Demande de visas au Consulat de France : Les détenteurs burkinabè de passeports officiels doivent maintenant passer par un prestataire privé
Kossi : 200 jeunes initiés à la culture Dozo
Kossi : 200 jeunes initiés à la culture Dozo
Nouna, (AIB)-L’association provinciale des Dozo et Tradi-praticiens de la Kossi(APDOK) a initié une formation à l’intention de 200 jeunes aux valeurs Dozo du 21 novembre au 22 décembre 2022 à Nouna.
La présente formation de 200 jeunes qui doit durer un mois se veut un cadre d’écoute, de transmission d’un héritage ancestral et de pratique Dozo, selon la tradition.
Le Dozo dans nos sociétés traditionnelles joue un rôle multiple. Il est en même temps le médecin de la communauté. C’est aussi lui le garant de l’ordre social, le brave paysan, sans oublier son rôle protecteur ou guerrier pouvant défendre sa communauté au prix de sa vie et aussi son rôle de médiateur.
Le président de l’association des Dozos et Tradi-praticien de la Kossi Siaka Karambiri a remercié les autorités administratives, religieuses et coutumières pour leurs accompagnements.

Il a présenté les objectifs de cette formation initiatique à l’endroit des jeunes, qui sont entre autres les préceptes de la confrérie et les vertus cardinales qui régissent le vivre ensemble, l’harmonie et la paix dans la société.
Pour Siaka Karambiri, un Dozo, c’est le savoir vivre dans son comportement de tous les jours c’est-à-dire un ensemble de bonnes pratiques. Pour y adhérer, il faut passer par l’étape d’initiation en ayant bien sur un parrain.

La présente session de formation initiatique durera un mois. Elle consiste à des enseignements oraux, pratiques et mystiques sur la connaissance de la nature et de l’univers.
Le directeur provincial de la culture Moudou Gnanou représentant le Haut-Commissaire empêché, a salué l’initiative.

Selon lui, cette formation va permettre d’inculquer aux jeunes, les valeurs de paix et promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les communautés.
Les différentes communautés qui ont pris la parole ont tous salué la confrérie Dozo pour ses actions en faveur de l’union des filles et fils de la Kossi.

Les griots Marka et Samo ont égaillé l’assistance par des pas de danses du terroir.
Agence d’information du Burkina
Adama CISSE/ AIB Kossi.
Zoundwéogo : Les femmes encouragées à s’impliquer dans la résolution des conflits

Zoundwéogo : Les femmes encouragées à s’impliquer dans la résolution des conflits
Manga (AIB) – L’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a animé du 7 au 14 novembre 2022, dans les communes de Béré, Bindé, Guiba et Gogo (province du Zoundwéogo) des sessions d’informations et de sensibilisation des leaders communautaires locaux sur la justice universelle et la résolution 1325 des Nations unies exhortant le Burkina Faso et les autres pays signataires à renforcer l’implication des femmes dans la résolution des conflits.
L’objectif visé à travers ces rencontres était de mieux éclairer les leaders des communautés locales sur l’intérêt de la participation pleine et égale des femmes à la recherche de la paix et la sécurité, a indiqué le chargé de projet à AZLY Emile Ouédraogo.
Il s’agissait aussi de recueillir auprès des participants les suggestions et recommandations d’ordre stratégique et opérationnel pour la mise en pratique de la justice universelle et la résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations unies ratifiée par le Burkina Faso, a-t-il indiqué.
La résolution 1325 qui a été, en effet, l’un des centres d’intérêt lors des échanges, à Béré, Bindé, Guiba et Gogo, fait observer que les femmes et les filles subissent, le plus souvent, l’impact des conflits armés de façon disproportionnée et singulière.
Les femmes contribuent, reconnait également ladite résolution, dans la prévention et la résolution des conflits ainsi que le maintien et la préservation de la paix.
Aussi, selon le Conseil de sécurité des Nations unies, à travers sa résolution 1325, elles ont, de ce fait, un rôle important à jouer dans le processus de recherche et de consolidation de la paix.
Dans sa communication à la session de Guiba, Emile Ouédraogo a expliqué que la situation sécuritaire du Burkina Faso, marquée par les attaques terroristes à répétition, impose ainsi que le pays travaille à rendre davantage effective cette approche inclusive dans la recherche de la paix. En ratifiant la résolution 1325, le pays s’est d’ailleurs engagé dans ce sens, a-t-il rappelé avant d’exhorter les participants à œuvrer également dans la même dynamique.
« Pour une paix durable, impliquons les femmes au processus de paix et de sécurité », a insisté M. Ouédraogo.
Les ateliers d’informations et de sensibilisation qui se sont tenus à Béré, Bindé, Guiba et Gogo ont réuni une soixantaine de participants à chacune des sessions.
Ces activités entrent dans le cadre de l’exécution du projet « Femmes, Jeunes et Personnes déplacées internes pour la cohésion sociale au Centre-sud (FJPDI/2CS) » mis en œuvre en consortium par la Plate-forme d’Actions pour la Sécurisation des Ménages pastoraux (PASMEP), l’Association Song-Taaba des femmes du Burkina (ASTFB) et l’association Zak La Yilguemdé (AZLY) avec l’appui financier du Fonds commun Genre (FCG).
Outre la province du Zoundwéogo, dans la région du Centre-sud, le FJPDI/2CS intervient également dans des communes des provinces du Bazèga et du Nahouri.
Agence d’information du Burkina
Mamady ZANGO
Afrique de l’Ouest: rencontre avec les partenaires européens pour renforcer la coopération antijihadiste
GHANA-TROUBLES-JIHADISTES-SÉCURITÉ-DIPLOMATIE-TOGO-BÉNIN
Afrique de l’Ouest: rencontre avec les partenaires européens pour renforcer la coopération antijihadiste
ACCRA, 22 nov 2022 – Sept Etats d’Afrique de l’Ouest ont entamé mardi une réunion avec plusieurs dirigeants européens en vue d’accroître leur coopération dans la lutte contre la propagation des violences jihadistes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée.
Organisé à Accra, capitale du Ghana, ce sommet intervient à l’heure où plusieurs pays occidentaux ont annoncé le retrait de leurs troupes dans le maintien de la paix au Mali, après le rapprochement entre la junte militaire au pouvoir et Moscou.
Dans le cadre de l’Initiative d’Accra, les présidents du Bénin, du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, ainsi que des dirigeants du Niger et du Mali rencontrent des représentants de l’Union européenne, de la Grande-Bretagne et de la France.
« Il s’agit essentiellement de renforcer nos efforts pour pouvoir lutter contre le terrorisme et les activités liées au terrorisme », a déclaré à l’AFP Palgrave Boakye-Danquah, porte-parole du gouvernement ghanéen sur la sécurité.
Lancée en 2017, l’Initiative d’Accra implique Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo. Le Mali et le Niger l’ont rejoint en tant qu’observateurs.
Les violences jihadistes au Sahel ont débuté en 2012 au Mali, faisant des milliers de morts et des millions de déplacés. Elles se sont étendues au Burkina Faso et au Niger voisins et menacent désormais les États du golfe de Guinée.
Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo font ainsi face à la menace croissante de combattants du groupe État islamique (EI) et d’Al-Qaïda, implantés au Niger et au Burkina Faso, et qui multiplient désormais les attaques sur leur territoire. L’inquiétude grandit quant à de possibles recrutements locaux.
Au même moment, les relations entre les partenaires occidentaux et la junte militaire au Mali – qui s’est progressivement rapprochée de Moscou, et est soupçonnée de travailler avec le groupe paramilitaire russe Wagner, ce que Bamako dément – se sont dégradées.
La France a achevé en août le retrait de ses troupes qui opéraient au Mali depuis près de dix ans. Mais Paris, qui déploie encore quelque 3.000 militaires au Sahel, s’est donné six mois pour finaliser sa nouvelle stratégie en Afrique.
Les Casques bleus sont présents au Mali depuis 2013 mais les relations de la mission onusienne avec les autorités maliennes se sont également dégradées, conduisant à l’annonce du retrait des contingents égyptiens, ivoirien et britannique notamment.
La semaine dernière, le Royaume-Uni a également annoncé vouloir « rééquilibrer » son déploiement dans la région, sans donner davantage de détails.
afp
Politique et santé au menu des quotidiens burkinabè
Burkina-Presse-Revue
Politique et santé au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou 22 nov. 2022 (AIB)-Les journaux de ce mardi s’intéressent à la rencontre du Réseau international des femmes avocates du Burkina, à l’avis de Issaka Sourwema par rapport au discours du Premier ministre et à la promesse faite par le gouvernement à l’hôpital Souro Sanou.
« Imagerie médicale : Le gouvernement promet une IRM à l’hôpital Souro Sanou » titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.
Le journal rapporte que le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou est allé s’imprégner des réalités de l’hôpital Souro Sanou avant de procéder au lancement des travaux de la conférence annuelle des équipes de direction des établissements publics de santé.
Le quotidien public poursuit que le service d’imagerie du centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) sera équipé d’une IRM (imagerie par résonance magnétique) au cours du premier semestre de l’année 2023.
Selon Sidwaya, Dr Kargougou est allé apporter les encouragements et félicitations du gouvernement aux praticiens et aux administrateurs de l’hôpital qui sont très engagés malgré les conditions difficiles du travail.
Dans un autre registre, le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga arbore en sa manchette : « Propos du PM sur l’insuffisance de l’engagement des femmes : véridiques à bien des égards mais avec une part de responsabilité de la société et surtout des hommes » (Issaka Sourwema, chef traditionnel).
L’Observateur Paalga rapporte que Issaka Sourwema trouve que la Déclaration de politique générale du Premier ministre Me Kyélem de Tambela, concernant les femmes qui selon lui, ne sont pas suffisamment engagées, et devraient se battre pour leur cause est une réalité qui s’impose à tous.
Le quotidien privé, Le Pays pour sa part renchérit sur les propos de Yahaya Zoungrana ancien député qui trouve que le discours du Premier ministre n’était pas à la hauteur de ses attentes parce que l’auteur lui-même ne savait pas ce qui était attendu de lui.
Selon le journal, M. Zoungrana affirme que : « nous attendions un discours de politique générale, il nous a servi un discours d’orientation et d’engagement patriotique ; il nous a répété plusieurs fois qu’il fera ceci et cela si le temps nous le permet, or ce temps est connus de tous ».
Sous un autre regard, Le pays affiche à sa Une : « Me Antoinette Ouédraogo, Première Bâtonnière du Burkina : L’avocate fait l’objet de plusieurs préjugés sociaux ».
Dans les colonnes du journal, Me Antoinette Ouédraogo affirme que la femme avocate est une femme à problème parce qu’elle porte les problèmes familiaux, sociaux et des autres.
Le journal rapporte que la doyenne des avocates, Me Antoinette Ouédraogo s’exprimait le vendredi 18 novembre 2022, à Ouagadougou au cours d’une journée d’échange et de convivialité à la maison de l’avocat organisée par le Réseau international des femmes avocates du Burkina (RIFAV/Burkina).
Trois autres avocates ont aussi partagé leurs expériences avec des consœurs dans la pratique de la profession d’avocat, précise le journal notamment Me Awa Sawadogo.
Sidwaya pour sa part note que Me Awa Sawadogo a affirmé que les regards ne sont pas favorables à l’égard de la femme avocate et que sur un total de 284 avocats au Burkina Faso, on compte seulement 48 femmes avocates.
Selon le quotidien public, Me Sawadogo a laissé entendre que la femme avocate pour bien remplir sa mission doit demander le soutien de sa famille et casser le mythe de « profession réservée aux hommes ».
Agence d’information du Burkina
AMG-BS/wis
Lutte contre les violences jihadistes au Sahel: Le Premier ministre au Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra
Burkina-Terrorisme-Coopération
Lutte contre les violences jihadistes au Sahel: Le Premier ministre au Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra
Ouagadougou, 22 nov. 2022 (AIB)- Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, prend part, ce mardi dans la capitale ghanéenne, au Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra, a-t-on appris auprès de la Primature.
Selon un communiqué de presse de la Direction de communication et de relations publiques (DCRP) de la Primature, « l’objectif de ce forum est de renforcer la coopération entre les pays membres de l’Initiative d’Accra, en vue de contrer la propagation des violences jihadistes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée ».
La même source précise que le Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra qui se tient ce mardi 22 novembre 2022, a été précédé les jeudi 17 et vendredi 18 novembre derniers, par une session de discussions techniques d’experts, sur la coopération en matière de sécurité et de renseignement, ainsi qu’une réunion ministérielle, ce lundi 21 novembre.
A Accra, le chef du Gouvernement de la Transition, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, représentera à cette rencontre de haut niveau, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
L’Initiative d’Accra a été lancée en 2017. Ce forum implique le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo. Le Mali et le Niger l’ont rejoint en tant qu’observateurs.
Agence d’information du Burkina
Source : DCRP/Primature
ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU MARDI 22 NOVEMBRE 2022
ACTUALITÉS
LE MONDE EN BREF DU MARDI 22 NOVEMBRE 2022
KIEV – Le parquet général ukrainien a annoncé lundi avoir trouvé quatre « sites de torture » utilisés par les Russes à Kherson (sud) avant leur retraite forcée de la région il y a une dizaine de jours, Kiev accusant Moscou de crimes de guerre.
PARIS – On ne laissera pas la population moldave avoir froid cet hiver: la communauté internationale a annoncé de nouvelles aides à la Moldavie tout en assurant de son soutien le gouvernement moldave dans sa lutte contre les tentatives de la Russie de déstabilisation politique et dans ses efforts de réformes pour adhérer à l’Union européenne.
CIANJUR (Indonésie) – Les secouristes s’efforçaient toujours mardi de retrouver des survivants sous les décombres des bâtiments effondrés après le séisme survenu lundi sur l’île indonésienne de Java qui a fait au moins 162 morts et plusieurs centaines de blessés.
SIEM REAP (Cambodge) – Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a rencontré son homologue chinois Wei Fenghe mardi au Cambodge, alors que les deux parties s’efforcent de contenir les tensions.
HONIARA (Iles Salomon) – Un puissant séisme de magnitude 7 a frappé les îles Salomon mardi, selon l’USGS, des témoins parlant de secousses qui ont projeté au sol des téléviseurs et d’autres objets, et une laerte au tsunami a été lancée.
PEKIN – Trente-huit personnes sont mortes et deux autres ont été blessées dans l’incendie d’une usine dans le centre de la Chine, a indiqué mardi l’agence officielle Xinhua, citant les autorités locales.
ISTANBUL – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé lundi de lancer une opération terrestre en Syrie après une série de raids aériens contre des positions kurdes en Syrie et en Irak et des tirs de roquettes sur le sol turc.
PARIS – Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles lundi pour réprimer des manifestations dans les régions kurdes de l’ouest de l’Iran, a indiqué le groupe de défense des droits des Kurdes d’Iran Hengaw, basé en Norvège.
KINSHASA – Le président kényan William Ruto a assuré lundi à Kinshasa que la force régionale est-africaine en cours de déploiement dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avait pour mandat d' »imposer la paix » aux groupes armés récalcitrants.
CARACAS – Les représentants du gouvernement colombien et de l’ELN, dernière guérilla encore active dans le pays, se sont montré « optimistes » lors de la reprise lundi à Caracas des pourparlers de paix, promettant de « construire la paix ».
PARIS – « Il est temps d’arrêter le +quoi qu’il en coûte+ »: après avoir déboursé des milliards pour soulager les entreprises et les ménages de la crise énergétique, la France doit commencer dès l’an prochain à assainir ses finances, a recommandé lundi le Fonds monétaire international (FMI).
BIRMINGHAM (Angleterre) – Le patronat britannique demande plus de migrants au Royaume-Uni pour répondre à une sévère pénurie de travailleurs dans le pays à l’heure où il entre en récession, mais le Premier ministre Rishi Sunak ne change pas sa ligne sur l’immigration et veut donner la priorité à la lutte contre les arrivées clandestines au Royaume-Uni.
DOHA – Le Qatar a annoncé lundi un accord d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la Chine sur 27 ans, affirmant qu’il s’agissait de « la plus longue durée » jamais vue dans cette industrie, en pleine crise mondiale de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine.
COLORADO SPRINGS (Etats-Unis) – L’auteur de la fusillade dans une boîte gay de Colorado Springs, dans l’ouest des Etats-Unis, qui a fait cinq morts dans la nuit de samedi à dimanche, a été arrêté par deux « héros », selon les autorités, qui n’ont pas donné davantage de détails sur ses motivations.
RABAT – L’opposant marocain Mohamed Ziane, ex-bâtonnier de Rabat et ministre des Droits de l’Homme entre 1995 et 1996, a été arrêté et incarcéré lundi soir après avoir été condamné en appel à trois ans de prison ferme, a-t-on appris de source judiciaire et auprès de son fils.
PANAMA – La conférence COP-19 de la Convention sur le commerce international d’espèces menacées (CITES) se portera durant sa seconde semaine à Panama au secours d’une douzaine d’espèces de tortues d’eau douce et des grenouilles dites « de cristal » car leur peau transparente permet de voir leurs organes internes.
PARIS – Responsable du licenciement express de quelque 800 salariés en mars, le directeur général de la compagnie de ferries P&O Peter Hebblethwaite a été élu lundi « pire patron du monde » en marge du Congrès de la Confédération syndicale internationale (CSI).
DOHA – L’Angleterre a fait des débuts tonitruants dans son Mondial en écrasant 6-2 l’Iran, dont les joueurs ont refusé de chanter l’hymne national en solidarité avec les victimes du mouvement de révolte dans leur pays. Dans le deuxième match de la journée, les Pays-Bas ont battu le Sénégal 2-0.
WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a utilisé ses prérogatives présidentielles lundi pour gracier deux dindes en amont de la grande fête familiale de Thanksviging, où ces volatives sont traditionnellement servis farcis.
Avec l’AFP
Burkina : Des Lions veulent récolter au moins 1700 glucomètres pour combattre le diabète
Burkina-Campagne-Diabète-Dépistage-Lions
Burkina : Des Lions veulent récolter au moins 1700 glucomètres pour combattre le diabète
Ouagadougou, le 19 nov.2022(AIB)-Le Lions international District 403 A3 a lancé, samedi à Ouagadougou, la campagne 1 Lions 1 glucomètre, afin de recueillir au moins 1700 glucomètres destinés à prévenir le diabète au Burkina Faso.
Selon le responsable de la commission diabète au sein du District 403 A3, le Lions Jean Louis Soulama, pour combattre efficacement le diabète, il faut être dépisté. C’est dans cette dynamique que son organisation a lancé la campagne 1 Lions 1 glucomètre.
M. Soulama a indiqué que cette campagne qui va couvrir le mandat 2022-2023, vise à doter les structures sanitaires du Burkina de glucomètres pour favoriser un dépistage de la population du Burkina.
«Donc un Lions 1 glucomètre, nous avons plus de 1600 Centre de santé de promotion sociale (CSPS) dans notre pays et nous sommes un peu plus de 1700 lions. On se dit qu’on pourrait éventuellement récolter environ 1700 glucomètres qui vont permettre aux CSPS et aux structures sanitaires de pouvoir rendre plus de services à la population burkinabè. L’objectif c’est de pouvoir dépister l’ensemble de la population burkinabè », a-t-il confié.
Selon le gouverneur District 403 A3, Daouda Diallo, les statistiques disponibles sur le diabète en Afrique témoignent de l’ampleur du défi à relever.
En effet, 24 millions d’adultes vivent actuellement avec le diabète et l’on estime que ce nombre devrait augmenter de 129 % pour s’établir à 55 millions d’adultes d’ici à 2045 », a indiqué M. Diallo.

Il a confié que le diabète sucré a provoqué 416 000 décès sur le continent l’année écoulée et devrait devenir l’une des principales causes de mortalité en Afrique d’ici à 2030.
«Chose importante, le diabète est la seule principale maladie non transmissible pour laquelle le risque de décès prématuré augmente plutôt que de diminuer», a-t-il déploré.
Il a appelé à une prise de conscience dans nos comportements de chaque jour pour mieux penser aux malades du diabète et les accompagner dans la prise en charge.
M. Diallo aussi lancé un appel au renforcement du dispositif de prévention et à l’éducation de la maladie.
La campagne 1 lions 1 glucomètre entre dans le cadre de la célébration en différé de la journée mondiale du diabète, un évènement commémoré chaque 14 novembre.
Elle est marquée par des séances de dépistages gratuits, des prises de poids et de tension au Centre de diabétologie des Lions du District 403A3 sis à Ouaga 2000 et une séance de footing-marche suivi d’aérobic.
Agence d’information du Burkina
Dnk/ata
Léo : Journée de conférence et de fraternisation entre chrétien, musulmans et adeptes d’autres religions
Burkina-Koudougou-Religion-Dialogue
Léo : Journée de conférence et de fraternisation entre chrétien, musulmans et adeptes d’autres religions
Leo, 21 nov. 2022 (AIB)-La commission diocésaine de Koudougou du dialogue islamo-chrétien a organisé le samedi dernier à Léo, une conférence sur le thème « Chrétiens, musulmans et adeptes d’autres religions, relevons tous ensemble le defi de l’unite et de la paix au Burkina ».
La première communication de la conférence a été présentée par le Père Joseph Clochard, missionnaire d’Afrique.
Après plus de 50 ans de vie pastorale au Burkina, dont 30 ans à Ouahigouya, 7 ans à Dori et 4 ans à Dédougou, le Père Joseph Clochard est, depuis 2014, en service au Centre d’accueil de la communauté des missionnaires d’Afrique à Ouagadougou.
Dans sa communication, il s’est appesanti sur la promotion du dialogue comme un moyen pour relever le défi de la paix, de l’unité et de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Pour lui, depuis 2016, le pays est traversé par un tourbillon de violence qui, au départ, était manifeste dans deux régions du pays, c’est-à-dire les régions du Sahel et de l’Est, mais qui semble avoir embrasé tout le pays ces derniers temps.
De son avis, cette situation nécessite une mobilisation de tous les acteurs en utilisant surtout les yeux de la foi à travers toutes les confessions religieuses, car les religions n’invitent ni à la guerre, ni à la violence, ni à l’effusion du sang, a-t-il souligné.
Pour sortir de ce cycle infernal de violence, il propose des chemins obligatoires à emprunter. Celui de la liberté religieuse, tel que décrit par le concile Vatican 2 et dans la sourate 5, verset 48 du coran.

Il y a également le chemin de la tolérance dans un milieu pluriconfessionnel et multi-ethnique et du dialogue.
Pour le conférencier, la mise en œuvre du dialogue inter-religieux est généralement en bute à divers obstacles qu’il convient de surmonter.
Ce sont, l’enracinement insuffisant de sa propre foi, la suffisance qui empêche de s’ouvrir à l’autre, la méconnaissance de l’autre, le manque de conviction et d’intolérance.
Pour venir à bout de ces obstacles, le Burkina Faso doit mettre efficacement en œuvre le dialogue inter-religieux et en faire un puissant moyen de paix et de cohésion a-t-il évoqué.
Pour favoriser un tel élan, le conférencier a terminé son exposé en proposant deux questions de méditation aux participants : Dans tes rencontres avec tes frères et sœurs d’autres religions, qu’as-tu constaté de beau chez eux ? Que peux-tu prendre dans leurs pratiques et leur vie de foi pour enrichir la tienne ?
La seconde communication a été présentée par Aboubacar Nassouri. Titulaire d’une Maîtrise en Sciences économiques et de gestion, il est imam, prêcheur et, depuis 2014, se présente comme un fervent acteur du dialogue non-violent et inter-religieux pour la cohésion sociale et le vivre-ensemble.
Sa communication a porté sur la vision islamique du dialogue inter-religieux pour la paix et la cohésion sociale.
Il a de ce fait salué, cette initiative de la commission diocésaine de Koudougou du dialogue islamo-chrétien car elle offre, de son avis, un cadre d’échange dans la perspective de juguler la crise que traverse notre pays.
C’est une activité qui invite les fils et filles du pays à s’unir car, comme le dit l’adage, « l’union fait la force » ou encore « un seul doigt ne peut pas ramasser la farine »a-t-il martelé.
Conformément à la vision islamique, versets coraniques à l’appui, le conférencier a insisté sur la promotion de la fraternité universelle car l’humanité est unique et tous les hommes sont frères.
De son point de vue, la paix, la sécurité et la cohésion font partie des principaux objectifs de la religion. Celle-ci ne doit donc pas être un facteur de désunion et d’insécurité.
Pour ce faire, le conférencier a invité les participants à se départir de toutes les idéologies qui tendent à utiliser la religion pour semer la terreur et à promouvoir le dialogue intra et inter-religieux, la communication non-violente (CNV), la solidarité envers les personnes vulnérables, la tolérance et la liberté religieuse.
Pour lui, ces valeurs sont fortement recommandées par le saint coran et leur mise en application constitue un gage pour la paix et un réel vivre-ensemble dans notre pays.
Agence d’information du Burkina
OAN/wis
Léo : Atelier de redevabilité des activités du projet d’appui à la diversité biologique
Burkina-Léo-Atelier-Redevabilité
Léo : Atelier de redevabilité des activités du projet d’appui à la diversité biologique
Léo, 21 nov. 2022 (AIB)-L’ONG naturama et ses partenaires (Icco, Afrique verte) ont organisé vendredi dernier, à Léo, un atelier de redevabilité et de clôture des activités du projet d’appui à la diversité biologique et à l’économie verte.
L’atelier s’est déroulé dans le cadre du projet d’Appui à la diversité biologique et à l’économie verte (Padev/Bbb).
Le projet est mis en oeuvre depuis 2019 dans la province de la Sissili par L’ONG Naturama et ses partenaires (Icco et Afrique verte) au profit de la Fédération Nununa.
La tenue de l’atelier le vendredi, a permis de sacrifier à l’exercice de redevabilité des activités du projet.
D’une durée de quatre ans (2018-2022) le projet prend fin le 31 décembre 2022. Il a bénéficié du soutien financier de la Nationale postcode lotterie ( Npl) des Pays bas.
Selon le directeur executif de Naturama, Idrissa Zeba, le projet Bbb a contribué à renforcer les capacités des communautés rurales de la zone de karité.
M. Zeba a expliqué qu’en quatre ans de mise en œuvre des activités du projet, des actions ont été posées en vue de contribuer à freiner la dégradation de l’environnement dans quelques communes et villages de la province.
Au nombre desquelles, le renforcement des capacités institutionnelles des fédérations et partenaires, le renforcement des capacités des producteurs sur les bonnes pratiques agricoles et la gestion des ressources naturelles, le suivi écologique des oiseaux savanicoles terrestres et l’identification et la sécurisation des forêts.

Le directeur executif de Naturama a néanmoins relevé des contraintes liées à la mise en oeuvre du projet.
Il s’agit de la coupe abusive du bois, la carbonisation, la mauvaise exploitation des produits forestiers non ligneux (Pfnl), des défriches, des feux de brousses et le surpâturage.
Les échanges avec les parties prenantes ont également permis de définir les modalités opérationnelles et locales de consolidation des acquis du projet Bbb dans la Sissili.
Idrissa Zeba a ajouté que la mise en œuvre du projet dans la Sissili a permis aux bénéficiaires de renforcer leurs connaissances pour faire face aux differents chocs climatiques et socio-économiques. Satisfecit général pour les bénéficiaires qui disent avoir tirer meilleur profit des acquis.
Le secrétaire général de la province de la sissili Baowindsida Bingo a salué Naturama et ses partenaires pour cette initiative qui contribue au renforcement de la résilience des communautés à travers une bonne gestion des parcs agro-forestiers et la diversification de leurs revenus.
Bénéficiaires, partenaires et acteurs de mise en oeuvre du projet se sont félicités pour l’atteinte des objectits escomptés.
Naturama a par ailleurs pris l’engagement de continuer son accompagnement pour la consolidation des acquis du projet.
Agence d’information du Burkina
OAN/wis
BCEAO : Le gouverneur Jean-Claude Kassi Brou sera installé vendredi
Banque-BCEAO-Gouverneur-Installation
BCEAO : Le gouverneur Jean-Claude Kassi Brou sera installé vendredi
Ouagadougou, 21nov.2022 (AIB)-L’Ivoirien et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, sera installé le vendredi 25 novembre 2022 à Dakar dans ses fonctions de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a-t-on appris.
L’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou sera installé le vendredi 25 novembre 2022 à Dakar dans ses fonctions de gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), indique un communiqué de l’institution bancaire.
Jean- Claude Kassi Brou nommé par la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), le 4 juin 2022, a prêté serment le 8 juillet 2022.
Son installation se tiendra en marge de la célébration du soixantième anniversaire de la BCEAO qui se tient du 24 au 25 novembre 2022 à Dakar au Senegal.
M. Brou, ancien ministre des Mines, a occupé la présidence de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de juillet 2018 à juillet 2022.
Agence d’Information du Burkina
POM- ZSC/ata/ak
Léo : Les comités villageois de developpement formés à l’amélioration de la mobilité du bétail
Burkina-Léo-CVD-Formation-
Léo : Les comités villageois de developpement formés à l’amélioration de la mobilité du bétail
Léo, 21 nov. 2022 (AIB)-Les comités villageois de developpement ont été formés le mercredi dernier à Léo, à l’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agro-pasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire.
Un atelier de formation a eu lieu le mercredi dernier à Léo au profit des comités villageois de developpement (CVD). Il a porté sur l’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agro-pasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire.
L’atelier a permis de renforcer les connaissances et compétences des CVD et personnes ressources en matière de gestion pacifique des conflits et d’assister chaque CVD dans l’élaboration de son plan d’action.
L’atelier de formation s’est déroulé dans le cadre du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agro-pasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire/ composante infrastructures pastorales (Modhem+/Ddc).
Selon les organisateurs, ce projet qui a une durée de 12 ans, va apporter un certain nombre de solutions au pastoralisme.
Sa mise en oeuvre couvre quatre communes de la province de la Sissili, à savoir la commune de Bieha, Boura, To et Léo.
Dans la commune de Léo, plusieurs activités ont déjà été menées ou sont en cours de réalisation.
Il s’agit notamment de la rencontre d’échanges avec les villages sur le passage des animaux ou pistes à bétails et la réalisation d’un certain nombre de kilomètres de pistes à bétails.

Au cours des travaux de cet atelier de formation, les participants se sont renforcés les capacités sur les bonnes pratiques endogènes de prévention et de gestion efficace des conflits au niveau local (agriculteurs- éleveurs).
Ils ont en outre, été assistés dans l’élaboration de leurs différents plans d’actions pour la suite du processus.
Les pistes à bétails, les points d’eau, les forages, l’accompagnement des jeunes et des associations des femmes des villages impactés à la production du fourage, sont les principales composantes du projet.
Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga, ces genres de rencontres et de formation permettront de doter les communautés, de rudiments nécessaires sur la gestion des conflits.
Il a invité l’ensemble des comités de gestion des CVD à relayer les connaissances acquises au cours de cet atelier auprès de leurs communautés de bases respectives afin que les activités du projet Modhem+ Ddc, connaissent un plein succès dans l’intérêt de tous.
Agence d’information du Burkina
OAN/wis
Convention relative aux droits de l’Enfant: Une association célèbre le 33e anniversaire à Dédougou

Cette commémoration à Dédougou a été rendue possible grâce au partenariat entre Save the Children international et la Coordination national des enfants et jeunes travailleurs du Burkina (CN/ AEJTB). Et ce, à travers le Projet de protection de l’Enfant, et de lutte contre les violences basées sur le genre (PROPEL/VBG), financé par le Ministère Finlandais des Affaires étrangères.
Le chef du projet, Jean Marie Tankoano, présent sur les lieux, a exprimé sa reconnaissance aux différentes structures œuvrant pour le bien-être de l’enfant.
Agence d’information du Burkina
Adama SEDGO
Lutte contre les violences jihadistes au Sahel: Le Premier ministre au Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra Le Premier ministre
Lutte contre les violences jihadistes au Sahel: Le Premier ministre au Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra
Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, assistera demain mardi 22 novembre 2022 dans la capitale ghanéenne, au Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra. L’objectif de ce forum est de renforcer la coopération entre les pays membres de l’Initiative d’Accra, en vue de contrer la propagation des violences jihadistes du Sahel vers les côtes du golfe de Guinée.
Le Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra qui se tient ce mardi 22 novembre 2022, a été précédé les jeudi 17 et vendredi 18 novembre derniers, par une session de discussions techniques d’experts, sur la coopération en matière de sécurité et de renseignement, ainsi qu’une réunion ministérielle, ce lundi 21 novembre.
A Accra, le chef du Gouvernement de la Transition, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, représentera à cette rencontre de haut niveau, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
L’Initiative d’Accra a été lancée en 2017. Ce forum implique le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo. Le Mali et le Niger l’ont rejoint en tant qu’observateurs.
DCRP/Primature
Burkina : Politique et situation sécuritaire et alimentaire au menu des quotidiens
Burkina- Presse-Revue
Burkina : Politique et situation sécuritaire et alimentaire au menu des quotidiens
Ouagadougou, 21nov. 2022(AIB)- Les journaux Burkinabè de ce lundi s’intéressent à la crise sécuritaire et alimentaire, sans oublier la déclaration de politique générale du premier ministre devant l’Assemblée législative de Transition.
«Déclaration de politique générale : le premier ministre dévoile ses chantiers » affiche le quotidien national, Sidwaya.
Le journal indique que conformément aux dispositions de l’article 69 de la Constitution, le premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla était face aux députés, le samedi 19 novembre 2022, à Ouagadougou, pour sa déclaration de politique générale.
Le journal privé Le Pays qui indique que sa déclaration s’est axée sur trios points essentiels qui sont la restauration et l’intégrité territoriale du pays et la sécurisation des personnes et des biens, le bien être des Burkinabè et la refondation de la société par une gouvernance vertueuse et visionnaire informe que «le premier ministre Apollinaire Kyélem obtient le quitus de l’ALT».
Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga souligne que Me Kyélem de Tambèla après 45 minutes de déclarations et plusieurs heures de débats a obtenu le quitus de la représentation nationale pour conduire la politique gouvernementale. 36 voix auraient fait l’affaire, mais le Premier Ministre a en obtenu 64. Quatre députés ont votés « contre »et on a enregistré une abstention, précise le journal.
« Le Président Ibrahim Traoré et moi-même sommes engagés pour la victoire… », Premier ministre, Apollinaire Kyélem de Tambèla devant l’Assemblée nationale ce samedi 19 novembre 2022, ajoute le quotidien Sidwaya.
«Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina : Le président de la transition lance un appel à l’effort de guerre », titre Le Pays, sous un autre registre.
Le journal rapporte qu’un comité a été mise en place pour garantir la transparence dans la collecte des contributions de toutes les bonnes volontés souhaitant participer à l’effort national pour sortir des crises sécuritaire et humanitaires que connait notre pays.
Il ajoute que le gouvernement met à la disposition des bienfaiteurs différents moyens tels que les paiements mobiles et les virements bancaires pour acheminer leur contribution.
Dans un autre registre les quotidiens L’Observateur Paalga et Le Pays reviennent sur l’enrôlement des Volontaires de la Défense pour la Patrie(VDP).
L’Observateur Paalga fait échos de la fin de la vaste opération de recrutement des VDP, ce vendredi 18 novembre 2022. Ainsi, dans la province du Boulkiemdé, dans les 15 communes, ils sont au total 3012 hommes et femmes, jeunes et moins jeunes à aller se constituer volontaires communaux pour sortir le Burkina du terrorisme dans lequel il est englué depuis 2015.
Dans le même volet, Sidwaya ajoute que la région du Centre totalise ainsi 13 549 demandes le vendredi 18novembre 2022.
«Manif contre la France à Ouaga : les manifestants dispersés à coup de gaz lacrymogènes» arbore Le Pays.
Le journal rapporte que de nombreux manifestants sont descendus dans les rues de Ouagadougou, le vendredi 18 novembre 32022, pour réclamer le départ de la France du Burkina Faso. D’abord mobilisés au stade municipal, ils se sont rendus devant l’ambassade de France avant d’être dispersés par les forces de l’ordre.
Pour sa part L’Observateur Paalga précise que certains de ces manifestants qui étaient massés devant près de la base militaire française, sise à Kamboincé ont connu le même sort.
Sidwaya de son côté fait également cas de la situation alimentaire et nutritionnelle avec des productions céréalières en hausse de 5,46%, constat au terme de la deuxième session du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle tenue les 17 et 18 novembre 2022 à Ouagadougou.
Il indique que selon les résultats des analyses du cadre harmonisé, outil fédérateur pour la classification de la sévérité de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, 2millions 618 mille 638 personnes du Burkina Faso sont dans une situation de crise alimentaire pour la période post récolte, notamment d’octobre à décembre de l’année en cours. Ces populations sont concentrées dans la région de l’Est, du Sahel, du Centre-Nord et de la Boucle du Mouhoun.
Les journaux font écho du match amical entre les Eléphants de la Côte d’Ivoire et les Etalons du Burkina Faso qui s’est joué le samedi dernier et s’est soldé par la victoire des Etalons qui se sont imposés par un score de 2 buts à 1.
Agence d’Information du Burkina
POM- ZCS/kr/ata
Nahouri : 1305 dossiers de volontaires pour la défense pour la patrie reçus
Burkina-Pô- Insécurité-VDP-Recrutements
Nahouri : 1305 dossiers de volontaires pour la défense pour la patrie reçus
Pô, 20 nov. 2022 (AIB)-1305 dossiers de Volontaires pour la défense de la patrie ont été reçus vendredi dernier, au Haut- commissariat et dans les cinq mairies de la province du Nahouri, a appris l’AIB.
Répondant à l’appel des nouvelles autorités du pays afin de défendre la nation en souffrance depuis 2015 pour cause de terrorisme, les populations du Nahouri ont répondu présent à l’opération d’enrôlement.
A cet effet, 1305 dossiers de candidature ont été reçus à la date du vendredi 18 novembre 2022 à 17 heures, date limite de réception dans les services du Haut- commissariat et dans les cinq mairies de la province du Nahouri.
1248 dossiers de demandes pour les VDP communaux et 57 dossiers pour les VDP nationaux.
On note des candidatures féminins, des personnes âgées et d’agents de l’état.
Agence d’information du Burkina
HKO/wis
Kongoussi : Des jeunes exigent le départ de la France
Burkina-Kongoussi-Manifestations-Départ-France
Kongoussi : Des jeunes exigent le départ de la France
Kongoussi, 20 nov. 2022 (AIB)-Des jeunes manifestants ont arpenté vendredi, les rues de la ville de Kongoussi pour exiger la fin de la coopération avec la France et le départ de leur base militaire, a constaté l’AIB.
Au moins une centaine de jeunes hommes jouxtés sur des motocyclettes ont parcouru plusieurs artères de la ville de Kongoussi pour disent-ils exiger le départ sans condition de la France et sa base militaire du Burkina Faso.

Ils se sont ensuite réunis au rond-point central de la ville dans l’après midi pour un meeting.
Toute la journée, les manifestants ont dressé quatre drapeaux russe au rond-point central de la ville pour réaffirmé leur volonté que les autorités se tournent vers le Kremlin (pouvoir russe).
Toujours au même rond-point, on apercevait deux drapeaux français sur lesquels il était écrit ”à bas la France”.

Selon un des organisateurs du mouvement, Marcel Sawadogo dit Marcel Doubaï, le temps de la France est révolu au Burkina Faso.
« Depuis 60 ans, la France ne nous a jamais aidé sincèrement. Comment se fait-il que la même France si puissante soit incapable de nous aider à traquer les terroristes alors qu’elle dispose de moyens conséquents ?», s’est-il interrogé.

De l’avis de Marcel Sawadogo dit Marcel Doubaï, « En 60 ans, nous n’avons pas connu de véritable développement avec la France ».
« Qu’elle s’en aille parce que trop c’est trop » a-t-il indiqué.
En rappel, la ville de Kongoussi s’était fortement mobilisée pour soutenir la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre dernier.
Agence d’information du Burkina
AR/wis
Bam : Plus de 4000 Volontaires enrôlés pour la défense de la patrie
Burkina-Kongoussi-VDP-Recrutements
Bam : Plus de 4000 Volontaires enrôlés pour la défense de la patrie
Kongoussi, 20 nov. 2022 (AIB)-Plus de 4000 personnes se sont enrôlés pour être Volontaire pour la défense de la patrie (VDP), a appris l’AIB, vendredi, au terme de l’opération d’enrôlement.
Suite à l’appel du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, 4719 personnes étaient enroulées le vendredi dernier à 16 heures 30 minutes, date limite de l’opération, dans la province du Bam.
Parmi ces 4719 candidats, 596 se sont inscrits pour le niveau national et les 4123 pour le compte du niveau communal, a appris l’AIB auprès de sources administratives.
Selon toujours les mêmes sources, la commune de Bourzanga vient en tête avec 1780 inscrits pour 100 places à pourvoir.
Le faible taux d’inscription au niveau communal revient à la commune de Rollo qui totalise 147 inscrits pour 100 places.
En rappel, les VDP sont des supplétifs de l’armée burkinabè dont le corps a été institué par décret présidentiel.
Ils auront pour mission d’aider l’armée à enrayer l’hydre terroriste qui secoue le Burkina Faso depuis plus de 6 ans.
Leur recrutement massif avait été décidé courant octobre dernier par un communiqué du ministère en charge de la sécurité.
Le communiqué annonçait une opération d’inscription massive de 50 000 volontaires (15 000 au niveau national et 100 par commune).
Le délai initialement prévu a été prolongé de 14 jours et le Bam est passé de 1700 inscrits à plus de 4000 entre le 4 et le 18 novembre dernier.
Agence d’information du Burkina
AR/wis
Burkina : 12% de la population sont dans une situation d’insécurité alimentaire post récolte (ministre)
Burkina-Politique-Agriculture
Burkina : 12% de la population sont dans une situation d’insécurité alimentaire post récolte (ministre)
Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le ministre en charge de l’Agriculture, Dr Dénis Ouédraogo a indiqué vendredi après-midi à Ouagadougou, que plus de deux millions de personnes, soit 12% de la population, sont dans une situation d’insécurité alimentaire pire pour la période post récolte.
» Selon les résultats des analyses du Cadre Harmonisé, 2 618 638 personnes (soit 12% de la population du Burkina Faso) sont dans une situation de crise alimentaire à pire pour la période post récolte, notamment d’octobre à décembre de l’année en cours « , a déclaré vendredi, le ministre en charge de l’Agriculture,
Il a indiqué que le Cadre Harmonisé est un outil fédérateur pour la classification de la sévérité de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le ministre de l’agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dr Dénis Ouédraogo s’exprimait vendredi, au terme des travaux de la deuxième session du comité de prévision de la situation alimentaire au titre de l’année 2022-2023.
Selon lui, les populations qui vivent la crise alimentaire, sont pour l’essentiel dans les régions à fort défis sécuritaire à savoir, le Sahel, l’Est, le Centre-nord, le Nord et la Boucle du Mouhoun.
Il a poursuivi que 70% des populations dans ces régions vivent dans une insécurité alimentaire en période courante.

« Ainsi en période de soudure agricole, si aucune action adéquate n’est entreprise, le nombre de personnes en situation de crise à pire passerait à 3 533 220, soit 16% de la population totale », a-t-il déploré.
M. Ouédraogo a par ailleurs relevé que la situation nutritionnelle est caractérisée par une prévalence de la malnutrition aigüe globale de 7%.
« Cette prévalence en baisse par rapport à l’année passée révèle que quatre provinces sur les trente et une (31) zones enquêtées, présentent une prévalence de malnutrition aigüe globale (MAG) au-dessus du seuil d’alerte de l’OMS (10%) », a-t-il soutenu.
A l’en croire, il s’agit des provinces du Sanguié (10,4%), du Ziro (10,6%), du Passoré (10,3%) et de l’Oubritenga (10,5%).

Pour le ministre Ouédraogo, « la synergie dans la mobilisation des efforts est plus que jamais primordiale pour apporter efficacement l’assistance à nos populations vulnérables ».
Cela permettra, selon lui, de faire face à l’insécurité alimentaire qui mine le pays depuis 2016 à travers les menaces terroristes.
Ces attaques terroristes ont causé le déplacement de 1 761 915 personnes à la date du 31 octobre 2022 et centaines de centres scolaires et sanitaires fermés.
Agence d’information du Burkina
HO/wis
Burkina : Le parlement accorde sa confiance au Premier ministre Kyelem avec 64 voix
Burkina-Primature-Déclaration-Vote-Confiance
Burkina : Le parlement accorde sa confiance au Premier ministre Kyelem avec 64 voix
Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a obtenu ce samedi, à Ouagadougou, la confiance de l’Assemblée législative de Transition avec 64 voix pour, 4 voix contre et 1 abstention soit la majorité absolue.
Les députés ont plongé, à tour de rôle leur bulletin dans l’urne, à l’appel de leur nom selon l’ordre alphabétique et ont accordé pour la grande majorité leur confiance au chef du gouvernement.

Le président de l’Assemblée législative de Transition Dr Ousmane Bougouma a félicité Me Apollinaire Kyelem de Tambèla et lui a souhaité ses vœux de succès, à lui et à son gouvernement.
Avec la confiance obtenue, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla se trouve ainsi investit dans ses charges de Premier ministre, chef du gouvernement par le parlement burkinabè de Transition.

La Déclaration de politique générale est un exercice obligatoire inscrit dans la Constitution en son article 63 qui dispose qu’il doit être prononcé par le Premier ministre «dans les trente jours qui suivent sa nomination».
Elle permet au chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions, grâce à l’onction des députés.
Agence d’information du Burkina
WIS/ak





































