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Présidentielle française/Résultats définitifs du 1er tour : 27,84% pour Emmanuel Macron et 23,15% pour Marine Le Pen

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Présidentielle française/Résultats définitifs du 1er tour : 27,84% pour Emmanuel Macron et 23,15% pour Marine Le Pen

Ouagadougou, 11 avril 2022 (AIB)-Le ministère de l’Intérieur français a publié ce lundi les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle. Emmanuel Macron arrive en tête avec 27,84% des voix, devant Marine Le Pen (23,15%), rapporte France Inter. 

Un peu plus de 17 heures après les premières estimations, le ministère de l’Intérieur a publié les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle, à l’issue du dépouillement, lundi midi.

Plus de 9,7 millions d’électeurs ont glissé un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne, soit 27,84% des voix.

Le président sortant devance Marine Le Pen, choisie par 8,1 millions de Français, soit 23,15% des bulletins.

Un peu plus de 400.000 voix séparent au final la candidate du Rassemblement national de Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième avec 7,7 millions de voix (21,95%).

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Administration publique, élection française et sécurité, en couverture

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Burkina : Administration publique, élection française et sécurité, en couverture

Ouagadougou 11 avr. 2022 (AIB)-Les quotidiens de ce lundi commentent l’élection présidentielle française, la sécurité et la décision du ministère de la Fonction publique concernant la cessation de service de personnes retraitées sous contrat.

«Fonction publique : cessation de service immédiate des retraités sous contrats» titre le quotidien national, Sidwaya.

Le journal indique que le premier ministre, lors de la présentation de feuille de route de la Transition, le 4 avril dernier,  Albert Ouédraogo, avait annoncé une série de mesures dont la suspension des recrutements sur mesures nouvelles mise en application dès le lendemain, et le même jour une autre circulaire invitait à la cessation de service des personnes retraitées, retenues par l’administration publique.

Cette pratique longtemps décrié, favorise la politisation de l’administration publique et à des conséquences désastreuses sur la société, rapporte le journal.  En plus de cela, elle va à l’encontre de la promotion des jeunes et de la méritocratie, selon le gouvernement.

Pour L’Express du Faso, journal privé édité à Bobo-Dioulasso, c’est une des mesure forte du gouvernement de la Transition en rapport avec le l’administration publique.

«Sécurité : le ministre Omer Bationo échange avec la police nationale» affiche Sidwaya, sous un autre registre.

Il informe que le ministre en charge de l’administration territoriale et de la sécurité a rendu visite à la direction générale de la police, le vendredi 8 avril 2022, pour échanger avec le commandement sur les préoccupations des policiers.

L’objectif est d’échanger sur les difficultés rencontrées par les éléments de la police dans l’exercice de leurs missions, précise le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

« Direction générale de la police nationale : le ministre de la sécurité Omer Bationo à l’écoute des policiers », titre Aujourd’hui au Faso.

 

Les journaux commentent l’élection présidentielle française dont le 1er tour a eu lieu hier dimanche.

« Les Français du Burkina ont voté dans le calme » indique Le Pays.

«Présidentielle française : Macron-Le Pen, au 2nd tour, le 24 avril », informe Sidwaya.

«Présidentielle française vue d’Afrique : que faut-il en espérer sous nos tropiques ? », s’interroge  L’Observateur Paalga.

Emmanuel Macron 28,1% ; Marine Le Pen 23,3% ; Jean Luc Mélenchon 20,1% ; Éric Zemmour 7,2%, voilà l’arrivée dans l’ordre du quarté « Prix de l’Elysée 2022 » au premier tour de l’élection présidentielle française, rapporte le journal.

Il rappelle que comme en 2017, Macron et Le Pen se retrouvent le 24 avril prochain pour la finale.

« Pour qui voterons les africains français le 24 avril prochain ? » s’interroge Aujourd’hui au Faso.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 11 AVRIL 2022

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 11 AVRIL 2022

 

KRAMATORSK (Ukraine) – Le chancelier autrichien Karl Nehammer devient lundi le premier dirigeant européen à se rendre à Moscou depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, une « mission à risque » alors que Kiev se prépare à une offensive russe massive dans l’est.

 

PARIS – Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronteront le 24 avril au second tour de l’élection présidentielle en France, avec l’avantage au président sortant, sans certitude toutefois sur leurs réserves de voix après l’écroulement de LR et du PS à l’issue du premier tour dimanche.

 

WASHINGTON – La Banque mondiale a publié dimanche des prévisions économiques catastrophiques pour l’Ukraine en raison de l’invasion russe qui a un impact sur toute la région. Et, elle a mis en garde contre un scénario encore plus sombre si le conflit s’enlisait.

 

JENINE (Territoires palestiniens) – Le camp de Jénine, bastion des factions palestiniennes armées en Cisjordanie, se préparait dimanche à de nouveaux affrontements avec l’armée israélienne qui est passée à « l’offensive » après l’attaque meurtrière de Tel-Aviv.

 

ISLAMABAD – Le chef de la Ligue musulmane du Pakistan Shehbaz Sharif s’apprête à devenir lundi le nouvel homme fort du pays après la chute du Premier ministre Imran Khan, mais il devra affronter les mêmes problèmes que ceux qui ont coûté son siège à son prédécesseur.

 

MEXICO – Les électeurs mexicains ont voté dimanche à plus de 90% pour la continuité du mandat de leur président Andres Manuel Lopez Obrador, au cours d’un référendum « révocatoire » sans précédent marqué par une très faible participation.

 

VARSOVIE – Le chef du parti au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski a accusé la Russie d’être derrière la catastrophe aérienne de Smolensk où son frère jumeau, le président Lech Kaczynski, a trouvé la mort en 2010, assurant présenter « très prochainement » des preuves.

 

BRUXELLES – Le contentieux post-Brexit entre la France et la Grande-Bretagne concernant les licences de pêche pour les pêcheurs français est près d’être résolu après des mois de négociations, a déclaré dimanche le commissaire européen chargé de la pêche, Virginijus Sinkevicius.

 

LE CAIRE – L’économiste égyptien Ayman Hadhoud, mis en détention selon sa famille début février, est mort, a annoncé dimanche son frère à l’AFP, le ministère de l’Intérieur démentant une « disparition forcée » et évoquant un internement suite à des violences.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Plusieurs rassemblements prorusses controversés se sont tenus ce week-end en Allemagne à l’initiative de l’importante communauté russophone du pays, qui s’estime victime de discriminations depuis l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Moscou.

 

VARSOVIE – Le président polonais Andrzej Duda a déclaré dimanche qu’il allait porter le massacre de Katyn – l’assassinat de près de 22.000 polonais par la police de Staline en 1940 – devant la justice internationale.

 

BRUXELLES – Le chauffeur d’un car français BlaBlaCar dont l’accident a fait deux morts dimanche et cinq blessés graves dans le nord de la Belgique, a été interpellé à la suite d’un test positif aux stupéfiants, selon le parquet d’Anvers.

 

GOMA (RD Congo) – Quatorze civils ont été tués dans leurs champs jeudi et vendredi par des présumés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris dimanche de sources locales.

 

WASHINGTON – Le conflit en Ukraine sera au menu d’un échange virtuel lundi entre Joe Biden et le Premier ministre indien Narendra Modi, a annoncé la Maison Blanche dimanche.

 

HEBRON (Territoires palestiniens) – Les forces de l’ordre israéliennes ont tué dimanche une Palestinienne ayant poignardé un policier dans le centre de Hébron, grande ville du sud de la Cisjordanie occupée, a indiqué un porte-parole de la police.

 

COLOMBO – Des médecins sri-lankais ont prévenu dimanche qu’ils étaient presque à court de médicaments vitaux, en soulignant que la crise économique risquait de faire plus de victimes sur l’île que la pandémie de coronavirus.

 

JAKARTA – Les soldats de 14 pays participeront en août aux manoeuvres militaires annuelles entre les armées indonésienne et américaine, ont annoncé dimanche des responsables indonésiens et américains sur fond de tensions accrues avec la Chine dans la région Indo-Pacifique.

 

SAN SALVADOR – Les autorités salvadoriennes ont arrêté plus de 9.000 membres présumés de gangs au cours des deux dernières semaines, a annoncé dimanche le président Nayib Bukele, dans le cadre de l’état d’urgence qu’il a imposé après une flambée d’homicides qui a fait 87 morts du 25 au 27 mars.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Grâce à son nouvel opus, le hérisson bleu Sonic a foncé ce week-end jusqu’à la première place du box-office nord-américain, selon des chiffres provisoires du cabinet spécialisé Exhibitor Relations publiés dimanche.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Deux militants pour le climat ont interrompu quelques minutes dimanche le match de Bundesliga entre Francfort et Fribourg, en s’attachant aux poteaux de but avec des T-shirt portant l’inscription en allemand: « Dernière génération – Stoppez la folie des énergies fossiles ».

 

LONDRES – La police du Merseyside, la région de Liverpool, a annoncé dimanche avoir ouvert une enquête après le geste de mauvaise humeur de Cristiano Ronaldo envers un fan d’Everton, samedi, après la défaite (1-0) de Manchester United.

Avec l’AFP

Élection présidentielle en France : Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour 

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Élection présidentielle en France: Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour 

Ouagadougou, 10 avril 2022 (AIB)- Le président français sortant, Emmanuel Macron et la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen sont qualifiés ce dimanche soir pour le second tour de la présidentielle en France prévue le 24 avril prochain. 

Le président sortant Emmanuel Macron arrive en tête de l’élection présidentielle française de ce dimanche avec 27,6%, suivi de la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen qui obtient 23%.

Jean-Luc Mélenchon arrive troisième avec 22,2% et Eric Zemmour quatrième avec 7,2%.

Aucun des autres candidats ne dépasse les 5% et l’abstention est de 26,2%, selon les dernières estimations de Ipsos & Sopra Steria.

Le président candidat Emmanuel Macron a assuré ce dimanche soir que  » rien n’est joué  » pour le second tour de l’élection présidentielle.

 » Ne nous trompons pas, rien n’est joué « , a déclaré Emmanuel Macron devant ses militants à la Porte de Versailles.

 » Le débat que nous aurons dans les quinze jours à venir est décisif pour notre pays et pour l’Europe « , a-t-il ajouté.

Selon son équipe de campagne, Emmanuel Macron tiendra un rassemblement lundi à Strasbourg (Hauts-de-France) et un autre mardi, à Strasbourg (Grand Est) pour la campagne d’entre-deux-tours.

La candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, arrivée deuxième, a appelé dimanche soir après l’annonce des résultats  » tous ceux qui n’ont pas voté  » Emmanuel Macron à la  » rejoindre  » le 24 avril.

Dernières estimations de Ipsos & Sopra Steria pour France24/RFI/MCD:

Emmanuel Macron obtient 27,6% des voix.
Marine Le Pen 23%.
Jean-Luc Mélenchon 22,2%.
Eric Zemmour 7,2%.
Valérie Pécresse 4,8%.
Yannick Jadot 4,7%.
Jean Lassalle 3,1%.
Fabien Roussel 2,3%.
Nicolas Dupont-Aignan 2,1%.
Anne Hidalgo 1,7%.
Nathalie Arthaud 0,7%.
Philippe Poutou 0,6%.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak

 

Burkina : Le gouvernement met fin aux réquisitions de retraités dans l’administration publique

Burkina : Le gouvernement met fin aux réquisitions de retraités dans l’administration publique

Ouagadougou, 10 avril 2022 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a annoncé la cessation immédiate de service des retraités engagés dans l’administration publique afin, dit-il, de promouvoir les jeunes et la méritocratie et de mettre fin à la politisation de l’administration.

Sur instruction du Premier ministre Albert Ouédraogo, le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a décidé de la rupture immédiate des contrats de travail entre l’administration publique et les personnes retraitées.

Selon M. Bazié, le recours aux personnes retraitées dans l’administration publique s’est amplifié ces dernières années, avec « des conséquences désastreuses », telles que la politisation de l’administration et l’absence de promotion des jeunes et de la méritocratie.

Dans un autre circulaire, également en date du 5 avril, Bassolma Bazié a confirmé la suspension des concours sur mesures nouvelles pour, dit-il, rétablir l’égalité des chances et lutter contre la discrimination.

Pour ce faire, il a préconisé les concours directs comme seules modalités d’accès à l’emploi public, en attendant la relecture des textes.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Photo d’archive : lepays.bf

Gayeri : Retour de l’électricité après deux mois d’absence

Gayeri : Retour de l’électricité après deux mois d’absence

Gayeri, 10 avril 2022 (AIB)- L’électricité a été rétablie hier samedi à Gayeri, après près de deux mois d’absence, a constaté l’AIB.

Privée d’électricité depuis le 14 février 2022 à cause d’une panne, la ville de Gayeri a retrouvé hier samedi, le précieux jus.

Les vannes de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) retrouvent peu à peu leurs débits normaux.

En effet, l’absence d’électricité et l’insuffisance de carburant avaient entraîné une baisse de régime des groupes électrogènes de relais, entraînant ainsi de longues coupures d’eau.

Si les problèmes d’eau et d’électricité se résolvent graduellement, il reste que la ville est toujours privée de connexion telecel et surtout onatel.

Notons que depuis plus d’un mois, la Poste Burkina qui restait le seul établissement financier de la province, a baissé rideaux à cause du manque de connexion onatel pour effectuer les transactions.

Rappelons que le 25 mars 2022, des populations de Gayeri avaient manifesté pour demander à l’autorité de résoudre ces difficultés en plus de la question sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Les concours directs comme seules modalités d’accès à l’emploi public jusqu’à nouvel ordre (ministre)

Burkina : Les concours directs comme seules modalités d’accès à l’emploi public jusqu’à nouvel ordre (ministre)

Ouagadougou, 9 avril 2022 (AIB)- Jusqu’à nouvel ordre, l’accès à l’emploi public sera conditionné uniquement par l’admission à un concours direct, a indiqué le ministre Bassolma Bazié qui pointe le manque d’égalité et le caractère discriminatoire des concours sur mesures nouvelles.

Dans une lettre en date du 5 avril 2022, le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a demandé à ses collègues et aux présidents d’institutions de suspendre jusqu’à nouvel ordre, la planification et le recrutement sur mesures nouvelles spéciales et ordinaires.

La réaction de M. Bazié est intervenue au lendemain de l’annonce par le Premier ministre Albert Ouédraogo, de la suspension de ces recrutements en attendant la relecture des textes.

En rappel, les concours sur mesures nouvelles sont organisés pour répondre à des profils particuliers ou pour parer à des besoins pressants.

Selon Bassolma Bazié, ces modalités de recrutement ont été « dévoyés » car elles brisent le principe d’équité et favorisent ceux qui ont les moyens de s’inscrire sur titre dans les écoles de formation professionnelle.

Pour y remédier, la Fonction publique compte aider toutes les structures publiques à pourvoir à leurs besoins en ressources humaines, « suivant la seule modalité des concours directs opérés sur la base de diplômes académiques pour les concours suivis ou non de formation ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

Pas d’afflux massif de populations fuyant Djibo pour Ouagadougou (sources sécuritaires)

Pas d’afflux massif de populations fuyant Djibo pour Ouagadougou (sources sécuritaires)

Ouagadougou, 09 avril 2022(AIB)-Des sources sécuritaires ont affirmé samedi soir à l’AIB, que les images de camions transportant des personnes présentées comme des déplacés fuyant Djibo pour Ouagadougou, ont été sorties de leur contexte.

En rappel, il y a près de deux semaines, l’armée a organisé le ravitaillement de la ville de Djibo dont des terroristes semblent avoir imposé un nouveau blocus, a appris l’AIB.

Ce convoi sécurisé fort d’une trentaine de camions, a amené des commerçants et des produits de première nécessité.

Selon des sources sécuritaires, le convoi a rebrousser chemin il ya environ deux jours avec à son bord, des commerçants et d’autres personnes se rendant soit à Kongoussi soit à Ouagadougou.

D’après les mêmes sources, il ne s’agit donc pas d’un afflux massif de populations vers Ouagadougou comme présenté sur les réseaux sociaux.

Pour l’instant, nous ne savons pas si les images montrent l’arrivée ou le départ (ou les deux) du convoi. L’AIB poursuit les recoupements.
Agence d’information du Burkina

Burkina: Une délégation gouvernementale rend visite à des autorités religieuses et coutumières à Pô

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Burkina: Une délégation gouvernementale rend visite à des autorités religieuses et coutumières à Pô

Pô, 9 avril 2022 (AIB)- En prélude à la célébration du 75e  anniversaire des Assemblées de Dieu, prévue demain dimanche  dans la commune de Tiébélé,  province du Nahouri, une forte délégation gouvernementale conduite par le ministre des Affaires religieuses, Issaka Sourwema  est arrivée ce samedi à Po où elle a rencontré des autorités religieuses et coutumière.

En plus de M. Sourwema, la délégation gouvernementale est composée du ministre des Affaires étrangères, Olivia Rouamba, de celui en charge de l’Action humanitaire, Lazare Zoungrana et du secrétaire général du gouvernement, Sosthène Dingara.

A occasion, la mission gouvernementale a rendu une visite de courtoisie aux  autorités coutumières et religieuses de la province du Nahouri pour demander des bénédictions et des prières pour une paix et une cohésion sociale au Burkina Faso.

Les membres du gouvernement se sont rendus successivement chez sa majesté Po Pê, à l’église catholique, puis à la communauté musulmane.

Les différentes communautés  tout en saluant la création de leur ministère se sont félicité de la démarche de la délégation de venir leur rendre visite.

Elles ont prié pour  les autorités de la transition et pour le Burkina Faso entier.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata/ak

Faits de société et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Faits de société et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 9 avril 2022 (AIB)- La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB ce samedi, continue de commenter le verdict du procès Thomas Sankara, sans oublier des faits de société.

Dans sa rubrique ‘’Société’’, QueenMafa.net parle de « Empowerment féminin », soulignant que « la revalorisation des métiers dits +féminins+, (constitue) une solution ».

Selon le média en ligne, spécialisé dans le traitement de sujets liés à la femme, la cité des Sciences et de l’industrie et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont  initié, le jeudi 7 avril 2022, une entrevue croisée entre Paris et Ouagadougou.

« Sur le thème +Où en est l’empowerment féminin+, l’’objectif  de ce partage d’idées et d’expériences entre les deux pays est de parvenir à instaurer un développement durable », rapporte QueenMafa.

Dans sa ‘’Chronique judiciaire du samedi’’, Faso7.com évoque une affaire concernant cinq personnes qui accusent un homme de sorcellerie et se retrouvent au tribunal.

« SM, SO, SM, SI, OM, tous de la commune de Bassi dans le Zondoma, ont comparu devant le tribunal de grande instance de Ouahigouya ce 23 mars 2022 », relate le site d’information

Il ajoute que les cinq hommes sont poursuivis pour accusation de pratique de sorcellerie, violation de domicile, destruction  volontaire de biens d’autrui et vol de numéraire.

A propos de justice, Lefaso.net revient sur le ‘’Procès Thomas Sankara et douze autres’’, s’exclamant : «  Justice enfin pour les familles ! ».

Pour le journal en ligne, « Mariam Sankara, Auguste et Philippe Sankara, les autres veuves (invisibles dans les médias), les orphelins des douze autres victimes de la boucherie et les grandes familles de toutes les personnes abattues le 15 octobre 1987 au Conseil de l’entente qui est entré tristement dans l’histoire comme le lieu du crime, pourront se reposer enfin ».

Lefaso.net pensent que les parents des victimes pourront commencer leur deuil, « car après 35 ans, la justice a entendu leurs cris, leurs détresses et leurs souffrances. Le pays officiel a enfin solidarisé avec eux en disant non à ces crimes et en punissant les coupables ».

Pour sa part, Ouaganews.net estime qu’il convient d’« aller au-delà du verdict », rappelant que six mois après son ouverture, le procès Thomas Sankara et douze de ses compagnons d’infortune a connu son épilogue hier mercredi 6 avril 2022.

« Les principaux accusés, Blaise Compaoré, Gilbert Diendiéré et Hyacinthe Kafando ont écopé de la prison à la perpétuité », mentionne Ouaganews.net.

Selon le journal en ligne, « en analysant de près ce qui a été entendu au cours de ce procès, l’on voit clairement que ce sont les ambitions personnelles des différents acteurs de la Révolution d’août 83 qui ont eu raison de Thomas Sankara et de ses douze compagnons, et de l’idéal d’émancipation qu’il portait pour son pays ».

Et d’ajouter que « Thomas Sankara, en dépit de tout ce que l’on pouvait lui reprocher, a été un patriote hors pair, exceptionnel », argumentant qu’« il a profondément aimé son pays et a cru que ses fils et filles pouvaient s’unir comme un seul homme, le transformer qualitativement pour le bonheur de tous ».

De son côté, Minute.bf, publie une déclaration de l’Alliance Arc en ciel des partis et formations politiques du Mouvement progressiste (ACMP) qui salue la libération de l’ex-président Roch Kaboré « lui consacrant le retour à son domicile » qu’elle considère comme un « acte de réconciliation, et un « acte patriotique ».

A travers l’écrit, l’ACMP demande, par ailleurs, « davantage un assouplissement dans les conditions de résidence surveillée » du président Kaboré.

Quant à Burkina 24. Com, il rappelle que le gouvernement a annoncé à travers un communiqué le mercredi 6 avril 2022 à Ouagadougou, la libération de l’ancien président du Faso qui a été renversé le 24 janvier dernier par un coup d’Etat.

Le site d’information  mentionne que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, ex parti au pouvoir), pense que l’ancien locataire de Kosyam n’est pas totalement libre parce qu’il est toujours gardé par les militaires à son domicile.

Sous un autre chapitre, Lefasonet.net renseigne qu’après sa visite à la gendarmerie nationale le 7 avril, le nouveau ministre en charge  de la Sécurité, le colonel-major Omer Bationo est allé échanger avec les cadres de la police nationale le 8 avril 2022 à Ouagadougou.

Dans la même veine Faso7, soutient que le colonel-major Bationo était allé au Quartier général (QG) de l’institution policière pour rencontrer le commandement.

Zoodomail.com,  de son côté, précise que cette sortie du ministre de la Sécurité à la police nationale a consisté à recueillir les préoccupations de la hiérarchie et de la troupe et de les galvaniser dans leur mission de sécurisation de la population, de la lutte contre l’insécurité au Burkina.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Burkina/ENAREF : Fin de formation sur la passation et l’exécution des marchés publics

Burkina-ENAREF-Formation

Burkina/ENAREF : Fin de formation sur la passation et l’exécution des marchés publics

Ouagadougou, 9 avril 2022 (AIB)-Le directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) Adama Badolo a présidé ce vendredi, la cérémonie de clôture, d’une formation de son école, sur la passation et l’exécution des marchés publics selon les procédures des bailleurs de Fonds.

 » J’espère que cette formation initié par l’ENAREF vous a profité au maximum et je souhaite que vos structures qui vous ont envoyé pour cette formation, puissent en retour bénéficier de ce meilleur investissement qui est faite dans les hommes. Félicitations et bonne suite « , a affirmé Adama Badolo, ce vendredi à Ouagadougou.

Le directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) Adama Badolo s’exprimait à la cérémonie de clôture, d’une formation de cinq jours sur la passation et l’exécution des marchés publics selon les procédures de la Banque mondiale, de la BAD et de l’Union européenne au profit de 10 acteurs de la commande publique.

 » Je souhaite que vos structures qui vous ont envoyé pour cette formation, puissent en retour bénéficier de ce meilleur investissement qui est faite dans les hommes  » a affirmé le DG de l’ENAREF Adama Badolo

Selon le formateur Yacouba Derra, depuis 2016 et 2017, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) ont mis en place un certain nombre de règles, de pratiques, de principes, de méthodes, de techniques d’approches pour la passation des marchés que ces bailleurs de Fonds financent dans l’exécution des projets d’investissements.

Il a donc soutenu qu’il était de leur devoir de donner quelques motivations par rapport à ces nouvelles règles aux acteurs de la commande publique qui ont participé à cette formation.

Selon M. Derra, la formation a permis aussi de faire une étude comparative à chaque fois pour voir les nuances entre les procédures des bailleurs de Fonds et les procédures nationales.

 » Au de-là des questions que les acteurs formés m’on posé, nous avons fait un certain nombre de cas pratiques. Je les ai soumis à l’épreuve de la réalité pour voir leur niveau et activer un certain nombre de choses pour améliorer ces niveaux. Un deuxième niveau d’évaluation a été fait à savoir l’évaluation finale de la formation. Nous sommes très satisfaits « , a-t-il affirmé.

Ils sont 10 acteurs de la commande publique ayant bénéficié de la formation de cinq jours sur la passation et l’exécution des marchés publics selon les procédures de la Banque mondiale, de la BAD et de l’Union européenne

La directrice de la recherche et de la formation continue à l’ENAREF, Mme Yvonne Hema née Sagnon a souligné que cette formation est la première de l’année 2022 et rentre dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formation continu 2022 de l’ENAREF.

 » Nous élaborons ce programme annuel dans le domaine des finances publiques, de la décentralisation, du management des ressources humaines. Nous offrons au public de larges thématiques dans ces domaines, pour les aider à renforcer leurs capacités pour qu’ils soient au top dans leur poste de travail « , a-t-elle affirmé.

Elle a noté que le domaine des marchés publics est un domaine très prisé et il est vraiment intéressant et important de donner les rudiments nécessaires pour examiner les marchés publics selon les procédures nationales bien sûr mais aussi selon les procédures des Bailleurs de fonds.

La directrice de la recherche et de la formation continue à l’ENAREF, s’est réjoui de la bonne tenue de la formation et annonce une autre formation dans deux semaines sur les procédures d’élaboration des budgets des collectivités territoriales.  » Donc, tous ceux qui sont dans ce domaine et qui sont intéressés pourront s’inscrire et la formation va se tenir à Bobo-Dioulasso « , a-t-elle invité.

Mme Yvonne Hema née Sagnon a aussi lancé un appel aux structures qui veulent renforcer les capacités de leurs personnel. Elle a indiqué que l’ENAREF est une structure qui forme dans le domaine des finances publiques et de la décentralisation.

 » Nous faisons ce qu’on appelle des formations à la carte. Pour des thématiques qui ne sont pas consignés dans notre programme de formation continu, les structures peuvent nous faire appel et nous faisons des offres techniques et financières dans ce sens et on peut dérouler la formation à leur profit « . Elle a invité les structures intéressées à prendre attache avec la direction de la formation et de la recherche continue.

Le DG de l’ENAREF Adama Badolo remettant à la participante à la formation Mme Ini Rolande Dala/Sib, son attestation de formation

Comptable de formation Ounani Lompo fait partie des 10 agents formés. Selon lui, il fallait nécessairement cette formation au vu de la concurrence rude qu’il y a sur le marché de l’emploi, sur les exigences des nouvelles réformes de la Banque mondiale, de l’Union européenne, de la BAD.  » Il était nécessaire qu’on vienne s’approprier ces rudiments « , a-t-il soutenu.

Selon Ounani Lompo, les nouvelles réformes qu’ils ont appris vont les permettre d’améliorer les acquis déjà engrangés et de se mettre à niveau au jour le jour.  » J’ai suivi cette formation sur une initiative personnelle, soutenue par mes parents. Donc, je peux dire que je suis satisfait « , a-t-il précisé.

 » Durant ces cinq jours, nous avons beaucoup appris « , a souligné Mme Ini Rolande Dala/Sib, un autre agent formé. Elle a remercié le formateur qui leur  » a permis leurs lacunes durant ces cinq jours « .

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Littérature : L’écrivain Adama Coulibaly invite le Burkina à s’inspirer du modèle chinois

Burkina-Littérature-Dédicace-Œuvre

Littérature : L’écrivain Adama Coulibaly invite le Burkina à s’inspirer du modèle chinois

Ouagadougou, 8 avril 2022 (AIB)- L’écrivain Adama Coulibaly a invité  vendredi, au cours de la dédicace de son œuvre intitulé «Nouvelle dynamique des relation Chine-Burkina : La coopération à l’ère de l’initiative. ˵ De la ceinture et de la route˶» le Burkina Faso à s’inspirer du modèle chinois pour son développement.

La nouvelle œuvre de l’écrivain burkinabè, Adama Coulibaly intitulé « Nouvelle dynamique des relations Chine-Burkina : La coopération à l’ère de l’initiative » fait cas de la coopération sino-burkinabé.

Lors de la cérémonie de dédicace


M. Coulibaly qui s’exprimait, vendredi à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie de dédicace de son livre, a exhorté le pays à s’inspirer du modèle chinois pour son développement.

De son avis, il ne s’agit pas de transporter la politique chinoise mais de s’inspirer vraiment de son exemple pour un décollage économique au Burkina Faso.

Pour l’auteur de l’ouvrage, il s’agit d’orienter la coopération avec la Chine sur certaines valeurs telles que la discipline,  la recherche de la stabilité qui sont déjà des atouts  pour « l’Empire du milieu ».

Adama Coulibaly a  précisé que l’œuvre de 176 pages comporte trois parties dont la première porte sur le Burkina, son économie, son agriculture et ses relations avec le monde.

A l’écouter, la deuxième partie du livre fait allusion à la Chine et la dernière est consacrée à l’initiative de son président actuel Xi Jinping et la concurrence déloyale entre la Chine et les Etats-Unis.

L’écrivain a également manifesté sa volonté de traduire son œuvre en anglais et en chinois pour permettre aux peuples chinois et burkinabè de mieux se connaître pour  une coopération réussie dans un contexte marqué par la mondialisation.

Agence d’information du Burkina

J0-NO/ak

Burkina : « Le gouvernement ne restreint pas les libertés du président Kaboré », Lionel Bilgo

Burkina-Gouvernement-Déclaration

Burkina : « Le gouvernement ne restreint pas les libertés du président Kaboré », Lionel Bilgo

Ouagadougou, 8 avril 2022 (AIB)- Le ministre porte-parole du gouvernement burkinabè, Lionel Bilgo a assuré, jeudi, que le gouvernement n’a pas restreint les libertés de Roch Kaboré, mais a pris des mesures pour garantir la sécurité de l’ex président.

« Pour garantir sa sécurité, il y a un certain nombre de dispositions à prendre et nous les avons longuement expliquées à l’ancien président Roch Kaboré et ce n’est pas pour restreindre mais c’est surtout pour garantir notre responsabilité vis-à-vis de cette sécurité dont il bénéficie », a assuré le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.

Il a indiqué que la libération de l’ex-président Kaboré s’inscrit dans un contexte marqué par une situation sécuritaire inédite et de besoin de réconciliation.

Pour lui, le Burkina Faso ne gagnera pas le défi sécuritaire en étant désuni.

L’ex président Roch Kaboré était toujours gardé depuis le coup d’Etat qui a porté le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, le 24 janvier 2022.

Il a rejoint son domicile le mercredi 6 avril 2022 avec des mesures de restrictions prises pour assurer sa sécurité.

Cette libération a fait suite à plusieurs voix dont celle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui avaient demandé sa libération.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

 

Burkina: 12 soldats et 4 Volontaires tués dans une attaque dans le Centre-nord

Burkina-Terrorisme-Attaque

Burkina: 12 soldats et 4 Volontaires tués dans une attaque dans le Centre-nord

Ouagadougou, 8 avril 2022 (AIB)- Douze soldats et quatre Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été tués tôt vendredi, dans l’attaque du détachement militaire de Namissiguima (Centre-nord) qui a aussi enregistré, 21 blessés et des dégâts matériels, selon un communiqué de l’armée.

Le communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques des armées précise que c’est ce vendredi 8 avril 2022,  qu’« une attaque complexe a visé le détachement militaire (…) aux environs de 05 heures du matin ».

Le document renseigne que le bilan provisoire établi à l’issue des combats fait état de 12 militaires et 04 VDP tombés, ainsi que 21 militaires blessés.

« Des dégâts matériels ont également été enregistrés », indique l’armée qui ajoute que « des renforts ont été déployés pour sécuriser la zone ».

« Le Chef  d’Etat-major Général des armées salue la mémoire des soldats tombés et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il rassure l’opinion que les opérations de sécurisation du territoire vont s’intensifier conformément à la vision définie par le chef suprême des Armées », lit-on également dans le communiqué.

Hier jeudi, des ressortissants de Namsiguia, dans la commune de Bourzanga, province du Bam, toujours dans la région du Centre-nord, ont animé une conférence de presse à Ouagadougou pour attirer l’attention des autorités et demander une intervention urgente en vue de libérer la zone.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

NB: Photo d’archive et d’illustration

Burkina: L’Etat prévoit un centre national de transformation de coton à Bobo-Dioulasso

Burkina-Transformation-Coton

Burkina: L’Etat prévoit un centre national de transformation de coton à Bobo-Dioulasso

Ouagadougou, 8 avril 2022 (AIB)- Le ministère en charge du développement industriel a entamé vendredi, la validation d’une étude pour la création d’un Centre national de transformation de coton, à hauteur de trois milliards de FCFA qui sera implanté à Bobo-Dioulasso.

« Nous avons avec la coopération italienne un grand projet qui vise à mettre en place un Centre national d’appui à la transformation du coton (CNATAC) à Bobo-Dioulasso », a déclaré le coordinateur national du projet, Séraphin Boubié Badolo.

le coordinateur national du CNATAC, Séraphin Boubié Badolo

Selon lui, les acteurs de la filière vont valider une étude commanditée par le ministère en charge du développement industriel pour la mise en place d’un Centre national de transformation du coton dans la capitale économique du Burkina qui sera financé par l’Italie, à hauteur de trois milliards de FCFA.

M. Badolo, par ailleurs, Directeur général de l’artisanat s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de validation des équipements du CNATAC.

Il a expliqué que la rencontre consiste à anticiper sur l’acquisition des équipements du Centre national de transformation du coton à Bobo-Dioulasso.

« Ces équipements permettent aux artisans d’avoir des outils pour une production de qualité afin de satisfaire la demande en matière de produit textile », a-t-il soutenu.

Le coordinateur national du projet, Séraphin Boubié Badolo a précisé que les démarches sont en cours pour la construction d’un centre de transformation de coton dont les travaux débuteront  cette année.

De son avis, le Burkina Faso est un grand producteur de coton mais la quasi-totalité la production est exportée à l’état brut et l’avènement de ce centre va résoudre ce problème.

« L’accompagnement des partenaires tels que l’Italie nous permettra de créer  une valeur ajoutée à notre coton et de favoriser l’amélioration des conditions de vie des femmes qui vivent du métier de tissage », a-t-il poursuivi.

Pour l’expert, Désiré Maurice Ouédraogo ayant restitué les résultats de l’étude, un catalogue a été rédigé concernant  les équipements du CNATAC.

A en croire le consultant, il s’agit, au cours des échanges,  de lister les équipements, de mettre les caractéristiques et les indications des prix.

M. Ouédraogo a souligné que les fonds sont déjà mobilisés et il reste maintenant la mise en œuvre du projet au grand bonheur des producteurs.

Il a fait cas de la transparence  du projet dont les normes de réalisation ont été consignées dans un document et soumis à un appel d’offre.

L’assistante du  projet CNATAC, Claudia Meloni a noté que le Burkina Faso est un grand producteur de coton et c’est ce qui justifie   l’accompagnement de l’Italie dans la filière.

D’après Claudia Mélonie, par ailleurs, représentante de l’Agence italienne pour la coopération au développement, son pays va financer ledit projet à hauteur de trois milliards de FCFA pour l’épanouissement des artisans.

Le 1er vice-président de la chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina, Adama Traoré, a  affirmé  que sa structure est engagée  pleinement dans le processus depuis le début du projet.

« Le Burkina Faso est en bonne voie de transformation du coton. Il y a beaucoup d’exemples à ce niveau,  tels que le domaine de la teinture et  du tissage », a- mentionné M. Traoré.

Le Burkina Faso a produit environ  472 000 tonnes de coton durant la campagne cotonnière 2020-2021  mais seulement 1% de cette production est transformé au niveau national.

Agence d’information du Burkina

JO-NO/ak

 

Terrorisme : Le Burkina Faso prévient la CEDEAO sur le risque de contagion

Burkina-Gouvernement-Déclaration

 Terrorisme : Le Burkina prévient la CEDEAO sur le risque de contagion

Ouagadougou, 08 avril 2022 (AIB)-Le Burkina Faso qui risque des sanctions de la CEDEAO si le chronogramme de la Transition n’est pas revu, a invité l’institution à le soutenir, au risque de voir le terrorisme contaminer les pays du littoral.

« Le Burkina Faso est un verrou. Si le Burkina Faso tombe, aucun pays du littoral ne pourra échapper à la foudre des terroristes », a indiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo, dans un message audio transmis jeudi soir à l’AIB par le service d’information du gouvernement (SIG).

M. Bilgo expliquait la nécessité pour la CEDEAO de tenir compte de la situation particulière de son pays et de l’accompagner sur les plans sécuritaire et humanitaire.

La CEDEAO a donné au Burkina Faso jusqu’au 25 avril pour revoir le chronogramme de sa Transition (2022-2025), sous peine de sanctions.

«Nous avons toujours montré à la CEDEAO la situation dans laquelle notre pays se trouve et l’avons interpellé afin qu’elle puisse contextualiser les réalités de notre pays pour qu’elle apporte son aide sur les plans sécuritaire et humanitaire », a déclaré Lionel Bilgo.

Le Burkina Faso subit depuis 2016, des régulières attaques terroristes qui ont tué plus de 2000 personnes, entrainé le déplacement de 1,8 millions d’autres et la fermeture de milliers d’écoles.

Cette situation a justifié le 24 janvier 2022 la prise du pouvoir des mains de Roch Kaboré par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

«C’est une nécessité que cette CEDEAO des peuples s’intéresse également à sauver des vies humaines menacées par des crises humanitaires sans précédents au Burkina Faso, au Mali et au Niger »,  indiqué Lionel Bilgo.

M. Bilgo a assuré que le gouvernement Burkinabè est sur la voie du dialogue avec la CEDEAO pour trouver une solution qui va permettre au Burina Faso de faire face au défi sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

Au-delà du Ramadan,   »chaque musulman doit faire de l’entraide, son quotidien » (Imam Samad Ouédraogo)

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Au-delà du Ramadan,   »chaque musulman doit faire de l’entraide, son quotidien » (Imam Samad Ouédraogo)

 Kaya, le 8  avril 2022, (AIB)-Dans un entretien accordé à l’AIB, le grand Imam de Kaya, El Hadj Adboul Samad Ouédraogo a exhorté les fidèles musulmans à faire de l’entraide, de l’aumône, de la tolérance et du pardon, leur quotidien, au-delà du mois béni du Ramadan.

 Agence d’information du Burkina (AIB) : La communauté musulmane vient d’entrer dans le mois de pénitence qu’est le Ramadan.  Que représente le jeûne pour le fidèle musulman ?

 Grand Imam Abdoul Samad Ouédraogo (ASO) : Le Ramadan ou Ramadhan ou encore Ramazan vient de l’arabe Ramida ou Al-ramad qui fait référence à une chaleur intense. Le Ramadan est un temps de méditation, de réflexion, de privation, d’aumône et de prière obligatoire pour le fidèle musulman. Le Ramadan existait depuis le temps des envoyés d’Allah et marque le début de la révélation du Coran au prophète Mahomed (SAW), et se pratique durant le mois saint, c’est-à-dire au neuvième mois du calendrier lunaire musulman (hégire). Le jeûne du ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’Islam avec la profession de foi, la prière, l’aumône obligatoire le pèlerinage et à la Mecque. « Ô croyants ! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam) comme nous l’avons prescrit à ceux d’avant vous…», versets 183-1 183-2 de la deuxième sourate du Coran.

AIB : Durant le mois de ramadan, comment le musulman jeûné doit se comporter vis-à-vis de la société ?

ASO : Le mois de Ramadan est un mois saint. Et, les musulmans pratiquants doivent se priver de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles du lever du jour à son coucher, chaque jour. Les mauvaises paroles et les injures sont également proscrites pendant cette période. C’est l’occasion pour les croyants de se débarrasser de leurs mauvaises habitudes et d’intensifier les bonnes œuvres. Le fidèle musulman doit se comporter conformément aux recommandations du prophète Mohamed (SAW) à travers le renforcement de ses bienfaits et de son amour envers ses prochains.

Tout manquement à ces prescriptions annule le jeûne. Il s’agit pour le musulman de faire pénitence, de pardonner mais aussi de faire une retraite spirituelle pour être plus proche de Allah. Cette vie dans la sainteté ne devrait pas se limiter à la rupture du jeûne, le musulman devrait s’efforcer de vivre cette vie pieuse et exempte de péché pour plaire à Allah. Le fidèle musulman doit faire de l’entraide, de l’aumône, de la tolérance et du pardon son quotidien même au-delà du ramadan.

AIB : Qui est exempté du jeûne durant ce mois de Ramadan et que doit-il faire pour compenser son jeûne ?

ASO : Le prophète Mohamed (SAW) exempte les personnes âgées, malades chroniques, malades mentaux, voyageurs et femmes en période de menstruation du jeûne, etc. Cependant, il les encourage à faire de bonnes œuvres, à chercher à nourrir les pauvres par exemple en remplacement de leur jeûne manqué.

AIB : Une fois accomplie les 30 jours de jeûne, qu’est-ce que le musulman doit faire pour que son jeûne soit accepté par Allah ?

 ASO : Selon le prophète Mohamed (SAW) à la fin du jeûne qui peut être 29 ou 30 jours assorti de l’observation de la nouvelle lune, le fidèle musulman doit prélever  le ‘’zakar el filtr’’ durant la période 3 à 2 jours avant la fin du jeûne ou tôt la matinée le jour Aïd El Filtre avant d’aller à la prière.

Le zakar el filtr concerne une quantité de céréales (riz, maïs,  haricot…) que chaque chef de famille en fonction de la taille de son ménage et même ses employés si toutefois ils n’ont pas la capacité de prélever.

Il se fait selon les habitudes alimentaires de lui le prélevé.

Pour chaque personne, le zakar filtr est proportionnellement  environ 3 kg qui correspond à une boîte de «Sawallé». Le prophète Mohamad (SAW) prescrit au chef de ménage de faire l’aumône au pauvre avant la prière de fin du Ramadan.

Cependant, s’il le fait après la prière, cette zakat el filtr devient juste un doua et le musulman a toujours un crédit. Pour le prophète Mohamed (SAW), le zakar el filtr purifie le jeûne du musulman et propulse les bienfaits du jeûne juste jusqu’au ciel pour sa validation.

Le grand imam de Kaya, Abdoul Samad Ouédraogo a invité les fidèles musulmans à prier pour le retour de la paix au Burkina Faso.

AIB : Quel message avez-vous à l’endroit des fidèles musulmans, en particulier et des Burkinabé en général dans ce contexte de crise sécuritaire ?

ASO : Dans le contexte de crise sécuritaire, j’invite les fidèles musulmans à prier pour le retour de la paix dans notre pays. Je les appelle également au respect des prescriptions notamment des grands moments du Ramadan et surtout à vivre pleinement la fraternité, la solidarité et l’amour du prochain, afin que nous récoltions toutes les grâces d’Allah pour nous individuellement et pour notre pays de façon général. Je voudrais enfin souhaiter à tous un fructueux mois de Ramadan.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisée par Augustin Irwaya OUEDRAOGO.

 

 

 

Bogandé : La communauté catholique offre des vivres et des vêtements aux déplacés

Bogandé : La communauté catholique offre des vivres et des vêtements aux déplacés

 Bogandé, 8 avril 2022 (AIB)- L’église  catholique de Bogandé a fait un vendredi, un don de vivres, de vêtements et de paires de chaussures d’une valeur de près de 500 000 F CFA à 20 familles déplacées internes de la localité.

Des fidèles de l’église catholique de Bogandé ont choisi ce temps de carême, pour exprimé leur solidarité aux déplacés internes de leur localité.

En plus des vivres octroyés par l’ONG OCADES, les fidèles catholiques ont initié une collecte de vêtements et de paires de chaussures en vue de venir en aide aux déplacés de l’hydre terroriste installés dans la commune de Bogandé .

«Ce don est une action commune qui se déroule dans toutes les paroisses de la région de l’Est» a laissé entendre l’Abbé Mathieu OUOBA, curé de la paroisse Saint André de Bogandé. «Par ce geste, nous exprimons notre solidarité aux personnes déplacées internes » a-t-il déclaré.

En effet, 20 familles identifiées par les services de l’action sociale ont bénéficié de ce don.

Ce fut l’occasion pour Limani Yaouri de la direction provinciale de l’Action sociale de la Gnagna de remercier l’église catholique pour le geste. Par ailleurs, il a exhorté les bénéficiaires à une bonne utilisation dans les familles.

Le pasteur  Yendié Nadinga bénéficiaire du don a également remercié les donateurs puis a rassuré de ce que tout ce qu’ils ont bénéficié profitera exclusivement à leur famille. La plupart des déplacées viennent des localités de Liptougou, Gayéri , Sébba et  Natiaboni. Tous ont trouvé refuge dans la commune de Bogandé.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Verdict du procès Thomas Sankara occupe toujours à la Une des quotidiens

BURKINA-REVUE-PRESSE

Verdict du procès Thomas Sankara occupe toujours à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 8 avr. 2022 (AIB)– Les quotidiens burkinabè de ce vendredi ont tous fait un tir groupé sur le verdict prononcé mercredi dans le procès Thomas Sankara, notamment la conférence de presse du collectif des avocats de la famille Sankara et quelques Burkinabè qui se sont prononcés.

Le quotidien privé Le Pays affiche des  « réactions au verdict du procès Thomas Sankara », mettant en exergue les images de trois personnalités à savoir un avocat, un responsable de mouvement associatif et un homme politique.

Ainsi l’avocat, Me Prosper Farama déclare ceci :  « si le salut de notre peuple doit venir de Diendéré (un des condamnés à perpétuité, Ndlr), c’est que nous sommes morts ».

Pour sa part, Chrysogone Zougmoré du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) mentionne que « le plus important, ce sont les leçons à tirer », pendant que Yahaya Zoungrana du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti de l’ancien président du Faso Blaise Compaoré), fait savoir qu’« une justice transitionnelle aurait mieux soulagé les familles des victimes ».

Le quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso, met à sa Une les propos d’un ancien ministre de Blaise Compaoré, Ablassé Ouédraogo qui clame que « cela pourrait retarder la réconciliation ».

Le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga présenté à la Une  des Burkinabè qui se sont exprimés, avec comme titre: « procès Thomas Sankara : le jugement des Burkinabè ».

Le journal écrit que « le volet international (est) désormais dans le viseur des avocats » et que c’est « le verdict du verre à moitié vide ».

Dans sa rubrique « Une lettre pour Laye », L’Obsrvateur Paalga laisse lire:  « Procès Sankara : ce silence étrange sur la prescription ».

Le quotidien d’Etat Sidwaya donne la parole à Me Jean Patrice Sidpayandé Yaméogo, avocat à la cour, suppléant de Me Stanislas Sankara avocat de la famille de Thomas Sankara qui assure qu’« il n’y aura plus d’impunité au Burkina Faso ».

Les journaux ont également traité des sujets non moins importants et Sidwaya a tourné son regard sur la « lutte contre le terrorisme » et nous apprend que « le colonel Major Omer Bationo galvanise la gendarmerie nationale ».

Le Pays a fait cas de la libération de l’ex-président du Faso en titrant dans sa rubrique « Pot-pourri » qui a repris les propos de son parti le MPP, « libération de Roch Marc Christian Kaboré : l’ex-président subit toujours des restrictions de liberté ».

A la grande Une de l’Express du Faso, est mentionné:  « écotourisme : et si on se rendait à la Guinguette ».

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Dossier Sankara: L’Affaire Sankara doit être l’occasion pour la France de faire définitivement le deuil de la France-Afrique moribonde, avocat

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Dossier Sankara: L’Affaire Sankara doit être l’occasion pour la France de faire définitivement le deuil de la France-Afrique moribonde, avocat

Ouagadougou, 7 avr. 2022 (AIB)-Me Prosper Farama, avocat de la famille Sankara, dans le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons, a soutenu jeudi que la declassification «effective» des archives français concernant cette affaire est l’occasion pour la France de faire définitivement le deuil de la France-Afrique moribonde, tant réclamé.

« Si la France veut retrouver des relations apaisées avec les peuples africains, ne serait-ce que la sérénité dans ses relations avec les peuples africains, forcement il faut faire le deuil de la France Afrique», a déclaré Me Farama.

Et cette affaire Sankara doit être l’occasion de faire définitivement le deuil de cette France-Afrique moribonde comme le clament tous les présidents français, soutint-il.

Sur ce, Me Farama a lancé un appel au prochain chef d’Etat français a véritablement déclassifier et remettre à la justice burkinabè tous les documents qui puissent permettre de savoir exactement le rôle qu’à jouer la France dans l’assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons le 15 octobre 1987.

Il s’exprimait jeudi à l’occasion de la conférence de presse animée par le collectif des avocats de la famille Sankara.

«S’il peut faire en sorte de lever le  poids de secret défense sur tous les éléments qui peuvent nous permettent de savoir qu’est ce qui a été l’implication de la France dans l’assassinat d’un président burkinabè, africain, ça sera la meilleure forme et preuve que c’est un jour nouveau qui se lève sur les relations entre l’Afrique et la France», a dit l’avocat.

Il a expliqué que le procès Thomas Sankara qui a connu son épilogue hier mercredi 6 avril 2022 avec la condamnation à la prison à vie pour les principaux accusés Blaise Compaoré, Hyacinthe Kafando et Gilbert Diendéré, ne concernait que le volet interne.

Le volet international n’a pu être pris en compte car dit-il la promesse du président français Emmanuel Macron au peuple burkinabè de déclassifier les archives afin de contribuer à élucider l’affaire n’a pas été tenue dans toute sa rigueur.

« Les documents déclassifiés qui devaient venir de Paris ne sont pas venus à temps. Quand  ils nous ont parvenus, malheureusement nous avons eu le sentiment que le poids du secret défense a pesé dessus parce que rien que quelques indices nous ont permis de dire qu’il y a d’autres documents susceptibles d’impliquer la France dans cette affaire qui nous ont pas été transmis », a affirmé Me Farama.

Agence d’information du Burkina

KR/JO/ata

 

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