Burkina-Presse-Revue

Politique et santé au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 22 nov. 2022 (AIB)-Les journaux de ce mardi s’intéressent à la rencontre du Réseau international des femmes avocates du Burkina, à l’avis de Issaka Sourwema par rapport au discours du Premier ministre et à la promesse faite par le gouvernement à l’hôpital Souro Sanou.

« Imagerie médicale : Le gouvernement promet une IRM à l’hôpital Souro Sanou » titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal rapporte que le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou est allé s’imprégner des réalités de l’hôpital Souro Sanou avant de procéder au lancement des travaux de la conférence annuelle des équipes de direction des établissements publics de santé.

Le quotidien public poursuit que le service d’imagerie du centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) sera équipé d’une IRM (imagerie par résonance magnétique) au cours du premier semestre de l’année 2023.

Selon Sidwaya, Dr Kargougou est allé apporter les encouragements et félicitations du gouvernement aux praticiens et aux administrateurs de l’hôpital qui sont très engagés malgré les conditions difficiles du travail.

Dans un autre registre, le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga arbore en sa manchette : « Propos du PM sur l’insuffisance de l’engagement des femmes : véridiques à bien des égards mais avec une part de responsabilité de la société et surtout des hommes » (Issaka Sourwema, chef traditionnel).

L’Observateur Paalga rapporte que Issaka Sourwema trouve que la Déclaration de politique générale du Premier ministre Me Kyélem de Tambela,  concernant les femmes qui selon lui, ne sont pas suffisamment engagées, et devraient se battre pour leur cause est une réalité qui s’impose à tous.

Le quotidien privé, Le Pays pour sa part renchérit sur les propos de Yahaya Zoungrana ancien député qui trouve que le discours du Premier ministre n’était pas  à la hauteur de ses attentes parce que l’auteur lui-même ne savait pas ce qui était attendu de lui.

Selon le journal, M. Zoungrana affirme que : « nous attendions un discours de politique générale, il nous a servi un discours d’orientation et d’engagement patriotique ; il nous a répété plusieurs fois qu’il fera ceci et cela si le temps nous le permet, or ce temps est connus de tous ».

Sous un autre regard, Le pays affiche à sa Une : «  Me Antoinette Ouédraogo, Première Bâtonnière du Burkina : L’avocate fait l’objet de plusieurs préjugés sociaux ».

Dans les colonnes du journal, Me Antoinette Ouédraogo affirme que la femme avocate est une femme à problème parce qu’elle porte les problèmes familiaux, sociaux et des autres.

Le journal rapporte que la doyenne des avocates, Me Antoinette Ouédraogo s’exprimait le vendredi 18 novembre 2022, à Ouagadougou au cours d’une journée d’échange et de convivialité à la maison de l’avocat organisée par le Réseau international des femmes avocates du Burkina (RIFAV/Burkina).

Trois autres avocates ont aussi partagé leurs expériences avec des consœurs dans la pratique de la profession d’avocat, précise le journal notamment Me Awa Sawadogo.

Sidwaya pour sa part note que Me Awa Sawadogo a affirmé que les regards ne sont pas favorables à l’égard de la femme avocate et que sur un total de 284 avocats au Burkina Faso, on compte seulement 48 femmes avocates.

Selon le quotidien public, Me Sawadogo a laissé entendre que la femme avocate pour bien remplir sa mission doit demander le soutien de sa famille et casser le mythe de « profession réservée aux hommes ».

Agence d’information du Burkina

AMG-BS/wis

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