce projet doit être pilotée dans le cadre d’une vision cohérente de l’architecture et du fonctionnement de notre système bancaire et financier», a réagi Paul Kaba Thiéba.

En rappel, M. Thiéba a dirigé le gouvernement burkinabè de janvier 2016 à janvier 2019 avant de prendre les rênes de la CDC en juillet 2019.

Agence d’information du Burkina

oa-bh/ata/ak

Lire l’interview en intégralité sur sidwaya.info (cliquez)

CAF: Sita Sangaré à la tête de la commission de Futsal et Beach Soccer

FUTSAL-BFA-AFR-SPORT-CAF-NOMINATION

CAF: Sita Sangaré à la tête de la commission de Futsal et Beach Soccer

Ouagadougou, 4 mai 2021 (AIB) – Le Burkinabè Sita Sangaré a été nommé président de la commission de Futsal et de Beach Soccer de la Confédération africaine de football, a-t-on appris de sources médiatiques.

 « Le Burkinabè Sita Sangaré est le nouveau président de la Commission de Futsal et de Beach Soccer de la Confédération Africaine de Football (CAF) », peut-on lire sur la presse.

La CAF a procédé ce lundi à la « nomination unanime » de l’ancien président de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), Sita Sangaré au poste de président de la Commission de Futsal et de Beach Soccer.

Le colonel Sangaré a eu la confiance des membres de la faîtière du football africain au regard « des qualités affichées depuis son arrivée à la Confédération Africaine de Football ».

Sita Sangaré a dirigé la Fédération burkinabè de football de 2012 à 2020 avec des résultats au dessus de ses prédécesseurs.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

ASFA-Yennenga # Majestic SC, attraction des ¼ de finale de la coupe du Faso

FOOT-BFA-SPORT-COUPE-TIRAGE

ASFA-Yennenga # Majestic SC, attraction des ¼ de finale de la coupe du Faso

Ouagadougou, 4 mai 2021 (AIB) – La Ligue de football professionnel a procédé lundi soir à Ouagadougou au tirage au sort des ¼ de finale de la coupe du Faso, avec un alléchant ASFA-Yennenga – Majestic SC en ligne de mire.

Les « Jaune et vert » de l’ASFA-Yennenga ont fixé pour objectif, la coupe du Faso, vu que le titre du championnat de D1 semble leur échapper cette saison. Face à la jeune formation de Majestic SC qui brule la politesse aux grands du Faso foot, la mission semble périlleuse.

Ces dernières journées en D1 les deux équipes ont montré bonne mine. Classée 5e après 27 journées du Faso foot, l’ASFA-Y aura fort à faire face aux académiciens de Majestic SC (7e).

Les « Jaune et vert » ont remporté à trois reprises la coupe du Faso pendant que le Majestic SC est à zéro titre.

Rahimo FC est le tenant du titre de la dernière édition en 2019, les compétitions de 2020 ayant été suspendues.

Toutes les oppositions des quarts de finale de la coupe du Faso

AS Téma Bokin – AS Douanes

ASFA-Y – Majestic SC

Kozaf – AS Police

ASEC-K – ASFB
Agence d’information duBurkina (AIB)
as/

France : Le fondateur de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed est décédé de Covid-19

France-Medias-Jeune-Afrique-Décès-Fondateur

France : Le fondateur de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed est décédé de Covid-19

Ouagadougou, 4 mai 2021 (AIB) – Le fondateur de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed s’est éteint lundi à l’hôpital Lariboisière, à Paris, à l’âge de 93 ans des suites du Covid-19.

Jusqu’à son hospitalisation, fin mars, cet ancien élève de HEC natif de l’île tunisienne de Djerba (2 avril 1928) aura délibérément refusé de porter le masque et de se faire vacciner, tout en continuant de vouloir serrer la main à ses interlocuteurs.

Militant du Néo-Destour aux côtés de Habib Bourguiba (premier président de la Tunisie), Béchir Ben Yahmed avait été, très jeune, ministre dans le premier gouvernement de la Tunisie indépendante.

Mais piqué par le virus du journalisme, il lance en 1956 l’hebdomadaire «L’Action» puis, en 1960, «Afrique Action» qui, un an plus tard, allait devenir «Jeune Afrique».

Après avoir mené de front ses carrières ministérielle et journalistique, il avait finalement opté pour la seconde et, pour se donner les moyens de son indépendance, avait décidé en 1962 de quitter Tunis pour Rome. Puis, deux ans plus tard, pour Paris où le groupe est toujours installé.

Fondé pour accompagner le mouvement d’émancipation des peuples qui, à l’orée des années 1960, accèdent à l’indépendance, Jeune Afrique a pris une part active dans tous les combats qui ont depuis rythmé l’histoire du continent.

Notamment contre les partis uniques et pour la démocratisation dans les années 1970-1980, pour l’indépendance économique dans les années 1990-2000 et pour l’inclusion de l’Afrique dans la mondialisation dans les années 2000-2020.

Autour de l’hebdomadaire «Jeune Afrique», un groupe s’est constitué au fil des années, s’étoffant d’autres titres, de lettres d’information, d’une maison d’édition, d’un département consacré à l’organisation d’événements et, bien sûr, de sites d’information en ligne.

À la fin de la décennie 2000, Béchir Ben Yahmed avait passé les rênes du groupe à ses fils, Amir et Marwane, ainsi qu’au directeur de la rédaction, François Soudan.

Son épouse Danielle, qui a joué un rôle essentiel à son côté tout au long de l’histoire du journal, avait notamment lancé la maison d’édition du groupe.

Toujours passionné par l’actualité, il s’était investi en 2003 dans un nouveau projet : «La Revue», magazine de réflexion sur l’actualité internationale (et non plus seulement africaine) qui fut mensuel pendant plusieurs années avant de devenir bimestriel.

Témoin privilégié de tous les soubresauts de l’Afrique et du Moyen-Orient, observateur et éditorialiste engagé, Béchir Ben Yahmed a fréquenté tout au long de sa carrière des personnalités déterminantes pour le continent.

Il s’agit du sénégalais Senghor, de l’ivoirien Houphouët-Boigny, du marocain Hassan II ou encore les français Jacques Foccart–dont il a coédité les Mémoires – et François Mitterrand.

Dans les années 1960, il avait côtoyé Che Guevara à Cuba, rencontré à Hanoï, en pleine guerre du Vietnam, Ho Chi Minh, et bien connu l’Égyptien Nasser, le Ghanéen Nkrumah, le Congolais Lumumba et l’Algérien Ben Bella.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Jeune Afrique et Le Monde

Photo : Jeune Afrique

Terrorisme, médias, grève et nécrologie  au menu des quotidiens  burkinabè

Burkina- Presse- Revue

Terrorisme, médias, grève et nécrologie  au menu des quotidiens  burkinabè

Ouagadougou,  4 mai 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent la  célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, la manifestation des  élèves contre les  reformes scolaires,  le décès  du  fondateur de Jeune Afrique, sans oublier l’attaque terroriste  dans la région de l’Est.

«Foutouri dans  la Komandjari : 2 VDP (Volontaire pour la défense de la patrie) et plus de 10 civils tués à Kodyel», arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que des hommes armés non identifiés ont fait irruption hier lundi 3 mai dans le hameau de culture de Kodyel dans la province de la Komandjari.

De son  avis, le bilan provisoire de l’attaque  fait état de  2  VDP tombés, de plus d’une dizaine de civils tués, de nombreux blessés et  de plusieurs concessions brulées.

Dans la même veine, le journal privé Le Pays affiche à sa Une : Kodyel dans la Komandjari : Au moins une trentaine de  civils abattus ».

Le confrère, à travers sa rubrique «Révélations» note que la situation sécuritaire reste fragile dans la région de l’Est du Burkina.

A lire le  journal, l’attaque  a occasionné la mort de plus de 30  civils et de 20 à 30  autres blessés.   Les assaillants reprocheraient aux victimes d’avoir laissé leurs proches s’enrôler comme VDP.

Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il  écrit à sa Une : « Komandjari : Pus d’une dizaine de civils tués à Kodyel».

Le journal public à travers un communiqué indique que selon plusieurs sources concordantes, les VDP ont réussi à neutraliser 11  terroristes sur la centaine qui avait fait irruption  dans la localité.

Sous un autre registre,  le même journal titre : « Journée mondiale de la presse : Les pouvoirs publics appelés à soutenir les medias».

Le  journal de tous les Burkinabè précise que l’évènement a été commémoré hier lundi 3 mai  à Ouagadougou au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ).

Selon lui,  le président du comité de pilotage du CNP-NZ,  Inoussa Ouédraogo souhaite que les autorités consentent d’énormes efforts au profit de l’entreprise de presse.

Pour sa part, l’Observateur Paalga relève à sa manchette : «Liberté de la presse : Le Burkina Faso  5e en Afrique et 37e sur le plan mondial».

D’après le quotidien privé,  le Burkina occupe le cinquième rang africain et 37e  sur les 180 Etas au niveau mondial, selon le classement de Reporter sans frontière (RSF) de l’année en cours.

De son côté  le journal privé, l’Express du Faso s’interroge à travers sa rubrique « Autant le dire ….»  sur l’existence réelle d’une liberté de presse.

Au sujet de la manifestation des  élèves contre les nouvelles reformes des examens scolaires, L’Observateur Paalga publie à sa manchette : «Manifestation à Ouagadougou, les élèves chamboulent le programme du ministre Ouaro».

De  l’avis du journal, en raison de la manifestation des élèves  contre les reformes des examens scolaires, la rencontre d’hier  entre le ministre de l’Education Stanislas Ouaro  et le président du Conseil économique et social (CES) Moïse Napon  a été reportée.

Dans la même dynamique, le quotient bobolais soutient que «les élèves ont osé affronter la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) à Ouaga».

Les journaux burkinabè ont aussi  fait part  de la disparition du fondateur Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed suite à la contraction  du Covid-19.

A ce propos, L’Observateur Paalga à travers sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, met en exergue : «Décès Bechir Ben Yahmed : Un 3 mai comme un signe du destin».

Pendant ce temps, Sidwaya se lamente : « Décès Bechir Ben Yahmed : Une plume s’est brisée !».

Agence d’information du Burkina

NO-MSS/ata/ak

 

 

 

 

 

 

Komondjari (Est) : Onze terroristes abattus par des Volontaires à Kodyel

Burkina-Terrorisme-Attaque

Komondjari (Est) : Onze terroristes abattus par des Volontaires à Kodyel

Gayeri, 3 mai 2021, (AIB) – Les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont réussi à abattre onze terroristes, lundi matin à Kodyel, lors de l’attaque perpétrée par des Hommes armés non identifiés (HANI) dans cet hameau de culture situé dans la commune de Foutouri, province de la Komondjari, a-t-on appris de sources concordantes.

Les mêmes sources précisent que plus d’une dizaine de civils et deux VDP ont été tués, au cours de la même attaque qui a eu lieu au petit matin d’hier lundi.

Dans un communiqué administratif rendu public lundi après-midi, le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Saïdou Sanou, a informé que le bilan provisoire « fait état de plus d’une dizaine de populations civiles tuées, de deux Volontaires pour la défense de la patrie tombés et de nombreux blessés ».

Le document administratif a mentionné qu’une opération de ratissage est en cours dans la zone.

Selon des témoins, c’était une colonne de plusieurs centaines d’hommes armés qui ont fait irruption à Kodyel. Ils auraient encerclé la localité avant de « massacrer la quasi-totalité des hommes ».

Seuls les femmes et les enfants auraient été épargnés. Nos sources ont ajouté que les individus armés ont mis le feu à plusieurs maisons d’habitation et à des greniers.

« Quand ils sont arrivés, il n’y a même pas eu de Salam Alikoum comme d’habitude. Ils ont intimé l’ordre aux gens de sortir de leurs maisons avant de commencer à raffaler », a raconté une source locale, jointe aux téléphones.

Après avoir commis leurs crimes, les terroristes auraient visité le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Kodyel. Ils auraient menotté les agents avant de les libérer plus tard tout en leur intimant l’ordre de quitter la zone.

Deux motocyclettes ont été emportées, à en croire nos sources. Des témoins ont affirmé que cette attaque sanglante a duré plus de deux heures d’horloge.

Pour nos informateurs, le bilan pourrait s’alourdir si les blessés ne sont pas évacués à temps. Terrifiés, les rescapés de l’attaque de Kodyel et les populations des hameaux de culture et des villages environnants seraient en fuite vers Foutouri et Gayeri.

Agence d’information du Burkina

Burkina: L’insécurité freine l’accès à l’information au Burkina, selon un responsable d’organisation de journalistes  

Burkina-Liberté-Presse-journée

Burkina: L’insécurité freine l’accès à l’information au Burkina, selon un responsable d’organisation de journalistes

Ouagadougou 3 mai 2021 (AIB) – Le président du comité de pilotage du Centre  national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), Inoussa Ouédraogo a déclaré lundi, que l’insécurité freine l’accès à l’information au Burkina Faso.

 

« Le terrorisme et les violences intercommunautaires sont une  menace à l’endroit des journalistes », a affirmé  le président du comité de pilotage du CNP/NZ, Inoussa Ouédraogo.

Selon lui, il est difficile(…) pour les journalistes de rejoindre les sources d’information dans les régions les plus touchées par le terrorisme.

M. Ouédraogo s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la 28e journée mondiale de la liberté de presse,   sous le thème  « la viabilité des entreprises de presse au Burkina Faso ».

Le président du comité CNP/NZ a souligné  que la COVID19 est également « un fossoyeur » de la liberté de presse  au Burkina Faso car, selon lui, les entreprises de presse n’ont pas été épargnées par la maladie dans leur rôle d’information, de sensibilisation et d’éducation des citoyens.

« Les fossoyeurs de la liberté presse, sont ceux  aussi qui travaillent à perpétuer l’impunité », a-t-il soutenu

Inoussa Ouédraogo a noté également qu’au Burkina Faso les défenseurs de la liberté et de la presse  sont souvent victimes de violences et de crimes « crapuleux  impunis »dans l’exercice de leur fonction.

M. Ouédraogo faisait allusion à l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo  le 13 décembre 1998   à  Sapouy avec ses trois  compagnons d’infortune.

A l’en croire, l’Etat doit soutenir la presse privée par  l’allégement des fiscalités et l’application de la convention collectives, afin d’éviter une mort certaine aux médias burkinabè.

En rappel, chaque 3 mai est célébrée la journée mondiale de la liberté de presse.

Agence d’information du Burkina 

MY/hb/mss/ak

 

« Ducreux a versé des larmes quand j’ai payé les primes des coureurs » (Jean-Pierre Palm)

CYCLISME-BFA-AFR-SPORT-DECES

« Ducreux a versé des larmes quand j’ai payé les primes des coureurs » (Jean-Pierre Palm)

Ouagadougou, 3 mai 2021 (AIB) – L’ancien ministre des sports et des loisirs Jean-Pierre Palm très touché par la disparition de Francis Ducreux, lui a rendu un vibrant hommage avec une anecdote des plus touchantes.

Jean-Pierre Palm dit avoir eu de très bonnes relations avec Francis. « On s’entendait bien. J’ai eu la chance de le connaitre avant d’être ministre des sports. Quand je suis arrivé, mon premier geste a été de payer toutes les primes des coureurs. Ce jour-là il a versé des larmes », a témoigné le ministre Palm, poursuivant que Francis lui a dit que « c’est la première fois que des cyclistes touchaient 2 millions de F CFA. Ceux qui n’ont pas pu terminer la course avaient 500.000 F CFA. Il m’a confié que j’étais en train de redorer le blason du cyclisme burkinabè ».

Jean Pierre Palm ajoute qu’il ne se mêlait pas trop du Tour du Faso « parce que le budget était là. Je leur disais de tout faire pour respecter les normes. Après il fallait toujours faire le point parce que j’y tenais. Je leur disais ceci en rigolant : « je suis issu d’une famille pauvre. Ce que tu ne peux pas payer, il ne faut pas le bouffer » ».

L’ancien ministre des sports reconnait avoir beaucoup côtoyé Ducreux jusqu’à sa disparition. « Ducreux était d’abord un ami et on se fréquentait. Avant d’aller en France il m’a appelé pour me dire qu’il allait pour ses soins. Je n’ai pas su qu’il était revenu, il ne m’a pas appelé. J’ai appris son décès sur les réseaux sociaux. Je perds un ami très sincère. Le Burkina Faso perd également quelqu’un qui a apporté beaucoup pour la renommée de notre pays d’abord et ensuite du cyclisme burkinabè ».

Jean-Pierre Palm explique que « du premier Tour du Burkina en 1987 jusqu’à maintenant, c’est lui qui assurait presque tout. Il ne rechignait pas à la tâche. Il allait voir les sponsors, il prenait une brique déposée par ci, déplaçait une roue de vélo par là. Je me rappelle l’anecdote d’un ami commun qui disait qu’il faut être courageux comme Ducreux pour tenir le coup. Parce qu’il l’a vu à ses débuts, il se faisait « chier » dessus par tout le monde. Mais il acceptait tout jusqu’à ce que le Tour du Faso soit ce qu’il est aujourd’hui ».

L’anecdote la plus récente que le ministre Palm a voulu partager « c’est lors d’une mission à Paris. Dans un hôtel, des gens sont venus nous saluer et nous ont demandé : « vous venez d’où » ? Nous avons répondu : « du Burkina Faso ». Ils ont dit « ah le Tour du Faso ». Ce qui veut dire que le Tour du Faso est une référence ayant permis de reconnaitre le Burkina ».

« La disparition de Ducreux est une très grosse perte pour le Burkina Faso ».

Visiblement très déçu de la disparition de Ducreux, Jean-Pierre Palm a reconnu que « c’est une grosse perte pour le Burkina Faso. On ne peut pas dire que Ducreux est irremplaçable mais ce sera très difficile. Parce qu’il se donnait entièrement, totalement… ».

L’ancien ministre des sports se demande comment et qui trouver pour remplacer Ducreux. « Je ne sais pas qui acceptera faire toutes les courses que Ducreux faisait. Il courrait derrière les  sponsors, tout le monde le connaissait et c’était beaucoup plus facile. Un nouveau aura des difficultés à se faire accepter dans le milieu des sponsors. Or l’on sait que le cyclisme ne vit que par le sponsoring ».

L’amour de Ducreux pour le Burkina était sans limite. Quand le partenaire français ASO (Amaury sport organisation) qui soutenait le Tour du Faso voulait quitter, ils ne se sont pas clairement exprimés mais Ducreux qui soupçonnait « m’a dit de faire attention parce que ASO veut nous lâcher. Je lui ai dit que pourtant ASO vient de nous confirmer de son soutien. Il m’a dit qu’ils sont en train de nous flatter et qu’ils vont partir. Ducreux a toujours soutenu à fonds le Burkina », a témoigné le ministre Palm.

L’ancien patron du département des sports a tenu à lui rendre hommage en ses termes : « paix à son âme. Que là où il est, il continue toujours à regarder vers le Burkina. Il laisse un vide très énorme. Mais comme on le dit toujours, nul n’est irremplaçable sur terre. J’espère que les personnes qu’il a formées au Burkina pourrons relever le défis et rendre un hommage à sa mémoire ».
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Décès de Ducreux : le président Béréwoudougou rassure de la tenue à bonne date du Tour du Faso

Décès de Ducreux : le président Béréwoudougou rassure de la tenue à bonne date du Tour du Faso

Ouagadougou, 3 mai 2021 (AIB) – Le président de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC) Amédé Béréwoudougou a rassuré le dimanche 2 mai à Ouagadougou, les amoureux de la petite reine burkinabè que « tout est bouclé » pour l’organisation du Tour du Faso 2021 malgré la disparition du régisseur de la petite reine burkinabè Francis Ducreux.   

« Ducreux était un grand homme dans le milieu du sport en général et du cyclisme en particulier. C’est une grosse perte pour les Occidentaux et les Africains», a regretté le président de la Fédération burkinabè de cyclisme Amédé Béréwoudougou.

Pour le Tour du Faso dont Ducreux était la cheville ouvrière, le président Béréwoudougou a mentionné que le jour du décès ils avaient une réunion de travail dans le cadre du Tour du Faso. « Ducreux savait créer, il prenait des risques, il faisait beaucoup de miracles. Je n’ai pas eu la chance d’organisation un Tour du Faso avec lui mais je voyais ce qu’il faisait pour le cyclisme burkinabè », a dit le président Béréwoudougou.

Pour lui, « ses œuvres vont continuer à perdurer. L’avenir sera meilleur toujours car si vous avez le chef de l’Etat derrière vous ça ne peut que marcher ». Le patron de la petite reine burkinabè rappelle Ducreux « avait une équipe derrière lui et je sais que son équipe va prendre le relais ».

Le président Béréwoudougou rassure que « Ducreux n’est plus là mais pour le tour du Faso 2021, tout est déjà bouclé. C’est son absence qui va moralement toucher les gens ». Amédé Béréwoudougou a rendu un vibrant hommage à ce Franco-Burkinabè qui s’est réellement investi dans le continent africain.

Dans sa pieuse adresse à feu Ducreux, Béréwoudougou s’ « incline devant sa mémoire et présente mes sincères condoléances à toute sa famille biologique, à toutes les différentes disciplines sportives du Burkina Faso (parce que qui parle de Ducreux parle de sport), au ministre des sports, à tous les cyclistes et au président du Faso. Nul ne peut contre la volonté de Dieu. Qu’il repose en paix là où il sera inhumé ».

Le Tour du Faso 2021 se tiendra du 29 octobre au 7 novembre prochain.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Décès de Ducreux : le Burkina Faso perd un maillon de la chaine de son vélo

CYCLISME-BFA-AFR-SPORT-DECES

Décès de Ducreux : le Burkina Faso perd un maillon de la chaine de son vélo

Ouagadougou, 3 mai (AIB) – Le Franco-Burkinabè Francis Ducreux a définitivement rangé son vélo le 1er mai 2021 à 76 ans. Membre fondateur du Tour du Faso, Ducreux a tiré sa révérence, laissant la petite reine burkinabè orpheline de son organisation. Découvrez qui était ce monsieur hors du commun.   

Né le 14 février 1945 à Pont-Audemer (France) Francis Ducreux était amoureux du vélo. Cycliste professionnel de 1968 à 1973 dans son pays natal, le désormais ex régisseur du Tour du Faso a pris part à plusieurs compétitions d’envergure dont voici quelques unes.

Il a gouté à la plus grande compétition cycliste au monde, le Tour de France où il connu deux participations. La première en 1968 où il abandonne à la 4e étape et en 1971 où il termine la Grande Boucle à la 36e place au Général.

Dans son palmarès professionnel Francis Ducreux a pris part au Nice-Pugnet-Nice en 1969 et à la première étape du Tour de Catalogne (contre la montre par équipe) en 1970. Il s’est classé 3e en 1971 à la compétition Paris-Bourges et a également occupé la 4e place au Tour de Normandie.

Après ce parcourt professionnel dans le vélo, Francis Ducreux prend sa retraite et s’investi dans l’organisation des compétitions cyclistes international. Il prend donc la direction de l’Afrique, plus précisément du Burkina Faso.

Son premier logeur, le Balkuy Naba choqué par la disparition de son ami, a eu de la peine à témoigner. « Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens », a-t-il laissé entendre avant de poursuivre : « Francis était un frère à moi. C’était un ami et c’était en plus, un collaborateur de 35 ans. J’étais à Tita hier (1er mai : ndlr) pour le festival des masques et quand j’ai appris la nouvelle, pour que je revienne à Ouagadougou, quelqu’un m’a conduit ».

Le Balkuy Naba, président de la commission publicité et animation du Tour du Faso explique comment Francis Ducreux et lui se sont croisés. « Quand il est arrivé à Ouagadougou il y a 35 ans, c’est chez moi qu’il a déposé sa valise. Il est resté chez moi 10 ans avant que j’ai une parcelle à la Patte d’Oie pour construire pour lui. Ce n’est pas le tour du Faso qui nous a lié. C’est une histoire de famille. Honnêtement je ressens une tristesse inexplicable » dit-il.

Parlant de ce qu’il est venu chercher dans le pays des hommes intègre, l’hôte de Ducreux mentionne que « le cyclisme burkinabè a connu son envol à la création du Tour du Faso. C’est le fondateur du tour du Faso et il a amené beaucoup de sponsors pour aider le cyclisme burkinabè. Aujourd’hui c’est une perte immense pour le cyclisme burkinabè et même dans la sous-région car il organisait les tours du Mali, du Ghana, de Côte d’Ivoire, du Togo, de Madagascar etc. »

Que retient le Balkuy Naba de cet infatigable bosseur ? « Je retiens de lui un travailleur. Quelqu’un qui se lève tôt et qui se couche tard. Il aime toujours le travail bien fait, voilà pourquoi j’ai pu rester à côté de lui 35 ans sur les tours. Il n’aimait pas la médiocrité. Il signe les engagements avec tous les sponsors et sur le terrain c’est moi qui applique ce qu’il a signé. Nous formions un tandem apprécié par tous les ministres qui sont passés ».

Le Balkuy Naba se rappelle que « il est arrivé ici avec dans son sac, le tour cycliste France-Afrique. Il amenait quelques cyclistes français qui couraient ici, qui allaient courir en Côte d’ivoire, au Togo et c’est comme ça que l’idée du Tour du Faso est arrivé ».

Le président de la commission publicité et animation du Tour du Faso raconte qu’il a remporté une fois une compétition d’envergure en France et les journalistes ont titré « Francis Ducreux plus populaire que le Pape Jean-Paul II ».

Racontant une anecdote, le Balkuy Naba explique que « comme je l’avais présenté à toutes les autorités, un jour il m’a dit de l’accompagner chez Kanazoé. Je lui ai dit que Kanazoé se lève très tôt. Il faut donc qu’on se lève très tôt. A 4h du matin Francis était déjà debout. Donc à 5h on était chez Kanazoé. J’étais prince à l’époque. Nous avons salué Kanazoé qui me demande : bonjour Nabiiga (prince en mooré), que voulez-vous ? Je lui ai dit que c’est le blanc-là qui m’a dit de l’accompagner chez vous parce qu’il veut que vous le soutenez pour le Tour du Faso. Kanazoé demande c’est quoi que le Tour du Faso? On lui explique. Kanazoé nous dit que notre patron était ici hier et je lui ai remis 10 millions pour ça. Quand nous sommes sortis Ducreux me dit, qu’on n’est jamais venu chez Kanazoé et qu’on n’a rien entendu. Et depuis on n’a rien demandé au ministre de l’époque et c’est resté comme ça ».

« Ducreux nous laisse un grand vide »

Le monde de la petite reine pleur la disparition d’un homme qui aura énormément contribué à la promotion du cyclisme burkinabè. L’ancien président de la Fédération burkinabè de cyclisme Alassane D. Wangraoua est également sans voix après avoir appris le décès de Francis Ducreux.

« J’ai connu Ducreux dans le cyclisme. Il nous laisse un grand vide car c’est lui qui a créé le Tour du Faso et les différents tours dans la sous-région. Nous reconnaissons la valeur de l’homme, de ce qu’il a apporté au Tour du Faso et aux autres tours. C’est quelqu’un qui avait de grandes idées. C’était un visionnaire. Il  a créé le grand prix de l’impossible et la Boucle du coton. Il est difficile de le remplacer. Le monde de la petite reine pleur aujourd’hui sa disparition. Toutes nos condoléances », a-t-il dit.

Le monde de la presse lui a également rendu hommage. Marcel Bélem, journaliste à la retraite, a couvert plusieurs Tours du Faso et a connu le défunt.

Pour lui « le Tour du Faso devait lui être très reconnaissant. Si ce n’était pas lui je ne crois pas que ce Tour allait résister à ce point. On a commencé et on ne s’est jamais arrêté. Hors nous sommes dans un pays où il n’ ya pas de gros sponsors. Le Tour du Faso doit beaucoup à Thomas Sankara et à Ducreux. C’est Thomas qui a créé le Tour pour attirer les étrangers pour qu’ils viennent apprécier la révolution. Il voulait les masses. Il a d’abord créé la Route du Sourou et il a vu que c’était possible. Il a donc créé le tour du Faso ».

Pour celui qu’on appelle affectueusement chef Bélem, le Tour du Faso survivra si la Fédération le gère bien.

Où Ducreux sera-t-il inhumé. Selon le Balkuy Naba, « de son vivant, Francis m’avait montré le lieu où il devait être enterré. Son unique fille Syndi Ducreux qui est à Nice demande à ce qu’on rapatrie le corps ». Le Balkuy Naba s’est dit que l’ambassade de France trouvera la réponse à leur questionnement.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Fête du travail et faits de sociétés à la  Une des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Fête du travail et faits de sociétés à la  Une des quotidiens

Ouagadougou, 3 mai 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabé  du lundi évoquent la célébration  de la Fête du travail,  ainsi que des faits de sociétés.

«Fête du travail : les syndicats appellent au respect des engagements», affiche Sidwaya, le quotidien public qui rapporte que les travailleurs du public et du privé ont investi le 1er mai 2021, la Bourse de travail de Ouagadougou pour célébrer la fête du travail.

Pour l’occasion, le président de mois de l’Unité  d’action syndicale (UAS), Abdoulaye Ouédraogo a remis au ministre  en charge du dialogue social, Seni Ouédraogo, une  plate-forme revendicative.

Le journal privé Le Pays, de son côté, titre : « Fête du travail : l’UAS pour le relèvement du SMIG à au moins 60 000 F CFA ».

Dans sa publication, il informe que la célébration de la Journée internationale du travail   a été marquée  par une marche, la remise d’une plateforme  revendicative  en 29 points, suivies d’un meeting.

Le même  sujet est  abordé par le quotidien bobolais, L’Express du Faso,   dans un article intitulé : « Fête du travail : le gouvernement invité  à reviser ses coups de managements ».

Au chapitre des faits de société, L’Observateur Paalga parle de la réconciliation à travers l’article : « Fédération  des associations islamiques : la réconciliation nationale pour rompre le jeune ».

Par ce papier il  est annoncé que  « ramadan et réconciliation nationale  »  est  le thème de rupture collective de jeûne organisé par la  Fédération des associations  islamiques le 30 avril 2021 à Ouagadougou.

L’événement a été une opportunité pour l’imam Tiego Tiemtoré   d’analyser la réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Le Pays évoque  aussi la rencontre organisée par la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso qui parle  de la  réconciliation nationale et la cohésion sociale.

Mais il laisse entendre que l’initiative de la tenue de la cérémonie traduit l’exemple d’une nation qui sait se réunir malgré ses différences et divergences.

Le carnet nécrologie n’est pas en reste dans les quotidiens de la place. Ainsi Sidwaya et L’Observateur Paalga  annoncent  le décès de Francis Ducreux.

Pour ces journaux,  le monde du cyclisme burkinabé et de la sous-région a perdu  un de ses pères, Francis Ducreux  régisseur du Tour du Faso et organisateur  de plusieurs compétitions cyclistes an Afrique de l’Ouest.

Toujours en nécrologie, Le Pays annonce que Hyppolyte Diendéré (homme d’affaire) et Michel Koutaba (ancien ministre) ont tiré leur révérence.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

 

Dernières publications