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Présidence du Faso: L’ancien directeur de Sidwaya, Enok Kindo, nommé patron de la communication présidentielle

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Présidence du Faso: L’ancien directeur de Sidwaya, Enok Kindo, nommé patron de la communication présidentielle

Ouagadougou, 18 mars 2022 (AIB)- L’ancien directeur du quotidien public Sidwaya, Noufo Enok Kindo a été nommé ce vendredi en conseil des ministres, directeur de la communication de la présidence du Faso. 

Noufo Enok Kindo, Mle 102 942 T, est journaliste, 1ère classe, 8ème échelon. Depuis le 5 octobre 2018, il est le directeur de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du ministère de la Fonction publique. Il a été précédemment directeur du quotidien Sidwaya.

Le Conseil des ministres a aussi mis fin aux fonctions de certains Conseillers et Chargés de missions de la Présidence du Faso.

La liste de ces personnalités sera publiée dans le Journal officiel du Burkina Faso, lit-on dans le compte rendu.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Le gouvernement de Transition adopte son organigramme en conseil des ministres 

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Burkina : Le gouvernement de Transition adopte son organigramme en conseil des ministres 

Ouagadougou, 18 mars 2022 (AIB)-Le gouvernement de Transition a adopté ce vendredi, lors de son premier conseil des ministres, son organigramme permettant aux ministres d’effectuer efficacement et effectivement leurs missions, a appris l’AIB auprès du porte-parole.

« Ce décret définit le rôle et la place de chaque ministre et ministre délégué et offre un référentiel précis et rationnel à l’administration de l’Etat dans son organisation », a déclaré vendredi, le ministre en charge de l’Education nationale Lionel Bilgo, au sortir du premier conseil des ministres du gouvernement de Transition sous la présidence du président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Le porte-parole du gouvernement de Transition a indiqué que le conseil a ensuite adopté un rapport qui fait le bilan de la mise en œuvre de la Convention sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles ainsi que de l’état de la mise en œuvre des recommandations issues de la présentation du rapport initial au comité des travailleurs migrants en septembre 2013.

Selon M. Bilgo, malgré le contexte sanitaire et sécuritaire difficile, le Burkina Faso a entrepris des actions et a pris des mesures de protection des droits de tous les travailleurs migrants se trouvant sur son territoire et ceux des Burkinabè vivant à l’extérieur. Il a informé que le conseil des ministres a marqué son accord pour la transmission dudit rapport au comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.

Deux communications orales sur les enjeux sécuritaires et une communication orale sur les enjeux humanitaires ont été présentés. Les deux communications sur les enjeux sécuritaires ont été présentée par le directeur de l’Agence nationale de renseignements, le lieutenant-colonel Mahamadi Bonkoungou et le commandant des Opérations du théâtre national (COTN), le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni.

Selon le ministre Lionel Bilgo, les deux communications ont permis à l’ensemble du gouvernement de prendre la pleine mesure de la situation sécuritaire, de comprendre les enjeux et les défis notamment en terme de lutte contre le terrorisme et aussi du renforcement de leurs actions en terme de sécurisation de l’ensemble du territoire.

La communication orale sur les enjeux humanitaires a ensuite été présenté par le ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire, Lazare Zoungrana. « Il a été question de présenter l’ensemble des actions et des mesures mises en place pour permettre de juguler cette crise humanitaire qui découle de cette grande crise sécuritaire », a souligné le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina/Violences sur le genre : Une association exhorte une trentaine de journalistes à s’engager dans la lutte

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Burkina/Violences sur le genre : Une association exhorte une trentaine de journalistes à s’engager dans la lutte

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)- L-Association pour la vie (APV) a exhorté jeudi, une trentaine de journalistes venus des treize régions du pays, à s’engager dans la lutte, à travers des productions pour lutter contre les Violences basées sur le genre (VBG) au Burkina Faso.

Selon le président de l’Association pour la vie (APV), Bangba David Kafando, l’atelier de formation de 72 heures consiste à renforcer les capacités de 35 journalistes, venus des treize régions du pays sur les Violences basées sur le genre (VBG) afin qu’ils donnent l’information juste aux populations.

M. Kafando a également invité les hommes et femmes des médias à s’engager dans la lutte contre les VBG, à travers des productions d’émissions ou d’articles de presse pour promouvoir le droit des femmes et des filles au Burkina Faso.

Le président de l’APV s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours, au profit de 35 journalistes/communicateurs en langues nationales sur la Santé reproductive (SR), la Planification familiale (PF) et  les VBG.

Le premier responsable de l’association a précisé que cette rencontre va permettre aussi aux « ouvriers de la plume » de s’imprégner des enjeux liés à la MGF, aux VBG et à la PF.

A l’en croire, la formation va accroitre l’offre journalistique sur les questions relatives aux Mutilations génitales féminines (MGF), à la lutte contre les avortements clandestins et le mariage d’enfants.

« A chaque fois que nous serons face aux défis du développement auxquels notre pays est confronté, en tant que structure journalistique, nous allons jouer notre rôle », a-t-il soutenu.

Bangba David Kafando a noté que malgré la multitude  de stratégies de lutte contre les MGF et les VBG, une certaine résistance s’observe toujours chez les Burkinabè.

« Cette formation va permettre aux journalistes en langues nationales de produire des informations fiables et de qualités. Notre approche consiste à allier formation et production journalistique », a-t-il ajouté.

Pour la chargée de communication de plaidoyer et partenariat du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), Pélagie Nabolé, les journalistes doivent avoir des outils nécessaires pour  réaliser des activités de plaidoyer à l’endroit des leaders d’opinions au Burkina Faso.

« A la fin de la formation, nous attendons que les journalistes puissent mener des activités concrètes de plaidoyer, de sensibilisation sur le terrain, à l’endroit des populations mais également des productions qui auront un impact fort  au sein de leur communauté », a-t-elle renchéri.

Elle a fait savoir que le nouveau plan de l’UNFPA couvre la période 2022-2025 et son institution va travailler à mettre en œuvre des partenariats à fort impact, pour accélérer la promotion des droits des femmes et des filles.

Notons que l’APV a été soutenue par son partenaire l’UNFPA qui fait de la question des droits des femmes et filles,  son cheval de bataille dans le pays.

Créée en 2015, l’APV a produit 50 œuvres journalistiques (magazine- jeux radiophoniques) et 20 articles publiés  dans les journaux  et en ligne, dans le cadre de la promotion des droits humains des femmes et filles.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Crise sécuritaire, Sport et suspension de RFI et de France 24 à la Une des quotidiens

BURKINA-REVUE-PRESSE

Crise sécuritaire, Sport et suspension de RFI et de France 24 à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 18 mars 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, se sont plus attardés sur la crise sécuritaire que vit le pays, le sport, et la suspension des médias français (RFI et France 24) au Mali.

L’Express du Faso titre à sa Une « Situation nationale : Hugues Fabrice, Iron Biby, Francis Kéré, …la preuve que rien n’est perdu ». Ce quotidien paraissant à Bobo-Dioulasso a affiché à sa grande Une, les photos de ces champions burkinabè, mentionnant que « c’est dans l’adversité et la lutte permanente que les grandes nations se sont construites ».

Ce quotidien privé a également interrogé Mamadou Gounehi Barro, un militaire à la retraite qui s’est prononcé sur la décision du président du Faso appelant à la mobilisation des sous-officiers et militaires du rang admis à la retraite au cours des années 2019, 2020 et 2021.

Dans cet entretien, M Barro dit que « nous sommes tout à fait disposés à aller au front ».
Le journal paraissant à Bobo-Dioulasso a également affiché à sa Une, « Matchs amicaux des Etalons : retour de Bryan Dabo, une première pour Alex Bangré ». Le Pays quant à lui affiche « Crise sécuritaire au Burkina : le mouvement Sauvons le Burkina invite le président Damiba à décréter l’état de siège ».

Dans la lutte contre la délinquance à Ouagadougou, le quotidien privé écrit que des délinquants ont été « arrêtés parce qu’ils fabriquent de l’huile impropre à la consommation ».

Pour ce qui est de l’actualité sportive, Le Pays a traité de la conférence de presse donnée jeudi par le sélectionneur national intérimaire Oscar Barro avec comme titre, « matchs amicaux des Etalons : Oscar Barro dévoile sa liste et annonce sa candidature ». Dans l’actu foot, le quotidien le Pays a écrit « CAN Cameroun 2021 : ils ont joué la Coupe d’Afrique des Nations, mais n’ont pas été payés ».

Le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga affiche à sa Une « Police nationale : descente matinale dans une huilerie clandestine ». Le journal écrit que « le jeudi 17 mars 2022, en compagnie des agents de la police du commissariat d’arrondissement de Nongr-Maasom, des hommes de média se sont rendus dans une huilerie clandestine derrière la zone industrielle de Kossodo ».

L’Observateur Paalga a également traité de la situation sécuritaire délétère au Burkina Faso avec son titre, « Recrudescence des attaques terroristes : l’Etat de siège pour … sauver le Burkina ? ». La suspension des médias français a également occupé la Une de l’Obs. Il affiche « suspension de RFI et de France 24 au Mali : Une frilosité bien suspecte ».

Agence d’information du Burkina

AS/wis

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 18 MARS 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 18 MARS 2022

 

KIEV – Les habitants de Marioupol, ville stratégique d’Ukraine assiégée par les forces russes, s’activaient dans les décombres d’un théâtre bombardé à la recherche de survivants, tandis que le président américain Joe Biden s’apprétait vendredi à adresser une mise en garde à son homologue chinois Xi Jinping contre tout soutien à Moscou.

 

PARIS – Le président-candidat Emmanuel Macron a promis jeudi 15 milliards d’euros de baisse d’impôts et le « plein emploi » d’ici cinq ans dans son projet pour la présidentielle, étrillé par l’opposition qui l’accuse de piller les idées de la droite et de « maltraitance sociale ».

 

NEW YORK – Le risque d’un défaut de paiement russe, évoqué après l’imposition de lourdes sanctions occidentales à l’encontre du Kremlin, semblait s’éloigner au moins temporairement jeudi suite au versement d’intérêts dus par Moscou sur ses dettes.

 

BAMAKO – La junte malienne a ordonné jeudi la suspension de la diffusion de RFI et France 24, après la publication par ces médias français d’informations selon lesquelles l’armée malienne était impliquée dans des exactions contre des civils, une décision « grave » selon Emmanuel Macron.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé d’un an jeudi la mission politique de l’ONU en Afghanistan qui est dotée d’un nouveau mandat et constitue une présence internationale formelle dans le pays gouverné par les talibans.

 

WASHINGTON – La nouvelle fusée géante de la Nasa a commencé jeudi son premier déplacement vers une aire de lancement, où elle subira une batterie de tests qui, s’ils sont concluants, doivent l’amener à s’envoler vers la Lune cet été.

 

AJACCIO (France) – Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a assuré jeudi en Corse engager « la parole de l’État » dans ses discussions avec les responsables nationalistes sur une possible autonomie de l’île, alors qu’à Paris la justice a suspendu la peine d’Yvan Colonna pour « motif médical ».

 

LONDRES – La compagnie maritime P&O Ferries, qui assure notamment des liaisons entre la Calais et Douvres, a annoncé jeudi le licenciement de 800 marins, estimant que la « survie » de l’entreprise est en jeu et déclenchant la colère au Royaume-Uni.

 

PARIS – L’Agence spatiale européenne (ESA) a acté jeudi la fin de sa coopération avec la Russie, à la suite de l’invasion de l’Ukraine, qui la contraint à trouver rapidement des alternatives pour le lancement de ses prochaines missions, notamment vers Mars.

 

PEKIN – Pas de relâchement face au virus: le président chinois Xi Jinping a ordonné jeudi de poursuivre la politique du zéro Covid, au moment où la Chine est confrontée à son pire regain épidémique depuis la première vague de 2020.

 

LONDRES – La Banque d’Angleterre (BoE) a relevé jeudi son taux d’intérêt à son niveau pré-pandémie, pour contrer l’inflation qui pourrait selon elle dépasser 8% en 2022, mais s’inquiète des conséquences de l’invasion de l’Ukraine sur la croissance.

 

PARIS – Pas encore remise de la pandémie, l’économie mondiale pourrait voir sa croissance amputée de plus d’un point et son inflation augmenter de 2,5 points sur un an si les effets de la guerre en Ukraine s’avéraient durables, avertit l’OCDE.

 

BANGUI – A quatre jours de l’ouverture en Centrafrique d’un dialogue national annoncé à la hussarde par le chef de l’Etat, le flou règne sur son organisation et ses objectifs, au-delà d’une vague promesse de restaurer « la paix » mais sans les groupes rebelles qui ne sont pas conviés.

 

LONDRES – C’est le « bonheur »: les proches de deux Irano-Britanniques savouraient leurs retrouvailles jeudi, conscients cependant qu’il leur faudra du temps pour dépasser le « traumatisme » des années de prison en Iran pour des accusations qu’ils ont toujours niées.

 

WASHINGTON – Prostituées, gros bras et agent double: les Etats-Unis accusent Pékin de vouloir « faire taire » ses détracteurs installés à l’étranger en usant de coups bas, et d’avoir cherché à salir un dissident naturalisé américain pour faire dérailler sa candidature au Congrès.

 

SOMA (Japon) – Les autorités et des habitants du nord-est du Japon s’employaient jeudi à nettoyer les dégâts du violent séisme de magnitude 7,4 qui a secoué la région la veille, faisant au moins un mort et plus de 160 blessés selon un bilan révisé à la baisse par les autorités.

 

HOUSTON (Etats-Unis) – Un garçon de 13 ans était au volant d’un pick-up dont la collision avec une camionnette qui transportait une équipe de golf universitaire au Texas a fait 9 morts, ont annoncé jeudi les autorités.

 

NIAMEY – Au moins vingt-et-une personnes, dont deux policiers, ont été tuées mercredi dans une attaque de jihadistes présumés contre un bus et un camion dans la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du Niger, près du Burkina Faso, ont indiqué jeudi les autorités.

 

MOSCOU – Un tribunal russe a décidé jeudi de prolonger jusqu’au 19 mai la détention de la star du basket américain Brittney Griner, interpellée en février à l’aéroport de Moscou et soupçonnée d’avoir transporté des stupéfiants, selon les médias d’Etat.

 

NEW YORK – Une organisation non-gouvernementale américaine d’Américains d’origine ukrainienne, Ukrainian Congress Committee of America, s’est fait voler 300 à 400 gilets pare-balles donnés par des policiers et destinés à être envoyés en Ukraine, ont annoncé jeudi la police new-yorkaise et l’association.

Avec l’AFP

 

Burkina : Les orpailleurs artisanaux demandent la relecture du code minier

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Burkina : Les orpailleurs artisanaux demandent la relecture du code minier

Ouagadougou, 18 mars 2022 (AIB)-Les exploitants miniers artisanaux ont recommandé jeudi la relecture du code minier allant dans le sens de la valorisation, la protection et de l’encadrement du secteur.

« Nous allons adresser auprès des autorités, un plaidoyer afin de mieux encadrer les sites miniers artisanaux et demander la relecture du code minier qui s’avère nécessaire pour prendre en compte les nouvelles données  », a affirmé M. Rabo.

Mahamoudou Rabo est le président du Syndicat national des exploitants miniers artisanaux du Burkina (SYNEMAB). Il s’exprimait jeudi à l’occasion de l’Assemblée général extraordinaire (AGE) du SYNEMAB.

L’AGE a permis aux exploitants miniers artisanaux, de se concerter afin de prendre des décisions importantes allant dans le sens d’améliorer les conditions de travail et de vie des artisans miniers. Selon Mahamoudou Rabo, les structures chargées de l’encadrement des sites miniers d’exploitation artisanales sont limitées en moyens pour accomplir efficacement leur mission.

Il a indiqué que c’est cette situation ainsi que la pratique clandestine de certaines activités, qui occasionnent des incidents sur les lieux d’exploitations miniers citant l’explosion survenue sur le site de Gongonbiro en février dernier qui a fait une soixantaine de morts et une dizaine de blessés.

« En lieu et place de la répression, nous avons besoin d’être sensibilisés et bien encadrés pour mieux savoir comment stocker et manipuler certains produits afin d’éviter ces genres de drames », a suggéré le président. Car dit-il, c’est dans cette activité qu’ils parviennent à nourrir leurs familles. « Nous travaillons pour gagner notre vie mais pas pour la perdre », a fait savoir M. Rabo.

Aussi, les exploitants miniers artisanaux ont aussi déploré le fait que le code minier actuel favorise plus les exploitants industriels au détriment de ceux artisanaux. « Nous ne pouvons pas obtenir ‘‘directement’’ des permis d’exploitation de l’Etat sans passer par un exploitant industriel », a déploré M. Rabo.

L’Etat devrait prendre sa responsabilité pour délivrer des permis d’exploitation aux demandeurs au niveau des sites d’extraction artisanale, a-t-il formulé. Ils disent compter sur les autorités actuelles pour un travail en toute sécurité sur les sites miniers artisanaux.

Mahamoudou Rabo a souhaité que leur travail soit désormais appelé ‘’exploitation artisanale mécanisée’’ car ils utilisent des moyens modernes actuellement. « Nous pouvons dire aujourd’hui que notre système d’extraction est mécanisé car nous avons investi pour moderniser nos méthodes de travail, avec des machines de broyage, de concassage etc », a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

 

Guerre en Ukraine : Les présidents américain Joe Biden et chinois Xi Jinping se parlent ce vendredi

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Guerre en Ukraine : Les présidents américain Joe Biden et chinois Xi Jinping se parlent ce vendredi

Ouagadougou, 18 mars 2022 (AIB)-Les présidents américain Joe Biden et chinois Xi Jinping vont se parler ce vendredi sur la guerre en Ukraine. Le premier compte mettre en garde le second sur son probable soutien aux Russes selon Washington, rapporte l’AFP. 

Plantant le décor à quelques heures d’un échange entre Joe Biden et Xi Jinping, les Etats-Unis ont fait savoir jeudi que la Chine s’exposerait à des représailles si elle devait « soutenir l’agression russe » contre l’Ukraine, a appris l’AIB, ce vendredi matin auprès de l’AFP.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré jeudi, que son pays est préoccupé par le fait que la Chine envisage d’assister directement la Russie avec de l’équipement militaire qui serait utilisé en Ukraine.

 » Le président Biden va parler au président Xi demain, et lui dira clairement que la Chine portera une responsabilité pour tout acte visant à soutenir l’agression russe, et que nous n’hésiterons pas à lui imposer des coûts », a-t-il déclaré.

« Nous voyons avec préoccupation que la Chine réfléchit à apporter à la Russie une assistance militaire directe », a-t-il ajouté.

C’est l’avertissement le plus clair lancé par les Etats-Unis à la Chine depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, et il intervient à quelques heures d’une conversation entre les présidents américain et chinois, prévue ce vendredi à 09H00 heure de Washington (13H00 GMT).

« La priorité du président Biden (pendant la conversation) sera de demander à la Chine de ne pas donner à la Russie les moyens de compenser les sanctions internationales, et de ne pas envoyer d’équipements pour la machine de guerre russe en Ukraine », a dit à l’AFP Ryan Hass.

M. Hass est expert auprès de l’institut de recherches Brookings, et ancien conseiller du président Barack Obama pour la Chine.

Xi Jinping pour sa part « doit arbitrer entre diverses priorités. Il accorde beaucoup d’importance au partenariat avec la Russie, mais il ne veut pas saper les relations avec l’Occident », dont la Chine dépend « pour son accès à certaines technologies de pointe », souligne-t-il.

« Les intérêts de la Chine et de la Russie ne sont pas alignés. Poutine veut dynamiter le système international alors que le président Xi se voit comme l’architecte d’un nouvel ordre international », analyse encore l’expert.

Cet entretien, le quatrième entre les deux dirigeants depuis que Joe Biden est président, vise à  » garder les canaux de communication ouverts entre les Etats-Unis et la République populaire de Chine « , a affirmé dans un communiqué la porte-parole de l’exécutif américain Jen Psaki.

C’est là une préoccupation constante du président américain, pour qui les Etats-Unis et la Chine sont certes voués à se livrer une concurrence impitoyable, mais en maintenant un dialogue suffisant pour que cet affrontement ne soit pas source de chaos au niveau international.

Les deux dirigeants discuteront de cette « concurrence » entre Washington et Pékin « ainsi que de la guerre de la Russie contre l’Ukraine et d’autres questions d’intérêt commun », a précisé Jen Psaki.

Les Etats-Unis ont donc encore haussé le ton, eux qui avaient déjà jugé « profondément préoccupante » la position « d’alignement de la Chine avec la Russie » face à la guerre en Ukraine, après une très longue rencontre récente à Rome entre le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, et Yang Jiechi, plus haut responsable de la diplomatie du Parti communiste chinois.

Depuis le début de l’invasion russe le 24 février dernier, le régime communiste chinois, privilégiant sa relation avec Moscou et partageant avec la Russie une profonde hostilité envers les Etats-Unis, s’est abstenu d’appeler le président russe Vladimir Poutine à retirer ses troupes d’Ukraine.

Mais l' »amitié sans limite » professée par Pékin et Moscou est mise à l’épreuve par la guerre en Ukraine, le régime du président Xi Jinping semblant avoir été surpris par la résistance ukrainienne à l’offensive russe et par la vigueur des sanctions occidentales.

Au-delà de la question d’une éventuelle assistance militaire à la Russie, Washington ne veut pas que la Chine aide à Moscou à atténuer l’impact de ces sanctions d’une sévérité jamais vues, censées étrangler financièrement et économiquement le régime de Vladimir Poutine.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : La gendarmerie nationale enterre ses 13 compagnons d’armes

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Burkina : La gendarmerie nationale enterre ses 13 compagnons d’armes

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-La gendarmerie nationale a rendu hommage et inhumé ce jeudi, ces 13 compagnons d’armes tombés le dimanche dernier au cours d’une embuscade sur l’axe Dori-Kaya. 

Sur sa page Facebook, le jeudi soir, la gendarmerie nationale a écrit  » Nous avons accompagné à leurs dernières demeures, nos 13 compagnons d’armes tombés dans l’embuscade sur l’axe Tougouri – Taparko en début d’après-midi de ce jeudi 17 Mars 2022 « .

Les 13 gendarmes ayant perdu la vie le dimanche dernier font partie du 13è Escadron de Gendarmerie mobile de Dori.

Ils revenaient d’une mission d’escorte qui a porté secours aux victimes de l’explosion d’un car de transport en commun qui était monté sur un IED sur l’axe de Dori-Kaya (route nationale N°3), à environ 5 km de Tarpako, (région du Centre Nord).

 » Paix à leurs âmes! On vous vengera, ou on vous rejoindra !!! « , lit-on sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : La CEDEAO est venue pour comprendre la feuille de route de la Transition (ministre ghanéen)

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Burkina : La CEDEAO est venue pour comprendre la feuille de route de la Transition (ministre ghanéen)

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-« La CEDEAO est venue à l’écoute des nouvelles autorités du pays pour comprendre la feuille de route de la Transition », a soutenu ce jeudi, à Ouagadougou, la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey, au sortir d’une audience avec le président Damiba. 

Le président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est entretenu ce jeudi après-midi, avec une délégation ministérielle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

La délégation était conduite par la présidente du Conseil des ministres de l’organisation, Mme Shirley Ayorkor Botchwey ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana.

Selon la ministre Shirley Ayorkor Botchwey, la CEDEAO est venue à l’écoute des nouvelles autorités du pays pour comprendre la feuille de route de la Transition

A sa sortie d’audience, Mme Shirley Ayorkor Botchwey a déclaré que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO les « ont mandatés de rencontrer les nouvelles autorités, même si le Burkina Faso est suspendu des instances de l’organisation ».

Cette visite intervient « à la suite du changement intervenu à la tête de l’Etat, le 24 janvier 2022, la mise en place de la Transition et l’investiture du président », a déclaré le chef de la délégation, Shirley Ayorkor Botchwey.

Selon elle, la CEDEAO est venue à l’écoute des nouvelles autorités du pays pour comprendre la feuille de route de la Transition.

« Le président Damiba a donné des réponses que nous allons transmettre à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO », a indiqué la ministre Shirley Ayorkor Botchwey

« A ce sujet, l’autorité nous a expliqué les raisons pour lesquelles, la Transition devrait durer 3 ans, notamment la lutte contre le terrorisme et la résolution de la crise humanitaire », a-t-elle soutenu. Elle a annoncé avoir eu « des discussions franches avec le gouvernement ».

« Le président Damiba a donné des réponses que nous allons transmettre à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO », a aussi indiqué la présidente du Conseil des ministres de l’organisation.

L’autre préoccupation de la CEDEAO concerne le sort de l’ex-président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Sur autorisation du président Damiba, « nous avons pu le rencontrer et échanger avec lui. Il est bien portant et dans un bon état d’esprit », a confié le chef de la délégation ministérielle.

Rassurée par les nouvelles autorités du pays, la délégation de la CEDEAO a tenu à manifester la solidarité de l’organisation au Burkina Faso.

La délégation de la CEDEAO a eu une séance de travail avec la ministre en charge des Affaires étrangères, Mme Olivia Rouamba, et le ministre délégué Karamoko Jean Marie Traoré

« Ce qui affecte le Burkina Faso, nous affecte tous. Et ce n’est pas dans ces moments difficiles que la CEDEAO va abandonner le Burkina Faso », a déclaré Mme Shirley Ayorkor Botchwey.

En outre, « les chefs d’Etat de la CEDEAO ont clairement déclaré que le Burkina Faso ne sera pas abandonné, et que la CEDEAO va accompagner le Burkina dans la mise en œuvre de la Transition », a précisé le chef de la diplomatie ghanéenne.

Selon Mme Shirley Ayorkor Botchwey, la CEDEAO va travailler de concert avec le Burkina Faso pour trouver des solutions à ces crises sécuritaire et humanitaire, car tout ce qui touche le Burkina Faso impacte l’ensemble de l’espace communautaire.

Avant l’audience avec le chef de l’État, la délégation a d’abord eu une séance de travail avec la ministre en charge des Affaires étrangères, Mme Olivia Rouamba, et le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré.

La présence à Ouagadougou de cette

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Une délégation ministérielle de la CEDEAO reçue par le président Damiba

Burkina-CEDEAO-Délégation-Visite

Burkina : Une délégation ministérielle de la CEDEAO reçue par le président Damiba

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a reçu ce jeudi, une délégation ministérielle de la CEDEAO. 

La délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Madame Shirley Ayorkor Botchwey.

La délégation est arrivée ce jeudi, dans la matinée à Ouagadougou par vagues. Elle a été accueillie à sa descente d’avion par la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba.

La délégation de la CEDEAO (à gauche) a été accueilli à son arrivée par la ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Rouamba et le ministre délégué Karamoko Jean Marie Traoré

La ministre Rouamba avait à ses côtés le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré.

La présence à Ouagadougou de cette délégation de l’Organisation communautaire s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail avec les autorités burkinabè de transition. Une visite en lien avec l’adoption récente de la charte constitutionnelle.

Nous y reviendrons

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Une organisation demande au gouvernement de prendre des mesures sociales fortes

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Burkina : Une organisation demande au gouvernement de prendre des mesures sociales fortes

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a demandé jeudi, au gouvernement de Transition, de prendre des mesures sociales fortes pour soulager les souffrances de la population.

« Notre organisation demande que les souffrances des populations soient soulagées par la prise de mesures sociales fortes, pour ne pas en rajouter à un quotidien déjà précaire », a déclaré le président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), Issiaka Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse portant sur la situation nationale depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Selon le président du CISAG, le gouvernement doit se concentrer sur ce qu’il définit comme la priorité des priorités à savoir la reconquête totale du territoire et le retour à brève échéance des déplacés internes.

Pour lui, c’est à ce prix que l’action du gouvernement de Transition sera jugée et appréciée par les Burkinabè. « Nous demandons à ce que la place et le rôle des partis politiques dans cette Transition soient clairement définis », a-t-il soutenu.

Car, a ajouté Issiaka Ouédraogo, la position de départ du gouvernement a été exprimée à travers la volonté d’une mise à l’écart des partis politiques.

Le CISAG a invité le gouvernement de se départir du folklore institutionnel et d’éviter de s’embarquer dans des aventures qui seraient éloignées des préoccupations légitimes des Burkinabè.

« Nous en appelons à ce que le cas de l’activiste Ibrahim Maïga nous soit précisé », a indiqué M. Ouédraogo. Pour lui, la manière dont ce dernier se serait soustrait à la justice en quittant le pays alors qu’une procédure judiciaire le concernait, amène le CISAG à s’interroger s’il a bénéficié de complicités.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Boulsa/Insolite : Le Caterpillar, le commandant de cercle et les génies de  »Toubkida »

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Boulsa/Insolite : Le Caterpillar, le commandant de cercle et les génies de  »Toubkida »

Boulsa, 17 mars 2022(AIB)-Plus d’une personne résident à Boulsa  ou de passage sur la nationale N°15, s’est déjà interrogée sur le Caterpillar coincé au niveau de la direction provinciale  de l’Elevage. Pour le chef traditionnel, le Rassamnaba (86 ans), ce  stationnement inopiné, résulte de l’entêtement d’un commandant de cercle qui aurait même perdu des enfants, pour avoir semble-t-il, perturbé à plusieurs reprises, la quiétude des génies de la colline Toubkida.

Depuis belle lurette un Caterpillar gît sur le flanc gauche de la route Boulsa-Kaya, près de la direction provinciale  de l’Elevage. Un neemier y est même poussé dedans depuis quelques années, devenu un grand arbre de nos jours.

Selon le Rassamnaba, ministre de sa Majesté le chef de Boulsa, le Caterpillar est coincé depuis l’époque coloniale au temps du commandant de cercle Georges Clua (orthographe incertain).

D’après lui, ce commandant de cercle de Boulsa était un technicien  polyvalent, conducteur d’engins lourds et maçon.

Pendant la construction du pont du barrage de Boulsa, M. Clua allait prendre l’argile rouge au niveau de la petite colline appelée Toubkida (sourd en langue locale), située dans l’actuel secteur 4 de Boulsa.

Les Forces surnaturelles ou génies qui habiteraient cette colline n’aiment pas les nuisances sonores, préférant le calme, assure le ministre.

A en croire, le Rassamnaba,  malgré les multiples  interpellations sur les dangers qu’il courrait en utilisant l’engin lourd au pied de la colline,  Georges Clua continuait aisément son chantier.

Pour le leader coutumier, les conséquences de cette  »témérité » ont été sans appel.

Il a notamment fait cas de la perte de deux des enfants de l’aide-chauffeur Lomsgo Ima, dans un incendie au camp des gardes cercle et du décès à Boulsa, de suite de maladie, d’un des deux enfants du commandant.

Selon le Rassamnaba, le deuxième fut rapatrié en France.

 »Pendant que Georges Clua était au chantier sur la digue du barrage de Boulsa, il reçut un télégramme de France, l’annonçant le décès du deuxième. Effondré, il quitta le chantier, en stationnant l’engin lourd là où il est de nos jours », conclut le ministre.

Retenons que le Rassamnaba de Boulsa est né en 1936 à Boulsa. Après 16 ans de service militaire, il fit également 16 ans de gardiennage à la Banque Nationale de développement (BND) à Kaya avant d’être élu  maire de Boulsa de 2000-2005. Il a succédé son père au trône  le 17 mai 2007.

Agence d’information du Burkina

Jean-Baptiste DAMIBA

PS : Nous n’avons pas encore à notre disposition d’autres sources notamment écrites pour les confronter avec  la version du Rassamnaba qui relève de la Tradition orale.

 

 

Crise sécuritaire et transition au Burkina dominent la Une des quotidiens

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Crise sécuritaire et transition au Burkina dominent la Une des quotidiens

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Les quotidiens de ce jeudi traitent de la crise sécuritaire et de la transition au Burkina Faso dans leurs parutions.

L’Observateur Paalga titre à sa Une « Crise sécuritaire au Burkina » avec une interview d’un ressortissant de Pissila (commune rurale du Burkina Faso) vivant en France, Issiaka Soré qui dit que « je n’ai plus retrouvé mon village ».

Le journal révèle pourtant que l’association Solidarité Pissila est le fruit d’un partenariat noué par Issiaka Soré, Burkinabè vivant en France, entre un groupe de généreux français et la commune rurale de Pissila dans la province du Sanmatenga (région du Centre-Nord).

Dans le même journal, on lit « Transition au Burkina : Des OSC implorent la clémence de la CEDEAO ». Le doyen des quotidiens écrit que L’Observatoire national indépendant pour une transition réussie (ONI-TR) a adressé une lettre de plaidoyer pour l’acceptation par la CEDEAO, des conclusions des assises nationales au Burkina Faso.

L’Obs comme tous les autres quotidiens, a également publié un écrit de la « Primature » où il ressort que le Premier ministre « Albert Ouédraogo galvanise le personnel ».

A la grande Une de Le Pays, on lit, « Plaidoyer pour une transition de 36 mois : passe d’armes entre des OSC et la commission nationale de la CEDEAO ».

Le journal écrit que les responsables de l’Observatoire national indépendant pour une transition réussie étaient, le 16 mars 2022 au siège de la Commission nationale de la CEDEAO à Ouagadougou pour remettre officiellement une lettre adressée à Nana Akuffo Addo, mais à cause des incompréhensions, ils n’ont pas été reçus par ladite commission.

Sidwaya quant à lui, titre à sa grande Une, «Primature : Albert Ouédraogo galvanise le personnel » avec une photo du nouveau Premier ministre entouré de ses collaborateurs.

Parlant de la crise sécuritaire, le quotidien public affiche, « Mobilisation des militaires retraités : A 62 ans, M.B. prêt pour le front ».

Le quotidien écrit qu’ « un militaire à la retraite, M.B. installé à Bitou, dans la province du Boulgou, soutient que tous les militaires admis à la retraite doivent être mobilisés pour lutter contre le terrorisme ».

Agence d’information du Burkina

AS/wis 

Oscar Barro convoque 29 Etalons pour jouer le Kossovo et la Belgique

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Oscar Barro convoque 29 Etalons pour jouer le Kossovo et la Belgique

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB) – L’entraineur intérimaire des Etalons du Burkina Faso Oscar Barro a dévoilé jeudi à Ouagadougou, une liste de 29 joueurs pour les deux matchs amicaux contre le Kossovo (le 24 mars) et la Belgique (le 29 mars), comptant pour la journée FIFA.

Dans cette liste du nouvel entraineur, figurent deux joueurs locaux. Il s’agit de Farid Ouédraogo (Majestic SC) et de Noufou Zagré (RCK).

Trois joueurs sont appelés pour la première fois chez les A. Il s’agit du défenseur latéral Abdoul Guiébré, de Cédric Badolo, d’Alex Mamady Bangré, du jeune Joffrey Nino Bazié, de Noufou Zagré et de Abou Ouattara.

Dans cette liste d’Oscar Barro, six joueurs font leur retour en sélection. Il s’agit du gardien de but Nourdine Balora, du défenseur central Nasser Djiga, de Bryan Dabo, de Trova Boni, de Stéphane Ky et de Abou Ouattara.

Selon Oscar Barro, « l’essentiel de ceux qui ont joué la CAN sont là et des jeunes joueurs prometteurs. Nous estimons que c’est une liste qui reflète la tendance de notre football actuel à savoir, avoir des qualités sur lesquelles nous devrons nous appuyer par rapport à la philosophie de la direction technique nationale qui nous a été enseignée »

L’ancien entraineur des Etalons juniors souligne que tous les petits plats ont été mis dans les grands pour réussir ces deux matchs amicaux. « Nous sommes très bien accompagnés. Nous sommes dans de très bonnes conditions de préparation pour aborder ces deux matchs », a-t-il dit.

Après une participation à la CAN où les Etalons ont obtenu la 4e place au Cameroun, c’est la première fois que l’équipe se remet en scelle pour préparer les échéances à venir, notamment les éliminatoires de la CAN 2023.

Pour ces deux matchs amicaux, « nous allons les aborder avec le plus grand sérieux, la plus grande détermination et montrer une très bonne image. Nous allons les aborder avec tout le respect que nous devons à l’adversaire, mais que l’adversaire aussi nous respecte », a expliqué la nouvelle tête pensante des Etalons.

Les 29 joueurs convoqués

Gardiens de but : Hervé Koffi (RSC Charleroi, Belgique), Farid Ouédraogo (Majestic SC, Burkina Faso), Nourdine Balora (Kagera Sugar, Tanzanie).

Défenseurs : Edmond Tapsoba (Bayer Leverkusen, Allemagne), Issoufou Dayo (RC Berkane, Maroc), Steeve yago (Aris Limassol, Chypre), Issa Kaboré (Estac Toyes, France), Nasser Yacouba Djiga (FC Bale, Suisse), Oula Abass Traoré (Horoya AC, Guinée), Soumaïla Ouattara (FUS de Rabat, Maroc), Abdoul Guiébré (Monopoli, Italie).

Milieux : Adama Guira (Racing Rioja, Espagne), Ibrahim Blati Touré (Pyramids FC, Egypte), Gustavo Sangaré (Quevilly Rouen Métropole, France), Ismahila Ouédraogo (PAOK Salonique, Grèce), Bryan Dabo (Rizespor, Turquie), Cédric Badolo (FC Sheriff Tiraspol, Moldavie), Trova Boni (Belenenses, Portugal), Stéphane Ky (ASEC Mimosas, Côte d’Ivoire).

Attaquants : Isidore Bertrand Traoré (Aston Villa, Angleterre), Dango Aboubacar Ouattara (FC Lorient, France), Hassan Boureima Bandé (NK Istra, Croatie), Cyrille Baros Bayala (AC Ajaccio, France), Mamady Alex Bangré (Toulouse, France), Cheick Djibril Ouattara (OC Safi, Maroc), Fessal Tapsoba (Standard de Liège, Belgique), Joffrey Bazié (Lille, France), Noufou Zagré (RCK, Burkina Faso), Abou Ouattara (Valenciennes AC, France).
Agence d’information du Burkina
as-ata/

 

 

Mali : Le gouvernement annonce une procédure pour suspendre RFI et France 24

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Mali : Le gouvernement annonce une procédure pour suspendre RFI et France 24

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Le gouvernement malien a annoncé mercredi, une procédure pour suspendre jusqu’à nouvel ordre, la diffusion de Radio france internationale (RFI) sur ondes courte et FM et de la télévision France 24, accusés de diffuser de fausses informations.

Dans un communiqué du gouvernement malien parvenu ce jeudi matin à l’AIB, le porte-parole du gouvernement, colonel Abdoulaye Maïga exprime sa « profonde consternation » face à de « fausses allégations faisant état d’exactions commises par les Forces armées maliennes (FAMa) contre des civils, de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».

Selon le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, colonel Abdoulaye Maïga, « ces fausses allégations sans aucun fondement ont été publiées respectivement à travers une déclaration de Mme Michelle Bachelet, Haute-commissaire des Nations unis aux droits de l’homme, un rapport de Human right Watch et un reportage de RFI ».

Pour le gouvernement malien « ce matraquage médiatique » est « une stratégie savamment préméditée visant à déstabiliser la Transition, démoraliser le peuple malien et discréditer les vaillantes FAMa ».

De l’avis du colonel Maïga, « certaines allégations, en particulier celles avancées par Radio France internationale (RFI), n’ont d’autres objectifs que de semer la haine en ethnicisant l’insécurité au Mali et dévoilent l’intention criminelle de (certains) journalistes ».

En conséquence, le gouvernement malien dit engager « une procédure conformément aux lois et règlements en vigueur au Mali pour suspendre jusqu’à nouvel ordre, la diffusion de RFI sur ondes courte et FM et de la télévision France 24 ainsi que toutes leurs plates formes digitales sur toute l’étendue du territoire national ».

« Par la même occasion, le gouvernement malien interdit à toutes les radios et télévisions nationales, ainsi qu’aux sites d’information et journaux maliens, la rediffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et de France 24, dès l’entrée en vigueur de la mesure de suspension », lit-on dans le communiqué.

Pour le gouvernement malien, « les agissements de RFI et de France 24 ressemblent dans un passé récent, aux pratiques et au rôle tristement célèbre de la radio ‘ mille collines ‘ », une radio qui avait attisé la haine au Rwanda qui a abouti à un génocide dans ce pays en 1994.

Selon le colonel-ministre Maïga, l’Armée malienne « respecte les droits humains et agit toujours avec professionnalisme dans la lutte contre le terrorisme ». Il a terminé en invitant le peuple malien « à rester vigilant, à faire preuve de discernement et à soutenir les autorités de la Transition ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 17 MARS 2022

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 17 MARS 2022

 

KIEV – Joe Biden a traité mercredi Vladimir Poutine de « criminel de guerre », tout en promettant une aide militaire massive à l’Ukraine, où les autorités ont accusé la Russie d’avoir détruit mercredi un théâtre dans lequel s’étaient réfugiées plus d’un millier de personnes dans la ville assiégée de Marioupol. Le bilan humain reste à ce stade indéterminé.

 

LA HAYE – La Cour internationale de justice (CIJ), plus haut tribunal de l’ONU, a ordonné mercredi à la Russie de suspendre immédiatement ses opérations militaires en Ukraine, se disant « profondément préoccupée » par l’ampleur des combats.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que son opération militaire en Ukraine était un « succès », affirmant que Moscou ne laisserait pas ce pays devenir une « tête de pont » pour des « actions agressives » contre la Russie.

 

– Les autorités russes ont également annoncé mercredi avoir bloqué le site de la BBC et promis d’autres répliques dans la « guerre de l’information », lancée selon Moscou par l’Occident.

 

PARIS – Le réseau électrique ukrainien est désormais « connecté » au réseau européen, ce qui doit aider à préserver sa stabilité et son fonctionnement malgré la guerre, ont annoncé mercredi l’Union européenne et l’Ukraine.

 

PARIS – L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a dit mercredi craindre un « choc » sur l’offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine, tout en abaissant ses prévisions de la demande pour 2022.

 

LONDRES – Après plusieurs années d' »enfer » en Iran, deux Irano-Britanniques, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 43 ans, et Anoosheh Ashoori, 67 ans, tous deux condamnés à la prison pour des accusations qu’ils ont toujours niées, ont atterri au Royaume-Uni aux premières heures de la matinée de jeudi après leur libération la veille.

 

TEGUCIGALPA – La justice du Honduras a donné son feu vert mercredi à l’extradition de l’ancien président Juan Orlando Hernandez (2014-2022) vers les Etats-Unis où il doit être jugé pour trafic de drogue.

 

WASHINGTON – Le ministère américain de la Justice a accepté mercredi de verser 127,5 millions de dollars à des victimes de la fusillade dans un lycée de Parkland, en Floride, pour mettre un terme à des poursuites liées aux manquements supposés de la police fédérale avant le drame.

 

SHIROISHI (Japon) – Deux personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées lors d’un violent séisme de magnitude 7,4 qui a secoué l’est du Japon mercredi soir, provoquant aussi un petit tsunami sur une partie de la côte nord-est.

 

LIMA – Les trois premiers corps de victimes du glissement de terrain au nord du Pérou, qui a emporté plusieurs maisons mardi, ont été retrouvés mercredi lors des opérations de recherche de personnes disparues.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé a fait part mercredi de son inquiétude face à la remontée des cas de Covid dans le monde, alors même que les gens se font de moins en moins dépister.

 

RYAD – Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est entretenu mercredi avec les dirigeants de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, dans l’espoir de convaincre les pays pétroliers du Golfe d’accroître la production pour freiner l’envolée des prix du brut provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont estimé mercredi être « proches d’un possible accord » sur le nucléaire iranien, jugeant que les dernières divergences avec l’Iran pouvaient être « surmontées », même s’il reste « peu de temps ».

 

GENEVE – L’ONU s’est montrée « déçue » mercredi après n’avoir réussi à collecter que moins d’un tiers des promesses de dons qu’elle espérait pour tenter de sauver le Yémen d’une catastrophe humanitaire.

 

STRASBOURG (France) – Le Conseil de l’Europe, garant de l’Etat de droit sur le continent, a exclu officiellement mercredi la Russie en raison de son invasion de l’Ukraine, et son bras judiciaire, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), a annoncé suspendre l’examen des requêtes concernant Moscou.

 

AJACCIO (France) – Le gouvernement français s’est dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie » de la Corse, pour tenter de calmer les tensions sur l’île méditerranéenne, tandis qu’un mouvement clandestin a menacé mercredi de reprendre les armes.

 

LA HAVANE – Un groupe de 128 Cubains ayant participé aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021 dans deux quartiers de La Havane, considérées comme les plus violentes ces jours-là, ont été condamnés à des peines allant de 6 à 30 ans d’incarcération, a annoncé mercredi la Cour suprême de l’île.

 

WASHINGTON – La banque centrale américaine a relevé mercredi ses taux directeurs, une première depuis 2018, afin de freiner la frénésie de consommation des Américains et tenter de juguler l’inflation, alors que la guerre en Ukraine risque de peser sur l’économie.

 

COLOMBO – Le Sri Lanka, au bord de la faillite depuis l’effondrement du tourisme avec le Covid-19, va solliciter un prêt du Fonds monétaire international (FMI), a annoncé mercredi son président, alors que l’île peine à importer et connaît de graves pénuries.

 

PARIS – Une ballerine star du Bolchoï a claqué la porte de la prestigieuse troupe russe après avoir dénoncé la guerre en Ukraine, un grand saut qui évoque les défections de légendes du ballet vers l’Ouest à l’époque soviétique.

(afp)

 

Le Burkina Faso sur le toit de l’Architecture mondiale

Portrait of Francis Kéré. The famous architect was present in Koudougou for checking the finishes of two buildings, Lycée Schorge Secondary School and an orphanage.

Le Burkina Faso sur le toit de l’Architecture mondiale

Ouagadougou, 16 mars 2021(AIB)-Le Burkinabè Diébédo Francis Kéré (56ans) a remporté mardi, le prestigieux prix Pritzker, considéré comme le prix Nobel de l’architecture, une première pour un Africain.

Diébédo Francis Kéré a reçu cette distinction « grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes », ont expliqué les organisateurs du prix Pritzker dans un communiqué cité par la BBC.

« C’était une grande surprise mais je suis subordonné et très fier de voir que ce travail que j’ai toujours considéré comme une affaire personnelle ait pu être lié à la fondation Pritzker et que j’ai reçu ce prix pour un travail qui me passionne tant, a déclaré Francis Kéré à la BBC.

M. Kéré est réputé pour avoir construit des écoles, des établissements de santé, des logements, des bâtiments municipaux et des espaces publics dans toute l’Afrique, notamment au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Togo, au Kenya, au Mozambique et au Soudan.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

Burkina : Le ministre Sourwema invite le Mouvement sunnite à sensibiliser ses fidèles sur leurs publications

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Burkina : Le ministre Sourwema invite le Mouvement sunnite à sensibiliser ses fidèles sur leurs publications

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)- Le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema a invité ce mercredi, le Mouvement sunnite du Burkina Faso (MSBF), à sensibiliser ses fidèles concernant leurs publications sur les réseaux sociaux en ces moments difficiles que traverse le Burkina Faso.

Le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema a rendu ce mercredi dans la soirée, une visite de courtoisie au Mouvement sunnite du Burkina Faso (MSBF).

Pour l’occasion, il a exhorté le Mouvement sunnite à conscientiser ses membres sur leurs publications sur les réseaux sociaux, en vue de contribuer à la lutte contre le terrorisme.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont provoqué au moins 2 mille morts, plus d’un million et demi de déplacés et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.

Le nouveau ministre Sourwema, lors de ces échanges avec le Mouvement sunnite, a indiqué que certaines publications sur les réseaux sociaux « sapent » le moral des troupes sur le front.

Depuis un certain temps, les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp sont inondés de messages relatifs à la lutte contre le terrorisme au Burkina.

Le ministre Issaka Sourwema (au centre) a exhorté les Burkinabè, à la prudence et à vigilance pour ne pas faire la propagande des « forces du mal »

Le président national du MSBF, El Hadj Oumarou Zoungrana s’est réjoui de la visite du ministre Sourwema à son Mouvement.

Il dit mesurer les enjeux des publications sur les réseaux sociaux et s’est engagé à sensibiliser ses camarades, pour faciliter la lutte contre le terrorisme.

El Hadj Oumarou Zoungrana a également recommandé l’union et la solidarité des Burkinabè pour combattre les assaillants hors des frontières du Burkina Faso.

En rappel, le jeudi 10 mars dernier, Issaka Sourwema a été installé dans ses fonctions de ministre des Affaires religieuses et coutumières après sa nomination le 5 mars dernier, dans le gouvernement Albert Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : Le Réseau national des Consommateurs du Faso pose le débat de la vie chère

Burkina-Consommateurs-Droits-Défense

Burkina : Le Réseau national des Consommateurs du Faso pose le débat de la vie chère

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)-Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a organisé le mardi à Ouagadougou, un grand panel sur les finances numériques et la vie chère.

Au cours de ce grand panel, l’analyste politique Siaka Coulibaly a traité le thème « Finances numériques équitables ».

Le secrétaire exécutif du Réseau des associations de consommateurs de l’espace UEMOA, Daniel Hien Da, a lui traité, « Vie chère au Burkina Faso : quelles solutions dans une transition ».

Compte rendu du panel sur la WEB TV AIB…

 

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Les commerçants invités au respect du prix de vente du sucre de la SN SOSUCO (ministre)

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Burkina : Les commerçants invités au respect du prix de vente du sucre de la SN SOSUCO (ministre)

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)-Le ministre en charge du Commerce Abdoulaye Tall a invité ce mercredi, les commerçants au strict respect des prix de vente fixés du sucre fabriqué par la Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO).

Dans un communiqué public parvenu ce mercredi soir à l’AIB, le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises Abdoulaye Tall, invite les commerçants au strict respect des prix de vente fixés du sucre fabriqué par la SN SOSUCO.

Selon le ministre Tall, les prix de vente maximum au détail du sucre fabriqué par la SN SOSUCO sont à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, 600 FCFA le kilogramme pour le sucre granulé et 750 FCFA le paquet d’un kilogramme pour le sucre morceaux.

Dans les localités autres que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, le prix de vente maximum au détail, s’obtient en appliquant le différentiel de transport du lieu et stade d’approvisionnement au lieu de vente, précise le ministre dans son communiqué.

Le ministre déplore que certains commerçants se livrent à ces pratiques illicites, alors que la Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) livre le sucre à ses clients en respectant les prix fixés par l’Etat.

Le ministre Tall invite les citoyens à dénoncer tout cas de non-respect des prix fixés en appelant aux numéros suivants : 80 00 11 84, 80 00 11 85 ou 80 00 11 86.

Communiqué sur le respect des prix du Sucre SN SOSUCO

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Photo d’archive pour illustration 

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