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Les avocats burkinabè en arrêt de travail de quatre jours

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Les avocats burkinabè en arrêt de travail de quatre jours

Ouagadougou, 23 avril 2019 (AIB) – Les avocats du Burkina Faso constatant «des dysfonctionnements de l’appareil judiciaire», ont décidé d’une suspension des audiences dans les tribunaux sur toute l’étendue du territoire national à compter de mardi et ce, pendant 96 heures, renseigne une déclaration du Bâtonnier de l’ordre des avocats.

Dans la déclaration parvenue à l’AIB mardi, le Bâtonnier rappelle que les avocats du Burkina Faso se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire, hier lundi à la Maison de l’avocat, pour épiloguer «sur les graves dysfonctionnements de l’appareil judiciaire au Burkina Faso».

Le document précise que l’AG a constaté que «depuis le mois d’octobre 2018, il y a une interruption d’un pan des activités juridictionnelles notamment, les audiences de flagrants délits, les audiences de citations directes, les audiences devant les juges d’instruction et ce, sur toute l’étendue du territoire ».

Selon le Bâtonnier, le vendredi 19 avril 2019, est venue s’ajouter une interruption de toutes les autres audiences notamment civile, commerciale, administrative, sociale, référé et exécution.

«L’Assemblée générale dénonce cette situation qui engendre une violation massive et indiscriminée des droits humains, en l’occurrence, le droit d’être jugé dans un délai raisonnable, le droit d’accès au juge, le droit au principe de la permanence et de la continuité du service public de la justice», note la déclaration.

Et le texte de souligner «à cet égard, la responsabilité de ces violations incombe à l’Etat dont le rôle est de prévenir les dysfonctionnements et de les résoudre quand ils surviennent malgré tout».

Il mentionne qu’«en dépit du trop long temps observé depuis octobre 2018 et les interpellations, les autorités publiques ne montrent pas qu’elles prennent la mesure de la situation gravissime qui prévaut».

«En conséquence, il est devenu urgent et indispensable de marquer un arrêt afin d’attirer leur attention et susciter la résolution des obstacles au fonctionnement du système judiciaire tout entier», lit-on.

En plus de l’arrêt de travail de quatre jours, l’Assemblée générale a décidé de «la tenue d’une marche pour le respect de la Justice et des droits humains le lundi 29 avril 2019».

«Par ailleurs, l’Assemblée générale reste saisie de la situation pour envisager d’autres mesures et actions», conclut le texte du Bâtonnier.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Fasofoot : Rahimo FC garde le fauteuil de leader après son match nul contre Salitas FC

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Fasofoot : Rahimo FC garde le fauteuil de leader après son match nul contre Salitas FC

Ouagadougou, 23 avr. 2019 (AIB) – Le choc du haut du tableau lors de la 26e journée entre le leader Rahimo FC et son dauphin Salitas FC le dimanche pascal à Ouagadougou n’a pas connu de vainqueur (0-0), profitant à l’équipe de Rahim Ouédraogo de garder sa première place du Fasofoot.

Il n’y a eu ni vainqueur, ni vaincu au stade municipal Issoufou Joseph Conombo dans le choc de la 26e journée entre leader et son dauphin, les deux équipes ayant joué avec beaucoup de prudence. Malgré l’absence des défenseurs centraux de Salitas (blessés), Rahimo n’a pas eu les ressources nécessaires pour aller chercher le but de la victoire.

Les choses se compliquent également pour l’EFO dans le bas du tableau. Les Stellistes ont été battus par la modeste équipe de l’AS Police (2-1) qui se relance pour le maintien. Les « Bleu et blanc » de Ouagadougou sont rétrogradés à l’avant dernière place du championnat à 4 journées de la fin.

L’USFA s’est également donné une bouffée d’oxygène en battant le RCK par la plus petite des marges. Kamou Malo se relance dans la course au podium.

Tous les résultats de la 26e journée

Salitas FC # Rahimo FC : 0-0

EFO #AS Police : 1-2

AS Douanes # ASECK : 0-1

USCO # Majestic SC : 0-0

ASFB # AS SONABEL : 1-2

USFA # RCK : 1-0

USO # RCB : 1-0

AJEB #ASFA-Y : 1-1

Classement à l’issue de la 26e journée

1er : RAHIMO FC : 48pts+14
2: SALITAS FC : 47pts+11(-1 match)
3: USFA : 40pts+6
3ex : RCK : 40pts+6
5: RCB : 39pts+8
6: ASECK : 39pts+5
7: Majestic SC : 39pts+4
8: AS SONABEL : 38pts+3
9: ASFA-Y : 35pts+2
10: ASFB : 31pts+3(-1 match)
11: AS Douanes : 31pts-6
12: USCO : 30pts-11
13: USO : 28pts-12
14: AS Police : 27pts-9
15: EFO : 26pts
16: AJEB : 19pts-24
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Afrique du Sud: Les jeunes, la grande inconnue de l’équation électorale

Afrique du Sud: Les jeunes, la grande inconnue de l’équation électorale

 

                              Par Abdelghani AOUIFIA.

 

Johannesburg, 22/04/2019 (MAP)- Les Sud-Africains se préparent à se rendre le 8 mai prochain aux urnes pour des élections générales qui promettent d’être les plus contestées dans le pays depuis la fin du régime de l’apartheid en 1994.

Si la position du Congrès national africain (ANC/au pouvoir depuis 1994) en tant que première force politique du pays n’est pas remise en cause pour le moment, ce sixième scrutin multiracial dans le pays de l’icône Nelson Mandela devra marquer l’émergence d’une nouvelle carte politique. Une carte qui devra baliser, d’après les analystes, le chemin d’un changement dont les contours commencent déjà à se dessiner.

Dans une conjoncture d’incertitude généralisée, les jeunes sont appelés à jouer un rôle déterminant lors des élections, eu égard à l’importance de la masse qu’ils représentent et les regards qu’ils portent sur l’avenir du pays.

Selon les chiffres de la commission électorale, les jeunes représentent 49 pc de l’électorat, soit 17,7 millions de votants sur un total de 36 millions. Un chiffre qui montre toute l’importance de ces jeunes dans l’émergence d’une nouvelle élite politique capable de remettre le pays sur les rails après de longues années de mauvaise gouvernance.

Cependant, les chiffres de la commission montrent une large désaffection dans les rangs de cette catégorie. Sur les 17,7 millions de jeunes électeurs seulement 6 millions sont inscrits pour le prochain scrutin.

«Il s’agit de chiffres qui choquent», indique Glen Mashinini, président de la commission électorale, soulignant que les jeunes, qui sont les plus affectés par les problèmes socio-économiques, notamment le chômage et les inégalités endémiques, doivent s’engager dans le processus politique pour conduire le changement dans le pays.

Les analystes estiment que les sentiments de colère et de frustration parmi les jeunes se sont exacerbés durant la dernière décennies à la lumière de l’échec de l’ANC d’honorer ses promesses d’un avenir meilleur pour un pays où les jeunes représentent 35 pc d’une population d’environ 58 millions d’âmes.

A l’approche du scrutin du 8 mai, ces sentiments de colère parmi les jeunes nés-libres ont pris la forme de protestations dans les zones défavorisées, notamment les townships, et sur les médias sociaux.

Contrairement aux anciennes générations qui votent traditionnellement pour l’ANC en tant que mouvement de libération, les jeunes sont libérés d’une telle loyauté, explique Zohra Dawood, directrice du centre pour l’unité dans la diversité, soulignant que les jeunes ne semblent pas trouver les réponses à leurs attentes auprès des 48 partis politiques en lice pour les prochaines élections.

Confrontés à l’apathie des jeunes, ces partis semblent se résigner à cette réalité. Cette situation s’illustre par le peu d’importance accordée aux jeunes dans les programmes électoraux à l’exception de certains partis dont l’Economic Freedom Fighters (EFF, opposition radicale), qui surfe sur des sujets jugés populistes comme l’emploi, la pauvreté et la redistribution des terres de la minorité blanche.

L’attitude des jeunes et des partis politiques n’est pas de bons augures pour le pays, indique la chercheuse, relevant que l’exclusion sociale et économique des jeunes mène au retrait de cette catégorie de la vie politique.

Des chiffres publiés récemment brossent un tableau sombre de la situation des jeunes sud-africains. Selon l’indice Spectator, pas moins de 52 pc des jeunes de ce pays sont sans emplois, un des taux les plus élevés dans le monde. D’autres chiffres publiés par le ministère de l’Enseignement supérieur montrent que 7,8 millions de jeunes sud-africains âgés de 15 à 35 ans sont sans emplois ni éducation ni formation.

«Il s’agit de l’une des plus importantes menaces à la stabilité sociale», estime Mme Dawood, qualifiant cette situation de «bombe à retardement».

Une prise de conscience d’une telle menace semble absente chez les partis politiques, déplorent les analystes, notant que les formations en lice utilisent les promesses d’emplois comme «un appât» pour attirer les électeurs jeunes.

Emboitant le pas à l’EFF, l’ANC promet de créer 275.000 emplois supplémentaires annuellement. L’Alliance démocratique (DA, deuxième force politique du pays) s’engage, quant à elle, à «trouver un emploi pour chaque foyer».

Ces promesses semblent difficiles à tenir dans une économie en berne. Selon les prévisions les plus optimistes, l’Afrique du Sud devra réaliser une croissance économique de 1,2 pc en 2019. Les perspectives d’avenir n’incitent guère à l’optimisme, le pays étant plongé dans une profonde incertitude politique qui, avec des niveaux élevés de corruption et des pannes d’électricité récurrentes, sape la confiance des investisseurs.

Dans les townships, ces vastes bidonvilles qui forment des ceintures de désolation et de pauvreté autour des grandes métropoles, l’indécision et le doute sont révélateurs parmi les jeunes qui se sont inscrits pour le scrutin.

«Il est difficile de décider pour qui voter», indique Scarlet Bondiwe, une jeune du township d’Alexandra, à Johannesburg. «Les partis politiques n’ont presque aucune réponse aux problèmes fondamentaux», indique-t-elle.

Agence d’information du Burkina avec MAP

Championnat de football de D2 : KOZAF et Royal FC en D1

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Championnat de football de D2 : KOZAF et Royal FC en D1

Ouagadougou, 23 avr. 2019 (AIB) – La 18e et dernière journée du championnat national de football de deuxième division (D2) a donné son verdict dimanche soir dans la poule A et B où après leur victoire respective de 4- 1 et 1-0 sur les Léopards de Saint Camille et Bobo Sport, les équipes de KOZAF et Royal FC accèdent en première division.

Pour l’équipe de Kassoum Ouédraogo Zico Académie football (KOZAF) c’est un retour après deux saisons d’absence dans l’élite, pendant que l’AS Royal gouttera pour la première fois aux délices de la première division.

KOZAF était monté pour la première fois en D1, en Août 2013 pour descendre d’une marche en juin 2017. L’équipe de l’ancien international burkinabè Kassoum Ouédraogo alias Zico a bataillé dur pour retrouver le haut de l’étage dans une poule A âprement disputée.

Acculé par son dauphin l’AS Téma Bokin, (deux points séparaient les deux équipes), KOZAF a maintenu le cap de sa bonne forme en dominant la formation des Léopards de Saint Camille, dans l’ultime rencontre sur le terrain l’USFA.

Son challenger, Bokin a également disposé de son adversaire, CFFEB par 2 buts à 0. Avec 44 points+25, KOZAF garde son fauteuil de leader dans la poule A, devant Saint Camille (42 points+25).

Dans la poule B, ce fut une formalité pour Royal FC qui ne pouvait plus être rejoint à cette dernière journée. Avec 39 points+14, la formation bobolaise a confirmé sa suprématie en battant Bobo Sport, une des redoutables équipes de la poule B, par la plus petite des marges.

Son dauphin l’AS ECO, a totalisé 34 points après 18 journées, et doit encore patienter pour la saison prochaine.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Pâques, justice et politique, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Pâques, justice et politique, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 22 avril 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi abordent l’actualité nationale liée à la politique et aux questions de justice, sans oublier la fête chrétienne de Pâques, célébrée deux jours plus tôt.  

«Fête de Pâques : Prière pour la stabilité au Burkina», arbore le quotidien public Sidwaya qui rapporte que «la résurrection de Jésus Christ a été célébrée dans la nuit du 20 avril 2019 », dans plusieurs paroisses et églises protestantes du Burkina Faso.

De son côté, le journal privé Le Pays, souligne qu’à l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, l’archevêque de Ouagadougou, le cardinal Philippe Ouédraogo a appelé au «retour d’un Burkina nouveau».

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Vigile pascale 2019: le cardinal Philippe invite à œuvrer pour un Burkina nouveau».

Le même journal informe que dans le domaine de la justice, «les avocats quittent le prétoire pour 96 heures», évoquant une déclaration du Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso, rédigée à l’issue d’une Assemblée générale tenue, hier lundi à Ouagadougou.

A ce propos, Sidwaya titre : «Interruption des audiences : Les avocats annoncent une grève de 96 heures», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «Justice burkinabè : Les avocats raccrochent la robe pour quatre jours».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations’’ de Le Pays qui croit savoir que c’est en raison des blocages à la justice que «les avocats seront dans la rue le 29 avril».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique’’, Le Pays donne la parole au député Halidou Sanfo de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle).

L’élu national déclare ceci à la une du journal : «Nous n’avons pas troqué le sankarisme contre des privilèges du pouvoir».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, aborde dans une chronique, la situation au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Le journal fait observer qu’au CDP, il y a «la guerre des chefs…avant l’heure ! ».

Pendant ce temps, Sidwaya renseigne que le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a inauguré son nouveau siège national, samedi dernier à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 22 AVRIL

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 22 AVRIL

 

COLOMBO – Le Sri Lanka a connu un sanglant dimanche de Pâques avec une vague coordonnée d’attentats contre des hôtels de luxe et des églises remplies, qui ont tué au moins 207 personnes, dont plusieurs dizaines d’étrangers, et soulevé un émoi mondial.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François a exprimé sa « tristesse » après les attentats meurtriers au Sri Lanka qui ont endeuillé le dimanche de Pâques et ciblé notamment des églises catholiques, soulignant sa proximité avec « toutes les victimes d’une si cruelle violence ».

 

KIEV – Le comédien novice en politique Volodymyr Zelensky a remporté dimanche l’élection présidentielle en Ukraine avec une majorité écrasante face au sortant Petro Porochenko, ouvrant une page riche en incertitudes pour ce pays en guerre aux portes de l’Union européenne.

 

TRIPOLI – Les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye consolidaient dimanche leurs positions après de violents combats contre les troupes du maréchal Khalifa Haftar aux portes de la capitale Tripoli, cible de bombardements aériens nocturnes.

 

BAMAKO – Onze soldats maliens, selon le ministère de la Défense, ont été tués par des jihadistes présumés qui ont attaqué dimanche un poste de l’armée malienne près de la frontière mauritanienne, un mois après un assaut contre un camp militaire au cours duquel près de 30 soldats avaient péri.

 

KHARTOUM – Les responsables de la contestation au Soudan ont annoncé dimanche la suspension des discussions avec les militaires, et appelé à intensifier les manifestations réclamant un pouvoir civil.

 

KHARTOUM – L’équivalent de plus de 113 millions de dollars ont été saisis en liquide dans la résidence d’Omar el-Béchir à Khartoum, a indiqué dimanche le chef du Conseil militaire de transition ayant succédé au président déchu, destitué par l’armée le 11 avril.

 

WASHINGTON – Les démocrates américains restaient divisés dimanche sur les risques politiques d’une procédure de destitution du président Donald Trump pour entrave à la justice, un délit qu’ils estiment prouver par le rapport du procureur spécial Robert Mueller.

 

LE CAIRE – Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Egypte pour le deuxième jour d’un référendum sur une révision constitutionnelle controversée destinée à prolonger la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi, accusé de graves violations des droits humains. Le scrutin, qui semble joué d’avance, se tient à travers le pays sur trois jours, jusqu’au lundi 22 avril.

 

PARIS – Une enquête a été ouverte en France à la suite des slogans « suicidez-vous, suicidez-vous » lancés aux policiers samedi dans la capitale lors d’une manifestation des « gilets jaunes » et qui ont suscité l’indignation, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Paris.

 

DOHA – Le prochain round de pourparlers de paix entre talibans et Etats-Unis se concentrera sur le calendrier de retrait de toutes les forces étrangères d’Afghanistan, a indiqué Suhail Shaheen, porte-parole taliban en charge des questions politiques. Selon lui, les deux parties ont déjà convenu du principe d’un retrait total lors de précédentes négociations et seuls les détails restent à discuter.

 

DUBAÏ – Le roi Hamad de Bahreïn a ordonné dimanche de rétablir la nationalité de 551 Bahreïnis déchus de leur citoyenneté par des décisions de justice, quelques jours après des critiques du Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme.

 

LONDRES – La police nord-irlandaise (PSNI) a annoncé dimanche soir la libération, sans inculpation, des deux jeunes hommes interpellés dans l’enquête sur la mort de la journaliste Lyra McKee, tuée par balle lors d’émeutes jeudi soir à Londonderry.

 

TEHERAN – Le Premier ministre du Pakistan, Imran Khan, a entamé dimanche sa première visite officielle en Iran, consacrée à la « lutte antiterroriste et la protection des frontières », ont rapporté les médias d’Etat iraniens.

 

LONDRES – Le groupe Extinction Rebellion, qui mène depuis lundi des actions de blocage à Londres pour réclamer un « état d’urgence écologique », s’est dit prêt dimanche à faire une « pause » si le gouvernement britannique accepte d’ouvrir des négociations.

 

MONTREAL (Canada) – Les inondations ont pris de l’ampleur dimanche dans l’est du Canada, principalement au Québec où plus de 1.200 personnes ont été déjà évacuées tandis que quelque 600 militaires étaient déployés sur le terrain, selon un dernier bilan des autorités.

 

WASHINGTON – Un mystérieux incident s’est produit samedi lors d’un test au sol à Cap Canaveral de la capsule Crew Dragon de SpaceX, censée transporter des astronautes américains dans l’espace d’ici la fin de l’année, ont annoncé SpaceX et la Nasa.

 

ISTANBUL – Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à l’appel du nouveau maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu pour célébrer « un nouveau départ », alors que le parti du président Recep Tayyip Erdogan cherche toujours à faire invalider sa victoire remportée de justesse.

 

SKOPJE – Les candidats de droite et de gauche, s’affronteront dans un second tour indécis à la présidentielle en Macédoine du nord le 5 mai, à l’issue d’un premier tour marqué dimanche par une partipation historiquement faible, signe de la défiance des citoyens de ce pays des Balkans.

(afp)

 

La ville de Niamey interdit la mendicité sur les lieux publics

Niger-social

La ville de Niamey interdit la mendicité sur les lieux publics

Niamey, 21 avril 2019 (ANP) – Les autorités de la ville de Niamey ont annoncé dans un communiqué l’interdiction de la mendicité sur les lieux publics – rues, carrefours, alentours magasins- à compter du 1er mai 2019.

Seules 3 catégories de mendiants acceptés- handicapés, personnes âgées et endettés ou victimes de sinistre- sont invitées à se replier sur les lieux de culte et les centres sociaux, précise le texte qui interdit la mendicité des mineurs.

 »’Les parents ou les tuteurs des mineurs encourent de peine d’emprisonnement de 6 mois à un an », selon le code pénal,  rappellent les autorités municipales.

De même que le vagabondage est frappé d’interdiction, peut-on lire dans le document qui avertit que  »des séries de contrôles seront organisées de jour et de nuit à partir du 1er mai par la police nationale. »

Cette mesure fait suite à des réunions avec les différentes parties prenantes, note-t-on.

Le phénomène de mendicité aux lieux publics fait partie du décor de la ville avec des personnes de tous âges tendant la main aux passants.

A l’origine la quête qui servait de  »filets sociaux – allocations pour les apprenants coraniques ou de sécurité sociale pour les handicapés ou les indigents-  tend à devenir une profession dans les grandes villes avec ses déviances – prostitution, violences, criminalités-  selon les observateurs.

CA/Agence nigérienne de presse(ANP)- 0093 Avril 2019

Pâques : Des fidèles de Bobo-Dioulasso invités à vivre la résurrection du Christ dans l’amour du prochain

Burkina-Société-Religion-Pâques

Pâques : Des fidèles de Bobo-Dioulasso invités à vivre la résurrection du Christ dans l’amour du prochain

Bobo-Dioulasso, 21 avril 2019 (AIB)-Les fidèles catholiques de l’Eglise Notre Dame des Apôtres de Bobo-Dioulasso qui ont accueilli en ce dimanche de Pâques, 50 enfants baptisés, ont été invités à témoigner de la résurrection de Jésus-Christ, en aimant leurs prochains, a constaté l’AIB.

Les fidèles catholiques de l’Eglise Notre Dame des Apôtres de Bobo-Dioulasso sortis en grand nombre, ont célébré dimanche matin, la fête de Pâques dans la cour de l’Eglise.

L’office religieux a été assuré par l’abbé Ambroise Ki, assisté de l’abbé Gilbert Yougbaré.

Dans son sermon, l’abbé Ambroise Ki a indiqué que le tombeau vide ne prouve pas assez que Jésus-Christ soit ressuscité, car il se peut que son corps ait été dérobé, comme le soutiennent plusieurs courants.

De son avis, c’est l’apparition du Christ aux femmes dont Marie Madeleine, les invitant à annoncer à ses frères sa résurrection, qui donne foi au mystère de sa résurrection.

Avec un brin d’humour, le prêtre a affirmé que si Jésus est apparu en premier à une femme, c’était pour s’assurer que la nouvelle de sa résurrection atteindra tout le village.

Pour Abbé Ambroise Ki, c’est surtout en vivant l’amour du prochain que le chrétien témoigne véritablement de la résurrection du Christ.

Au cours de la messe, cinquante enfants ont reçu le baptême. Le prêtre a invité l’assemblée à être des bons exemples pour eux.

En rappel, la Pâque, célébrant la mort et la résurrection de Jésus-Christ, est la plus grande fête catholique selon la doctrine de l’Eglise catholique.

En revanche, elle commémore dans le judaïsme, la libération du peuple juif, après 400 ans d’esclavage dans l’Egypte pharaonique.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 21 AVRIL

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 21 AVRIL

 

KIEV – L’Ukraine se préparait samedi à l’idée longtemps inimaginable d’une victoire du comédien novice en politique Volodymyr Zelensky à la présidentielle, synonyme de plongée dans l’inconnu pour ce pays en guerre aux portes de l’Union européenne.

 

LE CAIRE – Les Egyptiens ont voté samedi pour un référendum sans suspense sur une révision constitutionnelle devant permettre à Abdel Fattah al-Sissi, président depuis 2014, de prolonger son mandat et de consolider son pouvoir. Le vote se poursuit dimanche (entre 07H00 GMT et 19H00 GMT) et s’achève lundi.

 

PARIS – Tirs de gaz lacrymogène, commerces et mobilier urbain dégradés: le 23e samedi de manifestation des « gilets jaunes », mobilisés depuis cinq mois en France, a été marqué par un regain de tension à Paris, quelques jours avant les réponses attendues du président Emmanuel Macron à la crise.

 

TRIPOLI – Les combats ont redoublé d’intensité samedi aux portes de Tripoli, après l’annonce par les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA) d’une « phase d’attaque » contre les troupes du maréchal Khalifa Haftar lancées à la conquête de la capitale libyenne.

 

KHARTOUM – Les discussions entre les dirigeants militaires et les leaders de la contestation au Soudan sur un transfert du pouvoir à une autorité civile vont se poursuivre, a annoncé samedi soir un chef de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC).

 

LONDONDERRY (Royaume-Uni) – Deux jeunes hommes ont été arrêtés dans l’enquête sur la mort de la journaliste Lyra McKee, tuée par balle lors d’affrontements à Londonderry, a annoncé samedi la police nord-irlandaise, mettant en garde contre l’émergence d' »un nouveau genre de terroristes ».

 

BEYROUTH – Plus de 60 soldats et combattants fidèles au régime en Syrie ont été tués ces dernières 48 heures dans une série d’attaques menées par des jihadistes, les plus meurtrières depuis la défaite annoncée du groupe Etat islamique (EI) il y a environ un mois.

 

KABOUL – L’attaque lancée samedi matin par un groupe de kamikazes et d’hommes armés contre le ministère de la Communication à Kaboul s’est achevée après plus de cinq heures de siège, faisant au moins deux morts et signant la fin d’une longue période de calme relatif dans la capitale afghane.

 

WASHINGTON – Les procureurs américains ont requis une peine de 18 mois de prison contre Maria Butina, 30 ans, une Russe qui avait noué des contacts dans l’appareil politique américain et reconnu avoir agi au profit du Kremlin. Moscou a pour sa part dénoncé des accusations américaines « infondées » et une « inquisition politique ».

 

LITTLETON (Etats-Unis) – Les habitants d’une petite ville du Colorado ont commémoré samedi les 13 morts de la fusillade du 20 avril 1999, perpétrée dans le lycée de Columbine par deux de ses élèves, première tuerie de l’ère médiatique moderne.

 

PRISTINA – Le Kosovo a annoncé samedi le rapatriement de Syrie de 110 de ses ressortissants, en quasi-totalité des épouses ou des enfants de jihadistes du groupe Etat islamique (EI), une opération inédite en Europe par son ampleur.

 

PARIS – Suite à l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, le président français Emmanuel Macron va proposer à l’UE de créer « un mécanisme de coopération pour le patrimoine européen en péril », qui sera discuté lors d’une réunion à Paris le 3 mai prochain, a-t-on indiqué de source gouvernementale.

 

HANOÏ – Les Etats-Unis ont lancé samedi au Vietnam une campagne de nettoyage de 183 millions de dollars sur un ancien site de stockage d’Agent Orange, un défoliant contenant de la dioxine utilisé durant la guerre et dont les effets perdurent, provoquant de graves problèmes de santé comme des cancers et des malformations.

 

MONTREAL (Canada) – L’Est du Canada, notamment la province du Québec, est en alerte maximale samedi et l’armée a été appelée en renfort alors que plusieurs rivières ont commencé à déborder, les autorités craignant dans les prochains jours des inondations catastrophiques comme en 2017.

 

ALGER – L’ex-Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et l’actuel ministre des Finances Mohamed Loukal ont été convoqués samedi par le tribunal d’Alger notamment pour « dilapidation des deniers publics », a annoncé la télévision publique algérienne.

 

BAGDAD – Bagdad et ses six voisins, pour beaucoup ennemis entre eux, ont tenu samedi un sommet grâce auquel Bagdad entendait ancrer son retour sur la scène diplomatique régionale.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – L’Académie des Oscars va devoir se défendre au tribunal de sa décision d’exclure, l’an dernier en plein mouvement #MeToo, le réalisateur franco-polonais Roman Polanski, qui a fui les Etats-Unis il y a quatre décennies après avoir plaidé coupable de détournement de mineure.

 

POZAREVAC (Serbie) – Les cendres de Mirjana Markovic, veuve de l’ancien président serbe Slobodan Milosevic, décédée le 14 avril à Moscou, ont été inhumées à Pozarevac, en Serbie, ont rapporté des journalistes de l’AFP.

 

TOKYO – Le navigateur japonais Mitsuhiro Iwamoto, 52 ans, est devenu samedi le premier non-voyant à réaliser une traversée sans arrêt de l’océan Pacifique à bord de son voilier de 12 mètres, a rapporté la presse japonaise. Parti le 24 février de la ville américaine de San Diego, sur la côte de Californie, Mitsuhiro Iwamoto, est arrivé dans le port de Fukushima, environ deux mois après, à l’issue d’une traversée de 14.000 kilomètres.

(afp)

 

Burkina : Le parti au pouvoir s’offre « une robe à la taille » de ses ambitions présidentielles

Burkina-Politique

Burkina : Le parti au pouvoir s’offre « une robe à la taille » de ses ambitions présidentielles

Ouagadougou, 20 avril 2019 (AIB)-Le parti présidentiel burkinabè s’est taillé samedi, un nouveau siège, illustrant selon son premier responsable Simon Compaoré, ses ambitions de rester au pouvoir en 2020.

«Nous avons décidé, parce que on a pris de l’embonpoint, de nous tailler une robe à notre taille, de chercher un bâtiment qui peut offrir plus de convivialités», a déclaré samedi le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, pouvoir) Simon Compaoré.

M. Compaoré qui s’exprimait à l’inauguration du nouveau siège de son parti, a expliqué que l’ancien siège qui n’a que trois bureaux, n’était «rien pour un parti au pouvoir».

«La  maison contient au moins une dizaine de salles avec une cours aménagée qui peut recevoir  près de 500 personnes. Un hangar a été dressé et qui va permettre à nos nombreuses réunions de bien se tenir dans des conditions de convivialité convenable», a-t-il signalé.

Simon Compaoré a aussi  relevé que  ce nouveau  bâtiment qui servira de cadre d’échange  et de confrontation d’idées, témoigne  de la grandeur du parti.

Le président par intérim du parti a également décliné la vision de son parti qui est de garder le pouvoir en 2020.

«Notre intention est désormais très claire. Il s’agit d’aller à la reconquête du pouvoir  en 2020, en ordre serré, dans la discipline et la cohésion pour donner la victoire au président du Faso Roch  Marc Christian Kaboré» a affirmé Simon Compaoré.

Il a exhorté tous les responsables des structures du parti à la mobilisation générale  et à déposer auprès  de la direction politique nationale, leurs programmes d’activités.

«Le MPP doit être en mouvement permanent, plus combatif, plus offensif et plus productif car le temps de la redevabilité à notre peuple qui nous a donné sa confiance, est proche», a signifié Simon Compaoré.

Le MPP né en janvier 2014 d’une scission avec le parti du président Blaise Compaoré, est arrivé au pouvoir en novembre 2015, après l’insurrection populaire qui a mis fin au mandat de M. Compaoré, le 31 octobre 2014.

Agence d’Information du Burkina

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La télévision publique burkinabè rend un vibrant hommage à un journaliste admis à la retraite

Burkina-Média-Télévision-Publique

La télévision publique burkinabè rend un vibrant hommage à un journaliste admis à la retraite

Ouagadougou, 20 avril 2019 (AIB)-La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) a rendu samedi en direct, un vibrant hommage au journaliste Godefroy Bazié, alors qu’il présentait son dernier journal au bout de 35 ans de métier.

Samedi 20 avril 2019, le rédacteur en chef de la RTB-télé Jean-Emmanuel Ouédraogo et une dizaine de ses collègues font «irruption» en direct sur le plateau du 13h, au moment où le journaliste Godefroy Bazié était en train de conclure le journal de la mi-journée et de sa carrière sur la télévision publique.

«J’ai compris. C’est pour m’annoncer mon licenciement ?», lance ironiquement M. Bazié à M. Ouédraogo.

«C’est le contraire. C’est plutôt un hommage», lâche le rédacteur en chef, avant de laisser passer un court reportage retraçant les 35 ans de carrière de Godefroy Bazié.

«’’Godechaud’’ est plus qu’un journaliste ordinaire, il est pour moi une institution», témoigne son collègue et ex responsable de la RTB Yacouba Traoré.

De son avis, «Un journaliste ne part jamais à la retraite. C’est une autre carrière qui commence».

Pour Jean-Emmanuel Ouédraogo, le talent, la spontanéité et la capacité de Godefroy Bazié à s’en sortir des situations les plus inconfortables à l’antenne, ont fait de lui, une école pour les plus jeunes.

«C’est inédit, un journaliste qui reste à l’antenne jusqu’à la retraite ! », s’est-il exclamé.

«J’ai tout simplement fait mon devoir. J’ai aimé ce métier. Je l’ai exercé avec passion. Je ne me suis jamais reposé. J’ai toujours essayé d’apprendre et de communiquer mes connaissances à mes jeunes frères qui arrivaient après moi», a réagi Godefroy Bazié avant de remercier tous ceux qui sont restés à ses côtés pendant les 35 ans.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

Burkina : L’UEMOA promet «un appui technique et financier» au Haut conseil du dialogue social

Burkina : L’UEMOA promet «un appui technique et financier» au Haut conseil du dialogue social

Ouagadougou, 20 avril 2019 (AIB)-L’UEMOA a encouragé  jeudi dernier,  le Haut conseil du dialogue social (HCDS) du Burkina Faso  et lui a promis un  appui technique et financier pour mener à bien ses missions, a-t-on appris.

«Une délégation du Haut conseil du dialogue social (HCDS) avec à sa tête son Président, le Pr Domba Jean Marc PALM a rendu une visite de courtoisie et de travail au Commissaire du Département du Développement Humain (DDH) de la Commission de l’UEMOA, le Pr Filiga Michel SAWADOGO, le jeudi 18 avril 2019 à Ouagadougou.

A son arrivée, la délégation a été accueillie par le Dr Birane THIAM, Secrétaire administratif permanent du Conseil du travail et du dialogue social de l’UEMOA pour une séance de travail d’environ une heure.

C’est à la suite de cette séance de travail que le Pr Domba Jean Marc PALM et son équipe ont été reçus par le Pr Filiga Michel SAWADOGO. La rencontre a porté essentiellement sur l’état du dialogue social au Burkina Faso et dans toute la zone UEMOA. Les deux hommes ont aussi abordé les questions relatives à la vie du HCDS, son plan d’actions, ses difficultés et les sollicitations d’accompagnement.

La délégation du HCDS a reçu les encouragements et des promesses d’appuis techniques et financiers de la part du Commissaire du DDH.

Pour mémoire, le Conseil du travail et du dialogue social (CTDS) est l’organe de l’UEMOA qui s’occupe de la question du dialogue social dans l’Union. Logé au Département du Développement Humain, il est chargé, entre autres, de:

  • l’examen et l’appréciation de toute question susceptible d’avoir un impact social dans l’Union;

  • le renforcement des mécanismes de consultation, de concertation tripartite au sein de l’Union;

  •  l’appui à la consolidation du processus et des structures de dialogue social dans les pays membres.

Le CTDS est composé de 72 membres désignés par les huit États membres, selon la structuration suivante: les représentants du gouvernement, les représentants  des employeurs, les représentants des travailleurs et ceux de la société civile».

NB : communiqué intégral du Département Communication et Relations publiques/HCDS

Plus de 1000 producteurs attendus à la Journée nationale du paysan 

Burkina-Agriculture-Promotion

Plus de 1000 producteurs attendus à la Journée nationale du paysan 

Ouagadougou, 19 avril 2019 (AIB)-Le ministre en charge de l’Agriculture Salif Ouédraogo a indiqué vendredi, que près de 1040 producteurs sont attendus  la 21e édition de la Journée nationale du paysan, prévue à Gaoua du 25 au 27 avril.

«Au plan de la mobilisation, les acteurs sont à pied d’œuvre pour la participation de 80 producteurs par région à la 21e édition (de la Journée nationale du paysan (JNP)», a affirmé vendredi, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles Salif Ouédraogo, lors d’une conférence de presse.

Il a ajouté que le déroulement des préparatifs est satisfaisant.

Selon Salif Ouédraogo, des aménagements sont en cours au lycée Bafudji  pour l’installation des tribunes, des chapiteaux et des stands d’expositions devant abriter la cérémonie officielle, l’entretient direct avec le chef de l’Etat et la foire agro-sylvo-pastorale.

Notons que l’édition de Gaoua a pour thème : «Défi de la sécurité alimentaire dans un contexte d’insécurité : quelles stratégies d’accompagnement des exploitations agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques».

Selon le ministre, ce thème traduit la volonté du gouvernement et de tous les acteurs à œuvrer à l’accroissement des performances globales du secteur rural, en dépit des contraintes diverses.

« L’objectif global de la manifestation est d’échanger sur la problématique de la sécurité alimentaire dans un contexte d’insécurité, afin de proposer des solutions pour le développement du secteur », a ajouté M. Ouédraogo.

 

Salif Ouédraogo, un travail formidable est mené dans la région du Sud-Ouest par le comité régional d’organisation pour une pleine participation des populations et des bonnes mesures sécuritaires et sanitaires sont aussi prises pour un meilleur déroulement de l’évènement.

Il a par ailleurs indiqué que des réflexions menées sur les innovations de la JNP, ont consacré le caractère biennal de la manifestation.

«Il ressort des réflexions entamées, la pertinence et la nécessité de procéder à des réalisations d’infrastructures de stockage et de transformation, à la construction d’ouvrages hydrauliques, d’assainissement et d’eau potable et à la création ou à l’aménagement de forêts, d’espaces pastoraux, etc. dans la région accueillant la manifestation », a rapporté le ministre Salif Ouédraogo.

Il a aussi rappelé que depuis la première édition, tenue en 1993 à Léo, à la 21e édition prévue du 25 au 27 avril 2019 à Gaoua, la Journée nationale du paysan demeure une tribune d’expression et de développement du monde rural.

Agence d’Information du Burkina

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Réconciliation nationale et enseignement, au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Réconciliation nationale et enseignement, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 20 avril 2019 (AIB)-Les journaux en ligne burkinabè commentent, ce samedi, l’actualité nationale marquée par des sujets liés à l’enseignement et à la réconciliation.

Wakatséra.com publie une déclaration de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) sur le Dialogue politique annoncé par le président du Faso, sous le titre : «Burkina: le dialogue annoncé, +doit être intégral+, selon la CODER».

«Séminaire gouvernemental : Le HCRUN et le gouvernement discutent de réconciliation », titre pour sa part, Burkina24.com, informant qu’un séminaire gouvernemental a réuni hier vendredi à Ouagadougou, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et le gouvernement au palais présidentiel de Kosyam.

Le média en ligne précise qu’au sortir du séminaire, le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a souhaité l’instauration d’un dialogue permanent avec le HCRUN.

Parlant de cette rencontre, Lefaso.net ajoute que cette activité, qui a été marquée par des exposés, a permis d’enregistrer des contributions d’experts venus du Burundi et de la Tunisie sur la justice transitionnelle.

Le même site d’information évoque la conférence de presse animée à Ouagadougou, jeudi dernier par des avocats d’enseignants de la sous-région.

Selon Lefaso.net, «sur des professeurs agrégés, titulaires d’universités du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, pèsent des accusations relatives aux +manquements de leur devoir éthique+».

«Appelés le 16 avril 2016 au siège du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) sis à Ouagadougou, plus précisément devant la Commission d’éthique et de déontologie, les mis en cause ont dénoncé une violation des textes et des éléments basiques du droit dans la procédure », relate le journal en ligne.

Et de mentionner que c’est pour prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale que les avocats de ces professeurs visés ont animé, ce jeudi, 18 avril 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse sur le sujet.

A ce propos, Zoodomail.com affiche : «Cinq professeurs d’université accusent le CAMES de partialité».

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 20 AVRIL

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 20 AVRIL

 

WASHINGTON – Des « conneries absolues »: Donald Trump s’en est pris vendredi avec véhémence à certains des témoignages figurant dans le rapport de l’enquête russe, rendu public la veille, qui a empoisonné les deux premières années de son mandat.

 

WASHINGTON – Une candidate à la Maison Blanche a sonné vendredi la charge démocrate et appelé à destituer Donald Trump sur le fondement de l’enquête russe, dont le rapport publié la veille contient des « conneries absolues » selon le président américain.

 

KIEV – Grand favori de la présidentielle en Ukraine, le comédien Volodymyr Zelensky a promis vendredi de « casser le système » lors d’un débat spectaculaire avec le sortant Petro Porochenko, paroxysme d’une campagne hors norme dans ce pays en guerre aux portes de l’Union européenne.

 

LONDONDERRY (Royaume-Uni) – Une journaliste de 29 ans a été tuée par balle dans la nuit de jeudi à vendredi par un tireur qui a pris pour cible des policiers intervenus à la suite d’émeutes à Londonderry, une mort traitée « comme un incident terroriste » par la police nord-irlandaise.

 

KHARTOUM – Les chefs de la contestation au Soudan ont annoncé vendredi la formation prochaine d’une autorité civile chargée des affaires du pays, pour accroître la pression sur les militaires qui ont refusé jusque-là de transférer le pouvoir.

 

ALGER – Une foule très importante a manifesté sans incident à Alger pour un 9e vendredi consécutif, marqué par de nombreux cortèges à travers l’Algérie, les contestataires, forts de leurs succès successifs, refusant la transition engagée après la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

 

PARIS – Quinze importants tableaux du XVIIe siècle, épargnés par les flammes qui ont dévasté Notre-Dame de Paris, ont été décrochés pour être emmenés au musée du Louvre vendredi, avant que ne démarre le long chantier de restauration de la cathédrale.

 

CARACAS – Le chef de file de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido a appelé vendredi à « la plus grande manifestation de l’histoire » de son pays le 1er mai, pour que cesse « l’usurpation » du pouvoir dont est coupable, selon lui, le président Nicolas Maduro.

 

BAMAKO – Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a entamé vendredi avec des représentants de la majorité, avant de rencontrer l’opposition samedi, des consultations pour désigner un nouveau Premier ministre, au lendemain de la démission du chef du gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga, a indiqué son entourage à l’AFP.

 

CANICO (Portugal) – Entre visite présidentielle et cérémonies religieuses, l’île portugaise de Madère a rendu hommage vendredi à la trentaine de touristes allemands tués deux jours auparavant dans un accident d’autocar dont les victimes devraient être bientôt rapatriées.

 

PARIS – « Scène de crime climatique »: des centaines de militants se sont déployés vendredi à La Défense, près de Paris, dans plusieurs lieux symboliques d’une « alliance toxique » entre États et multinationales qu’ils accusent d’être « responsables » du réchauffement.

 

YAOUNDE – Les jihadistes de Boko Haram venus du Nigeria ont récemment multiplié les attaques meurtrières dans les pays voisins, la dernière en date ayant provoqué la mort de onze civils vendredi dans le nord du Cameroun.

 

SAN FERNANDO (Philippines) – Des centaines d’hommes pieds nus se sont flagellés, et une dizaine a été clouée sur des croix lors des cérémonies du Vendredi saint aux très catholiques Philippines, un témoignage de foi aussi sanglant qu’extrême, mais non cautionné par l’Eglise.

 

DOHA – Les espoirs d’une percée dans les négociations de paix en Afghanistan sont fortement retombés vendredi après le report sine die et à la dernière minute d’une rencontre entre talibans et représentants du gouvernement afghan, initialement prévue ce week-end au Qatar.

 

RIVERSIDE (Etats-Unis) – Les parents de « la maison de l’horreur » ont été condamnés vendredi aux Etats-Unis à la réclusion à perpétuité pour avoir infligé pendant des années des actes de torture à douze de leurs treize enfants.

 

PARIS – Sur la route, excès de confiance et autosatisfaction règnent en maître chez les conducteurs européens, selon une étude réalisée dans 11 pays de l’UE publiée vendredi. Pour la première fois, l’inattention au volant est identifiée comme la première cause de la mortalité routière (54%), devant la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants et la vitesse.

 

NEW YORK – Clare Bronfman, héritière du géant canadien des spiritueux Seagram, a plaidé coupable vendredi dans l’affaire de la secte Nxivm, au sein de laquelle des dizaines de femmes étaient devenues esclaves sexuelles du gourou Keith Raniere, a indiqué le procureur fédéral de Brooklyn.

 

ISTANBUL – Les autorités turques ont placé en détention provisoire vendredi deux hommes soupçonnés d’être des espions des Emirats arabes unis et d’être liés au meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, a rapporté vendredi l’agence de presse étatique Anadolu.

 

MONROVIA – Le président du Liberia et ancienne star du foot, George Weah, ne pourra pas accéder à son bureau avant le 24 avril, le temps de procéder à la fumigation de l’immeuble où il est situé pour en chasser deux serpents qui s’y sont introduits en milieu de semaine, ont indiqué vendredi les autorités libériennes.

 

NEW DELHI – Un Indien, désespéré parce qu’il venait de se tromper et de voter pour le mauvais parti aux élections législatives actuellement en cours en Inde, s’est coupé l’index avec un couperet à viande.

(afp)

 

Réconciliation nationale: le gouvernement réfléchit sur le processus pour un Burkina de paix

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Réconciliation nationale: le gouvernement réfléchit sur le processus pour un Burkina de paix

Ouagadougou, 19 avr. 2019, (AIB) – Le gouvernement a échangé vendredi, avec le Haut conseil  pour la réconciliation et l’unité nationale(HCRUN) sur le processus de réconciliation nationale qui demeure un facteur de paix et de  cohésion sociale au Burkina Faso.

«Nous avons longuement échangé sur la justice transitionnelle, ce qu’elle a pu offrir dans d’autres pays qui ont vécu des situations difficiles  et qui sont en phase de la recherche d’une réconciliation ou de rétablissement de la cohésion sociale», a indiqué le président de HCRUN, Bazomboué Léandre  Bassolé.

Pour lui, le processus de réconciliation nationale constitue un facteur de paix et de cohésion sociale pour le développement socio-économique du pays.

M. Bassolé qui s’exprimait vendredi, à l’issue d’une rencontre de son institution avec le gouvernement sur l’unité nationale, a signalé qu’il faut travailler à léguer un Burkina Faso de paix et de solidarité aux générations futures.

De son avis, la justice transitionnelle se repose sur quatre piliers que sont que la manifestation de la vérité, la justice, les réparations et la non répétition.

 Le président de HCRUN a également précisé que la justice transitionnelle n’exclut pas la justice classique ayant offert des mécanismes qui sont conçus avec les réalités de chaque Etat.

«En fonction des fractures sociales ou des violations les droits de l’homme dans chaque pays, l’on doit pouvoir  parvenir à une résolution pérenne  de ses problèmes», a-t-il soutenu.

Bazomboué Léandre  Bassolé a, par ailleurs, expliqué que «les traumatismes et  injustices» constituent des évènements qui perturbent la cohésion nationale et accentuent le sentiment d’impunité au sein des populations.

A l’écouter, «les Burknabé doivent maintenant se parler, non dans le cadre d’une tribune de vengeance ou de revendication de toute nature mais dans le cadre d’une tribune de vérité, comme un facteur de réconciliation et de pardon, pour un mieux vivre ensemble».

A ce séminaire gouvernemental,  les échanges se sont focalisés surtout sur deux thèmes à savoir «le processus de la justice transitionnelle dans un contexte de la Réconciliation nationale» et les «enjeux et défis sur les modalités d’accompagnement concrètes du HCRUN, par le gouvernement dans la mise en œuvre de son mandat» pour un Burkina de tolérance et de prospérité.

De l’avis du premier responsable du HCRUN, la réconciliation doit être perçue comme une impérieuse nécessité par toutes les couches sociales.

Le président Bassolé a affirmé que l’entente et l’unité véritable ne peuvent intervenir que lorsque  le triptype «Vérité- justice- Réconciliation est accompli et repose sur un quatrième pilier  qu’est la «garantie de non répétition».

La présidente de la Commission recherche et investigation au sein de l’Instance, vérité et dignité (IVD) de la Tunisie, Oula Ben Nejma, a expliqué que son pays est en train de donner aux victimes des décisions de réparations.

Mme  Nejma a souligné que la Tunisie et le Burkina Faso ont  le même contexte  politique, économique et social

Elle a signifié que le Burkina Faso doit s’inspirer de leur expérience pour entamer le processus de réconciliation nationale.

«Il faut surtout reformer vos institutions car ce sont elles qui ont permis ces atrocités pour aboutir à l’unité nationale qui est l’objectif de toute justice transitionnelle», a-t-elle conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

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Projet PDPAV: 287 poulaillers construits en 2018

Projet PDPAV: 287 poulaillers construits en 2018

Kongoussi, (AIB)-Le Projet de développement participatif avicole pour l’amélioration durable des revenus des jeunes et femmes en milieu rural (PDPAV) a permis en 2018, de construire 287 poulaillers et une unité de fabrique d’aliment pour volaille. 20 grilleurs de volaille et 50 vaccinateurs de volaille ont été aussi formés. 

L’ONG SOS Sahel International Burkina Faso a organisé sa première session du comité de pilotage du Projet de développement participatif avicole pour l’amélioration durable des revenus des jeunes et femmes en milieu rural (PDPAV) le 18 avril 2019 à Kongoussi sous la présidence du secrétaire général de la province du Bam Armand Dambré représentant le haut-commissaire de la province et président du comité.

La rencontre a permis de valider le rapport d’activités 2018 et  le programme d’activité de 2019.

Le projet PDPAV a été lancé en novembre 2018 et concerne les 9 communes de la province du Bam.

Les membres du comité de pilotage ont examiné et validé le rapport d’activités 2018, examiné et validé le programme d’activité 2019 et formulé des recommandations pour une mise en œuvre réussi du projet.

Dans son allocution, le représentant du président du comité de pilotage Armand Dambré a indiqué que le projet a déjà permis de construire 287 poulaillers pour l’élevage des poules de race locale et est en phase de construire 3 poulaillers pour l’élevage des poules pondeuses.

Le projet a également réalisé une unité de fabrique d’aliment pour volaille, formé 20 grilleurs de volaille et 50 vaccinateurs de volaille.

Au regard de toutes ces performances dira-t-il, le secrétaire général de la province   a  invité les participants à mieux approfondir leur réflexion afin de mieux consolider les acquis du projet au grand bénéfice des populations de la province du Bam.

Le représentant du directeur pays de la Welhungerhilfe Richard Moné a exprimé sa satisfaction liée à la mise en œuvre du projet sur le terrain.

«J’ai eu à effectuer des visites terrains dans différents villages et j’ai vu un fort engouement autour du projet. Les bénéficiaires sont effectivement impliqués et se sont appropriés du projet. J’ai noté aussi que les vrais acteurs comme les communes, les conseillers villageois de développement (CVD) et des responsables coutumiers, tout le monde a été impliqué et cela nous donne un motif de satisfaction » a-t-il dit.

Quant au chef de projet Boukari Sawadogo, il se dit satisfait des conclusions des travaux du comité de pilotage et se félicite de la validation du rapport 2018 et du programme d’activités de 2019.

Pour lui, une autre étape sera franchie en 2019 dans le cadre de l’exécution du projet PDPAV.

«Tous les 287 poulaillers que nous avons construits seront peuplés et nous aurons plus de 40 000 poulets qui seront produits dans les 5 mois à venir.   Il y aura aussi une meilleure organisation des acteurs du projet pour un meilleur écoulement des produits a-t-il cité à titre illustratif.

Pour rappel, le projet PDPAV est financé à hauteur de 1 milliard 300millions de F CFA   et couvre la période 2018- 2023.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Promotion de la paix: l’association AFD apporte sa contribution dans le Bam

  • Promotion de la paix: l’association AFD apporte sa contribution dans le Bam

Kongoussi, (AIB)- L’Association féminine Song Malgré pour le développement (AFD) de Kongoussi a organisé la 162e Journée internationale de la femme en différé, le 30 mars 2019 à Kongoussi.

La cérémonie a connu la présence de la présidente de l’association, Claire Guebré, du représentant du Haut-commissaire de la province du Bam Rasmané Ouédraogo, de celui du directeur provincial de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille du Bam Blaise Sawadogo, et de la coordonnatrice provinciale des femmes du Bam, Noëlie Sawadogo.

Chaque année, l’AFD de Kongoussi commémore la journée internationale de la femme de façon différée pour mieux débattre du thème de l’année avec les femmes membres de l’association.

Pour cette année 2019, l’association a réuni ses membres à Kongoussi pour échanger sur le thème : contribution des femmes au développement et à la promotion de la paix, thème principal du 8 mars 2019.

 

En plus de ce thème national, des sous thèmes se rapportant à l’agriculture, à l’accès des femmes aux terres, à l’autonomisation économique des femmes rurales, à l’entraide mutuelle des femmes et à la bonne gestion des activités génératrices de revenus ont été développés par des spécialistes.

Selon la présidente de l’association, Claire Guebré, l’objectif de cette commémoration différée est de permettre aux femmes de mieux appréhender les fondements de la journée.

«C’est une occasion pour nous de reprendre le thème national du 8 mars pour rappeler à celles qui n’ont pas pu accéder à la commémoration officielle que la journée internationale de la femme n’est pas destinée au port des pagnes ou encore aux réjouissances populaires » a-t-elle indiqué.

Le représentant du Haut-commissaire de la province du Bam Rasmané Ouédraogo a félicité l’association pour sa contribution à l’épanouissement des femmes dans la province du Bam.

Aussi, a-t-il rassuré les responsables de l’AFD et les membres, que l’administration sera toujours disponible pour les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs.

La cérémonie a pris fin par une remise de 200 000F CFA  comme  micro-crédit, devant servir de fonds de départ à la promotion des activités génératrices de revenus à deux groupements membres de l’association.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Cinq professeurs d’université accusent le CAMES de partialité

Burkina-Afrique-Enseignement-Cames-Crise

Cinq professeurs d’université accusent le CAMES de partialité

Ouagadougou, 19 avril 2019 (AIB)-Cinq professeurs d’université  accusés d’avoir bloqué les avancements de leurs collègues, ont reproché hier jeudi au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES), de leur refuser l’accès au fonds du dossier.

Le professeur Dodji Kokoroko, président de l’Université de Lomé (prof. Agrégé de droit public), le professeur Salami Ibrahim David (prof. Agrégé à l’université d’Abomey Calavi au Benin et avocat), la professeure Dandi Gnamou (prof. Agrégée de droit public titulaire d’UFR, conseillère à la Cours suprême du Benin), le professeur Adama Kpodar (vice-président de l’université de Kara au Togo, prof Agrégé de droit public) et le professeur Francisco Meledje (vice-président de l’université Houphouët Boigni de Côte d’Ivoire, prof. Agrégé de droit public) sont invités à comparaître devant  le Conseil d’éthique et de déontologie du CAMES.

Plusieurs professeurs accusent ces sommités de l’enseignement supérieur de les avoir empêchés d’accéder aux statuts d’agrégation et pour certains, d’avoir œuvré à leurs échecs aux différents examens pour accéder aux grades d’agrégé.

Ces informations ont été communiquées hier jeudi aux journalistes par leurs avocats, le Togolais Éric Emmanuel Sossah et les Burkinabè  Guy Hervé Kam et Me Séraphin Somé.

Les avocats ont assuré que leurs clients n’ont pas pu avoir accès au fond du dossier, alors que les faits à eux reprochés sont «très graves».

«Logiquement, toute personne qui est accusée de quelque chose, doit connaitre ce dont on l’accuse et qui l’accuse et surtout précisément de quoi on l’accuse, c’est-à-dire un fait précis pouvant recevoir une qualification précise, prévue par la loi ou le code d’éthique en question. C’est un standard en droit de l’homme  et de procès équitable», a affirmé Me Eric Emmanuel Sossah.

Selon Me Sossah, les plaignants ont été entendus du 21 au 26 janvier 2019 par la commission d’éthique et déontologie mais leurs dépositions n’a pas été communiquées aux accusés, malgré la saisie de huissiers les 5 et 12 avril 2019.

«C’est une infraction violente contre les fondamentaux du procès équitable et contre le code d’éthique  qui devrait être la Bible de la procédure devant la commission d’éthique», a-t-il argué.

Éric Emmanuel Sossah reproche notamment au secrétaire général du CAMES d’avoir rédigé seul un règlement intérieur «confidentiel», à quelques heures de la comparution de ses clients.

D’près lui, le SG a inventé la possibilité de nommer à lui seul, des sous-commissions alors que le code, lui impose la nomination  d’un rapporteur qu’il n’a pas exécuté.

M. Sossah a aussi affirmé que l’impartialité du SG est remise en question, car il est cité comme témoin par l’un des plaignants.

«C’est pour toutes ces raisons que nous avons voulu faire connaître à l’opinion publique nationale et internationale ce qui se passe dans cette instance (CAMES) pour qu’il ne soit pas dit que ces professeurs ont déserté l’instance comme il est déjà dit par ailleurs, alors qu’ils l’ont fait pour des raisons techniques et précises», a conclu l’avocat.

Agence d’information du Burkina

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Religion et éducation, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Religion et éducation, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 19 avril 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè font, ce vendredi, un large écho de la grève organisée la veille, par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), sans oublier de commenter des sujets liés à la religion, notamment, les préparatifs de la fête chrétienne de Pacques et du pèlerinage à la Mecque 2019.

Le journal privé Le Pays renseigne que pour le Hadj 2019, «le gouvernement accorde une subvention de plus d’un milliard de F CFA aux pèlerins burkinabè», précisant que l’annonce a été faite, hier jeudi lors d’un point de presse animé par le ministre en charge de l’administration territoriale Siméon Sawadogo.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait observer que lors de la rencontre avec les journalistes, le ministre Sawadogo a également annoncé que pour le Hadj  2019, «il faut débourser 2.132.000 F CFA».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé affiche : «Hadj 2019 : Coût de participation fixé à 2.132.000 F CFA», tandis que L’Observateur Paalga, fait remarquer que cette année, «le cout est en baisse de 153 000 F CFA».

A deux jours de la fête de Paque, Sidwaya parle de cette fête chrétienne, soulignant qu’il s’agit d’«une solennité chargée d’obligation pour le chrétien».

Pour sa part, Le Pays propose «les horaires des offices du triduum pascal» dans l’archidiocèse de Ouagadougou et l’église des Assemblées de Dieu de Gounghin.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, dans sa rubrique ‘’Intelligence africaine de la foi’’, publie un texte de l’Assomptionniste Jean-Paul Sagadou, intitulé «le crucifié-ressuscité des Negro spirituals».

Le même journal parle de l’insécurité au Burkina Faso, mettant en exergue : «Les hommes de Chériff (Moumina SY, ministre de la Défense, Ndlr) font le point».

Le confrère relate que comme on pouvait s’y attendre, l’insécurité au Burkina Faso est au centre du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de la Défense, ouvert hier jeudi à Ouagadougou.

Evoquant le mouvement d’humeur des enseignants, L’Observateur Paalga titre : «Syndicats de l’éducation : Après la trêve, la grève».

A lire l’article,  «marche-meeting, remise de message ont été les actes majeurs de la grève décrétée par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) le jeudi 18 avril 2019».

A ce propos, le journal privé Le Quotidien arbore : «24 H de grève de la CNSE : Forte mobilisation des enseignants».

C’est à juste titre que Le Pays met en exergue : «Grève des enseignants : des établissements scolaires paralysés à Ouaga», là où Sidwaya mentionne  «L’+avertissement+ des enseignants».

Aujourd’hui au Faso cite le Secrétaire général de la CNSE, Bonaventure Bélem qui a déclaré hier à l’issue du mouvement d’humeur : «la lutte engagée se poursuivra jusqu’à la victoire».

Agence d’information du Burkina

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