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Kourwéogo : PEACE FOR ALL prêche la cohésion sociale aux communautés de Boussé

Les participants encouragés à privilégier les voies de gestion à l’amiable des conflits.

Kourwéogo : PEACE FOR ALL prêche la cohésion sociale aux communautés de Boussé

Boussé, (AIB)-Le 17 aout 2021,  Peace for all a tenu une rencontre à Boussé. Il s’agissait pour l’association d’outiller les leaders d’opinion de la commune de Boussé sur les mécanismes de prévention et de règlement pacifique des conflits.

La salle de réunion de la mairie de Boussé a accueilli le 17 aout 2021, une rencontre  de sensibilisation. Celle-ci a regroupé  les responsables religieux et coutumiers, des représentants d’association de femme et de jeunesse de la commune de Boussé.

Le sujet en partage a porté sur la  crise sécuritaire et son corollaire de conflits communautaires.

D’entrée, la présidente, Aimée P Djiguimdé,  a mentionné que l’association Peace for all est une organisation née en 2019. Elle s’appuie sur la volonté de ses membres, de raviver l’espoir au sein des populations vulnérables.

Peace for all intervient dit-elle, dans les domaines tels que, la promotion de la paix, la tolérance, la solidarité. Egalement dans la lutte contre le crime organisés et  l’appui à la résilience des populations au changement climatique.

Aimée P Djiguimdé, présidente de Peace for all (à droite) a salué l’engagement des participants pour la promotion de la cohésion sociale.

Justifiant la tenue du présent atelier, la présidente a fait remarquer que «le Burkina Faso autrefois reconnu pour sa stabilité, fait face à des attaques terroristes depuis 2015. Cette situation met à rude épreuve la cohésion sociale du fait de l’instrumentalisation des communautés par les terroristes».

Aussi, le projet de sensibilisation contre l’extrémisme violent et la radicalisation dans la région du Plateau-central, financé par le gouvernement Tchèque, entend apporter sa contribution à la gestion de cette crise, a-t-elle affirmée.

L’objectif de la présente rencontre est de contribuer à l’amélioration de la paix sociale dans la région du Plateau central et à cultiver l’esprit de la tolérance et de la non-violence.

Elle intervient poursuit-elle, après les actions de sensibilisation effectuées à l’endroit des jeunes des 20 communes de la région.

Les participants ont abordé durant la journée, les points relatifs à la nature des conflits contemporains, les rôles et les responsabilités des différentes partie prenantes et enfin, les pistes de règlement des conflits locaux.

Au terme des échanges, Oussou Zampou, paneliste, a conclu que « les conflits, qu’ils soient interpersonnels ou communautaires, lorsqu’ils surviennent, entrainent des conséquences dommageables pour la population.

Il est important, pense-t-il, de retenir cependant qu’il n’existe pas de société sans conflits d’où la nécessité de maitriser les outils de son règlement.

Il reste entendu, ajoute-t-il, que toutes possibilités ou options pouvant aboutir à la gestion pacifique des conflits restent envisageables et il appartient à tous et à chacun de mettre du sien pour juguler, ou tout du moins, réduire ce phénomène qui fragilise les efforts de développement du pays.

«Lorsqu’un conflit n’est pas géré au mieux, c’est la cohésion sociale et le vivre-ensemble si chers au développement qui sont mis à l’épreuve», a-t-il terminé.

Agence d’information du Burkina

Daouda BARRO

Passoré:  El Hadj Hamidou Birba vole au secours des habitants de Pèlegtanga

El Hadj Hamidou Birba dit avoir accompli une mission dont il a rêvée depuis des années à travers ces actes.

Passoré:  El Hadj Hamidou Birba vole au secours des habitants de Pèlegtanga

Yako, (AIB)-L’opérateur minier du site de Bouda, El Hadj Hamidou Birba a offert le samedi 28 août 2021, des infrastructures éducatives et sanitaires au village de Pèlegtanga, à une dizaine de kilomètres de Yako.

 Un bâtiment de trois salles de classe équipées de table-bancs, une ambulance plus deux logements pour le personnel soignant du Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) de Pélegtanga. Ce sont les dons offerts par l’exploitant minier du site de Bouda, El Hadj Hamidou Birba, le samedi 28 août 2021.

A travers ce geste, le natif de la cité du haricot vert( Kongoussi), entend contribuer au bien-être de la population de Pèlegtanga, un village qui lui a tout donné. Cet acte de générosité est pour lui, une sorte de reconnaissance pour cette localité de la commune de Yako qui l’a favorablement accueilli et surtout pour la franche collaboration dont il bénéficie.

Le bâtiment de trois salles de classe et l’ambulance vont soulager les populations.

Le devoir de tout citoyen et plus singulièrement celui de l’exploitant minier, a-t-il indiqué, réside aussi dans la protection de l’environnement. C’est pourquoi, la cérémonie d’inauguration des joyaux s’est poursuivie avec une séance de plantation d’arbres dans l’enceinte de l’école.

Quant à son porte-parole à la tribune officielle, Yacouba Guirma, il a ajouté que cette œuvre salvatrice se veut une façon pour son initiateur d’accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’accroissement et d’amélioration de l’offre éducative et sanitaire dans le pays et surtout dans la province du Passoré.

Ceci dans un contexte où le système éducatif souffre d’un manque criard d’infrastructures. A en croire celui-ci, El Hadj Hamidou Birba fonde un grand espoir de voir ces œuvres participer à l’édification de la nation à travers d’éducation de la jeunesse.

Coupure de ruban marquant la réception des salles de classes par le donateur.

Pour le parrain, le Rassamb Naaba Wobgo de Pèlegtanga, ces infrastructures viennent à point nommé, en ce sens qu’elles vont sans doute répondre à un besoin pressant longtemps exprimé par les populations du village bénéficiaire qui accueille un nombre important d’orpailleurs venant d’horizons divers à travers le pays.

«Je prie les mânes de nos ancêtres afin que ce précieux cadeau apporte les fruits escomptés à tous», a-t-il souhaité tout en invitant les autres travailleurs du métal jaune à suivre l’œuvre du donateur.

La cérémonie qui a connu une forte mobilisation des orpailleurs de la localité qui ont laissé entendre que l’œuvre de M.Birba est le signe d’un grand honneur pour l’ensemble des acteurs du secteur minier à travers sa volonté à accompagner le gouvernement dans sa politique de développement de tous les secteurs activités.

Le Haut-Commissaire Issiaka Segda (micro) a traduit la reconnaissance du gouvernement au donateur pour sa générosité.

 

«Au moment où tout le monde attend tout de l’Etat, cette donation est la preuve qu’il y a des citoyens qui ont compris que seul, l’Etat ne peut pas tout faire.», a déclaré leur porte-parole.

Et le Haut-commissaire du Passoré, Issiaka Segda qui s’ est saisi de l’occasion à saluer la vision du bienfaiteur en ajoutant que son l’offre sanitaire va surtout contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du village ainsi que ses environs. Peu après la remise officielle des clefs, M.Segda a, en sa qualité de représentant du gouvernement au Passoré, a invité les bénéficiaires ainsi qu’à l’ensemble de la communauté à reserver un bon entretien aux infrastructures.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

Aziz KIEMDE

 

 

 

Eliminatoires Coupe du monde : le Burkina Faso bat le Niger (2-0)

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Eliminatoires Coupe du monde : le Burkina Faso bat le Niger (2-0)

Ouagadougou, 2 sept. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont battu jeudi soir au Grand stade de Marrakech (Maroc), le Mena du Niger par 2 buts à 0 dans la poule A, comptant pour la 1re journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022.

Après une première période sans but, les Etalons du Burkina Faso sont revenus des vestiaires gonflés à bloc. L’attaquant du Shakhtar Donetsk (Ukraine) Franck Lassina Traoré stoppé irrégulièrement dans les 18m par la défense nigérienne, obtient un penalty qu’il transforme à la 75e minute.

Visiblement touché après son but, Traoré cède sa place à Mohamed Konaté qui n’a pas mis du temps à scorer d’une frappe en pivot (79e) pour le Burkina Faso.

En attendant la rencontre entre l’Algérie et le Djibouti (19h) le Burkina Faso occupe la première place du groupe A avec 3 points (+2).

La seconde sortie des Etalons est prévue pour le 7 septembre, toujours au Grand stade de Marrakech au Maroc, pendant que le Djibouti en découdra avec le Niger.

La coupe du monde 2022 est prévue pour se jouer au Qatar.
Agence d’information du Burkina
AS/ak

Orpailleurs tués à Kongoussi : Ouverture d’une enquête pour homicide involontaire, arrestation de quatre individus soupçonnés  de destructions de biens

Orpailleurs tués à Kongoussi : Ouverture d’une enquête pour homicide involontaire, arrestation de quatre individus soupçonnés  de destructions de biens

Kongoussi, 02 sept. 2021(AIB)-La justice va ouvrir «incessamment», une enquête pour homicide involontaire, à la suite de la mort par asphyxie, de huit orpailleurs clandestins dans le domaine de Bissa Gold. Elle a également annoncé l’arrestation de quatre personnes soupçonnées d’avoir détruit en représailles, dix véhicules de l’entreprise minière.

Le procureur du Faso près le TGI de Kongoussi Wendyam Lambert Sanfo qui livre ces informations dans un communiqué, a invité toute personne disposant d’informations à saisir ses services.

En rappel, huit orpailleurs clandestins (bilan actualisé) ont péri dans la nuit de mardi à mercredi après s’être frauduleusement introduits dans des galeries appartenant à la société minière Bissa Gold.

Alors que l’entreprise et la police rejettent avoir utilisé du gaz lacrymogène, deux témoins entendus par le procureur du Faso, ont fait cas de l’usage de gaz lacrymogènes ayant entrainé panique et étouffement parmi une quarantaine d’orpailleurs.

Agence d’information du Burkina

Asmado Rabo

 

Burkina : Le personnel du lycée Zinda donne «les vraies raisons» de sa fermeture

Burkina-Education-Grève-Fermeture-Etablissement

Burkina : Le personnel du lycée Zinda donne «les vraies raisons» de sa fermeture

Ouagadougou, 02 sept. 2021 (AIB)-Le personnel du lycée Phillipe Zinda Kaboré  a livré jeudi, «les vraies raisons» qui ont conduit le gouvernement à fermer l’établissement le 27 août dernier.

«Les travailleurs du lycée Zinda affirment clairement que les attaques passées et le présent démembrement de l’établissement, participent d’un plan pour que les mesures déjà perceptibles dans le document de base des Assises nationales telles que la fin de la gratuité, la suppression des bourses scolaires, la suppression du second tour aux examens puissent passer sans hésitation ni murmure», a déclaré leur porte-parole Karim Toussakoé, jeudi, lors d’un point de presse.

M. Toussakoé a également cité «l’incapacité» du gouvernement à faire fonctionner les cantines scolaires et sa difficulté à appliquer le protocole d’accord signé avec les syndicats des enseignants.

Suites aux violentes grèves de mai suivies de la fermeture du lycée Phillipe Zinda Kaboré, le ministre de l’Education nationale Stanislas Ouaro a annoncé le 27 août 2021, le redéploiement de près de 4000 élèves dans 74 établissements scolaires de Ouagadougou.

Karim Toussakoé a rejeté les raisons avancées par le ministre Ouaro telle que la volonté de réduire les distances parcourues par les élèves, le non fonctionnement du lycée après le saccage de mai.

«Il s’est agi depuis le déclenchement de l’offensive, de liquider le symbole et le lieu de la résistance scolaires aux mesures anti-éducatives comme celles qui sont actuellement concoctées dans le cadre des (prochaines)  assises nationales sur l’éducation», a estimé Karim Toussakoé.

Agence d’information du Burkina

ao-ata/ak

 

 

 

 

 

Loroum : La ceinture verte du Lycée provincial de Titao renforcée

Le Haut-Commissaire de la Province du Loroum Djibril Bassolé a invité les populations à planter utile.

Loroum : La ceinture verte du Lycée provincial de Titao renforcée

Titao, (AIB)-Mobilisées autour du Haut-Commissaire de la province du Loroum, les populations du Loroum ont procédé le mardi 31 Août 2021 à la mise en terre de plus de 1000 plants sur le site du Lycée provincial de Titao.

Tôt le matin, ce sont des centaines de personnes issues des groupements de jeunes, de femmes, de personnes âgées et des milieux associatif, administratif et politique qui ont rallié le lycée provincial de Titao , pour répondre à l’appel du Haut-Commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé.

Sur le périmètre de la ceinture verte du Lycée provincial d’une longueur de 1 500 mètres, plusieurs pieds de Prosopis ont bonne allure, pendant que d’autres peinent à s’épanouir et d’autres encore, inexistants.

La péjoration climatique et la divagation des animaux malgré la clôture ont eu raison de cette œuvre réalisée par l’Atelier Théâtre du Loroum entre 2018 et 2019 dans le cadre du Fonds d’Investissement pour l’Environnement (FIE) et qui visait à servir de brise-vent et de source d’inspiration pour une éducation environnementale à Titao.

L’activité du jour a permis donc de renforcer l’existant en procédant au remplacement des pieds défaillants. Mais au-delà du temporel, l’activité du jour sonne comme le lancement des activités de reboisement dans la province du Loroum.

Un objectif de 100.000 plants toutes espèces confondues est visé pour la présente campagne.

Une forte mobilisation pour la cause de l’arbre dans la province a été constatée.

Au regard de la menace environnementale très prononcée dans cette partie nord du pays, les intervenants ont sonné le tocsin.

Dans son message, le Haut-Commissaire de la province du Loroum a invité les populations à se mobiliser pour contrer l’avancée du désert.

«La vie dépend de l’arbre. Qu’il nous donne des fruits ou pas, l’arbre joue un rôle important. Plantons des arbres, quel qu’en soit le lieu. Sinon, un matin nous allons nous lever et trouver que c’est le désert qui est autour de nous. », a-t-il lancé.

Embouchant la même trompète, Boukary Jacques Niampa, député à l’Assemblée Nationale renchérit : «L’arbre a plusieurs fonctions. Il revêt d’une grande importance. Par exemple, à l’école, c’est sur des table-bancs faits à base de tronc d’arbre que nous nous asseyons. »

 Il a remercié les populations pour cette mobilisation massive pour la cause de l’environnement dans la province.

Appuyées des techniciens du service en charge de l’environnement, les autorités provinciales ont mis un point d’honneur sur l’entretien des plants. « Une chose est de planté, mais l’essentiel est d’entretenir » ont-elles rappelé.

L’administration du lycée provincial s’est engagée à en faire une priorité.  La journée de l’arbre est un engagement du Chef de l’Etat. L’édition 2021 a été lancé par le président Roch Marc Christian Kaboré le 7 août 2021 à Ziniaré.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam Ouarma

Abdoulaye Ouédraogo (collaborateur)

 

Six orpailleurs morts dans le Bam : Des rescapés accusent, la police et Bissa Gold se défendent

Le Haut-commissaire Aly Ouédraogo a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Six orpailleurs morts dans le Bam : Des rescapés accusent, la police et Bissa Gold se défendent

Kongoussi, 02 septembre 2021 (AIB)-Au lendemain de la mort de six orpailleurs clandestins dans le domaine de Bissa Gold, l’AIB est allée à la rencontre des acteurs pour comprendre ce qui a conduit à l’avènement de ce drame. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les camps se renvoient la responsabilité.

 Suite à la mort des six orpailleurs clandestins qui se sont introduits frauduleusement dans la  mine industrielle de Bissa Gold dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021, le haut-commissaire de la province du Bam Aly Ouédraogo était au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi pour apporter un soutien aux blessés. Il a été accueilli par le médecin chef du district sanitaire Dr Arzouma Idrissa Ouédraogo.

Selon les explications du médecin chef,  trois malades sont arrivés au CMA le mercredi soir à bord d’une ambulance de la mine. « Ils souffraient de fatigue, de toux et de difficultés respiratoires. Nous avons pu les prendre en charge et deux ont été libérés, 1 a été transféré à Ouagadougou parce que nos gaz (oxygène) sont tous occupés» a précisé le médecin chef.

Barké Diallo assure que la police a jeté du gaz lacrymogènes dans les galeries.

Deux rescapés originaires du village de Zoura Foulbé de la commune de Kongoussi ont affirmé à l’AIB, qu’ils ont l’habitude de fréquenter le site mais  que cette fois-ci, les choses ont mal tourné.

«Ils sont venus nous jeter au moins 6 ou 7  boites de gaz pendant que nous étions dans les trous. Une personne  est tombée du haut et à boucher la sortie du trou. On a commencé à crier dedans. Heureusement pour nous, une personne est venue nous sauver du côté opposé. Il y a au moins 6 personnes qui sont mortes et nous les blessés on était 4» nous a confié  Barké Diallo.

Il a soutenu que des orpailleurs  fréquentaient le site avant la saison des pluies et la garde sur place ne les dérangeait pas. «Ce n’est pas la première fois qu’on nous jette du gaz sur le site. Souvent on nous chasse, souvent on jette du gaz», a cependant ajouté Barké Diallo.

C’est sa troisième fois que Sambo Diallo se rend sur le domaine de Bissa Gold.

Son coéquipier Sambo Diallo âgé de 19 ans du même village aborde aussi dans le même sens. Il témoigne que ce sont les jets de gaz qui a fait tomber les orpailleurs dans le trou.

« C’est quand ils ont commencé à jeter le gaz que les gens sont tombés dans les trous. Moi je suis à ma troisième fois sur le site. Mais j’étais aligné avec 3 ou 4 autres personnes pour rentrer dans le trou»  a-t-il précisé. Au moment où nous bouclons ces lignes, la situation reste toujours tendue sur le site. Quant aux 6 corps, ils ont été inhumés dans la nuit par les parents. Au parquet du Tribunal de grande instance de Kongoussi, le Substitut du procureur Sié Tam a indiqué qu’une enquête est déjà ouverte tant pour les 6 victimes que pour les  actes destruction des biens de la mine (au moins dix véhicules de type 4×4, ndlr).

La police nationale dans un communiqué publié le 2 septembre 2021, a affirmé avoir intervenu la veille sur le domaine de Bissa Gold pour «dissuader» des orpailleurs clandestins qui s’y étaient introduits clandestinement dans des anciennes galeries.

Dans son texte, la police nationale ne fait pas mention de l’utilisation de gaz lacrymogènes dans son intervention.Elle assure que quelques temps après son passage, des orpailleurs sont revenus pour lui signifier que certains de leurs camarades seraient toujours dans les galeries.

 

«C’est ainsi qu’ensemble, ils (policiers et orpailleurs)  procéderont à la douille des différentes galeries et constateront malheureusement six corps sans vie, morts probablement des suites d’un manque d’air lié à la profondeur des trous, et sept autres personnes blessées et toutes admises au Centre de santé et de promotion sociale de Sabcé», se défend la police.

Une source proche de la mine indique que les orpailleurs n’ont pas été gazés par la police et que les blessés ont même été secourus par la sécurité et la clinique du site minier.

D’après cette source, pendant que certains orpailleurs étaient avec les dépouilles, d’autres étaient en train de piller les fosses et l’usine.

Elle encourage les citoyens à éviter de se rendre justice et à emprunter les voies républicaines de règlement de litiges.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

 

 

Diapaga (Est) : Un nourrisson  abandonné dans une maison inoccupée

Burkina-Société-Fait

Diapaga (Est) : Un nourrisson  abandonné dans une maison inoccupée

Diapaga, 2 sept. 2021 (AIB) – Un bébé de près de deux mois a été abandonné jeudi très tôt au secteur n° 5 de Diapaga (Est), non loin de la gare routière, a constaté l’AIB.

Selon des témoignages recueillis sur place, ce sont les cris stridents du nourrisson qui ont réveillé les riverains qui l’ont trouvé enveloppé dans une serviette, devant une maison inoccupée.

L’enfant a été confié aux services sociaux et une enquête menée par les autorités judiciaires serait en cours pour retrouver ses parents.

Agence d’information du Burkina

BL/ata/ak

Message de Blaise Compaoré et drame à Koudougou  occupent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Message de Blaise Compaoré et drame à Koudougou  occupent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 2 sept. 2021 (AIB) – les quotidiens burkinabè reviennent largement, ce jeudi, sur l’effondrement, deux jours plus tôt, d’un bâtiment en construction à l’université de Koudougou, sans oublier de commenter le message de l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré sur la situation sécuritaire au Burkina.

«Message de Blaise sur les massacres au Burkina : Rupture de silence et second dédouanement de l’ex-président », affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui précise que même du temps où il était le maître absolu du Burkina Faso, Blaise Compaoré était rare en paroles.

Selon le journal, l’ex-chef d’Etat burkinabè « rompt l’omerta dans lequel, il s’était claquemuré pour présenter ses condoléances aux familles meurtries, parler sécurité et péril au Burkina ».

A en croire Aujourd’hui au Faso, « cette missive datée du 27 août dernier se veut être celle d’abord d’un ancien chef d’Etat qui a dirigé le Burkina, et qui est chagriné de voir les populations victimes d’attaques meurtrières sans fin».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue la partie du message où Blaise Compaoré estime qu’« il est temps … pour nous donner toutes les chances de préserver notre Patrie ».

Abordant le sujet dans ses « Révélations », Le Pays fait observer que « l’ex-président Blaise Compaoré appelle les Burkinabè à l’union sacrée et à la solidarité pour faire face à la crise sécuritaire ».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya évoque le sujet dans sa rubrique « L’Autre regard », sous le titre : «  Le timing d’un message » où il  mentionne qu’« en faisant une réapparition sur la scène politico-sécuritaire de son pays, Blaise Compaoré, en fin stratège, pourrait tenter de gagner la sympathie des Burkinabè et par conséquent, demander leur clémence ».

Et de conclure que «quelle que soit la motivation qui se cache derrière cet appel à l’union sacrée, il est d’une unanimité absolue que le Burkina Faso en a besoin, aujourd’hui plus que jamais ».

Sous un autre registre, Sidwaya revient sur le drame survenu à l’université Norbert Zongo de Koudougou où la dalle d’un bâtiment en construction s’est effondrée, mardi dernier, faisant quatre morts dont trois étudiants.

Le quotidien public rapporte à sa Une, les propos du ministre en charge  de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga qui déclare que suite à ce drame, « personne ne pourra jouir d’une impunité ».

La même déclaration se retrouve à la Une du doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga qui publie également «quelques réactions », suite à la visite du ministre Maïga sur le site du drame, hier mercredi.

Dans la même dynamique, le journal privé Le Quotidien souligne que « des citoyens pointent du doigt le laxisme et la mal gouvernance ».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, faisant le lien avec l’assassinat de trois agents dans la région du Sud-ouest, affiche, en première page : « Situation nationale : Lynchage à Banlo, effondrement à Koudougou, le Burkina est en danger ».

De l’avis du journal, « même s’il ne faut pas céder au pessimisme, il faut tout de même accepter que la succession des tragédies, de faits graves imputables à nos comportements et qu’on pouvait éviter si chacun faisait correctement son travail inquiète ».

En sport L’Express du Faso évoque le match opposant, ce jeudi après-midi, les Etalons du Burkina Faso au Mena du Niger, pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde 2022.

A en croire le confrère, « Kamou Malo (l’entraineur de l’équipe burkinabè) assure que son groupe est prêt pour la bataille ».

Au même moment, Sidwaya titre : « Niger # Burkina : Les Etalons veulent s’offrir le scalp du Mena », là où L’Observateur Paalga laisse lire : « Le Mena, premier obstacle des Etalons ».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Six personnes aux arrêts après un effondrement mortel dans une université

Burkina : Six personnes aux arrêts après un effondrement mortel dans une université

Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB) – Six personnes ont été placées en garde à vue, après l’effondrement mardi, d’une dalle qui a coûté la vie à quatre personnes dont trois étudiants à l’université de Koudougou (100km, Centre-ouest).

«A ce jour, six personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue au Commissariat central de police de la ville de Koudougou pour les besoins de la procédure», a indiqué le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou, Lafama Prosper Thiombiano, mercredi dans un communiqué.

«Parmi ces personnes figurent tant des responsables de l’entreprise SUZY-Construction-Bin-Sammar, chargée des travaux, que des responsables des travaux de construction ou de contrôle du chantier. D’autres interpellations et actes d’investigation suivront éventuellement en vue d’élucider ces faits», a-t-il ajouté.

Mardi, quatre personnes dont trois étudiants de l’Institut des sciences des technologies  et un ouvrier ont perdu la vie à la suite de l’effondrement d’une dalle sur un chantier à l’université de Koudougou.

Ce drame a attisé la colère sur les réseaux sociaux dans un pays où la mal exécution des infrastructures publiques est régulièrement dénoncée.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Bam : des orpailleurs détruisent dix véhicules de Bissa Gold pour protester contre la mort de six des leurs

Bam : des orpailleurs détruisent dix véhicules de Bissa Gold pour protester contre la mort de six des leurs

Kongoussi, 1er sept. 2021(AIB) – Des orpailleurs ont incendié huit véhicules 4 x 4 de la société minière Bissa Gold et ont entièrement endommagé deux autres pour protester contre la mort de six des leurs dans le domaine de l’entreprise.

Six orpailleurs qui se sont introduits frauduleusement dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021, dans des fosses situées sur le domaine de Bissa Gold, ont perdu la vie «par manque d’air», selon des sources de l’AIB.

Mais pour plusieurs orpailleurs de la localité, ce sont les gaz lacrymogènes utilisés par la sécurité de la mine qui est la cause des décès de leurs camarades.

Alors que la mine s’apprêtait à transférer les dépouilles au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Zandkoom, les plaignants ont exigé que les corps soient exposés à la guérite de l’entreprise.

C’est ce différend de trop qui a conduit les orpailleurs à détruire les dix véhicules de la mine et la police à utiliser des gaz lacrymogènes.

La situation est présentement tendue dans la localité et les travaux de la mine ont été arrêtés.

Agence d’information du Burkina

 

Bam : six orpailleurs clandestins trouvent la mort dans le domaine de Bissa Gold

Bam : six orpailleurs clandestins trouvent la mort dans le domaine de Bissa Gold

Kongoussi, 01 sept. 2021(AIB)-Six orpailleurs qui se sont introduits frauduleusement dans des fosses situées sur le domaine de Bissa Gold, ont perdu la vie «par manque d’air», a appris l’AIB mercredi de sources concordantes.

Selon les sources de l’AIB, les victimes se sont introduites dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021 dans le domaine de Bissa Gold, à la recherche du métal jaune.

On enregistre également des blessés qui ont été évacués au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi, précisent nos interlocuteurs.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Terrorisme: des experts recommandent la prudence aux journalistes dans l’exercice de leur métier

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Burkina/Terrorisme: des experts recommandent la prudence aux journalistes dans l’exercice de leur métier

Ouagadougou 1er sept. 2021 (AIB) – La Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest et le Centre national de presse Norbert Zongo ont recommandé lundi, la prudence aux journalistes qui se rendent dans les zones touchées par le terrorisme pour faire leur travail.

«Aujourd’hui, il y a des localités où nous ne pouvons plus aller faire notre travail car elles échappent au contrôle de l’Etat», a indiqué lundi aux journalistes, le représentant de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, Boureima Ouédraogo, lors d’un forum.

M. Ouédraogo dont les propos ont été rapportés mercredi par le quotidien privé L’Observateur Paalga, a ajouté qu’il y a également des menaces auxquelles font face les hommes de médias et qu’il faut voir à la loupe.

Selon Boureima Ouédraogo, il est nécessaire de mettre en évidence les problèmes de sécurité des journalistes face aux menaces terroristes et aux «lois répressives», afin de trouver des solutions pour leur protection.

M. Ouédraogo faisait allusion à la loi adoptée en juin 2021 par le gouvernement burkinabè, limitant la diffusion d’information et d’images sur les attaques terroristes.

«Avec ce changement, le cadre juridique doit aussi se conformer. Nous devons tout faire pour ne pas désarmer cette liberté de presse et ce forum doit proposer des solutions pour cela», a déclaré le ministre en charge de la Communication, Ousseni Tamboura.

Pour le ministre de la Sécurité Maxime Koné, le contexte actuel exige un dialogue entre les acteurs du pays d’où  l’importance de respecter les zones proscrites pour le moment, afin d’éviter d’éventuels désagréments.

L’expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo a recommandé aux journalistes de ne jamais se rendre les premiers sur les lieux d’attaques et de toujours se renseigner sur la situation sécuritaire avec les populations locales.

Le Burkina Faso subit des attaques terroristes depuis 2015 qui ont occasions plusieurs dégâts tels que des pertes en vies humaines, des dégâts matérielles et plus d’un million de déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

MAK/ata

Photo: Ministère de la Communication

 

 

Le Burkina débloque 740 millions pour le financement d’une vingtaine de projets de recherche scientifique

Burkina-Sciences-Recherches-Financement

Le Burkina débloque 740 millions pour le financement d’une vingtaine de projets de recherche scientifique

Ouagadougou 01 sept 2021(AIB)-Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a annoncé le déblocage de 740 millions de FCFA pour le financement d’une vingtaine de projets de recherches scientifiques.

«Au total, le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) vient de mettre environ 740 millions de FCFA, sur budget de l’Etat, à la disposition du monde de la recherche», indique un communiqué de presse du ministère en charge de la Recherche scientifique, publié mercredi dans le quotidien Sidwaya.

Selon la même source, il s’agit d’une vingtaine de projets de recherches scientifiques qui résultent du 8e appel du Fonrid et du deuxième appel sur les maladies infectieuses.

Un plafond de 50 millions de FCFA sera attribué par projet pour les recherches concernant les maladies infectieuses pour une durée maximale de 2 ans.

30 millions de FCFA au maximum est réservé à chaque projet du 8em appel du FONRID pour une durée maximale de 3 ans.

En rappel, 1,5 milliard de FCFA ont été attribués à 43 projets lors de la dernière session, en mai 2021.

Agence d’information du Burkina

SJK/ata

Burkina : Mise en place d’une cellule de crise après un effondrement mortel à l’université de Koudougou

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Burkina : Mise en place d’une cellule de crise après un effondrement mortel à l’université de Koudougou

Ouagadougou, 1er sept. 2021(AIB) – Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga a annoncé mardi, la mise en place d’une cellule de crise, à la suite de l’effondrement d’une dalle d’un bâtiment en construction à l’Université Norbert Zongo de Koudougou qui a coûté la vie à quatre personnes dont trois étudiants.

«Une cellule de crise a été mise en place pour déterminer les causes de cette catastrophe en vue de situer toutes les responsabilités», a affirmé le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Alkassoum Maïga.

M. Maïga s’exprimait à la suite mardi de l’effondrement d’une dalle qui a fait quatre morts dont trois étudiants à l’université de Koudougou (100km, Centre-ouest).

Il dit avoir instruit les structures impliquées dans la construction du bâtiment de de faire toute la lumière sur  cette «regrettable» situation.

Le ministre  a exprimé sa compassion aux familles des victimes et son soutien au blessé dont il a annoncé la prise en charge entière par son ministère.

En rappel, un élève a été tué et 24 autres blessés, le lundi 24 mai 2021, quand une salle de classe s’est effondrée à Dandé dans les Hauts-Bassins (Ouest).

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

 

 

Le terrorisme a fait plus de victimes au Burkina  qu’au Mali et au Niger réunis (expert)

Burkina-Sécurité-Terrorisme

Le terrorisme a fait plus de victimes au Burkina  qu’au Mali et au Niger réunis (expert)

 Ouagadougou 1er sept. 2021 (AIB) – L’expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo a affirmé que le Burkina est devenu «le ventre mou» du terrorisme, de sorte que le pays compte plus de victimes, en six ans que le Niger et le Mali réunis en dix ans.

«En six ans de guerre contre le terrorisme, nous avons surplombé, en termes de personnes tuées et de déplacés internes, le Mali et le Niger qui combattent le terrorisme depuis déjà dix ans», a déclaré lundi l’expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo.

M. Sawadogo dont les propos ont été rapportés mercredi par le quotidien privé L’Observateur Paalga, s’exprimait lors d’un forum organisé lundi, par la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest et le Centre national de presse Norbert Zongo.

«C’est la première fois qu’un tel niveau de violence est atteint (au Burkina Faso). De 86 civils tués dans 105 incidents sécuritaires entre le 1er et le 31 mars 2021, on est passé à 298 civils tués dans 115 incidents sécuritaires entre le 1er avril et le 14 juin 2021» a indiqué Mahamoudou Sawadogo, selon l’Obs.

L’expert a précisé que durant le mois juillet, le Burkina a enregistré 91 incidents terroristes avec 89 morts contre 60 attaques et 28 morts au Mali alors que le Niger a enregistré 8 attaques et 31 morts.

Notons également que le Burkina a perdu 86 personnes, le 18 août 2021,  dans l’attaque d’un convoi civilo-militaire  sur l’axe Arbinda-Gorgadji (Nord).

11 civils, 4 volontaires pour la défense de la patrie et 15 soldats ont été tués près de Markoye(Nord), le 4 août 2021, rappelle –t-on.

Agence d’information du Burkina

MAK/ata/ak

Photo: Info24

Burkina : Trois autres partis sankakiristes adhèrent à l’alliance entre UNIR/MS et MPS

Burkina-Politique-Partis-Fusion

Burkina : Trois autres partis sankakiristes adhèrent à l’alliance entre UNIR/MS et MPS

Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB)- L’alliance entre l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) et le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) s’est agrandie mardi, avec l’adhésion de trois autres partis sankaristes, a-t-on appris.

Selon les journaux qui ont relayé l’information, ces trois partis politiques sont la Convention des patriotes et progressistes/Faso Baara (CPP/FB) de Siaka Barro, l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS) de Alphonse Ouédraogo et le Mouvement pour la cause du Faso (Fasokooz) de Moussa Dao.

Ils ont marqué l’adhésion de leur partis politiques à rejoindre le couple UNIR/MS de Bénéwendé Sankara et MPS de Augustin Loada, à travers la signature d’un protocole de fusion.

Pour Moussa Dao de Fasokooz et Siaka Barro de CPP/FB, cette fusion trouve son sens dans la nécessité pour les sankaristes de s’unir, de se retrouver sous un même idéal comme le stipule l’article 2 du protocole.

Ledit article stipule que « la dynamique amorcée reste ouverte à toute formation politique et à tout militant progressiste et/ou d’obédience sankariste » car selon eux les sankaristes n’ont pas toujours pas été des modèles d’unité.

Quant à l’ancien militant de l’UNIR/MS de Bénéwendé Sankara, Alphonse Marie Ouédraogo de l’URD/MS, il fait remarquer que cette fusion sonne comme un retour au bercail de l’enfant prodigue.

« Le temps a fait son effet. Nous avons tiré des leçons des échecs passés », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le président de l’UNIR/MS, Bénéwendé Stanislas Sankara a annoncé que cette première vague ne sera pas la dernière car, selon lui, d’autres partis politiques devront rejoindre leur union avant le congrès constitutif qui se tiendra du 30 octobre au 1er novembre 2021 d’où naitra le nom de leur union.

En rappel, c’est le 4 août dernier que le parti de l’œuf (UNIR/PS) et de la colombe (MPS) ont scellé leur union par la signature d’un protocole.

Le MPS est un parti politique burkinabè reconnu par l’arrêté n°2019-010/MATDC/SG/DGLPAP/DLFSPP du 2 juillet 2019 fondé par Augustin Loada sur le principe de la Social-Démocratie, alors que l’UNIR/MS fut fondé en novembre 2000 par Bénéwendé Sankara.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata/ak

Photo: Lefaso.net

Burkina : Le budget de la Haute cour de justice n’est pas encore arrêté, selon son président

Burkina-Justice-Procès.

Burkina : Le budget de la Haute cour de justice n’est pas encore arrêté, selon son président

Ouagadougou, 1er  sept. 2021(AIB) – Le président de la Haute cour de justice (HCJ), Boukari Khalil Bara a déclaré, mardi, que l’institution  est en train de réfléchir sur son budget qui n’est pas encore arrêté.

« Pour la conduite des procès, nous avons besoin d’un certain nombre de chose dont, notamment, une grande salle pour la tenue du procès, des ressources financières, matérielles, mais aussi de personnels pour nous accompagner », a déclaré le président de la HCJ dont les propos sont rapportés par le quotidien privé Le Pays.

Il s’exprimait  hier mardi, à l’issue d’une audience à lui accordé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Boukari Khalil Bara qui conduisait une délégation de l’institution judiciaire dit être allé présenter la nouvelle équipe de la HCJ au chef de l’Etat et lui exposer les préoccupations de structure chargée de conduire des procès dont celui de l’ex Chef d’Etat Blaise Compaoré et son dernier gouvernement.

 

Selon lui, le coût des procès est en réflexion et le budget n’est pas encore arrêté pour le moment. Pour ce faire, il a indiqué que le président du Faso a demandé de formaliser la demande.

A en croire Le Pays, à la question de savoir combien coûteront ces procès, M. Bara a répondu que « nous sommes en train de réfléchir sur ce budget. Ce n’est pas un budget que nous avons arrêté pour le moment».

Il a précisé que le président du Faso leur a demandé de formaliser leur demande, mentionnant que le fonctionnement de la HCJ est porté par l’Assemblée nationale.

Lors de la récente visite, le 23 août 2021, du ministre d’Etat, ministre chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin  Diabré à la Haute cour de justice, le procureur général, Dama Ouali avait déclaré que le dossier concernant l’ex-président et son dernier gouvernement était en état d’être jugé.

Le président Blaise Compaoré et son dernier gouvernement font objet d’accusation de « haute trahison » et « attentat à la Constitution ». Le procès avait été ouvert en avril 2017 avant d’être suspendu quelques semaines après.

Agence d’information du Burkina.

SS/ak

 

Burkina : Des fouilles de bagages dans les gares TSR, à partir du 6 septembre

Burkina-Transport-Sécurisation

Burkina : Des fouilles de bagages dans les gares TSR, à partir du 6 septembre

Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB) – La direction générale de la société de transport, Transport Sana Rasmané (TSR) a annoncé, à travers un communiqué, qu’à partir du 6 septembre prochain, des équipes de fouille de bagages  seront mises en place à l’intérieur des différentes gares,  afin de détecter les  produits nuisibles ou interdits au transport en commun,  a appris l’AIB.

« La Direction générale de TSR porte à la connaissance du public et particulièrement à son aimable clientèle que pour des raisons de sécurité, elle procédera, à compter du 6 septembre 2021, à la fouille de colis  et de bagages à transporter, avant tout embarquement dans les cars », renseigne le communiqué parvenu à l’AIB.

Le document est signé du Directeur général (DG) de la société de transport, en date du 26 août 2021.

Il précise que des équipes seront chargées de la vérification des sacs, des colis et autres bagages à l’intérieur des différentes gares TSR, «afin de détecter des objets ou produits nuisibles à la santé ou interdits au transport en commun ».

Le Burkina Faso connait depuis 2015, des attaques terroristes qui ont coûté la vie à plusieurs personnes, occasionné de nombreux déplacés internes, ainsi que des  dégâts matériels.

Agence d’information du Burkina

AO/ata/ak

Koudougou : quatre morts dont trois étudiants, dans l’effondrement d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo

Burkina-Infrastructure-Effondrement

Koudougou : quatre morts dont trois étudiants, dans l’effondrement d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo

Koudougou, 1er sept. 2021 (AIB) – L’effondrement de la dalle d’un bâtiment en construction au sein de l’Université Norbert-Zongo de Koudougou a causé mardi, quatre morts dont trois étudiants et un blessé, a-t-on constaté.

 

Les étudiants victimes du drame sont de l’Institut universitaire de technologie (IUT), en stage pratique sur le chantier pour l’obtention du Diplôme universitaire de technologie (DUT) dans le domaine de la construction et du bâtiment. Parmi elles, figure une fille.

Quant au quatrième corps, il est celui d’un menuisier-coffreur.

Selon les informations recueillies sur place c’est aux environs de 10 heures, le mardi 31 août, que l’effondrement a eu lieu.

Un employé qui était en haut du bâtiment pour enlever les coffrages a constaté que la dalle commençait à céder et aurait crié pour alerter ses camarades sous le hall. Mais peine perdue, car pendant que ces derniers tentaient de s’échapper que le malheur est arrivé.

Le blessé, qui a eu plus de chance que les autres, a été sorti des décombres dès les premiers moments de l’accident de travail.

Il a fallu près de 9 heures pour que les sapeurs-pompiers, appuyés par les autres employés du chantier ainsi que les populations venues au secours, puissent extraire les quatre corps sans vie des ruines en béton puisque le dernier corps est sorti vers 19 heures.

Le chantier est initié dans le cadre du projet cité universitaire du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et financé par la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA).

Les travaux sont exécutés par l’Entreprise SUZY construction pour un coût global d’environ 20 milliards F CFA.

Le lancement des travaux est intervenu en novembre 2019 dans l’enceinte et concernent la construction des amphithéâtres pour des Unités de formation et de recherches (UFR), la cité universitaire ainsi qu’un foyer.

Le substitut du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou, accompagné des éléments de la police judiciaire, ont assisté à l’extraction des corps mais se sont refusés à tout commentaire promettant aux journalistes de s’exprimer sur le sujet ce mercredi.

Agence d’information du Burkina

BRN/ata/ak

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