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Burkina/Fonction publique : Le nouveau ministre Bassolma Bazié invite ses collaborateurs au sacrifice et à l’exemplarité

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Burkina/Fonction publique : Le nouveau ministre Bassolma Bazié invite ses collaborateurs au sacrifice et à l’exemplarité

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)- Le nouveau ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a invité mercredi, à sa prise de fonction, ses collaborateurs, au renforcement de la solidarité, du sacrifice, de l’exemplarité.

« Pour l’atteinte des objectifs à nous fixés et sur lesquels le peuple burkinabè nous attend fermement et impatiemment, je vous invite au renforcement de la solidarité, du sacrifice, de l’exemplarité, de l’humilité, de l’engagement, de l’abnégation », a affirmé mercredi, le nouveau ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS), Bassolma Bazié.

M. Bazié a traduit sa pleine et entière disponibilité à remplir son rôle en comptant sur les compétences diverses de ses collaborateurs pour le bien-être des travailleurs burkinabè.

Il s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie de son installation officielle par le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara.

Selon lui, il doit avancer avec l’ensemble du personnel de son département pour remporter des victoires démocratiques, afin de bâtir une administration publique républicaine.

Le nouveau ministre a rappelé que son institution doit faire face à un contexte d’insécurité et de dégradation du climat social caractérisé par, entre autres, l’injustice, le clanisme, la corruption, l’impunité, la paupérisation générale.

Il a souligné que son ministère doit combattre rapidement ces maux qui minent l’administration publique pour une société de paix véritable.

« Je vous exhorte, chers vaillants (es) collaborateurs (trices), à servir ni l’individu Bassolma Bazié, ni sa famille et amis, ni un groupe, mais à servir plutôt la Nation avec engagement, détermination et esprit de sacrifice », a-t-il confié.

Le nouveau ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara

Bassolma Bazié surnommé  »Le Général » pour son combat, en faveur des travailleurs, a signalé que son ministère a pour rôle, entre autres, de poser les préoccupations des agents du public et du privé et de rechercher dans un cadre de collégialité gouvernementale, les solutions de l’épanouissement des forces productrices du pays.

A le croire, cette nouvelle démarche consiste à ne pas « clochardiser » les travailleurs burkinabè.

C’est le samedi 5 mars dernier que Bassolma Bazié a été nommé dans le gouvernement Albert Ouédraogo comme ministre, en charge de la Fonction publique par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

 »Le Général » Bassolma Bazié est Professeur certifié en Sciences de la vie et de la terre (SVT). Il a enseigné au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, de 2007 jusqu’à sa démission de la Fonction publique en 2021.

Il avait auparavant exercé en tant qu’enseignant au Lycée Diaba Lompo de Fada-N’Gourma, au Collège d’Enseignement général de Kordié, au lycée départemental de Ténado puis au lycée Marien N’Gouabi à Ouagadougou.

Lauréat du Prix des meilleurs Professeurs des disciplines scientifiques, le 15 octobre 2002 à Paris en France, M. Bazié était jusqu’à sa récente nomination, le Porte-parole de l’Initiative de soutien au peuple malien (ISPM) dont l’objectif est la défense des intérêts des populations contre les mesures des organisations sous-régionales.

Le nouveau ministre est détenteur d’une maîtrise en géologie fondamentale et appliquée et d’un DESS ès Sciences environnementales, option technologie de l’environnement.

Titulaire d’une maîtrise en Psychologie sociale et du travail, obtenue à l’unité de formation et de recherche en sciences humaines (UFR/SH) de l’Université de Ouagadougou, le ministre Bassolma Bazié a également un master II en management des relations de travail.

Consultant indépendant en management des organisations et des relations de travail, il est aussi consultant indépendant en environnement minier.

Le nouveau ministre Bassolma Bazié a bénéficié de plusieurs formations portant sur, entre autres, la Gestion administrative et financière de projets, le Leadership et management et est Instructeur syndical du Programme africain pour le développement de la participation des travailleurs (PADEP).

Né le 31 décembre 1970 à Koukouldi, province du Sanguié, région du Centre-Ouest, Bassolma Bazié a été pendant 8 ans (2014 – 2021), Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), avant de passer le témoin, le 30 novembre 2021, à Moussa Diallo.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

Burkina : Les défis de l’Enseignement supérieur sont énormes mais pas insurmontables, Pr Frédéric Ouattara

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Burkina : Les défis de l’Enseignement supérieur sont énormes mais pas insurmontables, Pr Frédéric Ouattara

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara, officiellement installé dans ses fonctions ce mercredi, a affirmé que les défis sont énormes et multiples mais pas insurmontables.

« Les défis qui se présentent à nous, acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche, sont énormes et multiples mais ils ne sont pas insurmontables », a affirmé mercredi, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Frédéric Ouattara.

La conjugaison de nos efforts individuels et collectifs, une prise de conscience réelle des enjeux, la création de cadres d’échanges et de partage d’expériences, nous permettront sans aucun doute de juguler certaines crises, a-t-il dit.

Selon le ministre Ouattara, son « seul engagement ne suffirait pas à réussir les missions qui (lui) sont assignées ».

Le nouveau ministre Frédéric Ouattara a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara

« Je ne compte pas entretenir le mythe de l’homme providentiel qui aurait la prétention d’être un sauveur, d’apporter tout seul des solutions aux difficultés auxquelles sont confrontés mon département ministériel », a-t-il fait savoir à ses collaborateurs.

Le Pr Ouattara compte se mettre loyalement, au service des autorités, des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des étudiants, des différents partenaires, des agents, techniciens et ouvriers de soutien des centres de recherches, des écoles et des Institutions d’Enseignement supérieur du pays.

Pour lui, le changement individuel devrait intégrer un ensemble qui génèrera la métamorphose. M. Ouattara a alors, invité tous les acteurs du ministère au dialogue, à  un effort d’esprit critique, à l’ardeur au travail, à une loyale collaboration, à la transparence dans les actes.

Il les a exhorté au renoncement aux intérêts ‘’égoïstes’’ en vue de réhabiliter des valeurs cardinales qui donneront un ‘’nouveau souffle’’ à l’Enseignement supérieur et à la recherche au Burkina Faso.

« Nos concitoyens attendent beaucoup de nous et nous avons l’obligation d’assumer nos responsabilités, d’être à la hauteur des défis actuels », a soutenu le ministre.

Il a aussi rappelé à ses collaborateurs que « le contexte actuel du pays (leur) impose un code de conduite, celui de la rigueur dans la gestion des affaires publiques ».

Né le 09 décembre 1966 à Koudougou (Burkina Faso), le ministre Frédéric Ouattara est Professeur Titulaire en Physique et Hélio physique Météorologie de l’espace. Il est aussi thermicien, Épistémologiste, Historien et didacticien des sciences.

Au plan de la gouvernance, le Pr Frédéric Ouattara jusqu’à sa nomination le samedi dernier, était le président de l’université Norbert Zongo, la deuxième grande université du Burkina Faso, depuis le 6 juin 2019. Il a imprimé ses marques à cette institution avec plusieurs réalisations.

Au plan des innovations, le Pr Frédéric Ouattara est l’initiateur du programme satellitaire pour le Burkina Faso depuis 2019. Une œuvre de son Laboratoire de recherche en énergétique et météorologie de l’espace (LAREME).

De ce programme est né le projet Burkina-Sat1 qui va aider le Burkina Faso dans les domaines comme l’agriculture, l’environnement, la santé.Au plan de la recherche, le Pr Frédéric Ouattara est auteur d’une centaine de publications scientifiques.

S’agissant des distinctions, Il a obtenu en 2018 « le Prix Afrique pour l’Excellence de la recherche en physique spatiale » de l’Union américaine de géophysique (AGU) à Washington DC, faisant de lui membre de cette structure mondiale.

Il est aussi membre de la Société burkinabé de physique, de la Société Ouest Africaine de physique ; de l’African geoscience society et de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF).

Au Burkina Faso, il est élevé au rang de Chevalier de l’Ordre des palmes académiques en 2013 et de chevalier de l’Ordre de l’Etalon en décembre en 2019.

A l’international, il est Chevalier de l’Ordre International des Palmes académiques du Conseil Africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (OIPA-CAMES) en novembre 2019.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Zondoma: Des producteurs plongés dans le désarroi par l’assèchement du barrage de Guelba

En plus des producteurs, les animaux qui dépendent de cette eau, seront également en difficulté si les pluies tardent à venir.

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Zondoma: Des producteurs plongés dans le désarroi par l’assèchement du barrage de Guelba

 Gourcy, 09 mars 2022(AIB)- Le barrage de Guelba dans la commune de Gourcy est l’une des retenues d’eau dont l’exploitation fait vivre de nombreux producteurs maraîchers. Cette année au sortir d’une  saison pluvieuse déficitaire, le manque d’eau a plongé de nombreux producteurs dans le désespoir. Constat sur une situation préoccupante qui impacte le marché local.

Situé à la périphérie Ouest de la ville de Gourcy, le barrage de Guelba a été construit en 1988 sur financement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG). D’une capacité de stockage de 294 400 m3, selon la fiche technique, cette retenue d’eau fait la fierté des riverains qui y pratiquent le maraîchage en saison sèche.

La pomme de terre, la tomate, l’oignon, le piment, des choux, la salade sont entre autres des spéculations cultivées par des hommes et des femmes. Ces producteurs engrangent des revenus substantiels à travers la vente de leurs produits sur le marché local et vers d’autres villes comme Yako et Ouagadougou.

Gaston Ouédraogo a choisi de réduire son exploitation pour s’adapter au manque d’eau.

Une production en baisse

Selon les témoignages, cette année, le niveau de remplissage du barrage observé à la fin de la saison des pluies était des plus bas. Cette situation a impacté négativement la production aux abords des berges du barrage de Guelba où contrairement à d’autres localités qui utilisent le système de drainage pour l’arrosage, c’est à travers des puits creusés dans le lit du barrage que les plantes sont alimentées. La disponibilité de l’eau dans ces puits est donc directement affectée par l’assèchement du barrage, à en croire les producteurs.

Des superficies non exploitées, des puits complétement asséchés et d’autres au niveau d’eau très bas, des plantes dont l’aspect des feuilles indique une détresse hydrique: tel est le constat peu reluisant que l’on fait en se rendant sur le site maraîcher de Guelba en ce mois de mars.

Des périmètres importants sont restés inexploités à cause du manque d’eau.

Gaston Ouédraogo, un exploitant bien connu que nous avons rencontré nous présente son périmètre à moitié exploitée.

«J’ai l’habitude de produire de l’oignon et de la pomme de terre en grande quantité mais cette année, j’ai juste planté des choux et du piment à cause du manque d’eau», nous a t-il confié.

Non loin de lui, Azèta Sawadogo observe avec impuissance sa production de tomates entrain de jaunir à cause de l’insuffisance d’eau.

 »Le puits que j’utilise est déjà à sec.  Je me débrouille avec celui de mon voisin pour sauver ce qui peut encore l’être », poursuivra-t-elle.

Le champ de tomate de Azèta Sawadogo a commencé à perdre des feuilles.

Comme eux, ils sont nombreux les producteurs qui verront leurs chiffres d’affaires baisser drastiquement du fait de l’insuffisance d’eau.

Selon le Directeur provincial par intérim en charge de l’Eau et de l’assainissement au Zondoma Oumarou Soulama, l’assèchement du barrage cette année, est  lié à la mauvaise pluviométrie, à l’évaporation et à l’infiltration qui sont des facteurs naturels.

Mais, il a  aussi déploré  l’action humaine aux alentours et parfois même dans le lit du barrage.

La confection de briques dans le lit du barrage favorise l’ensablement, selon Oumarou Soulama.

M. Soulama citera en exemple la pratique de l’agriculture, le maraichage, la construction des briques en banco etc. qui contribuent fortement, selon lui, à l’ensablement.

«Il faut envisager la réalisation de forages équipés de systèmes de pompage et des puits à grands diamètres sur le site pour espérer pérenniser la production et soulager les populations», a-t-il suggéré, en réponse au déficit d’eau pouvant compromettre la production.

Oumarou Soulama préconise de protéger les berges par des arbres.

Mais comme solutions à moyen et à long terme, monsieur Oumarou Soulama préconise la plantation d’arbres en aval pour protéger les berges et l’observation d’une distance d’au moins 30 mètres du lit du barrage pour le maraichage et certaines activités.

Mais en attendant, ce stress hydrique a des répercussions négatives sur le panier de la ménagère.

En effet, la baisse de la production engendrée par la rareté de l’or bleu se ressent sur la place du marché par la flambée des prix des produits maraîchers.

A titre d’exemple, le kilogramme de pomme de terre est à 400 FCFA contre 225 FCFA à la même période l’année passée.

Le vœu qui anime l’ensemble des producteurs est d’avoir quelques pluies précoces afin de compléter la maturité des pousses de piment que certains ont commencé à repiquer sur le site.

Des motopompes sont utilisées pour tirer l’eau qui se trouve maintenant en plus grande profondeur.

Un barrage à usage multiple

En plus du maraîchage, l’eau du barrage de Guelba est aussi sollicitée pour les travaux de construction et pour abreuver le bétail. Cette eau abrite également une importante population de crocodiles qui selon les anciens, sont les protégés des habitants du quartier qui a donné son nom à l’ouvrage.

A en croire les mêmes sources ce sont ces riverains qui sont chargés d’organiser annuellement la pêche rituelle et  de gérer le poisson récolté pendant les années de grâce sur la retenue d’eau.

La contribution de l’ouvrage sur l’économie et le bien-être des populations est avérée. Malheureusement, au regard du manque d’eau, toutes les fonctions qui lui sont attribuées seront compromises à cause de la pluviométrie capricieuse enregistrée cette saison.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

Assemblée législative : Sayouba Bonkoungou  en lice pour le compte du Passoré

Assemblée législative : Sayouba Bonkoungou  en lice pour le compte du Passoré

Yako, (AIB) : Sayouba Bonkoungou a été choisi mercredi au compte de la province du Passoré, pour postuler avec d’autres candidats de la région du Nord, au choix d’un représentant dans la future Assemblée législative de la Transition.

Contrairement à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord où la désignation des candidats pour l’Assemblée législative de la transition n’a pas encore eu lieu, par manque de consensus, à Yako, les travaux se sont bien déroulés.

C’est d’ailleurs l’unique dossier présenté par le président des OSC du Passoré , Sayouba Bonkoungou, par ailleurs, le président de l’Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APDER) qui a été reçu et retenu par la commission en charge de la réception des candidatures.

En attendant que son dossier ne soit validé par le gouverneur de la région du Nord, le président de la rencontre, Issiaka Segda ainsi que les forces vives de la province du Passoré ont souhaité une bonne chance à leur candidat pour la désignation finale au niveau régionale.

Titulaire d’une licence professionnelle option : gestion et maîtrise de l’eau en agriculture, d’un DEUG II en géographie à Université de Ouagadougou,  d’un BTS en Agronomie obtenu au centre polyvalent de Matourkou à Bobo-Dioulasso, l’ingénieur de travaux en développement rural, Sayouba Bonkoungou, est né le 15 avril 1982 à Yako.

Il est très connu dans le domaine de la protection de l’environnement notamment  la résilience des populations face au changement climatique dans la région du Nord et du Passoré en particulier.

Il est marié et père de trois enfants.

Agence d’information du Burkina

Zezouma Élie SANOU

(AIB-Passoré)

Boromo: Commerce morose autour de la journée du 8-mars

Burkina-8mars-Commémoration

Burkina-8mars-Commémoration

Boromo: Commerce morose autour de la journée du 8-mars

Boromo, le 9 mars 2022 (AIB)- Les commerçants, couturiers et propriétaires de bars et maquis de Boromo, dans la province des Balé, ont fait de maigres recettes  pour la journée de 8 mars 2022, encore appellee fête de la femme, a constaté l’AIB.

“Depuis sept  ans , c’est ma première fois de coudre moins d’uniformes pour des clients dans le cadre du 8 mars »,  se lamente Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo.

Les propos de ce couturier se comprennent à travers les témoignages de certaines femmes que nous avons trouvées aux environs de 16 heures à la gare routière généralement en uniforme les jours de 8 mars chaque année.

Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo

Selon Dame Sanfo Rahinatou, vendeuse d’oignons “cette année je n’ai pas pu m’acheter un pagne, ni pour moi ni pour mes mères comme les années passées souvent des frères ou autres bonnes volontés nous offraient des pagnes mais cette année, c’est dur partout, même les passagers ne paient rien, regarde je suis là depuis 14 heures et je n’ai rien vendu, c’est ainsi depuis quelques temps pour nous »

Pour Guira Sanata, vendeuse de Sésame, l’image des femmes en ce jour de 8 mars traduit bien les difficultés financières que connaissent bien d’entre elles, les projets de parure cette année ont été relayés au second plan des premiers soucis dit- elle.

“ On vend presque rien, on peine à rembourser les tontines quotidiennes qui nous permettent de prendre des pagnes. C’est pourquoi peu de femmes sont aux couleurs de cette journée, comparativement aux années antérieures, où à 16 heures presque toutes la gare est en uniforme « .

Les populations ont eu peu d’intérêt pour les articles de commerce du 8 mars surtout les pagnes et les tee-shirts.

Aux dernières heures  de la journée, beaucoup de vendeurs s’échinaient  pour écouler des stocks, à l’image de Dao Safia  qui  a été obligée de baisser le prix du pagnes de 6000f à 5000f, mais malgré tout, rien à faire.

Quant aux espaces de réjouissances populaires, les clients se sont fait également désirés pour les matinées dansantes pourtant des chaises de location et de fortes commandes en boisson ont été faites, selon les gérants.

La journée du 8 mars 2022 dans les Balé, n’a pas connu de célébration commune, le flambeau de la commémoration remis à la commune de  Pa en 2021 par Fara doit toujours y séjourner jusqu’en 2023 dans  l’espoir d’un contexte socio-économique et politique plus favorable.

 

Agence d’information du Burkina

OM/ak

 

Boromo, le 9 mars 2022 (AIB)- Les commerçants, couturiers et propriétaires de bars et maquis de Boromo, dans la province des Balé, ont fait de maigres recettes  pour la journée de 8 mars 2022, encore appellee fête de la femme, a constaté l’AIB.

“Depuis sept  ans , c’est ma première fois de coudre moins d’uniformes pour des clients dans le cadre du 8 mars »,  se lamente Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo.

Les propos de ce couturier se comprennent à travers les témoignages de certaines femmes que nous avons trouvées aux environs de 16 heures à la gare routière généralement en uniforme les jours de 8 mars chaque année.

Selon Dame Sanfo Rahinatou, vendeuse d’oignons “cette année je n’ai pas pu m’acheter un pagne, ni pour moi ni pour mes mères comme les années passées souvent des frères ou autres bonnes volontés nous offraient des pagnes mais cette année, c’est dur partout, même les passagers ne paient rien, regarde je suis là depuis 14 heures et je n’ai rien vendu, c’est ainsi depuis quelques temps pour nous »

Pour Guira Sanata, vendeuse de Sésame, l’image des femmes en ce jour de 8 mars traduit bien les difficultés financières que connaissent bien d’entre elles, les projets de parure cette année ont été relayés au second plan des premiers soucis dit- elle.

“ On vend presque rien, on peine à rembourser les tontines quotidiennes qui nous permettent de prendre des pagnes. C’est pourquoi peu de femmes sont aux couleurs de cette journée, comparativement aux années antérieures, où à 16 heures presque toutes la gare est en uniforme « .

Les populations ont eu peu d’intérêt pour les articles de commerce du 8 mars surtout les pagnes et les tee-shirts.

Aux dernières heures  de la journée, beaucoup de vendeurs s’échinaient  pour écouler des stocks, à l’image de Dao Safia  qui  a été obligée de baisser le prix du pagnes de 6000f à 5000f, mais malgré tout, rien à faire.

Quant aux espaces de réjouissances populaires, les clients se sont fait également désirés pour les matinées dansantes pourtant des chaises de location et de fortes commandes en boisson ont été faites, selon les gérants.

La journée du 8 mars 2022 dans les Balé, n’a pas connu de célébration commune, le flambeau de la commémoration remis à la commune de  Pa en 2021 par Fara doit toujours y séjourner jusqu’en 2023 dans  l’espoir d’un contexte socio-économique et politique plus favorable.

 

Agence d’information du Burkina

OM/ak

 

Burkina/Economie : Le ministre Seglaro Abel Somé promet travailler à valoriser toutes les compétences du département

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Burkina/Economie : Le ministre Seglaro Abel Somé promet travailler à valoriser toutes les compétences du département

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Seglaro Abel Somé, officiellement installé ce mercredi matin dans ses fonctions, a promis travailler de façon désintéressée tout en valorisant toutes les compétences mises à sa disposition.

Le nouveau ministre a invité ses collaborateurs au « sérieux, (à) la rigueur, (à) l’objectivité et (au) désintéressement dans le travail, par une responsabilisation affirmée des structures pour assumer pleinement leurs attributions, dans une volonté de travailler à valoriser toutes les compétences, qu’elles soient du niveau central ou déconcentré ».

Nommé par décret le samedi dernier par le président de la Transition, Paul-Henri Damiba, Dr Seglaro Abel Somé a officiellement pris fonction ce mercredi matin comme ministre de l’Economie, des finances et de la prospective.

Notons que le spécialiste en économie et enseignant-chercheur a été secrétaire général dudit ministère depuis 2016. Il assurait jusque là, l’expédition des affaires courantes du département suite à l’avènement du MPSR au pouvoir, le 24 janvier 2022, après le coup d’Etat contre le pouvoir de Rock Kaboré.

Selon lui, il a accepté cette fonction de ministre car elle va lui permettre de « servir davantage notre pays en initiant des actions novatrices orientées résultats et en comptant sur l’énorme potentiel » qui est en ces collaborateurs.

Le nouveau ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Seglaro Abel Somé a été installé par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres de la transition Jacques Sosthène Dingara

Pour l’atteinte de ces objectifs, il a assuré sa disponibilité et son accessibilité ‘’totale’’ à tout le personnel de toute catégorie ainsi qu’aux usagers et partenaires du ministère. « Je resterai disponible à recevoir sans rendez-vous à mon bureau, dans la mesure de mon agenda », a assuré M. Somé.

Le nouveau ministre a aussi invité ses collaborateurs, à « barrer la route aux phénomènes (…) » qui pourraient nuire à une saine collaboration, afin que « la coopération et la recherche permanente de l’intérêt général soient en avant au détriment de l’égoïsme et de la recherche de l’intérêt individuel ». « Restons mobilisés pour concrétiser les objectifs assignés à notre ministère dans le cadre de la Transition, de façon uni et solidaire face à ses enjeux ! », a-t-il lancé.

Au cours de la même cérémonie et juste après son entrée en fonction, le ministre Seglaro Abel Somé a procédé à l’installation du ministre délégué chargé du Budget Brigitte Yoni/Compaoré.

Celle qui était jusqu’à sa nomination Directrice générale adjointe du Budget, assistera le ministre de l’économie, des finances et de la Prospective dans l’élaboration, l’exécution et le contrôle du budget de l’Etat.

Le nouveau ministre en charge de l’Economie est économiste et enseignant-chercheur à l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR/SEG) de l’Université Thomas Sankara (ex Université Ouaga II) depuis 1995. Il y a dispensé le cours de statistique en première année de 1996 à 2002 et celui d’économie industrielle en quatrième année de 1995 à 2020.

Il a été expert en Economie des institutions au Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) de 2002 à 2011. Ensuite, il a été Coordonnateur de la Cellule permanente du mécanisme institutionnel chargé de conduire le processus de révision du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) pour l’élaboration de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) de 2009 à 2010.

Il a été aussi, secrétaire exécutif du Secrétariat technique national de la SCADD (STN/SCADD) pour la coordination du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre de la SCADD, ainsi que pour l’élaboration du Plan national de développement économique et social (PNDES) de 2011 à 2016.

Juste après son entrée en fonction, le ministre Seglaro Abel Somé a procédé à l’installation du ministre délégué chargé du Budget Brigitte Yoni/Compaoré

La ministre délégué chargé du Budget Brigitte Yoni/Compaoré est administrateur des services financiers de formation, titulaire d’un Master « Analyse économique et développement international », option « Gestion de la politique économique », obtenu à l’Université de Clermont-Ferrand 1 CERDI en France et d’une maitrise es Sciences Economiques obtenue à l’Université de Ouagadougou.

Elle exerçait depuis août 2016, les fonctions de directrice générale adjoint du Budget .
Depuis 2016 ,elle est membre du Comité d’audit de la Loterie nationale du Burkina Faso (LONAB) et membre du Conseil d’administration de la Loterie nationale du Burkina (LONAB).

Elle a également été la correspondante nationale de l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma et membre du Comité de suivi des directives des finances publiques de l’UEMOA.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Passoré/Nord: Reprise des classes dans les établissements scolaires à Bagaré

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Passoré/Nord: Reprise des classes dans les établissements scolaires à Bagaré

Yako, 9 mars 2022 (AIB)- Une mission de la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire (DPEPS) du Passoré a effectué ce mercredi à Bagaré, une visite pour se rassurer de l’effectivité de la reprise des cours dans les établissements post primaire et secondaire de la localité.

Après bientôt un mois de suspension des cours, suite aux attaques terroristes, c’est ce mercredi 9 mars 2022 que les cours ont repris dans les établissements scolaires de la commune de Bagaré.

C’est pour s’assurer de l’effectivité de cette reprise des classes qu’une mission de la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Passoré, conduite par le premier responsable de l’institution, Halidou Konfé était dans la matinée du mercredi 9 mars 2022 dans quelques établissements de la localité.

Arrivée aux environs de 9 heures à Bagaré, la délégation s’est d’abord  rendue au collège d’enseignement général de Bagaré. Là, ce sont des élèves et enseignants mobilisés  et engagés pour une reprise normale des cours que la délégation a trouvés sur place.

Le directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Passoré, Halidou Konfé et sa délégation s’est entretenu tout d’abord avec les élèves  en les encourageant à suivre régulièrement les cours tout en les rassurant que des actions fortes sont en train d’être prises en vue d’un retour normal de la quiétude dans la localité qui a essuyé sa première  attaque terroristes le dimanche 13 février dernier.

Ensuite la délégation s’est entretenue avec le personnel de l’établissement du Collège d’enseignement general (CEG) à qui, Halidou Konfé a adressé ses sincères encouragements pour leur  retour au  poste.

Il les a aussi invités à rejoinder leurs établissements respectifs et à faire confiance aux autorités en charge de la sécurité dans la localité qui travaillent d’arrache-pied pour la réouverture du nouveau site du commissariat de police.

Avant de mettre le cap sur le lycée départemental de Bagaré, M. Konfé et sa suite se sont rendus à la préfecture de la localité. Après un bref échange sur la situation sécuritaire dans la localité, l’autorité (le préfet) a rejoint  la délégation.

Au lycée départemental où l’on a constaté une reprise assez timide au regard d’une faible présence des élèves,  les deux autorités ont largement échangé avec le personnel du lycée sur la situation sécuritaire à travers des messages d’encouragement  pour la réprise des classes.

Après l’entretien, le personnel a posé des préoccupations allant dans le sens du renforcement du dispositif  sécuritaire plus rassurant, la reprise normale des activités sur le nouveau site prévu pour abriter le commissariat de district de police de Bagaré.

Agence d’information du Burkina

ZES/ak

 

Burkina : Le nouveau ministre de la santé Jean-Claude Kargougou compte renforcer le système de santé

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Burkina : Le nouveau ministre de la santé Jean-Claude Kargougou compte renforcer le système de santé

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de la santé, de l’hygiène publique et du bien-être, le Docteur Robert Lucien Jean-Claude Kargougou s’est engagé mercredi, lors de son installation, à renforcer les acquis du système de santé et à améliorer les insuffisances.

« Je mesure l’ampleur de la tâche qui est désormais mienne mais avec un travail d’équipe inclusif, cohérent et sincère, nous pouvons atteindre les objectifs » a déclaré le nouveau ministre en charge de la santé, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.

Robert Lucien Jean-Claude Kargougou qui s’exprimait, mercredi matin lors de sa prise de fonction, a promis de renforcer les acquis du système de santé.

Le nouveau ministre en charge de la santé Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou a été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres de la transition M. Jacques Sosthène Dingara

M. Kargougou a appelé tous les agents à travailler dans un dynamisme afin d’améliorer durablement la santé des vaillants populations.

Il a également lancé un appel à tous les acteurs de la santé de relever le défi de la consolidation de la construction d’un système fort et résilient.

Agence d’information du Burkina
FBS/wis

Centre-nord : La désignation du député de la Transition finie en queue de poisson

Centre-nord : La désignation du député de la Transition finie en queue de poisson
Kaya, 9 mars 2022(AIB)- Les Forces vives de la région du Centre-nord n’ont pas pu s’entendre mercredi, sur le choix de leur représentant et de son suppléant, dans la future Assemblée législative de la Transition (ALT).

 

Apprécier les candidatures et désigner la personnalité devant représenter le Centre-nord dans l’ALT, telle a été l’objectif qui a réuni les forces vives de la région  à Kaya sous la présidence du gouverneur par intérim, Casimir B. Segueda, ce mercredi 9 mars 2022.

Ils sont au total neuf candidats dont deux chefs coutumiers et trois femmes ; chacun tenait à être désigné. Une concertation entre candidats a dans un premier temps échoué. Un comité d’appréciation mis en place à la suite n’a pas pu également donner un nom.

Après plus de cinq heures de tractations, le gouverneur proposa alors un tirage au sort.

Mais des partisans de Naaba Koom Chef du canton du Sanmatenga candidat, s’emparèrent du micro pour imposer leur candidat.

«Ici au Sanmatenga, c’est le Naaba Koom d’abord, » a lancé l’un d’eux avant de préciser que nul ne saurait être représentant de la région en dehors de Naaba Koom.

Entre ovations, injures et menaces, le gouverneur décide de lever la rencontre avec regret avec la promesse de rendre compte à la hiérarchie pour suite à donner.

Même regret pour les candidats des provinces du Bam et du Namentenga qui ont vainement tenté de ramener le calme dans la salle.

« Ce comportements n’honorent pas la chefferie coutumière et ne favorisent pas la cohésion sociale et la paix chèrement recherchées dans notre pays. Je suis convaincu que le Naaba Koom ne se plait pas dans cette situation », regrette le chef de Kirgtenga, candidat de la province du Bam à l’adresse des manifestants.

Pour lui la région du Centre-nord ne saurait se développer sans une seule de ses provinces.

Le candidat Kaboré Issaka, porte-parole du Namentenga dit s’en remettre à la décision du gouverneur.

Ainsi, la région du Centre-nord n’a pas pu désigner son représentant à l’ALT dans le consensus comme d’autres régions l’ont fait.

La mise en place de l’’ALT fait suite à l’adoption par les assises nationales tenues les 28 février et le 1ers mars 2022, d’une charte devant encadrer la période de la transition au Burkina Faso.

Il est prévu un représentant issu des forces-vives pour chacune des 13 régions du Burkina Faso. La charte de la transition préconise la mise en place de l’Assemblée législative de transition (ALT) avec des attributions de l’assemblée nationale, telles que prévues par la Constitution du 2 juin 1991.

Agence d’information du Burkina

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

Burkina : Le nouveau ministre de la justice Me Barthélemy Kéré promet de refonder la justice

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Burkina : Le nouveau ministre de la justice Me Barthélemy Kéré promet de refonder la justice

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de la justice et des droits Humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des sceaux, Maître Barthélemy Kéré a promis mercredi, à son installation, de refonder la juste pour un bon fonctionnement.

« Ensemble avec les acteurs, nous allons faire de la justice une réalité pour tous les citoyens du pays », a déclaré le nouveau ministre de la justice et des droits Humains, Maître Barthélemy Kéré.

Maître Barthélemy Kere qui s’exprimait, mercredi matin lors de sa prise de fonction, a promis de faire de la refondation de la justice, une priorité.

Selon lui, pour atteindre ces objectifs, il faut l’engagement total et sincère de tous les agents du secteur de la justice.

Maître Barthélemy Kere a affirmé être disponible pour relever le défi qui est la transparence de la justice pour tous les citoyens.

Le nouveau ministre en charge de la justice Me Barthélemy Kéré a été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara

Maître Barthélemy Kéré est ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Il est diplômé de Sciences Criminelles de l’Université de Bordeaux (France).
Il est Arbitre au Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O) depuis 2008.

A ce titre, il a traité et rendu diverses sentences dans les affaires qui lui ont été confiées par le Centre entre 2009 et 2011.

Agence d’information du Burkina
FBS/wis

Burkina : Le nouveau ministre de l’Education nationale compte faire du dialogue un outil de travail

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Burkina : Le nouveau ministre de l’Education nationale compte faire du dialogue un outil de travail

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)-Le nouveau ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Lionel Bilgo, installé ce mercredi à Ouagadougou, compte « faire du dialogue et de la concertation, un outil de travail pour surmonter les difficultés courantes ».

« Je prends ma fonction dans un contexte particulier, je m’engage d’ores et déjà à faire du dialogue et de la concertation, un outil de travail pour surmonter les difficultés courantes », a promis ce mercredi, le nouveau ministre en charge de l’Education nationale Lionel Bilgo lors de son installation.

Selon lui, « L’éducation ne doit pas être une question superficielle, elle est l’une des clés de notre futur ». M. Bilgo a ensuite invité les partenaires et les acteurs du système éducative à œuvrer ensemble pour parvenir à l’éducation de qualité au service du vivre-ensemble et du développement.

Lionel Bilgo a dit ne pas être au pied du mur mais au pied de la montagne, « Celle des défis colossaux que vous (les agents du ministère) êtes en train de gravir jour et nuit et cela depuis longtemps ». « Je voudrais humblement, faire avec vous un bout de cette montée en veillant à ce que ce bout de parcours marque de façon déterminante la suite de la montée », a-t-il indiqué.

Le nouveau ministre a assuré que l’éducation est comme un laboratoire où une société imaginée, et produit les hommes et les femmes capables de porter les valeurs qui sont chères au Burkina Faso. « Jamais sans vous, toujours avec vous », a rassuré le premier responsable du département de l’Education.

Lionel Bilgo est économiste et analyste politique, il remplace à ce poste le professeur d’université Stanislas Ouaro. Diplômé de l’École supérieur de commerce et de gestion de Paris, Lionel Bilgo démarre sa carrière professionnelle dans la publicité dans une des branches du géant KR MEDIA en tant que chargé publicité de région île de France.

Il est ensuite responsable des études marketing au sein du Groupe Fiducial (AGEFI). Il va par la suite, rejoindre le Groupe Bayard Presse comme directeur de la filiale Bayard Afrique. En 2017, il quitte Bayard Afrique et devient Directeur Afrique de Teminiyis Media dont il est cofondateur et qui deviendra la première entreprise burkinabè d’édition de presse jeunesse.

Par la suite, avec quelques amis qui partagent les mêmes visions que lui, ils décident de créer l’association African Golden dont il assure la présidence. L’objectif de cette association étant de promouvoir un nouveau paradigme sur le concept de la richesse africaine. Mettre la lumière sur la richesse humaine de l’Afrique, sur la valeur et le prestige de sa ressource humaine.

Depuis la création de cette association, ce sont plusieurs conférences publiques qui ont mobilisé des milliers de jeunes aussi bien sur les lieux de conférences qu’à travers la télévision BF1 qui les diffuse.

EN 2019, avec le soutien de Chantal Richard et de Franck Pupunat, tous deux membres fondateurs du mouvement Utopia basé en France, Lionel entrepris de créer le Mouvement Utopia Burkina (MUB) dont il est le vice-président.

En 2021 le Burkina Faso est frappé durement par les attaques terroristes. Soucieux du moral des troupes, Lionel Bilgo va créer le concept « Soldats je vous aime » à travers lequel il va encourager les soldats et susciter ainsi un engouement et une attention populaire sur la bravoure des Hommes au front.

Le nouveau ministre est l’auteur du livre « Burkina Faso du rêve à l’action. Créons demain », paru en février 2019.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina/Transition : Dicko Hama Sambaré dit Maurice désigné représentant de la région du Sahel

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Burkina/Transition : Dicko Hama Sambaré dit Maurice désigné représentant de la région du Sahel

Dori, 9 mars 2022 (AIB)- Les forces vives de la région du Sahel ont désigné, mardi à Dori, Hama Sambaré Dicko dit Maurice et Abdouramane Alassane alias Jamal, respectivement représentant titulaire et suppléant de la région du Sahel à l’Assemblée législative de transition (ALT).

La désignation du représentant de la région du Sahel s’est opérée par les forces vives au cours d’une rencontre qui s’est déroulée, le 8 mars 2022 à Dori.

Ainsi les participants ont désigné Hama Sambaré Dicko dit Maurice et Abdouramane Alassane connu sous le sobriquet de Jamal, respectivement représentant titulaire et suppléant de la région du Sahel à l’Assemblée législative de transition (ALT),

Hama Sambaré Dicko dit Maurice natif de la province du Séno est membre fondateur de l’ONG A2N et technicien supérieur de l’agriculture à la retraite.

Quant à son suppléant qui originaire de la province de l’Oudalan, il est un professeur des lycées et collèges et actuel directeur régional du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) de Dori.

Il a été de 2012 à 2021 le proviseur du lycée provincial de Dori. Ils ont remercié les forces vives pour la confiance en eux placée et se sont engagés à représenter dignement la région du Sahel.

Le secrétaire général de la région du Sahel, Inoussa Kaboré a vivement remercié les participants qui ont fait preuve de maturité à travers cette désignation consensuelle.

Le titulaire Hama Sambaré Dicko dit Maurice (gauche) et le suppléant Abdouramane Alassane

La rencontre a débuté par le discours introductif du secrétaire général de la région du Sahel, Inoussa Kaboré. Dans son adresse aux participants issus des quatre provinces du Séno, du Soum, du Yagha et de l’Oudalan, M Kaboré a dit que l’objectif de la séance est de donner les critères et modalité de sélection du représentant de la région du Sahel à l’ALT), d’échanger autour de la question et de désigner si possible le délégué régional.

« Pour être candidat, il faut  être de nationalité burkinabè, jouir de ses droits civiques et ne pas être dans un cas d’incapacité prévue par la loi, n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation pénale pour crime ou délit touchant à l’honneur et à la probité, être âgé au moins de 21 ans, n’avoir pas siéger à la huitième législative ou été membre du dernier gouvernement,

faire  preuve de compétence et d’expérience dans l’un des domaines suivants : l’économie, le commerce, le droit, l’environnement, la diplomatie, la sécurité, la défense, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’élevage et être intègre, impartial et de bonne moralité » a expliqué.

A l’issue des échanges sur ses modalités, les participants ont, après le retrait des autorités, mis en place un présidium composé d’un président et d’un secrétaire.

Chaque province a désigné quatre représentants. Ce sont ces seize grands électeurs qui ont choisi en leur sein le représentant régional.

Agence d’information du Burkina

AMM/sn/ak

Assemblée législative : Dr  Ousmane Bougma, représentant du Plateau-central

Assemblée législative : Dr  Ousmane Bougma, représentant du Plateau-central

 Ziniaré, 09 mars 2022(AIB)-L’enseignant en droit, Dr Ousmane Bougma (en bleu) a été élu, ce mercredi, comme représentant du Plateau central à l’assemblée législative de transition (ALT). Il sera suppléé par Timbila Ouédraogo.

Huit (08) candidats étaient en lice pour représenter la région dont une femme. Faute de consensus pour retenir l’un d’eux, il a été procédé au vote.

Avant le passage aux urnes, cinq (05) prétendants ont désisté.

Philippe Bambingnélé Ouédraogo, Dr Ousmane Bougma et Jeanne Ouedraogo ont maintenu leurs candidatures.

Dr Ousmane Bougma:  »Je mesure tout ce qui m’attend comme travail. »

Le choix des électeurs s’est porté sur Dr Ousmane Bougma. Il l’a remporté avec 28 voix sur 33 votants. Il a exprimé sa gratitude et son appréhension pour l’immensité du travail.

« Je dois couvrir, de par mon travail, toutes les 03 provinces de la région, (…) surtout dans un contexte très particulier, de crise humanitaire et alimentaire. Je mesure tout ce qui m’attend comme travail. J’en appelle à toute la population. Personne n’a perdu. Tout le monde a gagné », a indiqué le député.

Agence d’information du Burkina

DS/ata

Centre-sud/Bazèga: Ousmane Ouédraogo en lice pour l’Assemblée législative de Transition

Centre-sud/Bazèga: Ousmane Ouédraogo en lice pour l’Assemblée législative de Transition

Kombissiri, 9 mars 2022(AIB)- L’opérateur économique Ousmane Ouédraogo est arrivé en tête, face à quatre autres candidats, lors de la désignation du candidat du Bazèga, en lice pour l’Assemblée législative de Transition (ALT) dans la région du Centre-sud.

Le mercredi 9 mars 2022, a eu lieu la rencontre pour la désignation du représentant du Bazèga, en  course pour le choix du député de la Transition.

À l’issue du vote à bulletin secret sous la supervision du collège de désignation mis en place à cet effet, c’est le sieur Ousmane Ouédraogo, opérateur économique natif de la commune de Kombissiri qui est arrivé en tête, face à quatre autres candidats.

Le représentant du Bazèga sera face aux deux représentants des provinces du Zoundwéogo et du Nahouri, demain jeudi 10 mars 2022 à Manga pour la désignation du représentant et de son suppléant pour le compte de la région du Centre-sud.

Agence d’information du Burkina

T. Pascal TIENDREBEOGO

Komondjari : Des nouveaux maçons et tisseuses prêts à l’emploi

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Komondjari : Des nouveaux maçons et tisseuses prêts à l’emploi

Gayéri, 9 mars 2022 (AIB)- Après trois et quatre ans de formation, les entreprises Tienu ont mis sur le marché de l’emploi, cinq tisseuses et quatre maçons professionnels.

Le samedi 5 mars 2022, l’atelier de tissage Tienu Pagidi spécialisé dans la confection et la vente de pagnes traditionnels et l’entreprise de Tienu Todima-Juidihama spécialisée dans la construction et la formation, ont organisé la sortie officielle de leurs apprentis en tissage et maçonnerie.

Cette sortie a été marquée par la remise d’attestation de fin de formation et de matériel de travail.

Les bénéficiaires se composent de cinq  tisseuses et de quatre  maçons aptes à exécuter correctement leurs métiers.

Cette sortie intervient après trois ans de formation pour les tisseuses et quatre  ans pour les maçons.

La formation en tissage a été assurée par Banhanla Lankoandé et Mme Honorine Lankoandé née Lompo. Quant à la formation en maçonnerie, celle-ci fut assurée par Monsieur Yendié Lankoandé.

L’atelier de tissage Tienu Pagidi et l’entreprise de construction Tienu Todima-Juidihama, forment une entité familiale située au secteur 4 de Gayéri.

Agence d’information du Burkina

Nativité YONLI

 

 

 

Centre-sud/Assemblée législative: Yamine Tangongosse candidat du Nahouri

Centre-sud/Assemblée législative: Yamine Tangongosse candidat du Nahouri
Pô, 9 mars 2022 (AIB)- Yamine Tangongosse a désigné mercredi, candidat du Nahouri. Il sera en ‘’compétition’’ avec les candidats du Bazèga et du Zoundwéogo pour la désignation du représentant de la région du Centre-sud dans l’Assemblée législative de la Transition.
C’est de façon consensuelle que monsieur Yamine Tangongosse a été désigné. Il a reçu les bénédictions des autorités coutumières et religieuses de la province.
Agence d’information du Burkina
Hamidou koudougou OUENA

Assemblée législative de la Transition : Boulali Bonaventure Traoré représentera  la Boucle du Mouhoun

Burkina-Politique-Transition-Organe-Parlement

Assemblée législative de la Transition : Boulali Bonaventure Traoré représentera  la Boucle du Mouhoun

 Dédougou, (AIB)- Les forces vives de la région de la Boucle du Mouhoun se sont réunies le lundi 7 mars 2022 à Dédougou dans la soirée sur initiative du gouverneur de la région, afin de désigner la personnalité devant représenter la région à l’Assemblée législative de la Transition (ALT). Au terme des échanges,  Boulali Bonaventure Traoré de la province de la Kossi a été choisi par consensus.

Boulali Bonaventure Traoré, fonctionnaire des Nations-unies à la Retraite sera le représentant de la région de la Boucle du Mouhoun à l’Assemblée législative de la transition. Il sera suppléé par l’entrepreneur agricole Nonyeza Bonzi, actuel président de la Chambre régionale d’agriculture de la Boucle du Mouhoun.

Le représentant de la Boucle du Mouhoun est né en 1955 à Nouna. Après des études en économie rurale à l’Université de Toulouse en France sanctionnée par le doctorat, il cumule  plus de 35 années d’expérience.

Il a une solide connaissance et une expertise confirmée dans l’analyse, le financement et la gestion des projets, notamment du secteur agricole, de l’industrie et du commerce.

De même, il a des solides relations de travail au sein des organismes internationaux et des ONG.

En rappel, les assises nationales, tenues les 28 février et 1er mars 2022, ont abouti à l’adoption d’une charte devant encadrer la période de la transition au Burkina Faso.

Parmi les organes devant conduire cette transition, figure l’Assemblée législative de transition (ALT) qui assurera les attributions de l’assemblée nationale, telles que prévues par la Constitution du 2 juin 1991.

Au terme des dispositions de la Charte, une personnalité non affiliée à un parti ou formation politique devrait être désignée dans chacune des 13 régions du pays.

La Région de la Boucle du Mouhoun, en se sacrifiant à cette obligation, a pu convoquer ses forces vives pour le choix de la personnalité en question. C’est dans un climat emprunt de respect mutuel que le choix a été fait.

La secrétaire générale de la région, Salimata Dabal, a d’emblée donné les critères et les qualités de la personnalité à choisir ainsi que les pièces à fournir en cas de sélection. Les débats ont été dirigés par un présidium présidé par Elysé Sama.

Après les débats, Mme Dabal a félicité les participants pour l’esprit de consensus qui a prévalu et qui a permis de désigner une personnalité pour la Boucle du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

Stanislas BADO

Burkina/Armée : Le ministre Barthélemy Simporé, installé, veut « s’élever au-dessus des considérations partisanes »

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Burkina/Armée : Le ministre Barthélemy Simporé, installé, veut « s’élever au-dessus des considérations partisanes »

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)- Le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé, reconduit dans le gouvernement de Transition, a été installé le lundi dernier à Ouagadougou, et il s’est engagé à « s’élever au-dessus des considérations partisanes ».

« Après avoir longuement mûri l’offre faite par le président du Faso de reprendre fonction au département de la défense, j’ai acquis la ferme conviction de l’accepter tout en mesurant les enjeux et les délicates exigences qui s’imposent à notre nation en cette période historique et critique où chaque citoyen se doit de s’élever au-dessus des considérations partisanes », a déclaré lundi le général Simporé.

Le général de brigade Aimé Simporé occupait déjà ce poste depuis le 2 juillet dernier sous le pouvoir du président déchu Roch Marc Christian Kaboré d’abord en tant que ministre délégué à la présidence du Faso chargé de la Défense.

Il a, par la suite, été confirmé le 14 octobre 2021 par décret présidentiel comme ministre plein de la Défense nationale et des anciens combattants.

Le général-ministre Simporé a été installé par le secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara

Son ministère avait été rebaptisé ministère des Armées et des anciens combattants lors de la formation du gouvernement du Premier ministre Lassina Zerbo le 13 décembre dernier.

A sa prise de fonction ce lundi, le ministre Simporé a indiqué avoir accepté « la mission » de travailler avec les tombeurs du président Kaboré afin « de s’élever au-dessus des considérations partisanes ».

« Si j’ai fait le choix de répondre à l’appel du MPRS (organe militaire qui dirige le pouvoir depuis le 24 janvier dernier), ainsi qu’aux attentes de notre Nation en péril, c’est bien en raison des fortes convictions qui m’animent en tant qu’officier », a fait savoir le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé.

Colonel-major à sa nomination comme ministre délégué, Aimé Barthélémy Simporé a été promu au grade de général de brigade le 25 août 2021.

Il était avant sa nomination au gouvernement, directeur général du Centre national d’études stratégiques du Burkina Faso (février 2020-juillet 2021).

Bien avant, il a été attaché de Défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Washington, DC aux Etats-Unis d’Amérique (2014 à 2019).

Le ministre Simporé est officier d’infanterie des Forces armées nationales, diplômé de l’Ecole supérieure internationale de guerre du Cameroun en 2009.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Rentrée gouvernementale et 8-Mars en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Rentrée gouvernementale et 8-Mars en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 9 mars 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi, commentent la célébration de la 165e Journée internationale de la femme (JIF),  sans oublier la prise de contact du gouvernement Albert Ouédraogo avec le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

« Rentrée gouvernementale : Le chef de l’Etat appelle à la loyauté et à l’intégrité », affiche à sa manchette, le journal public Sidwaya.

Pour lui, le tout premier conseil des ministres de la Transition présidé par le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba a eu lieu le lundi 7 mars 2022 à Ouagadougou au palais de Kosyam.

Le quotidien d’Etat rapporte que l’équipe d’Albert Ouédraogo va travailler conformément aux orientations et aux priorités telles que définies par le président Damiba et celles de la charte constitutionnelle de la Transition.

A propos, l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso  précise que les nouveaux ministres ont refusé de parler à la presse, à  cette première rencontre du gouvernement Albert 1.

De son côté, le journal privé Le pays soutient que les priorités du Premier ministre sont, entre autres, la lutte contre le terrorisme, la restauration de  l’intégrité territoriale, la réconciliation nationale et la réduction du train de vie de l’Etat.

Quant au quotidien  privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, il laisse voir à sa première page : « Prise de contact du nouveau gouvernement : L’équipe d’Albert s’engage à servir le pays ».

Sous un autre registre, le même journal renseigne  que le 8-Mars qui est la journée internationale de femme (JIF) est célébrée hier mardi au Burkina  dans la douleur féminine.

Pour sa part, le quotidien d’Etat Sidwaya,  à travers sa rubrique « Mercure »  rappelle que  la 165e JIF a été commémorée dans la sobriété sous le thème « Défis sécuritaire et sanitaire : Quelles stratégies pour une meilleure protection  des femmes ? ».

Dans la même veine, le quotidien privé Le pays souligne que le 8- Mars permet de marquer une halte pour analyser l’évolution du statut de la femme au plan social.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga, quant à lui, met le focus sur Hélène Kaboré, une femme qui évolue dans la bijouterie au Burkina Faso, à  cette 165e JIF.

A l’en croire, Hélène Kaboré, mère de trois enfants demeure une perle rare dans son domaine dans le pays.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

8 mars à Fada N’Gourma : Ils ont fait le marché pour leurs épouses

Jean Thiombiano, AGENT DE l’OCADES –Fada N’Gourma.

Burkina-Société-Femmes-8 Mars

8 mars à Fada N’Gourma : Ils ont fait le marché pour leurs épouses

Fada N’Gourma, 9 mars 2022(AIB)- La journée internationale de la femme a été diversement célébrée hier mardi au Burkina Faso. A Fada N’Gourma, dans l’Est du pays, des hommes ont fait le marché et cuisiner pour leurs épouses et familles.

Le 8  mars est une journée internationale des droits de la Femme.  Cette journée est diversement commémorée. Nous sommes à la rencontre des hommes et des femmes de la ville de Fada N’Gourma pour recueillir leurs opinions sur cette journée spéciale, dans le grand marché de ladite cité.

Jean Thiombiano, agent de l’OCADES de Fada N’Gourma était en compagnie  de ses deux filles au marché : «Je voudrais par cet acte de ce matin honorer ma femme, mes enfants et  toutes les femmes du monde. Tous les jours, nous les hommes, nous avons le temps pour nous-mêmes.  Nous n’avons pas suffisamment  le temps pour nos épouses. Or le 8 mars est une occasion  de penser à elles et de communier avec elles. Je profite de cette journée pour exprimer ma solidarité à mon épouse et à mes filles .J’invite les autres hommes à penser chaque fois à leurs épouses, sans lesquelles la vie ne peut être rose. J’ai décidé de préparer le repas familial ».

Le garagiste Ibrahim Thiombiano et son épouse.

Ibrahim Thiombiano, mécanicien auto était accompagné de son épouse au marché : « Le 8 mars est une journée de joie. Nous allons soutenir nos épouses. C’est merveilleux de faire le marché. J’ai pu comprendre que ce n’est pas aisé de s’approvisionner au marché en condiments divers. Comme c’est une journée dans l’année, je m’évertuerai à préparer le repas familial aujourd’hui.

Salimata Koadima, Sage-Femme diplômée d’Etat : «C’est la journée de la Femme. Mais, moi je ne fête pas cette année car mes parents sont de l’autre côté sous le joug des terroristes en train de souffrir. C’est la paix qui me préoccupe le plus. Nous voulons la paix pour notre pays. Regardez–moi, je ne suis pas vêtue en pagne de 08 mars».

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

 

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