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Burkina : Les salaires des ministres revus à la baisse (Conseil des ministres)

Burkina -Gouvernement- Salaire-Réduction

Burkina : Les salaires des ministres revus à la baisse (Conseil des ministres)

Ouagadougou 16 nov. 2022-Les ministres burkinabè qui ont bénéficié en mai 2022, une augmentation salariale de plus de 2 millions de FCFA, vont être finalement payés autour d’un million de FCFA en conformité avec le décret de 2008, a annoncé mercredi le conseil des ministres.

« Le Conseil des ministres a décidé de l’abrogation du décret d’avril 2022. Cette abrogation consacre le retour aux dispositions du décret de 2008 », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

M. Ouédraogo par ailleurs ministre en charge de la Communication s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à la sortie du traditionnel Conseil des ministres présidé, par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

     Le ministe de la Communication, de la Culture, des arts et du tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo

« Les ministres ont décidé de consacrer 50% de leurs salaires du mois de novembre à la Caisse nationale de solidarité au profit des personnes en difficulté notamment les personnes déplacées internes », a  soutenu le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Selon le décret de 2008, les membres du gouvernement touchent entre 1 155 000FCFA et 1 205 000FCFA.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/wis

Burkina : Le président Ibrahim Traoré décide de garder son salaire de capitaine (officiel)

Burkina- Président-Rémunération

Burkina : Le président Ibrahim Traoré décide de garder son salaire de capitaine (officiel)

Ouagadougou, 16 nov. 2022(AIB)- Le président Ibrahim Traoré arrivé à la tête du Burkina Faso le 30 septembre dernier, a décidé mercredi, de garder son salaire de capitaine de l’armée, a annoncé mercredi, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Selon le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, à  l’issue du traditionnel conseil des ministres, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré  a décidé de garder son salaire de capitaine de l’armée.

M. Ouédraogo par ailleurs ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a précisé que le chef de l’Etat a pris cette décision pour montrer  l’esprit de sacrifice qui doit habiter les Burkinabè dans la situation actuelle du pays.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont  entrainé la mort de centaines de personnes, provoqué plus de 2 millions de déplacés internes et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires sur toute l’étendue du territoire national.

Cette dégradation sécuritaire a conduit le capitaine Ibrahim Traoré à prendre le pouvoir le 30 septembre dernier,  des mains de l’ancien président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/wis

Burkina : Le Laboratoire national de santé publique devient une Agence nationale

Burkina-Santé-Agence-Création

Burkina : Le Laboratoire national de santé publique devient une Agence nationale

Ouagadougou, 17 nov. 2022 (AIB)- Le Laboratoire national de santé publique devient Agence nationale de sécurité alimentaire, de l’environnement, de l’alimentation et du travail (ANSSEAT), à la faveur de l’adoption mercredi, d’un statut particulier en conseil des ministres.

Le conseil des ministres a adopté mercredi, un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT).

Le même document précise que la création de l’ANSSEAT, permet de la doter de nouveaux statuts juridiques en vue d’accomplir ses missions de structure de référence pour les contrôles de qualité.

En rappel, l’ANSSEAT ex-Laboratoire national de santé publique (LNSP) a été créée le 17 septembre 2021 par le gouvernement Burkinabè  pour accompagner les producteurs nationaux et régionaux dans la mise à niveau de la qualité de leurs produits.

Agence d’information du Burkina

HB/no/wis

Photo d’archive pour illustration

Conduite de la transition à la Une des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Conduite de la transition à la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 17 nov. 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent les conditions de la prise en charge des Volontaires pour la défense de la  patrie (VDP) et  la rémunération des membres du gouvernement.

Le quotidien privé, le Pays mentionne à sa Une : «  Présidence du Faso : Le chef de l’Etat Ibrahim Traoré décide de garder son salaire de capitaine ».

Le journal privé rapporte que le conseil a adopté un décret portant rémunération du chef de l’Etat, du Premier ministre, des présidents d’institution et des membres du gouvernement.

Selon lui, le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo a déclaré que le conseil des ministres a décidé de l’abrogation du décret d’avril 2022, décision qui consacre le retour aux dispositions du décret de 2008.

Le journal privé, L’Express du  Faso, édité à Bobo-Dioulasso, indique que malgré les dispositions du décret de 2008, le président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a décidé de garder son salaire de capitaine.

Le doyen des quotidiens, L’Observateur Paalga, pour sa part, souligne que le chef de l’Etat a pris cette décision pour montrer l’esprit de sacrifice qui doit habiter chaque Burkinabè dans la situation actuelle du Pays.

Le quotidien public, Sidwaya, de son côté, soutient que les ministres ont également décidé de consacrer 50% de leur salaires du mois de novembre à la caisse nationale de solidarité au profit des personnes en difficulté, notamment les personnes déplacées internes.

Dans la même lancée, le journal public poursuit que le conseil a adopté le décret portant statut des Volontaires pour la défense de la partie (VDP) et celui portant création d’une brigade pour les VDP.

Pour le Pays, le président de la Transition a pris l’engagement d’améliorer les conditions de vie et de travail des VDP en offrant désormais 60.000F CFA par mois,  en lieu et place de 20.000 F CFA pour les mois passés.

L’Observateur Paalga, titre à sa manchette : « Conseil des ministres : Mathias Kadiogo à la Douane, Ibrahim Ben Harouna Zarani à la LONAB ».

Le journal informe que M. Kadiogo est le nouveau patron de la Douane et le poste du directeur général  de la loterie nationale revient à M. Zarani.

Dans un autre registre, le journal public, Sidwaya  titre : « Ecole nationale de police : 675 sous-officiers prêtent serment ».

Le quotidien public renseigne que les élèves sortants de l’ENP vont prêter serment, devant les juridictions nationales, avant leur prise de fonction effective, conformément  aux nouveaux textes régissant la police nationale.

Le journal privé Le pays précise que les sous-officiers de la police doivent remplir leur mission avec discipline et intégrité dans le strict respect de la loi.

Agence d’information du Burkina

AMG/wis

Burkina : Me Pacéré s’est enrôlé dans les rangs des VDP

Burkina : Me Pacéré s’est enrôlé dans les rangs des VDP

Ziniaré, 16 Nov. 2022(AIB)-L’avocat et homme de Culture, Me Frédéric Titenga Pacéré (79ans), s’est enrôlé mercredi, dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), appelés à appuyer l’armée dans la lutte contre le terrorisme qui frappe le Burkina depuis sept ans.

En rappel, les citoyens désirant s’enrôler ont jusqu’au vendredi 18 novembre 2022 à 16h pour se présenter dans les mairies, hauts commissariats et gouvernorats.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

DS/ata

Burkina : Le Laboratoire national de santé publique change de nom Ouagadougou

Burkina : Le Laboratoire national de santé publique change de nom

Ouagadougou, 16 nov. 2022(AIB)- Le Laboratoire national de santé publique devient Agence nationale de sécurité alimentaire, de l’environnement, de l’alimentation et du travail, à la faveur de l’adoption mercredi d’un statut particulier en conseil des ministres.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Les ministres cèdent près de 50% de leur salaire 

Burkina : Les ministres cèdent près de 50% de leur salaire

Ouagadougou, 16 nov. 2022(AIB)-Les ministres burkinabè qui ont connu en mai 2022, une augmentation salariale fixant leurs émoluments à plus de 2 millions de FCFA, ont décidé de toucher à nouveau entre 1 155 000FCFA et 1 205 000FCFA, en conformité avec le décret de 2008, a annoncé mercredi le conseil des ministres.

Par ailleurs, les ministres ont également décidé de consacrer 50% de leurs salaires du mois de novembre à la Caisse nationale de solidarité au profit des personnes en difficulté, notamment les personnes déplacées internes, rapporte la présidence du Faso.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Il est toujours interdit d’exporter du mil, du maïs, du sorgho et du niébé (gouvernement)

Burkina : Il est toujours interdit d’exporter du mil, du maïs, du sorgho et du niébé (gouvernement)

Ouagadougou, 16 nov. 2022(AIB)-Le ministère en charge du Commerce rappelle que la mesure portant suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé, demeure toujours sur toute l’étendue du territoire national.

Dans un communiqué en date du 15 novembre 2022, le ministre Serge Poda précise que la délivrance des autorisations spéciales de ces céréales, est suspendue.

Il a prévenu que les contrevenants à cette décision, s’exposent à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur.

Agence d’information du Burkina

IOA-ATA/ak

Le chef de l’Etat burkinabè décide de garder son salaire de capitaine (officiel)

Le chef de l’Etat burkinabè décide de garder son salaire de capitaine (officiel)

Agence d’information du Burkina

Rencontre avec les VDP : le Chef de l’Etat appelle à l’union et au professionnalisme

Rencontre avec les VDP : le Chef de l’Etat appelle à l’union et au professionnalisme

 

(Ouagadougou, 16 novembre 2022). Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a eu une rencontre avec les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), l’après-midi du mardi 15 novembre, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

 

D’entrée de jeu, le Capitaine Ibrahim TRAORE a félicité et remercié les Volontaires pour la défense de la Patrie pour le sacrifice qu’ils consentent dans plusieurs zones du Burkina Faso en vue de contribuer à la sauvegarde de la Patrie.

 

Au cours des échanges qui ont porté essentiellement sur la contribution des VDP au combat que mène le pays contre les groupes armés terroristes, le Chef de l’Etat a appelé ces ‘’défenseurs de la patrie’’ à s’unir entre eux d’une part et avec les forces de défense et sécurité d’autre part. « Désormais, c’est ensemble qu’on va agir », a rappelé le Président de la Transition.

 

L’action de ces VDP devrait aussi s’inscrire dans le professionnalisme afin de contribuer efficacement à atteindre les résultats de la lutte engagée. « Restez unis et solidaires avec les Forces de défense et de sécurité », a insisté le Chef de l’Etat qui a invité les VDP à partager leurs expériences surtout avec les nouveaux qui vont rejoindre les rangs bientôt.

 

Reconnaissant l’urgence des besoins et celle d’agir, le Président de la Transition a rassuré l’ensemble des participants que tout est en train d’être mis en œuvre afin de leur permettre d’être opérationnels et efficaces dans l’action. Il les a appelés à redoubler de vigilance, à changer les habitudes et à cultiver l’esprit d’initiative dans leur action au quotidien.

 

Les préoccupations soulevées par les participants sont liées au matériel et à la logistique de façon générale, à la couverture du territoire par les FDS, au ratissage des zones fortement infestées à travers des opérations spéciales de l’armée avant l’installation des VDP, à l’adhésion des populations à la lutte.

Le Président de la Transition a promis que toutes ces préoccupations trouveront des solutions adéquates et durables à travers une stratégie concertée et murie.

 

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Kénédougou : Des leaders d’opinion formés sur le traitement de masse contre la schistosomiase

Burkina-Santé-Formation

Kénédougou : Des leaders d’opinion formés sur le traitement de masse contre la schistosomiase

Orodara, (AIB)- Le district sanitaire de Orodara, dans la province du Kénédougou, a organisé ce mercredi 16 novembre 2022 à l’école de Benkady de Orodara, une rencontre de plaidoyer, au profit des leaders religieux et coutumiers sur la mise en oeuvre de la campagne de traitement de masse contre la schistosomiase.

Au cours de cette rencontre de 24 h, il s’est agi de définir les maladies tropicales négligées, de présenter le contexte et la justification et surtout le soutien des autorités et des leaders d’opinion dans la communication sur la stratégie de mise en œuvre de la campagne de traitement de masse contre les maladies tropicales négligées, notamment la schistosomiase (bilharziose).

Selon la secrétaire générale de la province du Kénédougou, Hermine, Micheline Sawadogo, la rencontre de plaidoyer constitue une importance capitale, car elle permettra de donner l’information sur la stratégie de la campagne.

L’activité va se dérouler du 16 au 21 novembre 2022 et concerne les enfants de 5 à 14 ans.

La campagne de traitement de masse contre la schistosomiase a été soutenue par l’ONG Helen Keller International.

Agence d’information du Burkina

AK/no/hb/ata

Kénédougou/Entrepreneuriat : Les jeunes invités à s’orienter vers la formation professionnelle.                     

Burkina-Entrepreneuriat-Formation-Jeunes

Kénédougou/Entrepreneuriat : Les jeunes invités à s’orienter vers la formation professionnelle.

Orodara (AIB)-Les jeunes de la province du Kénédougou, dans la Boucle du Mouhoun ont été invités le mercredi 9 novembre 2022, à s’orienter vers la formation professionnelle, au cours d’une rencontre organisée, par la direction provinciale en charge de la jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi.

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La « tribune de la formation professionnelle du Kénédougou constitue la nouvelle trouvaille de la direction provinciale en charge de la jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Kénédougou. L’activité placée sous le thème « Importance de la certification pour les acteurs de la formation professionnelle au Burkina Faso » a pour but de susciter davantage de l’intérêt pour la formation professionnelle, d’accroître le nombre de candidats aux examens de certification. Il s’est agi pendant la rencontre de la sensibilisation des parents et des élèves sur l’insertion socioprofessionnelle. Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a salué à sa juste valeur, cette initiative de la direction provinciale en charge de l’emploi, de la promotion de l’entrepreneuriat du Kénédougou. Selon M. Sakira, la formation professionnelle est la plus haute « coiffure» que l’éducation offre à la communauté. Il a par ailleurs expliqué que celle-ci donne à l’individu une capacité de production, de création, d’innovation et d’autonomie. Le premier responsable de la province a précisé que la formation professionnelle permet à une personne de participer au développement de son pays, sans être admis à un concours de la fonction publique. Les parrains, Siaka Aimé Barro, promoteur du lycée technique professionnel de Sekéréni et Loé Traoré, directeur régional en charge de la jeunesse des Hauts -Bassins ont remercié le comité d’organisation pour la belle initiative à laquelle ils ont été associés. Pour l’occasion, une communication portant sur le thème central « Importance de la certification pour les acteurs de la formation professionnelle au Burkina Faso » a été assurée par la direction provinciale de la jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Kénédougou .

Agence d’information du Burkina.

AP/no/dnk/ata

 

Burkina : Le capitaine Farouk Azaria Sorgho nommé commandant du 4e BIR

Burkina : Le capitaine Farouk Azaria Sorgho nommé commandant du 4e BIR

 

Ouagadougou, 16 nov. 2022(AIB)-Le capitaine Farouk Azaria Sorgho, connu pour avoir lu des communiqués à la Radiodiffusion télévision du Burkina, lors du coup d’état du 30 sept 2022, a été nommé commandant du quatrième Bataillon d’intervention rapide (BIR).

En rappel, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a créé six BIR dans un décret en date du 14 novembre 2022.

De façon transitoire, les Brigades d’intervention rapide sont stationnés sur un site déterminé par le chef d’Etat-major général des Armées, selon le décret.

Les BIR doivent intervenir le plus rapidement possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité territoriale.

Ils assurent les escortes de grands convois au profit des Forces armées ou de tout autre organisme.

Les BIR participent à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des Forces de sécurité intérieures.

Agence d’information du Burkina

Passoré : L’équipe de Pélègtanga remporte le trophée de la 7ème édition du Tournoi Olympic

Burkina-Sport-Tournoi-Olmpic

Passoré : L’équipe de Pélègtanga remporte le trophée de la 7ème édition du Tournoi Olympic

Yako, 16 Nov. 2022 (AIB)- La finale de la 7e édition du Tournoi olympic de Pélègtanga (TOP) s’est jouée le dimanche 13 novembre 2022, sur le terrain de Pélègtanga, (à une dizaine de kilomètres de Yako), à l’issue de laquelle, l’équipe de Pèlègtanga a remporté la coupe devant celle de Sassa.

Lancé officiellement le 1er septembre dernier, le Tournoi olympic de Pélègtanga (TOP) a connu son épilogue le dimanche 13 novembre 2022.

La finale a mis aux prises l’équipe de Sassa à celle de Pélègtanga, issues de deux villages voisins, séparés par un pont de franchissement.

En 2 fois 20 minutes, les deux villages, malgré leurs liens de fraternité ont fait montre de perspicacité dans le fairplay pour arracher le titre de champion de la 7e édition du tournoi qui se tient jusque-là sans discontinuité malgré les difficultés rencontrées par le promoteur, Bangba Sampebgo, orpailleur et natif de Pélègtanga.

Le duel engagé entre les équipes, Sassa et Pélègtanga a été en effet infructueux durant la première partie du temps réglementaire, au-delà des multiples occasions de buts manqués de Pélègtanga.

A la reprise, la même détermination a été constatée du côté de chaque équipe et va se poursuivre.

L’équipe de Pélègtanga a ouvert le score à deux minutes de la fin.  Ce score d’un but à zéro lui a offert son titre de champion de la 7e édition de son Tournoi.

Avec ce premier titre, Pélègtanga a reçu la somme de 50 000 F CFA, un ballon, un jeu de maillot, plus le trophée.

Classée deuxième, l’équipe de Sassa a obtenu un ballon, un jeu de maillot plus la somme de 35 000 F CFA.

La Troisième équipe de la compétition a reçu la somme de 15 000 F CFA.

Le promoteur du TOP de Pèlègtanga, Bangba Sampebgo, a déclaré avoir atteint son objectif qui est de contribuer au renforcement de la cohésion sociale entre les jeunes de ce village qui abrite le site artisanal d’orpaillage de Bouda.

« L’organisation de ce rendez-vous footballistique se veut un cadre d’épanouissement entre la jeunesse de la localité et de la commune de Yako », a poursuivi M. Sampebgo.

 

Le promoteur du TOP de Pèlègtanga, Bangba Sampebgo

Le promoteur a adressé ses sincères remerciements aux huit équipes qui se sont engagées dans les différentes compétitions du tournoi ainsi qu’aux responsables coutumiers de la localité, pour leurs accompagnements. Il s’est surtout réjoui du fairplay qui a prévalu durant les différentes confrontations.

Le représentant du parrain, Karim Sanfo, a dit accepter de joindre son image à cette compétition, non seulement pour soutenir le promoteur, mais aussi pour soutenir l’esprit de rassemblement et l’épanouissement des jeunes prônés par l’évènement dans la commune de Yako.

Agence d’Information du Burkina

ZES/hb/ho/ak

 

Burkina : Résultats des concours directs et lutte contre le terrorisme au menu des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Résultats des concours directs et lutte contre le terrorisme au menu des journaux

Ouagadougou 16 nov. 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce mercredi font écho de la création de nouveaux bataillons au sein de l’armée et des résultats des examens et concours 2022.

« Dysfonctionnement dans l’organisation des concours : Le ministre Bassolma Bazié rassure les candidats » titre à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal rapporte que le ministre de la Fonction publique, du Travail, et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a animé, le mardi 15 novembre 2022 à Ouagadougou une conférence de presse. Il a fait le bilan à mi-parcours de l’organisation des concours session 2022.

Le journal privé Le pays pour sa part ajoute que pendant cette conférence de presse, le ministère de la Fonction publique a tenté d’expliquer les raisons du retard accusé dans la publication des résultats et d’éclairer l’opinion publique.

Le Pays poursuit que le ministre Bassolma Bazié a  affirmé que «le 09 mars, il m’a été annoncé la perte de 09 ordinateurs portables dans la salle de scannage des copies. Encore, il a été constaté, la perte de deux ordinateurs portables, dans la salle de traitement des résultats à l’Ecole Nationale de Magistrature(ENAM) » et a promis la délibération des résultats au plus tard à la fin de ce mois de novembre, en attendant que les enquêtes situent les responsabilités

Pour le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, le ministre et ses collaborateurs ont assuré que malgré le vol d’ordinateurs, cela n’a aucune incidence sur les résultats attendus pour la fin de ce mois.

Pour sa part, le journal privé L’Express du Faso édité à Bobo Dioulasso rapporte que les conférenciers ont estimés que ce n’était pas le lieu pour citer des noms de présumés auteurs, mais rassurent que les responsabilités seront situées dans les prochains jours sur les ordinateurs de la fonction publiques volés. Même si cela n’aura pas un impact sur les résultats des concours session 2022.

Dans un autre registre, le journal bobolais arbore à sa manchette dans sa rubrique Tribune, « Enfin, la CEDEAO est entrain de comprendre qu’elle doit revoir sa copie ».

Le quotidien privé annonce que la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) compte voir comment elle peut mobiliser une force à l’aide au Burkina Faso qui se trouve au cœur même de l’Afrique occidentale confronté à des problèmes sécuritaires et humanitaires.

Le journal poursuit, qu’à en croire le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité à la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah, la CEDEAO a perdu ces dernières années l’esprit de solidarité qui l’a toujours caractérisée et doit devenir une organisation des peuples et non un syndicat de chefs d’Etat.

Les quotidiens burkinabés informent que le décret pris le 14 novembre 2022 par le président de la transition, Ibrahim Traoré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme,  matérialise la création de 6 nouveaux bataillons appelés « Bataillons d’intervention rapide » en abrégé BIR.

Agence d’information du Burkina        

BS-POM/kr

 

 

 

Burkina/Armée: Le président Traoré réorganise le territoire national

Burkina/Armée: Le président Traoré réorganise le territoire national

Ouagadougou, 15 nov. 2022(AIB)-Le Burkina comprend désormais six régions militaires pour l’armée de terre, deux régions militaires pour l’armée de l’air, six légions de gendarmerie pour la gendarmerie nationale et six Groupements de Force, selon un décret signé le 14 novembre 2022 par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le présent décret abroge notamment celui de 1994 portant organisation du Territoire national en zone de défense et en Régions militaires.

Agence d’information du Burkina

Photo : burkina24.com

Burkina : Le président Traoré crée six bataillons d’intervention rapide

Burkina : Le président Traoré crée six bataillons d’intervention rapide

Ouagadougou, 15 nov. 2022(AIB)- Le président Ibrahim Traoré, a annoncé dans un décret en date du 14 novembre, la création de six Bataillons d’intervention rapide (BIR) au sein des Forces armées.

Les BIR doivent intervenir le plus rapidement possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité territoriale.

Ils assurent les escortes de grands convois au profit des Forces armées ou de tout autre organisme.

Les BIR participent à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des Forces de sécurité intérieures.

Agence d’information du Burkina

ANALYSE : DU VOLTAÏQUE OUEZZIN COULIBALY AU BURKINABE THOMAS SANKARA, L’HERITAGE D’UNE INTEGRITE A PERPETUER

 

ANALYSE : DU VOLTAÏQUE OUEZZIN COULIBALY AU BURKINABE THOMAS SANKARA, L’HERITAGE D’UNE INTEGRITE A PERPETUER

WUROTEDA IBRAHIMA SANOU, JOURNALISTE-AGENCIER ET ANALYSTE (AIB)

 

Ouagadougou, 16 nov. 2022 (AIB)-Suivez sur la WEB TV AIB, l’analyse de la semaine du journaliste-agencier et analyste de l’AIB, Wurotèda Ibrahima Sanou intitulé « Du voltaïque Ouézzin COULIBALY au burkinabè Thomas SANKARA : L’histoire d’une intégrité à perpétuer ».

 

Dans la situation d’impasse où se trouve le Burkina Faso, chaque composante de la société rejette malheureusement, la responsabilité sur l’autre, au lieu de faire sa propre introspection.

 

Pour les politiciens, les militaires sont responsables du bourbier actuel pour avoir dirigé le pays pendant plus de 48 ans.

 

Pour les militaires, c’est la mauvaise gestion des civils qui les a amenés au pouvoir et ils y sont restés longtemps à cause de l’irresponsabilité des mêmes civils.

 

En entendant de revenir à travers d’autres analyses, sur la responsabilité de chaque composante, nous allons évoquer aujourd’hui, la gestion de deux anciens présidents du pays, l’un civil et l’autre militaire qui restent des modèles d’intégrité à suivre.

 

Il s’agit des présidents Daniel Ouézzin COULIBALY et Noël Isidore Thomas SANKARA.

 

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY est le premier président de la Haute-Volta et le président Noël Isidore Thomas SANKARA est le premier président du Burkina Faso.

 

Les deux présidents laissent comme héritage aux Burkinabè deux documents historiques mais très actuels, qui définissent la voie pour le développement du Burkina Faso et tout politicien d’aujourd’hui et de demain qui envisage diriger ce pays, doit aller à leur école.

 

Il s’agit du discours programme du président Daniel Ouézzin COULIBALY prononcé devant les députés voltaïques le 20 mai 1958 et du discours d’orientation politique (DOP) du président Noël Isidore Thomas SANKARA diffusé sur la radio nationale le 2 octobre 1983.

 

Le premier discours pose les fondements de la Nation voltaïque et le second s’enracine dans le premier pour davantage préciser la voie du développement du Burkina Faso.

 

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY en 1958 dans son discours programme et le président Noël Isidore Thomas SANKARA en 1983, dans son discours d’orientation politique (DOP), déplorent la pauvreté du paysan voltaïque qui était pourtant le seul véritable créateur de richesses.

 

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY affirme, « les paysans voltaïques (…) sont aujourd’hui, dans notre territoire, les seuls véritables créateurs de richesses. Or, le revenu annuel de ce paysan n’excède pas six mille francs. Ce chiffre se passe de tout commentaire et nous indique la gravité du problème ».

 

Le président Noël Isidore Thomas SANKARA affirme « il y a ces «damnés de la terre», ces paysans que l’on exproprie, que l’on spolie, que l’on moleste, que l’on emprisonne, que l’on bafoue et que l’on humilie chaque jour et qui, cependant, sont de ceux dont le travail est créateur de richesses ».

 

Les deux dirigeants accordent une place de choix au paysan voltaïque dans leur programme et engagent des actions concrètes pour lui redonner sa dignité.

 

 

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY invite les paysans voltaïques à renoncer « à tout individualisme (et à se) regrouper pour effectuer tous ensemble, au même moment, les mêmes travaux, de manière à obtenir les meilleurs rendements possibles ».

 

Pour accompagner les paysans voltaïques, le président Daniel Ouézzin COULIBALY instruit le ministère de l’agriculture d’installer douze centres pour encadrer les masses rurales ainsi que trois autres centres, spécialisés chacun dans une culture importante.

 

Le président Noël Isidore Thomas SANKARA a lancé « une réforme agraire avec pour but : l’accroissement de la productivité du travail par une meilleure organisation des paysans et l’introduction au niveau du monde rural de techniques modernes d’agriculture ».

 

Pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en Haute-Volta, le président Daniel Ouézzin COULIBALY affirmait en 1958 « en Haute-Volta, le premier problème à résoudre est celui de l’eau. Si l’eau jaillit, la vie apparait ».

 

Pour cela, il s’est engagé pour l’aménagement des vallées de Niéna, de Dion-Kélé et surtout de la vallée du Sourou.

 

26 ans après cet engagement qu’il n’a pas pu réaliser car décédé quelques mois après, c’est le président Noël Isidore Thomas SANKARA qui a donné, le 26 avril 1984,  le coup d’envoi des travaux d’aménagement de la vallée du Sourou dont l’objectif était l’irrigation de 16.000 hectares.

 

Pour le président Noël Isidore Thomas SANKARA, « il était primordial que ces genres d’ouvrages soient mieux construits, au regard des enjeux socioéconomiques et géostratégiques qu’ils incarnent ».

 

En 2018, la vallée du Sourou, avait un potentiel de 30.000 hectares aménageables, malheureusement, seulement 1/10e des terres de la vallée du Sourou représentant environ 3.000 hectares, était exploité en 2018.

 

En 1958, le président Daniel Ouézzin COULIBALY encourage la culture intensive du coton en Haute Volta et lance l’industrialisation du coton par la construction d’une usine moderne à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou.

 

 

Il affirme « Je pense que nous tenons là une culture industrielle d’exportation qui avait disparu de nos régions ; elle peut devenir la principale source d’argent, indispensable à l’élévation du niveau économique du paysannat ».

 

 

25 ans après, pendant la révolution d’août 1983, le président Noël Isidore Thomas SANKARA va imposer par décret le port des habits traditionnels fabriqués à base du coton burkinabè qu’il baptise Faso Dan Fani.

 

Le président Noël Isidore Thomas SANKARA affirme « Porter le Faso Dan Fani est un acte économique, culturel et politique de défi à l’impérialisme ».

 

En 1958, le président Daniel Ouézzin COULIBALY et en 1983, le Premier ministre Noël Isidore Thomas SANKARA évoquent le rôle que doit jouer la chefferie coutumière dans la république voltaïque.

 

Pour le président Daniel Ouézzin COULIBALY, « L’évolution du pays ne pourra pas se faire sans le concours de la chefferie Mossi. Mais elle doit aussi comprendre qu’à notre époque, (…) il faut savoir s’adapter, (…) et qu’un pays ne peut être guidé dans les voies du monde moderne que par des chefs aux conceptions modernes ».

 

En 1983, le Premier ministre Noël Isidore Thomas SANKARA affirmait aux chefs coutumiers :

« Nos traditions doivent nous servir de tremplin pour aller de l’avant et non devenir des chaînes qui entravent, compromettant de la sorte notre course au développement. (…) L’époque des despotes est désormais révolue.  Le chef, le premier, doit mettre la main à la pâte pour encourager la troupe ».

En 1958, le président Daniel Ouézzin COULIBALY et en 1983, le président Noël Isidore Thomas SANKARA évoquent et regrettent le départ des jeunes voltaïques des villages vers les grandes villes à la recherche d’un hypothétique emploi.

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY, déplore  « que la jeunesse, trop souvent, désœuvrée déserte nos régions pour aller à la recherche d’un emploi bien problématique dans les grandes villes de la côte ».

Le président Noël Isidore Thomas SANKARA déplore en 1983 que « la jeunesse paysanne, (…) en arrive, dans un sentiment de révolte, à déserter nos campagnes, vers les grands centres urbains que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso pour espérer trouver un travail plus rémunérateur et profiter aussi des avantages du progrès ».

Les présidents Daniel Ouézzin COULIBALY et Noël Isidore Thomas SANKARA incarnaient l’espoir, le rêve, la grandeur, la rage de vaincre et de réussite à travers leurs parcours, leurs combats pour les masses.

En 1958, le président Daniel Ouézzin COULIBALY affirmait « Les colossales pyramides d’Egypte, la grande muraille de Chine, les cathédrales gothiques de l’Europe occidentale ne doivent rien aux techniques industrielles modernes. Ces monuments élevés par le travail et la foi des hommes sont l’œuvre des sociétés dont le dénuement matériel était égal au nôtre. Méditons leur leçon, sachons que rien n’est impossible à l’homme de volonté animé d’un grand courage ».

 

Pendant la révolution, le président Noël Isidore Thomas SANKARA affirmait « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère ».

 

Les présidents Daniel Ouézzin COULIBALY et Noël Isidore Thomas SANKARA sont les deux seuls dirigeants de la Haute-Volta et du Burkina Faso qui sont morts au pouvoir, mystérieusement pour le premier et tragiquement pour le second.

 

Le premier a dirigé la Haute-Volta du 17 mai 1957 au 7 septembre 1958, soit un an 4 mois puis il est tombé malade et il est mort d’un mal mystérieux jamais élucidé à deux semaines du référendum constitutionnel français du 28 septembre 1958.

 

Le second a dirigé la Haute-Volta puis le Burkina Faso du 4 août 1983 au 15 octobre 1987 soit quatre ans plus deux mois. Il a été assassiné violemment avec des compagnons d’infortunes.

 

Peu avant leurs disparitions, ils tiennent des propos prémonitoires. Le président Daniel Ouézzin COULIBALY affirme « La lutte sera longue, les anciens disparaîtront. Mais vous serez là, vous les jeunes, pour poursuivre notre tâche » et le président Noël Isidore Thomas SANKARA, affirme « Cela va nous coûter la vie peut être, mais nous sommes là pour prendre les risques, nous sommes là pour oser et vous êtes là pour continuer la lutte coûte que coûte ».

 

Ces deux dirigeants majeurs de notre pays n’avaient pas de solutions miracles face aux défis à relever mais ils avaient le mérite d’être sincère, honnête et franc avec le peuple.

 

Ils nous ont laissé comme héritage, l’intégrité et un langage de vérité, indispensables pour le développement.

 

Un héritage que vient de raviver la semaine dernière le président de la Transition, le capitaine Ibrahim TRAORE à travers un message de vérité et d’espoir prononcé devant les partis politiques, les organisations de la société civile et les patrons de presse.

 

« Nous sommes responsables de ce qui nous arrive et nous serons entièrement responsables de ce qui va suivre, soit c’est du bon ou du mauvais, ça dépendra de nos comportements dans le futur ».

 

Nous sommes responsables de notre sort parce que nous avons rangé notre Burkina Faso, notre consensus national, notre patrie des Hommes intègres que nos devanciers, nous ont légués, au profit d’une patrie de l’argent, de la méchanceté, du régionalisme, de la mauvaise foi, de la trahison et de la traitrise.

 

Notre analyse de cette semaine prend fin avec la fin du message du capitaine-président Ibrahim TRAORE qui porte l’espoir « Chacun n’a qu’à donner le meilleur de lui-même, et je pense qu’on peut y arriver, je suis optimiste, j’ai foi et inch Allah, on va y arriver ».

 

Ouagadougou, le mercredi 16 novembre 2022   

WUROTEDA Ibrahima SANOU

Journaliste-agencier-analyste

www.sanou31@hotmail.fr

71 01 80 28 (whatsapp)

Agence d’information du Burkina (AIB)

Burkina : Les résultats des concours directs 2022 prévus pour fin novembre

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Burkina : Les résultats des concours directs 2022 prévus pour fin novembre

Ouagadougou, 15 nov. 2022 (AIB)-Le secrétaire technique du guichet virtuel unique de l’administration publique (ST-GVAP), Aboubakary Sawadogo, a informé ce mardi, devant la presse, que tous les résultats des concours directs session 2022 seront prêts au plus tard en fin novembre.

«Depuis avant-hier, les résultats ont commencés à sortir, nous sommes déjà à six résultats et nous visons au plus tard la fin de ce mois pour finaliser tous les résultats» a confirmé Aboubakary Sawadogo, secretaire technique du guichet virtuel unique de l’administration publique (ST-GVAP).

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma Bazié, a  précisé qu’il reste en instance 73 concours directs à épreuves à QCM, 4 à épreuves classiques, dont les résultats sont en attente, et 14 concours professionnels déconcentrés, dont 10 déjà corrigés et quatre en cours de correction pour le compte des ministères en charge de la Santé humaine et animale et de l’Education nationale.

Le ministre Bazié s’exprimait mardi à l’occasion d’une conférence de presse organisé par son département pour éclairer l’opinion publique sur les difficultés rencontrées dans l’organisation des concours de la Fonction publique 2022, qui ont impacté sur le temps des résultats et les mesures envisagées.

Il a expliqué que le retard lié à la correction électronique des copies des candidats résulte d’un problème technique soulevé par le prestataire commis à cette activité par l’Etat.

Le problème technique est en partie dû à la perte de 9 ordinateurs portables de scannage des copies survenu le 9 mars 2022 et de la perte de 2 ordinateurs portables, le 5 mai dernier dans la salle de traitement des résultats à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), a ajouté M. Bazié.

Il rassure l’opinion nationale que indépendamment de la plainte déposée le 11 novembre 2022, auprès du Procureur, pour situer les responsabilités, son département envisage les actions suivantes avec toutes les conséquences qui en découleront.

Il s’agit, entre autres, d’un bilan sans complaisance au cours du mois de novembre des moyens humains, matériels, financiers et organisationnels des concours ; d’un audit complet sur la plateforme e-concours ; d’une réflexion urgente sur la réappropriation de la plateforme et sa gestion domestique par nos techniciens, a-t-il dit.

Le ministre fait savoir que l’écart du temps mis entre l’autorisation de recrutement, le 11 mai 2022, et l’ouverture effective desdits concours, le 19 juillet 2022, soit 2 mois et 8 jours, s’explique par le fait que le prestataire assurait la maintenance des plateformes (inscription en ligne, composition en ligne et correction électronique).

Malgré donc les supposés améliorations qui ont non seulement engendré le grand retard dans le début effectif des concours, il ressort que la qualité de la prestation rendue a été beaucoup décriée par les bénéficiaires, a déploré le ministre.

Agence d’Information du Burkina

AMG- POM/kr/ata

NB: La photo à la Une est une archive.

Burkina : Politique et culture à la une des journaux

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Burkina : Politique et culture à la une des journaux

Ouagadougou 15 nov. 2022 (AIB)-Les parutions burkinabè de ce mardi commentent les sujets liés à l’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée législative de Transition, à l’organisation de la semaine nationale de la culture (SNC) sans oublier le message du président du Faso lors de sa rencontre avec la classe politique et les organisations de la société civile.

«Le président du Faso face à la classe politique et aux OSC : ‘’nous serons entièrement responsables de ce qui va suivre’’», affiche le quotidien national, Sidwaya, citant les propos du président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le journal indique que le Capitaine Ibrahim Traoré a rencontré les responsables de partis politiques et d’Organisations de la société civile (OSC), le vendredi dernier à Ouagadougou, où il a dépeint sans ambages la situation dans laquelle se trouve le Burkina Faso à l’épreuve du terrorisme.

«Le président Ibrahim Traoré sera-t-il entendu et compris ? » s’interroge L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’ qui souligne que ces vérités ont été déjà dites, et ont déjà été entendues.

Mais, il est presque sûr que ces vérités ne venant pas d’une autorité de ce rang, de surcroit le président, elles n’ont jamais été comprises, estime le confrère.

« Ibrahim Traoré met les acteurs politiques face à leur duplicité… » titre le journal Le Pays, citant les propos de Abdoul Karim Sango, président du parti politique PAREN, qui reconnait : «Nous avons, à des degrés divers et différents, échoué lamentablement à porter les espérances de notre peuple ».

« Ibrahim Traoré a bien parlé mais…», soutient M. Sango dans le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, où il estime « qu’au-delà de l’indignation légitime, le président de la Transition devrait indiquer avec plus de précisions de quelle manière il entend être accompagné par les acteurs politiques ».

«Pour notre propre survie, il faudra réinventer le sujet Burkinabè », a conclu l’homme politique dans L’Express du Faso.

Le Pays rapporte les propos de Salif Barro de la NAFA/Cascades qui affirme que le discours a été bien dit et pour lui il faut « que chaque Burkinabè sache que le pays nous appartient à tous » et il est temps de se donner la main car dit-il «C’est parce que la nation existe que, nous autres, hommes politiques, faisons la politique».

Quant au journaliste Ivan Marcel Ouoba, dans L’Express du Faso, il estime que le message du président aux hommes politiques est un message de vérité mais empreint de manque de franchise car soutient-il  que «si nous sommes là, c’est aussi par la faute des militaires».

«Règlement intérieur de l’ALT 2 : les 173 lignes directrices des députés», titre L’Observateur Paalga, sous un autre registre.

Il rapporte que la commission ad hoc chargée de proposer un projet de règlement intérieur de l’Assemblée législative de Transition (ALT) mis en place le 11 novembre dernier, a restitué son rapport hier lundi 14 novembre, qui a été adopté à l’unanimité des 69 votants.

Ce règlement de 173 articles devrait passer à la loupe des juges constitutionnels avant sa mise en application, précise le quotidien.

«Le règlement adopté sous le sceau de la gratuité » rapporte Sidwaya.

Le Pays indique que «des innovations majeures » ont été apportées à ce règlement de l’ALT.

Les journaux rapportent que le ministre en charge de la Culture, Jean-Emmanuel Ouédraogo, s’est rendu hier à Bobo-Dioulasso, sur le site de la Semaine nationale de la culture avant de rencontrer les acteurs de l’organisation de la 20e édition de la SNC qui doit se tenir du 26 novembre au 3 décembre 2022, pour faire le point sur les préparatifs. Et à cette date rien n’est encore acté concernant sa tenue ou son report.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

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